Russie: les drag queens toujours sur scène malgré l’étau qui se resserre

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Dans l’arrière-salle d’un bar de Moscou, au milieu de palettes de maquillage et de costumes étincelants, un groupe de drag queens se prépare à monter sur scène, pour ce qui pourrait…

Dans l’arrière-salle d’un bar de Moscou, au milieu de palettes de maquillage et de costumes étincelants, un groupe de drag queens se prépare à monter sur scène, pour ce qui pourrait bien être l’un de leurs derniers spectacles.

Les autorités russes s’apprêtent en effet à durcir une loi sur la “propagande gay” qui pourrait rendre illégales ces représentations, accentuant la pression sur une communauté LGBT+ marginalisée depuis des années en Russie.

Mais en attendant l’orage, l’ambiance est étonnamment festive dans ce bar moscovite, et l’énergique organisatrice de ce show, Margot Mae Hunt, robe blanche et grandes plumes dans sa perruque blonde, y est pour beaucoup.

“C’est tellement super! On s’amuse! L’ambiance est super chaleureuse”, lance Margot aux performeuses rassemblées autour d’elle, mains posées sur les siennes. “Aujourd’hui, mes chéries, profitons!”, leur lance-t-elle.

Si la jeune femme tient autant à vivre l’instant présent, c’est parce que ce spectacle appelé “Draglesque Brunch”, associant artistes burlesques et drag queens, pourrait bientôt être interdit.

La chambre basse du Parlement russe, la Douma, doit prochainement voter en deuxième lecture des amendements élargissant considérablement une loi décriée datant de 2013 et visant à “protéger” les enfants contre la “propagande” LGBT+.

Cette initiative arrive au moment où le président Vladimir Poutine s’est raidi dans la défense des valeurs qu’il qualifie de “traditionnelles”, en plein virage conservateur accompagnant son attaque militaire en Ukraine.

Les modifications visent à interdire aussi la “propagande” visant les adultes, ce qui, craignent les défenseurs des droits des LGBT+, pourrait concerner un large éventail de domaines, des livres aux films, en passant par les publications sur les réseaux sociaux ou les spectacles comme le “Draglesque Brunch”.

Guerre idéologique

“L’impact que pourrait avoir cette loi n’est pas clair pour l’instant (…) On essaie de ne pas y penser”, dit l’une des drag queens du groupe, Skinny Jenny, en tenant une vapoteuse de sa main gantée de blanc.

Skinny Jenny, vêtue d’une robe à fleurs, d’un élégant foulard blanc et de perles, estime qu’elle et ses collègues n’ont rien à se reprocher.

“Tout ce qu’on fait, c’est mettre en scène l’art du travestissement, qui existe depuis des années et des années. Non seulement à l’étranger, mais aussi en Russie”, explique à l’AFP l’artiste de 26 ans.

“Ce dont on a besoin, en ce moment, c’est d’une dose de vie, de beauté, de bonheur, d’amour”, abonde l’organisatrice Margot Mae Hunt. “C’est exactement le but du burlesque.”

Mais pas facile de rester optimiste, alors que les personnes LGBT+ sont dans le collimateur des autorités, qui ont qualifié plusieurs associations et militants d’”agents de l’étranger”, un statut infamant.

La situation s’est encore aggravée après le lancement de l’offensive contre l’Ukraine en février, les autorités présentant le durcissement de la loi sur la “propagande” LGBTQ+ comme un acte de défense dans une guerre idéologique contre les Occidentaux.

“L’opération militaire a lieu non seulement sur le champ de bataille, mais aussi dans l’esprit des gens”, a déclaré le député pro-Poutine, Alexandre Khinchtein, l’un des auteurs du texte.

“Continuer clandestinement”

Selon les derniers amendements proposés, les personnes reconnues coupables de “propagande” LGBT+ risqueront de lourdes amendes et jusqu’à deux ans de prison.

