Nancy Pelosi quitte la direction démocrate au Congrès américain

Black Immigrant Daily News

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Nancy Pelosi, grande figure de la politique américaine, a annoncé jeudi renoncer à assumer son poste de cheffe démocrate de la Chambre des représentants dans la future assemblée, où…

Nancy Pelosi, grande figure de la politique américaine, a annoncé jeudi renoncer à assumer son poste de cheffe démocrate de la Chambre des représentants dans la future assemblée, où les républicains ont obtenu la majorité.

“Je ne vais pas me représenter à la direction démocrate du prochain Congrès”, a déclaré la femme de 82 ans lors d’un discours prononcé dans l’hémicycle, disant vouloir laisser place à “une nouvelle génération”.

Le président Joe Biden lui a immédiatement rendu hommage, saluant en elle une “fervente défenseure de la démocratie”.

Sous les applaudissements, elle a évoqué les souvenirs de ses 35 ans passés à la Chambre, qu’elle a vu évoluer pour être “plus représentative de notre belle nation”.

Nancy Pelosi, première femme à occuper le perchoir de la chambre basse, a aussi parlé des moments plus sombres, comme l’assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.

“En effet, la démocratie américaine est majestueuse, mais elle est fragile”, a-t-elle prévenu.

Nancy Pelosi a maintenu jusqu’au bout le suspense sur son retrait, emportant chez elle deux versions différentes de son discours. Elle continuera à siéger à la chambre, comme simple élue de Californie.

Attaque

Troisième personnage de l’Etat américain, elle est connue pour son rôle de première opposante à Donald Trump, qu’elle a farouchement combattu lorsqu’il occupait la Maison Blanche.

Tacticienne douée d’un flair politique hors pair, elle a souvent fait la pluie et le beau temps sur la colline du Capitole où elle a été élue “speaker” dès 2007.

Ces derniers mois, c’est son engagement en faveur de Taïwan qui a beaucoup fait parler: sa visite sur l’île revendiquée par les autorités chinoises, cet été, avait provoqué la colère de Pékin.

Fin octobre, son mari Paul a été attaqué en pleine nuit à leur domicile en Californie par un homme armé d’un marteau. Il cherchait en fait Nancy Pelosi, qu’il accusait de mentir et à qui il comptait “briser les rotules”.

Le drame a marqué la démocrate, qui s’était dite “traumatisée”.

Au début de son discours, elle a d’ailleurs eu un mot pour son mari, “partenaire bien-aimé” et “soutien”.

Juste avant les élections du 8 novembre, elle avait confié que l’attaque influencerait sa décision de prendre sa retraite ou pas, si les démocrates perdaient leur majorité à la Chambre des représentants.

C’est ce qui s’est passé mercredi soir, au terme d’une semaine d’un dépouillement à suspense comme le complexe système électoral américain sait le créer.

Au final, les républicains se sont emparés d’une majorité d’au moins 218 sièges qui, bien que très courte, leur donnera un pouvoir de blocage sur la politique de Joe Biden jusqu’en 2024.

Divisé

Le Congrès se retrouve donc divisé, les démocrates étant parvenus à conserver le contrôle du Sénat.

Même avec une mince majorité à la Chambre, les républicains disposeront d’un pouvoir conséquent en matière d’inspection, qu’ils ont promis d’utiliser pour une kyrielle d’investigations sur la gestion par Joe Biden de la pandémie ou du retrait d’Afghanistan.

Ils n’ont d’ailleurs pas perdu une seconde pour le mettre en oeuvre.

Jeudi matin, les conservateurs de la chambre basse ont annoncé leur intention d’enquêter sur les risques à “la sécurité nationale” posés par les transactions commerciales de la famille de Joe Biden à l’étranger.

Ce n’est pas une surprise: ils s’étaient engagés à enquêter sur son fils Hunter, accusé d’avoir utilisé son nom pour faire des affaires en Ukraine et en Chine.

