Tir de barrage nord-coréen dans une zone maritime “tampon”, selon Séoul

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La Corée du Nord a procédé à un tir de barrage, dans la nuit de jeudi à vendredi, sur une zone maritime “tampon”, a déclaré l’armée de Séoul, dans le cadre d’une recrudescence de tirs de Pyongyang, dont un missile…

La Corée du Nord a procédé à un tir de barrage, dans la nuit de jeudi à vendredi, sur une zone maritime “tampon”, a déclaré l’armée de Séoul, dans le cadre d’une recrudescence de tirs de Pyongyang, dont un missile balistique intercontinental qui a échoué en plein vol.

Séoul et Washington ont prolongé jusqu’à samedi leurs exercices aériens conjoints, les plus importants jamais réalisés, qui impliquent des centaines d’avions de guerre de part et d’autre.

Pyongyang a déclaré que la décision de prolonger les exercices aériens était “un choix très dangereux et mauvais” et a tiré trois missiles balistiques à courte portée jeudi en fin de journée. 

Peu après cette annonce, à partir de 23H28 locales jeudi, l’armée de Séoul a détecté environ 80 tirs d’artillerie effectués par le Nord dans une “zone tampon” maritime depuis la région de Kumkang, dans la province de Kangwon sur la côte est du pays. 

Ce tir de barrage est “une claire violation” de l’accord inter-coréen de 2018 qui a établi des zones tampon afin de réduire les tensions entre les deux parties, a déclaré l’état-major sud-coréen.

Les Etats-Unis ont dénoncé “le tir illégal et déstabilisateur d’un missile balistique intercontinental”, pendant que Séoul et Washington ont promis de prendre de nouvelles mesures pour démontrer leur “détermination et leurs capacités” face aux menaces croissantes du Nord.

Pyongyang a tiré une trentaine de missiles mercredi et jeudi, dont un a terminé sa course près des eaux territoriales du Sud, pour la première fois depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a déclaré qu’il s’agissait d’une “invasion territoriale de fait.

Cette démonstration de force par Pyongyang intervient au moment où la Corée du Sud et les Etats-Unis mènent les plus importants exercices aériens de leur histoire dans la région.

L’exercice baptisé “Tempête vigilante” constitue “une manœuvre militaire agressive et provocatrice visant la République populaire et démocratique de Corée”, a dénoncé mercredi le régime nord-coréen, qui a menacé Séoul et Washington de “payer le plus horrible prix de l’histoire”.

Les responsables et les analystes avertissent depuis des mois que la Corée du Nord s’apprête à réaliser un essai nucléaire, qui serait son septième.

Outre l’exercice “Tempête vigilante” prévu jusqu’à samedi, l’armée sud-coréenne a annoncé qu’elle procèderait la semaine prochaine à son exercice annuel “Taegeuk” destiné à “améliorer la performance en temps de guerre” et la gestion de crise.

Il s’agit d’un exercice simulé par ordinateur mené pour renforcer “la capacité à mener des missions pratiques en prévision de diverses menaces telles que les armes nucléaires, les missiles et les récentes provocations de la Corée du Nord”, selon l’armée sud-coréenne.

cdl/ceb/chv/roc 

Une frégate sud-coréenne en mer du Japon, le 3 novembre 2022
• ANTHONY WALLACE

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Budget: nouvelle motion de censure LFI dans un climat tendu avec le RN

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Pour clore l’examen en première lecture du budget de l’Etat 2023, l’Assemblée nationale examine vendredi une nouvelle motion de censure des Insoumis contre le gouvernement dans une ambiance à couteaux tirés avec les députés RN…

Pour clore l’examen en première lecture du budget de l’Etat 2023, l’Assemblée nationale examine vendredi une nouvelle motion de censure des Insoumis contre le gouvernement dans une ambiance à couteaux tirés avec les députés RN après un lourd incident en séance jeudi.

Le très probable rejet de la motion, examinée à partir de 15H30, vaudra adoption en première lecture de l’ensemble du projet de loi de finances. Le Sénat doit s’en saisir à compter du jeudi 17 novembre.

Oppositions et camp présidentiel se seront renvoyé tout au long d’un mois de débat la responsabilité du “blocage” et de l’absence de compromis.

Cette fois seuls à déposer une motion de censure, les Insoumis répondent à l’arme constitutionnelle du 49.3 dégainée mercredi par la Première ministre Élisabeth Borne pour la quatrième fois en quinze jours, afin de faire passer sans vote les budgets de la Sécu puis de l’Etat, faute de majorité absolue à l’Assemblée.

Le groupe RN, qui a choisi de ne pas déposer cette fois sa propre motion, a prévu d’apporter ses voix à la motion LFI. 

Les votes des alliés de gauche PS, PCF et EELV, qui divergent sur la stratégie à adopter face à la série de 49.3, seront scrutés de près.

Une vingtaine de députés de gauche n’avaient pas voté la précédente motion LFI, dont le patron du Parti communiste Fabien Roussel, la socialiste Valérie Rabault ou l’écologiste Delphine Batho.

