Budget: Borne échappe à la censure, malgré le soutien du RN à la Nupes

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L’Assemblée nationale a rejeté lundi trois motions de censure sur le budget de l’Etat et de la Sécurité sociale, malgré l’annonce surprise d’un soutien du RN à la gauche Nupes, la…

L’Assemblée nationale a rejeté lundi trois motions de censure sur le budget de l’Etat et de la Sécurité sociale, malgré l’annonce surprise d’un soutien du RN à la gauche Nupes, la Première ministre dénonçant “l’alliance contre-nature” des oppositions.

Ces trois votes valent adoption en première lecture des volets recettes du projet de loi de finances 2023 (PLF) et du financement de la Sécu (PLFSS).

Pour le budget de l’Etat, le Rassemblement national a fait uncoup politiqueen apportant son soutien à la motion de gauche Nupes, repoussée à 50 voix près, avec 239 votes sur les 289 nécessaires. Trois écologistes n’ont pas pris part au scrutin, dont Jérémie Iordanoff, qui “refuse de mêler sa voix” à celles de l’extrême droite.

Marine Le Pen a ainsi voulu viser les LR, taxés “d’alliés d’Emmanuel Macron” pour ne pas avoir voté la censure avec le reste des oppositions.

Dans la foulée, l’Assemblée a largement rejeté la motion du RN, qui a reçu le soutien du non-inscrit Nicolas Dupont-Aignan et d’un seul député LFI, Jean-Philippe Nilor.

Dans l’hémicycle, Elisabeth Borne s’en est prise aux “excès” des oppositions. La Première ministre a reproché à la coalition de gauche (LFI, PS, EELV, PCF) des “contre-vérités”, jugeant que “l’insoumission a gagné la partie”, dans un “pays alternatif où Jean-Luc Mélenchon” aurait remporté la présidentielle.

“Désordre”

La cheffe du gouvernement a ensuite pointé le “simplisme et l’outrance” du Rassemblement national, dont “les fondamentaux idéologiques n’ont pas bougé”. “Vous visez le désordre et la discorde au prix d’une alliance contre-nature avec la Nupes”, a-t-elle lancé.

Car Marine Le Pen venait d’annoncer son soutien à la motion Nupes, contre “l’arrogance” de l’exécutif. Au “RN, nous ne craignons pas les menaces de dissolution”, a assuré la présidente du groupe d’extrême droite dans une allusion à une menace brandie par Emmanuel Macron.

RN comme Nupes ont décrit une atmosphère de “fin de règne” avec le recours au 49.3.

Oratrice de la coalition de gauche, la présidente du groupe écologiste

a accusé l’exécutif de “museler” l’Assemblée. Elle a reproché à la Première ministre son “inaction” climatique.

L’Insoumise Mathilde Panot a épinglé pour sa part la “macronarchie” et “l’autoritarisme” d’Emmanuel Macron.

Les oppositions reprochent au gouvernement de “balayer” des amendements votés par l’Assemblée, notamment la hausse de la taxation des “superdividendes”, proposée par le MoDem, membre de la majorité.

Les macronistes leur renvoient la responsabilité du “blocage”. Et la cheffe de file des députés Renaissance, Aurore Bergé, s’en est prise à l’alliance “de circonstance” des “extrêmes” dans “le seul but de faire tomber le gouvernement”.

Ces motions répondent à l’article 49.3 de la Constitution activé à deux reprises mercredi et jeudi par la Première ministre pour faire passer sans vote les parties recettes du projet de loi de finances et de financement de la Sécu.

Dans la soirée, les députés ont rejeté une autre motion Nupes présentée par le socialiste Jérôme Guedj. Les députés vont pouvoir reprendre mardi la suite des discussions sur la partie dépenses de ce budget de la Sécu 2023.

Depuis les débuts de la Ve République, c’est la première fois que trois motions de censure sont examinées dans la même journée.

“Personne n’y croit”

A droite, le chef de file des députés LR, Olivier Marleix, a dénoncé le “rapprochement des extrêmes”: “ces motions de censure, personne n’y croit vraiment, pas même ceux qui les ont déposées. Mais nous n’hésiterons pas à en déposer une nous-mêmes si les circonstances l’exigent”, a-t-il assuré.

Une seule motion de censure a été adoptée sous la Ve République, en 1962, faisant tomber le gouvernement de Georges Pompidou.

Le 49.3 est une “décision lourde” mais qui “s’imposait”, a affirmé Elisabeth Borne. “Nous ne pouvions pas laisser la France sans budget et les Français sans protection”.

En l’absence de majorité absolue pour les macronistes à l’Assemblée, ces deux 49.3 sont probablement les premiers d’une longue série durant cet automne budgétaire.

Dans la version du budget soumise au 49.3 lundi en première lecture, l’exécutif a conservé une centaine d’amendements votés pendant le débat, mais ni du RN ni de LFI, et pas les plus sensibles.

Mais “je ne considère pas que nous sommes au bout du chemin”, a dit Elisabeth Borne, qui a demandé au gouvernement de travailler sur le “dividende salarié”, pour le “partage de la valeur”.

