Why Popcaan was likely detained in the UK – JCF | Loop Jamaica

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The Jamaica Constabulary Force (JCF) has sought to clarify suggestions from dancehall star Popcaan, that the Jamaican authorities had red-flagged him in communication with British immigration authorities, resulting in his detention in the United Kingdom.

In a statement on the matter, the JCF refuted the assertion and sought to establish the likely basis for the artiste’s continued challenges in travelling through the UK.

Reports indicate that Popcaan has since been released from detention in Britain.

In its statement on Wednesday afternoon, the JCF said it noted “statements being made in the public domain, which assert, imply or suggest that the Jamaican police caused international recording artiste, ‘Popcaan’, whose given name is Andre Sutherland, to be detained at an international airport in the United Kingdom.”

In continuing, the statement said: “The JCF can confirm that Andre Sutherland was convicted in 2009 in Barbados for possession of marijuana, and subsequently deported to Jamaica. He was again arrested in Barbados in 2011 for possession of cocaine.

“Arising from those arrests and other intelligence gathered, a Green Notice was generated by Interpol in relation to him in 2015. The notice was then reconfirmed by Interpol in 2018.

“A Green Notice provides Interpol members with a warning about a traveller’s potential criminal activities, where the person may be considered a threat to public safety.

“Such a notice does not request any specific law enforcement action be taken against the subject. It merely acts as an advisory to local law enforcement that the subject of the notice has been in contact with the law elsewhere.

“No stop order was placed on Mr Sutherland by the Government of Jamaica.

“Travelers may be subjected to Secondary Security Screening at International Airports for a variety of reasons, and these reasons fall completely within the purview of the local authorities in those respective jurisdictions.”

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COVID-19: Saint Lucia Records 71 New Cases – St. Lucia Times News

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Today Wednesday July 6, 2022 the Ministry of Health, Wellness and Elderly Affairs reports a total of 71 new cases of COVID-19 from samples processed on Monday July 4, 2022 and Tuesday July 5, 2022.

This is from a total of 297 samples from the Ezra Long Laboratory. These samples were
collected from July 1, 2022 to July 5, 2022.

This number of positive cases makes up 23.9% of all the samples processed on that date. These new cases bring the total number of cases diagnosed in country to date to 27, 204.

Confirmation was also received of the recovery of 63 individuals diagnosed with COVID-19.

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This brings the number of active cases in country to date to 138. Currently, there are three positive cases of COVID-19 admitted at the Respiratory Hospital.

To date, a total of 54, 366 individuals have been fully vaccinated. Another 5, 295 are partially vaccinated and 7, 636 have received their booster shot.

Vaccination will take place tomorrow Thursday July 7, 2022 at various Wellness Centres as per the published COVID-19 vaccination schedule. Vaccination will be available from 9am to 4pm.

The Ministry of Health, Wellness and Elderly Affairs will continue providing daily updates to the public as new information becomes available.

Source: Ministry of Health, Wellness and Elderly Affairs. Headline photo: Internet stock image

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Latoya Apple deelt levenslessen in solo-expositie ‘The Phoenix Rises from the Ashes’

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PARAMARIBO — Latoya Apple staat op 16 en 17 juli in De Hal met haar eerste solo-expositie ‘The Phoenix Rises

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Un film sur Jovenel Mo?se : “July 7”

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Pour son nouveau film, Robinson Lauvince, r?alisateur ha?tien ?voluant aux ?tats-Unis d’Am?rique a utilis? les grands moyens afin d’offrir aux amoureux du 7e art une production au standard international. Dix millions de dollars ont ?t? mobilis?s pour la production de ce film intitul? “July 7” (7 juillet en Fran?ais), en r?f?rence ? la date de l’assassinat de Jovenel Moise.

C’est un film r?alis? ? partir d’une histoire de Robinson Lauvince dont le sc?nario a ?t? ?crit par l’?crivain Gary Victor et l’acteur Paul Henry Athis. “July 7” met en vedette l’illustre acteur ha?tien Jimmy Jean-Louis, l’acteur et docteur Fresnel Larosiliere, la 1ere dauphine de Miss Univers 2016 Raquel P?lissier, Paul Henry Athis, Caelle Jean-Baptiste, sans oublier le plus jeune champion de No?l Cara?be Jean Garmel Buteau. En outre, le film nous permet de voir deux acteurs ?trangers en l’occurrence Anthony Alvarez qu’on retrouve dans la s?rie Netflix Startup et qui a jou? aux c?t?s de Sandra Bullock dans Le secret de la cit? perdue, et l’acteur cubain Pedro Moreno.

