Octobre 2022 a été le mois d’octobre le plus chaud mesuré en France

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Guadeloupe FranceAntilles

Le réchauffement climatique devient toujours plus palpable: après des records cet été, octobre 2022 a été le mois d’octobre le plus chaud en France depuis 1900, avec une température moyenne de 17,2°C…

Le réchauffement climatique devient toujours plus palpable: après des records cet été, octobre 2022 a été le mois d’octobre le plus chaud en France depuis 1900, avec une température moyenne de 17,2°C, de 3,5°C supérieure à la normale.

Octobre a été cette année bien plus chaud qu’octobre 2001 qui détenait le précédent record avec 16,3°C de température moyenne et 2,6°C de plus que la normale, a précisé l’établissement public. Octobre 2020 et 2021 avaient été en revanche légèrement plus frais.

Il s’agit du neuvième mois consécutif avec une “anomalie positive”, c’est-à-dire des températures supérieures à la moyenne, a relevé Météo-France mardi.

Les températures ont été particulièrement élevées pour la saison sur une vaste bande orientée du sud-ouest au nord-est du Pays basque à l’Alsace, englobant l’intérieur de l’Aquitaine, Midi-Pyrénées, le Limousin, l’Auvergne, le Lyonnais et une bonne partie de la Bourgogne, selon une carte diffusée par l’établissement.

En cause, selon Météo-France: un “épisode de chaleur tardive inédit” qui s’est installé sur le pays et a duré particulièrement longtemps, avec des “nuits tropicales” (températures ne descendant pas sous les 20 degrés) dans le sud du pays, qui ont fait la joie des amateurs de dîners en terrasse… et des moustiques. 

“Normalement à partir de la mi-octobre les températures commencent à chuter et là, c’est l’inverse”, avait récemment expliqué à l’AFP Christine Berne, climatologue chez Météo-France.

Bordeaux a enregistré, le 16 octobre dernier, les 30°C les plus tardifs de l’histoire de la ville. 

De fait, rappelle Météo-France, des pics de douceur, voire de chaleur exceptionnelle, peuvent se produire jusqu’à la mi novembre, comme ce fut le cas en 2014, 2015 et 2017.

Réchauffement “visible”

“Cette année, on est clairement dans un emballement. A l’exception d’une petite période en septembre, on assiste à des mois particulièrement chauds non stop depuis avril. On a l’impression que l’atmosphère a de plus en plus de mal à se refroidir”, a relevé Mme Berne.

La cause ? Un phénomène conjoncturel, une poussée d’air chaud en provenance d’Afrique, couplée aux effets du changement climatique. Celui-ci devient “visible”, selon Météo-France.

“Sans le réchauffement climatique” causé par les gaz à effet de serre émis par l’homme, “on n’aurait pas des températures aussi chaudes, le dérèglement du climat contribuant à des phénomènes extrêmes plus fréquents et plus intenses, devenant plus précoces et plus tardifs”, a-t-elle estimé.

Quant aux précipitations, elles ont été moins fréquentes qu’à l’ordinaire sur la majeure partie du territoire en octobre, avec 58 mm de cumul moyen sur le mois, soit un déficit de 37% par rapport à la normale.

Ce chiffre est inégal suivant les régions, puisque les cumuls de précipitations sont plutôt excédentaires de 10 à 40% du Centre-Val-de-Loire à la Champagne et du nord de la Lorraine à la Savoie, alors que le déficit dépasse les 70% de l’Aquitaine à l’Occitanie, à la région PACA et la Corse, selon Météo-France.

Conséquence, selon l’établissement public: les sols retrouvent “un état normal” pour cette période de l’année sur les régions Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est et Ile-de-France, et ils sont “légèrement plus secs que la normale” sur Auvergne-Rhône-Alpes et Normandie. 

En revanche, “depuis début octobre, on note un assèchement des sols sur la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie correspondant à un état observé habituellement en plein été”. 

En Occitanie, il s’agit de la situation la plus sèche rencontrée à cette période de l’année depuis 1958, pointe Météo-France. 

Dans un bulletin publié jeudi, l’établissement indique comme “scénario le plus probable”, pour le trimestre allant de novembre à janvier, “la prédominance de conditions anticycloniques, avec un temps calme et sec, sur le continent européen”, avec 50% de chances d’avoir des températures conformes aux normales de saison et 30% de chances qu’elles soient plus chaudes. 

dep-liu/jbo/vk

La Loire à un très bas niveau en raison du manque d’eau, à Saumur (Maine-et-Loire), le 6 août 2022
• GUILLAUME SOUVANT

Carte mondiale des anomalies de température enregistrées en septembre 2022
• Simon MALFATTO

NewsAmericasNow.com

Rockhall – Pavee Intersection Closed To Vehicular Traffic – St. Lucia Times News

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: St. Lucia Times News

– Advertisement –

The Department of Infrastructure, Ports and Transport wishes to remind the public of the closure of the Rockhall / Pavee intersection to vehicular traffic from 10:00 am Wednesday, November 2nd, 2022 for a period of two weeks.

As a result, motorists will be unable to enter Rockhall via the Pavee Road, and vice versa until the repair works have been completed.

Buses serving the 5B Rockhall/Pavee Route will provide a split service– with some plying Pavee only (via the Western Union entrance) and the rest, Rockhall only (via the Marchand-Rockhall entrance).

Motorists who access Castries from the Morne via the Pavee Road are encouraged to utilise alternative routes unless absolutely necessary, in order to avoid delay.

– Advertisement –

The Department of Infrastructure, Ports and Transport regrets any inconveniences caused as a result of this closure.

SOURCE: Department of Infrastructure, Ports and Transport

– Advertisement –

NewsAmericasNow.com

Yaïr Lapid, l’ex-star de la télé devenu Premier ministre centriste

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Martinique FranceAntilles

Le Premier ministre israélien Yaïr Lapid, dont le parti a été crédité de la deuxième place aux législatives de mardi, est un ancien journaliste vedette qui s’est imposé aux plus hauts échelons politiques avec…

Le Premier ministre israélien Yaïr Lapid, dont le parti a été crédité de la deuxième place aux législatives de mardi, est un ancien journaliste vedette qui s’est imposé aux plus hauts échelons politiques avec une approche libérale et un discours laïque.

“Nous n’avons pas l’intention de nous arrêter. Chaque citoyen israélien – religieux ou laïc, de gauche ou de droite, juif ou arabe, hétéro ou LGBT – doit savoir ce soir que nous continuerons à nous battre pour qu’Israël soit un Etat juif et démocratique, libéral et progressiste”, a déclaré M. Lapid après l’annonce des projections créditant son parti Yesh Atid (“Il y a un futur”) de la deuxième place aux législatives derrière le Likoud de l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu.

A peine nommé Premier ministre d’Israël, en juillet dernier, Yaïr Lapid s’est envolé pour Paris. Direction l’Elysée pour une accolade bien sentie à son “ami” Emmanuel Macron, symbole comme lui d’une génération de dirigeants libéraux et centristes en lutte contre les “extrêmes”.

