Mondial: un grand jour pour le Qatar, une première pour le monde arabe

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Quatre ans après le sacre de la France, la planète football investit le Qatar pour sacrer son nouveau roi lors du premier Mondial organisé dans le monde arabe, traversé par les polémiques sur les…

Quatre ans après le sacre de la France, la planète football investit le Qatar pour sacrer son nouveau roi lors du premier Mondial organisé dans le monde arabe, traversé par les polémiques sur les droits humains, l’impact climatique ou les discriminations.

“Bienvenue à la Coupe du monde arabe”, a titré le journal qatari arabophone Al-Sharq dimanche alors que l’effervescence montait dans le petit émirat, à quelques heures du match d’ouverture dans le stade Al Bayt, à Al Khor, entre le Qatar et l’Équateur (19h00 locales, 17h00 à Paris).

Des supporters étrangers, encore peu nombreux jusqu’à vendredi, sont venus se presser sur la Corniche, la promenade touristique longeant la baie de Doha. En centre-ville, devant la billetterie centrale où s’achètent les tickets pour les 64 matches du Mondial, ont grossi des files d’attente qui n’avaient plus été vues depuis l’ouverture des guichets à la mi-octobre.

Le premier vol commercial entre Israël et le Qatar, deux pays n’ayant pas de relations diplomatiques, a quitté dimanche Tel-Aviv pour Doha dans le cadre d’un programme spécial à l’occasion du tournoi.

Les personnalités continuent d’arriver, comme le président sénégalais Macky Sall ou le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, à quelques heures d’une cérémonie d’ouverture censée rappeler celles des Jeux olympiques, “mêlant tradition qatarie et culture universelle”.

La tête d’affiche en est l’un des membres du célèbre groupe de K-pop sud-coréenne BTS, lors de cet événement inaugural programmé à partir de 17h40 locales (15h40 à Paris).

Benzema pas remplacé

Depuis 12 ans, le Qatar s’est préparé pour être capable d’accueillir 32 sélections et des centaines de milliers de fans qui vont débarquer dans cet émirat grand comme Chypre ou la grande région parisienne.

Lors de ce tournoi joué dans huit stades -dont sept sont sortis du désert pour l’occasion-, les habituels géants du ballon rond devraient encore se disputer le trophée, jusqu’à la finale du 18 décembre: Brésil, Argentine, France ou encore Angleterre, Allemagne et Espagne.

La France peut rêver d’imiter l’Italie (1934 et 1938) et le Brésil de Pelé (1958 et 1962), seuls pays à avoir conservé leur titre.

Ce sera toutefois sans le meilleur joueur du monde: tout frais Ballon d’Or, Karim Benzema a déclaré forfait samedi soir, blessé à une cuisse, laissant des Bleus déjà orphelins de Paul Pogba et N’Golo Kanté. Le Madrilène ne sera pas remplacé dans le groupe.

Les Sud-Américains en profiteront-ils? Depuis 20 ans et la victoire du Brésil (2002), les Européens se partagent les titres (Italie 2006, Espagne 2010, Allemagne 2014 et France 2018).

Star argentine qui conduit une équipe invaincue depuis 36 matches, Lionel Messi pense toutefois “que le Brésil, la France et l’Angleterre sont un peu au-dessus”.

Sorti de ce premier cercle, une victoire finale dans le superbe stade doré de Lusail, au nord de Doha, relèverait de l’exploit. Mais la Croatie, finaliste il y a quatre ans, reste un outsider. On peut aussi citer la Serbie, le Portugal de Cristiano Ronaldo (37 ans), l’Uruguay des vétérans Luis Suarez et Edinson Cavani (35 ans), voire le Sénégal, malgré l’absence de Sadio Mané.

D’autant que la donne pourrait changer car pour la première fois, le Mondial ne se joue pas lors de l’été boréal, afin d’éviter les chaleurs intenables (autour de 50°). La Fifa a décalé ce rendez-vous en pleine saison de clubs.

“Poudre aux yeux”

Si tous devraient donc être physiquement déjà bien dans le rythme, les pays entrent dans la compétition sans rodage.

Les exploits des footballeurs ne devraient toutefois pas suffire à éteindre les polémiques sur tous les sujets extras-sportifs qui embrasent ce Mondial depuis des mois, voire des années.

Droits humains des travailleurs ayant construit les somptueuses enceintes, environnement, avec un bilan carbone annoncé neutre mais que ses détracteurs qualifient “d’aberration”, et discrimination des personnes, notamment des LGBTQ+: cette 22e édition est l’une des plus controversées de l’histoire.

Les autorités du petit émirat gazier sont régulièrement critiquées par les ONG pour leur traitement des travailleurs migrants, notamment dans les secteurs de la construction, de la sécurité et du travail domestique. Des accusations vigoureusement rejetées par les autorités qui soulignent avoir réformé les lois sur le travail.

