3 ans de prison et 10 ans d’interdiction du territoire pour Breno Dos Santos Silva suite un vol de câbles en aluminium Guyaweb, site d’information et d’investigation en Guyane

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Dans la nuit du 23 au 24 mars 2022, 5 000 mètres de câbles en aluminium sont volés au sein de la centrale de Stoupan, la SA Albioma Solaire. « L’auteur s’est introduit en dégradant l’enceinte de la structure avant de commettre ce vol d’ampleur, pour un préjudice totale de 100 000 euros. » cite Mo News (1) d’après un rapport de la compagnie de gendarmerie de Matoury. L’auteur c’est Breno Dos Santos Silva, coiffé un peu à la Neymar, teinture blonde, cheveux bouclés sur le haut du crâne, polo élégant dans la salle d’audience du 31 octobre. De nationalité…

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Tennis: Gilles Simon repousse encore ses adieux

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Les adieux attendront encore pour Gilles Simon: après Andy Murray, ex-N.1 mondial, au tour de Taylor Fritz, aux portes du Top 10, d’être pris dans les filets du maître tacticien du tennis français, au bout de l’effort, au…

Les adieux attendront encore pour Gilles Simon: après Andy Murray, ex-N.1 mondial, au tour de Taylor Fritz, aux portes du Top 10, d’être pris dans les filets du maître tacticien du tennis français, au bout de l’effort, au 2e tour du Masters 1000 de Paris mercredi.

Au bord de la rupture physiquement – “là, putain, j’ai mal partout” – Simon qui, à 37 ans, joue dans la salle parisienne le dernier tournoi de sa carrière, est venu à bout du N.11 mondial après plus de trois heures de match 7-5, 5-7, 6-4.

Lundi soir déjà, il avait bataillé pendant 2h50 min pour renverser Murray 4-6, 7-5, 6-3.

Il a désormais rendez-vous en huitième de finale jeudi avec le joueur en forme du moment, le Canadien Félix Auger-Aliassime, fort de trois titres en trois semaines en octobre.

Comme remplis d’espoir par son exploit inaugural, les milliers de spectateurs se sont fait entendre avant même les premières frappes, les “Allez Gilou” se répondant d’une tribune à l’autre.

Le tout premier service de Fritz, jugé faute après arbitrage vidéo, puis sa double faute qui a suivi, bruyamment applaudis par le public de Bercy, ont immédiatement annoncé la couleur. Comme le break d’entrée réussi par Simon, salué par une ovation et une ola dès le premier changement de côté.

“Trois mois de récup’”

Pour ce qui risquait d’être le dernier match de ses vingt ans de carrière, le Français a minutieusement déployé toute sa science du jeu pour manoeuvrer à la perfection le vainqueur du Masters 1000 d’Indian Wells et le faire travailler jusqu’à l’usure, jusqu’à perdre patience.

“J’ai juste l’impression que j’arrive à jouer chaque match comme s’il n’y avait pas de lendemain, parce que c’est le dernier”, décrit Simon pour expliquer ses derniers exploits. “Un peu plus que d’habitude, et c’était déjà le cas à Roland-Garros, je suis prêt à mourir sur le terrain.”

“Un match comme ça, c’est trois mois de récup’, mais c’est la fin, je mets tout ce que j’ai (…) Et quand je regarde mes +nains+ (en tribunes), ils ont tellement plus d’énergie que moi, je me dis: +allez, je leur en prends un peu+”, sourit-il.

C’est peut-être ce qu’il a fait quand il a connu une alerte rouge, mené 5-4, 0-40 dans le premier set, pour aligner cinq points d’affilée et égaliser à 5-5.

Au jeu suivant, c’est lui qui breakait en poussant son adversaire à la faute. On jouait déjà depuis plus d’une heure quand Simon a viré en tête, une manche à zéro.

Pris dans ses filets, Fritz concédait rapidement un break dans le deuxième set (2-1), au bout d’un échange 100% Gilles Simon, d’abord solide en défense, puis capable d’en renverser le cours.

Cuisse, dos, épaule

Mais le break d’avance s’évaporait immédiatement et le coup de moins bien était évident pour l’ex-N.6 mondial, aujourd’hui 188e.

Si bien que quand Fritz a égalisé à un set partout après plus de deux heures de jeu, non sans avoir écarté trois balles de break sur son jeu de service précédent, qui auraient permis à Simon de servir pour le match, difficile d’être optimiste pour le trentenaire tricolore.

Sur le court, son corps grince de toutes parts: cuisse gauche, dos, épaule droite. Simon, précisément poussé vers la sortie par son physique déclinant, marmonne “j’en peux plus”, crie “j’ai mal au dos” mais, coûte que coûte, il continue de se battre comme un beau diable.

La récompense est à la hauteur de l’effort: après trois heures de jeu et un break à quatre jeux partout, c’est Simon qui s’apprête à servir pour le match. L’occasion est trop belle pour la laisser filer et, quelques instants plus tard, c’est tout Bercy qui entonne spontanément la Marseillaise.

“Au début du troisième set, tu te sens seul, mais seul… Parce que tu te dis, putain c’est loin, ça va être dur, j’ai mal partout, je n’y arrive plus, raconte-t-il. Et puis tu lèves la tête et, en fait, t’es pas seul du tout.”

es-ig/dlo

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