Le gouvernement revendique un budget de “protection” des Français, grâce à un “bouclier tarifaire” de 45 milliards d’euros pour limiter à 15% la hausse des tarifs réglementés de l’électricité et du gaz.

adc-cds-reb-sac-lum-bpa/pab/jnd

La présidente du groupe EELV à l’Assemblée nationale, Cyrielle Chatelain, s’exprime le 24 octobre 2022 dans l’hémicycle, à Paris
• JULIEN DE ROSA

Outil politique permettant au gouvernement de faire adopter un texte de loi sans vote
• Cyril THEOPHILOS

Le chef de file des députés LR Olivier Marleix le 24 octobre 2022 à l’Assemblée nationale à Paris
• JULIEN DE ROSA

La Première ministre Elisabeth Borne le 24 octobre 2022 à l’Assemblée nationale à Paris
• JULIEN DE ROSA

L’Assemblée rejette largement la motion de censure RN, le premier volet du budget adopté

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Assurance chômage: le texte en débat au Sénat

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Le Sénat entame mardi l’examen en première lecture du projet de loi amorçant une nouvelle réforme de l’assurance chômage, modifié en commission pour “redonner la main aux partenaires sociaux”, selon la majorité…

Le Sénat entame mardi l’examen en première lecture du projet de loi amorçant une nouvelle réforme de l’assurance chômage, modifié en commission pour “redonner la main aux partenaires sociaux”, selon la majorité sénatoriale de droite, “durci” selon la gauche.

Adopté le 12 octobre en première lecture par l’Assemblée nationale, ce texte porté par le ministre du Travail, Olivier Dussopt, prévoit dans un premier temps de prolonger les règles actuelles de l’assurance chômage, issues d’une réforme contestée du premier quinquennat Macron.

Il enclenche aussi la possibilité, par décret, de moduler l’assurance chômage afin qu’elle soit “plus stricte quand trop d’emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé”, selon les mots d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.

Ce “mécanisme de modulation” fait actuellement l’objet d’une concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux qui doit s’achever le 21 novembre.

“Favorables” au principe de cette modulation, les rapporteurs Frédérique Puissat (LR) et Olivier Henno (centriste) ont souhaité l’inscrire en clair dans la loi.

Un nouvel article prévoit dans le code du travail la possibilité de moduler l’assurance chômage en fonction d’indicateurs conjoncturels.

Les rapporteurs ont également prévu qu’un demandeur d’emploi ayant refusé trois propositions de CDI à l’issue d’un CDD au cours des douze derniers mois ne puisse pas avoir droit à l’assurance chômage.

Ils estiment que la rédaction proposée “permet de bien cibler le refus caractérisé d’un salarié de s’engager dans un emploi stable”.

A l’Assemblée nationale, des amendements prévoyant la même mesure avaient été déposés par des députés Horizons et MoDem, mais retirés à la demande du gouvernement qui souhaitait retravailler une telle disposition.

Elle va en tout cas faire débat dans l’hémicycle, la gauche accusant la majorité sénatoriale de “durcir” le texte du gouvernement. A contrario, des sénateurs LR souhaitent aller plus loin en réduisant le nombre à un seul CDI refusé.

Quant à la disposition assimilant “l’abandon de poste” à une démission, introduite à l’Assemblée par des amendements de la majorité présidentielle et des LR, les sénateurs ont précisé la procédure applicable afin de la “sécuriser”.

La gauche est vent debout contre un texte qui “stigmatise les demandeurs d’emploi et les fait passer pour des profiteurs”, selon les termes de Monique Lubin.

Le groupe CRCE à majorité communiste défendra une motion de rejet d’emblée du projet de loi.

“Cap du paritarisme”

C’est surtout sur l’article premier du texte qui prévoit la prolongation – au plus tard jusqu’au 31 décembre 2023 – des règles actuelles de l’assurance chômage que la majorité sénatoriale a marqué sa différence avec le gouvernement en commission.

“Nous souhaitons redonner la main aux partenaires sociaux”, a expliqué à l’AFP Mme Puissat. “On maintient le cap du paritarisme qui correspond à l’ADN du Sénat, dans l’esprit de la loi Larcher” de 2007, a précisé M. Henno. 

Sur ce point, droite et gauche se rejoignent.

La date limite a été ramenée au 31 août 2023 en commission. Cette période “devra être utilisée pour engager des concertations destinées à faire évoluer la gouvernance de l’assurance chômage”, a indiqué Mme Puissat. 

Un amendement abroge les dispositions du Code du travail prévoyant depuis 2018 la procédure de négociation d’un accord sur la base d’une “lettre de cadrage” afin de revenir à une “lettre d’orientation” qui “ne préempte pas la conclusion”.

Autre point rectifié par les sénateurs en commission: les paramètres du bonus-malus, dispositif qui a vocation à limiter les contrats courts. Ils ont notamment exclu du dispositif les fins de missions d’intérim.

Un autre volet du projet de loi prévoit de faciliter la validation des acquis de l’expérience (VAE). Les sénateurs souhaitent l’ouvrir encore davantage.

Une fois le texte voté par le Sénat – sans doute jeudi -, députés et sénateurs tenteront de s’accorder sur une version commune en commission mixte paritaire. Mais un accord n’est pas acquis. D’autant que le gouvernement a déposé des amendements pour tenter de revenir sur les dispositions les plus importantes adoptées en commission.

vm/pab/jnd

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Italie: Giorgia Meloni présente son programme au parlement

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La nouvelle Première ministre italienne Giorgia Meloni présente mardi matin son discours de politique générale au parlement, un mois jour pour jour après la victoire historique de son…

La nouvelle Première ministre italienne Giorgia Meloni présente mardi matin son discours de politique générale au parlement, un mois jour pour jour après la victoire historique de son parti post-fasciste Fratelli d’Italia aux législatives.

Mme Meloni “est en train de mettre la dernière main au discours qu’elle prononcera devant la Chambre des députés (…) Son intention est de définir un cadre programmatique (…) avec pour objectif de mettre en oeuvre les engagements pris auprès des Italiens durant la campagne électorale”, ont indiqué lundi soir des sources gouvernementales.

Probablement centré sur la crise énergétique et l’inflation affectant ménages et entreprises, le discours de Mme Meloni, première femme cheffe de gouvernement de l’Histoire italienne qui a pris ses fonctions dimanche, sera suivi d’un vote de confiance, mardi soir à la Chambre des députés et mercredi au Sénat.