Côté empreinte environnementale, la construction des stades et les transports par avion des supporters venus du monde entier sont en cause. Mais les stades plantés dans le désert rafraîchis par la climatisation aux heures les plus chaudes ont aussi choqué.

Le traitement des personnes LGBTQ+ est un autre sujet d’inquiétude dans un pays conservateur où l’homosexualité et les relations sexuelles hors mariage sont criminalisées.

Les autorités ont assuré qu’elles seraient accueillies sans discrimination mais la volte-face vendredi sur la vente d’alcool finalement interdite autour des stades fait craindre à certains d’autres revirements.

Infantino et les “hypocrites”

“Si ça veut dire que tout est re-discutable, quid de la sécurité des supporters LGBT, de la possibilité de soutenir son équipe en étant debout au stade, de la possibilité de s’embrasser dans la rue?”, interroge Ronan Evain, directeur général de l’association Football Supporters Europe.

Après des mois de silence, le président de la Fifa, Gianni Infantino a répondu sur un mode offensif samedi: “Donner des leçons de morale -toujours dans le même sens-, c’est simplement de l’hypocrisie”, a-t-il tancé, trouvant “profondément injuste” ces critiques.

“Pour ce que nous, les Européens, avons fait au cours des 3.000 dernières années, nous devrions nous excuser pour les 3.000 prochaines années avant de donner des leçons de morale aux autres”, a-t-il proclamé.

Infantino avait déjà demandé à tous de “se concentrer sur le football”. Pas certain qu’il soit entendu.

L’Allemagne ou le Danemark ont répété que leurs capitaines, Manuel Neuer et Simon Kjaer, porteraient bien le brassard coloré “One Love” en faveur de l’inclusion et contre les discriminations, et non ceux dégainés par la Fifa, porteurs de messages plus consensuels.

ep-alu/jed/gk

Des supporters de l’Equateur avant le match d’ouverture du Mondial contre le Qatar, pays hôte, le 20 novembre 2022 à Doha
• Juan MABROMATA

Des fans de football à l’aéroport de Tel-Aviv, en Israël, avant le départ d’un vol inédit à destination de Doha, pour assister au Mondial, le 20 novembre 2022
• Gil COHEN-MAGEN

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• David LORY

Le Français Karim Benzema lors de la séance d’entraînement des Bleus du 19 novembre 2022 à Doha
• FRANCK FIFE

Photo de l’intérieur du stade Al Bayt, où a lieu le match d’ouverture du Mondial entre le Qatar et l’Equateur, prise le 12 novembre 2022
• Gabriel BOUYS

Le président de la Fifa Gianni Infantino lors de la conférence de presse inaugurale du Mondial, le 19 novembre 2022 à Doha
• GABRIEL BOUYS

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A quoi ressemblerait un monde sans Twitter ?

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L’avenir du réseau social à l’oiseau bleu apparaît très incertain après une semaine aussi agitée que les précédentes, entre nouvelle saignée des effectifs et rétablissement du compte de Donald Trump, probable source de controverses. Une question revient de plus en plus…

L’avenir du réseau social à l’oiseau bleu apparaît très incertain après une semaine aussi agitée que les précédentes, entre nouvelle saignée des effectifs et rétablissement du compte de Donald Trump, probable source de controverses. Une question revient de plus en plus régulièrement: à quoi ressemblerait un monde sans Twitter ?

Avec environ 237 millions d’utilisateurs quotidiens au dernier pointage, fin juin, Twitter est beaucoup plus modeste que Facebook (1,98 milliard), TikTok (plus d’un milliard), mais aussi Snapchat (363 millions).

Pourtant, en un peu plus de 15 ans, la plateforme est devenue un lieu incontournable pour dirigeants, entreprises, célébrités et médias, qui se contentent parfois de ce canal pour communiquer. 

Twitter “n’a rien d’essentiel”, a lancé, sur son compte, Steven Cohn, entrepreneur new-yorkais. “Le monde se débrouillerait fort bien sans Twitter”, a-t-il insisté, convaincu, comme d’autres, que le pays des gazouillis n’est qu’un microcosme, à l’importance réelle limitée.

“L’essentiel des tweets vient de 1%” des utilisateurs, a-t-il écrit. “La plupart des gens normaux ne se connectent jamais.”

Au contraire, pour Karen North, professeure à l’université USC Annenberg, “ce qui est vraiment fort avec Twitter, c’est que n’importe qui peut y annoncer quelque chose qui pourra être vu par tout le monde”.

En cas de conflit, de mouvement social, de vague de répression, “Twitter est devenu une plateforme centrale pour pouvoir rapporter la réalité de ce qui se passe sur le terrain”, estime Charles Lister, du centre de réflexion Middle East Institute, à Washington.

Comme la plupart des autres réseaux sociaux, Twitter est aussi utilisé pour diffuser propagande et fausses informations. L’entreprise a développé des outils de modération pour y faire face, mais leur pérennité fait question après le départ de plus de deux tiers des équipes.