Cette nouvelle menace pèse sur l’esprit des quelques dizaines de clients du bar qui attendent avec impatience l’entrée sur scène des drag queens, annoncée par le tube “I’m Coming Out” de Diana Ross.

Dans le public, Marie, 37 ans, apprécie “l’atmosphère chaleureuse et confortable, la bonne humeur et l’humour”. 

Mais elle pense aussi à la nouvelle loi, qui “apporte de la peur, de la confusion et de l’indignation”. “On dirait que chaque spectacle pourrait être le dernier”, dit-elle à l’AFP.

Soudain, Skinny Jenny surgit sur scène et se lance dans un numéro de “lip-sync”, qui consiste à faire semblant de chanter. Une autre drag queen, Kamilla Crazy-White, lui succède, perchée sur d’impressionnants talons compensés.

“Est-ce que c’est vraiment ça, le problème le plus pressant en Russie?”, interroge Margot Mae Hunt, en regardant le public qui rit aux éclats.

“Je veux vraiment espérer le meilleur, mais nous nous préparons au pire”, poursuit-elle. Si ses spectacles sont interdits, elle a déjà tout prévu: “On les organisera de façon clandestine et on entrera encore plus dans la légende!”

bur/lpa

Gleb, surnommé Skinny Jenny, sur scène durant un spectacle de drag queens dans un pub de Moscou le 13 novembre 2022
• Alexander NEMENOV

Dmitry, alias Kamilla Crazy, sur scène durant un spectacle de drag queens dans un pub de Moscou le 13 novembre 2022
• Alexander NEMENOV

Oxana, alias Okani, se prépare avant de monter sur scène durant un spectacle de drag queens dans un pub de Moscou le 13 novembre 2022
• Alexander NEMENOV

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Diagnostiqué avec un cancer : « J’ai eu la chance de ne pas avoir tergiversé »

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JMA

“Quand on te dit que tu as un cancer, tu prends ça en pleine figure”, raconte André.  • SHUTTERSTOCK

André, 63 ans, fonctionnaire territorial, n’a jamais eu de gros problèmes de santé jusqu’à maintenant. Récemment, on lui a diagnostiqué un cancer de la prostate. Il a préféré se rendre en France pour bénéficier d’une prostatectomie. 

« Quand on te dit que tu as un cancer, tu prends
ça en pleine figure », raconte André. « Tu es d’abord agacé, tu te
poses des questions : ‘Pourquoi c’est à moi que cela arrive ?
Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal’. Tu te dis : ‘Je suis en
bonne santé, je cours sur de longues distances. Je n’ai pas de
cholestérol, ni de diabète et ça te tombe dessus quand même’ ».

Originaire du François, ce fonctionnaire
territorial de 63 ans s’est toujours préoccupé de sa santé. « Je
fais des bilans régulièrement, je contrôle mon taux de PSA tous les
dix-huit mois, et un jour, je me suis aperçu qu’il augmentait
rapidement », témoigne-t-il. Nous sommes alors en 2020. “Je suis
reçu dans un cabinet médical à Rivière-Salée où l’on me fait une
échographie”, poursuit-il. “On m’indique que du côté gauche de la
prostate ça va, mais que du côté droit, il y a un nodule et qu’il
faut poursuivre les investigations”. 

 “Je ne comprends pas pourquoi on doit
refaire la même chose”

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Kensmil’s UAM boekt tweede zege

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door Terence Oosterwolde PARAMARIBO — Het vrouwenbasketbalteam van de University of Arkanas at Monticello heeft zijn tweede overwinning op rij

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‘Hongersnood’ in Sipaliwini Savanna

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‘De mensen worden ziek, vooral de ouderen’ door Gilliamo Orban PARAMARIBO — “We zijn radeloos dat we geen voeding hebben

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Ukraine: un nouveau-né tué dans une frappe, Zelensky dénonce la “terreur” russe

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Au moins trois civils, dont un nouveau-né, ont été tués mercredi matin après de nouvelles frappes russes en Ukraine dont le président Volodymyr Zelensky a…

Au moins trois civils, dont un nouveau-né, ont été tués mercredi matin après de nouvelles frappes russes en Ukraine dont le président Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de répandre la “terreur”.