Après plus d’une décennie de règne de Benjamin Netanyahu qui avait infléchi la politique étrangère israélienne sur celle des républicains américains, Lapid, lui, tente de rétablir les ponts avec les démocrates et les Européens.

A Paris, il tente de convaincre M. Macron de ne pas soutenir un renouvellement de l’accord international sur le nucléaire iranien et négocie en coulisses l’accord — conclu le 27 octobre — délimitant la frontière maritime entre Israël et le Liban et favorisant l’exploitation de gisements gaziers en Méditerranée orientale. 

– “Il faut se lever” – 

Né le 5 novembre 1963 à Tel-Aviv, Yaïr Lapid est le fils du défunt journaliste et ministre Tommy Lapid, un rescapé de la Shoah, et de l’auteure reconnue Shulamit Lapid. Il est le père de trois enfants, dont deux avec sa seconde et actuelle épouse, Lihi.

Il signe ses premiers textes durant son service militaire pour le journal de l’armée, décrochant ensuite une chronique au Yediot Aharonot, titre le plus vendu du pays qui va le faire connaître du grand public.

Parallèlement, il poursuit ses activités de touche-à-tout: boxeur amateur, romancier, scénariste et même acteur.

Mais c’est à la télévision, alors qu’il devient au début des années 2000 le présentateur du talk-show le plus suivi du pays, qu’il s’impose.

Evan Fallenberg, professeur de littérature anglaise à l’université Bar-Ilan, se souvient l’avoir interrogé à cette époque sur les spéculations sur son éventuelle entrée en politique.

“A l’époque il animait un talk-show intelligent, il écrivait des livres” mais il m’a dit: “+il y a un moment où il faut se lever, sortir de sa zone de confort et faire la différence+”, indique M. Fallenberg.

Un futur?

En 2012, sur fond d’un mouvement de contestation sur le problème de l’accès au logement et de la vie chère, Yaïr Lapid quitte les plateaux pour lancer son parti Yesh Atid (“Il y a un futur”).

Ses détracteurs ne le prennent pas au sérieux, pourtant le succès est immédiat. Un an après sa création, sa formation s’impose comme la seconde force politique d’Israël après le Likoud (droite).

L’ex-star de la télé devient ministre des Finances dans un gouvernement de coalition de M. Netanyahu mais lorsque, des années plus tard, ce dernier est soupçonné de corruption, le divorce est prononcé.

Sous la bannière de la coalition “Bleu-Blanc”, M. Lapid rallie, avec l’ex-chef de l’armée Benny Gantz, des voix centristes pour tenter de déloger du pouvoir M. Netanyahu. En vain.

Pour les législatives de 2021, la coalition avec Benny Gantz éclate. Yaïr Lapid mène à nouveau sa propre formation et se retrouve encore en seconde place.

Après une décennie en politique, il met à profit son expérience pour forcer la création d’une coalition unique dans l’histoire d’Israël car regroupant des formations de droite, du centre, de gauche et, première, un parti arabe.

Ce gouvernement dirigé par Naftali Bennett implose un an après. Yaïr Lapid lui succède le 1er juillet. 

Au pouvoir, Yaïr Lapid a maintenu une cadence soutenue dans les opérations militaires en Cisjordanie occupée, donné le feu vert à une offensive musclée contre le Jihad islamique à Gaza, tout en déclarant à l’ONU être favorable à la “solution à deux Etats” israélien et palestinien.

gl/dms/feb

NewsAmericasNow.com

Environnement, santé et alimentation au cœur des péocupations du Lions club

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Guadeloupe FranceAntilles

Les Abymes

Fabrice Flainville, exposant, a fait une sensibilisation sur le sujet des déchets sauvages. • S.T.

Dernièrement, sur le site de Taonaba aux Abymes, le « Lions Club zone Guadeloupe » a organisé un village de l’environnement, de la santé et de l’alimentation. Au programme, un marché agricole, des stands d’exposition de partenaires institutionnels et associatifs, des ateliers, des zones de collectes, des retours d’expériences et des témoignages, des conférences.

La commission environnement du District 63 zone
Guadeloupe a décidé d’agir sur trois axes en organisant la journée
« environnement, santé, alimentation ». « Nos
priorités sont de sensibiliser et de renseigner le grand public sur
la façon dont nous pourrions mieux concilier les différents usages,
mieux nous nourrir et préserver notre environnement dans le respect
et l’attachement à notre patrimoine naturel » affirme
Renée-George Nabajoth, présidente de la commission
« Environnement » du Lions Club. « Pour aller encore
plus loin, nous visons également la reconnexion avec nos
concitoyens et l’anticipation permettant de faire face aux
différentes crises ». Nathalie Sébastien-Elisabeth, gouverneur
du District 63, abonde dans le même sens: « Le Lions Club est
très orienté vers les politiques sanitaires, la sensibilisation du
public, certaines thématiques sociétales comme la jeunesse ou
l’environnement. Avec ce village, nous cherchons à interroger
acteurs et visiteurs. Comment vivons-nous notre environnement ?
Nous devons absolument nous recentrer sur le local en termes

NewsAmericasNow.com

Les malades bénéficient désormais d’une prise en charge plurielle

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Guadeloupe FranceAntilles

Par Kristelle APATOUT
k.apatout@agmedias.fr

Gérard Mick président de la FACS a apporté son expertise. • DR

Les 24, 25 et 26 octobre, ont eu lieu la deuxième édition des journées de la coordination de la santé. Elles avaient pour but d’informer et de renforcer la collaboration des services sanitaires et médico sociaux. 317 professionnels usagers et aidants étaient présents à ces rencontres.

C’est lors des journées de la coordination de la
santé qu’Alain Bravo,  ancien dialysé aujourd’hui transplanté,
a raconté son parcours de patient militant. Il a félicité
l’initiative d’organiser des journées de la coordination de la
santé et la mise en place du Dispositif d’appui à la coordination
(DAC) qui permet de rassembler toutes les bonnes volontés et
propose des solutions dans un contexte qui peut se révéler
compliqué (crises, épidémies, coupures d’eau et autres phénomènes
qui peuvent gêner la continuité des soins et des prises en
charge.)

Depuis juillet 2019, chacun ne devrait plus
plaider uniquement pour sa chapelle. La prise en charge m

NewsAmericasNow.com

La Corée du Nord tire plus de 10 missiles, le Sud dénonce une “invasion territoriale” et riposte

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Martinique FranceAntilles

Les deux Corées ont procédé mercredi à des échanges de tirs de missiles: Pyongyang en a lancé plus de 10, dont l’un est tombé près des eaux territoriales sud-coréennes, ce qui a amené Séoul à riposter avec trois missiles air-sol, le président…

Les deux Corées ont procédé mercredi à des échanges de tirs de missiles: Pyongyang en a lancé plus de 10, dont l’un est tombé près des eaux territoriales sud-coréennes, ce qui a amené Séoul à riposter avec trois missiles air-sol, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol dénonçant une “invasion territoriale de fait”.

