Korea-veteraan André Duiker: ‘Nederland heeft niets voor ons gedaan’

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door Tascha Aveloo PARAMARIBO — Aan de muur hangt een kaki uniformhemd met daarop onderscheidingstekens. Oorlogsveteraan André Duiker (96) wijst

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La messagerie WhatsApp fortement perturbée

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Une panne mondiale touchait WhatsApp mardi, mais son propriétaire, le groupe américain Meta (ex-Facebook), a assuré travailler pour restaurer le service de messagerie “aussi rapidement que possible”, alors que les plaintes…

Une panne mondiale touchait WhatsApp mardi, mais son propriétaire, le groupe américain Meta (ex-Facebook), a assuré travailler pour restaurer le service de messagerie “aussi rapidement que possible”, alors que les plaintes d’utilisateurs se multipliaient sur les réseaux sociaux.

Chez certains utilisateurs, le service semblait toutefois être rétabli aux alentours de 8h50 GMT, mais des difficultés persistaient pour l’envoi et la réception de messages.

L’origine de la panne n’a pour l’heure pas été précisée.

“Nous sommes conscients que certaines personnes ont actuellement des difficultés à envoyer des messages et nous travaillons à restaurer WhatsApp pour tout le monde aussi rapidement que possible”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du groupe américain.

Selon les témoignages sur les réseaux sociaux, les utilisateurs étaient dans l’impossibilité d’envoyer des messages ou de se connecter au service. 

WhatsApp, qui a dépassé les deux milliards d’utilisateurs dans le monde en février 2020, est l’une des messageries gratuites les plus populaires dans le monde.

“Les rapports des utilisateurs indiquent que WhatsApp rencontre des problèmes depuis 9h17” (7H17 GMT), heure européenne, a indiqué le site DownDetector.com, qui suit les pannes des services numériques, recensant plusieurs milliers de signalements d’internautes à travers le monde.

Sur Twitter, le hashtag #whatsappdown (WhatsApp en panne) faisait partie des tendances les plus populaires dans le monde.

Panne géante

Des utilisateurs du réseau social à l’oiseau bleu ironisaient sur la panne de la messagerie instantanée en prédisant que Twitter allait en profiter et connaître un afflux de connexions au cours des prochaines heures.

Et sur Instagram (groupe Meta), plusieurs millions de messages évoquaient la panne sous le hastag #whatsapp. 

Les services de Meta, les réseaux sociaux Facebook et Instagram, ainsi que les messageries WhatsApp et Messenger, ont déjà été victimes d’une panne géante sans précédent l’an dernier.

La durée et l’ampleur de cette interruption de quatre services utilisés par des milliards de personnes en avaient fait un incident majeur, à tel point que Downdetector l’avait alors identifié comme “la plus importante qu’ait jamais observée” le géant des réseaux sociaux.

Facebook avait à l’époque reconnu que l’incident était lié à une erreur de leur part et non à un problème technique.

yk-dho/elc/bow

Les services de Meta, les réseaux sociaux Facebook et Instagram, ainsi que les messageries WhatsApp et Messenger, ont déjà été victimes d’une panne géante sans précédent l’an dernier
• JUSTIN SULLIVAN

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Michel Aoun, le général qui ne s’avoue jamais vaincu

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Il avait promis d’être un président “fort”. Mais son mandat a été marqué par l’effondrement économique du Liban, une explosion qui a ravagé Beyrouth et un soulèvement populaire inédit: Michel Aoun quitte le pouvoir…

Il avait promis d’être un président “fort”. Mais son mandat a été marqué par l’effondrement économique du Liban, une explosion qui a ravagé Beyrouth et un soulèvement populaire inédit: Michel Aoun quitte le pouvoir le 31 octobre dans un pays ruiné.

Pourtant, à presque 88 ans, cet ancien commandant en chef de l’armée est déterminé à continuer son combat politique à la tête de son mouvement, le Courant patriotique libre (CPL).

Lorsqu’il accède à la présidence en 2016, Michel Aoun promet de lutter contre la corruption et se pose en “président fort”, défenseur des droits des chrétiens, la communauté dont il est issu qui voit son poids politique et démographique s’amenuiser.

Cet homme trapu, au verbe franc, aime se poser en sauveur de la nation et ne cache pas son admiration pour Napoléon ou Charles de Gaulle.