“L’ennemi a une fois de plus décidé d’essayer d’accomplir par la terreur et le meurtre ce qu’il n’a pas pu accomplir en neuf mois” de son invasion de l’Ukraine, a déclaré M. Zelensky sur Telegram en promettant que la Russie “sera tenue responsable pour tout le mal qu’elle a infligé à notre pays”.

Peu avant, les services d’urgence ukrainiens avaient annoncé la mort d’un nouveau-né tué par une frappe russe sur une maternité dans la région de Zaporijjia dans le sud de l’Ukraine.

“Dans la nuit du 23 novembre, dans la ville de Vilniansk dans la région de Zaporijjia, un bâtiment de deux étages abritant une maternité a été détruit par une attaque de missiles”, a indiqué le service d’Etat pour les situations d’urgence sur Telegram. 

Cette frappe a touché la section maternité de l’hôpital local, où se trouvaient une femme, son bébé et un médecin. 

Suite à cette attaque, “un bébé né en 2022 est mort”, a précisé le service pour les situations d’urgence, soulignant que sa mère et le médecin ont pu être sauvés des décombres. 

La femme a été blessée, a précisé sur Telegram le président Zelensky. “L’Etat terroriste continue de faire la guerre aux civils”, a-t-il fustigé. 

Le service chargé des situations d’urgence a publié une vidéo montrant des secouristes tentant de dégager un homme à moitié bloqué sous des débris. Selon les premières informations disponibles, plus aucune personne n’était coincée sous les décombres, a-t-il indiqué.

La petite ville de Vilniansk se trouve à 45 km de la ligne de front dans le nord de la région de Zaporijjia dont la majeure partie au sud est occupée par les troupes russes alors que Moscou a annoncé l’annexion de ce territoire fin septembre. 

plus de 700 attaques

Le 17 novembre, une frappe russe y a déjà détruit un immeuble tuant dix personnes dont trois enfants.

Dans la région de Kharkiv (nord-est), un autre bombardement russe mercredi matin a tué deux personnes, une femme de 55 ans et un homme de 68 ans, a indiqué le gouverneur régional Oleg Synegoubov sur Telegram. 

Une personne a été hospitalisée, une autre a reçu des premiers soins sur place, a précisé le gouverneur, selon lequel le bombardement a touché un immeuble résidentiel et un hôpital. 

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué lundi avoir enregistré plus de 700 attaques contre des établissements de santé ukrainiens depuis le début de l’invasion russe en février, ce qui constitue selon elle “une violation manifeste” du droit international humanitaire.

“Des centaines d’hôpitaux et d’établissements de santé ne sont plus pleinement opérationnels, a déclaré aux journalistes Hans Kluge, le directeur régional de l’OMS pour l’Europe, lors d’une conférence de presse à Kiev. 

L’OMS avait par ailleurs prévenu que l’hiver menacera la vie de millions d’Ukrainiens, après une série de frappes russes dévastatrices sur les infrastructures énergétiques du pays qui plongent régulièrement dans le noir et le froid des millions d’Ukrainiens.

“Cet hiver mettra en danger la vie de millions de personnes en Ukraine”, avait alerté M. Kluge. “Pour faire simple, cet hiver sera une question de survie”.

Les dommages causés à l’infrastructure énergétique ukrainienne “ont déjà des effets dévastateurs sur le système de santé et sur la santé de la population”, a-t-il souligné. 

bur-ant/sba

Un habitant près d’un abri à l’entrée d’un immeuble au sud de Zaporijjia, le 9 novembre 2022
• Anatolii Stepanov

Une femme pousse son vélo près d’une zone minée dans un village près de Kiev, le 22 novembre 2022
• Genya SAVILOV

Ukraine: les secours sortent un homme des décombres d’une maternité bombardée
• Marina Moiseyenko

Un enfant sur les épaules d’un homme dans une foule attendant une distribution d’aide humanitaire à Kherson, le 19 novembre 2022
• BULENT KILIC

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New banknotes expected in Jamaica by early December — Clarke Loop Jamaica

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The new Jamaican banknotes are expected to arrive in the country by the week of December 5, Minister of Finance and the Public Service, Dr Nigel Clarke, has announced.

