Fusillade meurtrière aux Etats-Unis dans un supermarché Walmart

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Une fusillade dans un supermarché Walmart en Virginie, dans l’Est des Etats-Unis, a fait plusieurs morts dont le tireur mardi soir, juste avant les célébrations de Thanksgiving et après une tuerie le week-end dernier dans une boîte LGBT du Colorado…

Une fusillade dans un supermarché Walmart en Virginie, dans l’Est des Etats-Unis, a fait plusieurs morts dont le tireur mardi soir, juste avant les célébrations de Thanksgiving et après une tuerie le week-end dernier dans une boîte LGBT du Colorado qui a suscité une vive émotion dans le pays.

Selon la police, le tireur est l’unique suspect dans cette nouvelle fusillade qui s’est produite à Chesapeake, à 240 km au sud-est de la capitale Washington.

“Nous avons retrouvé plusieurs victimes et plusieurs blessés”, a déclaré à la presse Leo Kosinski, officier de police de Chesapeake, précisant que les équipes d’intervention étaient arrivées “immédiatement” après un appel d’urgence à 22h00 (03h00 GMT mercredi) dans le magasin encore ouvert à cette heure-là.

“Nous pensons qu’il s’agit d’un seul tireur et que celui-ci est décédé à présent”, a-t-il ajouté.

Le nombre exact des victimes n’a pas été officiellement annoncé mais selon le policier, la fusillade n’aurait pas fait plus de 10 morts. C’est également ce bilan qu’a rapporté la station de télévision WUSA, affiliée à la chaîne CBS.

De nombreux policiers étaient présents sur les lieux de la fusillade, selon les images diffusées par les médias d’information. Les enquêteurs passent le supermarché au peigne fin et sécurisent le secteur, a expliqué M. Kosinski.

“Nous sommes choqués par cet événement tragique dans notre magasin de Chesapeake, en Virginie”, a tweeté mercredi Walmart.

“Le coeur brisé”

“Nous prions pour ceux qui ont été touchés, la communauté et nos collaborateurs. Nous travaillons étroitement avec les forces de l’ordre et nous nous consacrons à soutenir nos collaborateurs”, ajoute le géant américain des supermarchés.

La sénatrice de l’Etat de Virginie, Louise Lucas, a déclaré “avoir le cœur totalement brisé à l’idée que la dernière fusillade de masse en Amérique ait eu lieu ce soir dans un Walmart de mon district à Chesapeake”.

“Je ne trouverai pas de repos tant que nous n’aurons pas trouvé de solutions pour mettre fin à cette violence endémique liée aux armes qui a volé tant de vie dans notre pays”, a poursuivi la sénatrice sur Twitter.

“De façon tragique, notre communauté subit un nouvel incident de violence armée insensée juste au moment où les familles se rassemblent pour Thanksgiving”, célébré jeudi, a tweeté le représentant de Virginie Bobby Scott.

La fusillade du Walmart de Chesapeake survient trois jours après une autre fusillade samedi soir à Colorado Springs (centre) qui a fait cinq morts et au moins 18 blessés dans un club LGBTQ commémorant ce soir-là la Journée du souvenir transgenre, dédiée aux victimes de violences transphobes et célébrée internationalement.

L’auteur de la fusillade de Colorado Springs, identifié comme un homme de 22 ans nommé  Anderson Lee Aldrich, a été maîtrisé par deux clients. Il pourrait être poursuivi pour meurtres et crimes motivés par la haine et encourt la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.

Le “crime motivé par la haine” désigne aux Etats-Unis un acte dirigé contre une personne visée en raison d’éléments de son identité comme la race, la religion, la nationalité, l’orientation sexuelle ou un handicap. Considéré comme une infraction fédérale aux circonstances aggravantes, il entraîne des condamnations plus dures.