Mais son alliance improbable en 2005 avec le Hezbollah chiite pro-iranien, allié du régime syrien, qui lui a permis d’accéder au pouvoir, a entamé en grande partie sa popularité. 

Et le soulèvement d’octobre 2019, accompagné par un naufrage économique qui a appauvri la quasi-totalité des Libanais, l’a encore affaibli.

Le coup fatal viendra de l’explosion sur le port de Beyrouth en août 2020 (plus de 200 morts), qui a dévasté des quartiers entiers de la capitale, due au stockage de centaines de tonnes de nitrate d’ammonium sans précaution et imputée par la population à la négligence de ses dirigeants. 

“La présidence a été une déception, même pour lui”, reconnaît son neveu, le député Alain Aoun. “Il a dû subir une bombe atomique financière et économique et l’explosion de Beyrouth. Même s’il n’en était pas responsable, il s’est retrouvé en première ligne”.

Noyau dur

Mais le chef de l’Etat s’est enfermé dans le déni, selon plusieurs personnes l’ayant côtoyé qui ont requis l’anonymat, conseillant même aux Libanais qui n’étaient pas satisfaits de “partir” et prévenant que le pays se dirigeait vers “l’enfer”.

Ses détracteurs dénoncent un homme animé par “une ambition destructrice”, qui était “prêt à tout pour devenir président”, selon un membre de son entourage qui l’a lâché par la suite.

Ce militaire opiniâtre reste cependant adulé par un noyau dur de ses partisans, qui voient en lui un personnage incorruptible ne faisant pas partie de la classe politique traditionnelle.

“C’est un dirigeant tenace, qui ne baisse jamais les bras”, affirme Alain Aoun, qui l’a accompagné pendant la sombre période de son exil.

Car beaucoup pensaient que Michel Aoun était fini en 1990. Nommé en 1988 à la tête d’un gouvernement de militaires, pendant une des périodes les plus noires de la guerre civile, il mène deux guerres sans succès contre l’armée syrienne au Liban, puis contre la milice chrétienne des Forces Libanaises.

Retranché au palais présidentiel, il refuse l’accord conclu à Taëf, en Arabie saoudite, en 1989 pour mettre fin à la guerre civile, et n’accepte pas de remettre le pouvoir à un président élu.

Le 13 octobre 1990, l’armée syrienne le déloge du palais présidentiel et il est contraint de passer 15 ans en exil en France, où il fondera le CPL, hostile à la Syrie.

“Dynastie politique”

Mais celui qui avait drainé les foules en se posant en champion de la lutte contre la domination de la Syrie au Liban fait volte-face en 2005.

Il effectue un retour triomphal au Liban, remporte un score éclatant aux élections législatives et dans un nouveau coup de théâtre, il signe en février 2006 un document d’entente avec le Hezbollah. Les nouveaux partenaires bloquent pendant deux ans et demi le processus d’élection du chef de l’Etat.

Père de trois filles, ce chrétien maronite issu d’un milieu modeste, féru de poésie arabe classique, a eu une brillante carrière militaire avant d’être projeté dans l’arène politique. 

La plus grande erreur de sa présidence, selon une personnalité qui l’a accompagné dans son parcours politique, a été “d’utiliser son mandat non pas pour couronner son parcours mais pour fonder une dynastie politique”.

Il a pour cela privilégié son gendre Gebran Bassil, qui a occupé plusieurs postes ministériels, poussant ses opposants à le qualifier de “président de l’ombre” et devenant la personnalité la plus conspuée par le soulèvement populaire d’octobre 2019 qui n’a pas abouti.

at/sg/jnd

Les dégâts provoqués par une explosion au port de Beyrouth, le 4 août 2020 au Liban
• STR

Un tag “Mon gouvernement a fait ça” sur un pont surplombant le port de Beyrouth, dévasté par une explosion, le 9 août 2020 au Liban
• ANWAR AMRO

Le général Michel Aoun s’adresse aux Libanais depuis le palais présidentiel, après son rejet de l’accord conclu à Taëf pour mettre fin à la guerre civile, le 28 octobre 1989 à Beyrouth-Est
• JOSEPH BARRAK

Michel Aoun fait le signe de la victoire derrière une vitre pare-balles à son retour d’exil en France, le 7 mai 2005 à Beyrouth, au Liban
• RAMZI HAIDAR

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La reconstruction de l’Ukraine “doit commencer maintenant”, affirme Scholz

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La reconstruction de l’Ukraine “doit commencer maintenant”, a déclaré mardi le chancelier allemand Olaf Scholz, lors d’une conférence internationale consacrée à ce sujet, où le président Volodymyr Zelensky a appelé à combler le déficit…

La reconstruction de l’Ukraine “doit commencer maintenant”, a déclaré mardi le chancelier allemand Olaf Scholz, lors d’une conférence internationale consacrée à ce sujet, où le président Volodymyr Zelensky a appelé à combler le déficit budgétaire de son pays en 2023. 