Un missile balistique de courte portée attribué à la Corée du Nord a tout d’abord franchi la Ligne de limite du Nord, qui constitue de fait la frontière maritime entre les deux pays, provoquant une rare alerte au raid aérien demandant aux habitants de l’île sud-coréenne d’Ulleungdo de se réfugier dans des abris souterrains.

Selon l’armée de Séoul, c’est “la première fois depuis la division de la péninsule” à l’issue des combats de la guerre de Corée en 1953 qu’un missile nord-coréen est tombé si proche des eaux territoriales du Sud.

M. Yoon a “souligné que la provocation nord-coréenne est une invasion territoriale de fait par un missile qui a franchi la Ligne de limite du Nord pour la première fois depuis la division” de la péninsule, a déclaré la présidence sud-coréenne dans un communiqué.

Le missile tombé au plus proche de la Corée du Sud a amerri dans des eaux situées à seulement 57 kilomètres (35 miles) à l’est de la Corée du Sud continentale, a indiqué l’armée de Séoul, qui a qualifié de “très rare et intolérable” le tir de Pyongyang.

“Nous déclarons que notre armée répondra de manière décisive à cela”, a-t-elle ajouté.

Peu après, l’armée de Séoul a rapporté avoir tiré trois missiles air-sol près de l’endroit, au niveau de la frontière maritime, où le missile nord-coréen était tombé.

L’état-major interarmées sud-coréen avait initialement affirmé avoir identifié un tir de trois missiles balistiques de courte portée.

Mais il a par la suite annoncé que la Corée du Nord avait lancé “plus de 10 missiles de types différents vers l’Est et l’Ouest”.

Le président Yoon a convoqué une réunion du Conseil national de sécurité au sujet de ce lancement, qui, selon les analystes, est l’un des plus “agressifs et menaçants” depuis plusieurs années. Le président sud-coréen a en outre ordonné des mesures “rapides et sévères afin que les provocations de la Corée du Nord paient un prix fort”.

Le Japon a également confirmé le lancement de missiles nord-coréens, le Premier ministre japonais Fumio Kishida déclarant aux journalistes vouloir “tenir une réunion sur la sécurité nationale dès que possible”.

“Tempête vigilante”

Séoul et Washington organisent actuellement le plus grand exercice aérien conjoint de leur histoire, baptisé “Tempête vigilante” (Vigilant Storm), auquel participent des centaines d’avions de guerre des deux armées. 

Pak Jong Chon, maréchal et secrétaire du Parti des travailleurs au pouvoir en Corée du Nord, a qualifié ces exercices d’agressifs et provoquants, selon un rapport publié mercredi par la presse officielle nord-coréenne.

Selon lui, le nom de ces manoeuvres fait écho à l’opération “Tempête du désert”, nom donné aux opérations militaires de la coalition conduite par les Etats-Unis contre l’Irak en 1990 et 1991 après l’invasion du Koweït.

“Si les Etats-Unis et la Corée du Sud tentent d’utiliser leurs forces armées contre la (République populaire démocratique de Corée) sans crainte, les moyens spéciaux des forces armées de la RPDC accompliront leur mission stratégique sans délai”, a déclaré M. Pak, selon l’agence d’Etat KCNA. 

“Les Etats-Unis et la Corée du Sud devront faire face à une terrible affaire et payer le prix le plus horrible de l’histoire”, a ajouté M. Pak.

Près de la Corée du Sud

Les missiles tirés mercredi par la Corée du Nord constituent “la plus agressive et menaçante démonstration (de force) contre le Sud depuis 2010”, a déclaré à l’AFP Cheong Seong-chang, chercheur à l’institut Sejong. “Il s’agit d’une situation dangereuse et instable qui pourrait mener à des (affrontements) armés”, a-t-il ajouté.

En mars 2010, un sous-marin nord-coréen avait torpillé une corvette sud-coréenne, le Cheonan, tuant 46 marins dont 16 effectuaient leur service militaire obligatoire.

En novembre de la même année, le Nord avait bombardé une île frontalière sud-coréenne, causant la mort de deux jeunes soldats.

Ce tir mercredi de missiles nord-coréens survient après une série de lancements, notamment de ce que le Nord a qualifié d’exercices nucléaires tactiques.

Washington et Séoul avertissent de manière répétée que Pyongyang pourrait effectuer un nouvel essai nucléaire, qui constituerait le 7e de son histoire.

“Aussi longtemps que je me souvienne, la Corée du Nord n’a jamais procédé à une telle provocation lorsque la Corée du Sud et les Etats-Unis menaient des manoeuvres conjointes”, a décrit à l’AFP Park Won-gon, professeur à l’université Ewha. “Pyongyang semble avoir achevé sa plus puissante (mesure de) dissuasion. C’est une grave menace. Le Nord semble également confiant dans ses capacités nucléaires.”

cdl/ceb/kma/jnd/nzg/ybl

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol (G) s’exprimant lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur le lancement de missiles par la Corée du Nord, au bureau présidentiel à Séoul, le 2 novembre 2022
• Handout

Des personnes regardent un écran de télévision montrant une émission d’informations avec des images d’archives d’un essai de missile nord-coréen, dans une gare de Séoul, le 2 novembre 2022
• JUNG YEON-JE

NewsAmericasNow.com

Le Nil, de l’Egypte à l’Ouganda, chronique d’un assèchement annoncé

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Martinique FranceAntilles

Pour les Pharaons, il était la vie. Aujourd’hui, le Nil assure la survie de millions d’Africains. Mais avec le changement climatique, conjugué à son exploitation par l’homme, le compte à rebours a commencé pour le…

Pour les Pharaons, il était la vie. Aujourd’hui, le Nil assure la survie de millions d’Africains. Mais avec le changement climatique, conjugué à son exploitation par l’homme, le compte à rebours a commencé pour le deuxième fleuve le plus long du monde.

Dans le delta où le Nil rejoint la mer, l’Egyptien Sayed Mohammed pourrait voir ses terres disparaître. A sa source en Ouganda, Christine Nalwadda Kalema craint de perdre l’électricité qui éclaire sa maison. Au Soudan, Mohammed Jomaa s’inquiète pour ses récoltes.

“Le Nil est ce que nous avons de plus précieux, il ne faut absolument pas qu’il change”, se lamente cet agriculteur de 17 ans, dernière génération d’une famille de cultivateurs du village d’Alty, dans l’Etat d’al-Jazira, dans le centre du Soudan.

L’image du fleuve long de plus de 6.500 km, célébré comme un dieu aux temps pharaoniques avec ses felouques, ses papyrus et ses mythes, n’a déjà plus rien d’idyllique. 