Et dans cette nouvelle configuration, le parti du président démocrate ne pourra plus faire voter de grands projets. Mais l’autre camp non plus.

Les républicains avaient menacé de détricoter certaines mesures adoptées sous Joe Biden s’ils reprenaient le contrôle des deux chambres. Ils voulaient notamment revenir sur les fonds alloués aux services des impôts pour engager de nouveaux agents, ou sur certaines réformes dans le monde de l’éducation. 

La droite pourrait en outre se montrer plus sourcilleuse quant à l’aide apportée par Washington à l’Ukraine. Elle avait aussi prévu de s’attaquer au droit à l’avortement ou de légiférer sur les armes à feu, ce qui aurait poussé Joe Biden à faire usage de son droit de veto.

Le président de 79 ans ne sera finalement pas contraint de camper sur cette posture défensive. Et devra au contraire user de ses talents de négociateur, hérités de sa longue carrière de sénateur, pour éviter une paralysie du financement de l’administration fédérale.

bur-led/seb

Le chef des républicains à la Chambre des représentants Kevin McCarthy, le 15 novembre 2022 à Washington
• Mandel NGAN

Le président Joe Biden le 9 novembre 2022 à Washington
• Mandel NGAN

Le Capitole, siège du Congrès américain, le 14 novembre 2022 à Washington
• Mandel NGAN

Nancy Pelosi s’adresse à la Chambre des réprésentants à Washington, jeudi 17 novembre 2022
• OLIVIER DOULIERY

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« Valeurs actuelles » condamné en appel pour injure publique à caractère raciste envers la député Danièle Obono

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Le directeur et un journaliste de l’hebdomadaire Valeurs actuelles ont été condamnés en appel à une amende de 1 000 euros avec sursis, 5 000 euros de dommages et intérêts à verser à Danièle Obono.

Condamnés en Septembre 2021, le directeur de l’hebdomadaire Valeurs actuelles, Erik Monjalous, et Laurent Jullien, un journaliste de l’hebdomadaire, ont été condamnés en appel  ce jeudi (16 novembre) à une amende de 1 000 euros avec sursis pour injure publique à caractère raciste envers la député Danièle Obono (La France Insoumise).

Ils ont également été condamnés par la cour d’appel de Paris à verser 5 000 euros de dommages et intérêts à la député ainsi qu’un euro symbolique pour les associations s’étant constituées parties civiles auprès de la député.

Des peines inférieures à celles prononcées en première instance

Ces peines sont inférieures à celles prononcées en première instance.

En effet, en septembre 2021, Erik Monjalous et Laurent Jullien avaient été condamnés à une amende de 1 500 euros chacun et à verser 5 000 euros de dommages et intérêts à Mme Obono. Jeudi, le directeur de la rédaction de VA, Geoffroy Lejeune, également condamné en première instance, a été relaxé de toutes les poursuites à son encontre.

Dans son réquisitoire, l’avocat général Michel Lernoux avait rappelé que « c’est essentiellement en raison de son origine » que Danièle Obono avait été choisie. Il avait requis 10 000 € d’amende contre Laurent Jullien, Geoffroy Lejeune et Erik Monjalous.

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La pétition pour l’interdiction des combats de coqs finalement annulée

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Par Anthony BASSIEN-CAPSA (a.bassien-capsa@agmedias.fr)

GALLODROME GUADELOUPE. Ambiance combat de coqs. • © DOMINIQUE CHOMEREAU-LAMOTTE

La pétition lancée durant les grandes vacances par la militante pour les droits des animaux Gabrielle Paillot a finalement été retirée, en dépit des plus de 40 000 signatures.

Georges Nandan, le président de la Fédération
des pitts à coqs de Guadeloupe s’est immédiatement
dit heureux d’apprendre cette nouvelle : la pétition lancée en
août dernier par Gabrielle Paillot, une ardente militante pour la
défense des droits animaliers visant à interdire les combats de
coqs aux Antilles-Guyane, à la Réunion, en Polynésie et dans les
Hauts-de-France (ex-Nord-Pas-de-Calais) – seule région de
l’Hexagone où cette tradition est solidement ancrée – a finalement
été retirée. 