La successeuse de Mario Draghi est assurée de remporter ces deux votes puisque sa coalition avec la Ligue antimigrants de Matteo Salvini et Forza Italia, le parti conservateur de Silvio Berlusconi, dispose de la majorité absolue dans les deux chambres.

Paradoxalement, alors que son parti avait campé dans une opposition frontale au gouvernement de Mario Draghi, son programme devrait s’inscrire dans la continuité de celui de l’ex-chef de la Banque centrale européenne (BCE), au moins dans le domaine économique.

Elle a en effet confié le portefeuille crucial de l’Economie à un ex-ministre de M. Draghi, Giancarlo Giorgetti, représentant de l’aile modérée de la Ligue.

Elle a en outre pris comme conseiller au palais Chigi, le siège du gouvernement, l’ex-ministre de la Transition écologique de M. Draghi, Roberto Cingolani, qui suivait les dossiers énergétiques tant à Rome qu’à Bruxelles.

“Sur la politique économique, il y a un soutien populaire général en Italie pour ce que faisait Draghi”, observe pour l’AFP Gilles Moëc, chef économiste du groupe Axa.

Abolition du revenu minimum?

Des nominations qui visent à rassurer aussi bien les marchés que Bruxelles et les partenaires européens de la troisième économie de la zone euro, dont la croissance dépend des près de 200 milliards d’euros de subventions et de prêts accordés par l’Union européenne dans le cadre de son fonds de relance post-pandémie.

Ces fonds dépendent d’une série de réformes, allant de la justice à la numérisation de l’administration publique, qui doivent être mises en œuvre d’ici à 2026. La coalition de Mme Meloni a promis de revoir ce plan, mais elle n’a pas encore dit comment, et comme une partie des fonds a déjà été versée, Bruxelles ne permettra vraisemblablement pas de changements majeurs.

“Toute stratégie de tensions avec la Commission européenne serait vraiment tenter le diable dans un environnement financier très peu porteur”, estime Gilles Moëc.

Cette manne est en effet indispensable pour un pays dont la dette atteint 150% du PIB, soit le ratio le plus élevé de la zone euro après la Grèce, et qui devrait entrer en récession en 2023, selon les prévisions du Fonds monétaire international.

Les nombreux défis qui attendent son gouvernement sont donc essentiellement économiques, à commencer par l’inflation et la dette publique.

L’inflation a augmenté de 8,9% sur un an en septembre, alimentée par la hausse des prix des denrées alimentaires (+11,4%) et de l’énergie (+44,5%), pénalisant les ménages et les entreprises.

L’Italie a été particulièrement touchée par la crise énergétique en raison de sa dépendance aux importations de gaz russe.

Parmi les autres thèmes susceptibles d’êtres abordés dans son discours figure l’abolition du “revenu de citoyenneté”, un revenu minimum pour les plus pauvres qui avait été instauré en 2019 à l’instigation du Mouvement 5 Etoiles (ex-antisystème).

En revanche, Giorgia Meloni, une ultra-conservatrice qui a pour devise “Dieu, patrie, famille”, a promis de ne pas toucher à la loi autorisant l’avortement.

ar-glr/ljm/ybl

Giorgia Meloni (g) discute avec Giancarlo Giorgetti, le ministre italien de l’Economie, à Rome, le 13 octobre 2022
• Alberto PIZZOLI

Le Premier ministre italien sortant Mario Draghi (g) serre la main à Giorgia Meloni, qui lui succède, lors de la passation de pouvoirs à Rome, le 23 octobre 2022
• Andreas SOLARO

Photomontage de Giorgia Meloni (c), du parti Fratelli d’Italia, et de ses partenaires de coalition Matteo Salvini (g), de la Ligue, et Silvio Berlusconi, de Forza Italia
• Miguel MEDINA

Gilberto Pichetto Fratin (g), ministre de l’Environnement et de la Souveraineté écologique, et Adolfo Urso, ministre du Développement économique, des entreprises et du Made in Italy, à Rome, le 23 octobre 2022
• Andreas SOLARO

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Soudan: les pro-démocratie dans la rue pour le 1er anniversaire du putsch

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Pour le premier anniversaire du putsch qui a interrompu la transition au Soudan, les pro-démocratie appellent à manifester pour réinstaller un gouvernement civil et sortir de l’ornière un pays…

Pour le premier anniversaire du putsch qui a interrompu la transition au Soudan, les pro-démocratie appellent à manifester pour réinstaller un gouvernement civil et sortir de l’ornière un pays où la faim et l’inflation prospèrent.

Il y a un an jour pour jour, le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, rompait tous les engagements pris deux ans auparavant au Soudan.

A l’aube, il faisait arrêter les dirigeants civils avec lesquels il avait accepté de partager le pouvoir quand, en 2019, l’armée avait été forcée par la rue de déposer l’un des siens, le dictateur Omar el-Béchir.

Depuis, les pro-démocratie bravent chaque semaine la répression. Dimanche de nouveau, un manifestant a été tué par une balle des forces de sécurité, selon des médecins.

En un an, 118 protestataires ont été tués alors qu’ils réclamaient le retour au pouvoir des civils –condition sine qua non pour la reprise de l’aide internationale interrompue en rétorsion au putsch.

Car la situation économique du pays, l’un des plus pauvres au monde, est catastrophique.

“La révolution continue”

Entre inflation à trois chiffres et pénuries alimentaires, un tiers des 45 millions d’habitants souffrent de la faim. C’est 50% de plus qu’il y a un an, souligne le Programme alimentaire mondial (PAM).

Le prix du panier alimentaire minimum a augmenté de 137% en un an, forçant quasiment tous les foyers à “consacrer plus des deux tiers de leurs revenus à la nourriture”, ajoute l’organisme onusien.