July 7 raconte l’histoire d’un pr?sident assassin? dans sa r?sidence, mais aussi son enfance et tous les chemins o? il a d? passer avant d’acc?der ? la magistrature supr?me de l’Etat.

Il ne faut cependant pas croire que le film est un hommage ? feu Jovenel Mo?se. “July 7″, nous dit le r?alisateur ha?tien, n’entend pas faire non plus le proc?s du d?funt chef de l’?tat. Il est de pr?f?rence n? dans un souci de faire oeuvre d’histoire mais aussi d’offrir au monde entier une production de qualit? sur un ?v?nement majeur survenu dans le pays. ” En tant que film maker, c’?tait toujours mon r?ve de documenter ce qui se passe dans mon pays. Beaucoup d’?v?nements se sont produits dans le pays sans qu’il n’y ait vraiment une production professionnelle qui les retrace pour que le monde entier puisse regarder. Lorsqu’on a assassin? le pr?sident, j’ai fait le m?me constant et l’id?e m’est venue de faire ce film”, confie Lauvince a Ticket Magazine avec beaucoup d’enthousiasme.

La production de ce film a ?t? enclench?e tout de suite apr?s la mort de Jovenel Moise. Pour l’instant, le film est en post production et sera achev? bient?t. Aucune date n’est encore d?finie pour la sortie du film. Cependant, Robinson Lauvince connu pour avoir ?t? le r?alisateur du film Married Men, voit d?j? son film dans les plus grandes salles de cin?ma ? travers le monde. La bande annonce de ce long m?trage est toutefois sort dans les march?s internationaux ce 7 juillet 2022 et, puisque cette date est d?clar?e journ?e de deuil national en Ha?ti, elle sera disponible le lundi 11 juillet prochain dans le pays.

Pr?cisons aussi qu’une ?quipe de producteurs ex?cutifs compos?s d’Ha?tiens et de quelques ?trangers g?re ce film. Il s’agit de Joff Philossaint, Mariel Tollinchi, Jimmy Jean Louis, Jean Joseph Philossaint et de Guerby Mertil.

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L’Etat ha?tien offre un mausol?e au pr?sident Jovenel Mo?se

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Publi? le 2022-07-06 | lenouvelliste.com

Pour marquer le premier anniversaire de l’assassinat du pr?sident Jovenel Mo?se ce 7 juillet 2022, le minist?re de la Culture et de la Communication annonce que l’Etat ha?tien offre un mausol?e au pr?sident Jovenel Mo?se. Le gouvernement organise aussi une c?r?monie dans les Jardins du Mus?e du Panth?on national ha?tien (MUPANAH)en m?moire du pr?sident Jovenel Mo?se. Jusqu’au 15 juillet, un m?morial a ?t? aussi install? au Bureau national d’Ethnologie en m?moire du feu chef de l’Etat.

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Une ann?e de perdue apr?s le grand drame

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Le Nouvelliste aurait pu faire une s?rie d’articles pour dresser le portrait de la situation en Ha?ti une ann?e apr?s l’assassinat en son domicile du pr?sident Jovenel Mo?se.

La r?daction a d?cid? de reprendre simplement une brochette d’?ditoriaux publi?s le premier mois apr?s le crime.

Tout ce qui avait ?t? ?crit il y a un an est encore valable. Aussi bien l’imbroglio international qui entoure le crime, la lutte pour le pouvoir, le blocage des institutions d?mocratiques, l’absence d’agenda, les incapacit?s de la justice, le pouvoir des gangs, la difficult? de trouver de l’essence, le refus des acteurs politiques de dialoguer ou la mainmise de la communaut? internationale sur la gouvernance ha?tienne en encourageant le pire.

Un an plus tard, on dirait que le temps est suspendu, que nous avons perdu une ann?e apr?s le grand drame sans nous en apercevoir. Rien n’avance. C’est comme si chaque matin ?tait un 7 juillet que le pays d?couvre avec effroi.

