L’Irak creuse des puits, amer recours contre la sécheresse

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Guadeloupe FranceAntilles

Jabar al-Fatlawi observe la foreuse vrombissante qui creuse un puits, ultime recours pour irriguer et abreuver ses bêtes dans un Irak frappé par une pénurie d’eau, une solution qui risque…

Jabar al-Fatlawi observe la foreuse vrombissante qui creuse un puits, ultime recours pour irriguer et abreuver ses bêtes dans un Irak frappé par une pénurie d’eau, une solution qui risque d’entraîner une surexploitation des nappes phréatiques.

La sécheresse qui frappe le “pays entre les deux fleuves” – Tigre et Euphrate – est sans précédent depuis 1930. Avec une chute des précipitations et une réduction du débit des cours d’eau, elle pousse les Irakiens à creuser de plus en plus de puits destinés à l’agriculture.

Paysan “de père en fils”, M. Fatlawi confie à l’AFP cultiver du riz et du blé dans la province de Najaf, où débute le sud irakien. Mais pas cette année, car “il y a une forte pénurie d’eau”, déplore le quinquagénaire à la barbe rêche et la jellabah blanche.

Maigre consolation: il a payé les autorités locales pour forer un puits et “arroser les palmiers et abreuver les bêtes”, explique ce père de cinq enfants. Il pourra aussi faire pousser des radis, des oignons, de l’aneth.

Près de sa maison, dans un hameau des environs d’al-Michkhab, une foreuse sort en tourbillonnant du sol, éjectant une eau boueuse.

Autrefois il avait creusé un puits artisanal, ce que les autorités interdisent. “Parfois l’eau était amère, parfois elle était salée”, se souvient-il.

L’Irak est un des cinq pays au monde les plus exposés à certains effets du changement climatique, selon l’ONU.

Pronostiquant “une nouvelle année de sécheresse”, le ministère des Ressources hydriques annonçait début octobre le forage de puits dans six provinces.

Jusqu’à mi-2022, quelque 500 puits ont été creusés. Mais pour prévenir la surexploitation des eaux souterraines, les services publics font la chasse aux puits illégaux.

“Technologies d’irrigation modernes”

Saluant la réglementation actuelle, un rapport de l’ONU pointe toutefois l’absence de compteurs sur les puits et “d’un système de tarification, pour limiter l’utilisation des eaux souterraines”.

“Il n’y a pas d’incitations pour encourager le recours à des technologies d’irrigation modernes”, déplorait en septembre le rapport de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO).

A l’heure où chaque goutte compte, l’écrasante majorité des agriculteurs inondent les terrains pour irriguer, pratique ancestrale synonyme de gaspillage.

Responsable des ressources hydriques à Najaf, Jamil al-Assadi explique que les puits sont creusés dans des secteurs “autrefois irrigués par les fleuves et des canaux”. 

Ils peuvent servir à “abreuver les bêtes, irriguer les vergers et des plantations à la superficie limitée”, dit-il. Mais pas pour le riz ou le blé, en raison de la salinité de l’eau et des faibles quantités puisées.

Son ministère a réduit de moitié les tarifs de forage, assure-t-il. En échange, “le paysan doit utiliser des méthodes d’irrigation modernes, pour préserver les réserves stratégiques des nappes phréatiques”.

Aux portes du désert de Najaf, cela fait dix ans que Hussein Badioui plante de l’orge et du fourrage sur 20 hectares.

Comme ses voisins, le sexagénaire dépend exclusivement des puits. Il reconnaît toutefois “une baisse du niveau de l’eau en raison de la multitude de puits”.

“Avant, on creusait 50 mètres et on avait de l’eau”, se souvient-il. “Maintenant on doit aller à plus de 100 mètres”.

“Comment vivre?”

“L’usage excessif des eaux souterraines a conduit à de nombreux problèmes”, avertissait en juillet le ministère des Ressources hydriques, réclamant “la préservation de cette richesse”, selon l’agence de presse étatique INA.

Le lac de Sawa, dans le sud, s’est ainsi asséché en raison d’un millier de puits creusés illégalement qui ont drainé la nappe phréatique qui l’alimentait.

Autre défi pouvant résulter de la surexploitation des nappes: “si de grandes quantités d’eau sont prélevées, le taux de salinité augmente”, avertit le ministère.

En Irak, où l’agriculture représente un emploi sur cinq, les bouleversements climatiques et la réponse insuffisante des autorités accusées de corruption et d’incompétence provoquent déjà un exode rural et des tensions sociales.

Sporadiquement dans le sud, des habitants manifestent, exigeant une action gouvernementale pour que la Turquie voisine augmente le débit des fleuves en ouvrant en amont les vannes des barrages.

Salah al-Faraon, 75 ans, plantait ses dix hectares de blé en hiver et de riz en été. Des cultures drastiquement limitées par les autorités “car il n’y a pas assez d’eau”.