Outre la question du pouvoir d’achat, préoccupation numéro un des Soudanais, nombreux sont ceux qui s’inquiètent, trois ans après la “révolution” de 2019, du retour de la dictature islamo-militaire. 

Car depuis le putsch, plusieurs fidèles de Béchir ont retrouvé leurs postes, notamment à la Justice –qui mène actuellement le procès de l’ancien dictateur.

Le pays nage dans l’incertitude: aucun observateur n’imagine possible la tenue des élections promises à l’été 2023, aucune figure politique ne semble jusqu’ici prête à rejoindre le gouvernement civil régulièrement promis par le général Burhane et les médiations internationales et feuilles de route proposées localement n’ont jusqu’ici mené à aucun résultat.

“Le Soudan n’a pas le luxe de se permettre des jeux à somme nulle et des manoeuvres politiques”, exhortait samedi Volker Perthes, l’émissaire de l’ONU au Soudan. “Les acteurs politiques doivent mettre leurs différends de côté et se concentrer sur l’intérêt des Soudanais”. 

Vendredi, des milliers d’entre eux avaient déjà pris la rue pour dire “non au pouvoir militaire” et commémorer le 58e anniversaire de la première “révolution” ayant renversé un pouvoir militaire. Une gageure dans un pays à l’histoire rythmée par les coups d’Etat et quasiment sans discontinuer sous la coupe de généraux.

Les appels à manifester mardi le proclament: “La révolution continue”. “Les défilés du 25 octobre seront l’annonce de la fin de l’ère des putschistes, sans possibilité de retour, l’annonce de la constitution d’un Soudan civil et démocratique”, promet le bloc pro-démocratie sur les multiples manifestes que les militants postent en ligne.

Conflits meurtriers

Les défilés de vendredi s’étaient soldés par 31 blessés, dont trois touchés à l’oeil par des grenades lacrymogènes, selon le syndicat de médecins qui recense les victimes de la répression depuis le putsch.

Lundi, les ambassades occidentales ont appelé “les autorités à respecter la liberté d’opinion et le droit de rassemblement pacifique”. Et surtout à “ne pas utiliser la force, dans un communiqué “condamnant la mort d’un manifestant” dimanche.

Avec les forces de sécurité mobilisées pour ces défilés, les experts estiment que le vide sécuritaire dans le reste du pays a laissé prospérer les conflits tribaux. Ces combats à l’arme automatique généralement pour l’accès à la terre et à l’eau ont fait depuis le début de l’année près de 600 morts et plus de 210.000 déplacés, selon l’ONU.

Lundi, ils étaient plusieurs milliers à manifester au Nil Bleu, accusant les autorités locales de faillir à leur devoir de protection.

Selon l’ONU, dans cet Etat frontalier du Soudan du Sud et de l’Ethiopie, “250 personnes ont été tuées” la semaine dernière dans une nouvelle flambée de violence de ce genre.

ab/sbh/sar/hj/ybl

Des femmes scandant des slogans contre le pouvoir militaire à Omdourman, une banlieue de Khartoum, le 21 octobre 2022
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Des manifestants soudanais se mettent à l’abri des gaz lacrymogènes tirés par les forces de sécurité lors d’une manifestation contre le pouvoir militaire à Omdourman, dans la banlieue de Khartoum, le 21 octobre 2022
• Ebrahim Hamid

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Ukraine: l’Otan met en garde Moscou contre le “prétexte” d’une “bombe sale”

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L’Otan et les Occidentaux ont prévenu lundi la Russie qu’elle ne devait pas créer une “escalade” dans le conflit en Ukraine sous le “prétexte” d’une “bombe sale” que Moscou…

L’Otan et les Occidentaux ont prévenu lundi la Russie qu’elle ne devait pas créer une “escalade” dans le conflit en Ukraine sous le “prétexte” d’une “bombe sale” que Moscou accuse de nouveau Kiev de préparer.

Moscou avait avancé pour la première fois ces accusations dimanche lors de conversations téléphoniques entre le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et ses homologues américain, français, britannique et turc.

“Les Alliés de l’Otan rejettent cette allégation. La Russie ne doit pas utiliser cela comme un prétexte à une escalade” du conflit en Ukraine, a tweeté lundi soir le patron de l’Otan, Jens Stoltenberg, après s’être entretenu avec le chef du Pentagone Lloyd Austin et le ministre britannique de la Défense Ben Wallace. 

Paris, Londres et Washington avaient auparavant fustigé ensemble lundi des déclarations “fausses” de Moscou: “Personne ne serait dupe d’une tentative d’utiliser cette allégation comme prétexte à une escalade”.

Une bombe radiologique ou “bombe sale” est constituée d’explosifs conventionnels entourés de matériaux radioactifs destinés à être disséminés lors de l’explosion.

Plus tôt lundi, le général Igor Kirillov, en charge au sein de l’armée russe des substances radioactives, des produits chimiques et biologiques, avait réitéré ces accusations, affirmant que la fabrication d’une “bombe sale” par les Ukrainiens, qui accuseraient ensuite la Russie de l’avoir utilisée, était “entrée dans sa phase finale”.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a assuré lundi qu’”il y a de sérieux soupçons indiquant que de telles choses puissent être planifiées”.

“Bien sûr, nous voyons la réaction des médias occidentaux. Elle ne nous surprend pas. Elle va dans le sens d’un soutien inconsidéré à son protégé Zelensky, lui fournissant son indulgence pour toute action russophobe, non seulement en paroles, mais dans le bombardement de cibles civiles, de populations civiles”, a ajouté le chef de la diplomatie russe lors d’une conférence de presse à Moscou.

“Nous règlerons le problème de la bombe sale jusqu’au bout. Nous avons tout intérêt à empêcher une si terrible provocation”, a-t-il encore assené.