Ouvrant cette réunion sur le soutien à long terme du pays attaqué par la Russie depuis le 24 février, le dirigeant allemand a affirmé qu’il s’agissait de “rien de moins que de créer un nouveau plan Marshall pour le XXIe siècle”.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, également présente à cette conférence réunissant à Berlin responsables politiques et experts, a jugé “stupéfiante” l’ampleur des destructions.

“La Banque mondiale estime le coût des dégâts à 350 milliards d’euros – c’est assurément plus que ce qu’un pays ou une union peut fournir seul. Nous avons besoin de tout le monde sur le pont”, a-t-elle dit.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a fait une allocution retransmise par vidéo, a appelé au soutien de la communauté internationale pour permettre au pays de boucler son budget l’an prochain

“A cette conférence nous devons prendre une décision pour boucher le trou du déficit du budget ukrainien l’an prochain”, a-t-il dit. “C’est une somme très importante de 38 milliards de dollars (…) ce sont les salaires des enseignants, des médecins, ce sont les prestations sociales, les retraites”, a-t-il ajouté.

ilp-clp/smk/spi

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Six Palestiniens tués dans des raids israéliens en Cisjordanie

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Quatre Palestiniens ont été tués et près d’une vingtaine d’autres blessés tôt mardi dans des raids des forces israéliennes en Cisjordanie occupée, principalement dans la ville de Naplouse d’où opère un nouveau regroupement de combattants locaux…

Quatre Palestiniens ont été tués et près d’une vingtaine d’autres blessés tôt mardi dans des raids des forces israéliennes en Cisjordanie occupée, principalement dans la ville de Naplouse d’où opère un nouveau regroupement de combattants locaux, a indiqué le ministère palestinien de la Santé.

“Il y a trois morts et 19 blessés, dont trois grièvement, par des tirs israéliens à Naplouse”, a indiqué le ministère dans un bref communiqué à propos de cette opération qui a commencé tôt mardi dans la ville, selon des témoins. 

Le ministère a fait état plus tard dans la nuit d’un autre Palestinien tué par des tirs israéliens, cette fois à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas dans le centre de la Cisjordanie. Le président palestinien Mahmoud Abbas établit de son côté “des contacts urgents afin de mettre fin à cette agression contre notre peuple” à Naplouse, a indiqué dans un communiqué son porte-parole, Nabil Abou Rudeinah.

L’armée israélienne n’a pas commenté ce bilan mais a confirmé avoir mené une vaste opération avec la police et du renseignement contre le “quartier général et un atelier de confection d’armes”, du nouveau regroupement de combattants palestiniens nommé “La fosse aux lions” dans la vieille ville de Naplouse. Lors de cette opération, “plusieurs suspects armés ont été atteints par balle”, a indiqué l’armée.

Au cours des dernières semaines, un regroupement de jeunes combattants palestiniens – certains affiliés à des groupes classiques comme le Fatah, le Hamas ou le Jihad islamique et d’autres non – a commencé à mener des opérations anti-israéliennes depuis Naplouse, grande ville du nord de la Cisjordanie occupée.

Le nouveau groupe baptisé en arabe “Areen al-Oussoud”, la “fosse aux lions” en français, en hommage à Ibrahim al-Nabulsi, un jeune combattant surnommé le “Lion de Naplouse” et abattu début août par les forces israéliennes, avait notamment revendiqué une attaque mortelle contre un soldat israélien il y a deux semaines en Cisjordanie occupée.

Mardi, le Jihad islamique palestinien a indiqué dans un communiqué que ses “combattants étaient impliqués dans de violents affrontements” avec les forces israéliennes à Naplouse et menacé Israël de représailles “contre ces crimes” sur place.

Accroissement des violences

Dans la foulée, l’armée israélienne a resserré l’étau sur Naplouse, en mettant en place des contrôles pour identifier les personnes qui quittaient cette ville et en balayant en permanence son ciel de drones d’observation.

