‘We nemen geen aangiftes op en rijden ook niet uit’

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Politiebond slaat terug Tekst en beeld Jason Pinas PARAMARIBO — Een oplossing voor het geschil tussen het bevoegd gezag en

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Mondial-2022: Jour J pour les Bleus, Deschamps dévoile sa liste

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Fin du suspense! Après d’ultimes et intenses réflexions, Didier Deschamps dévoile mercredi (20h00) sa liste pour le Mondial au Qatar, une grand-messe télévisuelle attendue avec espoir par Raphaël Varane…

Fin du suspense! Après d’ultimes et intenses réflexions, Didier Deschamps dévoile mercredi (20h00) sa liste pour le Mondial au Qatar, une grand-messe télévisuelle attendue avec espoir par Raphaël Varane, convalescent, et Olivier Giroud, éternel revenant.

C’est un moment marquant avant chaque grande compétition: devant leur petit écran, les amoureux de football retiennent leur souffle, en même temps que les candidats à l’équipe de France, désireux de défendre la précieuse étoile dorée acquise en Russie en 2018.

Longtemps gardée secrète, la liste des 23 à 26 heureux élus sera rendue publique par le sélectionneur sur le plateau du Journal de 20h de TF1. Le patron des champions du monde détaillera ses choix et réflexions ensuite en conférence de presse au siège du diffuseur, à Boulogne-Billancourt.

Il y a ceux certains d’y être, comme le capitaine Hugo Lloris, l’inamovible Antoine Griezmann ou le prodige offensif Kylian Mbappé, fidèles représentants de la génération sacrée il y a quatre ans, ou encore Karim Benzema, tout frais Ballon d’Or.

D’autres ressentent davantage de pression à l’approche de la liste car la concurrence, leur état physique et/ou les choix tactiques du sélectionneur les laissent dans l’incertitude.

Cohabitation Giroud/Benzema?

Dans le puzzle concocté par Deschamps, la pièce Giroud aura-t-elle sa place?

Le deuxième meilleur buteur de l’histoire des Bleus a tout fait pour s’inviter à Doha, tant avec l’AC Milan qu’en sélection, où il est rappelé depuis un an à chaque fois que Benzema est forfait.

Depuis l’Euro, le sélectionneur se refuse à convoquer les deux attaquants en même temps, jugeant “difficile” pour Giroud d’accepter, avec ses états de service sous le maillot bleu, un rôle de doublure sans grincer des dents.

Mais les deux hommes ont discuté récemment sur le sujet et cela plaide en faveur de l’avant-centre de 36 ans, autant que les soucis physiques qui amoindrissent actuellement Benzema, encore forfait lundi avec le Real Madrid.

Pour sa liste, Deschamps n’a pas qu’un dossier médical à examiner, mais deux, trois voire quatre, tant les blessés se sont accumulés ces dernières semaines.

Le technicien, déjà orphelin des milieux Paul Pogba et N’Golo Kanté, a craint le pire en voyant son vice-capitaine Raphaël Varane, pilier de la défense tricolore, sortir en larmes le 22 octobre après une blessure inquiétante en club.

L’optimisme est pourtant de rigueur désormais concernant le défenseur central, son délai de rétablissement semblant compatible avec l’entrée en lice le 22 novembre contre l’Australie.

Liste officielle lundi

La situation peut paraître plus délicate pour Mike Maignan, gardien N.2 blessé à un mollet, et pour Presnel Kimpembe, souffrant à un tendon d’Achille, car Deschamps a fixé une limite claire: “Je ne prendrai pas un joueur qui n’est pas en mesure de jouer le début de la compétition”, a-t-il affirmé ces derniers jours à l’AFP.

D’autres titulaires récents restent fragiles, à l’instar de Jules Koundé, préservé par le FC Barcelone, et Lucas Hernandez, tout juste revenu sur les terrains avec le Bayern.

Le sélectionneur conserve une certaine marge de manoeuvre puisque la liste définitive doit être transmise lundi à 19h00 à la Fifa. En cas de blessure sérieuse, il peut en outre opérer des remplacements de dernière minute jusqu’au 21 novembre.

“DD” créera-t-il la surprise en appelant un novice, comme avec Jules Koundé à l’Euro en 2021, ou un très peu capé comme Lucas Hernandez avant la Coupe du monde en 2018?

Le jeune défenseur de l’AC Milan Pierre Kalulu ou son compatriote de Leipzig Mohamed Simakan, tous deux 22 ans, rêvent sans doute de sortir de son chapeau.

ama-jta/jed/fal

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Mondial-2022: Jour J pour les Bleus, Deschamps dévoile sa liste

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Fin du suspense! Après d’ultimes et intenses réflexions, Didier Deschamps dévoile mercredi (20h00) sa liste pour le Mondial au Qatar, une grand-messe télévisuelle attendue avec espoir par Raphaël Varane…

Fin du suspense! Après d’ultimes et intenses réflexions, Didier Deschamps dévoile mercredi (20h00) sa liste pour le Mondial au Qatar, une grand-messe télévisuelle attendue avec espoir par Raphaël Varane, convalescent, et Olivier Giroud, éternel revenant.