Les Etats-Unis sont régulièrement le théâtre de tueries de masse et autres violences par armes à feu. Selon le site Gun Violence Archive, plus de 600 fusillades de masse ont eu lieu depuis le début de l’année en cours. La question du contrôle de armes reste toutefois politiquement ultra-sensible et le Congrès demeure réticent à durcir la législation dans ce domaine.

mlm/lch/pz

Shopping dans un supermarché Walmart à Rosemead en Californie, le 22 novembre 2022
• Frederic J. BROWN

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A Chypre-Nord, des universités “vendent du rêve” aux étudiants étrangers

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“Je pensais venir à Chypre, pas à Chypre-Nord.” Plus de 50.000 étudiants étrangers sont inscrits dans des universités de ce petit territoire isolé, reconnu par la seule Turquie, une manne pour l’économie locale mais aussi un piège pour…

“Je pensais venir à Chypre, pas à Chypre-Nord.” Plus de 50.000 étudiants étrangers sont inscrits dans des universités de ce petit territoire isolé, reconnu par la seule Turquie, une manne pour l’économie locale mais aussi un piège pour certains qui pensaient avoir mis un pied en Europe.

“C’est à mon arrivée que j’ai compris que je n’étais pas en Europe”, raconte à l’AFP un étudiant nigérian sous couvert d’anonymat. “Tout est affiché en livres turques ici.” 

L’île méditerranéenne de Chypre est divisée depuis l’invasion du nord par l’armée turque en 1974 en réaction à un coup d’Etat de nationalistes chypriotes-grecs.

Le Sud, membre de l’Union européenne, est habité par des Chypriotes-grecs, et la République turque de Chypre-Nord (RTCN), autoproclamée et non reconnue par la communauté internationale, par des Chypriotes-turcs et des colons turcs.   

Sous embargo international, coupée du reste de l’île par une ligne de cessez-le-feu contrôlée par l’ONU et bordée de barbelés, Chypre-Nord souffre de la crise économique qui frappe la Turquie et mise sur ses 21 universités reconnues par Ankara pour attirer des étudiants étrangers, exigeant qu’ils paient leur scolarité en euros ou en dollars.   

Ce secteur représente “environ 35% du PIB” du territoire, dit à l’AFP le ministre de l’Education Nazim Cavusoglu. “Plus que le tourisme.”   

En 2021-2022, sur les 108.588 étudiants inscrits dans les universités du Nord, 51.280 étaient étrangers et en majorité africains. Ils venaient notamment du Nigeria (17.406), de la République démocratique du Congo (3.177), du Cameroun (2.693) et du Pakistan (2.432).

“Une ruse”

Pour attirer ces étudiants, les universités font appel à des agents qui s’activent notamment sur les réseaux sociaux, contre des commissions allant de 300 à 1.000 euros par nouvelle recrue.

Mais selon des ONG locales et internationales, beaucoup de ces agents “abusent” les étudiants en omettant de mentionner que l’île est divisée. 

Rictus Franck Ngongang, un étudiant en gestion camerounais de 28 ans, se souvient du “choc” vécu dès son arrivée à Chypre-Nord en 2019: “J’ai payé mon agent 300 euros pour une chambre, mais je me suis retrouvé avec 10 autres étudiants dans un appartement de deux chambres.”   

“Ils nous vendent du rêve”, lâche-t-il.   

Constatant qu’il n’est pas seul à avoir été trompé, il lance en 2022 une association pour “guider” les étudiants.   

Ces derniers arrivent sur l’île via la Turquie, attirés par la rapidité des démarches et l’absence de visa dans la plupart des cas. Rictus Franck Ngongang confie avoir été séduit par “la magie” de ce scénario. 

L’autre attrait, ce sont les promesses de “bourses” supposées couvrir jusqu’à 75% des frais de scolarité. Mais “ce n’est qu’une ruse”, de l’aveu d’un responsable universitaire à Chypre-Nord ayant requis l’anonymat, qui admet des rabais fictifs.

