Masters WTA: Garcia vole en finale, où l’attend… Sabalenka

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Ultra motivée, libérée, impériale sur le court, Caroline Garcia s’est offert sa première finale du Masters WTA, en battant 6-3, 6-2 la Grecque Maria Sakkari, et peut désormais espérer faire mieux encore, lundi à Fort Worth (Texas), contre…

Ultra motivée, libérée, impériale sur le court, Caroline Garcia s’est offert sa première finale du Masters WTA, en battant 6-3, 6-2 la Grecque Maria Sakkari, et peut désormais espérer faire mieux encore, lundi à Fort Worth (Texas), contre la Bélarusse Aryna Sabalenka, tombeuse surprise d’Iga Swiatek.

Troisième Française à atteindre ce stade de la prestigieuse épreuve, elle peut devenir la deuxième à ajouter son nom au palmarès, après Amélie Mauresmo, sacrée aux dépens de Mary Pierce en 2005, lors d’une finale 100% tricolore d’un autre temps.

“C’est une étape supplémentaire, très importante dans ma carrière, je suis vraiment très fière”, a dit en conférence de presse la Lyonnaise de 29 ans (N.6 mondiale), qui fait mieux que lors de sa première participation en 2017, quand elle avait échoué en demi-finale face à l’Américaine Venus Williams.

A l’époque, elle était arrivée à Singapour à la dernière minute, euphorique après deux titres glanés aux WTA 1000 de Wuhan et Pékin. Cette fois, c’est dans l’incertitude, après le départ inattendu de l’entraîneur Bertrand Perret, que “Caro” a abordé le tournoi.

Mais elle a trouvé les ressources mentales -et physiques, les jambes sont lourdes en cette fin d’année-, pour tenter de décrocher son quatrième titre de la saison, qui serait le 11e de sa carrière, le plus beau aussi.

Match le plus abouti

Un défi qui tient à une victoire, non pas contre Iga Swiatek, comme tout le monde le prédisait -il n’y avait qu’à entendre les questions sur la façon de battre la Polonaise en conférence de presse-, mais face à Sabalenka, impressionnante dans l’autre demie (2-6, 6-2, 6-1).

Après cet exploit face à la N.1 mondiale, la Bélarusse paraissait d’ailleurs la première surprise. “A chaque fois que je joue contre elle, je veux juste m’assurer de lui donner du fil à retordre”, a expliqué Sabalenka, qui avait perdu ses quatre précédentes confrontations face à Swiatek.

“C’est sûrement cet état d’esprit qui m’a permis d’atteindre un niveau aussi incroyable ce soir”, a-t-elle ajouté.

Face à la Bélarusse, 7e mondiale, Garcia a pour l’heure un bilan équilibré (deux victoires partout), mais elle se rappellera l’avoir battue cet été, sur la route de son sacre à Cincinnati.

“Aryna est une joueuse très puissante, énorme service, énorme coup droit… Elle montre toujours beaucoup d’émotion sur le court, en allant chercher ses coups. Il faudra que je mette de la pression sur elle”, a-t-elle exposé.

Si elle allie la précision à l’agressivité, comme elle y est très bien parvenue pour balayer Sakkari (N.5), au terme de son match le plus abouti du tournoi, l’espoir est permis.

“Caro” a constamment mis son adversaire sur le reculoir, et souvent à la faute. Tranchante en retour, placée bien à l’intérieur du court, elle a profité de la fébrilité récurrente au service de la Grecque pour s’adjuger le premier set en 35 minutes.

Malgré une lutte de 2h27 autant éprouvante physiquement que mentalement la veille contre la Russe Daria Kasatkina, Garcia n’a pas montré de signe de fatigue. Elle a encore appuyé sur l’accélérateur au second set, entamé avec deux breaks consécutifs.

Six aces qui font 379

Tout ou presque lui a réussi, à l’image de cette volée amortie pour annihiler un passing pourtant bien exécuté par Sakkari, qui n’en était plus qu’à lâcher ses coups pour tenir la cadence infernale.

La Française s’est aussi montrée très efficace au service, avec six aces venus gonfler son total à 379 cette saison, domaine où elle est sûre de finir en première place devant la Kazakhe Elena Rybakina.

Pour “Caro”, être en finale du Masters constitue une énorme satisfaction, après un été flamboyant, qui l’avait vue remporter trois titres (Bad Homburg, Varsovie, Cincinnati), avant d’atteindre les demies à l’US Open.