« Je suis très heureux et je compte faire perdurer
cette tra

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Nancy Pelosi quitte la direction démocrate au Congrès américain

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Nancy Pelosi, grande figure de la politique américaine, a annoncé jeudi renoncer à assumer son poste de cheffe démocrate de la Chambre des représentants dans la future assemblée, où…

Nancy Pelosi, grande figure de la politique américaine, a annoncé jeudi renoncer à assumer son poste de cheffe démocrate de la Chambre des représentants dans la future assemblée, où les républicains ont obtenu la majorité.

“Je ne vais pas me représenter à la direction démocrate du prochain Congrès”, a déclaré la femme de 82 ans lors d’un discours prononcé dans l’hémicycle, disant vouloir laisser place à “une nouvelle génération”.

Le président Joe Biden lui a immédiatement rendu hommage, saluant en elle une “fervente défenseure de la démocratie”.

Sous les applaudissements, elle a évoqué les souvenirs de ses 35 ans passés à la Chambre, qu’elle a vu évoluer pour être “plus représentative de notre belle nation”.

Nancy Pelosi, première femme à occuper le perchoir de la chambre basse, a aussi parlé des moments plus sombres, comme l’assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.

“En effet, la démocratie américaine est majestueuse, mais elle est fragile”, a-t-elle prévenu.

Nancy Pelosi a maintenu jusqu’au bout le suspense sur son retrait, emportant chez elle deux versions différentes de son discours. Elle continuera à siéger à la chambre, comme simple élue de Californie.

Attaque

Troisième personnage de l’Etat américain, elle est connue pour son rôle de première opposante à Donald Trump, qu’elle a farouchement combattu lorsqu’il occupait la Maison Blanche.

Tacticienne douée d’un flair politique hors pair, elle a souvent fait la pluie et le beau temps sur la colline du Capitole où elle a été élue “speaker” dès 2007.

Ces derniers mois, c’est son engagement en faveur de Taïwan qui a beaucoup fait parler: sa visite sur l’île revendiquée par les autorités chinoises, cet été, avait provoqué la colère de Pékin.

Fin octobre, son mari Paul a été attaqué en pleine nuit à leur domicile en Californie par un homme armé d’un marteau. Il cherchait en fait Nancy Pelosi, qu’il accusait de mentir et à qui il comptait “briser les rotules”.

Le drame a marqué la démocrate, qui s’était dite “traumatisée”.

Au début de son discours, elle a d’ailleurs eu un mot pour son mari, “partenaire bien-aimé” et “soutien”.

Juste avant les élections du 8 novembre, elle avait confié que l’attaque influencerait sa décision de prendre sa retraite ou pas, si les démocrates perdaient leur majorité à la Chambre des représentants.

C’est ce qui s’est passé mercredi soir, au terme d’une semaine d’un dépouillement à suspense comme le complexe système électoral américain sait le créer.

Au final, les républicains se sont emparés d’une majorité d’au moins 218 sièges qui, bien que très courte, leur donnera un pouvoir de blocage sur la politique de Joe Biden jusqu’en 2024.

Divisé

Le Congrès se retrouve donc divisé, les démocrates étant parvenus à conserver le contrôle du Sénat.

Même avec une mince majorité à la Chambre, les républicains disposeront d’un pouvoir conséquent en matière d’inspection, qu’ils ont promis d’utiliser pour une kyrielle d’investigations sur la gestion par Joe Biden de la pandémie ou du retrait d’Afghanistan.

Ils n’ont d’ailleurs pas perdu une seconde pour le mettre en oeuvre.

Jeudi matin, les conservateurs de la chambre basse ont annoncé leur intention d’enquêter sur les risques à “la sécurité nationale” posés par les transactions commerciales de la famille de Joe Biden à l’étranger.