La mort du pr?sident Mo?se

( 9 juillet 2021) par Frantz Duval

Jovenel Mo?se est mort. Assassin?. Chez lui.

Le pr?sident a ?t? tu? ? l’issue d’une op?ration chirurgicale qui n’a fait qu’une seule bless?e : sa femme, Martine Mo?se.

Le pr?sident de la R?publique d’Ha?ti en fonction, gard? par une garnison d’hommes en armes, a ?t? victime d’une action violente, sans qu’aucun de ses fid?les ne vole ? son secours.

C’est inimaginable. ?norme. Incroyable.

Quand le pays s’est r?veill? ? l’aube du 7 juillet 2021 avec ces informations gravissimes, une chape de saisissement a tout envelopp? : les personnes, les animaux et les choses.

Pas un bruit. Pas un cri. Pas une larme.

Le temps n’?tait pas aux expressions bruyantes ni ? la peine visible. Le pays a retenu son souffle.

Certains se sont silencieusement indign?s, mais la grande majorit? a simplement pris le temps de m?diter sur la fragilit? des choses et des ?tres dans un pays de plus en plus faible, de plus en plus fragile, de plus en plus ins?cure pour tous.

Le pr?sident Jovenel Mo?se est mort chez lui, selon le constat l?gal. Tout ce qui entoure les circonstances et les causes de son d?c?s est ? venir, si un jour toute la lumi?re est faite sur le drame.

Au-del? de la personne du pr?sident Jovenel Mo?se, c’est le pays et la nation qui se retrouvent plong?s dans un vide abyssal. Les institutions sont au plus mal, les liens l?gaux sont minimaux, la coh?sion nationale effiloch?e.

Il n’est pas encore venu le temps du bilan de la pr?sidence de Jovenel Mo?se, mais d?j? les cons?quences de sa gestion mettent Ha?ti devant un choix d?licat : avancer sans attendre ou prendre le temps d’une concertation minimale ?

Tout para?t difficile. Les obstacles ?normes. Les d?fis colossaux.

La disparition du pr?sident ne facilitera rien, elle ouvre simplement de nouvelles perspectives au pays, avec des moyens toujours limit?s et de rares hommes qualifi?s qui ?taient d?j? en difficult?.

Tout en pr?sentant les condol?ances de la r?daction et de la direction du quotidien Le Nouvelliste ? la famille et aux alli?s du pr?sident Jovenel Mo?se, tout en souhaitant un prompt r?tablissement ? son ?pouse Martine Mo?se et du courage au pays dans cette ?preuve, il n’est pas superflu de recommander la clairvoyance et la pond?ration ? tous.

Les probl?mes d’Ha?ti et les risques d’un basculement vers le pire sont palpables. La derni?re fois que le pays avait eu ? perdre des pr?sidents et anciens pr?sidents de mani?re violente, entre 1912 et 1915, la porte avait ?t? ouverte ? tous les outrages jusqu’aux fl?trissures supr?mes.

L’affaire Moise

(12 juillet 2021) par Frantz Duval

Chaque jour qui passe souligne qu’il y a des vides dans le r?cit autour de l’assassinat du pr?sident Jovenel Mo?se dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021. Il y a des pi?ces manquantes. Des questions sans r?ponse. Des enclenchements inexpliqu?s. Il y a aussi des acteurs, de diff?rents horizons, chacun avec ses propres buts, qui essaient d’orienter l’opinion.

Il en est souvent ainsi dans les grands drames.

Le pays a v?cu ce 12 juillet son premier lundi d’apr?s l’assassinat du pr?sident Jovenel Mo?se. Les activit?s reviennent lentement ? la normale pendant que l’inqui?tude, l’incertitude et le doute grandissent.

La deuxi?me affaire Mo?se de notre histoire est une saga internationale. Il y a dedans des Ha?tiens, des Am?ricains d’origine ha?tienne, des Colombiens, des V?n?zu?liens, un passage par la R?publique dominicaine et qui sait quoi encore. Les pr?sidents de tous les pays ?trangers concern?s ont d?j? pris la parole sur le sujet. Promettent leur aide. Envoient des d?l?gations en Ha?ti.

Pour le moment, tout s’articule autour de ce que r?v?lent les autorit?s ha?tiennes charg?es de l’enqu?te.