La transformation est en cours. En 50 ans son débit est passé de 3.000 m3 par seconde à 2.830 m3 – soit près de 100 fois moins que l’Amazone. Avec la baisse des précipitations et la multiplication des sécheresses annoncées en Afrique de l’Est, il pourrait diminuer de 70%, selon les pires prévisions de l’ONU.

Dans le delta, la Méditerranée a grignoté chaque année entre 35 et 75 mètres de terre depuis les années 60. Si elle monte d’un mètre seulement, elle engloutira 34% de cette région du nord de l’Egypte et neuf millions de personnes devront se déplacer. C’est le troisième endroit du globe le plus vulnérable au changement climatique.

Le lac Victoria, plus gros pourvoyeur d’eau du Nil hors précipitations, est menacé par le manque de pluie, l’évaporation et les lents changements d’inclinaison de l’axe de la Terre. Il pourrait disparaître un jour.

Ces prévisions aiguisent les appétits et les tentatives de capturer le débit du fleuve, et les barrages construits au fil des années n’ont fait qu’accélérer une catastrophe annoncée.  

De la mer à la source, de l’Egypte à l’Ouganda, des équipes de l’AFP ont voulu rendre compte du dépérissement du Nil dont le bassin couvre 10% de la superficie de l’Afrique et constitue une ressource essentielle pour quelque 500 millions de personnes.

Engloutie par la mer

Vu du ciel, les promontoires de Damiette et de Rosette dans la Méditerranée ont disparu. Au sol, les vagues s’abattent violemment sur des terres agricoles qui inexorablement s’affaissent. Les barrières de béton censées les protéger sont à moitié recouvertes de sable et d’eau.

Dans le delta du Nil, la terre a été engloutie sur 3 km entre 1968 et 2009. 

Le débit affaibli du fleuve ne peut plus repousser la Méditerranée, dont le niveau s’élève avec le réchauffement climatique (environ 15 cm au XXe siècle).

Et le limon, qui au fil des millénaires consolidait le terrain et faisait barrage naturel, n’arrive plus jusqu’à la mer.

Ces sédiments de terre et de débris organiques, normalement entraînés par les eaux et déposés sur le lit des fleuves, restent bloqués dans le sud de l’Egypte depuis la construction du barrage d’Assouan pour réguler les crues, dans les années 60.

Avant, “il y avait un équilibre naturel”, explique à l’AFP le chef de l’Autorité de protection des côtes Ahmed Abdelqader. “A chaque crue, le Nil déposait du limon qui renflouait notamment les promontoires de Damiette et de Rosette. Mais cet équilibre a été perturbé par le barrage.”

Si les températures augmentent encore, la Méditerranée avancera chaque année de 100 mètres dans le delta, selon l’agence de l’ONU pour l’Environnement (Pnue).

A 15 km de la côte à vol d’oiseau, le gros bourg agricole de Kafr Dawar, aux maisons de briquettes rouges, est encore préservé… en surface.

Sayed Mohammed, 73 ans et 14 enfants et petits-enfants à sa charge, y cultive maïs et riz au milieu de ses champs irrigués par des canaux de pierres de taille coincés entre le Nil et une route d’où résonnent les klaxons.

Mais le sel de la Méditerranée y a déjà pollué de nombreux hectares, affaiblissant les plants ou les tuant. Les agriculteurs le disent, les légumes n’ont plus la même qualité.

Pour compenser les effets de la salinisation des sols, il faut plus d’eau douce dans les champs et davantage pomper dans le Nil.

Depuis les années 1980, M. Mohammed et ses voisins utilisaient des pompes “friandes en diesel et en électricité qui coûtaient très cher”. Les dépenses, raconte-t-il, étaient impossibles à couvrir pour la population de Kafr Dawar étranglée par l’inflation et les dévaluations.

Dans certains coins du delta, des champs ou des cultures ont été abandonnés.

Ces dernières années, le vieil homme, qui porte jellaba et calotte de laine, a pu bénéficier d’un programme d’irrigation à l’énergie solaire qui vise à augmenter la quantité d’eau douce et surtout à générer des revenus pour éviter l’exode rural.

Grâce aux plus de 400 panneaux financés par l’agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans ce bourg, il peut assurer chaque jour l’alimentation en eau de son demi hectare.

Avec le solaire, “les agriculteurs font des économies de 50%”, assure à l’AFP Amr al-Daqaq, responsable provincial de l’Irrigation. En bonus, ils vendent l’électricité produites sur leurs terres à la compagnie nationale.

Aucun des descendants de Sayed Mohammed pourtant ne veut reprendre l’exploitation. 

A terme, la Méditerranée pourrait avaler 100.000 hectares de terres agricoles dans le delta, situé à moins de dix mètres au-dessus du niveau de la mer, soit quasiment l’équivalent de la superficie de l’île de la Réunion, selon le Pnue.

Une catastrophe pour le nord de l’Egypte, d’où provient 30 à 40% de la production agricole nationale.

Coupures de courant   

En Egypte, 97% des 104 millions d’habitants vivent le long du fleuve sur moins de 8% du territoire. La moitié des 45 millions de Soudanais vivent sur 15% du territoire le long du Nil qui assure 67% des ressources en eau du pays. 

En 2050, la population de ces deux pays aura doublé. Ils auront aussi tous deux gagné deux à trois degrés et le Nil, lui, aura encore changé.

Les projections du groupe des experts climat de l’ONU (Giec) anticipent qu’avec le réchauffement, l’évaporation réduira son débit de 70% et la quantité d’eau disponible par habitant de 75% en 2100.

Les inondations et autres pluies diluviennes qui devraient s’abattre dans les décennies à venir sur l’Afrique de l’Est ne compenseront que 15 à 25% de ces pertes, assurent ces experts.

Or, dans les 10 pays qu’il traverse, le Nil assure cultures et énergie à des populations à l’entière merci des pluies et surtout de son débit.

Le Soudan, par exemple, tire plus de la moitié de son électricité de l’énergie hydroélectrique. En Ouganda, ce chiffre grimpe jusqu’à 80%.

C’est grâce au Nil que depuis 2016 Christine Nalwadda Kalema, mère célibataire de 42 ans, peut éclairer son épicerie et sa maisonnette d’un quartier pauvre du village de Namiyagi, près du lac Victoria, dans l’est de l’Ouganda.

Mais cette électricité qui a radicalement changé sa vie et celle de ses quatre enfants pourrait ne pas durer éternellement, s’inquiète Revocatus Twinomuhangi, coordinateur du Centre de l’Université Makerere sur le changement climatique.

“Si les pluies se raréfient, le niveau du lac Victoria et donc du Nil va baisser. Cela réduira la production hydroélectrique”, prévient-il. 

Déjà, poursuit l’expert, “ces cinq à dix dernières années, nous avons vu des sècheresses plus rapprochées et plus intenses, de fortes précipitations, des inondations et des températures de plus en plus chaudes”.