Ce n’est pas une surprise: ils s’étaient engagés à enquêter sur son fils Hunter, accusé d’avoir utilisé son nom pour faire des affaires en Ukraine et en Chine.

Et dans cette nouvelle configuration, le parti du président démocrate ne pourra plus faire voter de grands projets. Mais l’autre camp non plus.

Les républicains avaient menacé de détricoter certaines mesures adoptées sous Joe Biden s’ils reprenaient le contrôle des deux chambres. Ils voulaient notamment revenir sur les fonds alloués aux services des impôts pour engager de nouveaux agents, ou sur certaines réformes dans le monde de l’éducation. 

La droite pourrait en outre se montrer plus sourcilleuse quant à l’aide apportée par Washington à l’Ukraine. Elle avait aussi prévu de s’attaquer au droit à l’avortement ou de légiférer sur les armes à feu, ce qui aurait poussé Joe Biden à faire usage de son droit de veto.

Le président de 79 ans ne sera finalement pas contraint de camper sur cette posture défensive. Et devra au contraire user de ses talents de négociateur, hérités de sa longue carrière de sénateur, pour éviter une paralysie du financement de l’administration fédérale.

bur-led/seb

Le chef des républicains à la Chambre des représentants Kevin McCarthy, le 15 novembre 2022 à Washington
• Mandel NGAN

Le président Joe Biden le 9 novembre 2022 à Washington
• Mandel NGAN

Le Capitole, siège du Congrès américain, le 14 novembre 2022 à Washington
• Mandel NGAN

Nancy Pelosi s’adresse à la Chambre des réprésentants à Washington, jeudi 17 novembre 2022
• OLIVIER DOULIERY

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Marie Sofonie Louis, une passionn?e du ballon rond

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Chroniqueuse sportive, coach, dirigeante, Marie Sofonie Louis vit par et pour le football. Dans un monde domin? par les hommes, l’entra?neuse de l’?quipe des joueuses amput?es et la directrice administrative de l’?quipe des joueurs amput?s a su se tracer un chemin et imposer son talent. Portrait d’une femme amoureuse du ballon rond.

Le football comme passion

D?s sa plus tendre enfance, Marie Sofonie Louis a fait le bonheur des passionn?s du football dans son quartier ? Delmas 18. Au milieu des petits gar?ons de la zone, celle qui est n?e le 14 mars 1985 driblait, jonglait avec le ballon et marquait des buts. Si sa m?re avait des r?serves, son p?re qui ?tait son plus grand fan, l’encourageait grandement tout en lui rappelant qu’elle devait continuer ses ?tudes. <>, lui rappelait-il.

Sofonie a continu? de jouer dans son quartier jouissant de sa passion sans barri?re et sans discrimination jusque-l?. Durant son adolescence, elle a fait partie de la p?pini?re du club Aigle Brillant avec le coach Irlandal. A sa mort, Sofonie a cess? de fr?quenter le club. Au Lyc?e Marie Jeanne, ?tablissement dans lequel elle a fait ses ?tudes secondaires, Sofonie s’est retrouv?e ? jouer au basket faute de trouver une ?quipe de football ? int?grer.

Le football pour profession

Connaissant la r?alit? du monde du sport, Sofonie n’avait jamais consid?r? le football comme un m?tier potentiel. Apr?s l’?cole classique, elle a poursuivi des ?tudes en sciences informatiques ? l’INUKA. Rattrap?e par sa passion, la footballeuse se dirige ? l’ISNAC pour devenir chroniqueuse sportive. C’est en 2015, invit?e par Fermont Delouis ? la Radio Nouvelle Lumi?re (WPBR), que Sofonie a eu la chance d’analyser et de commenter son premier match. En 2016, elle a ?t? amen?e par un ami ? Vision 2000 ? l’?mission Magazine Sport 2000 afin de poursuivre dans la m?me veine.

Son ancien professeur Rudy Bruggman lui demande ensuite de venir ? Storm pour la Coupe d’Europe et la Copa America toujours pour les commentaires et analyses de match. Gamal Augustin, directeur de la RTNH lui a aussi donn? une place de chroniqueuse ? cette station. Une aventure qui ne va pas durer.