Dans la nuit de samedi à dimanche, un combattant de la “fosse aux lions”, Tamer al-Kilani, avait été tué dans la Vieille Ville de Naplouse par une “explosion” attribuée par son mouvement et la presse israélienne à une bombe activée à distance par l’armée israélienne, qui n’a toutefois pas commenté ces affirmations.

Les violences se sont accrues ces derniers mois dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 1967 par l’Etat hébreu, notamment dans les secteurs de Naplouse et Jénine, bastions de groupes armés où des soldats israéliens ont multiplié les opérations dans la foulée d’attaques anti-israéliennes meurtrières depuis mars.

Ces raids, souvent émaillés de heurts avec la population palestinienne, ont fait plus d’une centaine de morts côté palestinien, soit le bilan le plus lourd en Cisjordanie depuis près de sept ans, selon l’ONU. Depuis le début du mois, 23 Palestiniens et deux soldats israéliens ont été tués, selon un bilan établi par l’AFP.

“Crimes de guerre”

Par ailleurs, l’organisation de défense des droits humains Amnesty International a appelé mardi à une enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur de possibles “crimes de guerre” commis par Israël et des combattants palestiniens lors de l’escalade dans la bande de Gaza en août.

Au moins 49 Palestiniens, parmi lesquels des combattants mais aussi des civils et des enfants, ont péri du 5 au 7 août dans une confrontation entre l’armée israélienne et le groupe Jihad islamique à Gaza, enclave sous blocus israélien depuis 2007 et séparée politiquement et géographiquement de la Cisjordanie.

L’organisation a étudié trois incidents en particulier, deux attribués aux forces israéliennes et un à des factions palestiniennes. 

“Les trois attaques meurtrières que nous avons examinées doivent faire l’objet d’une enquête en tant que crimes de guerre; toutes les victimes d’attaques illégales ainsi que leurs proches doivent obtenir justice et réparation”, a affirmé mardi la secrétaire générale d’Amnesty, Agnès Callamard.

gl-bur/mlb

Carte d’Israël et des Territoires palestiniens, montrant la ville de Naplouse
• STAFF

Le corps de Hamdi Sharad, tué dans des raids israéliens, est porté hors d’une morgue par des hommes à Naplouse le 25 octobre 2022
• Jaafar ASHTIYEH

Le corps de Hamdi Sharaf, tué dans des raids israéliens, est porté hors d’une morgue par des hommes à Naplouse, le 25 octobre 2022
• Jaafar ASHTIYEH

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L’extraction de lithium en Amérique du Sud, entre espoirs et désillusions

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Entre bleu turquoise et blanc éclatant, les piscines à ciel ouvert des mines de lithium d’Amérique du Sud contrastent avec les paysages arides environnants. Aux confins du Chili, de l’Argentine et de la Bolivie, l’extraction…

Entre bleu turquoise et blanc éclatant, les piscines à ciel ouvert des mines de lithium d’Amérique du Sud contrastent avec les paysages arides environnants. Aux confins du Chili, de l’Argentine et de la Bolivie, l’extraction du précieux métal cristallise espoirs et désillusions.

Cette région aride du continent américain recèle dans son sous-sol 56% des 89 millions de tonnes de lithium identifiées au monde, selon un rapport de 2022 du Service géologique des Etats-Unis (USGS). 

Surnommé le “pétrole du 21e siècle”, ce métal blanc est essentiel pour la fabrication des batteries des voitures électriques, censées sauver la planète du réchauffement climatique, mais aussi des téléphones portables et autres appareils électroniques. 

Son prix est passé de 5.700 dollars la tonne en novembre 2020 à 60.500 en septembre dernier, selon l’agence Benchmark Mineral Intelligence.

Désert d’Atacama

Au Chili, le lithium provient exclusivement du désert d’Atacama, une plaine brune et rocheuse du nord du pays. Il représente 26% de la production mondiale en 2021, selon l’USGS.

Deux sociétés, l’américaine Albemarle et la chilienne SQM disposent de licences d’exploitation, mais, en contrepartie, elles doivent reverser jusqu’à 40% de leurs recettes à l’Etat. 

Rien que pour le premier semestre, les recettes fiscales du Chili provenant du lithium ont ainsi dépassé celles du cuivre, un métal dont le pays est le premier producteur au monde.