Une renaissance aussi, après plus de quatre ans sans éclat, entre crise de confiance, tennis en perdition et soucis physiques récurrents, qu’elle a réussi à surmonter cette année grâce à son travail avec Bertrand Perret, prépondérant dans sa remontée de la 75e place au top 5 mondial, qu’elle va intégrer à l’issue du tournoi.

Sans lui, désormais, mais avec l’aide ponctuelle, et bénéfique, du coach argentin Juan Pablo Guzman, qui avait déjà travaillé avec elle l’an passé, la Française retrouve de l’allant au meilleur moment, en plein coeur d’un rodéo d’émotions fortes au milieu du Texas.

nip/jnd/gk

Caroline Garcia célèbre sa victoire face à Maria Sakkari en demi-finale du Masters WTA à Fort Worth, au Texas (Etats-Unis), le 6 novembre 2022
• Katelyn Mulcahy

Caroline Garcia sert contre Maria Sakkari en demi-finale du Masters WTA à Fort Worth au Texas (Etats-Unis) le 6 novembre 2022
• TOM PENNINGTON

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De la COP27 à Twitter, Macron tente de s’afficher en bon élève de l’écologie

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C’est en élève “exemplaire” de la lutte contre le changement climatique qu’Emmanuel Macron entend s’exprimer lundi à la COP27 en Egypte, avant d’enchaîner les rendez-vous pour afficher son bilan environnemental, face à des militants…

C’est en élève “exemplaire” de la lutte contre le changement climatique qu’Emmanuel Macron entend s’exprimer lundi à la COP27 en Egypte, avant d’enchaîner les rendez-vous pour afficher son bilan environnemental, face à des militants déjà déçus par ce début de quinquennat.

“Le premier message qu’on voudra délivrer à cette COP27 c’est que, à la fois en France et en Europe, on fait le travail”, avec la “volonté d’être exemplaire dans la mise en oeuvre” des engagements climatiques internationaux, a dit l’entourage du président avant le sommet de l’ONU à Charm el-Cheikh.

Le chef de l’Etat doit défendre la solidarité financière avec les pays les plus pauvres exposés aux effets dévastateurs du réchauffement, mais en jouant la carte des “solutions concrètes”, comme la Grande Muraille verte au Sahel, plutôt que la création d’un nouveau fonds réclamé par plusieurs d’entre eux.

Son discours sur la scène internationale sera suivi, mardi à Paris, par des travaux pratiques à l’échelle nationale: une réunion à l’Elysée avec les industriels les plus émetteurs de gaz à effet de serre français pour les inciter à hâter leur “décarbonation”. En parallèle, Emmanuel Macron s’est engagé, dans une vidéo sur Twitter, à répondre personnellement cette semaine aux questions des Français sur “le défi écologique”.

“Deux fois plus vite”

Après un premier mandat contrasté en matière environnementale, il avait promis en avril, entre les deux tours de la présidentielle, de passer à la vitesse supérieure. Le second quinquennat “sera écologique ou ne sera pas”, avait-il lancé à Marseille.

Cette priorité a pris la forme d’un objectif, aller “deux fois plus vite” pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

A l’Elysée, on met en avant de premiers résultats et une série d’annonces pour montrer que les actes sont au rendez-vous des promesses: vote au Sénat du projet de loi sur les énergies renouvelables — même si son adoption par l’Assemblée nationale n’est pas acquise –, présentation d’un texte pour accélérer le programme nucléaire, objectifs de deux millions de voitures électriques construites en France et d’un milliard d’arbres plantés dans l’Hexagone d’ici 2030…

Le plan pour la sobriété, rendu nécessaire par la guerre en Ukraine, permet d’ores et déjà d’”économiser 10% de notre énergie”, une tendance qu’il faudra “tenir tout l’hiver”, se félicite aussi un conseiller présidentiel.

Pas à la hauteur, répondent toutefois en choeur les opposants de gauche et les défenseurs de l’environnement.

La semaine dernière, une décision a illustré, aux yeux de la gauche, l’absence de réelle volonté de l’exécutif, quand il a passé à la trappe des amendements pourtant adoptés par l’Assemblée nationale pour augmenter de 12 milliards d’euros les aides à la rénovation thermique des logements.