Selon une étude réalisée en 2020 par six chercheurs d’universités américaines et britanniques se basant sur des données historiques et géologiques des 100.000 dernières années, le lac Victoria pourrait avoir disparu d’ici 500 ans.

Pour Mme Kalema, qui fait pousser dans son petit jardin des bananes, du café et du manioc pour nourrir sa famille, toutes ces données sur le changement climatique restent abstraites. 

Ce qu’elle constate au quotidien, c’est que les coupures de courant sont déjà bien trop fréquentes. 

“A cause des délestages, mon fils peine à faire ses devoirs: il doit tout finir avant la tombée de la nuit ou travailler à la bougie”, raconte-t-elle drapée dans des vêtements en “kitenge”, tissu bariolé prisé des tribus Baganda et Basoga. “Cela me coûte bien trop cher alors que je pourvois seule aux besoins de ma famille.”

Capturer le débit

La vie sans électricité, c’est toujours le quotidien pour la moitié des 110 millions d’Ethiopiens, malgré une des croissances les plus rapides d’Afrique, et Addis Abeba compte sur son méga-barrage pour y remédier. Quitte à se brouiller avec ses voisins. 

Le Grand barrage de la renaissance (Gerd), dont la construction a été lancée en 2011 sur le Nil Bleu – qui rejoint au Soudan le Nil Blanc pour former le Nil -, a un objectif annoncé à terme de 13 turbines pour une production de 5.000 MW. Depuis août, son réservoir contient 22 milliards de m3 d’eau sur les 74 milliards de sa pleine capacité.

Addis Abeba vante déjà le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique: “Le Nil est un cadeau que Dieu nous a offert pour que les Ethiopiens l’utilisent”, martèle le Premier ministre Abiy Ahmed.

Mais pour le Caire, c’est une source de tension qui remet en question un accord conclu en 1959 avec Khartoum, mais sans l’Ethiopie, qui accorde 66% du débit annuel du Nil à l’Egypte et en concède 22% au Soudan.

Pour protéger cet acquis, en 2013, des conseillers du président égyptien de l’époque, Mohamed Morsi, proposaient en direct à la télévision le bombardement pur et simple du barrage éthiopien.

Aujourd’hui, l’Egypte d’Abdel Fattah al-Sissi craint toujours une réduction drastique du débit du Nil en cas de remplissage trop rapide du Gerd. Mais le  sujet provoque des débats au sein même de la communauté scientifique.

Des chercheurs s’accusent pour les uns d’exagérer les pertes hydriques de l’Egypte pour justifier une intervention musclée en Ethiopie, pour les autres de les minimiser et de “trahir” leur pays.

Dans leurs plantations, les agriculteurs égyptiens, eux, ont déjà vu les effets du super-barrage d’Assouan qui, comme les barrages hydroélectriques construits en Ethiopie, en Ouganda ou au Soudan, retient le limon, ce précieux engrais naturel.

– Privé de limon  – 

Dans les luxuriants champs verdoyants d’al-Jazira où il cultive concombres, aubergines et pommes de terre grâce à des canaux sortis du Nil qui crachent l’eau à gros bouillons, Omar Abdelhay en sait quelque chose.

Au fil des ans, le travail est devenu de plus en plus dur pour cet agriculteur soudanais de 35 ans dont la petite maison de terre battue donne directement sur le fleuve de couleur brunâtre. 

Il y a huit ans, quand ce père de famille a commencé à cultiver les terres familiales, “il y avait du bon limon et le Nil nourrissait convenablement nos cultures”, raconte-t-il.

Mais peu à peu, avec les barrages qui ne cessent de pousser en amont, “l’eau s’est éclaircie, elle n’a plus de limon et même lors des crues, elle n’en charrie plus”, poursuit l’homme en jellaba grise.

Englué dans le marasme politique et économique, secoué par des coups d’Etat depuis des décennies ou des manifestations hostiles au pouvoir militaire, le Soudan peine à gérer ses ressources hydriques.

Chaque année, des pluies diluviennes s’y abattent, faisant encore cet été près de 150 morts et emportant des villages entiers, sans pour autant aider aux cultures, faute d’un système d’agriculture et de stockage ou de recyclage des eaux pluviales.

Aujourd’hui, la faim menace un tiers des habitants. Le pays a pourtant longtemps été un acteur majeur des marchés mondiaux du coton, de l’arachide ou de la gomme arabique. 

Grâce aux petits canaux d’irrigation creusés à l’époque coloniale, un faible débit suffisait pour que l’eau s’engouffre et vienne nourrir ses terres fertiles. Le système, qui devait être développé avec le Grand plan d’irrigation d’al-Jazira, a fait long feu depuis longtemps.

Les champs cultivés sous la houlette de l’Etat dirigiste et clientéliste du dictateur Omar el-Béchir renversé en 2019 ne sont plus que jachère. A la place, les familles cultivent concombres ou poivrons sur de petites parcelles.

Comme le Soudan, les pays riverains du Nil – Burundi, République démocratique du Congo, Egypte, Ethiopie, Kenya, Ouganda, Rwanda, Soudan du Sud et Tanzanie – sont tous en queue de peloton au classement ND-GAIN de la vulnérabilité au changement climatique.

Pour Callist Tindimugaya, du ministère ougandais de l’Eau et de l’Environnement, “l’impact du réchauffement va être énorme”.

“Si nous avons des pluies rares mais drues, nous subirons des inondations, si nous avons de longues périodes sans pluie, alors nous aurons moins de ressources en eau.”

Or, martèle le responsable, “on ne peut pas survivre sans eau”.

gm-bam-mz/sbh/dp/clc

Jowali Kitagenda, 40 ans, sur son bateau sur le Nil à Jinja, dans le sud de l’Ouganda le 7 octobre 2022
• BADRU KATUMBA

Ali Tabo, 50 ans, un pêcheur devenu agriculteur qui a abandonné la pêche pour la culture et l’élevage d’animaux, sur les rives du Nil à Namiyagi, dans le sud de l’Ouganda le 7 octobre 2022
• BADRU KATUMBA

NewsAmericasNow.com

Le gouvernement présente son deuxième budget rectificatif avec de nouvelles aides

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Martinique FranceAntilles

Le gouvernement présente mercredi en conseil des ministres son deuxième projet de budget rectificatif 2022, une “rallonge anti-inflation” afin d’intégrer notamment de nouvelles aides face à…

Le gouvernement présente mercredi en conseil des ministres son deuxième projet de budget rectificatif 2022, une “rallonge anti-inflation” afin d’intégrer notamment de nouvelles aides face à la hausse des prix de l’énergie.

“Ce texte, c’est la nouvelle étape du combat contre la vie chère que nous menons sans relâche depuis un an”, a déclaré mardi le ministre des Comptes publics Gabriel Attal, à l’occasion d’une présentation à la presse des grandes lignes du projet.

Dans un contexte de forte inflation, estimée à 6,2% en octobre sur un an selon les données provisoires de l’Insee, le gouvernement complète, avec de nouvelles mesures d’aide, son premier budget rectificatif publié en août et baptisé alors “paquet pouvoir d’achat”. 