Face à une telle manne, le président de gauche Gabriel Boric a promis la création d’une entreprise publique de lithium sans exclure une éventuelle participation privée.

Mais l’extraction de lithium n’est pas sans conséquences pour l’environnement et, bien que les sociétés minières sont contraintes de verser des dédommagements conséquents aux communautés locales, ces dernières craignent pour leurs moyens de subsistance dans une région régulièrement frappée par la sécheresse. 

“Nous voulons savoir”

La société chilienne SQM dit ainsi puiser en 2022 près de 400.000 litres d’eau par heure pour les besoins de son usine. 

Une inspection sur son site en 2013 avait révélé qu’un tiers des caroubiers, arbre rustique en raison de ses racines profondes, étaient morts, à cause du manque d’eau, a révélé ensuite une étude.

“Nous voulons savoir avec exactitude quel est l’impact réel du pompage d’eau des nappes phréatiques”, avance Claudia Pérez, une habitante de la vallée de San Pedro, toute proche du site, disant ne pas être “contre” le lithium, mais souhaiter que “les effets négatifs” de son exploitation pour les populations locales soient “minimisés”. 

De l’autre côté de la cordillère des Andes, en Argentine, une route serpente entre les déserts salés de la province de Jujuy. Avec ceux des provinces voisines de Salta et Catamarca, la région constitue le deuxième plus grand gisement de lithium au monde. 

Avec peu de restrictions sur son exploitation et des taxes de seulement 3%, l’Argentine est le quatrième producteur mondial de lithium. 

Actuellement, deux mines sont exploitées dans la région. L’une, Livent, est aux mains des Etats-Unis, tandis que l’autre, Orocobre, est gérée par un consortium australien et japonais avec la participation d’une entreprise publique argentine. 

Dizaines de projets

Il existe en outre des dizaines de projets à différents stades de maturation avec la participation d’entreprises locales, mais aussi américaines, chinoises, françaises et sud-coréennes. 

L’Argentine pourrait dépasser la production chilienne d’ici 2030, estime un rapport de 2021 de la Commission chilienne du cuivre (Cochilco), un organisme public. 

Le gouverneur de la province de Jujuy, Gerardo Morales, a même invité en avril, via Twitter, le patron de Tesla Elon Musk à investir dans la région lorsque ce dernier s’est plaint des prix élevés du lithium. 

Mais les communautés locales sont là aussi réticentes. A Salinas Grandes, désert de sel au nord de Salta, un panneau alerte le voyageur: “Non au lithium, oui à l’eau et à la vie”. 

“Ce n’est pas, comme ils disent, qu’ils vont sauver la planète. C’est plutôt nous qui devons donner notre vie pour (la) sauver”, peste Veronica Chavez, présidente de la communauté indigène Kolla Santuario de Tres Pozos, non loin de Salinas Grandes. 

“Nous ne mangeons ni lithium, ni batteries. Nous buvons de l’eau”, assure-t-elle, interrogée par l’AFP devant d’énormes amas de sel récoltés par une coopérative locale. 

A quelques mètres de là, Barbara Quipildor, 47 ans, prépare des +empanadas+ dans une petite construction faite en sel. “Je veux qu’ils nous laissent tranquilles, en paix. Je ne veux pas du lithium (…), ce qui me préoccupe c’est l’avenir des enfants de mes enfants”, dit-elle. 

Hôtel Lithium

À quelque 300 km au nord de Jujuy, le +salar+ d’Uyuni, en Bolivie, est le plus grand au monde. Il renferme un quart des ressources en lithium de la planète, selon l’USGS. 

D’une superficie similaire à celle du Qatar, ce désert de sel se trouve dans une région où plus de la moitié de la population est pauvre. 

Désireux lui aussi de profiter de la manne du très convoité métal, l’ancien président de gauche Evo Morales (2006-2019) a nationalisé au début de son mandat hydrocarbures et lithium. 

“La Bolivie va fixer le prix pour le monde entier”, a-t-il déclaré en 2018, appelant le reste de la région à suivre son exemple. 

A Rio Grande, ses mots ont apporté de l’espoir. Ce petit village aux rues boueuses est le plus proche de l’usine de Yacimientos de Litio Bolivianos (YLB), l’entreprise publique créée par Evo Morales. 

Plein d’optimisme, Donny Ali y a construit un hôtel qu’il a appelé Lithium… Mais la fortune n’a pas été au rendez-vous. 