Depuis l’annonce de la mort du pr?sident Mo?se ? l’aube du 7 juillet, les sources ha?tiennes officielles distillent les informations ? leur rythme. Les pays amis comme les journalistes suivent le courant. Tout d?coule des d?clarations du premier ministre Claude Joseph et de celles du directeur g?n?ral de la Police nationale d’Ha?ti, L?on Charles.

L’affaire Mo?se est compliqu?e parce que plusieurs pays sont impliqu?s et parce que chaque pays va vouloir prot?ger son image, ses ressortissants, ses int?r?ts. En m?me temps, c’est du choc des acteurs internationaux que peut jaillir la lumi?re.

Pour alourdir le tout, autour du cadavre pr?sidentiel, des int?r?ts politiques s’agitent. Il n’y a pas encore un h?ritage Mo?se ? capter, mais la tentation d’occuper le fauteuil de Jovenel est immense. N’avons-nous pas un premier ministre en poste et un premier ministre nomm? ? Un juge pr?sident et un s?nateur pr?sident ? Et qui sait quel autre candidat ?

L’enqu?te va se mener avec les projections des uns et des autres sur l’avenir. Des acteurs politiques comme des pays vont vouloir pousser leurs pions, renforcer leurs positions, am?liorer leur situation.

Les candidats aux futures ?lections – qui finiront par se tenir un jour en Ha?ti – ne sont pas en reste. Chacun veut ?tre dans la bonne ?quipe et ce n’est pas sans cons?quence pour maintenant.

Saura-t-on un jour la v?rit?, toute la v?rit? ? Dans les affaires d’?tat — et l’affaire Mo?se en est une –, la raison d’?tat l’emporte souvent sur le besoin de tout savoir.

Ha?ti, encore une fois, est au coeur d’une bataille inimaginable. La bataille est d’un autre ordre que celle qui s’est d?roul?e ici apr?s le 12 janvier 2010 mais elle a des enjeux similaires : qui va saisir le pouvoir et dominer le pays apr?s la disparition du pr?sident Jovenel Mo?se.

Ha?ti ne dispara?t pas avec Jovenel Mo?se. Le disparu de P?lerin 5, comme le s?isme, n’a pas laiss? un tr?sor mais une d?pouille riche d’int?r?t pour les d?trousseurs de cadavres.

L’assassinat de Jovenel Mo?se, la bo?te de Pandore

(13 juillet 2021) par Jean Phar?s J?r?me


Le pays est encore sous le choc suite ? l’assassinat du pr?sident Jovenel Mo?se. Pourtant la bataille pour sa succession au pouvoir est d?j? engag?e. Si le Premier ministre a.i. Claude Joseph assure la continuit? de l’Etat, rien ne garantit qu’il pourra apaiser la situation. Son autorit? est d’ailleurs contest?e par le Premier ministre nomm? Ariel Henry et la classe politique. Ainsi, la crise est loin de conna?tre un d?nouement heureux apr?s l’?v?nement dramatique du 6 au 7 juillet en cours.

La bataille pour la succession de Jovenel Mo?se est le r?sultat du vide institutionnel laiss? par l’ancien chef de l’Etat qui se confondait avec l’?tat. Aucun des trois pouvoirs de l’Etat n’est en mesure de proposer une solution viable ? la crise politique qui ronge le pays. Avec 10 s?nateurs en fonction et l’absence de la Chambre des d?put?s, le pouvoir l?gislatif n’est pas en mesure de jouer son r?le. Avec une Cour de cassation orpheline de son pr?sident, emport? par la Covid-19 et l’absence de trois de ses membres mis ? la retraite par l’ancien pr?sident Jovenel Mo?se, le pouvoir judiciaire est incapable de dire le mot du droit pour ?viter le pays de s’enfoncer davantage dans la crise. ? cela il faut ajouter que le Conseil sup?rieur du pouvoir judiciaire, qui s’?tait prononc? en faveur de la fin du mandat de Jovenel Mo?se le 7 f?vrier 2021, est caduc.

Si les pouvoirs l?gislatif et judiciaire ne sont pas en ?tat de jouer leur r?le en vue d’un d?nouement favorable ? la crise, que faut-il attendre du pouvoir ex?cutif ? Avec deux Premiers ministres qui se disputent le pouvoir, le pouvoir ex?cutif fait plut?t partie du probl?me que de la solution.