Une étude publiée en 2018 a montré que les fausses informations y circulaient plus vite que celles ayant fait l’objet de vérifications.

“Ce n’est pas réaliste d’imaginer une plateforme où la désinformation serait impossible”, tempère Charles Lister. “Voir disparaître l’information, juste et fausse”, avec l’éventuelle dissolution de Twitter, “est, par définition, une mauvaise chose.”

“Les dirigeants autoritaires ou tous ceux qui ne veulent pas que l’information soit partagée pourraient bénéficier d’un monde sans Twitter”, anticipe Mark Hass, professeur à l’Université de l’Etat d’Arizona.

“Source vitale”

“Ce serait épouvantable pour le journalisme”, renchérit Karen North. Car “Twitter n’est pas un réseau social”, dit-elle, “c’est un maillage de nouvelles et d’informations, le point de rendez-vous où vont les journalistes pour se mettre à jour, trouver une idée de sujet, une source ou une citation.”

Avec les réductions d’effectifs et la baisse des budgets qu’a vécues la presse depuis plus d’une décennie, “il n’y a plus les ressources suffisantes pour aller chercher les sources sur le terrain”, fait valoir l’universitaire. 

Autre effet pervers, selon elle, “sans Twitter, les gens qui auront accès aux médias seront ceux qui seront déjà suffisamment importants pour que la presse les écoute. Avec Twitter, n’importe qui peut annoncer une histoire.”

Autre fonction de cet espace collaboratif, “Twitter est devenu une source vitale d’information, de conseils, d’entraide durant les ouragans, les feux de forêt, les guerres, les attaques terroristes ou les épidémies”, a tweeté Caroline Orr, chercheuse à l’université du Maryland.

“Ce n’est pas quelque chose qui peut être remplacé par des plateformes existantes”, prévient-elle.

Globalement, la question des alternatives possibles à Twitter ne suscite pas de réponse évidente.

“Facebook a son utilité, mais c’est un peu dépassé”, avance Charles Lister.

“Des concurrents de Twitter récupèreront sans doute des utilisateurs”, prévoit Mark Hass, qui mentionne le réseau social Mastodon, “mais ils resteront probablement des niches. Aucun d’entre eux ne deviendra la place publique que Twitter a cherché à créer.”

Il croit davantage au potentiel du site communautaire Reddit, comme Karen North, pour qui ce réseau social est néanmoins limité, en l’état, par sa présentation minimaliste et fouillie, sans comparaison avec la facilité d’utilisation d’un Twitter.

“Je ne crois pas qu’il existe quelque chose aujourd’hui qui offre la même valeur ajoutée que Twitter”, explique Charles Lister.

“Est-ce que cela pourrait être reproduit? Bien sûr”, dit-il, “mais ça nécessiterait des ressources énormes et un délai significatif.”

tu/jum/kar/ob

Le logo de Twitter et une photo d’Elon Musk sur un écran de smartphone, le 4 octobre 2022, à Washington
• OLIVIER DOULIERY

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Warmington promises quick repairing of road breakaways in SW St Ann Loop Jamaica

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With the South West St Ann constituency plagued by several road breakaways, some of which have been caused by torrential rains throughout the years, the Government is moving to have them quickly repaired.

The announcement was made by Minister without Portfolio in the Ministry of Economic Growth and Job Creation with responsibility for works, Everald Warmington, during a tour of the constituency last week.

He admitted that the constituency has been plagued by several breakaways, which have inconvenienced citizens of various communities.

“I’ve seen a whole lot, and there is a whole lot of breakaways that we have here. You have Wild Cane, Borobridge, White Sand, Cascade breakaway, John Reid breakaway, Cuffie Ridge, Aenon Town, Thatch Walk bridge, Clarksonville, and all of these,” outlined Warmington.

“Those we are going to address right away, because unless we address these problems, it will break out into a bigger situation.

“As soon as the (National Works Agency) team in St Ann scopes these and sends them to me or the ministry, I will address them,” he stated.

He added that Borobridge and Thatch Walk bridges will be improved, as they pose risks to the motoring public.

In the interim, a section of the Cascade main road is to be refurbished at a cost of $53 million, while the Mount Moriah to Battersea roadway, which is to cost $167 million, is to be completed in two phases.

However, Warmington expressed concern about the Alexandria to Brown’s Town main road in the parish, which he said has deteriorated despite being resurfaced some four years ago.

“One area of concern, however, is the Alexandria to Brown’s Town main road that I am a little dissatisfied with the surface itself,” he said.

He revealed that the work was done through the Major Infrastructure Development Programme (MIDP).

“… And it (the road) should not have deteriorated this badly. So, I’m going to ask the (NWA) team in St Ann to go look at it, scope the areas to be corrected, so it doesn’t deteriorate any further, and we can arrest the problem for now,” declared Warmington.

“So these areas that affect or inconvenience people from South West St Ann, I will try my best to correct them as swiftly as possible,” he assured further.