However, Jamaicans will have to wait until approximately mid-2023 to begin spending the new banknotes.

Clarke provided an update while responding to a query on Tuesday from a Twitter user in relation to the availability of the newly designed banknotes.

The new series comprises six denominations, including a new $2,000 note. They will be printed on polymersubstrate, a more durable substrate than the current banknotes.

While revealing that the Bank of Jamaica (BOJ) has advised that the newly designed notes are expected to arrive by the first full week of December, Clarke said individuals will have to wait until ATMs are retrofitted and ready.

“The @CentralBankJA advises that the new banknotes will be in Jamaica by the week of Dec 5. ATM’s are now being retrofitted and the public sensitized before the new banknotes are publicly issued. That process is expected to last between 3 to 6 months,” Clarke tweeted.

“The BOJ will begin issuing new banknotes as soon as ATMs are ready,” he added.

During his budget presentation in March, the minister announced that national heroes whose images were removed from banknotes will have their images restored in the major overhaul of the country’s banknotes, which will introduce new and multiple security features.

Clarke said the notes would last 50 per cent longer than the current banknotes, and, they would feature the pictures of two individuals, instead of the usual one, with a $2,000 bill featuring former prime ministers, Edward Seaga and Michael Manley.

Both men were both contemporaries and political rivals, and the use of their photographs on the newly created banknote is aimed at a symbol of unity.

The $1,000 bill will bear the photographs of Sir Alexander Bustamante and Norman Manley.

Additionally, former prime ministers Hugh Shearer and Donald Sangster will appear together on the upgraded $5,000 note, while national heroes Sam Sharpe and Nanny of the Maroons will appear together on the upgraded $500 bill.

National heroes Paul Bogle and George William Gordon will appear together on the upgraded $50 note.

However, National Hero Marcus Garvey will appear alone on the upgraded $100 banknote.

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CARPHA Launches New CARICOM-Approved Hospitality Industry Standards – St. Lucia Times News

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Building upon the Caribbean’s innovative and successful partnership between tourism and health, the Caribbean Public Health Agency (CARPHA) has launched the first CARICOM (Caribbean Community)-approved health safety and environmental sanitation (HSE) hospitality standards to improve health, safety, and environmental quality in the regional hospitality sector, funded by the Inter-American Development Bank (IDB).

The standards – which include Food Safety and Sanitation; Energy Management; Water Treatment and Management; Sewage Treatment and Management; Solid Waste Management; Integrated Pest Management; and Environmental Management Systems – were unveiled by CARPHA at the Magdalena Grand Beach and Golf Resort in Tobago on Monday, November 14, with the support of senior officials of the Tobago government, the Caribbean Tourism Organization (CTO), and the Caribbean Hotel and Tourism Association (CHTA).

Dr. Joy St. John, CARPHA’s Executive Director, who earlier this year signed an agreement with the CARICOM Regional Organisation for Standards and Quality (CROSQ) to further develop the standards, said these seven regional clean and green standards are a key component for providing assurance to travelers about company commitment to health and safety and towards avoiding or mitigating health threats to the Caribbean tourism product.

Each of the standards is equipped with an assessment checklist to easily guide the industry through a process of recognizing and achieving the standards.

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Upon completion, after verification by CARPHA, the company will be eligible to receive CARPHA’s Tourism Health Program (THP) Healthier, Safer Tourism Award.

“There is now a verifiable way of having the suite of standards act as a crucial tool for establishing the quality of Caribbean tourism,” Dr. St. John stated.