Le football pour vocation

Fatigu?e des mauvais traitements subis dans la presse en particulier ? cause de son sexe, elle laisse le micro. C’est avec plaisir qu’elle accueille la proposition de devenir coach de l’?quipe des joueuses amput?es en 2018. Cette ?quipe form?e huit ans apr?s celle des hommes avait besoin d’un entra?neur. Fid?le ? sa passion mais aussi voulant continuer son combat pour l’?galit? entre hommes et femmes dans tous les domaines, Sofonie accepte sans h?siter. <>, d?clare-t-elle avec conviction.

Au d?but, l’adaptation n’a pas ?t? facile. Entrain?e dans un premier temps par des hommes, le premier groupe avait des r?ticences quant ? la capacit? d’une femme ? mener ? bien un projet pareil. Aujourd’hui, les r?sultats en t?moignent. L’?quipe entrain?e par Sofonie Louis remporte le premier tournoi International de joueuses amput?es en R?publique Dominicaine en janvier 2020. Le 8 mars 2020, elle remporte ?galement le match amical disput? sur le territoire face ? la R?publique Dominicaine.

Survivre dans un monde d’hommes

Malgr? le talent qu’on lui reconnaissait, travailler en tant que chroniqueuse n’a pas ?t? chose ais?e. Le travail d’une femme n’?tant pas aussi consid?r? que celui d’un homme. Sofonie a fait les frais de commentaires sexistes et d?gradants dans l’exercice de son m?tier. Des avances ont ?t? lanc?es sous forme de plaisanteries mais la chroniqueuse n’a pas ?t? dupe. Gr?ce ? sa force de caract?re, elle a continu? ? faire son m?tier et ? remettre ? leur place ceux qui d?passaient les bornes.

Plut?t que de la voir comme une coll?gue, certain coachs masculins la voyaient comme une menace. Mais Sofonie est une battante. <>, r?p?te-t-elle avec force. En d?pit des mauvais traitements, la coach se fraie tous les jours un chemin vers la r?ussite. Ce n’est pas toujours chose facile, reconnait-elle car des fois, pour un travail ?gal, elle per?oit assez souvent un salaire moins ?lev? que celui d’un homme. Mais ce n’est pas ce qui va arr?ter celle qui consid?re son travail de coach comme un combat et un d?fi ? relever.

Directrice administrative de la s?lection des joueurs amput?s

Apr?s avoir travaill? avec les femmes, Marie Sofonie Louis se retrouve directrice administrative de l’?quipe des joueurs amput?s. <>, explique l’ancienne chroniqueuse. Un acharnement qui a pay?. Car l’?quipe non seulement s’est qualifi?e pour la Coupe du monde des amput?s, mais a pu atteindre les demi-finales en terminant au bas du podium ? la quatri?me place. Jamais une ?quipe ha?tienne n’avait fait mieux en Coupe du monde. Pour la plupart des observateurs, cet exploit est d? pour beaucoup ? la pers?v?rance de Marie Sofonie Louis qui s’est battue corps et ?me pour que ses prot?g?s puissent prendre part ? cette comp?tition. Au cours des matches, elle s’est ?rig?e en fan num?ro un et grande animatrice des stades, m?gaphone en main encourageant ses joueurs.

A la fin de la comp?tition, on se souviendra encore de son message rempli d’humilit? post? sur les r?seaux sociaux s’excusant de ne pas avoir apport? la coupe au pays. Toutefois, Marie Sofonie Louis ne compte pas s’arr?ter l?. Autant chez les hommes que chez les femmes, les entrainements continuent en attendant les prochaines comp?titions internationales. Qui sait si dans les jours ? venir, les joueurs amput?s ne feront pas une surprise ? leurs fans ? La coach n’en dit pas plus. Il n’est que d’attendre.