Meanwhile, South West St Ann Member of Parliament (MP), the Jamaica Labour Party’s (JLP’s) Zavia Mayne, welcomed the promised assistance from the minister in relation to the road infrastructure network in the parish.

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VIDEO: Jamaica Scorpions win regional Super50 title Loop Jamaica

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Loop Sports

28 minutes ago

Jamaica Scorpions players celebrate after beating Trinidad and Tobago Red Force in the final of the CG Super50 Cup at the Sir Vivian Richards Cricket Stadium in Antigua on Saturday, November 19, 2022. (PHOTO: windiescricket).

NEWYou can now listen to Loop News articles!

Jamaica Scorpions beat Trinidad and Tobago Red Force by three wickets in the final of the CG Super50 to take the coveted title at the Sir Vivian Richards Cricket Stadium on Saturday night.

Led by a superb half century from Chadwick Walton, the Jamaicans chased down a target of 218 to win with 18 balls to spare.

Walton, the experienced opener made 80 and shared a vital partnership with Andre McCarthy who made 55. They added 126 for the second wicket.

Match scores:

Trinidad and Tobago Red Force 217 off 47 overs (Yannic Cariah 43, Akeal Hosein 37, Kjorn Ottley 33; Nicholson Gordon 3-51, Jeavor Royal 2-22, Odean Smith 2-29).

Jamaica Scorpions 218-7 off 47 overs (Chadwick Walton 80, Andre McCarthy 55, Rovman Powell 25; Terrance Hinds 2-31, Khary Pierre 2-42).

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New BCF Boss Highlights Need For ‘Balanced Approach’ To Corrections – St. Lucia Times News

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The new man at the helm of the Bordelais Correctional Facility (BCF) has highlighted the need for a balanced approach to corrections, as selected male inmates participated in a conflict resolution workshop last week.

Verne Garde, a former Director of Corrections, took up the post again recently.

“Some of the things we have to do – is balance our approach to corrections. It cannot be an institution that totally believes in reinforcing behaviour without balancing it with proper recreation and psychosocial interventions,” Garde explained.

He revealed that almost ninety-five percent of the 526 BCF inmates are men, a disproportionate ratio to the general population.

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Garde said the disparity underscored the need for agencies like the St. Lucia Crisis Centre to assist the BCF in addressing the needs of male inmates.

The Crisis Centre and the Department of Probation and Parole partnered with the BCF in organising the inmate conflict management workshop last week as part of International Men’s Day observances.

The workshop followed a recent unprecedented seizure of inmate contraband, including 31 ‘cell made’ weapons.

Garde said there was an overwhelming response from the estimated 50 male inmates to the conflict management session.

And he said the BCF planned to pass the workshop information on to the entire male prison population.

Garde told reporters that a rigourous process that took behavioural assessment and other issues into account selected the remand and penal inmates who attended the workshop.

He also disclosed that the BCF had several upcoming events in addition to daily one-on-one interaction with inmates.

Those upcoming activities include Literary Day and a music symposium.

In addition, Garde spoke of plans to revamp the BCF’s agriculture programme.

He praised the Catholic relief, development and social service organisation, CARITAS, and the Catholic Church, explaining that they had made a large contribution of farming items.

“I am sure that within the next six to nine months, the Bordelais farm will be restored to what it should be and what was envisaged,” Garde told reporters.

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Dammers Salarbaks en Debipersad in top drie Curaçao Open Challenge

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Tekst Ricky Wirjosentono PARAMARIBO — Arie Salarbaks en Sharvan Debipersad zijn zaterdag in de top drie geëindigd tijdens de classic

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Violences sexistes: des manifestants par dizaines de milliers contre l’”impunité” des agresseurs

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Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans toute la France pour dénoncer les dysfonctionnements de la justice en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles et notamment réclamer…

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans toute la France pour dénoncer les dysfonctionnements de la justice en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles et notamment réclamer une “loi cadre” contre l’”impunité” des agresseurs.

Cinq ans après l’émergence du mouvement #MeToo, près de 90 associations, syndicats ou partis de gauche ont appelé à un “raz-de-marée dans la rue pour crier notre colère”.

A Paris, la manifestation partie vers 14H30 de la place de la République et dont les derniers participants arrivaient place de la Nation vers 17H30, a rassemblé 80.000 personnes selon les organisatrices et 18.500 selon la police. “Nous sommes fortes, nous sommes fières et féministes et radicales et en colère”, scandaient des manifestantes, tandis que d’autres criaient “MeToo partout, justice nulle part”.

Sur des pancartes, uniformément violettes, la couleur emblématique du rassemblement, on pouvait lire notamment “mâle dominant, pour qui tu te prends?”, “stop à la culture du viol” ou encore “croire les victimes sauve des vies”.