“Nous espérions un grand développement industriel et technologique et, surtout, de meilleures conditions de vie. Cela ne s’est pas produit”, déplore cet avocat de 34 ans, assis dans un canapé de son établissement vide. 

Contrairement au Chili, la Bolivie –mais aussi l’Argentine– peine à exploiter pleinement le lithium du fait de conditions “d’investissement défavorables” et “géographiques plus difficiles, selon un rapport de 2021 du Center for Strategic and International Studies (CSIS). 

Certains pensent que la Bolivie va “manquer le train du lithium. Je ne pense pas”, estime pourtant Juan Carlos Zuleta, un économiste qui a brièvement dirigé l’usine YLB en 2020. 

Malgré leurs différences, les pays du “triangle du lithium”, Argentine en tête, envisagent après l’exploitation du lithium la fabrication de batteries Li-ion sur place.

“Toutes les technologies ont leurs avantages et leurs inconvénients. Ce qui est important c’est qu’il y ait un équilibre qui bénéficie non seulement au pays mais aussi aux populations locales”, estime dans un entretien à l’AFP Roberto Salvarezza, l’un des dirigeants du groupe argentin YPF, qui prévoit de lancer une usine pilote de fabrication de batteries au lithium en décembre.

“L’Amérique du Sud dispose de toutes les matières premières nécessaires à la production de batteries et de véhicules électriques”, assure M. Zuleta. 

En attendant, l’hôtel Lithium reste désespérément vide.

msr-sf/mlb

Des employés travaillent sur le plateau salin de Salinas Grandes dans la province septentrionale de Jujuy, en Argentine, le 18 octobre 2022
• AIZAR RALDES

Une camionnette traverse le désert de sel d’Uyuni, à Uyuni, en Bolivie, le 16 octobre 2022
• AIZAR RALDES

Un petit village dans le salar d’Uyuni, à Uyuni, en Bolivie, le 16 octobre 2022
• AIZAR RALDES

Vue aérienne des bassins de saumure et des zones de traitement de la mine de lithium de la société chilienne SQM (Sociedad Quimica Minera) dans le désert d’Atacama, à Calama, au Chili, le 12 septembre 2022
• Martin BERNETTI

Batterie lithium-ion rechargeable pour la voiture électrique Volkswagen ID.3 représentée à l’usine automobile Volkswagen de Zwickau, dans l’est de l’Allemagne, le 25 février 2020
• RONNY HARTMANN

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Anéanti par un champignon, le châtaignier d’Amérique amorce sa renaissance

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“Ceux-là, on dirait des cadavres”. Au milieu d’une ferme de recherche de Virginie, dans l’est des Etats-Unis, Vasiliy Lakoba pointe du doigt des arbustes chétifs: des châtaigniers d’Amérique, une espèce décimée…

“Ceux-là, on dirait des cadavres”. Au milieu d’une ferme de recherche de Virginie, dans l’est des Etats-Unis, Vasiliy Lakoba pointe du doigt des arbustes chétifs: des châtaigniers d’Amérique, une espèce décimée le siècle dernier par un champignon dévastateur.

“Le châtaignier d’Amérique avait une grande importance au sein des écosystèmes de l’est de l’Amérique du Nord, avant qu’il ne soit détruit par la maladie”, explique le directeur de recherche pour l’American Chestnut Foundation (ACF), qui œuvre depuis les années 1980 à la résurrection de cette espèce.

Autrefois arbre emblématique de la côte est, le châtaignier d’Amérique était utilisé autant pour son bois que pour ses fruits, par les hommes comme par les animaux.

Mais un champignon identifié en 1904 au zoo du Bronx, à New York, sur un arbre venu du Japon, va rapidement se répandre et, en moins de trois décennies, signer l’arrêt de mort de millions de châtaigniers.

“La dévastation a été si rapide”, raconte à l’AFP Vasiliy Lakoba, évoquant des “forêts fantômes”.

Aujourd’hui, seuls quelques rares spécimens survivent encore jusqu’à l’âge adulte dans la nature.

“Haut et droit”

Nichée dans le massif des Appalaches, la ferme-laboratoire principale de l’ACF s’étend sur 36 hectares et compte des dizaines de milliers d’arbres. 

