Près de New York, les derniers Amérindiens sous la menace du réchauffement climatique

Black Immigrant Daily News

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 Décimés par de premiers colons européens en Amérique, les derniers Amérindiens Shinnecock de la région paradisiaque des Hamptons, au nord de New York, sont aujourd’hui menacés par un autre fléau: le réchauffement climatique et la montée des eaux.

La tribu des Shinnecock vit sur l’île new-yorkaise de Long Island depuis 13.000 ans.

Repoussés et expulsés de leurs terres à partir du XVIIe siècle avec l’arrivée d’Européens, puis au XIXe siècle par les autorités américaines, ils ne sont plus que 1.600, dont la moitié seulement est installée sur une réserve autonome de 320 hectares à l’est de la péninsule, à Southampton.

Aujourd’hui, leurs modestes villages et logements construits au bord de l’Atlantique sont directement menacés par la montée du niveau de l’océan, l’érosion et les multiples tempêtes qui balaient la région dès la fin de l’été. 

« Terrible réalité »

“Tout un peuple qui vit ici depuis toujours fait face à une terrible réalité: l’obligation de déménager”, résume pour l’AFP Tela Troge, une avocate de la tribu shinnecock.

Les Shinnecock sont, comme nombre de tribus amérindiennes et autochtones aux Etats-Unis, reconnus officiellement par le gouvernement fédéral américain.

Leur réserve de Southampton est à un jet de pierre de manoirs et de bâtisses aux surfaces démesurées, évalués à des dizaines de millions de dollars, pour multimillionnaires américains et étrangers: c’est le richissime joyau des Hamptons à la réputation mondiale.

Là, on déambule devant des grilles et portails électrifiés, à travers le hameau de Shinnecock Hills, qui abrite un golf ultra couru construit sur un terrain que la tribu estime volé depuis 1859.

Et le peu de territoire qui reste aux mains des Shinnecock est maintenant menacé par le réchauffement, la montée des eaux et le grignotage de la côte. 

« On voit l’érosion »

A 78 ans, Ed Terry fabrique toujours des bijoux traditionnels avec des coquillages ramassés sur le sable: il se rappelle très bien qu’enfant la plage était bien plus large et l’océan plus éloigné.

“On voit l’érosion. Ce qui était la terre est aujourd’hui l’eau. C’est comme si la mer nous arrivait dessus”, souffle le vieil homme en sculptant une coquille pour en faire une boucle d’oreille.

D’après des études environnementales citées par une responsable gouvernementale de la nation shinnecock, Shavonne Smith, la côte à Southampton a reculé de 45 mètres en quelques décennies.

D’après elle, 57 maisons doivent être déplacées et même certaines tombes du cimetière ancestral de la tribu sont menacées.

Dans une interview à l’AFP, Mme Smith s’alarme aussi de l’impact “gigantesque et stressant” sur une population “si dépendante de l’eau” d’un déménagement forcé à l’intérieur des terres.

Les Shinnecock pensent que le niveau de l’océan va s’élever de 1,3 mètre d’ici à la fin de ce siècle, avec son lot de tempêtes et d’inondations toujours plus fréquentes et plus destructrices.

A l’image de l’ouragan Sandy en octobre 2012 (44 morts et 19 milliards de dollars de coûts selon la ville de New York) et d’Ida en septembre dernier (au moins 91 morts dans le nord-est des Etats-Unis).

Des experts new-yorkais du changement climatique sont aussi très pessimistes. 

Les Shinnecock engloutis 

“Des études montrent que d’ici 2040, il y a 100% de probabilité que toute la nation shinnecock soit engloutie après une tempête”, affirme à l’AFP le professeur Scott Mandia de l’université Suffolk County Community College, sur Long Island.

Et ceux “qui sont les moins responsables” du changement climatique sont “ceux qui en souffrent le plus”, s’insurge le spécialiste.

Pour autant, les Shinnecock, qui vivent traditionnellement de la pêche et de l’agriculture, sont déterminés à ne pas disparaître.