“Ce qui nous met en colère, c’est l’impunité des agresseurs et le mauvais traitement réservé aux victimes” lorsqu’elles déposent plainte, a expliqué à l’AFP Maëlle Noir, membre de #NousToutes qui coordonne l’organisation des défilés.

“Nous manifestons aujourd’hui pour rendre hommage aux victimes”, a insisté de son côté Sandrine Bouchait, de l’Union nationale des familles de féminicides (UNFF), dont l’association demande pour les proches “un statut de victimes avec un accompagnement psychologique et financier”.

Plus généralement, les associations réclament un budget public de deux milliards d’euros par an, mais aussi une “loi-cadre” qui instaurerait notamment des “brigades et juridictions spécialisées”, une aide financière pour la “mise en sûreté” des femmes victimes, 15.000 places d’hébergement supplémentaires ou le renforcement de l’éducation à la vie sexuelle et affective à l’école.

“que la honte s’inverse”

La ministre chargée de l’égalité hommes/femmes Isabelle Rome a rappelé sur RMC qu’elle était ouverte à la mise en place d’une police et d’une justice spécialisées, sujet sur lequel planche une mission parlementaire. Quant aux moyens financiers, “ils n’ont cessé d’augmenter” pour atteindre “un montant global de 2,4 milliards” d’euros, a-t-elle observé en reconnaissant que ces sommes n’étaient “pas spécifiquement” dédiées à la lutte contre les violences.

L’appel à manifester – en amont du 25 novembre, journée mondiale de lutte contre les violences à l’égard des femmes -, concernait de nombreuses villes de France. 

Le ministère de l’Intérieur a décompté 13.600 personnes dans 39 actions en régions, dont les plus importantes à Rennes (2.500) Lille (1.700) et Toulouse (1.700).

A Metz (280 personnes selon la police), des manifestantes brandissaient des pancartes comme “dans 12 féminicides, c’est Noël” ou “Me croirez-vous quand je serai morte?”.

Pour Illyle Ezemzami, étudiante de 22 ans présente dans le cortège toulousain, “il faut montrer aux victimes qu’elles ne sont pas seules et qu’on les croit”. Pour elle, “il y a eu une libération de la parole mais ce n’est pas gagné, il faut aller plus loin, il faut que la honte s’inverse”.

Frédéric Planquart, 46 ans, qui participait à sa première mobilisation féministe à Marseille, estime que “ce n’est pas que l’affaire des femmes, c’est même peut-être plus celle des hommes”, même si, selon lui, “c’est plus important d’agir dans la vie de tous les jours que de manifester”.

L’exaspération des organisations féministes est alimentée par le nombre élevé de féminicides – déjà 100 depuis le début de l’année d’après un collectif associatif, contre 122 l’an dernier selon les chiffres officiels -, et par la frilosité du monde politique à écarter certains responsables accusés de violences envers les femmes. 

Les partis EELV et LFI “ont signé notre appel à manifester. On va leur demander aujourd’hui de respecter leur signature” et de “retirer de leur groupe parlementaire des hommes mis en cause pour violences”, a déclaré Pauline Baron, de #NousToutes, en citant les cas d’Adrien Quatennens (LFI) et Julien Bayou (EELV).

Entre 2017 et 2021, le nombre de viols ou tentatives de viols enregistrés par le ministère de l’Intérieur a doublé, passant de 16.900 à 34.300. Les victimes ont davantage tendance à dénoncer des faits anciens, explique le ministère qui y voit aussi le signe de la “libération de la parole”. Une expression qui exaspère désormais les associations, car “les femmes ont toujours parlé mais elles ne sont pas écoutées”, pointe Maëlle Noir.

bj-mas-bgy-cha-ab-tll/cel/or

Violences sexistes: départ de la manifestation parisienne
• Sofiane OUANES

Manifestation pour dénoncer les dysfonctionnements de la justice en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, le 19 novembre 2022 à Paris
• JULIEN DE ROSA

Manifestation pour dénoncer les dysfonctionnements de la justice en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, le 19 novembre 2022 à Paris
• JULIEN DE ROSA

Manifestation pour dénoncer les dysfonctionnements de la justice en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, le 19 novembre 2022 à Paris
• JULIEN DE ROSA

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Climat: discussions nocturnes serrées pour trouver une issue

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Des discussions serrées se prolongeaient tard dans la nuit de samedi à dimanche à la COP27 en Egypte, autour des ambitions de réduction des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique…

Des discussions serrées se prolongeaient tard dans la nuit de samedi à dimanche à la COP27 en Egypte, autour des ambitions de réduction des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, jugées insuffisantes par de nombreux pays.  

L’espoir avait repris plus tôt samedi avec l’annonce d’un accord sur la question des dégâts climatiques subis par les pays pauvres, un des principaux points de blocage de la conférence annuelle de l’ONU sur le climat, qui devait se finir vendredi mais joue les prolongations.

Après une réunion avec les différentes délégations, aucune séance plénière de clôture n’avait été convoquée vers 01H00 du matin (23H00 GMT samedi). 