Sanction réclamée

Mais avant ces débats sous haute tension, le bureau de l’Assemblée nationale, sa plus haute instance collégiale, doit décider de la possible sanction d’un député RN après un incident d’une ampleur rare survenu jeudi avec un élu LFI.

Lors d’une question au gouvernement de l’insoumis Carlos Martens Bilongo, noir, à propos du “drame de l’immigration clandestine”, le RN Grégoire de Fournas a lancé “qu’il retourne en Afrique” – “retourne en Afrique”, ont entendu certains parlementaires.

Dans une ambiance houleuse, la titulaire du perchoir Yaël Braun-Pivet a mis fin prématurément à la séance, “compte tenu de la gravité des faits” et de “l’émotion légitime” de l’Assemblée – de telles interruptions de séance sont rarissimes.

Soutenu par son groupe, le député RN de Gironde affirme qu’il parlait d’un “bateau” de migrants mentionné dans la question, et pas de M. Martens Bilongo, natif et élu du Val-d’Oise.

Mais l’indignation a été générale, jusqu’à Emmanuel Macron, “heurté par ces mots qui dans l’hémicycle comme hors de l’hémicycle sont intolérables”, selon son entourage. 

La présidente du groupe RN, Marine Le Pen, a dénoncé de son côté une “polémique grossière” des “adversaires” du RN.

Selon une source parlementaire, le député concerné est passible d’une “censure simple”, soit la privation pendant un mois de la moitié de l’indemnité parlementaire, ou d’une “censure avec exclusion temporaire”, c’est-à-dire la privation pendant deux mois de la moitié de l’indemnité allouée au député avec interdiction de prendre part aux travaux de l’Assemblée et de reparaître au Palais Bourbon pendant quinze jours. 

Le groupe macroniste Renaissance a indiqué qu’il “ne siègera pas” tant qu’une sanction lourde n’aura pas été prise. Le parti présidentiel a même demandé la démission “sans délai” du député.

“Opposition frontale” au RN

Un rassemblement en soutien à M. Martens Bilongo est organisé par LFI aux abords du Palais Bourbon à 13H00.

C’est l’occasion pour la Nupes de se ressouder. Le vote RN à deux reprises déjà en faveur d’une motion de censure de la Nupes puis d’une motion LFI avait provoqué un malaise dans les rangs de la coalition de gauche et de vives critiques du camp présidentiel quant à une “collusion” avec l’extrême droite.

Le groupe LFI emmené par Mathilde Panot a pris soin cette fois de préciser dans sa motion que “notre projet et notre vision de la société nous placent en opposition frontale avec l’extrême droite”.

“On ne se sent pas visé par le terme +extrême droite+”, dit-on au sein du groupe RN, où il est toujours prévu de voter la motion LFI, même après l’incident de jeudi.  

La censure sera défendue à la tribune vendredi après-midi par le député LFI de La Réunion Jean-Hugues Ratenon. Les Insoumis accusent l’exécutif de “mépriser les ultramarins” en ne reprenant pas l’ensemble des augmentations de crédits votées par les députés, souvent contre l’avis du gouvernement.

adc-reb/sac/pab/jnd

La Première ministre Elisabeth Borne s’adresse à l’Assemblée nationale, à Paris le 31 octobre 2022
• Geoffroy Van der Hasselt

La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, assiste à une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, à Paris, le 31 octobre 2022
• Geoffroy VAN DER HASSELT

La présidente du groupe parlementaire La France insoumise s’adresse aux députés de l’Assemblée nationale à Paris, le 23 octobre 2022
• JULIEN DE ROSA

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Tir de barrage nord-coréen dans une zone maritime “tampon”

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La Corée du Nord a procédé à un tir de barrage dans la nuit de jeudi à vendredi sur une zone maritime “tampon” près de sa frontière avec le Sud, selon Séoul, nouvel épisode de la spectaculaire montée des…

La Corée du Nord a procédé à un tir de barrage dans la nuit de jeudi à vendredi sur une zone maritime “tampon” près de sa frontière avec le Sud, selon Séoul, nouvel épisode de la spectaculaire montée des tensions ces derniers jours dans la péninsule coréenne.

Séoul et Washington ont prolongé jusqu’à samedi leurs exercices aériens conjoints, les plus importants jamais réalisés, qui impliquent des centaines d’avions de guerre de part et d’autre, après le tir apparemment raté d’un missile balistique intercontinental (ICBM) par la Corée du Nord jeudi matin.

Pyongyang a déclaré que la prolongation de ces exercices était “un choix très dangereux et mauvais”, et a tiré trois missiles balistiques à courte portée jeudi en fin de journée.

Peu après cette annonce, à partir de 23H28 locales jeudi, l’armée de Séoul a détecté environ 80 tirs d’artillerie effectués par le Nord dans une “zone tampon” maritime depuis la région de Kumkang, dans la province de Kangwon sur la côte est du pays. 

Ce tir de barrage est “une claire violation” de l’accord inter-coréen de 2018 qui a établi ces zones tampon afin de réduire les tensions entre les deux parties, a déclaré l’état-major sud-coréen.

Les Etats-Unis ont dénoncé “le tir illégal et déstabilisateur d’un missile balistique intercontinental”. Séoul et Washington ont promis de prendre de nouvelles mesures pour démontrer leur “détermination et leurs capacités” face aux menaces croissantes du Nord.