“C’est comme ramasser des pommes, mais avec des épines…”, rigole Jim Tolton, un technicien sur la ferme, lors d’une journée de récolte de châtaignes début octobre.

Les bogues sont prélevées à l’aide d’une grue, avant que ses fruits n’en soient extraits dans un hangar pour ensuite être étudiés, et utilisés pour de futurs plants.

Avant la maladie, le châtaignier d’Amérique “poussait haut et droit à travers la forêt, luttant pour la lumière”, explique Vassiliy Lakoba. 

Mais avec l’arrivée du fléau, un arbre voit des chancres apparaître sur ses branches: une ulcération nécrotique aussi appelée “cancer des arbres”.

Il va alors combattre la maladie en faisant pousser ça et là d’autres branches, lui donnant un aspect touffu, au lieu de sa forme rectiligne de jadis.

Aucun remède n’a jusque-là été trouvé pour arrêter la propagation.

Croisement et transgénique

Conférer au châtaignier d’Amérique une résistance au champignon est précisément la mission de l’ACF.

Pour cela, deux voies principales de recherche sont explorées: la première, mise en place depuis des années, consiste à croiser un châtaignier d’Amérique avec d’autres espèces déjà résistantes au champignon, comme le châtaignier chinois. 

Le but, après de multiples croisements au fil de plusieurs années, est d’obtenir un châtaignier d’Amérique également résistant, tout en conservant un maximum des caractéristiques génétiques d’origine.

“L’un des inconvénients” avec ces croisements, explique Vasiliy Lakoba, “c’est que la résistance à la maladie s’est avérée être un phénomène génétique bien plus complexe qu’imaginé auparavant”.

Les chercheurs de l’ACF n’ont pas abandonné leurs efforts de croisement, mais une deuxième voie est explorée depuis quelques années: la modification génétique.

Travaillant sur une version transgénique du châtaignier d’Amérique, des chercheurs de l’université d’Etat de New York à Syracuse ont développé un spécimen qui montre “des résultats précoces très prometteurs” de résistance à la maladie, selon Vasiliy Lakoba, qui collabore avec ces chercheurs. 

Associer les deux méthodes pourrait “produire de meilleurs résultats”, indique-t-il.

“Au moins deux siècles”

Une fois un spécimen résistant développé, viendra le temps de la réimplantation à grande échelle. Une tâche rendue compliquée notamment par le bouleversement des paysages qui s’est fait sans le châtaignier d’Amérique au cours du siècle passé.

“Tant a changé en matière de climat, d’espèces invasives, de pollution, d’habitat, d’utilisation de la terre, d’érosion des sols”, explique Vasiliy Lakoba. 

“Ce n’est pas le même monde qu’il y a 100 ans.”

Le chercheur dit s’attendre également à des “pressions continues” sur le châtaignier d’Amérique et d’autres espèces à l’avenir avec le changement climatique.

“Globalement, il y aura plus de parasites, plus de maladies (…) qui sont probablement déjà là mais qui n’ont pas encore explosé…”, souligne-t-il.

Et la renaissance du châtaignier d’Amérique ne se fera pas dans les années, ni même les décennies à venir.

“Cela représente assurément une mission d’au moins deux siècles à l’avenir”, dit le chercheur, qui se dit cependant très optimiste sur la réussite de leur mission.

“Ce n’est qu’une question de temps”.

rle/seb/juf

Un chancre sur un châtaignier d’Amérique à la ferme de recherche de l’American Chestnut Foundation, le 4 octobre 2022 à Meadowview, en Virginie
• Brendan Smialowski

Vasiliy Lakoba, directeur de recherche pour l’American Chestnut Foundation, compare une feuille de châtaignier chinois (dessus) à celle d’un châtaignier d’Amérique, le 4 octobre 2022 à Meadowview, en Virginie
• Brendan Smialowski

Des jeunes plants de châtaigniers dans une chambre lumineuse à la ferme de recherche de l’American Chestnut Foundation, le 4 octobre 2022 à Meadowview, en Virginie
• Brendan Smialowski

Vasiliy Lakoba, directeur de recherche pour l’American Chestnut Foundation (ACF), dans un bosquet de châtaigniers, le 4 octobre 2022 à Meadowview, en Virginie
• Brendan Smialowski

Un jeune plant de châtaignier d’Amérique à la ferme de recherche de l’American Chestnut Foundation, le 4 octobre 2022 à Meadowview, en Virginie
• Brendan Smialowski

Récolte de bogues de châtaigniers à la ferme de l’American Chestnut Foundation, le 4 octobre 2022 à Meadowview, en Virginie
• Brendan Smialowski

Des jeunes plants de châtaignier d’Amérique dans une pépinière de l’American Chestnut Foundation, le 4 octobre 2022 à Meadowview, en Virginie
• Brendan Smialowski

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Jean-Michel Rotin en concert unique

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MUSIQUE

Jean-Michel Rotin, figure emblématique du zouk • DR

Le musicien guadeloupéen sera en concert à l’Atrium, ce soir. Attention, soirée unique, il ne faut pas manquer son passage tant attendu !