Pour tenter de lutter contre les éléments, un récif en coquilles d’huîtres a été bâti sur la plage, de gros rochers et des clôtures y ont été posés et du gazon a été planté pour empêcher le sable d’avancer.

“Nous sommes un peuple fort, nous survivrons”, veut croire Ed Terry, le fabricant de bijoux.

Des efforts admirables, reconnaît le professeur Mandia, mais les Shinnecock “ne font que gagner du temps” avant que leurs terres ne soient complètement inhabitables.

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Près de New York, les derniers Amérindiens sous la menace du réchauffement climatique

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 Décimés par de premiers colons européens en Amérique, les derniers Amérindiens Shinnecock de la région paradisiaque des Hamptons, au nord de New York, sont aujourd’hui menacés par un autre fléau: le réchauffement climatique et la montée des eaux.

La tribu des Shinnecock vit sur l’île new-yorkaise de Long Island depuis 13.000 ans.

Repoussés et expulsés de leurs terres à partir du XVIIe siècle avec l’arrivée d’Européens, puis au XIXe siècle par les autorités américaines, ils ne sont plus que 1.600, dont la moitié seulement est installée sur une réserve autonome de 320 hectares à l’est de la péninsule, à Southampton.

Aujourd’hui, leurs modestes villages et logements construits au bord de l’Atlantique sont directement menacés par la montée du niveau de l’océan, l’érosion et les multiples tempêtes qui balaient la région dès la fin de l’été. 

« Terrible réalité »

“Tout un peuple qui vit ici depuis toujours fait face à une terrible réalité: l’obligation de déménager”, résume pour l’AFP Tela Troge, une avocate de la tribu shinnecock.

Les Shinnecock sont, comme nombre de tribus amérindiennes et autochtones aux Etats-Unis, reconnus officiellement par le gouvernement fédéral américain.

Leur réserve de Southampton est à un jet de pierre de manoirs et de bâtisses aux surfaces démesurées, évalués à des dizaines de millions de dollars, pour multimillionnaires américains et étrangers: c’est le richissime joyau des Hamptons à la réputation mondiale.

Là, on déambule devant des grilles et portails électrifiés, à travers le hameau de Shinnecock Hills, qui abrite un golf ultra couru construit sur un terrain que la tribu estime volé depuis 1859.

Et le peu de territoire qui reste aux mains des Shinnecock est maintenant menacé par le réchauffement, la montée des eaux et le grignotage de la côte. 

« On voit l’érosion »

A 78 ans, Ed Terry fabrique toujours des bijoux traditionnels avec des coquillages ramassés sur le sable: il se rappelle très bien qu’enfant la plage était bien plus large et l’océan plus éloigné.

“On voit l’érosion. Ce qui était la terre est aujourd’hui l’eau. C’est comme si la mer nous arrivait dessus”, souffle le vieil homme en sculptant une coquille pour en faire une boucle d’oreille.

D’après des études environnementales citées par une responsable gouvernementale de la nation shinnecock, Shavonne Smith, la côte à Southampton a reculé de 45 mètres en quelques décennies.

D’après elle, 57 maisons doivent être déplacées et même certaines tombes du cimetière ancestral de la tribu sont menacées.

Dans une interview à l’AFP, Mme Smith s’alarme aussi de l’impact “gigantesque et stressant” sur une population “si dépendante de l’eau” d’un déménagement forcé à l’intérieur des terres.

Les Shinnecock pensent que le niveau de l’océan va s’élever de 1,3 mètre d’ici à la fin de ce siècle, avec son lot de tempêtes et d’inondations toujours plus fréquentes et plus destructrices.

A l’image de l’ouragan Sandy en octobre 2012 (44 morts et 19 milliards de dollars de coûts selon la ville de New York) et d’Ida en septembre dernier (au moins 91 morts dans le nord-est des Etats-Unis).

Des experts new-yorkais du changement climatique sont aussi très pessimistes. 

Les Shinnecock engloutis

“Des études montrent que d’ici 2040, il y a 100% de probabilité que toute la nation shinnecock soit engloutie après une tempête”, affirme à l’AFP le professeur Scott Mandia de l’université Suffolk County Community College, sur Long Island.