Pyongyang a tiré une trentaine de missiles mercredi et jeudi, dont un a terminé sa course près des eaux territoriales du Sud, pour la première fois depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a déclaré qu’il s’agissait d’une “invasion territoriale de fait”.

Les provocations de Pyongyang, “en particulier pendant notre période de deuil national, sont contre l’humanité et l’humanisme”, a fait valoir vendredi Lee Hyo-jung, vice-porte-parole du ministère de l’Unification de Séoul, en référence à la bousculade qui a fait 156 morts à Séoul pendant Halloween. 

“Développement irréfléchi du nucléaire”

“Le gouvernement condamne fermement la Corée du Nord pour ses menaces et provocations continues, sur la base de nos exercices annuels et défensifs, faisant monter les tensions autour de la péninsule coréenne”, a-t-elle ajouté. Elle a attribué cette montée des tensions au “développement irréfléchi du nucléaire et des missiles” de Pyongyang.

Baptisés “Vigilant Storm” (“Tempête vigilante”), les exercices américano sud-coréens constituent “une manœuvre militaire agressive et provocatrice visant la République populaire et démocratique de Corée”, a dénoncé mercredi de son coté le régime nord-coréen, qui a menacé Séoul et Washington de “payer le plus horrible prix de l’histoire”.

La Corée du Nord considère depuis toujours les manoeuvres militaires américano-sud-coréennes comme des répétitions générales à une invasion de son territoire ou à un renversement de son régime.

Des analystes attribuent la réaction particulièrement furieuse de Pyongyang cette fois-ci à l’utilisation, pendant “Tempête Vigilante”, d’avions furtifs de pointe F-35A et F-35B, perçus comme un outil idéal pour mener des “frappes de décapitation” éclair contre des dirigeants nord-coréens.

La Corée du Nord avait déjà, en septembre, révisé sa doctrine nucléaire pour s’autoriser à mener des frappes préventives en cas de menace existentielle contre le régime de Kim Jong Un.

Si le “système de commandement et de contrôle” nucléaire de la Corée du Nord est “mis en danger par une attaque de forces hostiles, une frappe nucléaire sera lancée automatiquement et immédiatement”, précise la nouvelle doctrine.

Séoul et Washington avertissent depuis des mois que la Corée du Nord s’apprête à réaliser un essai nucléaire, qui serait son septième.

Outre l’exercice “Tempête vigilante” prévu jusqu’à samedi, l’armée sud-coréenne a annoncé qu’elle procèderait la semaine prochaine à son exercice annuel “Taegeuk” destiné à “améliorer la performance en temps de guerre” et la gestion de crise.

Il s’agit d’un exercice simulé par ordinateur mené pour renforcer “la capacité à mener des missions pratiques en prévision de diverses menaces telles que les armes nucléaires, les missiles et les récentes provocations de la Corée du Nord”, selon l’armée sud-coréenne.

cdl/ceb/chv/nzg/roc 

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un assiste à un exercice de tir à l’Académie révolutionnaire Mangyongdae à Pyongyang, le 16 octobre 2022
• STR

Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin (à droite) et son homologue sud-coréen Lee Jong-sup discutent avec l’équipage d’un bombardier B-52 sur la base d’Andrews, aux Etats-Unis, le 3 novembre 2022
• Mandel NGAN

Des avions furtifs F-35A sud-coréens pendant l’exercice conjoint “Vigilant Storm” avec l’armée de l’air américaine, le 31 octobre 2022 sur la base de Gunsan en Corée du Sud
• Handout

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Pakistan: l’ex-PM Imran Khan se rétablit à l’hôpital après une tentative d’assassinat

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L’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan se remettait vendredi à l’hôpital d’une blessure par balle au lendemain d’une tentative d’assassinat, ses partisans promettant de maintenir sa “longue marche” vers Islamabad destinée à fragiliser…

L’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan se remettait vendredi à l’hôpital d’une blessure par balle au lendemain d’une tentative d’assassinat, ses partisans promettant de maintenir sa “longue marche” vers Islamabad destinée à fragiliser le gouvernement en vue des prochaines élections.

L’attaque jeudi contre son convoi – apparemment menée par un seul homme armé – a fait un mort et au moins dix blessés, accentuant encore la tension dans un pays plongé dans une profonde crise politique depuis que M. Khan a été évincé du pouvoir en avril.

L’ancienne star du cricket était “dans un état stable et se portait bien” dans un hôpital de Lahore (Est), a indiqué vendredi matin à l’AFP son médecin Faisal Sultan.

M. Khan, 70 ans, a lancé vendredi une “longue marche” rassemblant plusieurs milliers de ses soutiens entre Lahore et la capitale Islamabad, pour obtenir la tenue d’élections anticipées, première étape dans sa reconquête espérée du pouvoir.

Il a été touché par au moins une balle à la jambe droite quand un individu a tiré en rafale avec un pistolet automatique vers le sommet d’un conteneur posé sur un camion, d’où M. Khan avait l’habitude de s’adresser à la foule depuis le début de la marche.