“Sans riz et sans blé, comment vivre sans revenus?”, peste l’agriculteur. “On peut migrer, mais pour aller où? C’est tout le pays qui est volé”.

str-lk-tgg/gde/hj/jnd

Des terres agricoles à la lisière du désert de la ville de Najaf, dans le centre de l’Irak, le 10 octobre 2022
• Qassem al-KAABI

Un berger rassemble ses moutons sur une terre aride à la lisière du désert de la ville de Najaf, dans le centre de l’Irak, le 10 octobre 2022
• Qassem al-KAABI

NewsAmericasNow.com

Vigil underway for cop slain in Trench Town Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Jamaica News Loop News

Dozens turn up to remember Constable, Oliver Mullings

Loop News

23 minutes ago

Slain cop remembered…

NEWYou can now listen to Loop News articles!

The vigil for police corporal, Oliver Mullings, who was shot and killed by gunmen in Trench Town is now underway.

Dozens of residents, colleagues, and other well-wishers have gathered to pay their respects to the slain crimefighter.

The nine-night is being held at the Denham Town Police station.

The gathering was held in good spirits for a well-loved cop who Trench Town residents dubbed ‘good police’.

On Thursday, October 21, at about 10:45 p.m, the corporal was among a team of officers who responded to a call from residents in the Trench Town area when they were attacked by gunmen, a Jamaica Constabulary Force statement said.

One of the gunmen was reportedly killed in the incident. The Police High Command condemned the killings. At the time, Mullings was the second cop killed in less than a week.

Related Articles

More From

Jamaica News

DPP says cops given basket to carry water in trying to bring across this message

Jamaica News

A man who was shot dead on Tamarind Avenue in Kingston 10 on Wednesday has been identified as a businessman who was reported missing that same day.

He is 38-year-old Kamar Barrett, a caterer fr

Jamaica News

Three men were killed in a drive-by shooting outside a small cook shop in an area known as New Lincoln, close to Cross Roads in St Andrew, on Friday evening.

The murders occurred sometime after 7pm

Lifestyle

After three surgeries and seven years of fighting breast cancer, Donavan Chevannes is crediting God for bringing him this far in his fight against the disease that is a rarity in men.

The

Jamaica News

A 17-year-old girl has found herself on the wrong side of the law after allegedly shooting a chef, stealing his car, and fleeing the scene following a dispute in Hanover on September 15.

Days later

Jamaica News

A high alert has been activated for 8-year-old Zayne Rhoden of East Chedwin, Greater Portmore, St. Catherine, who has been missing since Sunday, July 24.

A release from the Corporate Communication

NewsAmericasNow.com

Lois, sécurité et éthique: Elon Musk au pied du mur chez Twitter

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Martinique FranceAntilles

L’acquisition de Twitter par Elon Musk a suscité de l’enthousiasme, de l’épouvante, et aussi beaucoup de commentaires narquois d’observateurs qui ne donnent pas cher du patron de Tesla face à la tâche gargantuesque qui…

L’acquisition de Twitter par Elon Musk a suscité de l’enthousiasme, de l’épouvante, et aussi beaucoup de commentaires narquois d’observateurs qui ne donnent pas cher du patron de Tesla face à la tâche gargantuesque qui l’attend, surtout s’il licenciait de nombreux employés.

Car la “place publique” qu’il a rachetée pour 44 milliards de dollars a des responsabilités légales, éthiques et techniques disproportionnées par rapport à ses moyens.

Twitter ne dispose pas des ressources humaines et financières de ses voisins Meta et Google, mais doit gérer des problématiques similaires, de la modération des contenus à la cybersécurité en passant par la mise en conformité avec des lois différentes selon les pays.

Or Elon Musk a congédié la direction et envisage de remercier quelque 75% des 7.500 employés de Twitter, selon le Washington Post. 

Plus de 700 personnes sont déjà parties cet été, de leur plein gré, d’après un salarié qui souhaitait rester anonyme.

La plateforme “a un nombre infini de problèmes de sécurité et de sûreté”, remarque Rebekah Tromble, professeur à la George Washington University. “Ma pire crainte à ce stade, c’est un plan de licenciements massif ou des démissions en masse. Cela ferait largement régresser un système déjà imparfait”.

Twitter ne comptait “que” 238 millions d’utilisateurs actifs au quotidien fin juin, une fraction de la fréquentation de Facebook ou YouTube, mais l’assiduité des décideurs politiques et autres personnalités médiatiques le place régulièrement au cœur des controverses.

“Prison de Twitter”

Le réseau social est critiqué aussi vertement par la droite américaine, qui s’estime censurée, que par la gauche et de nombreuses ONG qui prônent une lutte plus ferme contre les abus.

Actuellement, Twitter applique des sanctions allant de l’avertissement, au retrait de tweets et à la suspension de compte pour des infractions comme une fausse information sur le Covid-19, un message raciste ou de l’incitation à la violence.

“Ce n’est pas efficace à 100%. Et quand la haine ou le harcèlement passe à travers les mailles, cela se traduit par des préjudices dans la vie réelle”, souligne Rebekah Tromble.

Elon Musk semble déjà avoir tempéré son approche absolutiste de la liberté d’expression, pour rassurer les annonceurs, généralement soucieux de ne pas associer leur marque à des contenus non consensuels.