Health and tourism professionals throughout the Caribbean have placed a high priority on the well-being and health and safety of the industry’s employees and travelers. Through the intervention of a unique partnership with CTO and CHTA, established by CARPHA in 2014, the Caribbean was well positioned to respond strategically during the pandemic and now during its recovery.

In 2020 and 2021, CARPHA also trained 7,000 hospitality professionals in preventing and controlling COVID-19 in the tourism sector. This contributed to the Caribbean tourism product’s ability to rebound quickly after the end of the “lockdown” phase of the pandemic.

The standards are currently voluntary and certified properties that meet all seven standards will be eligible for a platinum distinction.

Dr. Lisa Indar, CARPHA’s Director of the Surveillance Disease Prevention and Control Division – who recently facilitated THP stakeholder training in preparation for the Tobago carnival last month – was congratulated by senior officials for her leadership and commitment to the process of standards development since 2018.

Dr. Faith B. Yisrael, Deputy Chief Secretary and Secretary for Health, Wellness and Social Protection, Division of Health, Wellness and Social Protection, Tobago House of Assembly, congratulated CARPHA and its partners for developing the standards. She encouraged tourism stakeholders to utilize them and not leave them on shelves gathering dust: “If we pull together and if we actually follow these robust standards … we would all really truly survive whatever is to come next.”

Councillor Tashia Burris, Secretary for Tourism, Culture, Antiquities and Transportation, Division of Tourism, Culture, Antiquities and Transportation, Tobago House of Assembly, said the COVID-19 pandemic has shown that having robust policies, standards and regulations can help save lives and livelihoods.

Neil Walters, Acting CTO Secretary General, believes the standards are another incremental step towards ensuring the future of the region’s tourism sector: “I believe we are laying the foundation for a more sustainable, world-class, regional tourism sector as this very important sector moves forward in its recovery.”

Frank Comito, Special Advisor to CHTA, which has supported the health and safety awards program from its inception, noted that the standards can uplift the tourism industry’s continued commitment to the health and safety of its employees and visitors, “which can help us to deliver our promise to the world and there is no better place for mental, physical and spiritual well-being than in the Caribbean.”

SOURCE: Caribbean Public Health Agency

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Bienvenue à Caribbean Elixir

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Sainte-Anne

Les produits demeurent les mêmes, seul le nom change. • PHOS

Coralie et Kenji, jeunes entrepreneurs martiniquais spécialisés en cosmétiques naturels, ont présenté, dernièrement, le nouveau nom de leur marque.

Il y avait du beau monde, ce soir-là, à Trinité,
autour de Coralie et Kenji, pour le lancement de la nouvelle
appellation de la marque. Caribbean Elixir est ainsi né dans un
grand moment de bonheur partagé entre les responsables de
l’entreprise et leur invités.

C’est durant le long confinement lié à la pandémie
de Covid-19 que le couple a eu l’idée de réaliser des produits
cosmétiques à base d’huile de coco. Devant le succès de leurs
produits, Coralie et Kenji décident d’effectuer toutes les
démarches administratives nécessaires afin de créer leur entreprise
et déposent un nom pour leur marque. Ce sera « Liquid
Sunshine ». Mais, quelques mois pl

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Indonésie: les survivants du séisme réclament des vivres, les recherches continuent

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Les victimes du séisme qui a fait au moins 268 morts en Indonésie réclament de l’aide alimentaire et de l’eau mercredi dans des villages ravagés, où les secours continuent à fouiller les décombres dans…

Les victimes du séisme qui a fait au moins 268 morts en Indonésie réclament de l’aide alimentaire et de l’eau mercredi dans des villages ravagés, où les secours continuent à fouiller les décombres dans l’espoir de trouver d’autres survivants du désastre.

Les autorités ont averti que les débris devaient être dégagés en urgence autour de la ville de Cianjur, la plus touchée par le tremblement de terre, pour prévenir des crues soudaines ou des coulées de boue qui risquent d’être déclenchées par les fortes pluies prévues ces prochains jours.