La tentative d’assassinat a eu lieu alors que ce véhicule fendait lentement la large foule rassemblée à Wazirabad, à environ 170 km à l’est de la capitale.

“Tous ceux qui étaient debout au premier rang ont été touchés”, a déclaré à l’AFP Fawad Chaudhry, ancien ministre de l’Information du gouvernement Khan, derrière lequel il se tenait.

Il s’agissait d’une “tentative de le tuer, de l’assassiner”, a affirmé à l’AFP l’un des proches conseillers de M. Khan, Raoof Hasan. 

Plusieurs officiels de son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI, Mouvement du Pakistan pour la justice), figurent parmi les blessés. Le PTI a accusé le gouvernement d’être derrière cette attaque, ce que celui-ci a fermement nié.

Scène de crime

M. Chaudhry a précisé que les responsables du PTI se réuniraient vendredi pour discuter de la stratégie à tenir concernant la “longue marche”, tout en promettant qu’elle allait se poursuivre.

“La longue marche pour la vraie liberté continuera et le mouvement en faveur des droits du peuple aussi jusqu’à ce qu’il y ait une annonce sur les élections”, a-t-il twitté.

Depuis son renversement par une motion de censure en avril, M. Khan n’a cessé d’exiger la tenue immédiate d’élections, misant sur sa popularité intacte pour obtenir un second mandat. 

Le gouvernement préfère attendre la date butoir d’octobre 2023, pour se donner le temps de remettre l’économie sur les rails et en faire un argument de campagne.

Vendredi matin, le camion de M. Khan est devenu une scène de crime. Le périmètre est bouclé et gardé par des commandos, pendant que la police scientifique passe les lieux au crible.

Pendant la nuit, des milliers de partisans de M. Khan se sont rassemblés sur place, beaucoup brandissant des banderoles aux slogans politisés.

La ministre de l’Information, Marriyum Aurangzeb, a annoncé jeudi qu’un assaillant avait été appréhendé, et partagé une vidéo circulant en ligne dans laquelle il justifie son acte.

“Je l’ai fait parce que (Khan) trompait le public. J’ai essayé de le tuer, j’ai fait de mon mieux”, explique l’homme aux cheveux ébouriffés, les mains attachées dans le dos, à l’intérieur de ce qui semble être un poste de police.

Il ajoute avoir été mis en colère par le vacarme émanant du cortège au moment de l’appel à la prière.

Large soutien

Plusieurs assassinats politiques ont émaillé l’histoire récente du pays, qui est par ailleurs aux prises depuis des décennies avec des mouvements islamistes violents contestant l’influence du pouvoir central.

Cette attaque fait notamment ressurgir le souvenir de l’attentat qui avait coûté la vie en 2007 à Benazir Bhutto, la première femme de l’ère moderne à avoir dirigé un pays musulman. Les commanditaires de son assassinat n’ont jamais été identifiés.

Des coups de feu avaient été tirés et un kamikaze s’était fait exploser près de son véhicule alors qu’elle saluait ses partisans à Rawalpindi. Elle était revenue au Pakistan quelques semaines plus tôt pour participer aux élections, après plusieurs années d’exil.

Malgré son éviction, M. Khan bénéficie d’un large soutien de la population. Depuis avril, il a organisé de vastes rassemblements dans tout le pays – attirant des dizaines de milliers de partisans – pour faire pression sur la fragile coalition au pouvoir.

Il continue d’affirmer que sa chute a été le fruit d’une “conspiration” ourdie par les Etats-Unis, et critique sans répit le gouvernement de son successeur, Shehbaz Sharif, ainsi que l’institution militaire.

Imran Khan était arrivé au pouvoir en 2018, après la victoire aux législatives du PTI, sur une plateforme populiste mêlant promesses de réformes sociales, conservatisme religieux et lutte contre la corruption.

Mais sous son mandat, la situation économique s’est dégradée et il a perdu l’appui de l’armée, qui était accusée d’avoir contribué à le faire élire.

Ces derniers mois, il s’est plusieurs fois déclaré prêt à mourir pour son pays, et son entourage a souvent fait état de menaces à son encontre.

sjd-fox/cyb/nzg/lpa

Pakistan: des centaines de partisans d’Imran Khan se rassemblent devant l’hôpital
• Faisal SATTI

Un policier devant le camion utilisé par l’ex-Premier ministre Imran Khan, après qu’il a été blessé par balle lors d’un meeting politique, le 3 novembre 2022 à Wazirabad
• Aamir QURESHI

Des partisans de l’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan déposent des fleurs devant l’hôpital où il a été admis après avoir été blessé par balle, le 3 novembre 2022 à Lahore
• Arif ALI

Des images de l’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan blessé par balle diffusées à la télévision, le 3 novembre 2022 à Islamabad
• Farooq NAEEM

Carte localisant Gujranwala au Pakistan
• STAFF

L’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan lors d’une marche contre le gouvernement, le 1er novembre 2022 à Gujranwala
• Arif ALI

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Tir de barrage nord-coréen dans une zone maritime “tampon”

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La Corée du Nord a procédé à un tir de barrage dans la nuit de jeudi à vendredi sur une zone maritime “tampon” près de sa frontière avec le Sud, selon Séoul, nouvel épisode de la spectaculaire montée des…

La Corée du Nord a procédé à un tir de barrage dans la nuit de jeudi à vendredi sur une zone maritime “tampon” près de sa frontière avec le Sud, selon Séoul, nouvel épisode de la spectaculaire montée des tensions ces derniers jours dans la péninsule coréenne.