“Le gouvernement avait une belle opportunité d’aider les classes populaires” à affronter ce défi, mais il s’en est privé “à coups de 49.3” pour entériner son budget 2023 sans vote, regrette Clément Sénéchal, de l’association Greenpeace.

“Mesures néfastes”

L’argument macroniste de la “responsabilité”, en période de disette budgétaire? “Ils ont toujours une bonne excuse”, balaie ce militant, estimant qu’une vraie taxation des superprofits, à laquelle Emmanuel Macron est “réfractaire”, permettrait de financer ces priorités.

Anne Bringault, du Réseau Action Climat, note aussi que les émissions de gaz à effet de serre de la France, pourtant condamnée pour “inaction climatique”, sont toujours “loin” de “la bonne trajectoire.

Et ce alors même que “plusieurs mesures néfastes pour le climat ont été prises depuis le début de ce quinquennat”, ajoute-t-elle, évoquant la réouverture de la centrale à charbon de Saint-Avold, un projet de nouveau terminal méthanier au Havre, des soutiens à l’achat de carburant pour tous “qui ont bénéficié davantage aux ménages les plus aisés”…

Ces critiques interviennent au moment où Emmanuel Macron, qui s’oppose à toute écologie “punitive” ou “décroissance”, est confronté à une montée des actions radicales.

Si l’accusation d’”écoterrorisme” portée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin après des incidents dans les Deux-Sèvres ne fait pas l’unanimité dans la majorité, l’exécutif espère tenir là l’occasion de démontrer l’équilibre de sa politique.

“Je comprends le sentiment d’urgence”, a assuré dimanche le ministre des Transports Clément Beaune au Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.

Mais est-ce que “jeter un cocktail molotov contre les forces de l’ordre” fait “avancer la cause écologique?”, a-t-il demandé. “Je suis absolument certain que non.” 

fff/uh/hj

COP 27: Emmanuel Macron rencontre la jeunesse lors du sommet

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Les travailleurs indépendants exposent leurs difficultés

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Par Kristelle APATOUT
k.apatout@agmedias.fr

Dominique Virassamy, président du SNEG. • YJL

Ce jeudi a eu lieu le premier congrès des indépendants de Guadeloupe organisé par Sauvons nos entreprises guadeloupéennes (SNEG). Cette association propose d’agir pour résoudre les difficultés générées lors de la création du RSI (*) en 2006. De nombreux travailleurs indépendants sont encore aujourd’hui lésés. 

« Le SNEG est une association loi 1901 qui a vu le
jour en 2015. Son objectif est de défendre les intérêts des
indépendants et notre principal axe de travail porte
particulièrement sur les cotisations sociales », explique le
président Dominique Virassamy. Qu’ils soient autoentrepreneurs,
micro entreprises, ou au réel simplifié, artisans, commerçants,
marins pêcheurs ou agriculteurs, le SNEG propose à tous les chefs
d’entreprises de s’unir pour le même combat.

Qu’est-ce que le SNEG ?

Créé en 2006, le RSI a été remplacé en 2018 par la
sécurité sociale des indépendants (SSI). Il a pour mission de gérer
la couverture sociale des travailleurs non salariés. Il collecte
donc les cotisations sociales des indépendants et gère la
protection sociale (couverture maladie, retraite, invalidité, congé
maternité etc.) « Peu de gens savent que de nombreux
dysfonctionnements sont apparus lors de la mise en place du RSI, et
que ces problèmes perdurent pour certains jusqu’à ce jour. »
Dominique Virassamy explique qu’en 2008 pour obtenir des
informations au plus proche de la réalité, le logiciel SNV2
(logiciel de télétransmission) du RSI a comp

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St Elizabeth JP gets bail on rape rap involving female student Loop Jamaica

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6 hrs ago

NEWYou can now listen to Loop News articles!

A St Elizabeth justice of the peace (JP) has been granted bail on charges of abduction and rape involving a female high school student in the parish.

Kirk Cross, a resident of Jointwood in the parish, is also charged with indecent assault stemming from the incident which occurred in September.

He was granted bail in the sum of $200,000 when he appeared in the St Elizabeth Parish Court last week.

As a condition of his bail, he is to report to the Maggotty Police Station weekly.

The case is next to be mentioned in court on January 12, 2023.

It is alleged that in September of this year, Cross abducted the female student who attends a high school in the parish. He then allegedly raped her.