Le nouveau patron a promis que Twitter ne deviendrait pas “infernal” et qu’il doterait la plateforme d’un “conseil de modération des contenus” pour prendre les décisions.

“Twitter a déjà eu un comité de ce type dans le passé, comme d’autres réseaux sociaux. Cela ne débouche jamais sur grand-chose”, juge Rebekah Tromble.

Les sociétés technologiques ont aussi mis au point des algorithmes sophistiqués pour filtrer les contenus problématiques, “mais en pratique, la modération est faite à la main par des dizaines de milliers de personnes sous payées”, ajoute-t-elle.

Vendredi, Elon Musk semblait déterminé à assurer lui-même le service après-vente. 

“Ceux qui ont été suspendus pour des raisons mineures ou douteuses seront libérés de la prison de Twitter”, a-t-il par exemple répondu à une utilisatrice qui lui demandait de laisser son père revenir sur la plateforme.

“Bienvenue en enfer”

Le multimilliardaire va subir la pression de ses fans, mais aussi celle des nombreux gouvernements qui remettent en cause les pouvoirs des réseaux sociaux.

“Sa marge de manœuvre va être réduite par les nouvelles règles adoptées en Europe et en Inde”, juge Emma Llanso de l’ONG Center for Democracy and Technology.

Les Etats-Unis ont longtemps été plus laxistes, mais certains Etats conservateurs veulent désormais aussi réguler la modération. 

“Musk va se retrouver dans une position difficile si la loi votée au Texas impose de garder certains contenus que l’Europe oblige à retirer”, résume la spécialiste.

“Avez-vous hâte que le gouvernement chinois trouve des moyens de menacer les affaires de Tesla en Chine à cause de contenus qui apparaissent sur Twitter? Parce que cela va arriver”, a de son côté écrit vendredi Nilay Patel, le rédacteur en chef de The Verge, dans un éditorial adressé à l’entrepreneur.

Le réseau des gazouillis doit par ailleurs repousser des cyberattaques au quotidien, venant aussi bien de hackers que de groupes criminels et d’agences travaillant pour le compte d’Etats étrangers.

En juillet 2020, les comptes de personnalités américaines dont Joe Biden, Barack Obama, Jeff Bezos (le fondateur d’Amazon) et… Elon Musk avaient été piratés par de jeunes Américains qui avaient obtenu les identifiants de salariés.

“Vous êtes maintenant le roi de Twitter et les gens pensent que vous êtes désormais personnellement responsable de tout ce qui s’y passe”, s’est moqué Nilay Patel. “Bienvenue en enfer. C’était votre idée”.

juj/lb/lpa

NewsAmericasNow.com

Lula ou Bolsonaro? 156 millions de Brésiliens élisent leur président

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Martinique FranceAntilles

Lula va-t-il faire un come-back à 77 ans? Bolsonaro peut-il gagner? Refuser la défaite? Plus de 156 millions de Brésiliens sont appelés à élire dimanche leur président lors d’un scrutin à…

Lula va-t-il faire un come-back à 77 ans? Bolsonaro peut-il gagner? Refuser la défaite? Plus de 156 millions de Brésiliens sont appelés à élire dimanche leur président lors d’un scrutin à l’issue incertaine, après une campagne très tendue.

Le Brésil est coupé en deux. Dans ce climat ultra-polarisé les réseaux sociaux ont charrié des torrents de désinformation et les candidats se sont insultés copieusement devant des dizaines de millions de téléspectateurs.

Des Brésiliens souvent pressés “qu’on en finisse” se rendent dans les bureaux de vote ce dimanche à partir de 08H00 (11H00 GMT) dans le pays aux dimensions continentales. 

Si les sondages prédisent depuis des mois un 3e mandat de quatre ans à l’ex-chef d’Etat de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010), le président sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro, 67 ans, peut encore y croire après son score inattendu du 1er tour du 2 octobre: 43% contre 48% à Lula.

Bolsonaro, auquel les sondages avaient donné une douzaine de points de retard, a bénéficié d’une dynamique dans l’entre-deux tours, quand la gauche semblait, elle, un peu sonnée.

Publié samedi soir, l’ultime sondage Datafolha peut donner des raisons supplémentaires d’espérer à Bolsonaro: l’écart se resserre, avec une victoire de Lula à 52%/48%. La marge d’erreur est de +/- 2 points et les enquêtes d’opinion se sont déjà trompées.

“C’est bien plus serré que quiconque l’aurait cru”, dit à l’AFP Brian Winter, rédacteur en chef de Americas Quarterly, “ça va être une élection pleine de confusion”. 

Bolsonaro acceptera-t-il le résultat dimanche soir si Lula est élu?

C’est la grande interrogation.

Après avoir mis en sourdine ses attaques incessantes contre le système “frauduleux” des urnes électroniques, il a récemment dénoncé des irrégularités présumées dans la diffusion des spots radio de sa campagne. Vendredi, il a affirmé que “celui qui a le plus de voix gagne” — sans convaincre.  

“Bolsonaro va remettre en question le résultat”, estime Rogerio Dultra dos Santos, de l’Université fédérale de Fluminense. 