Salih Sarpten, chercheur spécialisé en éducation à Chypre-Nord, regrette que “les universités ne cherchent que les profits” au détriment de la qualité de l’enseignement. “Les étudiants sont devenus des clients”, assure-t-il. 

Il dénonce également l’arrivée sur l’île d’étudiants “en quête d’un raccourci vers l’Europe”.   

Selon M. Cavusoglu, chaque année, entre 10.000 et 15.000 étrangers abandonnent leurs études ou ne mettent jamais un pied sur les campus. 

Dans une ruelle étroite dans la partie nord de la vieille ville de Nicosie, dernière capitale divisée d’Europe, une bâtisse ottomane abrite l’American University of Cyprus (AUC), fondée en 2015 et qui, contrairement à ce qu’indique son nom, n’a pas d’accréditation américaine.   

A l’intérieur, une dizaine d’étudiants africains apprennent le turc, alors que l’appel à la prière résonne d’une mosquée voisine.   

Sur les 400 étudiants inscrits cette année, 200 sont étrangers, mais 100 sont “inactifs”, explique Hazan Sherifli, une responsable de l’AUC.

Risque de trafic humain

“Certains étudiants font face à des difficultés financières, les opportunités de travail étant quasi-inexistantes, et finissent par tomber entre les mains de criminels”, met en garde un rapport du Centre pour la migration et les droits humains, une ONG chypriote turque. 

“Cette situation ouvre la porte au trafic humain”, poursuit le document, affirmant que des dizaines d’étudiantes ont été “forcées à se prostituer”.

“On vit dans la peur tous les jours”, confie l’étudiant nigérian, qui craint d’être identifié et expulsé, son permis de séjour ayant expiré faute de fonds pour payer sa scolarité. 

Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), des passeurs se font passer pour des agents universitaires à Chypre-Nord, “offrant leurs services aux potentiels demandeurs d’asile”. Deux tiers des migrants clandestins dans le Sud sont venus du Nord, toujours selon le HCR.   

Chypre détient le ratio le plus important de l’Union européenne de demandeurs d’asile comparé à sa population. Entre janvier et septembre, 16.705 migrants, dont 2.522 Nigérians, y avaient demandé l’asile, affirme le HCR. Un record.   

Face à cette situation, le Nigeria a récemment mis en garde sa population contre “les éléments sans scrupules qui se présentent comme agents et promettent de nouveaux horizons” à Chypre-Nord.

Assis dans son bureau sous un portrait d’Atatürk, le fondateur de la République de Turquie, M. Cavusoglu assure qu’une “nouvelle loi pour responsabiliser les agents sera présentée l’année prochaine au Parlement”, prévoyant des sanctions en cas d’abus.

Pour Ibraham Isaac, un agent nigérian, le secteur doit certes être réglementé, mais “si les étudiants n’ont pas les moyens de venir, je leur dis honnêtement, ne venez pas”.

Rictus Franck Ngongang quant à lui rêve de rentrer un jour au Cameroun, espérant développer un programme d’échanges universitaires africain, à l’image du programme européen Erasmus. 

“Nous sommes des étudiants, pas des demandeurs d’asile”, dit-il. “L’Europe ne doit plus être une destination coûte que coûte.”

rm-lg/sg/mlb

Des étudiants assistent à un cours à l’American University Of Cyprus, dans la capitale chypriote Nicosie, dans la partie nord, occupée par la Turquie
• Christina ASSI

Photo prise le 26 octobre 2022 montrant lors d’un entretien avec l’AFP Nazim Cavusoglu, le ministre de l’Education de la République turque de Chypre-Nord, autoproclamée et non reconnue par la communauté internationale
• Christina ASSI

Photo prise le 25 novembre 2021 montrant un visiteur d’origine africaine arriver à l’aéroport d’Ercan, dans la partie occupée par la Turquie de la capitale chypriote Nicosie
• Birol BEBEK