Le chef de l’état-major de l’armée russe Valéri Guerassimov s’est également entretenu lundi avec ses homologues américain, le général Mark Milley, et britannique, l’amiral Tony Radakin, au sujet de la “bombe sale”, selon le ministère russe de la Défense. Le ministère britannique de la Défense a indiqué que Tony Radakin “a rejeté les allégations de la Russie”.

Le président ukrainien Volodymr Zelensky a encore raillé lundi soir, lors de son allocution quotidienne, les “diverses idioties sur l’Ukraine” proférées par Moscou: “L’Ukraine est en train de briser la soi-disant deuxième armée au monde, et désormais la Russie ne fera plus que supplier”.

L’AIEA viendra sur place

Dmytro Kouleba a demandé à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), d’”envoyer d’urgence des experts” dans les deux structures où la Russie “prétend trompeusement” que l’Ukraine développe une “bombe sale”.

Le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, a confirmé une visite “dans les prochains jours” dans un communiqué lundi soir, précisant qu’un des deux lieux avait été inspecté “il y a un mois” et qu’”aucune activité nucléaire non déclarée n’y avait été trouvée”.

Les Ukrainiens et les Occidentaux y voient la menace des préparatifs d’une attaque menée sous un faux drapeau, suspectant la Russie d’être prête à faire exploser elle-même une “bombe sale” pour justifier une escalade militaire, par exemple en employant une arme nucléaire tactique en représailles.

“Il y a un schéma récurrent dans ce conflit (…) Les Russes ont accusé les Ukrainiens et d’autres pays de ce qu’ils planifiaient eux-mêmes. C’est ce qui nous inquiète”, a réagi le porte-parole du département d’Etat américain Ned Price.

Néanmoins, “nous n’avons vu aucune raison de changer notre posture nucléaire” et “aucune indication que les Russes préparaient le déploiement d’une arme nucléaire”, a-t-il précisé.

Au début de son offensive, Moscou avait déjà accusé l’Ukraine de préparer des armes bactériologiques dans des laboratoires secrets financés par les Etats-Unis, allégations démenties par Kiev.

Les allégations de “bombe sale” interviennent alors que les forces russes sont en difficulté sur plusieurs fronts en Ukraine, ayant perdu en septembre des milliers de kilomètres carrés dans le nord-est et désormais en recul dans la région de Kherson (sud), où les autorités d’occupation russe organisent des évacuations de la population.

Le commandement ukrainien a annoncé lundi avoir repris 90 localités au total dans la région de Kherson, l’un des quatre territoires d’Ukraine dont Moscou a revendiqué l’annexion en septembre, et quatre villages dans les régions de Donetsk et Lougansk (est).

Drones et électricité

Moscou a mené ces dernières semaines plusieurs séries de frappes massives, notamment avec des drones-suicides de fabrication iranienne, contre des infrastructures critiques ukrainiennes. 

Le président ukrainien a assuré lundi que la Russie avait commandé “environ 2.000 drones Shahed iraniens” pour appuyer sa campagne de bombardements en Ukraine. Il a critiqué la neutralité observée par Israël depuis l’invasion de son pays par la Russie, qui a permis selon lui une “alliance” entre Moscou et Téhéran et la livraison des drones iraniens à l’armée russe.

“Nous n’avons fourni à la Russie ni armes ni drones à utiliser dans la guerre contre l’Ukraine”, a réaffirmé lundi le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian, répétant de précédents démentis. “S’il devenait clair pour nous que la Russie a utilisé des drones iraniens contre l’Ukraine, nous ne serons certainement pas indifférents à cette question”.

Les bombardements russes ont provoqué dimanche de nouvelles coupures d’électricité à travers l’Ukraine, entraînant des restrictions et des appels au rationnement.

Plus d’un million de foyers ukrainiens ont été privés d’électricité à la suite d’attaques russes contre les infrastructures électriques, avait précisé samedi la présidence ukrainienne. Des coupures de courant tournantes avaient lieu lundi dans différents quartiers de Kiev.

La Russie dénonce de son côté une “augmentation considérable” des tirs ukrainiens visant ses régions frontalières, notamment celles de Belgorod et Koursk où des lignes de défense sont en train d’être construites en cas d’attaque.

bur/pa/mba/fjb/ybl/juf

Carte de la situation en Ukraine au 24 octobre à 8h GMT
• Sophie RAMIS

Mode d’action d’une “bombe sale”, au coeur d’accusations mutuelles entre l’Ukraine et la Russie depuis dimanche
• Alain BOMMENEL

Un habitant regarde un pont détruit près de Borivske, dans la région de Kharkiv (nord-est de l’Ukraine), le 23 octobre 2022
• Yevhen TITOV

La place de l’Indépendance à Kiev pendant une coupure de courant, le 24 octobre 2022
• Sergei SUPINSKY

Une rue du centre de Kiev pendant une coupure d’électricité tournante destinée à faire des économies d’énergie, le 24 octobre 2022
• Sergei SUPINSKY

Des piétons pasent sous l’Arche de l’amitié entre les peuples ukrainien et russe, datant de l’époque soviétique, le 24 octobre 2022 pendant une coupure de courant à Kiev
• Sergei SUPINSKY

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“Comme un amant jaloux”: près du front ukrainien, la colère contre Poutine

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La pendule fissurée de la cuisine montre encore le moment où le premier missile russe a pulvérisé la cour d’un immeuble de l’ère soviétique faisant face au front sud ukrainien, à Mykolaïv, l’une des…

La pendule fissurée de la cuisine montre encore le moment où le premier missile russe a pulvérisé la cour d’un immeuble de l’ère soviétique faisant face au front sud ukrainien, à Mykolaïv, l’une des villes-clés dans la prochaine étape du conflit.