Le musicien guadeloupéen, figure emblématique du
zouk, sera en concert à l’Atrium, ce soir. Attention, soirée
unique, il ne faudrait donc pas manquer le passage de celui qui est
considéré comme l’un des meilleurs talents zouk de la scène
antillaise avec un nombre impressionnant de tubes à son actif !

Jean-Michel Rotin est tombé très jeune dans la
musique antillaise, mais il lui faudra attendre sa rencontre avec
Thierry Benoît, musicien compositeur et producteur guadeloupéen
pour que les portes de l’indust

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Une cuvée spéciale et une expo pour les 100 ans du château

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Saint-Pierre

L’artiste Christiane Laval a été associée à l’événement. • B.CO

La grande salle du château Depaz a accueilli, vendredi dernier, de nombreux invités venus participer aux 100 ans de la reconstruction de l’édifice. Pour la circonstance, la direction a sorti une cuvée spéciale et associé une artiste peintre, Christiane Laval, à la manifestation. 

Au cours de l’éruption volcanique du 8 mai 1902,
la famille Depaz, propriétaire de l’Habitation La Montagne, a été
anéantie. La ville de Saint-Pierre, elle-même, a été rayée des
cartes des communes de France en 1910. Victor Depaz, héritier de la
famille, hors du territoire au moment de la catastrophe, décida de
faire revivre le domaine. Il entreprit la reconstruction du château
en 1922, à partir des plans de l’Habitation Perrinelle, ancienne
maison des Jésuites construite au XVIIème siècles, par
le père Brisejon. Cet édifice était présenté comme un château
néo-classique. Ce fut le début du repeuplement de la vill

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Les Wassouf habillent les Martiniquais depuis le début du XXe siècle

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Saga familiale

Wendy Noel
w.noel@agmedias.fr

Warren et l’un de ses fils Fabio, fortement impliqué aujourd’hui dans la gestion de l’entreprise.  • PHOTO JEAN-MARC ETIFIER

Depuis les débuts comme colporteur de l’arrière-grand-père Georges à l’entreprise qui compte dix magasins et salarie une soixantaine de personnes, la famille Wassouf a réussi au fil des décennies à s’établir dans le milieu de la vente de prêt-à-porter à Fort-de-France. Un sens du commerce dont a bien sûr hérité la quatrième génération. 

La saga des Wassouf remonte en 1898, lorsque le
grand-père Georges arrive de Syrie et pose le pied en Martinique.
« Il était hyper heureux parce qu’il arrivait sur une terre
chrétienne, où l’on vivait en démocratie », rapporte plus d’un
siècle plus tard son petit-fils Warren, installé à son bureau, au
dernier étage du siège social de l’entreprise qui détient
aujourd’hui dix magasins, à Fort-de-France et au Lamentin. Une
pièce où une bible trône sur la table en désordre, où des menorah*
ornent des tablettes accrochées au mur, où une figure égyptienne
agrémente un petit meuble… « Moi, je crois en un Dieu
universel », atteste d’ailleurs le chef d’entreprise, une
paire de lunettes noires épaisse posée sur le nez et un pendentif
noué autour du cou.

Volubile, il revient, en prenant le soin de ne pas
passer à côté d’un détail, sur l’histoire de sa famille. Une
histoire qui, inexorablement, se mêle à celle des autres
populations immigrées du Moyen-Orient qui, elles aussi, se sont
lancées dans le textile, le prêt-à-porter et la chaussure. Assis
sur une chaise, à quelques mètres de lui, un de ses fils Fabio
l’écoute, riant parfois à certaines des anecdotes récitées par son
paternel. Un talent de narrateur que Warren Wassouf n’hésite pas à
mettre à profit lorsqu’on lui demande de remonter

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