Footballeuse et f?ministe

Coordonnatrice et fondatrice de l’Organisation des Citoyens ha?tiens pour le respect des droits humains et des patrimoines (OCHARDHOP), Marie Sofonie Louis s’engage dans la lutte pour le respect des droits des femmes. Se battre pour l’?galit? et l’?quilibre entre hommes et femmes, voil? le leitmotiv de la lutte de cette jeune femme qui, en 2022, esp?re encore que son travail sera autant valoris? que celui de ses coll?gues masculins. Sachant que la partie ne sera pas facile, Sofonie s’arme tous les jours de courage pour porter la voix et les revendications de ses consoeurs. Au-del? des comp?titions sportives, c’est donc un long match avec prolongation et tirs au but que joue chaque jour Marie Sofonie Louis pour la reconnaissance de ses capacit?s en tant que femme dans un monde peupl? d’hommes !

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Right backs, left backs are Brazil’s weak spots at World Cup Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

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SAO PAULO (AP) — When Brazil coach Tite uttered the name of veteran Dani Alves in his call for the World Cup squad, reactions around the country spanned from anger to disappointment.

The Brazil coach, who has faced little criticism in his six years on the job, described his pick in a paused, not-so-confident tone.

“The criteria for Daniel Alves is the criteria for all,” Tite said. “It is about rewarding individual skill, his fitness and his mental aspect. Just like the others.”

Alves himself, however, recognized that many didn’t want him in the squad for Qatar.

“I am not here to please everyone,” he said in a video.

The rancor has nothing to do with the right back’s brilliant past, but the presence of a 39-year-old player who has struggled to play for any club in the past year laid bare the lack of options Brazil has on both flanks of the defense.

Tite’s most likely options to start at the World Cup are right back Danilo, who has become more of a central defender at Juventus, and Alex Sandro, a player with little background as a typical Brazilian left back that runs from box to box.

Neither Danilo nor Alex Sandro are regarded as two of the best in the world in their positions, such as predecessors Cafu, Roberto Carlos, Marcelo and the peak Alves of 10 years ago were. At the same time, the duo has not caused Brazil much defensive trouble, being part of a team that conceded only five goals in South American qualifying.

Alves and Alex Telles are expected to be on the bench in Qatar, with Eder Milit?o also capable of playing as a right back and midfielder Fabinho as a left back.

“They are OK,” former Brazil left back Junior, now a TV commentator, said this month about Tite’s options. “They are not players who will be up front all the time. They are more cautious. But I don’t see any other choices that would be better to start at this time.”

Over the last year, Tite lost another two options that could have helped.

Fagner, a 33-year-old right back who replaced an injured Alves four years ago in Russia, had a poor season at Corinthians. Former Sevilla left back Guilherme Arana picked up a knee injury in September, ruling him out of the World Cup.

Brazil’s coach also found little reason to bring back Renan Lodi, who was loaned to Nottingham Forest after struggling at Atletico Madrid.

Lodi was blamed for Brazil’s 1-0 loss to Argentina in the 2021 Copa America final, with goal scorer ?ngel di Maria saying he knew the Brazilian “slept a little” during matches. The left back didn’t find any sympathy from Tite after he missed a callup earlier in the year because he wasn’t vaccinated against COVID-19.

Brazil’s right back at the World Cup, whoever he may be, could also face increased pressure playing alongside 38-year-old defender Thiago Silva.

Silva has been less consistent than usual at Chelsea, highlighted by a dreadful performance in the 4-1 loss to Brighton in the Premier League last month. A right back that can also run for an aging Silva could be key to avoid conceding goals in Qatar.

Cafu, who was on Brazil’s World Cup-winning team in 2002, said protecting Silva is one of the reasons why Tite will eventually use Milit?o as a starting right back during the World Cup. He also trusts Brazil to do well in Qatar regardless of the lack of options at the back.

“I don’t know why we have this shortage of players for those positions. But it is not only for the national team, we see that in clubs, too,” Cafu said in an interview last month. “Coaches are adapting midfielders to that position because they don’t know how to specifically work with right and left backs.