The matter was subsequently reported to the police, and after a probe, the JP was arrested on Thursday, October 27.

He was subsequently charged by the police.

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De Arend houdt SCVU uit play-offs

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Tekst en beeld Ricky Wirjosentono PARAMARIBO — De Arend heeft zondagavond een boodschap gestuurd richting de overige play-offs teams dat

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Inde: 75 ans après l’indépendance, l’histoire en révision

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La résidence familiale de Jawaharlal Nehru, l’un des architectes de l’Indépendance de l’Inde et confident du Mahatma Gandhi, est aujourd’hui un musée gardien de sa mémoire. Mais 75 ans plus tard, les…

La résidence familiale de Jawaharlal Nehru, l’un des architectes de l’Indépendance de l’Inde et confident du Mahatma Gandhi, est aujourd’hui un musée gardien de sa mémoire. Mais 75 ans plus tard, les nationalistes hindous révisent l’histoire à leur convenance.

“Avant, les visiteurs venaient ici, pleins de déférence”, se souvient Vinod Mishra, employé du musée à la mémoire du premier Premier ministre de l’Inde.

“Désormais, ils glosent sur sa demeure, ses biens, sous-entendent qu’il s’est beaucoup enrichi comme tant de politiciens” corrompus”, fustige celui qui travaille au musée depuis 15 ans. 

Le parti du Congrès de Nehru et la dynastie qu’il a fondée – sa fille Indira Gandhi et son petit-fils Rajiv ont aussi occupé le poste de Premier ministre – dominent la politique indienne depuis des décennies.  

Mais depuis 2014, Narendra Modi et le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP) sont au pouvoir et font ce qu’il faut pour y rester. 

M. Modi critique souvent Nehru, le tenant pour responsable du conflit perdurant au Cachemire et de la défaite de la guerre contre la Chine en 1962, pour mieux discréditer le Congrès, désormais principal parti d’opposition.  

D’après les historiens et défenseurs des droits, le BJP s’attache à réviser l’Histoire de sorte qu’elle fasse la part belle à son idéologie.

Empereur moghol contre roi hindou

Le moghol Akbar, empereur de 1556 à 1602, avait vaincu l’hindou Maharana Pratap, roi de la province de Mewar, dans la bataille de Haldighati (1576). Mais dans certains livres d’Histoire indiens, il est donné perdant désormais.

Comme dans “Maharanas: A Thousand Year War for Dharma”, ouvrage d’Omendra Ratnu qui s’attache à réécrire l’Histoire à la gloire des rois et guerriers hindous, niant la grandeur de l’Empire moghol.

“Qu’est-ce que les invasions islamiques ont fait pour ce pays en 1.400 ans d’assaut?” déclare l’auteur à l’AFP. 

“Ils ont construit trois bâtiments – le Taj Mahal, le Fort Rouge et le Qutub Minar – tous trois contestés par des revendications hindoues”, affirme-t-il pour faire valoir sa thèse. 

Amit Shah, ministre de l’Intérieur, allié-clé de Narendra Modi, a personnellement défendu cet ouvrage, clamant que “personne ne peut nous empêcher d’écrire la vérité”.

“Nous sommes maintenant indépendants. Nous pouvons écrire notre propre histoire”, a-t-il argué. 

Nombre de dirigeants du BJP décrivent les dynasties mogholes ayant régné sur les Indes comme des envahisseurs barbares pour attiser la haine contre 210 millions Indiens musulmans.

Sur 1,4 milliard d’Indiens, 98% sont hindous.  

Le courant dominant de l’Histoire de l’Inde est, selon Omendra Ratnu, “une escroquerie”, se félicitant de la révision actuelle des manuels scolaires constituant “un petit pas – mais un pas dans la bonne direction”.

Suivant le même principe, Allahabad où se trouve la demeure de Nehru, a été rebaptisée Prayagraj, son ancien nom hindou, perdu justement sous le règne d’Akbar.

Les nationalistes hindous accusent les historiens d’avoir glorifié ces empereurs moghols, oubliant les accomplissements des seigneurs hindous.  

Selon eux, les historiens ont aussi exagéré le rôle du Congrès dans la lutte pour l’indépendance, en occultant des figures nationalistes que le BJP vénère.