Séoul et Washington ont prolongé jusqu’à samedi leurs exercices aériens conjoints, les plus importants jamais réalisés, qui impliquent des centaines d’avions de guerre de part et d’autre, après le tir apparemment raté d’un missile balistique intercontinental (ICBM) par la Corée du Nord jeudi matin.

Pyongyang a déclaré que la prolongation de ces exercices était “un choix très dangereux et mauvais”, et a tiré trois missiles balistiques à courte portée jeudi en fin de journée.

Peu après cette annonce, à partir de 23H28 locales jeudi, l’armée de Séoul a détecté environ 80 tirs d’artillerie effectués par le Nord dans une “zone tampon” maritime depuis la région de Kumkang, dans la province de Kangwon sur la côte est du pays. 

Ce tir de barrage est “une claire violation” de l’accord inter-coréen de 2018 qui a établi ces zones tampon afin de réduire les tensions entre les deux parties, a déclaré l’état-major sud-coréen.

Les Etats-Unis ont dénoncé “le tir illégal et déstabilisateur d’un missile balistique intercontinental”. Séoul et Washington ont promis de prendre de nouvelles mesures pour démontrer leur “détermination et leurs capacités” face aux menaces croissantes du Nord.

Pyongyang a tiré une trentaine de missiles mercredi et jeudi, dont un a terminé sa course près des eaux territoriales du Sud, pour la première fois depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a déclaré qu’il s’agissait d’une “invasion territoriale de fait”.

Les provocations de Pyongyang, “en particulier pendant notre période de deuil national, sont contre l’humanité et l’humanisme”, a fait valoir vendredi Lee Hyo-jung, vice-porte-parole du ministère de l’Unification de Séoul, en référence à la bousculade qui a fait 156 morts à Séoul pendant Halloween. 

“Développement irréfléchi du nucléaire”

“Le gouvernement condamne fermement la Corée du Nord pour ses menaces et provocations continues, sur la base de nos exercices annuels et défensifs, faisant monter les tensions autour de la péninsule coréenne”, a-t-elle ajouté. Elle a attribué cette montée des tensions au “développement irréfléchi du nucléaire et des missiles” de Pyongyang.

Baptisés “Vigilant Storm” (“Tempête vigilante”), les exercices américano sud-coréens constituent “une manœuvre militaire agressive et provocatrice visant la République populaire et démocratique de Corée”, a dénoncé mercredi de son coté le régime nord-coréen, qui a menacé Séoul et Washington de “payer le plus horrible prix de l’histoire”.

La Corée du Nord considère depuis toujours les manoeuvres militaires américano-sud-coréennes comme des répétitions générales à une invasion de son territoire ou à un renversement de son régime.

Des analystes attribuent la réaction particulièrement furieuse de Pyongyang cette fois-ci à l’utilisation, pendant “Tempête Vigilante”, d’avions furtifs de pointe F-35A et F-35B, perçus comme un outil idéal pour mener des “frappes de décapitation” éclair contre des dirigeants nord-coréens.

La Corée du Nord avait déjà, en septembre, révisé sa doctrine nucléaire pour s’autoriser à mener des frappes préventives en cas de menace existentielle contre le régime de Kim Jong Un.

Si le “système de commandement et de contrôle” nucléaire de la Corée du Nord est “mis en danger par une attaque de forces hostiles, une frappe nucléaire sera lancée automatiquement et immédiatement”, précise la nouvelle doctrine.

Séoul et Washington avertissent depuis des mois que la Corée du Nord s’apprête à réaliser un essai nucléaire, qui serait son septième.

Outre l’exercice “Tempête vigilante” prévu jusqu’à samedi, l’armée sud-coréenne a annoncé qu’elle procèderait la semaine prochaine à son exercice annuel “Taegeuk” destiné à “améliorer la performance en temps de guerre” et la gestion de crise.

Il s’agit d’un exercice simulé par ordinateur mené pour renforcer “la capacité à mener des missions pratiques en prévision de diverses menaces telles que les armes nucléaires, les missiles et les récentes provocations de la Corée du Nord”, selon l’armée sud-coréenne.

cdl/ceb/chv/nzg/roc 

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un assiste à un exercice de tir à l’Académie révolutionnaire Mangyongdae à Pyongyang, le 16 octobre 2022
• STR

Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin (à droite) et son homologue sud-coréen Lee Jong-sup discutent avec l’équipage d’un bombardier B-52 sur la base d’Andrews, aux Etats-Unis, le 3 novembre 2022
• Mandel NGAN

Des avions furtifs F-35A sud-coréens pendant l’exercice conjoint “Vigilant Storm” avec l’armée de l’air américaine, le 31 octobre 2022 sur la base de Gunsan en Corée du Sud
• Handout

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F?te des morts en demie-teinte et Saint-Charles en berne aux Gona?ves

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Les 1er et 2 novembre 2022, des membres de la population et des adeptes de la religion du vodou aux Gona?ves ont investi le cimeti?re de la ville pour honorer la m?moire des disparus. Comparativement aux ann?es pr?c?dentes, cette tradition commence ? s’effriter. Le mardi 1er novembre, ils ?taient quand m?me nombreux ceux qui ont fait le d?placement pour assister aux traditionnelles activit?s des Gu?d? dans les rues et au cimeti?re principal de la cit? de l’ind?pendance. Nombreux sont aussi ceux qui sont repartis d??us vu le manque de planification et l’absence de programme dans les art?res r?put?es en cette p?riode.