Des délégués sortant de la réunion ont indiqué aux journalistes que les désaccords persistaient sur de nombreux points, notamment concernant les ambitions en matière de réduction d’émissions et la mention des énergies fossiles.

Situation compliquée

La ministre de la Transition écologique espagnole Teresa Ribera a évoqué une “situation compliquée”, avec des pays poussant pour une formulation “plus forte” sur la réduction de l’utilisation des énergies fossiles, responsables du réchauffement.

Un conseiller de la délégation de Papouasie Nouvelle-Guinée, Kevin Conrad, a expliqué que les “suspects habituels” tentaient au contraire de bloquer toute référence en ce sens. Dans le passé, l’Arabie Saoudite s’y est notamment opposée.

“Plutôt pas d’accord qu’un mauvais accord”, avait tonné samedi matin le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans.

Autre dossier brûlant, la question du financement des “pertes et dommages” subis par les pays les plus vulnérables aux impacts du changement climatique, semblait par contre avoir progressé.

Une source européenne avait indiqué plus tôt qu’un “accord a été trouvé” prévoyant notamment la création d’un fonds dédié qui “dirige” les moyens financiers vers les pays les plus vulnérables. L’accord prévoit que ce soit un instrument, dont le fonctionnement reste à déterminer, parmi une “mosaïque” d’autres financements.

Sherry Rehman, ministre pakistanaise du Changement climatique et présidente en exercice du puissant groupe de négociation G77+Chine, qui compte plus de 130 pays, s’est dite “optimiste quant à un résultat positif” sur cette question. 

Un accord devrait encore être formalisé lors de la plénière finale.

Le président français Emmanuel Macron, depuis la Tunisie où il participe à un sommet de la Francophonie, a estimé qu’un fonds seul serait “largement insuffisant”. Il a réitéré son soutien à une initiative de la Première ministre de la Barbade Mia Motley, qui appelle à une refonte du système financier international pour mieux l’orienter vers l’aide climatique.

La conférence, qui aurait dû se terminer vendredi soir, a longtemps bloqué sur cette question des “pertes et dommages”.

Ce sujet est plus que jamais au centre des débats après les inondations historiques qui ont récemment frappé le Pakistan et le Nigeria.

Subventions inefficaces

En début d’après-midi, la présidence égyptienne, critiquée pour la lenteur des négociations, a fini par publier un nouveau projet de texte final très attendu.

Le document réaffirme les objectifs de l’accord de Paris de 2015, qui vise à limiter le réchauffement de la planète “nettement en-dessous de 2°C” par rapport à l’ère pré-industrielle, et si possible à 1,5°C.

Le texte souligne que les impacts du dérèglement climatique seraient bien moins importants à 1,5°C et affiche l’importance de poursuivre les “efforts” pour respecter cette limite.

Côté énergie, le projet de résolution finale évoque la fin des “subventions inefficaces aux carburants fossile”, mais pas la sortie du pétrole ou du gaz.

L’objectif d’une sortie progressive du charbon – acquis de Glasgow l’an dernier – est réaffirmé, mais avec désormais un appel à accélérer le développement des renouvelables au cours de cette décennie.

“Le volet atténuation n’est pas au bon niveau d’ambition, notamment sur l’utilisation des énergies fossiles”, a mis en garde la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.

“Nous devons émerger de la COP27 avec un ensemble de décisions qui garde en vie (l’objectif de) 1,5°C et protège les plus vulnérables”, a demandé l’émissaire pour le climat des îles Marshall, Tina Stege. 

Les engagements actuels des différents pays sont loin de permettre de tenir l’objectif de 1,5°C. 

Selon les analyses de l’ONU, ils permettent au mieux de limiter le réchauffement à 2,4°C d’ici la fin du siècle, menant l’humanité vers le risque que des points de bascule irréversibles soient atteints et provoquent un emballement incontrôlable du dérèglement climatique.

bur-uh-jmi-so/uh/cn 

Vue de la Terre distribuée par la Nasa
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Does GoB want to drill offshore?

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Oceana Belize has launched a petition drive to compel the government to conduct a referendum on any decision relating to offshore oil-exploration activity, including seismic testing! 

By Marco Lopez

BELIZE CITY, Thurs. Nov. 17, 2022

Oceana Belize has confirmed that the government has the intention to engage in seismic testing. This is according to Vice President of Oceana Belize, Janelle Chanona, who made the announcement today at a press conference, where she also stated that the organization will be conducting a petition drive geared toward getting signatures to compel the government to carry out a referendum before making any decision relating to offshore oil-exploration without the people’s consent.

“As we have maintained throughout our work in Belize, the only reason to conduct seismic testing is to proceed to offshore oil exploration. We are therefore announcing today that we are launching a signature-collecting drive,” Chanona said.