“Menteur”

Beaucoup craignent une réplique brésilienne de l’assaut du Capitole après la défaite de Donald Trump qui pourrait viser par exemple la Cour suprême si souvent vilipendée par Bolsonaro.

L’ex-capitaine peut compter sur “l’appui de ses électeurs les plus radicalisés (…) et provoquer des troubles”, selon l’analyste, qui voit mal toutefois les forces armées se lancer dans une aventure golpiste et souligne que les institutions démocratiques sont solides.

Trump, justement, a appelé les Brésiliens à réélire Bolsonaro, “un type super”, et surtout pas “Lulu (sic), ce cinglé de la gauche radicale”.

Mais l’ancien métallo au destin hors norme a espéré que Bolsonaro “aura un moment de sagesse” et lui téléphonera s’il gagne “pour reconnaître le résultat”.

La campagne a pourtant été tout sauf “sage”. Bolsonaro a insulté Lula: “voleur”, “ex-prisonnier”, “alcoolique” ou “honte nationale”. Ce dernier a rendu les coups: “pédophile”, “cannibale”, “génocidaire” ou “petit dictateur”.

S’accusant mutuellement de mentir, Bolsonaro et, dans une moindre mesure Lula, ont alimenté la machine à désinformation, qui a fonctionné comme jamais au Brésil. 

Les réseaux sociaux — unique source d’information de la majorité des 170 millions d’utilisateurs brésiliens — ont véhiculé une masse inédite de fausses informations.

Avec cette sale campagne, les véritables préoccupations de la population ont été négligées: inflation, chômage, pauvreté ou faim, dont souffrent 33 millions de Brésiliens.

Chasse aux abstentionnistes

L’enjeu majeur de l’entre-deux tours a été la chasse aux 32 millions d’abstentionnistes du 1er tour (21%). A titre de comparaison, Lula a obtenu six millions de voix d’avance le 2 octobre.

Lula veut protéger la démocratie et rendre “Le Brésil heureux” de nouveau, après deux mandats où il a extrait près de 30 millions de Brésiliens de la pauvreté mais où l’économie était florissante.

Le populiste Bolsonaro veut défendre “le bien contre le mal”, la famille, Dieu, la patrie et la liberté individuelle.

Malgré un mandat émaillé de crises graves dont celle du Covid, il conserve un socle de partisans irréductibles et a su imposer sa ligne politique face à une gauche peu audible et à une droite traditionnelle qui a sombré.

S’il est élu, Lula, figure-clé de la politique brésilienne depuis quatre décennies, fera un come-back spectaculaire après avoir connu la disgrâce de la prison (2018-2019) puis l’annulation de ses condamnations pour corruption.

Il est le favori des femmes, des pauvres, des catholiques et du Nord-est rural. Mais les hommes, les classes aisées, les pro-armes, les milieux d’affaires et les évangéliques votent majoritairement Bolsonaro.

Le prochain locataire du Palais du Planalto à Brasilia devra composer avec un Parlement encore plus à droite qu’avant les législatives du 2 octobre: le Parti libéral (PL) de Bolsonaro est représenté en force.

Les bureaux de vote doivent fermer à 17H00 (20H00 GMT) et le résultat être annoncé avant 20H00 (23H00 GMT).

bur-pt/lg/cn 

Combinaison d’images créée le 4 octobre 2022 avec les silhouettes du président brésilien Jair Bolsonaro (G) à Brasilia le 9 décembre 2019, et la silhouette de l’ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva à Brasilia le 8 octobre 2021
• EVARISTO SA

Combinaison d’images créée le 5 octobre 2022 avec Luiz Inacio Lula da Silva (en haut) lors d’un rassemblement de campagne à Sao Paulo, le 1er octobre 2022, et Jair Bolsonaro (en bas) sur une moto en cortège à Sao Paulo le 1er octobre 2022
• Miguel SCHINCARIOL

Combinaison de photos créée le 11 octobre 2022 avec le Président du Brésil Luiz Inacio Lula da Silva (G) ceint de l’écharpe présidentielle au Palais Planalto à Brasilia le 1er janvier 2003 et le président brésilien Jair Bolsonaro après l’avoir reçue le 1er janvier 2019
• ORLANDO KISSNER

NewsAmericasNow.com

L’Irak creuse des puits, amer recours contre la sécheresse

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Martinique FranceAntilles

Jabar al-Fatlawi observe la foreuse vrombissante qui creuse un puits, ultime recours pour irriguer et abreuver ses bêtes dans un Irak frappé par une pénurie d’eau, une solution qui risque…

Jabar al-Fatlawi observe la foreuse vrombissante qui creuse un puits, ultime recours pour irriguer et abreuver ses bêtes dans un Irak frappé par une pénurie d’eau, une solution qui risque d’entraîner une surexploitation des nappes phréatiques.

La sécheresse qui frappe le “pays entre les deux fleuves” – Tigre et Euphrate – est sans précédent depuis 1930. Avec une chute des précipitations et une réduction du débit des cours d’eau, elle pousse les Irakiens à creuser de plus en plus de puits destinés à l’agriculture.