En conséquence, l’histoire contemporaine est aussi remaniée, affirme un journal local, accusant une administration d’avoir occulté, dans certains manuels scolaires, toute référence aux émeutes interconfessionnelles qui se sont produites en 2002, dans l’Etat du Gujarat dirigé à l’époque par M. Modi. Elles avaient fait environ 1.000 morts, essentiellement musulmans.

– Education “au goût safran” – 

Les États de l’Haryana et du Gujarat, gouvernés par le BJP, ont ajouté un livre sacré hindou au programme scolaire, faisant du prosélytisme au sein même du système éducatif, en principe laïc. 

Les efforts révisionnistes du BJP visent surtout à “façonner aujourd’hui son propre rôle pour les décennies futures”, estime S. Irfan Habib, historien à New Delhi. 

“C’est dangereux car ces livres forment de jeunes esprits qui grandiront avec une compréhension très différente de l’Inde”, prévient M. Habib. 

Mais, dit-il à l’AFP, “le gouvernement a la majorité absolue, il n’y a pas grand-chose à faire”. 

Un discours du fondateur de l’organisation nationaliste hindoue Rashtriya Swayamsewak Sangh, source idéologique du BJP, apparaît dans un manuel scolaire du Karnataka.

Rahul Gandhi, arrière-petit-fils de Nehru et dirigeant du parti du Congrès, fustige une “tentative de prodiguer aux enfants des enseignements au goût safran (…)”, en référence à la couleur emblématique de l’hindouisme.

C’est “une insulte à l’Inde, berceau de la diversité”, dénonce-t-il.

Au Karnataka, un autre manuel scolaire raconte que Vinayak Damodar Savarkar, révolutionnaire nationaliste et idéologue de l’”Hindutva” (hégémonie hindoue), faisait, lorsqu’il était prisonnier des Britanniques, de fréquentes excursions hors de sa cellule sur les ailes des petits oiseaux. 

Vikram Sampath, un biographe de Savarkar, s’insurge contre cette “insertion stupide”. Avec d’autres jeunes historiens qui oeuvrent à la “décolonisation” de l’Histoire de l’Inde, il souhaite néanmoins des révisions de qualité. 

Mais l’Inde “mûrit lentement en tant que démocratie”, dit-il, en espérant que “les personnages historiques ne soient pas les otages de la foire d’empoigne de la politique électorale contemporaine”.

bb/slb/lth/chv/juf

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Inde: 75 ans après l’indépendance, l’histoire en révision

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La résidence familiale de Jawaharlal Nehru, l’un des architectes de l’Indépendance de l’Inde et confident du Mahatma Gandhi, est aujourd’hui un musée gardien de sa mémoire. Mais 75 ans plus tard, les…

La résidence familiale de Jawaharlal Nehru, l’un des architectes de l’Indépendance de l’Inde et confident du Mahatma Gandhi, est aujourd’hui un musée gardien de sa mémoire. Mais 75 ans plus tard, les nationalistes hindous révisent l’histoire à leur convenance.

“Avant, les visiteurs venaient ici, pleins de déférence”, se souvient Vinod Mishra, employé du musée à la mémoire du premier Premier ministre de l’Inde.

“Désormais, ils glosent sur sa demeure, ses biens, sous-entendent qu’il s’est beaucoup enrichi comme tant de politiciens” corrompus”, fustige celui qui travaille au musée depuis 15 ans. 

Le parti du Congrès de Nehru et la dynastie qu’il a fondée – sa fille Indira Gandhi et son petit-fils Rajiv ont aussi occupé le poste de Premier ministre – dominent la politique indienne depuis des décennies.  

Mais depuis 2014, Narendra Modi et le parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP) sont au pouvoir et font ce qu’il faut pour y rester. 

M. Modi critique souvent Nehru, le tenant pour responsable du conflit perdurant au Cachemire et de la défaite de la guerre contre la Chine en 1962, pour mieux discréditer le Congrès, désormais principal parti d’opposition.  

D’après les historiens et défenseurs des droits, le BJP s’attache à réviser l’Histoire de sorte qu’elle fasse la part belle à son idéologie.

Empereur moghol contre roi hindou

Le moghol Akbar, empereur de 1556 à 1602, avait vaincu l’hindou Maharana Pratap, roi de la province de Mewar, dans la bataille de Haldighati (1576). Mais dans certains livres d’Histoire indiens, il est donné perdant désormais.