Parmi elles, le versement d’un nouveau chèque énergie pour les plus modestes, d’un montant de 1,5 milliard d’euros, mais aussi le prolongement de la ristourne à la pompe jusqu’au 15 novembre, pour 440 millions d’euros ou encore une enveloppe de 275 millions d’euros pour aider les universités et les organismes de recherche à faire face à la flambée des coûts de l’énergie, et une autre de 200 millions d’euros pour les dépenses de carburant du ministère des Armées.

“Avec ce projet de loi de finances rectificative, nous aidons les Français à se chauffer et à se déplacer, nous permettons à nos étudiants et nos chercheurs de travailler dans de bonnes conditions et nous finançons la bataille en faveur du plein-emploi”, a assuré M.Attal.

“Cette +rallonge anti-inflation+, nous la finançons tout en réduisant notre déficit. Donc 2022 n’est pas seulement l’année du combat contre la vie chère, c’est aussi l’année du combat pour des comptes bien tenus”, a-t-il ajouté.

Moins de déficit

Le gouvernement estime que le déficit devrait atteindre 4,9% du PIB en 2022, contre 5% selon sa précédente estimation.

Au total, le montant du déficit baisse de 4,6 milliards d’euros, grâce à des recettes fiscales meilleures qu’attendu, notamment de l’impôt sur les sociétés et de l’impôt sur le revenu, ainsi qu’à la baisse de certaines dépenses.

Sur les prêts garantis par l’Etat octroyés pendant la crise sanitaire, il va par exemple récupérer deux milliards d’euros sur les sommes qui avaient prévus pour faire face à d’éventuels impayés, grâce à de moindres défauts de paiement.

Le gouvernement ne modifie pas en revanche ces autres prévisions macroéconomiques, avec une croissance de 2,7% du PIB (produit intérieur brut) et une inflation à 5,4% sans compter les prix du tabac (5,3% en les prenant en compte).

Lors de la publication du premier budget rectificatif, la Cour des Comptes et le Haut Conseil des finances publiques avaient émis des doutes sur les prévisions de l’exécutif, estimant qu’il existait encore de nombreuses incertitudes sur la situation économique du pays.

Un nouvel avis du Haut conseil des finances publiques est attendu mercredi sur ce deuxième budget rectificatif.

Gabriel Attal devrait également s’exprimer en milieu de journée devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale, puis il sera auditionné jeudi, avec le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, au Sénat.  

L’examen du texte débutera à l’Assemblée nationale le 7 novembre, puis le 14 au Sénat.

Il intervient alors qu’une bataille parlementaire est en cours depuis plusieurs jours à l’Assemblée nationale autour du vote du budget 2023 de l’Etat et de la Sécurité sociale.

La Première ministre Elisabeth Borne a déjà dégainé trois fois l’arme constitutionnelle du 49.3, qui permet de faire passer un texte sans vote en engageant la responsabilité du gouvernement. L’ensemble du projet est considéré comme adopté en première lecture et passera mercredi en commission au Sénat.

cdc-ktr/jbo/vk

NewsAmericasNow.com

Le Nil, de l’Egypte à l’Ouganda, chronique d’un assèchement annoncé

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Guadeloupe FranceAntilles

Pour les Pharaons, il était la vie. Aujourd’hui, le Nil assure la survie de millions d’Africains. Mais avec le changement climatique, conjugué à son exploitation par l’homme, le compte à rebours a commencé pour le…

Pour les Pharaons, il était la vie. Aujourd’hui, le Nil assure la survie de millions d’Africains. Mais avec le changement climatique, conjugué à son exploitation par l’homme, le compte à rebours a commencé pour le deuxième fleuve le plus long du monde.

Dans le delta où le Nil rejoint la mer, l’Egyptien Sayed Mohammed pourrait voir ses terres disparaître. A sa source en Ouganda, Christine Nalwadda Kalema craint de perdre l’électricité qui éclaire sa maison. Au Soudan, Mohammed Jomaa s’inquiète pour ses récoltes.

“Le Nil est ce que nous avons de plus précieux, il ne faut absolument pas qu’il change”, se lamente cet agriculteur de 17 ans, dernière génération d’une famille de cultivateurs du village d’Alty, dans l’Etat d’al-Jazira, dans le centre du Soudan.

L’image du fleuve long de plus de 6.500 km, célébré comme un dieu aux temps pharaoniques avec ses felouques, ses papyrus et ses mythes, n’a déjà plus rien d’idyllique. 

La transformation est en cours. En 50 ans son débit est passé de 3.000 m3 par seconde à 2.830 m3 – soit près de 100 fois moins que l’Amazone. Avec la baisse des précipitations et la multiplication des sécheresses annoncées en Afrique de l’Est, il pourrait diminuer de 70%, selon les pires prévisions de l’ONU.

Dans le delta, la Méditerranée a grignoté chaque année entre 35 et 75 mètres de terre depuis les années 60. Si elle monte d’un mètre seulement, elle engloutira 34% de cette région du nord de l’Egypte et neuf millions de personnes devront se déplacer. C’est le troisième endroit du globe le plus vulnérable au changement climatique.

Le lac Victoria, plus gros pourvoyeur d’eau du Nil hors précipitations, est menacé par le manque de pluie, l’évaporation et les lents changements d’inclinaison de l’axe de la Terre. Il pourrait disparaître un jour.

Ces prévisions aiguisent les appétits et les tentatives de capturer le débit du fleuve, et les barrages construits au fil des années n’ont fait qu’accélérer une catastrophe annoncée.  

De la mer à la source, de l’Egypte à l’Ouganda, des équipes de l’AFP ont voulu rendre compte du dépérissement du Nil dont le bassin couvre 10% de la superficie de l’Afrique et constitue une ressource essentielle pour quelque 500 millions de personnes.

Engloutie par la mer

Vu du ciel, les promontoires de Damiette et de Rosette dans la Méditerranée ont disparu. Au sol, les vagues s’abattent violemment sur des terres agricoles qui inexorablement s’affaissent. Les barrières de béton censées les protéger sont à moitié recouvertes de sable et d’eau.

Dans le delta du Nil, la terre a été engloutie sur 3 km entre 1968 et 2009. 

Le débit affaibli du fleuve ne peut plus repousser la Méditerranée, dont le niveau s’élève avec le réchauffement climatique (environ 15 cm au XXe siècle).

Et le limon, qui au fil des millénaires consolidait le terrain et faisait barrage naturel, n’arrive plus jusqu’à la mer.

Ces sédiments de terre et de débris organiques, normalement entraînés par les eaux et déposés sur le lit des fleuves, restent bloqués dans le sud de l’Egypte depuis la construction du barrage d’Assouan pour réguler les crues, dans les années 60.