Le deuxième missile S.300 a explosé une minute plus tard, à 1H44 du matin. A ce moment là, Guennadiï Gerulo était déjà tombé du lit, réalisant qu’une grande partie de son ancien mode de vie avait disparu.

L’ingénieur a regardé par la fenêtre brisée de sa cuisine quelques heures plus tard et vu les frappes contre la ville portuaire de Mykolaïv comme le signe d’une victoire proche.

“Il est comme un amant jaloux”, estime le quinquagénaire en parlant du président russe Vladimir Poutine. “Il dit que s’il ne peut pas avoir l’Ukraine, personne ne le peut.”

Les villes du sud de l’Ukraine telles que Mykolaïv vont jouer un rôle crucial dans la prochaine étape de la guerre éreintante que le maître du Kremlin a commencée il y a exactement huit mois.

Une contre-offensive ukrainienne fulgurante qui a forcé les Russes à quitter les territoires qu’ils avaient saisis dans le nord plus industriel a atteint le sud agricole.

Et des villes telles que Mykolaïv et Kryvyi Rih, à environ trois heures de voiture du nord-est offrent aux Ukrainiens deux bases pour lancer leurs prochaines attaques.

“Animal blessé”

La dernière vague de missiles, qui a fait quatre blessés, a renforcé la conviction de Svetlana Tichevska, une voisine de l’ingénieur Guennadiï Gerulo, selon laquelle l’Ukraine est sur la bonne voie.

Les autorités russes évacuent déjà la ville voisine de Kherson – la seule capitale régionale que les Russes ont réussi à contrôler pendant toute la guerre, qui a débuté le 24 février.

Une victoire ukrainienne dans cette zone couperait le pont terrestre que le Kremlin a établi entre la Russie et la péninsule de Crimée qu’il a annexée en 2014.

Cela redonnerait aussi un accès important à la mer d’Azov et laisserait à M. Poutine peu de marge de manoeuvre dans une campagne militaire qui l’a transformé en paria international. 

En nettoyant les débris de la cage d’escalier quelques étages plus bas que l’ingénieur, Svetlana Tichevska exprime presque les mêmes pensées que son voisin. 

“Il est comme un animal blessé”, dit-elle en parlant du président russe. “Il se détruit lui-même et veut entraîner les autres avec lui”.

Le mur de soutènement de l’immeuble de Svetlana s’est fissuré et la façade d’un immeuble plus petit de l’autre côté de la cour s’est partiellement effondrée.

Peu d’habitants pensent rester vivre dans l’un ou l’autre des immeubles.

“Je pense que la victoire est proche”, estime cette femme de 50 ans, au milieu des destructions. 

Traînée de destruction

La traînée de destruction provoquée par les forces russes qui battent en retraite a engendré une hostilité à l’égard de Moscou dans des endroits où de nombreux habitants préfèrent parler russe et ont de la famille de l’autre côté de la frontière.

Guennadiï Gerulo, russophone, dit ne ressentir “rien d’autre que de la haine, de la pure haine pour ces gens qui se disent nos frères”.

L’écrasante majorité des attaques visent Mykolaïv et les villes environnantes après minuit, ou quand les gens se réveillent et sortent pour la première fois de la journée.

Le timing en intrigue beaucoup. Certains pensent que la Russie essaie peut-être de démoraliser les Ukrainiens en les privant de sommeil. 

“Les Russes veulent nous épuiser et déclencher des troubles civils. Ils veulent que nous forcions notre gouvernement à abandonner”, estime l’ingénieur. “Ils ne connaissent pas d’autres moyens.”

Mykolaïv est devenu la cible de Moscou dans les premières semaines de l’invasion. Les Russes engrangeaient des gains considérables et visaient le port voisin d’Odessa, sur la mer Noire, une capitale culturelle mentionnée par Poutine lorsqu’il est entré en guerre.

Mykolaïv souffre pour la deuxième fois avec le retrait des troupes russes.

Mais Lioudmila Falko, une universitaire et bénévole à temps partiel, semble presque joyeuse en fouillant ce qu’il reste de l’appartement de sa fille. 

“Ces drones kamikazes et ces missiles, ce sont ses derniers actes”, assure cette femme de 60 ans, à propos du président russe. “Les enfants meurent, les personnes âgées meurent parce qu’il est à l’agonie”.

zak/brw/jv/blb/pz

Une habitante dans les décombres d’une cour d’immeuble après une frappe de missile russe à Mykolaïv, le 23 octobre 2022 en Ukraine
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Un immeuble endommagé après une frappe de missile russe, le 23 octobre 2022 à Mykolaïv, en Ukraine
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Une habitante pleure après une frappe de missile russe sur Mykolaïv, le 23 octobre 2022 en Ukraine
• BULENT KILIC

Une habitante blessée est transportée par des secouristes après une frappe de missile russe sur Mykolaïv, le 23 octobre 2022 en Ukraine
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Kawina heeft Sangrafu meer bekendheid gegeven

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door Steven Seedo PARAMARIBO — “Winti (dron) is de basis, maar kawina, die pure kawna, heeft de groep meer bekendheid

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“Comme un amant jaloux”: près du front ukrainien, la colère contre Poutine

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La pendule fissurée de la cuisine montre encore le moment où le premier missile russe a pulvérisé la cour d’un immeuble de l’ère soviétique faisant face au front sud ukrainien, à Mykolaïv, l’une des…

La pendule fissurée de la cuisine montre encore le moment où le premier missile russe a pulvérisé la cour d’un immeuble de l’ère soviétique faisant face au front sud ukrainien, à Mykolaïv, l’une des villes-clés dans la prochaine étape du conflit.

Le deuxième missile S.300 a explosé une minute plus tard, à 1H44 du matin. A ce moment là, Guennadiï Gerulo était déjà tombé du lit, réalisant qu’une grande partie de son ancien mode de vie avait disparu.