Une secousse de magnitude 5,6 a frappé lundi la province de Java occidentale, la plus peuplée de cet archipel d’Asie du Sud-Est. Le dernier bilan de la catastrophe fait état de 268 morts, plusieurs centaines de blessés et 151 disparus. 

Deux jours après la catastrophe qui a détruit leur maison, des habitants cherchent à récupérer parmi les ruines des photos de famille, des livres religieux et des certificats de mariage.

“On a eu de l’aide alimentaire, mais ce n’est pas suffisant. Nous avons du riz, des nouilles instantanées, de l’eau minérale, mais pas assez”, explique à l’AFP Mustafa, un habitant de 23 ans du village de Gasol. 

Il vient de fouiller les décombres de la maison de sa voisine, une vieille dame, à sa demande. Revenant avec une pile de vêtements, il repart pour récupérer du riz, un réchaud à gaz et des poêles. 

“Nous n’avons pas de vêtements et nous ne nous sommes pas changés depuis des jours, alors je recherche des habits dans les décombres”, confie-t-il.

Risque de glissement de terrain

Les sauveteurs cherchent encore dans les décombres d’éventuels survivants et le gouvernement a envoyé des tentes et d’autres équipements pour les réfugiés de Cianjur. 

Sur place, tout manque, explique Yunisa Yuliani, une habitante de 31 ans.

“Mon enfant a de la fièvre et ne peut pas manger. Il y a beaucoup de personnes âgées ici et d’enfants. Les enfants ont besoin de lait, de couches, de nourriture et de médicaments”, énumère-t-elle. 

Les habitants de Cianjur ont commencé à enterrer leurs proches selon les rites islamiques après avoir été autorisés à récupérer les dépouilles dans les morgues.

Pendant la saison des pluies, qui a commencé et culimera en décembre, l’archipel est sujet aux glissements de terrains et aux crues subites. 

Les services météo annoncent un risque d’orages à Cianjur prochainement, potentiellement dangereux après un tremblement de terre.

“Nous devons être vigilants sur une potentielle deuxième catastrophe naturelle, comme un glissement de terrain”, a averti Dwikorita Karnawati, chef de l’agence de météorologie, climatologie et géophysique lors d’une conférence de presse mardi.

La région a enregistré 145 répliques depuis la principale secousse de lundi, de magnitude 1,2 à 4,2, a précisé le responsable.

Le plus meurtrier depuis 2018

En février, un tremblement de terre à Pasaman Ouest sur l’île de Sumatra, qui avait fait plusieurs victimes, a fragilisé une zone où des crues subites se sont produites quelques semaines plus tard. 

Le lit de certaines rivières a été bloqué par le séisme ainsi que des glissements de terrain, provoquant des débordements dangereux, a expliqué Dwikorita Karnawati, qui estime qu’une telle situation pourrait se reproduire à Cianjur.

“Nous devons dégager en urgence les matériaux et les débris qui encombrent les cours d’eau dans les collines les plus hautes”.

Située sur la “ceinture de feu” du Pacifique où les plaques tectoniques se rencontrent, l’Indonésie est régulièrement confrontée à des tremblements de terre ou des éruptions volcaniques.

Ce séisme est le plus meurtrier en Indonésie depuis 2018, quand la région de Palu (île de Célèbes) avait été frappée par un tremblement de terre et un tsunami, causant la mort de plus de 4.000 personnes. La même année, plus de 500 personnnes avaient été tuées suite à un séisme sur l’île de Lombok.

En janvier 2021 un séisme de magnitude 6,2 a fait plus de 100 morts sur l”île de Célèbes.

dsa-jfx/lgo/chv/mlb

Des survivants du séisme en Indonésie tentent de se metrre à l’abri, le 23 novembre 2022, à Cianjur
• ADEK BERRY

Des habitants de Cianjur réfugiés sous une tente de fortune, le 23 novembre 2022, après le séisme qui a touché l’Indonésie
• ADEK BERRY

Une rue de Cianjur le 23 novembre 2022, après le séisme en Indonésie
• ADEK BERRY

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Au moins un mort et une quinzaine de blessés dans deux attaques à Jérusalem

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Deux attaques à la bombe dans des stations de bus de Jérusalem ont fait au moins un mort et une quinzaine de blessés mercredi matin…

Deux attaques à la bombe dans des stations de bus de Jérusalem ont fait au moins un mort et une quinzaine de blessés mercredi matin, ont indiqué des responsables israéliens. 