Au grand cimeti?re de la ville, un groupe de personnes munies de bouteille de rhum, de caf?, de clairin et de nourriture circonstanci?e ont camp? devant la grande-croix appel?e “bawon” pour leurs rituels. Apr?s avoir allum? leur bougie et jet? quelques gouttes de “tafya”, ils ont pri? tandis que d’autres apr?s avoir nettoy? les tombes de leurs proches, ont vers? des larmes et r?p?t? en sanglots des paroles les liant avec leurs proches disparus.

Quant au traditionnel d?fil? de gu?d?, le groupe le plus r?put? de la commune n’a pas pu performer cette ann?e. Selon des membres du groupe, les r?cents mouvements de protestation et la situation sociopolitique du pays en sont la cause. Toutefois, un autre groupe de vodouisants, en mauve et noir, ont parcouru diverses rues de la cit? de l’ind?pendance partant de la rue Jean-Jacques jusqu’? la tombe de l’imp?ratrice Marie-Claire Heureuse pour une offrande florale. Quelques minutes plus tard, ils se sont rendus ? la chapelle situ?e au cimeti?re pour une c?r?monie mystique.

Des activit?s qui se sont poursuivies durant toute la journ?e de ce mercredi presque dans le m?me format.

Interrog?s par Le Nouvelliste, des participants n’ont pas cach? leur frustration quant ? l’effritement des traditions. ” Vous vous imaginez que les troubles politiques affectent la c?l?bration de presque toutes nos f?tes ou dates historiques. Je suis membre d’un groupe qui a l’habitude d’?riger un stand en face du cimeti?re afin de r?aliser toutes sortes d’activit?s culturelles appropri?es mais ? cause des r?cents mouvements de protestation, nos activit?s commerciales sont en nette r?gression et les autorit?s ne pensent m?me pas ? nous. Je ne sais pas pourquoi le secteur vodou est aussi m?pris?. En temps normal, il devrait y avoir une semaine de f?tes avec la Saint-Charles qui succ?de malheureusement je ne me rappelle pas quand on a marqu? convenablement ces dates”, a d?clar? un habitant avant d’avaler une gorg?e de rhum.

Durant ces deux jours d’activit?s, la mairie de la ville a gard? ses portes ferm?es. Dans une note en circulation sur les r?seaux sociaux, l’administration communale a d?clar? f?ri? le vendredi 4 novembre 2022, jour co?ncidant ? la c?l?bration de la Saint-Charles, le saint patron de la ville.

Entre-temps, la cit? de l’ind?pendance affiche encore les s?quelles des derniers mouvements de protestation contre le pouvoir en place. Dans diverses rues, des d?bris de barricades et des lots de d?tritus emp?chent la libre circulation tandis que le blackout devient la norme. Du point de vue ?conomique, rien ne va et il est toujours difficile d’acc?der aux banques ou d’effectuer des transactions car selon des sources, les succursales sont confront?es ? un probl?me de liquidit?s qui affecte leur fonctionnement.

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Budget: nouvelle motion de censure LFI dans un climat tendu avec le RN

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Pour clore l’examen en première lecture du budget de l’Etat 2023, l’Assemblée nationale examine vendredi une nouvelle motion de censure des Insoumis contre le gouvernement dans une ambiance à couteaux tirés avec les députés RN…

Pour clore l’examen en première lecture du budget de l’Etat 2023, l’Assemblée nationale examine vendredi une nouvelle motion de censure des Insoumis contre le gouvernement dans une ambiance à couteaux tirés avec les députés RN après un lourd incident en séance jeudi.

Le très probable rejet de la motion, examinée à partir de 15H30, vaudra adoption en première lecture de l’ensemble du projet de loi de finances. Le Sénat doit s’en saisir à compter du jeudi 17 novembre.

Oppositions et camp présidentiel se seront renvoyé tout au long d’un mois de débat la responsabilité du “blocage” et de l’absence de compromis.

Cette fois seuls à déposer une motion de censure, les Insoumis répondent à l’arme constitutionnelle du 49.3 dégainée mercredi par la Première ministre Élisabeth Borne pour la quatrième fois en quinze jours, afin de faire passer sans vote les budgets de la Sécu puis de l’Etat, faute de majorité absolue à l’Assemblée.

Le groupe RN, qui a choisi de ne pas déposer cette fois sa propre motion, a prévu d’apporter ses voix à la motion LFI. 