Et ceux “qui sont les moins responsables” du changement climatique sont “ceux qui en souffrent le plus”, s’insurge le spécialiste.

Pour autant, les Shinnecock, qui vivent traditionnellement de la pêche et de l’agriculture, sont déterminés à ne pas disparaître.

Pour tenter de lutter contre les éléments, un récif en coquilles d’huîtres a été bâti sur la plage, de gros rochers et des clôtures y ont été posés et du gazon a été planté pour empêcher le sable d’avancer.

“Nous sommes un peuple fort, nous survivrons”, veut croire Ed Terry, le fabricant de bijoux.

Des efforts admirables, reconnaît le professeur Mandia, mais les Shinnecock “ne font que gagner du temps” avant que leurs terres ne soient complètement inhabitables.

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Le d?canat du TPI de Port-au-Prince une fois de plus relocalis?

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On a constat? que depuis le vendredi 29 juillet 2022, le d?canat du tribunal de premi?re instance de Port-au-Prince est log? au tribunal du travail, sis ? Lalue, en vue d’?vacuer certaines affaires urgentes. Cette d?cision fait suite ? une r?union tenue le mardi 26 juillet dernier entre une d?l?gation compos?e du chef de cabinet du Premier ministre, Samuel Henry Saturn?, du ministre de la Justice, Me Bertho Dorc?, du commissaire du gouvernement pr?s la Cour de cassation, Me Cav?s Jean, du Protecteur du citoyen et de la citoyenne Me Renan H?douville, et le doyen du tribunal de premi?re instance de Port-au-Prince, le juge Bernard Saint-Vil, le commissaire du gouvernement de ce ressort, Me Jacques Lafontant. Ils se sont rendus sur les lieux afin d’identifier des espaces pour la tenue d’audience p?nales (correctionnelles, criminelles), de r?f?r? et d’habeas corpus.

? l’issue de la r?union, les membres de la d?l?gation ont pris la d?cision de placer un hangar dans la cour dudit tribunal. Cet espace servira de salle d’audience.

Il faut dire que depuis la semaine derni?re les ouvriers sont ? pied d’oeuvre. On pense que d’ici peu, des juges et commissaires du gouvernement vont pouvoir prendre si?ge pour l’?vacuation d’affaires p?nales.

Par ailleurs, il est important de signaler que le vendredi 29 juillet dernier a marqu? la fin de l’ann?e judiciaire 2021 – 2022. Selon l’article 75 du d?cret du 22 ao?t 1995 relatif ? l’organisation judiciaire, l’ann?e commence le premier lundi du mois d’octobre et se termine le dernier vendredi de juillet.

L’article 64 du m?me d?cret pr?voit que, durant les vacances judiciaires, le tribunal doit continuer ? si?ger pour les affaires p?nales, commerciales, de loyer, de r?f?r? … Bref, de toutes les affaires urgentes.

Rappelons que depuis le mois d’avril de l’ann?e en cours, le Conseil sup?rieur du Pouvoir judiciaire avait ordonn? la d?localisation du tribunal de premi?re instance de Port-au-Prince sis au Bicentenaire. Il avait demand? au doyen Bernard Saint-Vil de prendre toutes les dispositions n?cessaires en vue d’organiser des audiences de r?f?r? d’habeas corpus au tribunal de paix de la section sud de Port-au-Prince o? des salles devaient ?tre mises ? sa disposition. Ce qui a ?t? fait. Mais l’espace est trop exigu et l’acc?s difficile.

Vu la d?t?rioration du climat s?curitaire au centre-ville o? des tirs nourris ont retenti ? longueur de journ?e, la relocalisation du d?canat du tribunal de premi?re instance de Port-au-Prince ?tait devenue une n?cessit?. C’est ce qui explique que depuis la fin du mois de juillet le doyen Bernard Saint-Vil, ses collaborateurs imm?diats et le parquet de ce ressort ont trouv? l’hospitalit? dans les locaux du tribunal du travail afin d’arriver ? soulager la souffrance de ceux qui croupissent en d?tention pr?ventive prolong?e.