Petitions will be distributed to registered voters nationwide. They will be asked to indicate their support for efforts to ensure that a  “referendum mechanism be enshrined into law that says before anything happens in so far as exploration or exploitation or anything offshore oil-related that there should be a referendum and that those results should guide what happens next.” Chanona explained.

Oceana was granted a meeting with Prime Minister John Briceno on September 9, said Chanona, and she noted that they went there to have talks focused on strengthening the existing offshore oil moratorium. Instead, she said, the PM informed her that they had the intention to conduct seismic testing.

“It was during that conversation that he told us that he would like to proceed with seismic and at our urging that that be put to the Belizean people before any seismic work was done, I said we had an agreement to disagree at that point at the timing of when that conversation with the public would be held,” Chanona revealed.

On October 31, the Ministry of the Blue Economy launched Belize’s first Blue Economy Development, Policy and Strategy (BEDPS) and the first Belize Maritime Economy Plan (MEP) in San Pedro. Chanona pointed out that during that launch ceremony it was “confirmed publicly that under emerging sectors Belize would be looking to conduct research and other related activity into deep and ultra-deep oil and gas and sea bed mining.”   Such a decision, Chanona noted, was made despite a February 2012  initiative dubbed “The People’s Referendum”, in which over 30,000  Belizeans participated — with more than 96% voting against offshore oil activity.  

That referendum was not official. This time around, Oceana will be collecting signatures to ensure that any decision related to offshore oil exploration takes place only after a referendum has been conducted.  She stated that her reason for coming forward is to ensure that all Belizean citizens are informed of the plans related to the marine ecosystem. 

“I will tell you that I am relieved to be here sharing this information finally, not just because I believe in transparency, but because it has been a weight on me, to know that this is what is being thought about and being planned and not being able to come to the Belizean people until now, and I think it is so important that all of us are aware at the same time, and I think that is really what underscores all of this. This should not catch us all by surprise.” Chanona said.

Those who thought the signing of the Blue Bond would mean the end of any prospect of offshore drilling were probably also shocked by Chanona’s revelation that the government, in negotiating the Blue Bond agreement, viewed a permanent moratorium on offshore exploration as a deal breaker, and it was thus removed from the agreement. 

“We can’t fight climate change and then turn around with the other hand or in the other breath and say, ‘but we want to contribute by engaging in offshore oil development’. The fact of the matter is that since becoming aware of the government’s plans or preferences, I’ve been told that as a part of the Blue Bond negotiations that it was put forward in the Conservation List, the moratorium is made into a permanent ban, and that that was a deal breaker for the government,” Chanona said.  

The question being put to Belizeans is as follows: 

“Do you support a legislative ban by way of an amendment to the Belize Constitution, Chapter 4 of the Laws of Belize, which will prohibit offshore petroleum and natural gas exploration (including but not limited to seismic testing, seismic surveys, multibeam surveys), development, drilling, extraction, production, storage and disposal within the internal waters, territorial sea and the exclusive economic zone of Belize (“petroleum operations”), unless a referendum is held in accordance with the Referendum Act, Chapter 10 of the Laws of Belize which approves such petroleum operations?“

The petition drive officially began yesterday. Belizean citizens interested in signing can contact Oceana via its social media platforms or at phone number 610 -0952. 

A press release issued by the government this evening states the following:

“Having regard to the press conference held by Oceana today, November 17, 2022, the Government of Belize hereby clarifies that it has not entered into any agreements for seismic studies nor for oil exploration in offshore areas. The Government of Belize has made unprecedented progress in positioning its natural capital in its overall vision for the economic recovery and growth of our country. Consistent with Plan Belize, and its mandate to ensure the responsible use of its natural capital to realize its economic, social and environmental goals, the government will continue to approach its natural capital resources in a responsible and wise manner. 

“In the meeting held on September 9, 2022, the Prime Minister, among other matters, did discuss the issue of seismic surveys and the existing moratorium with Oceana.  In pursuance of his commitment to environmental and social principles, the Prime Minister reiterated the need to understand the extent of Belize’s offshore non-renewable economic resources in order to have an informed strategy on their potential for leveraging, given the national direction towards decarbonization and nature-based economy.  Furthermore, the government’s commitment to allow the determination of such an important policy to be people-centered was restated by the Prime Minister.

“The statements by Oceana at the press conference today are regrettable especially given its accessibility to this administration’s offices at the highest level for open and transparent discourse to have a clear and unified approach to this issue and all matters of mutual and national interest.”

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La Turquie règle ses comptes et frappe les régions kurdes de Syrie et d’Irak

Black Immigrant Daily News

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La Turquie a lancé dimanche une opération aérienne dans le nord de l’Irak et de la Syrie visant dans la nuit plusieurs régions sous contrôle des forces kurdes syriennes et du PKK, accusées par Ankara du récent attentat qui a…

La Turquie a lancé dimanche une opération aérienne dans le nord de l’Irak et de la Syrie visant dans la nuit plusieurs régions sous contrôle des forces kurdes syriennes et du PKK, accusées par Ankara du récent attentat qui a fait six morts et 81 blessés à Istanbul.