Paysan “de père en fils”, M. Fatlawi confie à l’AFP cultiver du riz et du blé dans la province de Najaf, où débute le sud irakien. Mais pas cette année, car “il y a une forte pénurie d’eau”, déplore le quinquagénaire à la barbe rêche et la jellabah blanche.

Maigre consolation: il a payé les autorités locales pour forer un puits et “arroser les palmiers et abreuver les bêtes”, explique ce père de cinq enfants. Il pourra aussi faire pousser des radis, des oignons, de l’aneth.

Près de sa maison, dans un hameau des environs d’al-Michkhab, une foreuse sort en tourbillonnant du sol, éjectant une eau boueuse.

Autrefois il avait creusé un puits artisanal, ce que les autorités interdisent. “Parfois l’eau était amère, parfois elle était salée”, se souvient-il.

L’Irak est un des cinq pays au monde les plus exposés à certains effets du changement climatique, selon l’ONU.

Pronostiquant “une nouvelle année de sécheresse”, le ministère des Ressources hydriques annonçait début octobre le forage de puits dans six provinces.

Jusqu’à mi-2022, quelque 500 puits ont été creusés. Mais pour prévenir la surexploitation des eaux souterraines, les services publics font la chasse aux puits illégaux.

“Technologies d’irrigation modernes”

Saluant la réglementation actuelle, un rapport de l’ONU pointe toutefois l’absence de compteurs sur les puits et “d’un système de tarification, pour limiter l’utilisation des eaux souterraines”.

“Il n’y a pas d’incitations pour encourager le recours à des technologies d’irrigation modernes”, déplorait en septembre le rapport de la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale (CESAO).

A l’heure où chaque goutte compte, l’écrasante majorité des agriculteurs inondent les terrains pour irriguer, pratique ancestrale synonyme de gaspillage.

Responsable des ressources hydriques à Najaf, Jamil al-Assadi explique que les puits sont creusés dans des secteurs “autrefois irrigués par les fleuves et des canaux”. 

Ils peuvent servir à “abreuver les bêtes, irriguer les vergers et des plantations à la superficie limitée”, dit-il. Mais pas pour le riz ou le blé, en raison de la salinité de l’eau et des faibles quantités puisées.

Son ministère a réduit de moitié les tarifs de forage, assure-t-il. En échange, “le paysan doit utiliser des méthodes d’irrigation modernes, pour préserver les réserves stratégiques des nappes phréatiques”.

Aux portes du désert de Najaf, cela fait dix ans que Hussein Badioui plante de l’orge et du fourrage sur 20 hectares.

Comme ses voisins, le sexagénaire dépend exclusivement des puits. Il reconnaît toutefois “une baisse du niveau de l’eau en raison de la multitude de puits”.

“Avant, on creusait 50 mètres et on avait de l’eau”, se souvient-il. “Maintenant on doit aller à plus de 100 mètres”.

“Comment vivre?”

“L’usage excessif des eaux souterraines a conduit à de nombreux problèmes”, avertissait en juillet le ministère des Ressources hydriques, réclamant “la préservation de cette richesse”, selon l’agence de presse étatique INA.

Le lac de Sawa, dans le sud, s’est ainsi asséché en raison d’un millier de puits creusés illégalement qui ont drainé la nappe phréatique qui l’alimentait.

Autre défi pouvant résulter de la surexploitation des nappes: “si de grandes quantités d’eau sont prélevées, le taux de salinité augmente”, avertit le ministère.

En Irak, où l’agriculture représente un emploi sur cinq, les bouleversements climatiques et la réponse insuffisante des autorités accusées de corruption et d’incompétence provoquent déjà un exode rural et des tensions sociales.

Sporadiquement dans le sud, des habitants manifestent, exigeant une action gouvernementale pour que la Turquie voisine augmente le débit des fleuves en ouvrant en amont les vannes des barrages.

Salah al-Faraon, 75 ans, plantait ses dix hectares de blé en hiver et de riz en été. Des cultures drastiquement limitées par les autorités “car il n’y a pas assez d’eau”.

“Sans riz et sans blé, comment vivre sans revenus?”, peste l’agriculteur. “On peut migrer, mais pour aller où? C’est tout le pays qui est volé”.

str-lk-tgg/gde/hj/jnd

Des terres agricoles à la lisière du désert de la ville de Najaf, dans le centre de l’Irak, le 10 octobre 2022
• Qassem al-KAABI

Un berger rassemble ses moutons sur une terre aride à la lisière du désert de la ville de Najaf, dans le centre de l’Irak, le 10 octobre 2022
• Qassem al-KAABI

NewsAmericasNow.com

Lois, sécurité et éthique: Elon Musk au pied du mur chez Twitter

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Guadeloupe FranceAntilles

L’acquisition de Twitter par Elon Musk a suscité de l’enthousiasme, de l’épouvante, et aussi beaucoup de commentaires narquois d’observateurs qui ne donnent pas cher du patron de Tesla face à la tâche gargantuesque qui…

L’acquisition de Twitter par Elon Musk a suscité de l’enthousiasme, de l’épouvante, et aussi beaucoup de commentaires narquois d’observateurs qui ne donnent pas cher du patron de Tesla face à la tâche gargantuesque qui l’attend, surtout s’il licenciait de nombreux employés.