Cela dit, on est en droit de poser cette question : vu l’inertie observ?e depuis le 12 janvier 2010 pour prendre les dispositions en vue de la reconstruction du palais de justice de Port-au-Prince – les autorit?s de l’ex?cutif ont-elles r?ellement la volont?, l’int?r?t de faire fonctionner la justice ?

Jean-Robert Fleury

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‘Unwavering’ NEPA to suspend Windalco’s enviro permit after fish kill Loop Jamaica

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The National Environment and Planning Agency (NEPA) says UC Rusal/West Indies Alumina Company (Windalco) will be served with a notice of intention to suspend its environmental permits and licences due to the recent Rio Cobre pollution that resulted in last Monday’s fish kill.

The company will also be subjected to prosecution for the latest spill of caustic effluent, which was found to have resulted in the fish kill, impacting several species and other aquatic organisms and residents of Kent Village in St Catherine.

The announcement was made by NEPA’s CEO Peter Knight at a press conference on Friday.

The pollution of the Rio Cobre, which occurred last weekend, has angered residents in the area who depend on the river for water and fishing.

Several communities in St Catherine have also experienced disruptions in their water supply as the state-owned National Water Commission (NWC) shut down its Spanish Town treatment plant to prevent contaminated water from reaching customers.

According to Knight, UC Rusal/Windalco has been given enough time to “comply with the terms and conditions of its operating environmental permits and environmental licences”.

He said the the Natural Resources Conservation Authority (NCRA) and NEPA is “resolute” and “unwavering” in its requirement for the company to be in full compliance with the necessary permits and licences, or face legal consequences.

In furtherance of such actions, Knight has indicated that NEPA will move to implement “all enforcement and legal actions at its disposal under the legislative framework against UC Rusal/Windalco”.

Those actions include:

1. Serving the company with a notice of intention to suspend the environmental permit and environmental licence as provided for under Section 11 of the National Resources Conservation Authority Act.

2. The notice of intention will be predicated on:

Immediate reducation of the volume of trade effluent being held in the effluent holding pond.Fast-tracking the completion of the effluent holding pond. Replenishment of the environmental perfomance bond to the previous amount. Restriction of the operalisation of existing environmental permits for mining operations… until the effluent holding pond is completed and commissioned.

Knight also indicated that NEPA intends to draw down on the full amount of the environmental performance bond valued at US$771,558.69.

“We have already written to the commercial bank holding the environmental performance bond posted by UC Rusal/Windalco as a condition of the operation of the refinery and the effluent holding pond, to recover the full amount of the NRCA,” he said.

“The company must also concurrently replenish the environment performance bond as soon as the draw down is completed to maintain an active environment performance bond, and to be in compliance of the environment permit and the environmental licences,” he added.

NEPA is also assessing whether there needs to be a re-evaluation of the bond and the terms associated with its operation.

“As previously stated, prosecution will be pursued against the company for the pollution incident and its breach of the Wildlife Protection Act and the Natural Resources Conservation Authority Act,” Knight reiterated.

Further, he said UC Rusal/Windalco has been called to a meeting on Monday to discuss the enforcement actions he presented on at the press conference.

Meanwhile, Knight is stressing that NEPA and other agencies “reaffirm” their commitments to act decisively in enforcing the laws against companies found to have committed environmental breaches.

“Effective today (Friday) and going forward, the agency will adopt an even more aggressive posture against companies, businesses, and individuals found in breach of permits and licences, or those taking actions deleterious to the environment,” he stated.

“Let me repeat, what took place over the past eight days is totally unacceptable, and the offending party, UC Rusal/Windalco, will be made to answer for the breaches of the laws, and stridently regulated until it fully complies with the environmental permits and licences,” declared Knight.

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Riverton City dump to be taken out of service – Holness Loop Jamaica

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After decades of posing a smoke nuisance and its attendant health risks to thousands of Corporate Area residents, the Riverton City dump off Spanish Town Road in St Andrew is to be decommissioned.