C’est un moment marquant avant chaque grande compétition: devant leur petit écran, les amoureux de football retiennent leur souffle, en même temps que les candidats à l’équipe de France, désireux de défendre la précieuse étoile dorée acquise en Russie en 2018.

Longtemps gardée secrète, la liste des 23 à 26 heureux élus sera rendue publique par le sélectionneur sur le plateau du Journal de 20h de TF1. Le patron des champions du monde détaillera ses choix et réflexions ensuite en conférence de presse au siège du diffuseur, à Boulogne-Billancourt.

Il y a ceux certains d’y être, comme le capitaine Hugo Lloris, l’inamovible Antoine Griezmann ou le prodige offensif Kylian Mbappé, fidèles représentants de la génération sacrée il y a quatre ans, ou encore Karim Benzema, tout frais Ballon d’Or.

D’autres ressentent davantage de pression à l’approche de la liste car la concurrence, leur état physique et/ou les choix tactiques du sélectionneur les laissent dans l’incertitude.

Cohabitation Giroud/Benzema?

Dans le puzzle concocté par Deschamps, la pièce Giroud aura-t-elle sa place?

Le deuxième meilleur buteur de l’histoire des Bleus a tout fait pour s’inviter à Doha, tant avec l’AC Milan qu’en sélection, où il est rappelé depuis un an à chaque fois que Benzema est forfait.

Depuis l’Euro, le sélectionneur se refuse à convoquer les deux attaquants en même temps, jugeant “difficile” pour Giroud d’accepter, avec ses états de service sous le maillot bleu, un rôle de doublure sans grincer des dents.

Mais les deux hommes ont discuté récemment sur le sujet et cela plaide en faveur de l’avant-centre de 36 ans, autant que les soucis physiques qui amoindrissent actuellement Benzema, encore forfait lundi avec le Real Madrid.

Pour sa liste, Deschamps n’a pas qu’un dossier médical à examiner, mais deux, trois voire quatre, tant les blessés se sont accumulés ces dernières semaines.

Le technicien, déjà orphelin des milieux Paul Pogba et N’Golo Kanté, a craint le pire en voyant son vice-capitaine Raphaël Varane, pilier de la défense tricolore, sortir en larmes le 22 octobre après une blessure inquiétante en club.

L’optimisme est pourtant de rigueur désormais concernant le défenseur central, son délai de rétablissement semblant compatible avec l’entrée en lice le 22 novembre contre l’Australie.

Liste officielle lundi

La situation peut paraître plus délicate pour Mike Maignan, gardien N.2 blessé à un mollet, et pour Presnel Kimpembe, souffrant à un tendon d’Achille, car Deschamps a fixé une limite claire: “Je ne prendrai pas un joueur qui n’est pas en mesure de jouer le début de la compétition”, a-t-il affirmé ces derniers jours à l’AFP.

D’autres titulaires récents restent fragiles, à l’instar de Jules Koundé, préservé par le FC Barcelone, et Lucas Hernandez, tout juste revenu sur les terrains avec le Bayern.

Le sélectionneur conserve une certaine marge de manoeuvre puisque la liste définitive doit être transmise lundi à 19h00 à la Fifa. En cas de blessure sérieuse, il peut en outre opérer des remplacements de dernière minute jusqu’au 21 novembre.

“DD” créera-t-il la surprise en appelant un novice, comme avec Jules Koundé à l’Euro en 2021, ou un très peu capé comme Lucas Hernandez avant la Coupe du monde en 2018?

Le jeune défenseur de l’AC Milan Pierre Kalulu ou son compatriote de Leipzig Mohamed Simakan, tous deux 22 ans, rêvent sans doute de sortir de son chapeau.

ama-jta/jed/fal

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Budget: l’Assemblée adopte des rallonges anti-inflation, sans 49.3

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L’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mardi à mercredi des retouches au budget 2022, avec de nouvelles mesures anti-inflation comme un chèque énergie, sans que le gouvernement n’ait cette…

L’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mardi à mercredi des retouches au budget 2022, avec de nouvelles mesures anti-inflation comme un chèque énergie, sans que le gouvernement n’ait cette fois à mettre en jeu sa responsabilité.

Les députés ont adopté en première lecture (avec 181 voix contre 137) ce projet de budget rectificatif, qui vise à amortir pour cette fin d’année le choc de la hausse des prix.

“Le texte a été sensiblement enrichi” lors des débats, s’est réjoui le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal, espérant qu’il ne s’agissait “pas que d’une parenthèse”.

“Par ce vote, l’Assemblée nationale a adopté des mesures essentielles pour continuer à protéger le quotidien des Français”: chèque énergie exceptionnel pour 12 millions de ménages, aide financière pour les français se chauffant au bois, soutien aux universités pour leurs factures d’énergie”, a-t-il ajouté.

Malgré l’absence de majorité absolue, le gouvernement n’a pas eu à recourir pour ce texte à l’article 49.3 de la Constitution, dégainé ces dernières semaines pour faire franchir le cap de la première lecture aux budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale pour 2023.

La manière dont la Première ministre Elisabeth Borne a fait usage de cette arme constitutionnelle –qui permet l’adoption de textes sans vote sauf adoption d’une motion de censure– a été dénoncée comme un “passage en force” par les oppositions.

Le budget rectificatif a pu être adopté en première lecture grâce notamment à l’abstention des groupes d’opposition LR et socialistes, satisfaits que certaines de leurs propositions aient été entendues.