Photo prise le 29 février 2020 dans la capitale chypriote Nicosie montrant un point de passage entre la partie sud de l’île, dont les autorités sont reconnues par la communauté internationale, et la partie nord, occupée par la Turquie
• Iakovos Hatzistavrou

Le drapeau de Chypre-Nord flotte sur la mosquée Selimiye dans la partie nord de Nicosie, avec en arrière plan le drapeau grec, le 30 juin 2017
• Iakovos Hatzistavrou

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Tunisie: la figue de barbarie en cosmétique, “une aubaine” pour les régions pauvres

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Sur la route de Zelfen, en Tunisie, des champs de figuiers de barbarie s’étendent à perte de vue: cette plante est une “aubaine” pour cette région déshéritée grâce à l’huile antirides qui…

Sur la route de Zelfen, en Tunisie, des champs de figuiers de barbarie s’étendent à perte de vue: cette plante est une “aubaine” pour cette région déshéritée grâce à l’huile antirides qui en est extraite, très prisée en cosmétique.

“Ici, c’est la capitale de la figue de barbarie”, lance fièrement Mohamed Rochdi Bannani. C’est l’un des premiers en Tunisie à avoir investi dans la transformation des pépins des fruits de cette cactée, pour produire l’huile précieuse et chère – 350 euros le litre – de plus en plus recherchée à l’international pour ses vertus anti-âge.

Propriétaire de 420 hectares de figuiers de barbarie certifiés bio équitable à Zelfen (centre-ouest), il produit 2.000 litres par an d’huile de pépins de figues, destinés à 95% à l’export. 

“Ce fruit a changé ma vie et celle de la région. Il a créé de la richesse dans une zone où la figue de barbarie était un symbole de pauvreté”, confie à l’AFP M. Bannani, 52 ans, en arpentant son champ en cette fin de période de récolte. 

Zelfen, au cœur du gouvernorat de Kasserine caractérisé par un taux de pauvreté de 33% et 20% de chômage, a trouvé avec ce fruit une source de développement local. 

Environ 30.000 hectares, dont 3.000 hectares de figuiers bio, sont cultivés dans cette petite localité frontalière de l’Algérie. 

Le secteur y emploie plus de 5.000 personnes, selon Boubaker Raddaoui, chargé de la filière pour le Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir (PAMPAT), soutenu par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).

“Attractivité”

La Tunisie est au cinquième rang mondial en termes de surfaces cultivées en figues de barbarie à des fins commerciales avec 117.771 ha, derrière le Brésil, le Mexique, l’Ethiopie et le Maroc. 

Le pays nord-africain, parvenu à une production annuelle de 550.000 tonnes de fruits, mise aujourd’hui essentiellement sur l’huile.

Près de 8.000 litres ont été exportés en 2021 pour un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros, selon le PAMPAT qui, depuis 2013, forme les producteurs et les aide à s’organiser dans les circuits professionnels.

“Les exportations ont bondi de 50% entre 2019 et 2021, ce qui nous montre l’attractivité de la filière et l’accroissement de la demande d’une année sur l’autre”, souligne M. Raddaoui.

Le dynamisme du secteur est tel que le pays est passé de cinq entreprises de transformation (surtout centrées sur l’huile) au début des années 2000 à 55 en 2021, dont 11 dans la région de Zelfen, organisées en coopératives. 

“Avant, tout le monde voulait partir (de la région). Aujourd’hui, c’est de l’histoire ancienne grâce à l’huile”, confie Hamza Rochdi, un jeune agriculteur qui cultive les 40 hectares des terres familiales.  

“Grâce à l’intérêt croissant pour ce fruit, nos conditions de travail se sont améliorées”, estime Hanane Messaoudi, cueilleuse de figues depuis sept ans, payée désormais au salaire minimum (près de 500 dinars par mois, environ 150 euros).