? c?t? de la d?faillance des pouvoirs de l’?tat, aucune organisation de la soci?t? civile ne jouit de cr?dibilit? ni d’autorit? suffisantes pour forcer les acteurs ? s’asseoir autour d’une table afin de trouver un consensus sur la gouvernance du pays dans cette conjoncture compliqu?e. La t?che est d’autant plus difficile quand on sait que la classe politique est compos?e d’une pl?iade de partis dont chacun dispose d’une proposition de sortie de crise.

Face ? un tel tableau, il est clair que le pays est ? la crois?e des chemins. En dehors du refus ou de l’incapacit? des Ha?tiens de trouver un consensus pour diriger le pays, le champ est libre ? la communaut? internationale pour imposer sa solution. Un pari risqu? quand on fait le bilan des interventions ?trang?res en Ha?ti depuis le coup d’Etat de 1991.

L’assassinat de Jovenel est regrettable et condamnable. Mais il pourrait constituer un ?l?ment d?clencheur dans la r?solution de la crise sociopolitique. Cela d?pendra du choix des autorit?s ha?tiennes de ne pas reproduire les erreurs du pass?. Rien ne montre que nous sommes sur cette voie.

D’ailleurs, la premi?re r?action des autorit?s suite ? l’assassinat de Jovenel Mo?se a ?t? de demander aux Etats-Unis l’envoi de troupes sur le sol national. Aucune initiative n’est encore prise pour s’approcher des acteurs locaux dans la perspective d’une solution interha?tienne ? la crise. Il est encore t?t pour que ceux qui tirent les ficelles priment pour une fois l’int?r?t collectif sur les int?r?ts de chapelle.

La vie ne s’arr?te pas avec l’assassinat de Jovenel Mo?se

(14 juillet 2021) par Jean Phar?s J?r?me

L’escalade de violences redout?e apr?s l’assassinat du pr?sident Jovenel Mo?se n’est pas arriv?e fort heureusement. Ce qui facilite l’avancement de l’enqu?te lanc?e par les autorit?s en vue de retrouver les ex?cutants et les auteurs intellectuels de ce crime odieux. Pour une fois, une enqu?te s’acc?l?re dans notre pays. Arrestations, auditions de suspects et mesures conservatoires se multiplient. Faut-il attendre incessamment les r?ponses satisfaisantes aux multiples questions suscit?es par l’assassinat du chef de l’Etat ? On ne sait pas.

Une chose est s?re, les autorit?s ?tatiques mettent toute leur force dans la bataille si bien qu’on a l’impression que le gouvernement oublie si notre quotidien ne se r?sume pas ? l’enqu?te sur le crime contre Jovenel Mo?se. Il y a d’autres probl?mes aussi urgents que l’arrestation des auteurs et co-auteurs du crime qui m?ritent d’?tre adress?s. L’ins?curit? qui endeuille les familles ha?tiennes en est un. La situation ? Martissant reste pr?occupante. Personne ne sait combien de personnes ont d?j? ?t? tu?es dans la zone depuis le d?but de la guerre entre les gangs au mois de juin ?coul?. Dieu seul sait combien de cadavres sont laiss?s sur le pav?e ? la merci des animaux errants. Les cons?quences ?conomiques de cette bataille sur le grand Sud est incalculable. La situation est si grave qu’elle devrait pr?occuper les autorit?s au m?me titre que l’enqu?te sur l’assassinat du chef de l’Etat. Les cris de ceux qui bravent le danger au quotidien, par obligation, pour traverser Martissant semblent ?tre trop faibles pour porter les autorit?s ? agir.

A c?t? de la guerre des gangs ? Martissant, les kidnappeurs reprennent du service ? travers le pays. Apr?s quelques semaines de pause par certains gangs de la capitale, au moins un cas de kidnapping a ?t? signal? au Bicentenaire mardi soir. Parall?lement, au moins une dizaine de passagers ? bord d’un bus de transport en commun ont ?t? enlev?s mercredi matin ? Gros-Morne dans le d?partement de l’Artibonite. N’est-ce pas un appel pour que les forces de l’ordre redoublent de vigilance ? Provisoires, int?rimaires, de facto, quel que soit leur statut, il est de la responsabilit? des autorit?s en place de garantir la s?curit? des vies et des biens partout sur le territoire.