Chauffage au bois

La séance s’est prolongée jusqu’à 3h15 du matin mercredi, faisant grincer des dents. Certains députés comme le communiste Sébastien Jumel ont déploré un rythme ne permettant pas “un débat serein”.

Ce budget rectificatif, le deuxième de l’année, contient des mesures pour soutenir les universités face à la hausse des prix de l’énergie et les armées face à celle du carburant. Il prolonge aussi la ristourne de 30 centimes par litre à la pompe jusqu’au 15 novembre.

Le projet prévoit également le versement d’un chèque énergie de 100 à 200 euros pour les foyers les plus modestes, soit un montant de 1,5 milliard d’euros. Des crédits sont par ailleurs ouverts pour des aides aux agriculteurs.

Vivement critiqué ces dernières semaines par les oppositions, lui reprochant de ne pas tenir compte avec le 49.3 des votes de l’Assemblée, le gouvernement a donné son feu vert à plusieurs de leurs propositions.

Majorité présidentielle et oppositions ont ainsi voté ensemble en faveur d’un amendement socialiste prévoyant une aide de 230 millions d’euros pour les ménages se chauffant au bois, qu’il s’agisse de bûches ou de de pellets, ces bâtonnets cylindriques dont les prix explosent.

Une aide de 40 millions d’euros, via un autre amendement socialiste, a été adoptée en faveur des associations œuvrant dans l’aide alimentaire, de plus en plus sollicitées. Ainsi qu’un amendement LFI à 8 millions d’euros pour permettre une revalorisation des personnels des centres municipaux de santé.

Un amendement LR pour augmenter de 29 millions d’euros les moyens dédiés à “MaPrimeRénov’”, un dispositif d’aide à la rénovation thermique des logements, a également été voté. L’adoption d’un autre amendement LR a supprimé pour 2023 le critère de condition de ressources du dispositif quand il s’agit de rénovations globales.

L’Assemblée a aussi adopté une aide de 5 millions d’euros à la presse pour faire face à la hausse du prix du papier.

Pas de “match retour”

Le camp présidentiel a en revanche fait bloc pour repousser des propositions qui avaient déjà animé l’examen du budget pour 2023, refusant que ce budget rectificatif soit un “match retour”.

La gauche a défendu en vain différentes versions de sa proposition de taxe sur les “superprofits”. Le rétablissement de l’exit-tax, contre l’exil fiscal des entrepreneurs, et un dispositif de taxation des “superdividendes” ont été rediscutés et rejetés.

La députée LR Véronique Louwagie a salué les “ouvertures du gouvernement”, malgré un déficit encore “trop élevé”.

“Quand on cherche activement des compromis on peut en trouver, j’espère que le gouvernement s’en souviendra pour la suite”, a lancé de son côté le député PS Mickaël Bouloux, dont le groupe s’est abstenu comme LR.

Les autres composantes de l’alliance de gauche Nupes (LFI, PCF, EELV) ont en revanche voté contre le texte. “Le compte n’y est évidemment pas pour le pouvoir d’achat”, a déploré Marianne Maximi (LFI), tandis que le communiste Nicolas Sansu a jugé que la meilleure mesure anti-inflation serait une hausse des salaires.

Du côté du RN, qui a voté contre le texte, Jean-Philippe Tanguy a déploré “des mesures insuffisantes”, notamment un prolongement jugé trop court de la ristourne à la pompe.

Le texte doit désormais être examiné par les sénateurs.

cds/lpa/cn 

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Budget: l’Assemblée adopte des rallonges anti-inflation, sans 49.3

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L’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mardi à mercredi des retouches au budget 2022, avec de nouvelles mesures anti-inflation comme un chèque énergie, sans que le gouvernement n’ait cette…

L’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mardi à mercredi des retouches au budget 2022, avec de nouvelles mesures anti-inflation comme un chèque énergie, sans que le gouvernement n’ait cette fois à mettre en jeu sa responsabilité.

Les députés ont adopté en première lecture (avec 181 voix contre 137) ce projet de budget rectificatif, qui vise à amortir pour cette fin d’année le choc de la hausse des prix.

“Le texte a été sensiblement enrichi” lors des débats, s’est réjoui le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal, espérant qu’il ne s’agissait “pas que d’une parenthèse”.

“Par ce vote, l’Assemblée nationale a adopté des mesures essentielles pour continuer à protéger le quotidien des Français”: chèque énergie exceptionnel pour 12 millions de ménages, aide financière pour les français se chauffant au bois, soutien aux universités pour leurs factures d’énergie”, a-t-il ajouté.

Malgré l’absence de majorité absolue, le gouvernement n’a pas eu à recourir pour ce texte à l’article 49.3 de la Constitution, dégainé ces dernières semaines pour faire franchir le cap de la première lecture aux budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale pour 2023.

La manière dont la Première ministre Elisabeth Borne a fait usage de cette arme constitutionnelle –qui permet l’adoption de textes sans vote sauf adoption d’une motion de censure– a été dénoncée comme un “passage en force” par les oppositions.

Le budget rectificatif a pu être adopté en première lecture grâce notamment à l’abstention des groupes d’opposition LR et socialistes, satisfaits que certaines de leurs propositions aient été entendues.