“Peu exigeant”

Le figuier de barbarie présente en outre l’avantage de ne pas redouter les sols arides, pour un pays où l’eau se rarifie, comme dans toute la région. 

La Tunisie est tombée largement sous le seuil de la pénurie d’eau, estimé à 1.700 m3 par habitant, avec seulement 428 m3 par habitant par an, selon les derniers chiffres officiels datant de 2004.

“Le figuier de barbarie est peu exigeant, s’adapte à plusieurs types de sols et consomme peu d’eau. C’est une aubaine écologique”, souligne M. Raddaoui. 

Sur les traces de Zelfen, d’autres régions s’intéressent à cette culture, à l’image de Nabeul (nord-est) et Kairouan (centre). 

Cet engouement a cependant ses limites en raison de difficultés d’entrée sur des marchés très dynamiques comme le Japon ou la Corée du sud. 

Pour le moment, Mohamed Rochdi Bannani ne transforme que 20% de sa production annuelle (20.000 tonnes de fruits) en huile en raison de “problèmes de commercialisation”. “Les marchés ne sont pas ouverts à 100%”, regrette-t-il.

En outre, même si elle se vend cher sous forme de cosmétiques, “l’huile de pépins de figues de barbarie est coûteuse à produire”, note Salim Benmiled, qui a créé en 2020 une usine de transformation à Thala, près de Zelfen. 

Une raison qui a poussé cet industriel de 62 ans à exploiter d’autres dérivés du fruit, comme les écorces pour l’alimentation animale ou les graines pour la fabrication de farine alimentaire. 

kao/fka/sab/jg/lpa

Une usine qui transforme des figues de Barbarie biologiques en jus, en extrait de patte et de graines pour fabriquer de l’huile, dans une ferme à Zelfen, près de Kasserine dans le centre de la Tunisie, le 25 octobre 2022
• FETHI BELAID

Une usine qui transforme des figues de Barbarie biologiques en jus, en extrait de patte et de graines pour fabriquer de l’huile, dans une ferme près de Kasserine dans le centre de la Tunisie, le 25 octobre 2022
• FETHI BELAID

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“J’espérais encore”: une famille indonésienne fait ses adieux à une victime du séisme

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Quand la dépouille de Husein, un père de quatre enfants, a été déposée dans une tombe fraichement creusée, ses proches se sont effondrés, certains lançant des plaintes si fort qu’elles…

Quand la dépouille de Husein, un père de quatre enfants, a été déposée dans une tombe fraichement creusée, ses proches se sont effondrés, certains lançant des plaintes si fort qu’elles résonnaient dans les collines environnantes. 

Ces scènes se répètent par dizaines cette semaine autour de Cianjur, ville de l’Ouest de l’île indonésienne de Java frappée lundi par un séisme qui a fait plus de 268 morts.

A mesure que les familles récupèrent les dépouilles dans les morgues, elles font leurs adieux à leurs proches victimes du séisme dans des cérémonies organisées rapidement pour se conformer aux rites islamiques.

Husein, un ouvrier du bâtiment âgé de 48 ans, travaillait à la construction d’une maison avec trois autres hommes quand le séisme a ébranlé lundi son village.

De nombreux bâtiments se sont effondrés sur leurs habitants et des glissements de terrains ont enseveli d’autres victimes dans cette région vallonnée proche de l’épicentre.

L’un des collègues de Husein, qui ne porte qu’un nom comme de nombreux Indonésiens, a aussi péri dans la catastrophe.

“C’est un désastre”, se lamente Yunisa Yuliani, la nièce trentenaire de l’ouvrier pendant l’enterrement organisé mardi dans le village de Gasol, l’une des localités qui a subi le plus de dégâts. 

“C’est difficile de regarder ses enfants, ils sont si jeunes. Ils demandent sans cesse où est leur père. Comment leur expliquer?”.