L’ins?curit? n’est pas notre seule gal?re. Depuis des semaines, il faut ?tre chanceux ou engager des contacts pour trouver du carburant dans les stations d’essence. A la base de cette situation, on ?voquait le probl?me d’ins?curit? ? Martissant et ? Cit? Soleil. Tant que les jours passent, le probl?me persiste et on remet en question la cause avanc?e par les autorit?s. La raret? de carburants, notamment la gazoline dans les stations d’essence complique notre quotidien. A d?faut de r?soudre le probl?me, les autorit?s doivent au pays des explications, encore plus la v?rit?.

Le pr?sident Jovenel Mo?se a ?t? assassin? il y a huit jours. M?me si les autorit?s donnent la priorit? ? l’enqu?te sur le crime et l’organisation de ses fun?railles, elles doivent se rappeler qu’il existe d’autres urgences ? adresser.

La communaut? internationale a tranch?, ? quel prix ?

(19 juillet 2021) par Jean Phar?s J?r?me


Apr?s avoir eu l’aval des Nations unies ou de Helen La Lime, la repr?sentante du secr?taire g?n?ral de l’organisation onusienne en Ha?ti, le Premier ministre a.i. Claude Joseph n’a pas pu aller jusqu’au bout de son r?ve de diriger le pays jusqu’? l’installation d’un pr?sident ?lu. Des sources concordantes annoncent pour le mardi 20 juillet l’installation du Premier ministre nomm? Ariel Henry. La d?cision de Claude Joseph de se retirer de la Primature fait suite ? un communiqu? du Core Group, le week-end ?coul?, demandant ? Ariel Henry de former un gouvernement inclusif.

On ignore ? quel prix le Premier ministre nomm? par le pr?sident Jovenel Mo?se avant son assassinat a eu gain de cause dans le conflit l’opposant au Premier ministre a.i. Claude Joseph dans la course ? la Primature. Mais on sait qu’Ariel Henry n’a pas encore trouv? le consensus qui devrait lui permettre de former un gouvernement inclusif comme le lui demande le Core Group. Le nouveau chef du gouvernement pourra-t-il trouver ce consensus ? Il n’est pas non plus inutile de se demander si Ariel Henry est effectivement ? la recherche d’un accord politique pour diriger le pays apr?s avoir obtenu le soutien de la communaut? internationale.

On doit attendre pour avoir la r?ponse, mais ce serait une erreur fatale du nouveau Premier ministre de croire que la b?n?diction de la communaut? internationale est suffisante pour relever les d?fis actuels du pays. N’ayant pas la b?n?diction du Parlement, nomm? en marge de la Constitution, Ariel Henry arrivera ? la Primature avec de grands d?ficits. En plus, les d?fis qui l’attendent sont gigantesques. Un consensus sur la gouvernance du pays se r?v?le alors n?cessaire.

D’ailleurs, la principale mission du gouvernement Henry qui consiste ? organiser des ?lections g?n?rales en vue de doter le pays d’autorit?s l?gitimes et constitutionnelles ne pourra pas ?tre accomplie sans la participation de tous les secteurs. Des ?lections qui ne seront pas possibles sans la mise en place d’un Conseil ?lectoral de consensus et l’am?lioration des conditions s?curitaires du pays. Pour y arriver, les nouvelles autorit?s auront besoin du support de la communaut? internationale, mais surtout de la participation des secteurs vitaux du pays.

Trouver un accord politique dans le contexte de polarisation actuel ne sera pas une mince affaire, mais c’est la route ? prendre si l’on veut r?soudre durablement la crise multiforme qui ronge la soci?t? ha?tienne et aggrave nos maux. Beaucoup d’acteurs se prononcent en faveur d’un tel consensus. Le Premier ministre Ariel Henry doit les prendre au mot et tester leur bonne foi.