Car la “place publique” qu’il a rachetée pour 44 milliards de dollars a des responsabilités légales, éthiques et techniques disproportionnées par rapport à ses moyens.

Twitter ne dispose pas des ressources humaines et financières de ses voisins Meta et Google, mais doit gérer des problématiques similaires, de la modération des contenus à la cybersécurité en passant par la mise en conformité avec des lois différentes selon les pays.

Or Elon Musk a congédié la direction et envisage de remercier quelque 75% des 7.500 employés de Twitter, selon le Washington Post. 

Plus de 700 personnes sont déjà parties cet été, de leur plein gré, d’après un salarié qui souhaitait rester anonyme.

La plateforme “a un nombre infini de problèmes de sécurité et de sûreté”, remarque Rebekah Tromble, professeur à la George Washington University. “Ma pire crainte à ce stade, c’est un plan de licenciements massif ou des démissions en masse. Cela ferait largement régresser un système déjà imparfait”.

Twitter ne comptait “que” 238 millions d’utilisateurs actifs au quotidien fin juin, une fraction de la fréquentation de Facebook ou YouTube, mais l’assiduité des décideurs politiques et autres personnalités médiatiques le place régulièrement au cœur des controverses.

“Prison de Twitter”

Le réseau social est critiqué aussi vertement par la droite américaine, qui s’estime censurée, que par la gauche et de nombreuses ONG qui prônent une lutte plus ferme contre les abus.

Actuellement, Twitter applique des sanctions allant de l’avertissement, au retrait de tweets et à la suspension de compte pour des infractions comme une fausse information sur le Covid-19, un message raciste ou de l’incitation à la violence.

“Ce n’est pas efficace à 100%. Et quand la haine ou le harcèlement passe à travers les mailles, cela se traduit par des préjudices dans la vie réelle”, souligne Rebekah Tromble.

Elon Musk semble déjà avoir tempéré son approche absolutiste de la liberté d’expression, pour rassurer les annonceurs, généralement soucieux de ne pas associer leur marque à des contenus non consensuels.

Le nouveau patron a promis que Twitter ne deviendrait pas “infernal” et qu’il doterait la plateforme d’un “conseil de modération des contenus” pour prendre les décisions.

“Twitter a déjà eu un comité de ce type dans le passé, comme d’autres réseaux sociaux. Cela ne débouche jamais sur grand-chose”, juge Rebekah Tromble.

Les sociétés technologiques ont aussi mis au point des algorithmes sophistiqués pour filtrer les contenus problématiques, “mais en pratique, la modération est faite à la main par des dizaines de milliers de personnes sous payées”, ajoute-t-elle.

Vendredi, Elon Musk semblait déterminé à assurer lui-même le service après-vente. 

“Ceux qui ont été suspendus pour des raisons mineures ou douteuses seront libérés de la prison de Twitter”, a-t-il par exemple répondu à une utilisatrice qui lui demandait de laisser son père revenir sur la plateforme.

“Bienvenue en enfer”

Le multimilliardaire va subir la pression de ses fans, mais aussi celle des nombreux gouvernements qui remettent en cause les pouvoirs des réseaux sociaux.

“Sa marge de manœuvre va être réduite par les nouvelles règles adoptées en Europe et en Inde”, juge Emma Llanso de l’ONG Center for Democracy and Technology.

Les Etats-Unis ont longtemps été plus laxistes, mais certains Etats conservateurs veulent désormais aussi réguler la modération. 

“Musk va se retrouver dans une position difficile si la loi votée au Texas impose de garder certains contenus que l’Europe oblige à retirer”, résume la spécialiste.

“Avez-vous hâte que le gouvernement chinois trouve des moyens de menacer les affaires de Tesla en Chine à cause de contenus qui apparaissent sur Twitter? Parce que cela va arriver”, a de son côté écrit vendredi Nilay Patel, le rédacteur en chef de The Verge, dans un éditorial adressé à l’entrepreneur.

Le réseau des gazouillis doit par ailleurs repousser des cyberattaques au quotidien, venant aussi bien de hackers que de groupes criminels et d’agences travaillant pour le compte d’Etats étrangers.

En juillet 2020, les comptes de personnalités américaines dont Joe Biden, Barack Obama, Jeff Bezos (le fondateur d’Amazon) et… Elon Musk avaient été piratés par de jeunes Américains qui avaient obtenu les identifiants de salariés.

“Vous êtes maintenant le roi de Twitter et les gens pensent que vous êtes désormais personnellement responsable de tout ce qui s’y passe”, s’est moqué Nilay Patel. “Bienvenue en enfer. C’était votre idée”.

juj/lb/lpa

NewsAmericasNow.com

Lula ou Bolsonaro? 156 millions de Brésiliens élisent leur président

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Guadeloupe FranceAntilles

Lula va-t-il faire un come-back à 77 ans? Bolsonaro peut-il gagner? Refuser la défaite? Plus de 156 millions de Brésiliens sont appelés à élire dimanche leur président lors d’un scrutin à…

Lula va-t-il faire un come-back à 77 ans? Bolsonaro peut-il gagner? Refuser la défaite? Plus de 156 millions de Brésiliens sont appelés à élire dimanche leur président lors d’un scrutin à l’issue incertaine, après une campagne très tendue.