Les votes des alliés de gauche PS, PCF et EELV, qui divergent sur la stratégie à adopter face à la série de 49.3, seront scrutés de près.

Une vingtaine de députés de gauche n’avaient pas voté la précédente motion LFI, dont le patron du Parti communiste Fabien Roussel, la socialiste Valérie Rabault ou l’écologiste Delphine Batho.

Sanction réclamée

Mais avant ces débats sous haute tension, le bureau de l’Assemblée nationale, sa plus haute instance collégiale, doit décider de la possible sanction d’un député RN après un incident d’une ampleur rare survenu jeudi avec un élu LFI.

Lors d’une question au gouvernement de l’insoumis Carlos Martens Bilongo, noir, à propos du “drame de l’immigration clandestine”, le RN Grégoire de Fournas a lancé “qu’il retourne en Afrique” – “retourne en Afrique”, ont entendu certains parlementaires.

Dans une ambiance houleuse, la titulaire du perchoir Yaël Braun-Pivet a mis fin prématurément à la séance, “compte tenu de la gravité des faits” et de “l’émotion légitime” de l’Assemblée – de telles interruptions de séance sont rarissimes.

Soutenu par son groupe, le député RN de Gironde affirme qu’il parlait d’un “bateau” de migrants mentionné dans la question, et pas de M. Martens Bilongo, natif et élu du Val-d’Oise.

Mais l’indignation a été générale, jusqu’à Emmanuel Macron, “heurté par ces mots qui dans l’hémicycle comme hors de l’hémicycle sont intolérables”, selon son entourage. 

La présidente du groupe RN, Marine Le Pen, a dénoncé de son côté une “polémique grossière” des “adversaires” du RN.

Selon une source parlementaire, le député concerné est passible d’une “censure simple”, soit la privation pendant un mois de la moitié de l’indemnité parlementaire, ou d’une “censure avec exclusion temporaire”, c’est-à-dire la privation pendant deux mois de la moitié de l’indemnité allouée au député avec interdiction de prendre part aux travaux de l’Assemblée et de reparaître au Palais Bourbon pendant quinze jours. 

Le groupe macroniste Renaissance a indiqué qu’il “ne siègera pas” tant qu’une sanction lourde n’aura pas été prise. Le parti présidentiel a même demandé la démission “sans délai” du député.

“Opposition frontale” au RN

Un rassemblement en soutien à M. Martens Bilongo est organisé par LFI aux abords du Palais Bourbon à 13H00.

C’est l’occasion pour la Nupes de se ressouder. Le vote RN à deux reprises déjà en faveur d’une motion de censure de la Nupes puis d’une motion LFI avait provoqué un malaise dans les rangs de la coalition de gauche et de vives critiques du camp présidentiel quant à une “collusion” avec l’extrême droite.

Le groupe LFI emmené par Mathilde Panot a pris soin cette fois de préciser dans sa motion que “notre projet et notre vision de la société nous placent en opposition frontale avec l’extrême droite”.

“On ne se sent pas visé par le terme +extrême droite+”, dit-on au sein du groupe RN, où il est toujours prévu de voter la motion LFI, même après l’incident de jeudi.  

La censure sera défendue à la tribune vendredi après-midi par le député LFI de La Réunion Jean-Hugues Ratenon. Les Insoumis accusent l’exécutif de “mépriser les ultramarins” en ne reprenant pas l’ensemble des augmentations de crédits votées par les députés, souvent contre l’avis du gouvernement.

adc-reb/sac/pab/jnd

La Première ministre Elisabeth Borne s’adresse à l’Assemblée nationale, à Paris le 31 octobre 2022
• Geoffroy Van der Hasselt

La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, assiste à une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, à Paris, le 31 octobre 2022
• Geoffroy VAN DER HASSELT

La présidente du groupe parlementaire La France insoumise s’adresse aux députés de l’Assemblée nationale à Paris, le 23 octobre 2022
• JULIEN DE ROSA

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Ha?ti : Faire avec ce qu’on peut, faute de solution id?ale

Black Immigrant Daily News

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Les unit?s sp?cialis?es de la Police nationale d’Ha?ti ont pu investir, pour la premi?re fois depuis les troubles de d?but septembre, le terminal p?trolier de Varreux. Cette infrastructure strat?gique — o? se trouve 70% des capacit?s de stockage des produits p?troliers du pays — ?tait sous le contr?le des gangs.

Pour le moment, on ignore si la reprise normale des op?rations se pr?pare et quand reprendra la distribution r?guli?re des produits p?troliers. En attendant, l’Etat ha?tien s’est acquitt? cette semaine de 50% de ses dettes envers les compagnies p?troli?res.

L’annonce de l’action polici?re arrive au moment o? toutes les usines travaillant pour la sous-traitance en Ha?ti ont d? fermer leurs portes. Seul le Parc Codevi, situ? ? cheval sur la fronti?re entre Ha?ti et la R?publique dominicaine, a encore des ouvriers ? l’emploi.

Le Parc industriel m?tropolitain dit Sonapi et celui de Caracol sont enti?rement ferm?s. Pr?s de 33 000 emplois directs sont affect?s. En fait, toute notre production nationale, agro-industrielle et le secteur des services sont ferm?s ou fonctionnent 2 ou 3 jours, ? mi-temps, par semaine.