Ariel Henry arrive ? la Primature dans un contexte de crise aigu?. Pour avoir ?t? d’abord ministre des Affaires sociales et du Travail, puis ministre de l’Int?rieur et des Collectivit?s territoriales sous la pr?sidence de Michel Martelly, Ariel Henry connait les d?fis qui l’attendent. On veut croire qu’il dispose d’un plan pour les relever. Vu le niveau de d?gradation de la crise sociopolitique marqu?e par la r?surgence du kidnapping, la raret? de carburant dans les stations d’essence et l’augmentation continue du co?t de la vie sur fond de la d?pr?ciation acc?l?r?e de la gourde, Ariel Henry devra agir avec c?l?rit?.

Ariel Henry s’affirme dans un pouvoir monoc?phale

(20 juillet 2021) par Lemoine Bonneau

Apr?s avoir nomm? les dix-huit ministres de son gouvernement en date du 19 juillet, le Premier ministre Ariel Henry a proc?d? ? l’investiture du cabinet minist?riel hier mardi ? la Primature. Ancien ministre du gouvernement d’Evans Paul en 2015 sous la pr?sidence de Michel Martelly, le Premier ministre est investi dans ses fonctions dans une conjoncture particuli?re apr?s l’assassinat du pr?sident Jovenel Mo?se. C’est un Premier ministre de facto qui doit assurer la gestion des affaires de l’Etat sans la pr?sence d’un pr?sident, avec un pouvoir judiciaire bancal et en l’absence du pouvoir l?gislatif. Militant politique connu, Ariel Henry est entr? en fonction sur fond de d?saccord avec la plupart des partis politiques de l’opposition qui lui reprochent d’accepter la dict?e de la communaut? internationale par l’entremise du Core Group au lieu de chercher leur soutien.

Nomm? par arr?t? pr?sidentiel deux jours avant l’assassinat du chef de l’Etat Jovenel Mo?se, M. Henry est investi dans ses fonctions, soixante-douze heures apr?s le communiqu? d’un groupe d’ambassadeurs accr?dit? ? Port-au-Prince, commun?ment appel? Core Group l’encourageant ? donner investiture ? un gouvernement consensuel et inclusif apr?s plusieurs jours de tergiversations. Diff?rents pourparlers engag?s par les forces politiques et la soci?t? civile n’avaient encore conduit ? un consensus national ? la dimension conjoncturelle de la crise apr?s l’assassinat du pr?sident de la R?publique. Le choix de Joseph Lambert, pr?sident du S?nat, comme pr?sident provisoire par une r?solution adopt?e par huit s?nateurs sur les dix restants le 9 juillet en cours n’avait pas fait l’unanimit? au sein de la soci?t?. Cependant, beaucoup de partis politiques avaient ent?rin? l’acte pos? par les huit s?nateurs, y compris le Parti ha?tien T?t Kale (PHTK). Rappelons que le tiers du S?nat restant, sans la Chambre des d?put?s et les deux autres tiers, ne peut prendre aucune d?cision. Qu’il s’agisse de f?vrier 1995, de janvier 1999 ou de cette ann?e, le tiers du S?nat ne peut remplir aucune fonction.

B?n?ficiant de l’approbation d’une partie de la classe politique, Joseph Lambert n’a pu poursuivre le chemin qui m?ne au Palais national. Il a ?t? mis hors jeu par un corps d’arbitrage international sur son propre terrain de jeu. Figure connue de la politique ha?tienne pour avoir ?t? d?put? et deux fois s?nateur, puis conseiller sp?cial du pr?sident Michel Joseph Martelly, l’animal politique, comme on le surnomme, conserve son poste de pr?sident du tiers restant du S?nat de la R?publique jusqu’en janvier 2023.

En soutenant l’investiture du gouvernement du Premier ministre Ariel Henry sans un pr?sident provisoire, la communaut? internationale ne lance-t-elle pas un signal ? la classe politique ha?tienne ? Pourquoi des ambassadeurs s’arrogent-ils le droit de d?cider ? la place des Ha?tiens ? Pourquoi la classe politique avait-elle ent?rin? le choix de Joseph Lambert ? Cette figure politique est-elle la plus digne, la plus repr?sentative des couches saines du pays pour m?riter de cette fonction ?

L’assassinat du pr?sident de la R?publique aurait pu donner lieu ? l’application int?grale de l’article 149 si le Premier ministre avait ?t? d?j? investi dans ses fonctions avant les ?v?nements du 7 juillet. Etant donn? que le Premier ministre par int?rim ne peut pas continuer ? prendre des d?cisions au nom de l’Etat, il faut assurer le fonctionnement r?gulier des services publics.