Immédiatement désignés, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK)  et les Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par Washington, avaient rejeté ces accusations et nié toute implication dans cet attentat.

L’opération, baptisée “Griffe Epée”, vise à “éliminer les attaques terroristes du nord de l’Irak et de la Syrie, assurer la sécurité des frontières et d’éliminer le terrorisme à sa source”, a affirmé le ministère turc de la Défense, dans un communiqué.

“L’heure des comptes a sonné! Les salauds devront rendre des comptes pour leurs attaques perfides”, avait-il lancé dans la nuit sur Twitter.

Près de 25 frappes aériennes ont été effectuées par l’armée turque dans les provinces syriennes de Raqa et Hassaké (nord-est) et d’Alep (nord), faisant au moins neuf morts dans les rangs des forces kurdes et six morts dans ceux du régime syrien, et en blessant 31 autres selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG basée à Londres et qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie.

Les frappes ont visé principalement la ville de Kobané (nord) et ses environs, près de la frontière turque, notamment des silos à grains près d’Al-Malikiyah (nord-est) et une centrale électrique au sud de cette province, située dans des zones sous le contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS, coalition armée dominée par les Kurdes).

Les frappes turques ont complètement détruit la quatrième centrale électrique de Taql Bakl, près d’Al-Malikiyah dans le sud de la province de Hassaké, a rapporté un photographe de l’AFP, qui a vu des cadavres dimanche matin près d’une voiture sur place, et de grands trous dans le sol.

Des proches de blessés se sont rassemblés devant l’hôpital de la ville où les blessés des violents raids contre la région ont été transférés à l’aube, en scandant des chansons kurdes tristes sur la perte des enfants.

Selon Souleiman Abou Hawkar, habitant de la région, l’aviation turque a bombardé à plusieurs reprises la centrale. “Nous nous employions à sauver les blessés et récupérer les corps lorsque l’avion a de nouveau bombardé, alors nous avons fui”.

Les bombardements ont également ciblé des positions où les forces du régime de Damas sont déployées à Raqa, Hassaké et Alep, selon l’OSDH.

“Kobané, la ville qui a défait l’Etat islamique, est la cible de bombardements par l’aviation de l’occupation turque”, a annoncé Farhad Shami, un porte-parole des FDS, qui avait démenti tout lien avec l’attentat qui a rapporté que deux membres des FDS ont été tués à Al-Malikiyah, et quatre soldats prorégime dans le nord d’Alep.

Le commandant en chef des FDS, Mazloum Abdi, dénoncé des bombardements “agressifs et barbares”.

“Le bombardement turc de nos zones menace la région entière. Ce bombardement ne sert aucun parti. Nous faisons tout pour éviter une catastrophe majeure. Si la guerre éclate, tout le monde sera affecté”, a-t-il tweeté.

“Pas de victimes” en Irak

En revanche, les frappes turques n’ont “pas fait de victimes” dans le nord de l’Irak, a affirmé un responsable du gouvernement régional du Kurdistan d’Irak à l’AFP.

“Les Turcs ont visé au moins huit zones où se trouvent des bases du PKK sans faire de victime civile” a assuré ce responsable, citant les régions montagneuses de “Shingal, Rawanduz, Bradost, Qandil, Asos, Soran, Rania et Qaladzi”, situées entre Erbil, la capitale du Kurdistan autonome irakien et la frontière iranienne.

Selon un porte-parole du PKK “ces opérations ne sont pas nouvelles, elles durent sans discontinuer depuis sept mois”, a-t-il affirmé en assurant que “l’armée turque a effectué 3.694 bombardements sur le sol du Kurdistan d’Irak” pendant cette période.

Au lendemain de l’attentat commis dans une rue très commerçante et fréquentée d’Istabul, les autorités turques ont accusé une jeune femme, présentée comme de nationalité syrienne, d’avoir posé la bombe.

Selon Le ministre turc de l’Intérieur Suleyman Soylu, “l’ordre de l’attentat a été donné de Kobané”, ville contrôlée par les forces kurdes.

Le département d’Etat américain avait dit vendredi craindre “une éventuelle action militaire de la Turquie”, en déconseillant à ses ressortissants de se rendre dans le nord de la Syrie et de l’Irak.

En guerre depuis 2011, la Syrie est orcelée à cause de l’intervention de multiples groupes et puissances étrangères dans le conflit.

La Turquie, dont les soldats sont présents dans des zones du nord de la Syrie, menace depuis mai de lancer une offensive d’envergure contre les FDS, qu’elle considère comme “terroristes”.

Ankara dit vouloir créer une “zone de sécurité” de 30 kilomètres de largeur à sa frontière sud. 

Entre 2016 et 2019, l’armée turque a lancé trois opérations d’envergure dans le nord de la Syrie visant les milices et organisations kurdes.

ach-lar-jos/pz

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