Selon les estimations de l’Association des industries d’Ha?ti, pr?s de 100 000 emplois directs et pr?s d’un million d’emplois indirects sont impact?s par la situation actuelle.

Si les diff?rentes r?unions des acteurs politiques ne d?bouchent sur rien — comme d’habitude –, c’est la communaut? internationale qui se manifeste.

Ce jeudi, le Bureau int?gr? des Nations Unies en Ha?ti (BINUH) a pr?cis? que les sanctions d?cr?t?es par l’ONU viseront de larges secteurs.

Un peu plus tard, ce m?me jeudi, c’est le charg? d’affaires am?ricain Eric Stromayer qui s’est fendu d’un message vid?o. Les menaces sont claires. Les sanctions vont frapper. L’appui de forces arm?es pour la PNH aussi se pr?cise.

Si le gouvernement ha?tien qui a sollicit? les sanctions se veut coh?rent avec lui-m?me, un remaniement minist?riel devrait intervenir au plus vite.

En attendant, les directeurs d’?coles de tous les coins du pays essaient de fabriquer une rentr?e scolaire ? la carte : ouvrir les classes l? o? c’est possible.

Les solutions id?ales ne sont plus de mise en Ha?ti. Trop de probl?mes. Trop peu d’efforts. Le pays, en tout, devra se contenter des approximations, des rem?des de cheval ou d’un grain de sel sous la langue pour tromper la mis?re morale et intellectuelle de nos mauvais com?diens.

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President Santokhi: Bijsturing regeerbeleid moet verlichting brengen

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door Ivan Cairo PARAMARIBO — Als gevolg van ontwikkelingen op mondiaal niveau en uitdagingen waarmee regering lokaal geconfronteerd wordt is

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Tir de barrage nord-coréen dans une zone maritime “tampon”, selon Séoul

Black Immigrant Daily News

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La Corée du Nord a procédé à un tir de barrage, dans la nuit de jeudi à vendredi, sur une zone maritime “tampon”, a déclaré l’armée de Séoul, dans le cadre d’une recrudescence de tirs de Pyongyang, dont un missile…

La Corée du Nord a procédé à un tir de barrage, dans la nuit de jeudi à vendredi, sur une zone maritime “tampon”, a déclaré l’armée de Séoul, dans le cadre d’une recrudescence de tirs de Pyongyang, dont un missile balistique intercontinental qui a échoué en plein vol.

Séoul et Washington ont prolongé jusqu’à samedi leurs exercices aériens conjoints, les plus importants jamais réalisés, qui impliquent des centaines d’avions de guerre de part et d’autre.

Pyongyang a déclaré que la décision de prolonger les exercices aériens était “un choix très dangereux et mauvais” et a tiré trois missiles balistiques à courte portée jeudi en fin de journée. 

Peu après cette annonce, à partir de 23H28 locales jeudi, l’armée de Séoul a détecté environ 80 tirs d’artillerie effectués par le Nord dans une “zone tampon” maritime depuis la région de Kumkang, dans la province de Kangwon sur la côte est du pays. 

Ce tir de barrage est “une claire violation” de l’accord inter-coréen de 2018 qui a établi des zones tampon afin de réduire les tensions entre les deux parties, a déclaré l’état-major sud-coréen.

Les Etats-Unis ont dénoncé “le tir illégal et déstabilisateur d’un missile balistique intercontinental”, pendant que Séoul et Washington ont promis de prendre de nouvelles mesures pour démontrer leur “détermination et leurs capacités” face aux menaces croissantes du Nord.

Pyongyang a tiré une trentaine de missiles mercredi et jeudi, dont un a terminé sa course près des eaux territoriales du Sud, pour la première fois depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a déclaré qu’il s’agissait d’une “invasion territoriale de fait.

Cette démonstration de force par Pyongyang intervient au moment où la Corée du Sud et les Etats-Unis mènent les plus importants exercices aériens de leur histoire dans la région.

L’exercice baptisé “Tempête vigilante” constitue “une manœuvre militaire agressive et provocatrice visant la République populaire et démocratique de Corée”, a dénoncé mercredi le régime nord-coréen, qui a menacé Séoul et Washington de “payer le plus horrible prix de l’histoire”.

Les responsables et les analystes avertissent depuis des mois que la Corée du Nord s’apprête à réaliser un essai nucléaire, qui serait son septième.

Outre l’exercice “Tempête vigilante” prévu jusqu’à samedi, l’armée sud-coréenne a annoncé qu’elle procèderait la semaine prochaine à son exercice annuel “Taegeuk” destiné à “améliorer la performance en temps de guerre” et la gestion de crise.

Il s’agit d’un exercice simulé par ordinateur mené pour renforcer “la capacité à mener des missions pratiques en prévision de diverses menaces telles que les armes nucléaires, les missiles et les récentes provocations de la Corée du Nord”, selon l’armée sud-coréenne.

cdl/ceb/chv/roc 

Une frégate sud-coréenne en mer du Japon, le 3 novembre 2022
• ANTHONY WALLACE

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