Avant, “il y avait un équilibre naturel”, explique à l’AFP le chef de l’Autorité de protection des côtes Ahmed Abdelqader. “A chaque crue, le Nil déposait du limon qui renflouait notamment les promontoires de Damiette et de Rosette. Mais cet équilibre a été perturbé par le barrage.”

Si les températures augmentent encore, la Méditerranée avancera chaque année de 100 mètres dans le delta, selon l’agence de l’ONU pour l’Environnement (Pnue).

A 15 km de la côte à vol d’oiseau, le gros bourg agricole de Kafr Dawar, aux maisons de briquettes rouges, est encore préservé… en surface.

Sayed Mohammed, 73 ans et 14 enfants et petits-enfants à sa charge, y cultive maïs et riz au milieu de ses champs irrigués par des canaux de pierres de taille coincés entre le Nil et une route d’où résonnent les klaxons.

Mais le sel de la Méditerranée y a déjà pollué de nombreux hectares, affaiblissant les plants ou les tuant. Les agriculteurs le disent, les légumes n’ont plus la même qualité.

Pour compenser les effets de la salinisation des sols, il faut plus d’eau douce dans les champs et davantage pomper dans le Nil.

Depuis les années 1980, M. Mohammed et ses voisins utilisaient des pompes “friandes en diesel et en électricité qui coûtaient très cher”. Les dépenses, raconte-t-il, étaient impossibles à couvrir pour la population de Kafr Dawar étranglée par l’inflation et les dévaluations.

Dans certains coins du delta, des champs ou des cultures ont été abandonnés.

Ces dernières années, le vieil homme, qui porte jellaba et calotte de laine, a pu bénéficier d’un programme d’irrigation à l’énergie solaire qui vise à augmenter la quantité d’eau douce et surtout à générer des revenus pour éviter l’exode rural.

Grâce aux plus de 400 panneaux financés par l’agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans ce bourg, il peut assurer chaque jour l’alimentation en eau de son demi hectare.

Avec le solaire, “les agriculteurs font des économies de 50%”, assure à l’AFP Amr al-Daqaq, responsable provincial de l’Irrigation. En bonus, ils vendent l’électricité produites sur leurs terres à la compagnie nationale.

Aucun des descendants de Sayed Mohammed pourtant ne veut reprendre l’exploitation. 

A terme, la Méditerranée pourrait avaler 100.000 hectares de terres agricoles dans le delta, situé à moins de dix mètres au-dessus du niveau de la mer, soit quasiment l’équivalent de la superficie de l’île de la Réunion, selon le Pnue.

Une catastrophe pour le nord de l’Egypte, d’où provient 30 à 40% de la production agricole nationale.

Coupures de courant   

En Egypte, 97% des 104 millions d’habitants vivent le long du fleuve sur moins de 8% du territoire. La moitié des 45 millions de Soudanais vivent sur 15% du territoire le long du Nil qui assure 67% des ressources en eau du pays. 

En 2050, la population de ces deux pays aura doublé. Ils auront aussi tous deux gagné deux à trois degrés et le Nil, lui, aura encore changé.

Les projections du groupe des experts climat de l’ONU (Giec) anticipent qu’avec le réchauffement, l’évaporation réduira son débit de 70% et la quantité d’eau disponible par habitant de 75% en 2100.

Les inondations et autres pluies diluviennes qui devraient s’abattre dans les décennies à venir sur l’Afrique de l’Est ne compenseront que 15 à 25% de ces pertes, assurent ces experts.

Or, dans les 10 pays qu’il traverse, le Nil assure cultures et énergie à des populations à l’entière merci des pluies et surtout de son débit.

Le Soudan, par exemple, tire plus de la moitié de son électricité de l’énergie hydroélectrique. En Ouganda, ce chiffre grimpe jusqu’à 80%.

C’est grâce au Nil que depuis 2016 Christine Nalwadda Kalema, mère célibataire de 42 ans, peut éclairer son épicerie et sa maisonnette d’un quartier pauvre du village de Namiyagi, près du lac Victoria, dans l’est de l’Ouganda.

Mais cette électricité qui a radicalement changé sa vie et celle de ses quatre enfants pourrait ne pas durer éternellement, s’inquiète Revocatus Twinomuhangi, coordinateur du Centre de l’Université Makerere sur le changement climatique.

“Si les pluies se raréfient, le niveau du lac Victoria et donc du Nil va baisser. Cela réduira la production hydroélectrique”, prévient-il. 

Déjà, poursuit l’expert, “ces cinq à dix dernières années, nous avons vu des sècheresses plus rapprochées et plus intenses, de fortes précipitations, des inondations et des températures de plus en plus chaudes”.

Selon une étude réalisée en 2020 par six chercheurs d’universités américaines et britanniques se basant sur des données historiques et géologiques des 100.000 dernières années, le lac Victoria pourrait avoir disparu d’ici 500 ans.

Pour Mme Kalema, qui fait pousser dans son petit jardin des bananes, du café et du manioc pour nourrir sa famille, toutes ces données sur le changement climatique restent abstraites. 

Ce qu’elle constate au quotidien, c’est que les coupures de courant sont déjà bien trop fréquentes. 

“A cause des délestages, mon fils peine à faire ses devoirs: il doit tout finir avant la tombée de la nuit ou travailler à la bougie”, raconte-t-elle drapée dans des vêtements en “kitenge”, tissu bariolé prisé des tribus Baganda et Basoga. “Cela me coûte bien trop cher alors que je pourvois seule aux besoins de ma famille.”

Capturer le débit

La vie sans électricité, c’est toujours le quotidien pour la moitié des 110 millions d’Ethiopiens, malgré une des croissances les plus rapides d’Afrique, et Addis Abeba compte sur son méga-barrage pour y remédier. Quitte à se brouiller avec ses voisins. 

Le Grand barrage de la renaissance (Gerd), dont la construction a été lancée en 2011 sur le Nil Bleu – qui rejoint au Soudan le Nil Blanc pour former le Nil -, a un objectif annoncé à terme de 13 turbines pour une production de 5.000 MW. Depuis août, son réservoir contient 22 milliards de m3 d’eau sur les 74 milliards de sa pleine capacité.

Addis Abeba vante déjà le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique: “Le Nil est un cadeau que Dieu nous a offert pour que les Ethiopiens l’utilisent”, martèle le Premier ministre Abiy Ahmed.

Mais pour le Caire, c’est une source de tension qui remet en question un accord conclu en 1959 avec Khartoum, mais sans l’Ethiopie, qui accorde 66% du débit annuel du Nil à l’Egypte et en concède 22% au Soudan.

Pour protéger cet acquis, en 2013, des conseillers du président égyptien de l’époque, Mohamed Morsi, proposaient en direct à la télévision le bombardement pur et simple du barrage éthiopien.

Aujourd’hui, l’Egypte d’Abdel Fattah al-Sissi craint toujours une réduction drastique du débit du Nil en cas de remplissage trop rapide du Gerd. Mais le  sujet provoque des débats au sein même de la communauté scientifique.