Comme dans “Maharanas: A Thousand Year War for Dharma”, ouvrage d’Omendra Ratnu qui s’attache à réécrire l’Histoire à la gloire des rois et guerriers hindous, niant la grandeur de l’Empire moghol.

“Qu’est-ce que les invasions islamiques ont fait pour ce pays en 1.400 ans d’assaut?” déclare l’auteur à l’AFP. 

“Ils ont construit trois bâtiments – le Taj Mahal, le Fort Rouge et le Qutub Minar – tous trois contestés par des revendications hindoues”, affirme-t-il pour faire valoir sa thèse. 

Amit Shah, ministre de l’Intérieur, allié-clé de Narendra Modi, a personnellement défendu cet ouvrage, clamant que “personne ne peut nous empêcher d’écrire la vérité”.

“Nous sommes maintenant indépendants. Nous pouvons écrire notre propre histoire”, a-t-il argué. 

Nombre de dirigeants du BJP décrivent les dynasties mogholes ayant régné sur les Indes comme des envahisseurs barbares pour attiser la haine contre 210 millions Indiens musulmans.

Sur 1,4 milliard d’Indiens, 98% sont hindous.  

Le courant dominant de l’Histoire de l’Inde est, selon Omendra Ratnu, “une escroquerie”, se félicitant de la révision actuelle des manuels scolaires constituant “un petit pas – mais un pas dans la bonne direction”.

Suivant le même principe, Allahabad où se trouve la demeure de Nehru, a été rebaptisée Prayagraj, son ancien nom hindou, perdu justement sous le règne d’Akbar.

Les nationalistes hindous accusent les historiens d’avoir glorifié ces empereurs moghols, oubliant les accomplissements des seigneurs hindous.  

Selon eux, les historiens ont aussi exagéré le rôle du Congrès dans la lutte pour l’indépendance, en occultant des figures nationalistes que le BJP vénère.

En conséquence, l’histoire contemporaine est aussi remaniée, affirme un journal local, accusant une administration d’avoir occulté, dans certains manuels scolaires, toute référence aux émeutes interconfessionnelles qui se sont produites en 2002, dans l’Etat du Gujarat dirigé à l’époque par M. Modi. Elles avaient fait environ 1.000 morts, essentiellement musulmans.

– Education “au goût safran” – 

Les États de l’Haryana et du Gujarat, gouvernés par le BJP, ont ajouté un livre sacré hindou au programme scolaire, faisant du prosélytisme au sein même du système éducatif, en principe laïc. 

Les efforts révisionnistes du BJP visent surtout à “façonner aujourd’hui son propre rôle pour les décennies futures”, estime S. Irfan Habib, historien à New Delhi. 

“C’est dangereux car ces livres forment de jeunes esprits qui grandiront avec une compréhension très différente de l’Inde”, prévient M. Habib. 

Mais, dit-il à l’AFP, “le gouvernement a la majorité absolue, il n’y a pas grand-chose à faire”. 

Un discours du fondateur de l’organisation nationaliste hindoue Rashtriya Swayamsewak Sangh, source idéologique du BJP, apparaît dans un manuel scolaire du Karnataka.

Rahul Gandhi, arrière-petit-fils de Nehru et dirigeant du parti du Congrès, fustige une “tentative de prodiguer aux enfants des enseignements au goût safran (…)”, en référence à la couleur emblématique de l’hindouisme.

C’est “une insulte à l’Inde, berceau de la diversité”, dénonce-t-il.

Au Karnataka, un autre manuel scolaire raconte que Vinayak Damodar Savarkar, révolutionnaire nationaliste et idéologue de l’”Hindutva” (hégémonie hindoue), faisait, lorsqu’il était prisonnier des Britanniques, de fréquentes excursions hors de sa cellule sur les ailes des petits oiseaux. 

Vikram Sampath, un biographe de Savarkar, s’insurge contre cette “insertion stupide”. Avec d’autres jeunes historiens qui oeuvrent à la “décolonisation” de l’Histoire de l’Inde, il souhaite néanmoins des révisions de qualité. 

Mais l’Inde “mûrit lentement en tant que démocratie”, dit-il, en espérant que “les personnages historiques ne soient pas les otages de la foire d’empoigne de la politique électorale contemporaine”.

bb/slb/lth/chv/juf

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Aaron Carter, 34, found dead at home Loop Cayman Islands

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Loop News

November 5, 2022 05:11 PM ET

Pop star and actor Aaron Carter has died at the age of 34.