The announcement was made on Friday by Prime Minister Andrew Holness during the special joint sitting of the Senate and House of Representatives to mark Jamaica’s 60th anniversary of Independence.

Holness said the Government has undertaken a comprehensive review of the country’s public sanitation, garbage collection and waste disposal system which he described as a “perennial problem for Jamaica”.

“We now have a plan which will see greater private sector participation in waste collection, the introduction of waste-to-energy conversion, the commissioning of new and properly built disposal sites and the decommissioning of various dumps including the Riverton City dump,” Holness told the sitting.

He said that by September he will be having discussions with the Member of Parliament for St Andrew Western, Anthony Hylton, in whose constituency the problem-plagued dump is located, to fully brief him on the plans and to secure his support for the plans.

Holness acknowledged that the dump sites are revenue earners for some people.

“Just to be clear, this is something that the political class will have to work together on. It’s not simply a matter of saying we’re closing down Riverton City dump, people depend on it for their economic survival, people live around (the facility),” said the prime minister.

Efforts have been made over the years to upgrade the Riverton facility to a landfill but periodic fires there means it continues to pose a health threat to residents of nearby communities who are at times forced to inhale the toxic smoke for days at a time while firefighters battle to bring the situation under control. Environmentalists have in the past threatened class action lawsuits to get the authorities to resolve the longstanding problem.

Reports have also emerged over the years that the dump was deliberately lit on numerous occasions by unscrupulous persons who in turn benefit after being contracted to help extinguish the fires.

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Charges laid against suspect in murder of police constable Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

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Detectives attached to the Major Investigations Division who have been probing the murder of one of their colleagues, Constable Jermaine Brown, made a breakthrough on Friday, August 05, with the preferring of formal charges against one of the suspects.

Charged is 19-year-old Giovanni Findlay, otherwise called ‘Jo Jo’, of Paul Mountain district, Kitson Town in St. Catherine and Pelican district, and Discovery Bay in St Ann. In addition to Murder, Findlay will also answer to the charge of illegal possession of firearm.

According to detectives, Findlay surfaced as a suspect in the case during several days of intense investigative work that followed the murder of Constable Brown on July 19.

Findlay, who was on bail for a previous offence, was apprehended on Friday, July 29, when he appeared before the court.

Findlay was charged for the police’s murder on Thursday, August 4, after he was positively pointed out on an identification parade.

His court date is being finalized. Constable Brown, who was 31 years old, was brutally shot to death in Johnson Pen, Spanish Town in St. Catherine. Brown reportedly went to the community in his private motor car about 4:50 p.m., when gunmen attacked him and shot him several times.

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LETTER: I contemplated suicide twice while in the 1735 hell hole

Black Immigrant Daily News

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Let’s speak the truth. Or should we plead the fifth? Prison raid!!!

I was remanded for a few days, trust and believe me, 1735 is a hell hole. I contemplated suicide twice. Other people in the cell had reasoning power. They even had me see the consultants the prison provides. You get a phone call once every two weeks for like 3-5 minutes.

Food: On remand, if you are lucky you can get permission to get outside food, but you get breakfast between 6 am to 7am (which is nothing much). Lunch (11 am to 12 noon). After that you suck sarl until the next morning!!!!

Bare necessities. (Soap, toothbrush and paste, toilet paper). You have to buy from the prison or have someone bring them for you. You bathe once a day!!!  The bathroom is green nf with algae etc., Let’s not even mention the area where you have to do a #2.

Let’s speak about the cells. Three bunk beds but 8 to 10 inmates or even more!!! Maskita, rats big like a Toyota passo. Thank God for the fan in the cell. The inmates got creative. Very, very creative I must say. Cause my second night gas dey a heng me, and an inmate made everyone in the cell some tea.

Before I go further, you judgemental people, this is remand. (I’m innocent until proven guilty). One inmate was like “yo, call ur girl or ur mom or whoever and clear your head and calm your mind, but remember to top back up the phone, and delete numbers. Blessings youth!!