“Also, it is unfair to compare these players with us. Anyone playing as a right or left back today has a lot of responsibility. They have to replace people who made history for Brazil.”

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No family, no problem: Move to Canada on your own Loop Jamaica

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The United States of America is the most popular North American destination among Jamaicans who immigrate abroad. The majority of those immigrants move through family ties, whether through marriage or some other family relation.

There are many Jamaicans who wish to immigrate overseas but are unable to do so by way of family sponsorship. Canada is a promising option that should not be overlooked.

Canada’s immigration policy is driven by economic immigration with the majority of persons moving through self-sponsorship as opposed to family ties.

Canada plans to welcome approximately half a million immigrants next year

Last year Canada welcomed over 405,000 newcomers–the most we’ve ever welcomed in a single year,” said Sean Fraser, Minister of Immigration, Refugees and Citizenship, in a press statement last month. “The Government is continuing that ambition by setting targets in the new levels plan of 465,000 permanent residents in 2023, 485,000 in 2024 and 500,000 in 2025. . . . This plan helps cement Canada’s place among the world’s top destinations for talent, creating a strong foundation for continued economic growth, while also reuniting family members with their loved ones and fulfilling Canada’s humanitarian commitments.”

Economic immigrants are selected based on their skills and ability to contribute to the Canadian economy. Economic immigrants include highly skilled persons in professions such as information technology, engineering, and nursing and include persons in the skilled trades such as electrical technicians, cooks and caregivers. Economic immigrants comprise persons from many occupations and so the examples given above are not exhaustive but rather a few examples.

The included occupations are varied and involve persons at different skill levels. What is clear is that Canada values persons with various levels of education and skills and recognises their contribution to the economy. Whether you are a person that is highly educated or has a skills certificate for a trade Canada may very well have an immigration programme for you.

Canada selects immigrants at the federal, provincial and regional levels. Federal programmes allow persons to immigrate to any province of their liking while provincial programmes target the economic needs of the particular province and are targeted to individuals who have the intention of settling in that particular province. Regional programmes target the economic needs of a particular region and target individuals who wish to settle in a particular region of the country such as the Atlantic Immigration Programme, which includes the provinces of New Brunswick, Nova Scotia, Prince Edward Island or Newfoundland and Labrador.

Federal Programmes for experienced professionals and persons in the skilled trades

The Express Entry Programme is Canada’s main pathway to welcome experienced professionals and trade persons into the country. Canada ranks applicants by points and considers your age, education, work experience and language skills.

Persons with the highest scores are selected to apply for permanent residency to immigrate to Canada and can move to any province within the country with the exception of Quebec. Canadian provinces include Ontario, British Columbia, Alberta, Manitoba, Saskatchewan, Nova Scotia, New Brunswick, Prince Edward Island, Newfoundland and Labrador, Nunavut, North-western Territories and Yukon. The Canadian province of Quebec has its own immigration programmes.

Persons selected can also apply for their immediate family to immigrate with them which includes their common-law partner or spouse, dependent children, dependent children of common law partner or spouse and dependent children of dependent children.

Provincial Programmes

In addition to federal immigration Canadian provinces also have their own immigration programmes to fill the labour needs of their province. Eligibility for these programmes is varied and candidates are ranked based on various factors, which may include work experience, whether their occupation is in demand, whether they have received a job offer from an employer within the province or even whether they studied a course in the province. Each province has many programmes that consider various factors and like the federal programmes you are able to file for yourself and dependents.

Start a business or expand a business

Canada also has federal and provincial programmes for entrepreneurs. Whether you are an established entrepreneur and wish to expand your business to Canada or a start-up the government of Canada has programmes that allow entrepreneurs and their employees to immigrate to the country with work visas for employees transferring between companies meeting the established criteria being approved in as little as two weeks.

Work and Study alternative

If you are interested in furthering your education and gaining north American experience, you may also wish to work and study in Canada. The cost of education in Canada is relatively lower than in its north American counterpart, the United States of America.