Le Brésil est coupé en deux. Dans ce climat ultra-polarisé les réseaux sociaux ont charrié des torrents de désinformation et les candidats se sont insultés copieusement devant des dizaines de millions de téléspectateurs.

Des Brésiliens souvent pressés “qu’on en finisse” se rendent dans les bureaux de vote ce dimanche à partir de 08H00 (11H00 GMT) dans le pays aux dimensions continentales. 

Si les sondages prédisent depuis des mois un 3e mandat de quatre ans à l’ex-chef d’Etat de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010), le président sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro, 67 ans, peut encore y croire après son score inattendu du 1er tour du 2 octobre: 43% contre 48% à Lula.

Bolsonaro, auquel les sondages avaient donné une douzaine de points de retard, a bénéficié d’une dynamique dans l’entre-deux tours, quand la gauche semblait, elle, un peu sonnée.

Publié samedi soir, l’ultime sondage Datafolha peut donner des raisons supplémentaires d’espérer à Bolsonaro: l’écart se resserre, avec une victoire de Lula à 52%/48%. La marge d’erreur est de +/- 2 points et les enquêtes d’opinion se sont déjà trompées.

“C’est bien plus serré que quiconque l’aurait cru”, dit à l’AFP Brian Winter, rédacteur en chef de Americas Quarterly, “ça va être une élection pleine de confusion”. 

Bolsonaro acceptera-t-il le résultat dimanche soir si Lula est élu?

C’est la grande interrogation.

Après avoir mis en sourdine ses attaques incessantes contre le système “frauduleux” des urnes électroniques, il a récemment dénoncé des irrégularités présumées dans la diffusion des spots radio de sa campagne. Vendredi, il a affirmé que “celui qui a le plus de voix gagne” — sans convaincre.  

“Bolsonaro va remettre en question le résultat”, estime Rogerio Dultra dos Santos, de l’Université fédérale de Fluminense. 

“Menteur”

Beaucoup craignent une réplique brésilienne de l’assaut du Capitole après la défaite de Donald Trump qui pourrait viser par exemple la Cour suprême si souvent vilipendée par Bolsonaro.

L’ex-capitaine peut compter sur “l’appui de ses électeurs les plus radicalisés (…) et provoquer des troubles”, selon l’analyste, qui voit mal toutefois les forces armées se lancer dans une aventure golpiste et souligne que les institutions démocratiques sont solides.

Trump, justement, a appelé les Brésiliens à réélire Bolsonaro, “un type super”, et surtout pas “Lulu (sic), ce cinglé de la gauche radicale”.

Mais l’ancien métallo au destin hors norme a espéré que Bolsonaro “aura un moment de sagesse” et lui téléphonera s’il gagne “pour reconnaître le résultat”.

La campagne a pourtant été tout sauf “sage”. Bolsonaro a insulté Lula: “voleur”, “ex-prisonnier”, “alcoolique” ou “honte nationale”. Ce dernier a rendu les coups: “pédophile”, “cannibale”, “génocidaire” ou “petit dictateur”.

S’accusant mutuellement de mentir, Bolsonaro et, dans une moindre mesure Lula, ont alimenté la machine à désinformation, qui a fonctionné comme jamais au Brésil. 

Les réseaux sociaux — unique source d’information de la majorité des 170 millions d’utilisateurs brésiliens — ont véhiculé une masse inédite de fausses informations.

Avec cette sale campagne, les véritables préoccupations de la population ont été négligées: inflation, chômage, pauvreté ou faim, dont souffrent 33 millions de Brésiliens.

Chasse aux abstentionnistes

L’enjeu majeur de l’entre-deux tours a été la chasse aux 32 millions d’abstentionnistes du 1er tour (21%). A titre de comparaison, Lula a obtenu six millions de voix d’avance le 2 octobre.

Lula veut protéger la démocratie et rendre “Le Brésil heureux” de nouveau, après deux mandats où il a extrait près de 30 millions de Brésiliens de la pauvreté mais où l’économie était florissante.

Le populiste Bolsonaro veut défendre “le bien contre le mal”, la famille, Dieu, la patrie et la liberté individuelle.

Malgré un mandat émaillé de crises graves dont celle du Covid, il conserve un socle de partisans irréductibles et a su imposer sa ligne politique face à une gauche peu audible et à une droite traditionnelle qui a sombré.

S’il est élu, Lula, figure-clé de la politique brésilienne depuis quatre décennies, fera un come-back spectaculaire après avoir connu la disgrâce de la prison (2018-2019) puis l’annulation de ses condamnations pour corruption.

Il est le favori des femmes, des pauvres, des catholiques et du Nord-est rural. Mais les hommes, les classes aisées, les pro-armes, les milieux d’affaires et les évangéliques votent majoritairement Bolsonaro.