Plusieurs nièces s’agrippent les unes aux autres. Un homme en pleurs est tellement affecté qu’il doit être soutenu par deux de ses amis.

Observant le corps du défunt, ramené du chantier à cinq minutes à pied, sa soeur est inconsolable.

“Je viens de perdre un frère il y a 10 jours, d’une appendicite et maintenant je viens de perdre un autre frère”, dit la soeur de Husein, Siti Rohmah, qui a 43 ans.

Linceul blanc et batik

L’ouvrier du bâtiment laisse une fille de trois ans qui ne comprend pas encore très bien qu’elle a perdu son père.

Son fils aîné, la vingtaine, regarde calmement quand on creuse la tombe de son père. Un autre fils de sept ans pleure dans les bras d’un membre de la famille alors que des voisins commencent le rituel de la toilette mortuaire.

La femme de Husein n’a pas pu assister à l’enterrement car elle travaille en Arabie saoudite.

“J’espérais encore” qu’il soit vivant, parmi les disparus, dit la soeur. “Je prie Dieu pour qu’il reconnaisse ses bonnes actions et lui facilite le voyage” vers l’au delà.

Le corps a été étendu sur une bâche posée sur la route. Il est recouvert d’un linceul blanc et d’un tissu en batik traditionnel indonésien. Une dizaine d’hommes le surplombent en disant des prières, suivant les rites observés dans le pays qui compte la plus grande population musulmane au monde.

Quand la dépouille est déposée dans la tombe, des hommes scandent des prières, d’autres ont le regard baissé et se recueillent.

Des tiges de bambou et des feuilles de bananier sont ensuite placées dans la tombe, avant d’être recouvertes de terre.

“J’espère que mon oncle est mort en paix”, dit Yunisa Yuliani.

dsa-jfx/lgo/lch

Des proches pleurent durant l’enterrement de Husein, l’une des victimes d’un séisme qui a frappé l’Ouest de l’île de Java en Indonésie, dans un village près de Cianjur le 22 novembre 2022
• ADEK BERRY

Des proches pleurent lors de l’enterrement de Husein, l’une des victimes du séisme qui a frappé l’Ouest de l’île de Java en Indonésie, dans un village près de Cianjur le 22 novembre 2022
• ADEK BERRY

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Grippe aviaire et inflation mettent au régime les tables de fête des deux côtés de l’Atlantique

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Inflation galopante et grippe aviaire ont fait flamber les prix du foie gras et de la dinde, contraignant industriels et consommateurs à s’adapter des deux côtés de l’Atlantique pour les…

Inflation galopante et grippe aviaire ont fait flamber les prix du foie gras et de la dinde, contraignant industriels et consommateurs à s’adapter des deux côtés de l’Atlantique pour les traditionnels rendez-vous de Thanksgiving et Noël.

Depuis le début du dernier épisode de grippe aviaire, plus de 20 millions de volatiles ont été abattus en France, dont près de quatre millions de canards destinés à la production de foie gras.

Six autres millions de canards n’ont pas été mis en production, car les bâtiments d’élevage ont dû être vidés de manière prolongée, ou faute de canetons — les canards reproducteurs ayant aussi été décimés.

Aux Etats-Unis, ce sont environ 50 millions de volailles qui ont dû être tuées, dont plus de 8 millions de dindes, selon un calcul effectué sur la base des données du ministère américain de l’Agriculture (USDA).

En France, “il va falloir partager” les quantités disponibles de foie gras, prévient l’association française regroupant éleveurs et transformateurs de foie gras (Cifog), qui conseille de faire ses achats le plus tôt possible.

La contraction de l’offre fait grimper les prix, qui étaient déjà élevés du fait de la hausse des coûts de production, des céréales données aux animaux aux emballages, en passant par le transport et la facture énergétique.

Le foie gras vendu en grandes surfaces a bondi de 17% par rapport à la même période l’an dernier, selon le cabinet IRI, tandis que la dinde coûte 21% de plus en moyenne aux Etats-Unis, selon l’American Farm Bureau Federation, organisation professionnelle américaine.