Chauffage au bois

La séance s’est prolongée jusqu’à 3h15 du matin mercredi, faisant grincer des dents. Certains députés comme le communiste Sébastien Jumel ont déploré un rythme ne permettant pas “un débat serein”.

Ce budget rectificatif, le deuxième de l’année, contient des mesures pour soutenir les universités face à la hausse des prix de l’énergie et les armées face à celle du carburant. Il prolonge aussi la ristourne de 30 centimes par litre à la pompe jusqu’au 15 novembre.

Le projet prévoit également le versement d’un chèque énergie de 100 à 200 euros pour les foyers les plus modestes, soit un montant de 1,5 milliard d’euros. Des crédits sont par ailleurs ouverts pour des aides aux agriculteurs.

Vivement critiqué ces dernières semaines par les oppositions, lui reprochant de ne pas tenir compte avec le 49.3 des votes de l’Assemblée, le gouvernement a donné son feu vert à plusieurs de leurs propositions.

Majorité présidentielle et oppositions ont ainsi voté ensemble en faveur d’un amendement socialiste prévoyant une aide de 230 millions d’euros pour les ménages se chauffant au bois, qu’il s’agisse de bûches ou de de pellets, ces bâtonnets cylindriques dont les prix explosent.

Une aide de 40 millions d’euros, via un autre amendement socialiste, a été adoptée en faveur des associations œuvrant dans l’aide alimentaire, de plus en plus sollicitées. Ainsi qu’un amendement LFI à 8 millions d’euros pour permettre une revalorisation des personnels des centres municipaux de santé.

Un amendement LR pour augmenter de 29 millions d’euros les moyens dédiés à “MaPrimeRénov’”, un dispositif d’aide à la rénovation thermique des logements, a également été voté. L’adoption d’un autre amendement LR a supprimé pour 2023 le critère de condition de ressources du dispositif quand il s’agit de rénovations globales.

L’Assemblée a aussi adopté une aide de 5 millions d’euros à la presse pour faire face à la hausse du prix du papier.

Pas de “match retour”

Le camp présidentiel a en revanche fait bloc pour repousser des propositions qui avaient déjà animé l’examen du budget pour 2023, refusant que ce budget rectificatif soit un “match retour”.

La gauche a défendu en vain différentes versions de sa proposition de taxe sur les “superprofits”. Le rétablissement de l’exit-tax, contre l’exil fiscal des entrepreneurs, et un dispositif de taxation des “superdividendes” ont été rediscutés et rejetés.

La députée LR Véronique Louwagie a salué les “ouvertures du gouvernement”, malgré un déficit encore “trop élevé”.

“Quand on cherche activement des compromis on peut en trouver, j’espère que le gouvernement s’en souviendra pour la suite”, a lancé de son côté le député PS Mickaël Bouloux, dont le groupe s’est abstenu comme LR.

Les autres composantes de l’alliance de gauche Nupes (LFI, PCF, EELV) ont en revanche voté contre le texte. “Le compte n’y est évidemment pas pour le pouvoir d’achat”, a déploré Marianne Maximi (LFI), tandis que le communiste Nicolas Sansu a jugé que la meilleure mesure anti-inflation serait une hausse des salaires.

Du côté du RN, qui a voté contre le texte, Jean-Philippe Tanguy a déploré “des mesures insuffisantes”, notamment un prolongement jugé trop court de la ristourne à la pompe.

Le texte doit désormais être examiné par les sénateurs.

cds/lpa/cn 

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Varreux lib?r?, ? quand le carburant dans les stations-service ?

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Le gouvernement a pour plan de rendre le carburant disponible dans les stations-service d’ici ce vendredi, samedi au plus tard, a appris Le Nouvelliste.

Selon ce plan, les h?pitaux, la Police nationale ?tes institutions publiques seront les premiers servis. Ensuite viendront des usines et entreprises strat?giques. Dans le m?me temps, les stations-service seront ravitaill?es. Toutes les stations pendant trois ou quatre jours. Ensuite seulement la vente d?butera partout en m?me temps. Si le plan est respect?.

Pour le moment on n’en est pas encore ? ce stade. Varreux subit un inventaire. Il y a aussi les inspections techniques et s?curitaires. Le contr?le des stocks et la r?paration des routes menant au terminal sont aussi en cours.

Alors que la Police nationale d’Ha?ti (PNH) a annonc? avoir pris le contr?le du terminal de Varreux, longtemps contr?l? par des bandits, le carburant peine ? ?tre distribu?. Le journal a appris que les employ?s n’ont pas pu se rendre sur le site ce lundi 7 novembre. Ce, en raison d’affrontements entre des groupes arm?s de Brooklyn et de Belekou.

Ce lundi apr?s-midi, une source contact?e par Le Nouvelliste a indiqu? que le calme est revenu dans la zone. “Il y avait une situation de tension ce matin, mais tout est calme pour le moment”, a confi? cette source au Nouvelliste.

Dans une vid?o film?e par un m?dia en ligne et circulant sur les r?seaux sociaux, on peut voir les parages du terminal totalement d?gag?. Des carcasses de camions et de containers qui ont ?t? utilis?s par les bandits pour bloquer la route tra?nent sur le sol. Un blind? de la PNH a ?t? film? ? l’entr?e du site. Des camions-citernes sont aussi remarqu?s sur la cour.