In addition to the lower cost of education, Canada also allows international students to work while they study with the government of Canada announcing on October 7, 2022, a temporary measure that will allow international students to work an unlimited amount of hours while they undertake their course of study.

In addition to the ability to work while they study students who attend a designated learning institution for at least a year may be eligible for a work permit after their studies which allows them to remain in Canada and gain Canadian work experience. If after graduation you wish to remain in Canada, there are various immigration programmes for persons with Canadian work experience and education which you may qualify for.

*This article does not constitute legal advice and is intended for informational purposes only.

Carissa Mears is a triple-qualified lawyer authorised to practice immigration law throughout Canada and licensed to practice law in Jamaica and Trinidad and Tobago. She has served as an adjunct lecturer in law at the University of the West Indies Mona and The University of the Commonwealth Caribbean. She is passionate about making legal issues understandable to the general public. You can contact her at info@nextmovecanada.com

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Provisions of new Bail Act to balance right, security needs – minister Loop Jamaica

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Minister of Legal and Constitutional Affairs, Marlene Malahoo Forte, says the review of provisions in the Bail Bill will focus on balancing human rights with safety and security needs.

Speaking at a JIS ‘Think Tank’ on Wednesday, Malahoo Forte said while the high level of criminality, violence, chaos and disorder in the society is not accepted as normal, the Government is not at liberty to disregard the laws and guarantees that Parliament has made for the protection of Jamaican citizens.

“Those protection measures are inherent to our humanity, and that is why when we consider what we have been grappling with and we looked at the constitutional context, we thought it important to address the issue of the need to allow time to investigate matters, and the liberty of those who are under suspicion, defined in the Bail Bill as the defendant,” she said.

Malahoo Forte, who recently tabled the Bill in Parliament, also noted that it will address the matter of people being in custody without charge or trial within a reasonable time, this while ensuring that persons who commit serious crimes are not able to threaten, intimidate or harm witnesses.

“We don’t want people to languish in custody because a junior-rank police officer may not be as diligent (as he/she should be), or there may be administrative slip ups. Everyone who is taken into custody must be properly documented, must get information in prescribed forms about decisions (that are) taken,” the minister said.

The Bail Act, which is currently under review by a Joint Select Committee of Parliament chaired by Malahoo Forte, prescribes that the records kept must be given to the defendant or his representative, as well as to the prosecution, including the police. Another major provision under the new Bill is that of pre-charge bail, which allows for those persons who have been detained, but do not need to continue to be detained while under investigation, to be granted bail on conditions.

“We will limit the rights as least as possible. But where it is found that you are under investigation and you need to be separated from the community, we place that matter before the court and we place the responsibility on the police officer to satisfy the court on a number of things, and those are clearly set out in the law,” the minister said.

Areas of consideration by the court include when a suspect is brought in and the issue of bail has to be dealt with. They include the grounds on which it is alleged that there is reason to believe that the defendant committed an offence.

So, it’s not a matter of unfounded suspicion. The court will also assess the conduct of the defendant and reasons given why a charge has not been made, the stage at which the investigation has reached, and the manner in which it has been conducted, to make an assessment as to whether there is diligence or purposefulness in dealing with this suspect, will also be looked at by the court,” the minister said.

Other areas of consideration and assessment include whether further time would enable a charge to be preferred.

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Antigua and Barbuda will have a new Financial Secretary in the person of Mrs. Rasona Davis-Crump

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Crump

CABINET NOTES:

Effective January 1st, 2023, the Government of Antigua and Barbuda will have a new Financial Secretary in the person of Mrs. Rasona Davis-Crump.

She is a competent and experienced female who will become the country’s first-ever woman to hold this position.

The Cabinet thanked Mr. Whitfield Harris for his outstanding service to his country and to the Ministry of Finance.

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Editor

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KPS: ‘Geen enkele crimineel neemt over’

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Tekst beeld Valerie Fris PARAMARIBO — “We hebben jullie werkwijze door en wij passen onze werkwijze ook aan dat van

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