Pour ne pas trop effrayer le consommateur, les industriels français proposent le foie gras en petits formats, des “bouchées” à base du produit roi des fêtes de fin d’année.

“Le foie gras, ce sera plutôt à l’apéritif que comme plat principal”, résume le président du Cifog, Eric Dumas, lui-même éleveur dans le sud-ouest de la France, principal berceau du foie gras.

La chaîne de magasins de produits surgelés Picard a, elle, fait une croix sur la farce au foie gras dans certains de ses produits festifs, remplacée par une farce aux champignons.

Poulet frit plutôt que dinde

A New York, Sandra White s’est rabattue sur du poulet frit pour Thanksgiving, célébré jeudi, délaissant la sacro-sainte dinde, “trop chère” selon elle.

Elle a chargé les membres de sa famille, invités pour l’occasion, d’apporter le reste. “Les prix sont vraiment atroces”, insiste cette résidente d’East Harlem.

Yeisha Swan, une mère

de famille croisée devant un supermarché de la 110e rue, a pu compter sur un convive pour acheter la dinde et elle a économisé sur les accompagnements, souvent considérés comme presque aussi importants que la volaille en elle-même.

“Je n’ai pas pu acheter mon jambon” cuit, l’un des incontournables de Thanksgiving, dit-elle, et la quadragénaire a dû se contenter de chou cavalier (collard greens, autre aliment traditionnel) en conserve plutôt que frais, toujours pour limiter la facture finale.

Dans l’assortiment classique de Thanksgiving, tous les ingrédients sont en hausse, parfois même davantage que la dinde comme le mélange pour farce (+69%), seules les emblématiques canneberges ayant vu leur prix baisser.

“J’ai vraiment dû réduire les frais et je ne fais pas de fête cette année”, explique Jose Rodriguez, chef cuisinier qui tenait habituellement table ouverte ce jour-là, et se contentera, cette fois, de nourrir sa femme et ses deux chiens.

Pour autant, malgré leur prix, les dindes trouvent preneurs et la ferme Wendel’s, près de Buffalo (nord-ouest de l’Etat de New York), qui n’a pas été touchée par la grippe aviaire, avait vendu ses 1.100 oiseaux plusieurs jours avant l’échéance.

Pour faire face à l’accélération du prix des matières premières, Wendel’s avait pourtant remonté ses tarifs d’environ 22%, explique Cami Wendel, responsable de la boutique.

Le géant américain de la grande distribution Walmart a décidé de prendre le contrepied de cette tendance et offre un panier de produits, dont une dinde, au même prix que l’an dernier. Sa politique de prix bas lui a déjà permis de gagner des parts de marché dans l’alimentaire depuis que l’inflation s’est envolée.

tu-myl/vgr/lpa

Des dindes attendant d’être emballées à la ferme Belwing Acres Turkey, à Seekonk, dans l’Etat américain du Massachusetts, le 18 novembre 2022
• Joseph Prezioso

En France, “il va falloir partager” les quantités disponibles de foie gras, prévient l’association française regroupant éleveurs et transformateurs de foie gras (Cifog)
• NICOLAS TUCAT

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Ruckers in basketbalfinale

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Tekst en beeld John Zaalman PARAMARIBO — Ruckers heeft invulling gegeven aan de woorden ‘Ik kom dinsdag niet om te

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Les Argentins punis, les Bleus euphoriques

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GROUPEs C ET D – 1e JOURnée

Lionel Messi et ses coéquipiers ont été cueilli à froid par l’Arabie saoudite (2-1). Championne du monde en titre, la France a fait respecter son rang, face à l’Australie, 4-1.