Le journal a appris que les op?rations de distribution du carburant devrait d?marrer d?s ce mardi.

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Cyberattaque en Australie: des pirates divulguent des dossiers médicaux (assureur)

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Des pirates informatiques ont commencé mercredi à divulguer des dossiers médicaux sensibles volés à une grande société d’assurance santé australienne qui avait auparavant refusé de payer une demande de rançon, a annoncé…

Des pirates informatiques ont commencé mercredi à divulguer des dossiers médicaux sensibles volés à une grande société d’assurance santé australienne qui avait auparavant refusé de payer une demande de rançon, a annoncé l’assureur qui s’attend à davantage de fuites.

Medibank, l’un des principaux assureurs privés de santé en Australie, a déclaré à ses investisseurs et à ses clients qu’un “échantillon” des données de ses quelque 9,7 millions de clients avait été publié sur un “forum du dark web”.

Des noms, numéros de passeport, dates de naissance, adresses et informations médicales figurent parmi ces données personnelles postées anonymement mercredi matin.

“Les fichiers semblent être un échantillon des données dont nous avons déterminé précédemment qu’elles avaient été consultées par le criminel”, a indiqué la société dans une déclaration à l’Australian Securities Exchange. 

“Nous nous attendons à ce que le criminel continue à publier des fichiers sur le dark web”, a-t-elle poursuivi.

Les données divulguées ont été publiées sur un forum qui ne peut être trouvé à l’aide des navigateurs classiques. 

“Nous continuerons à publier des données partielles”, ont prévenu les pirates sur le forum.

La société a révélé lundi qu’une cyberattaque avait permis l’accès aux noms, dates de naissance, adresses, numéros de téléphone et courriels de sa clientèle.

Un internaute anonyme avait affirmé mardi sur un blog de piratage que “les données (seraient) publiées dans 24 heures”, un message largement repris par les médias locaux.

Medibank avait alors appelé ses clients à “la vigilance” face à cette menace “inquiétante”, émise un jour après que l’assureur a exclu de payer une rançon.

Les experts en cybercriminalité avaient estimé que le paiement d’une rançon n’avait qu’une “chance limitée” d’assurer le retour des données volées, avait alors expliqué David Koczkar, directeur général de Medibank, ajoutant que cela pourrait encourager l’extorsion directe auprès de ses clients.

Le piratage de Medibank survient après une attaque en septembre contre le deuxième opérateur de téléphonie mobile du pays, Optus, qui a divulgué les informations personnelles de quelque neuf millions d’Australiens, soit près d’un tiers de la population.

sft/arb/cwl/chv/elm

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Cabinet amendment to benefit stand-alone bars, sea-going vessels Loop Cayman Islands

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Cabinet has approved the Music and Dancing (Control) Amendment Bill, 2022 (The Amendment Bill) to equalise economic opportunities for owners of stand-alone bars and sea-going vessels on Sundays.

The Amendment Bill was published in the Legislation Gazette on 4 November 2022.

At present, licensed stand-alone retail bars and sea-going vessels are restricted from playing background music on a Sunday. As it relates to this, these operators have expressed to the Ministry of Financial Services and Commerce their material economic disadvantage, in comparison to restaurants and hotels that are able to attract both local and foreign clientele on Sundays.

If passed by Parliament, the Amendment Bill will ensure stand-alone retail bars and sea-going vessels, which hold valid licences, are able to operate on a similar footing on Sundays as hotels and restaurants.

The Amendment Bill defines stand-alone bars as bars not located in a hotel and restaurant, which hold a liquor licence. This includes community and cultural venues that operate retail bars when hosting for-profit community events as well as performances of music, dance and drama. Sea-going vessels are vessels deemed seaworthy by the Port Authority of the Cayman Islands that hold liquor as well as music and dancing licences.

Minister of Financial Services and Commerce, Andr? Ebanks, noted that this amendment aims to balance the concerns of local business owners with the wider community.

“The ministry consulted with local business owners and relevant public and private sector stakeholders in the reparation of this Amendment Bill,” Minister Ebanks said.

He added: “We were mindful of the potential added duties this may place on our enforcement agencies and the concerns raised by the local religious community. Ultimately, this Amendment Bill is intended to cause minimal disruption on Sundays, by allowing activity that is already taking place in the restaurant and hotel sectors to be extended to stand-alone bars and sea-going vessels. This will help to create a more level playing field and enable these sectors to generate additional revenue lawfully.”

The Amendment Bill also provides added parameters around operating hours; hotels and restaurants would operate 9am to 11:59pm while stand-alone bars and sea-going vessels would open from 11am until 11:59pm.

Further, the Amendment Bill stipulates that music in stand-alone bars should be of a low, background nature and not capable of being heard outside the premises in which it is played. Sea-going vessels must be at least a half mile out to sea before music can be played.

Ebanks will present the Amendment Bill at the next sitting of Parliament the week of 5 December.

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”Police, Presse, Population : une trilogie dans la lutte contre la criminalit?”