You wanna know what 1735 feels like? Go in a garbage truck at night and just just stand up in the back of it with trash in it. It’s still 10 times worse at 1735.

I can understand the raid when it comes to weapons etc., but a kettle, hot plate, food? Not even drinking water in Dey!! And you take away an igloo (where u have to buy a half bag of ice for the same as a full bag, and bear in mind the ice done ah melt.

Prison ain’t no bed ah rose, but damn, 1735 is a breeding ground for mental health issues. Honestly, some type of prison reform is needed, because you come out more effed up than you went in. I was only in there for five days and it felt like five years. Sometimes just to keep your sanity you just need to hear a loved one’s voice. Honestly, that raid did more harm than good.

Must say big respect to the innocently charged people, governor representative Wendel Robinson a.k.a Johnny Cochrane, a.k.a Matlock, a.k.a Perry Mason.

Is like people current after carnival when the APUA rasta man shows up. I’m out.

My two cents

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UPDATE: Man fighting for his life in hospital

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Antigua News Room

A man is fighting for his life after being seriously injured in an accident.

A 40 year old motorist was thrown from the car he was driving after it crashed on Valley Road late Friday afternoon.

He suffered puncture wounds to left side of chest, lacerations to his forehead and was unresponsive when he was rushed to hospital.

The Emergency Medical Services received the call at 5:39pm and reached the scene at 5:51pm; they provided crucial assistance to him on the scene before transporting him to hospital.

Earlier report indicated the man passed away but Police PRO Frankie Thomas says although the man’s condition is serious he continues to fight for his life.

Police are continuing their investigations into the circumstances which led to the crash.

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Editor

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Heavy fines soon as GPF, EPA tackle noise nuisance

Black Immigrant Daily News

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Deputy Commander of Regional Division Three, Superintendent Khalid Mandal

As the Guyana Police Force (GPF) collaborates with the Environmental Protection Agency (EPA) to educate the public on noise nuisance, it was announced that heftier fines are expected for violators who continue to break the law.

Three months after the Guyana Police Force signed a Memorandum of Agreement with the EPA to tackle noise nuisance, this development was announced.

The agreement was signed to pave the way for greater collaboration between the EPA and the Police in the areas of training and enforcement of noise management.

However, on Friday, the EPA and the Police Force said that their collaboration is allowing for more implementations of penalties.

Only last month, the EPA presented the Guyana Police Force with 25 sound level meters to aid in the Force’s efforts to curb noise nuisance.

During the conference, the Deputy Commander of Regional Division Three, Superintendent Khalid Mandal said that the Police’s Offence Act does not cater for hefty fines for offenders.But, due to the collaboration with the EPA, the Police Force will be able to implement heftier fines.

“We recognise that when we charge people under the summary jurisdiction act… the fine for the first conviction is very small – $7500 to $10,00 and to $15,000. For the second offence, $10,000 to $20,000. Under the EPA act, it is much hefty. It starts at $80,000 to $750,000. So, with us getting that Act, that will be a deterrent in itself,” he said.

Mandal said this would be a good move to put a stop to those who refuse to comply with the laws.

Top Cop Clifton Hicken stated that members of the public can look out for the Guyana Police Force’s proactive arrangement in terms of dealing with noise pollution, which is expected to bring some degree of relief.

He said the Force continues to develop partnerships with wider stakeholders, and they will ensure that more focus is placed on noise pollution in a constructive way.

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Aviso: Cerrado tramo Expreso PR-30 por camión volcado

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A eso de las 7:45 de la mañana de hoy, agentes adscritos a la División de Patrullas de Autopistas y Carreteras del área de Caguas investigan un accidente con camión volcado a la altura de la salida del expreso PR-30, hacia la autopista PR-52 en dirección de Caguas a San Juan.

Al momento se informa que el conductor sufrió heridas leves y dicha vía permanecerá cerrada mientras se atiende la situación.

Se exhorta a la ciudadanía a tomar rutas alternas como la carretera PR-01.

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