He was the younger brother of Backstreet Boy’s Nick Carter.

According to reports, Carter was found dead at his home in Lancaster, California on Saturday.

His body was found in his bathtub.

Carter rose to fame as a child star in the late ’90s with hits like “I Want Candy” and “That’s How I Beat Shaq.”

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Jacob: No police post for Rose Hill

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Acting CoP McDonald Jacob

ACTING Commissioner of Police Mc Donald Jacob says there will be no police post for the Rose Hill community even after a shooting near a primary school left children traumatised.

Instead, he said there will be increased police patrols. Jacob is expected to meet with Archbishop Jason Gordon on Monday on the shooting incident near the Rose Hill RC Primary school on October 31.

They, along with officers of the Port of Spain Division, will also meet with the school’s administration and teachers.

Jacob was asked if consideration will be given to establishing a police post in the community, but he said there will be none.

“There will be no police post. A police post requires particular resources and now we have a proliferation and we are getting more and more police vehicles, what we will have are police vehicles at semi-static points and patrols in the area to ensure that the area is safe.”

Two Mondays ago, gunmen from Argyle Street, Gonzales, exchanged a volley of shots with men from Richardson Lane, Laventille, when the former tried to enter Richardson Lane.

While there were no reports of anyone being injured or killed, a video recording of infant pupils of Rose Hill RC being told by a teacher to take cover during the gunfight went viral on social media two days later.

Jacob said police who were on patrol responded to the shooting but when they got there, it had stopped and the gunmen were gone and guns hidden.

He said the Inter-Agency Task Force (IATF) has extended its patrol zone and will police that area while the Port of Spain Task Force will pay particular attention to the school.

Jacob explained that a static patrol – where police stand guard at a particular site for a specified period of time – was better than a police post.

“A lot of people may think that (police post) is the answer but that is not the answer because sooner or later the manpower will dwindle.”

Jacob also admitted that the pupils of Rose Hill RC would have experienced heightened fear, causing them psychological harm.

“Even if someone is firing from 200 meters away and people hear the gunshots, it will affect them… There are still concerns about the mental health of the students…You don’t know when someone is firing from a distance, across the roof or the school or wherever, when something will go wrong.”

He said that incident was a cause for concern. He said it was for this reason he instructed deputy Commissioner Erla Christopher to visit the school.

Jacob said for anyone to suggest that there was no need for concern because the shooting did not take place on the school’s compound “would be foolish.”

He said ministers Dr Nyan Gadsby-Dolly and Fitzgerald Hinds both expressed their concer as well as MP Keith Scotland. While not referring specifically to the Facebook post of Hinds that the video of the Rose Hill pupils was “misleading” because the shooting did not take place on the school’s compound and the children were “not ever at peril of any physical danger,” Jacob said any misrepresentation of what took place on October 31, must have been taken out of context.

“Someone may have made the statement that fortunately it was not on the compound but that does not mean to say that we are not lifting our security level there and making sure we have a police presence and things like that.”

On Friday, Gadsby-Dolly said physical classes at the school will resume on Wednesday. She said police will be providing sustained presence for the duration of school days for a period to be determined.

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MSJ: Property tax, politics behind local government election delay

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News

Movement for Social Justice political leader David Abdulah.

MOVEMENT for Social Justice (MSJ) political leader David Abdulah said the decision to postpone local government elections and extend the life of local government corporations was based on property tax and politics.

He expressed this view during a virtual news conference on Sunday.

On Thursday, Rural Development and Local GovernmentMinister Faris Al-Rawi announced that the term of all councillors and aldermen will end on December 3, 2023.

He said the extra year provides time for the rollout of the local government reform package.

However, Abdulah said the delaying of the local government election was “an attack and affront on democracy.” He believes the main reason for the decision was to give the Government an opportunity to implement the collection of residential property taxes.

This, he said, would give central government additional revenue for its projects before an election is held. He also said while regional corporations will benefit from the collection of taxes, he was of the opinion there was a political dimension to the decision. Abdulah said PNM-controlled corporations could use the revenue “to shore up electoral possibilities.”

This, he also added, could ensure they keep certain districts under its political control or gain political territory currently in the hands of the Opposition UNC.

Abdulah said it would be better to hold the election by March 2023, when it was originally due, and then implement measures of reform.

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