Une explosion à un arrêt de bus à la sortie de Jérusalem a fait 12 blessés, dont quatre grièvement, et une seconde à une autre station a démoli un autocar et fait trois blessés, selon des secouristes, alors que la police israélienne a qualifié ces deux explosions “d’attaques”. La police israélienne a ensuite affirmé à l’AFP qu’une des personnes blessées avait succombé à ses blessures.

Un photographe de l’AFP présent sur les lieux de la première explosion a indiqué que la déflagration avait percé une clôture métallique derrière l’arrêt de bus, avec un scooter électrique et un chapeau posés au sol.

“Nous étions dans les bureaux de la Magen David Adom (équivalent israélien de la Crois-Rouge) à l’entrée de la ville lorsque nous avons entendu une forte explosion. Nous nous sommes immédiatement précipités sur les lieux en grand nombre (…) et avons vu deux blessés graves, un adolescent de 16 ans à un arrêt de bus et une personne de 45 ans sur un trottoir à proximité”, a indiqué Moshe Tobolsky, un secouriste de la MDA.

Alors que la police et les secouristes étaient sur place, une autre explosion a été entendue à une courte distance, selon le photographe. 

“Des charges explosives différentes ont été placées aux deux endroits. Nous soupçonnons qu’il s’agisse d’une attaque combinée”, a indiqué la police israélienne dans un communiqué.

Le Premier ministre israélien Yaïr Lapid doit tenir une réunion d’urgence avec les chefs des services de sécurité à la mi-journée au QG de l’armée israélienne à Tel-Aviv. 

Sans revendiquer les attaques de Jérusalem, le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, les a “saluées”, les considérant dans un communiqué comme “le prix des crimes et des agressions” d’Israël “contre notre peuple”.

“Horrifié”

L’ambassadeur de l’Union européenne auprès d’Israël Dimiter Tzantchev s’est dit “horrifié par les attaques terroristes”. “J’exprime mes condoléances les plus sincères aux familles des victimes (…). Le terrorisme n’est jamais justifié”, a-t-il écrit dans un communiqué.

Dans la foulée d’attaques meurtrières en Israël en mars et avril derniers et d’autres attaques qui ont suivi, l’armée israélienne a mené plus de 2.000 raids en Cisjordanie. Ces raids, et les heurts qui y sont parfois associés, ont fait plus de 125 morts palestiniens, le bilan le plus lourd depuis sept ans, selon l’ONU.

Plus tôt mercredi, l’armée israélienne a indiqué que la dépouille d’un civil israélien âgé de 18 ans décédé mardi d’un “grave accident de la route” en Cisjordanie occupée avait été “enlevée” dans l’hôpital de Jénine, bastion de factions armées dans le nord de la Cisjordanie, où son décès avait été prononcé.

Cet enlèvement n’a pas été revendiqué dans l’immédiat mais des sources locales ont indiqué à l’AFP que des combattants palestiniens dans un camp de réfugiés à proximité étaient à présent en possession du corps.

Les rapts d’Israéliens, morts ou vivants, ont déjà servi par le passé de monnaie d’échange par des groupes armés afin de demander la libération de prisonniers ou le retour de corps de Palestiniens tués dans des affrontements et conservés par Israël.

gl-jjm/cgo/hj

Des jeunes juifs ultra-orthodoxes observent les forces de sécurité israéliennes travaillant sur les lieux d’une explosion à un arrêt de bus à Jérusalem le 23 novembre 2022
• Menahem KAHANA

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