L’ingénieur a regardé par la fenêtre brisée de sa cuisine quelques heures plus tard et vu les frappes contre la ville portuaire de Mykolaïv comme le signe d’une victoire proche.

“Il est comme un amant jaloux”, estime le quinquagénaire en parlant du président russe Vladimir Poutine. “Il dit que s’il ne peut pas avoir l’Ukraine, personne ne le peut.”

Les villes du sud de l’Ukraine telles que Mykolaïv vont jouer un rôle crucial dans la prochaine étape de la guerre éreintante que le maître du Kremlin a commencée il y a exactement huit mois.

Une contre-offensive ukrainienne fulgurante qui a forcé les Russes à quitter les territoires qu’ils avaient saisis dans le nord plus industriel a atteint le sud agricole.

Et des villes telles que Mykolaïv et Kryvyi Rih, à environ trois heures de voiture du nord-est offrent aux Ukrainiens deux bases pour lancer leurs prochaines attaques.

“Animal blessé”

La dernière vague de missiles, qui a fait quatre blessés, a renforcé la conviction de Svetlana Tichevska, une voisine de l’ingénieur Guennadiï Gerulo, selon laquelle l’Ukraine est sur la bonne voie.

Les autorités russes évacuent déjà la ville voisine de Kherson – la seule capitale régionale que les Russes ont réussi à contrôler pendant toute la guerre, qui a débuté le 24 février.

Une victoire ukrainienne dans cette zone couperait le pont terrestre que le Kremlin a établi entre la Russie et la péninsule de Crimée qu’il a annexée en 2014.

Cela redonnerait aussi un accès important à la mer d’Azov et laisserait à M. Poutine peu de marge de manoeuvre dans une campagne militaire qui l’a transformé en paria international. 

En nettoyant les débris de la cage d’escalier quelques étages plus bas que l’ingénieur, Svetlana Tichevska exprime presque les mêmes pensées que son voisin. 

“Il est comme un animal blessé”, dit-elle en parlant du président russe. “Il se détruit lui-même et veut entraîner les autres avec lui”.

Le mur de soutènement de l’immeuble de Svetlana s’est fissuré et la façade d’un immeuble plus petit de l’autre côté de la cour s’est partiellement effondrée.

Peu d’habitants pensent rester vivre dans l’un ou l’autre des immeubles.

“Je pense que la victoire est proche”, estime cette femme de 50 ans, au milieu des destructions. 

Traînée de destruction

La traînée de destruction provoquée par les forces russes qui battent en retraite a engendré une hostilité à l’égard de Moscou dans des endroits où de nombreux habitants préfèrent parler russe et ont de la famille de l’autre côté de la frontière.

Guennadiï Gerulo, russophone, dit ne ressentir “rien d’autre que de la haine, de la pure haine pour ces gens qui se disent nos frères”.

L’écrasante majorité des attaques visent Mykolaïv et les villes environnantes après minuit, ou quand les gens se réveillent et sortent pour la première fois de la journée.

Le timing en intrigue beaucoup. Certains pensent que la Russie essaie peut-être de démoraliser les Ukrainiens en les privant de sommeil. 

“Les Russes veulent nous épuiser et déclencher des troubles civils. Ils veulent que nous forcions notre gouvernement à abandonner”, estime l’ingénieur. “Ils ne connaissent pas d’autres moyens.”

Mykolaïv est devenu la cible de Moscou dans les premières semaines de l’invasion. Les Russes engrangeaient des gains considérables et visaient le port voisin d’Odessa, sur la mer Noire, une capitale culturelle mentionnée par Poutine lorsqu’il est entré en guerre.

Mykolaïv souffre pour la deuxième fois avec le retrait des troupes russes.

Mais Lioudmila Falko, une universitaire et bénévole à temps partiel, semble presque joyeuse en fouillant ce qu’il reste de l’appartement de sa fille. 

“Ces drones kamikazes et ces missiles, ce sont ses derniers actes”, assure cette femme de 60 ans, à propos du président russe. “Les enfants meurent, les personnes âgées meurent parce qu’il est à l’agonie”.

zak/brw/jv/blb/pz

Une habitante dans les décombres d’une cour d’immeuble après une frappe de missile russe à Mykolaïv, le 23 octobre 2022 en Ukraine
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Un immeuble endommagé après une frappe de missile russe, le 23 octobre 2022 à Mykolaïv, en Ukraine
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Rishi Sunak va être nommé Premier ministre par Charles III

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Après sa victoire au sein du Parti conservateur britannique, Rishi Sunak doit rencontrer mardi matin le roi Charles III qui le nommera officiellement Premier ministre, le troisième en deux mois dans un pays en proie à une…

Après sa victoire au sein du Parti conservateur britannique, Rishi Sunak doit rencontrer mardi matin le roi Charles III qui le nommera officiellement Premier ministre, le troisième en deux mois dans un pays en proie à une instabilité inédite et une profonde crise sociale. 

Ce sera la première fois que Charles III nomme un chef de gouvernement. L’actuelle locataire de Downing Street, Liz Truss, avait elle été reçue par Elizabeth II le 6 septembre lors d’une audience au château écossais de Balmoral. La souveraine de 96 ans était décédée deux jours plus tard.

Liz Truss, qui a démissionné jeudi après seulement 44 jours au pouvoir, fera son dernier discours devant la 10, Downing Street vers 10H15 (09H15 GMT) puis se rendra au palais de Buckingham pour rendre sa démission au roi. Rishi Sunak sera ensuite reçu en audience par le roi. Il ira enfin à Downing Street, où il prononcera un discours vers 11H35 (10H35 GMT).