Le prochain locataire du Palais du Planalto à Brasilia devra composer avec un Parlement encore plus à droite qu’avant les législatives du 2 octobre: le Parti libéral (PL) de Bolsonaro est représenté en force.

Les bureaux de vote doivent fermer à 17H00 (20H00 GMT) et le résultat être annoncé avant 20H00 (23H00 GMT).

bur-pt/lg/cn 

Combinaison d’images créée le 4 octobre 2022 avec les silhouettes du président brésilien Jair Bolsonaro (G) à Brasilia le 9 décembre 2019, et la silhouette de l’ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva à Brasilia le 8 octobre 2021
• EVARISTO SA

Combinaison d’images créée le 5 octobre 2022 avec Luiz Inacio Lula da Silva (en haut) lors d’un rassemblement de campagne à Sao Paulo, le 1er octobre 2022, et Jair Bolsonaro (en bas) sur une moto en cortège à Sao Paulo le 1er octobre 2022
• Miguel SCHINCARIOL

Combinaison de photos créée le 11 octobre 2022 avec le Président du Brésil Luiz Inacio Lula da Silva (G) ceint de l’écharpe présidentielle au Palais Planalto à Brasilia le 1er janvier 2003 et le président brésilien Jair Bolsonaro après l’avoir reçue le 1er janvier 2019
• ORLANDO KISSNER

NewsAmericasNow.com

Twee voor twaalf voor de BTW- invoering

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: De Ware Tijd Online

door Arjen Stikvoort PARAMARIBO — ”Het wetsvoorstel over de BTW is niet waterdicht,” beklemtoont de voorzitter van de Winkeliers en

NewsAmericasNow.com

KC into quarterfinals after 9-0 mauling of Jose Marti Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Jamaica News Loop News

Hot striker Dujuan Richards scored five times as defending champions Kingston College (KC) trounced Jose Marti High 9-0 in their second leg of the ISSA/Digicel Manning Cup second-round match on Saturday.

With the first leg drawn 0-0, KC wasted no time in gaining the upper hand in the return leg courtesy of Richards, also known as “Whisper”, who scored in the 2nd, 6th, 20th, 48th, and 90th minutes, taking his tally to 19 goals for the season.

Jaheem Johnson hit a double, netting in the 18th and 44th, while Ashanie Kennedy (41st) and Nashardo Gibbs (58th) completed the rout.

KC, the top seeded team in the Manning Cup, are now safely through to the quarterfinals where they will be paired with Mona High, Charlie Smith, and St George’s College in Group 1.

Meanwhile, Jamaica College edged Norman Manley 1-0 for a 6-0 aggregate win, and St Jago High clipped St Andrew Technical High 1-0 but crashed out on the away goal rule after the two-legged tie ended 2-2 on aggregate.

Also going out, based on the away goal rule, is St Catherine High after they lost 1-2 to Wolmer’s Boys and the tie finished 2-2 on aggregate.

Wolmer’s have advanced to the quarterfinal and are drawn in Group 2 alongside Jamaica College, Haile Selassie High, and St Andrew Technical High.

NewsAmericasNow.com

Cop reportedly held with illegal firearm, over 80 rounds of ammo Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Jamaica News Loop News

A policeman was arrested and charged with illegal possession of a firearm and ammunition, he was apprehended after he was seen acting in a manner that aroused suspicions at an examination depot in Kingson.

Local law enforcers said over 80 rounds of ammunition were found during a subsequent search at the police constable’s house.

The policeman has been identified as Alberto Junior Taylor.

Reports are that on Friday, October 28 at about 1: 30pm, the law enforcers received information that a group of men was seen at the examination depot in Swallow Field with a firearm acting in a manner that aroused suspicion.

As a result of the information received a team of officers was dispatched from the Specialized Operations Division to the mentioned location.

On arrival, the police saw 4 men, they were accosted and a search of their person was conducted. Reports are that a firearm with the pistol serial number not visible was removed from the front pants waist of one of the men who later identified himself as a police constable.

He was subsequently escorted to Specialized Operations, where the firearm was examined and found to contain one (1) magazine with fifteen 9mm rounds and one in the chamber, the area where the serial number should be was covered with what appears to be purple ink, detectives said in their report.

The ink was removed however no serial number was seen.

Reports are that the police team carried out another search and one 9mm round was found in the policeman’s right front jeans pants pocket.

Reports are that one black firearm holster was also taken from the front of the constable’s pants waist.

As a result of this find, a warrant was prepared and the constable was escorted to his home where he reportedly handed over to the police a pair of brown Clarks shoe which was underneath his bed with the right foot of the shoe containing one M16 magazine with thirty rounds and the left foot of shoe containing one brown paper bag with fourteen live and three blanks 5.56 cartridges.

Another bag with fifteen 9mm cartridges and a clear plastic bag with two twelve gauge cartridges, one M16 blank, and one 22 cartridges were seized.

A number of other items which include a firearm holster, baton, and carryon were taken for safekeeping pending the outcome of an investigation.

NewsAmericasNow.com