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11 avril 2022, Pavillon de l’Acad?mie nationale de police, Fr?res

Dans des circonstances gravissimes, qui d?fient violemment l’ordinaire, nous sommes parfois amen?s ? nourrir des consid?rations alarmistes, ou ? ?noncer des propos eux-m?mes hors normes, que ne nous auraient jamais arrach?s des circonstances ordinaires. Je dois l’avouer, au prime abord, l’ins?curit? nous a g?t?s ! Humour ? Point du tout. C’est un classique historique, un mal collectif profond, comme on le constate, pour les gouvernements qui font face ? des crises de forte intensit?, des catastrophes naturelles, des ?pid?mies, des attentats, a fortiori des vagues d’assassinats et de kidnapping. Sans r?sultats ? Certes, cette crise laissera derri?re elle un paysage de d?vastations ?conomiques et un nombre impressionnant d’acteurs ?conomiques, de familles appauvries et parfois ruin?es… Au-del? d’un d?fi hors norme, ils voient tous leur popularit? et la confiance d?cliner pendant le d?roul? de la crise. C’est encore plus vrai dans une ?poque domin?e par le dysfonctionnement des institutions r?publicaines. Et peut-?tre encore davantage en Ha?ti, du fait de l’absence dramatique du pr?sident de la R?publique.

A la lecture de cette conjoncture ?pouvantable, il n’est donc pas ?tonnant que, bien avant l’intronisation du pouvoir int?rimaire, tous les acteurs et d?cideurs semblent naviguer ? vue et soient parfois contraints d’improviser leurs strat?gies pour g?rer cette crise de succession. Pour caract?riser la situation actuelle, il est devenu courant de parler d’urgence s?curitaire. En cons?quence, la Police nationale qui aurait d? ?tre audit?e r?guli?rement – ce qui n’est pas le cas – a suscit? autant d’espoirs avides et de controverses muscl?es que ces derniers mois. C’est que la chose est d’importance : de ses actions d?pend la neutralisation d’une ins?curit? qui a clo?tr? chez elle la moiti? de la population, de ses mesures et avanc?es positives d?pendent d?sormais nos vies, notre droit ? nous d?placer, nous r?unir, nous divertir. Pour les collapsologues locaux, c’est entendu : nous fon?ons pied au plancher sur l’autoroute de l’effondrement global.

Examinons les faits. Trois choses absolument frappantes se sont produites depuis les ?v?nements dramatiques du 5, 6, 7 juillet 2018. La premi?re, c’est qu’aux premi?res alertes, tous les ?lus et institutions l?gitimes ou presque se sont ?vapor?s : c’est l’?re du commencement de l’instabilit? post-Privert. Le deuxi?me fait frappant est la quasi-absence de leadership collectif dans la crise depuis lors. Ce qui se passe maintenant, ce n’est rien de moins qu’une descente aux enfers : un pays en voie d’extinction, un Etat en d?liquescence sous les yeux hagards de la Communaut? internationale, appel?e commun?ment Core Group. Le virus de l’instabilit? , pas plus aujourd’hui que dans le pass?, n’a ?t? trait? comme un ennemi visc?ral de stabilit?. Chaque groupe politique a mis en oeuvre sa strat?gie propre sans se coordonner avec les autres, sans faire appel aux organisations saines de la soci?t? civile et sans tr?ve des ambitions personnelles ou claniques. Pour ceux qui gouvernent ou qui ont l’ambition de diriger, une crise grave propose pourtant une opportunit?. On en est loin jusqu’? pr?sent. Le troisi?me fait marquant est, comme ? l’accoutum?e, la cristallisation des ing?rences et injonctions ?trang?res entre les risques d’une transition erratique et l’organisation improbable d’?lections g?n?rales ? tout prix, qui dessinent les contours d’une incertitude explosive. Ce sont comme des signaux faibles d’une m?t?o pluvieuse qui pourrait s’assombrir et tourner rapidement au cyclone comme dans toutes les transitions, en particulier si la vie ch?re et la violence criminelle s’aggravent. Priv? de consensus national, le pouvoir issu (ou mis sur pied ? la suite) de l’assassinat de Jovenel Mo?se le 7 juillet 2021 a restaur? les clivages habituels dans un monde chaotique de luttes pour le pouvoir. Rien que ?a ! Beaucoup de bruit pour rien. Pardon, beaucoup de d?g?ts, de crimes pour en arriver l? ! La nouveaut?, mise en lumi?re par la crise actuelle, est l’attentisme ou l’arbitrage momentan?ment partisan de la Communaut? internationale comme seul <> ayant la capacit? de changer la donne, en pr?conisant la formation d’un gouvernement inclusif. C’est donc autour de ce clivage que les relations inter-ha?tiennes vont d?sormais s’organiser.