Ex-banquier et ministre des Finances, Rishi Sunak va devenir, à 42 ans, le plus jeune chef de gouvernement de l’histoire contemporaine du Royaume-Uni après une ascension fulgurante en politique. Il est aussi le premier d’origine indienne et le premier originaire d’une ancienne colonie britannique. 

Après sa victoire au sein de sa formation lundi, il a promis “stabilité et unité”. “Rassembler le parti et le pays sera ma priorité absolue”, a-t-il déclaré dans une brève allocution. “Le Royaume-Uni est un grand pays, mais il ne fait aucun doute que nous sommes confrontés à un profond défi économique”.

Rishi Sunak devient le chef de gouvernement d’un pays confronté à une grave crise économique et sociale. L’inflation dépasse 10%, au plus haut dans le G7. Les prix de l’énergie flambent, comme ceux de l’alimentation. Le risque de récession plane. Il faudra aussi qu’il calme les marchés, ébranlés par les annonces budgétaires du gouvernement Truss fin septembre, dans l’ensemble depuis annulées en catastrophe.

Rishi Sunak arrive au pouvoir dans une période d’instabilité sans précédent: il est le cinquième Premier ministre britannique depuis 2016, quand le pays a choisi lors d’un référendum de sortir de l’Union européenne. Il est le troisième chef de gouvernement en deux mois. 

Brexiter

Il a pris la tête d’un parti conservateur extrêmement divisé, après douze ans au pouvoir. Lundi, il a dit aux députés qu’ils devaient “s’unir ou mourir”, alors que l’opposition travailliste est au plus haut dans les sondages à deux ans des législatives. 

Rishi Sunak a exclu des élections anticipées, réclamées par le Labour. Mais selon un sondage Ipsos publié lundi, 62% des électeurs souhaitent des élections avant la fin 2022. 

Selon un sondage YouGov, seuls 38% des Britanniques sont satisfaits que Rishi Sunak devienne leur Premier ministre.  

Ce Brexiter de la première heure, qui passe pour un pragmatique travailleur, devra former un gouvernement rapidement, pour à la fois donner des gages aux marchés et satisfaire les clans de sa majorité, au risque de subir le même sort que Liz Truss. Il devra aussi s’expliquer sur ses intentions: il ne s’est pas exprimé pendant la campagne éclair des Tories qui a démarré jeudi.

Il s’est imposé sans programme ni vote des adhérents, après la renonciation de l’ex-Premier ministre Boris Johnson et l’échec de son adversaire Penny Mordaunt à se qualifier.

Pendant la précédente campagne, l’été dernier, lors de laquelle il avait été battu par Liz Truss, cet ancien chancelier de l’Echiquier (2020-2022) avait insisté sur la nécessité de lutter contre l’inflation, qualifiant le programme de sa concurrente, prévoyant d’importantes baisses d’impôt, de “conte de fée”. 

Sur l’immigration, il avait dit soutenir le programme ultra-controversé consistant à envoyer les migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni au Rwanda. Ce projet est cependant bloqué en justice.

Dès lundi, le président du Conseil européen Charles Michel l’a félicité et insisté sur la nécessité de rétablir la “stabilité” au Royaume-Uni.

Le Premier ministre indien Narendra Modi a également adressé ses “félicitations les plus chaleureuses” à son futur homologue britannique, se réjouissant de l’existence de ce “pont vivant” avec son pays que constituent les Indiens du Royaume-Uni, à un moment où “nous transformons nos liens historiques en un partenariat moderne”.

ctx/gmo/ybl

Longévité des Premiers ministres au Royaume-Uni depuis le début du XXe siècle
• Valentin RAKOVSKY

Rishi Sunak (d), alors ministre des Finances britannique, avec le prince Charles (g), à Londres, le 11 mai 2022
• Paul Grover

Le nouveau leader du parti conservateur britannique, Rishi Sunak (c), à son arrivée au siège de la formation politique, à Londres, le 24 octobre 2022
• Daniel LEAL

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Worship leader Ron Kenoly looking forward to awesome time in Jamaica Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

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Worship leader Dr Ron Kenoly is gearing up to head to Jamaica where he is set to perform at the Embrace the Promise Chapters 4 and 5 gospel concert, along with other well-known international and local Christian artistes.

The ‘Ancient of Days’ singer promises that all will have a good time in the Lord when both shows get underway at the Mannings High School ground in Westmoreland on October 29th and then at the Ranny Williams Entertainment Centre in Kingston on October 30.

“It’s going to be an awesome time,” Dr Kenoly assured while inviting persons to support both events.

Dr Kenoly has made it his mission to create a welcoming environment for the presence of God, and he has done so with hit songs like ‘Lift Him Up’, ‘Anointing Fall On Me’ and ‘Righteousness, Peace And Joy’.

As a worship leader, he knows how to take his audience from weeping before God in reverence to dancing, singing out and having fun in the Lord.

The veteran singer/songwriter will be joined on stage by Kevin ‘Dr KJ’ Waite and Prodigal Son who are collaborating to host the event. This will be Prodigal Son’s first time back to Jamaica in five years and he could not disguise his excitement.

“You know the fire is going to blaze,” said the ‘Ketch A Fire’ singer.

Other persons set to perform are international artiste Jonathan Nelson, UK gospel singer Roger Samuels, as well as local favourites Jermaine Edwards, Joan Flemmings, and Carey Sayles. Saxophonist Fred Robertson will add soothing sounds.

Nadine Blair and Basillia Barnaby-Cuff will be the MCs for the event which has secured sponsorship from several entities that have indicated their support for the grand gospel show.

Neufville Management and Communications Limited is managing the event, and manager Cheryl Neufville says ample space for free parking and security are guaranteed. She assures that there will be a first-class set-up at both venues.

Those who purchase tickets to attend will also be given an opportunity to win up to $300,0000 courtesy of an ease-the-pressure cash break offered by the organisers.

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