Des chercheurs s’accusent pour les uns d’exagérer les pertes hydriques de l’Egypte pour justifier une intervention musclée en Ethiopie, pour les autres de les minimiser et de “trahir” leur pays.

Dans leurs plantations, les agriculteurs égyptiens, eux, ont déjà vu les effets du super-barrage d’Assouan qui, comme les barrages hydroélectriques construits en Ethiopie, en Ouganda ou au Soudan, retient le limon, ce précieux engrais naturel.

– Privé de limon  – 

Dans les luxuriants champs verdoyants d’al-Jazira où il cultive concombres, aubergines et pommes de terre grâce à des canaux sortis du Nil qui crachent l’eau à gros bouillons, Omar Abdelhay en sait quelque chose.

Au fil des ans, le travail est devenu de plus en plus dur pour cet agriculteur soudanais de 35 ans dont la petite maison de terre battue donne directement sur le fleuve de couleur brunâtre. 

Il y a huit ans, quand ce père de famille a commencé à cultiver les terres familiales, “il y avait du bon limon et le Nil nourrissait convenablement nos cultures”, raconte-t-il.

Mais peu à peu, avec les barrages qui ne cessent de pousser en amont, “l’eau s’est éclaircie, elle n’a plus de limon et même lors des crues, elle n’en charrie plus”, poursuit l’homme en jellaba grise.

Englué dans le marasme politique et économique, secoué par des coups d’Etat depuis des décennies ou des manifestations hostiles au pouvoir militaire, le Soudan peine à gérer ses ressources hydriques.

Chaque année, des pluies diluviennes s’y abattent, faisant encore cet été près de 150 morts et emportant des villages entiers, sans pour autant aider aux cultures, faute d’un système d’agriculture et de stockage ou de recyclage des eaux pluviales.

Aujourd’hui, la faim menace un tiers des habitants. Le pays a pourtant longtemps été un acteur majeur des marchés mondiaux du coton, de l’arachide ou de la gomme arabique. 

Grâce aux petits canaux d’irrigation creusés à l’époque coloniale, un faible débit suffisait pour que l’eau s’engouffre et vienne nourrir ses terres fertiles. Le système, qui devait être développé avec le Grand plan d’irrigation d’al-Jazira, a fait long feu depuis longtemps.

Les champs cultivés sous la houlette de l’Etat dirigiste et clientéliste du dictateur Omar el-Béchir renversé en 2019 ne sont plus que jachère. A la place, les familles cultivent concombres ou poivrons sur de petites parcelles.

Comme le Soudan, les pays riverains du Nil – Burundi, République démocratique du Congo, Egypte, Ethiopie, Kenya, Ouganda, Rwanda, Soudan du Sud et Tanzanie – sont tous en queue de peloton au classement ND-GAIN de la vulnérabilité au changement climatique.

Pour Callist Tindimugaya, du ministère ougandais de l’Eau et de l’Environnement, “l’impact du réchauffement va être énorme”.

“Si nous avons des pluies rares mais drues, nous subirons des inondations, si nous avons de longues périodes sans pluie, alors nous aurons moins de ressources en eau.”

Or, martèle le responsable, “on ne peut pas survivre sans eau”.

gm-bam-mz/sbh/dp/clc

Jowali Kitagenda, 40 ans, sur son bateau sur le Nil à Jinja, dans le sud de l’Ouganda le 7 octobre 2022
• BADRU KATUMBA

Ali Tabo, 50 ans, un pêcheur devenu agriculteur qui a abandonné la pêche pour la culture et l’élevage d’animaux, sur les rives du Nil à Namiyagi, dans le sud de l’Ouganda le 7 octobre 2022
• BADRU KATUMBA

NewsAmericasNow.com

UNC proposes increase in Defence Force retirement age as crime-fighting tool

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Trinidad and Tobago Newsday

News

Opposition Leader Kamla Persad-Bissessar. Photo courtesy Office of Parliament

Opposition Leader Kamla Persad-Bissessar says that if she is re-elected as Trinidad and Tobago’s prime minister she will increase the retirement age for members of the Defence Force (TTDF) and restructure the Ministry of National Security into two distinct units in an effort to fight crime.

Persad-Bissessar also proposed an increase in the entry level qualification for police recruits, ankle bracelets and house arrest initiatives, minimum detention centres, law to prevent incarceration of non-violent drug offenders, state support for children of prison inmates and a fund for children who have lost one or both parents to crime.

Persad-Bissessar rolled out the proposals at the United National Congress (UNC) virtual report on Monday night.

Only recently the Opposition chastised Government for its proposals to increase the retirement age from 60 to 65, but explained her rationale for increasing the age of the TTDF personnel, the majority of whom retire at age 47.

“We must enable the retention of experienced personnel within the respective arms of the military. Research has shown that our current defence force retirement strategy is not in keeping with industry best practice. In the case of Canada and Denmark, the compulsory retirement age for regular forces and primary reservists is 60 years.

She quoted statistics from Norway where military personnel can serve a maximum of 40 years or up to the age of 60, whichever comes first. Australia has a general ceiling for commissioned and non-commissioned officers of 60 years based upon a person’s ability to perform their job regardless of their age.

“Records show that within the TTDF, over 98 per cent of its personnel never continue after the age of 50 years primarily because of the present retirement age.”

She said there was also a significant proportion of servicemen at the rank of major, lieutenant commander and squadron leader who must retire at 47 – approximately half of an average work life.

She said that approach generated a large pool of young retirees who were not re-employed in many instances and remain “out of pocket” until they become pensionable.

“The extension of retirement ages would therefore assist in the retention of experience across the force,” she said adding that many with great potential had left the service for jobs which provided longer tenures of service.

“The recommendation for an increase for all serving members of the Coast Guard, Air Guard and the Regiment would allow for the TTDF to adequately meet its local, regional and international commitments.”

With respect to getting the best qualified police officers on the job, Persad-Bissessar proposes the development of academic programmes in law, governance, criminal justice system, cyber-crime and forensic investigations, among other courses, for undergraduate and post graduate degrees in policing, combined with a part-time police apprenticeship practical programme.

The programmes would be offered at the so far idle UWI Debe campus.

“They never understood the vision behind that campus. The St Augustine campus could only take a certain number of students and there was not enough space there to expand,” she said as she defended the campus built under her PP administration.

Noting the disruptions and negative outcomes parental incarceration can cause for children, including poor academic performance, aggression, depression, delinquency and substance abuse, Persad-Bissessar spoke of plans to offer financial, psychological and emotional support for those children.

For children who have lost one or both parents to crime she said, although no amount of money could replace a parent, a fund would be set up to provide the necessary support.

Among other initiatives to alleviate the crime pandemic plaguing the country, she has suggested the use of ankle bracelets and house arrest to reduce current expenditure for housing prisoners who are non-violent, old or infirm, or pose no risk to society.

NewsAmericasNow.com