Pour moi qui suis l’auteur de trois livres (Une arm?e dans la m?l?e, 1994 ; Fin du Militarisme Ha?tien, 1996 et Une Police dans la tourmente, 2015), l’histoire r?cidive. Elle b?gaie. Crise s?curitaire, syst?me judiciaire inop?rant, repli d?mocratique, inflation, fuite des cerveaux et des capitaux, etc. A bien des ?gards, 2022 ressemble ? 2004. Alors devant nous, l’explosion, le chaos total ? Non, il est encore temps d’agir. Mais que faire lorsque le pays est menac? dans son existence ? La vie d?mocratique ne se limite pas au seul mode de scrutin. Elle peut aussi s’exprimer dans la vitalit? des institutions, dans la vigilance des forces de l’ordre et des forces vives de la nation, dans la vivacit? des d?bats entre tous les secteurs. D’abord, des sujets aussi essentiels que la s?curit?, la recherche de la paix publique ou la transition d?mocratique sont d?sormais des comp?tences du niveau intercommunal, associatif, m?diatique. Le meilleur exemple, c’est la Police routi?re. C’est l’exemple le plus positif d’une interaction oblig?e entre la Police et la Population, entre la Police et la Presse. Ce qui m?rite d’?tre ?largi et renforc?. Mais ni les ?lus ni les citoyens n’ont un monopole sur l’espace public, et celui-ci est le fruit d’une multitude d’acteurs. La vitalit? des forces de l’ordre d?pend aussi ?videmment de la contribution qu’y apportent les professionnels de l’information, les partis politiques, les ?lites poss?dantes, et notamment les journalistes, les directeurs d’opinion, les candidats, les chefs d’entreprise de tout niveau. Evidemment une telle situation ne rel?ve pas de la seule responsabilit? de la population, en un sens c’est m?me le contraire : seul en effet un changement de paradigme au plus haut sommet de l’Etat, donc au sein de la Police nationale – plus exactement une tr?s forte volont? de renouveau pouvait s’y reconna?tre, la porter ? avancer et persister ? s’y identifier.

Dans cette nouvelle configuration, que peut, que doit faire la PNH pour conserver la ma?trise de son destin ? Cinq leviers me paraissent urgents et d?terminants. Cela pose la question de la gestion institutionnelle en mode <> (Prendre des risques, engager l’action, produire, g?rer les contraintes, utiliser ? bon escient les ressources, finaliser) qui invitent les personnes ? s’engager dans l’action et ? produire. Or cette fa?on de faire rel?ve de ce que j’appelle la p?dagogie de la catastrophe. En mettant les points sur les i et en rapprochant le danger, cette analyse produit de la clart? devant l’?normit? de ce qui nous menace. Elle permet d’?tudier la situation et de voir s’il y a des fa?ons d’y faire face.

1. Professionnalisation

Le premier levier est l’organisation et le renseignement pour motiver toutes les personnes concern?es avec le dilemme d’?tre plus ou moins alarmiste afin d’am?liorer l’image institutionnelle si d?testable aujourd’hui. En faire une Police de m?tier demeure une gageure. La transparence est un bon outil. Celui-ci doit d’abord ?tre pris comme une contrainte quitte ? d?fendre la l?gitimit? de ceux qui ont pris la d?cision. Puis les communications en termes de gravit? avec notamment des chiffres sur les enl?vements et des t?moignages de victimes sont toujours plus efficaces si les forces de l’ordre ne restent pas inactives. Il leur faut ?laborer et surtout r?ussir une vraie strat?gie de communication et de relations publiques claire, convaincante et associant des m?dias et public-cibles qui exp?rimentent depuis des semaines, de terribles assignations ? r?sidence faites d’impuissance, d’angoisse et de drames.

Aucune politique de communication n’est possible lorsque l’on est min? par des dissensions internes irr?conciliables et des d?faillances criantes, l’histoire montrant que la formation continue et l’entra?nement sont indispensables en tous points. Seules une r?organisation et une vision r?aliste des enjeux structurels et d?ontologiques permettront, selon moi, ? la PNH d’?viter le d?clin comme en 2014. C’est un combat crucial entre le peuple ha?tien, h?las sans d?fenseurs d?termin?s, et la criminalit? organis?e qui est en train de saper les bases du mod?le d’?tat h?rit? de l’apr?s-Duvalier.

2. Leadership

Le deuxi?me levier est le leadership pour r?pondre aux besoins de couverture territoriale, de s?curit? et de d?diabolisation de la PNH. Tous les acteurs d?cisionnels (des agents aux commissaires en passant par tous les chefs d?partementaux, etc.) ont un r?le de leadership, c’est-?-dire de pr?venir et d’agir en vue de combattre l’ins?curit?. Plus qu’une corr?lation, y aurait-il l? un lien direct de causalit? entre un climat de peur qui se renforce et une police qui s’affaiblit ? Les temporalit?s sont difficiles ? g?rer mais le fait de s’inscrire dans une dynamique ?valuative aide et permet de construire les conditions de la confiance. Les policiers sont aussi des acteurs de pouvoir qui doivent redorer leur blason et lancer des signaux rassurants. Sinon … on conna?t la suite, h?las !

3. Am?lioration

Le troisi?me levier est celui de l’am?lioration des conditions de travail pour permettre une forme de s?r?nit?, c’est-?-dire le fait de trouver des solutions par de multiples avantages qui peuvent s’av?rer ?tre pertinents et faire avancer la Police nationale ? tous les ?chelons dont les commissariats sont dans un mauvais ?tat pour la plupart. L’am?lioration c’est, par d?finition, proposer quelque chose qui n’existe pas. Pour cela, il faut sortir du cadre scl?ros? et trouver des solutions aux nombreux probl?mes internes, en appliquant des mesures dans une logique de revalorisation et de respectabilit? qui r?pondent ? l’urgence de la crise et ? ses probl?matiques. L’am?lioration c’est aussi se mettre en posture de penser que tout est toujours possible cr?ant ainsi une dynamique conqu?rante. C’est l’id?e-phare qu’on voudrait d?fendre ici en promouvant quelques transformations de fond qui touchent tour ? tour au salaire, aux assurances et au cr?dit.