Coup de tonnerre à Lusail ! Les spectateurs du
stade le plus grand du Qatar avec ses 80.000 places, ont ainsi
assisté à l’une des plus grosses surprises de l’histoire de la
compétition. En signant une performance forcément inattendue face à
l’un des favoris de la compétition, l’Arabie saoudite (gr. C),
l’autre pays du Golfe de cette Coupe du monde a lui fait bien
meilleure figure que son voisin qatari, défait par l’Equateur
dimanche (0-2).

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Les Bleus ont fait vibrer Madiana

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FOOTBALL. MONDIAL. FAN ZONE

Photos : Jean-Marc Etifier

Les Bleus recollent au score. L’équipe de France vient d’égaliser. Les jeunes footballeurs du Pôle d’excellence de Ligue sont aux anges. • JME.

La diffusion du match de l’équipe de France, hier, face à l’Australie, a été l’occasion pour les jeunes joueurs du Pôle d’excellence de Ligue ainsi que monsieur et madame-tout-le-monde d’apprécier leur favoris. Les Bleus ont gagné largement, une donne intéressante pour les prochains rendez-vous cinématographiques programmés samedi à 12 heures contre le Danemark, et mercredi à 11 heures contre la Tunisie. 

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Kylian Manhaval conclut en beauté

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Planche à voile. Championnats d’Europe iQFoil Youth & Junior 2022

Melvyn Zamy m.zamy@agmedias.fr

Kylian Manhaval, à Sylvaplana lors des championnats
du monde. • D.R

Début novembre, Kylian Manhaval, le jeune véliplanchiste martiniquais, s’est une nouvelle fois distingué en iQfoil. Cette fois-ci, c’est sur la scène européenne qu’il a décroché un titre de champion d’Europe U15 à Brest. Un résultat qui découle des bonnes performances réalisées tout au long de la saison, y compris durant les championnats du monde en août dernier.

Se mesurer au gotha mondial et européen était
l’objectif de Kylian Manhaval, durant ces derniers mois. Le
véliplanchiste a voulu changer de dimension, lui qui continue
d’étonner les observateurs, tant son talent parle pour lui. Du 22
au 28 novembre, il a participé à sa première compétition
internationale en IQfoil (support de référence pour les JO 2024).
Lors de ce championnat du monde en Suisse, les meilleurs mondiaux
étaient présents. 28 nations représentées (260 concurrents) se sont
données rendez-vous sur le plan d’eau de Silvaplana, un lac à
1 800 mètres d’altitude.

Trois catégories étaient concernées : U15, U17 et
U19. Les U15 et U17, eux, couraient simultanément. Cela permettait
aux U15 de se confronter aux plus grands tout

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La Ginga et le FAX, toujours un sans faute

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Futsal. Championnat Ormat. 6e journée

Par Romain MATTIO
r.mattio@agmedias.fr

Luidgi Mausse, homme du match contre la MIG avait déjà reçu cette distinction lors de la dernière journée, ici à Basse-Terre contre New Team le 11 novembre dernier. Photo d’illustration. • HARRY DAMAS

Les deux formations n’ont toujours pas perdu cette saison et elles n’ont pas failli lundi soir à Petit-Canal. Les Canaliens ont réussi à se débarrasser du FC3M 8 à 5 tandis que le FAX disposait de la MIG 9 à 1.

Le match d’ouverture de cette 6e journée entre le
FC3M et la Ginga a réservé une surprise aux supporters Canaliens.
La Ginga toujours invaincue avant cette journée se fait surprendre
en étant menée 2 à 1 au bout de 21 minutes de jeu. Si c’est
l’inévitable Luidgi Mausse (Ginga) qui a ouvert le score dès la 4e
minute, le FC3M est allé chercher une égalisation méritée à la 11e
minute. Mais l’avantage des Gosiériens ne va durer que trois
minutes, puisque Breter (Ginga) profite d’une erreur de marquage de
Fahresmane (FC3M) pour fusiller le gardien à bout portant. 2-2,
puis 3 à 2 dans la f

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