4. Vetting

Le quatri?me levier est celui de la r?ponse imm?diate : la lutte contre le banditisme et la corruption au sein m?me de l’institution. Il s’agit de produire quelque chose qui est utile pour la collectivit? en fonction des responsabilit?s, des comp?tences et des ressources ? disposition de mani?re tr?s rapide. L’insignifiance organisationnelle – je veux parler de l’impr?paration, de l’amateurisme de la grande majorit? des policiers – n’est pas le seul champ du d?sastre. Un plan de restructuration ou de renforcement de cette institution aura du sens s’il s’inscrit dans un projet global de soci?t? (ouverte). La justice aussi dont les tribunaux fonctionnent dans des conditions lamentables souffre de d?cisions en mati?re p?nale qui s’av?rent scandaleuses, int?ress?es.

5. Les acteurs op?rants

Le cinqui?me levier est l’importance de la d?politisation. Qui d?cide ? Qui est en premi?re ligne ? En situation de crise, tous les protagonistes ne sont pas expos?s de la m?me mani?re. Ceux qui sont en premi?re ligne prennent davantage de risques. Ces derniers doivent ?tre valoris?s au regard des risques pris et reconnus collectivement sans consid?ration politique aucune. L’expertise, le m?rite, la volont? mais aussi parfois les contraintes font de certains agents et cadres la premi?re ligne. Ces ressources sont importantes et leur valorisation est une condition indispensable sur le plan manag?rial. Au-del? de la r?gle <> qui est modifi?e, il y a n?cessit? de d?boucher sur l’application de la r?gle <> au regard des risques pris et de l’importance des actions r?alis?es.

Les grands bouleversements intervenus depuis la d?mobilisation des Forces Arm?es d’Ha?ti en 1995 qui a ?t?, ? n’en pas douter, une v?ritable catastrophe n’ont ainsi pas toujours ?t? d?chiffrables au moment o? ils se sont produits, sans doute parce qu’ils appartenaient ? une ?re de transition accouchant d’un monde instable et terrifiant qui se pr?sente aujourd’hui, avec l’inefficacit? de la PNH, sous une lumi?re crue. Largement comment?s, diss?qu?s, les termes du d?bat s?curitaire et policier sont donc bien connus. Or une fois de plus le monde est devenu dangereux, terriblement dangereux, et nous n’avons pas d’autres choix que d’abandonner nos coupables pudeurs pour affronter les fl?aux de la drogue, du banditisme, de la cybercriminalit?, du terrorisme, de la contrebande, du changement climatique, du blanchiment d’argent qu’il nous donne ? voir, et les cons?quences que nous devrons rapidement en tirer pour y survivre en hommes libres. A cet ?gard, l’option du recours ? une arm?e professionnelle est forc?ment incontournable.

Tout mon propos ? l’occasion du dixi?me (10e) anniversaire de cr?ation de l’Acad?mie nationale de Police, est d’expliquer que l’effondrement des syst?mes faibles comme la PNH est de l’ordre du possible, mais pas du destin, si l’on op?re le virage appropri?, avant qu’il ne soit trop tard !

Pierre-Raymond DUMAS

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Cayes: la Chambre de commerce et d’industrie du Sud soutient l’assainissement de la ville

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Le Nouvelliste

D?j? plusieurs mois que la ville des Cayes croule sous les d?tritus. Dans les march?s publics et ? chaque coin de rue, les d?tritus imposent leur r?gne et d?gagent une odeur naus?abonde. Face ? cette situation d’insalubrit? et d’inconfort, la Chambre de commerce et d’industrie du Sud (CCI-Sud) a mis en place un programme d’assainissement ayant pour objectif de donner un nouveau visage ? la ville. Ces activit?s de nettoyage qui prendront fin le 31 d?cembre prochain se r?alisent avec la collaboration de la mairie d?pourvue de moyens pour r?aliser elle-m?me les travaux.

Le pr?sident de la Chambre de commerce et d’industrie du Sud, Jean Nathan Letang, s’est dit conscient que la mairie des Cayes a des difficult?s ? ramasser les ordures dans la ville surtout ? cause du prix exorbitant des carburants.

C’est pourquoi, selon lui, les membres du conseil se sont r?unis et ont collect? 4 millions 123 mille 680 gourdes, soit 53, 78 % du budget du programme, afin de donner une r?ponse ? l’invasion de d?tritus au centre-ville, a inform? Jean Nathan Letang. Toutefois, il a fait savoir que la CCI-SUD s’adressera aux autres membres qui repr?sentent plus d’une centaine et est ouverte aux contributions d’autres institutions ou professionnels de la ville qui veulent apporter leur contribution.

La pr?sidente du conseil communal des Cayes, Marie Michelle Sylvie Rameau, encourage la population ? avoir un bon comportement quant ? la gestion des d?tritus. Elle assure que la police municipale est motiv?e ? surveiller les points n?vralgiques et punir ceux et celles qui souillent les rues de la troisi?me ville du pays.

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