Depuis l’adoption de la Constitution de 1987, c’est le deuxi?me Premier ministre qui exercera ses fonctions en l’absence d’un pr?sident en exercice. En juin 1992, apr?s la d?mission du pr?sident provisoire Joseph N?rette dans le cadre de l’accord de Villa d’accueil, apr?s le coup d’Etat sanglant du 30 septembre 1991, le Premier ministre Marc Louis Bazin avait dirig? le cabinet minist?riel pendant douze mois sans la pr?sence d’un pr?sident de la R?publique.

L’apr?s Mo?se : les Am?ricains passent en revue les acteurs

(26 juillet 2021) par Frantz Duval


A quel stade se trouve Ha?ti ? Difficile de r?pondre ? cette question, en ce dernier lundi de juillet. Les r?cents ?v?nements ne sont pas pour nous ?clairer.

Les fun?railles du pr?sident Jovenel Mo?se se sont d?roul?es sur fond de violences au Cap-Ha?tien, vendredi. Violences verbales envers ceux qui n’ont pas assur? sa s?curit? mais qui sont toujours en poste et m?nent l’enqu?te pour trouver les coupables. Violences verbales envers ceux qui sont identifi?s comme des auteurs -de pr?s ou de loin- de la trag?die du 7 juillet 2021. Violences d?vastatrices dirig?es contre des entreprises de la m?tropole du Nord.

La seule d?l?gation ?trang?re venue assister aux fun?railles de Jovenel Mo?se, celle des ?tats-Unis d’Am?rique, a d? repartir avant la fin de la c?r?monie. La repr?sentante sp?ciale du secr?taire g?n?ral des Nations unies a pris ses jambes ? son cou, comme la grande majorit? des participants, pour quitter les lieux. Ces faits illustrent le d?ficit chronique de s?curit?.

L’humeur ?nerv?e de toute la population capoise serait due, quant ? elle, au fait que le gouvernement Henry n’a ni prolong? le mandat du comit? d’organisation des fun?railles nationales du pr?sident ni mis en place une autre structure. La ville n’a pas ?t? g?r?e par le pouvoir central, dit-on pudiquement.

Le d?roulement houleux des fun?railles restera comme un autre ?v?nement majeur de ce mois de juillet. Il souligne que la barque nationale va ? vau-l’eau. Tout s’est pass? au Cap au petit bonheur la chance avec les cons?quences que l’on sait pour les victimes et pour l’image du pays.

Si on devait ?valuer la performance du gouvernement Henry pour ce premier acte, la moyenne ne serait pas obtenue.

La moyenne n’est pas obtenue non plus en mati?re de communication gouvernementale. On ne sait pas encore ce que compte faire Henry. CEP, r?f?rendum, ?lections, s?curit?, relance ?conomique, r?tablissement de la confiance, lutte contre la corruption, reprise en main du secteur judiciaire… rien n’a encore ?t? dit sur comment le pays va se colleter aux probl?mes que le pr?sident Jovenel Mo?se n’avait pas pu r?soudre ni m?me, dans certains cas, tenter de r?gler.

Ariel Henry, pour le moment, est comme un premier ministre qui d?pend encore du pr?sident Mo?se. L’immobilisme ne pourra pas l’aider ? gouverner. Va-t-il mettre en jeu la survie de son gouvernement en agissant ou en attendant patiemment que les jours passent?

Pour le moment, le seul acteur actif sur le terrain est l’administration Biden. Michele Sison est de retour. L’envoy? sp?cial Daniel Foote multiplie les rencontres. Chaque jaug? s’empresse de poster sa photo ou de faire savoir qu’il est sur la short list de ceux qui comptent.

?valuer les acteurs majeurs, les ?tats-Unis le font en permanence en Ha?ti. Ils sont toujours pr?ts ? soutenir le pouvoir en place, ? prendre en compte les rapports de force sans s’attacher ? aucune personnalit? en particulier, voil? en r?sum? la position ?ternelle des Am?ricains en Ha?ti. Cela les pousse ? reprendre les anciennes solutions et ? privil?gier les chemins faciles au risque de commettre les m?mes erreurs dans le dossier ha?tien, crise apr?s crise.

La classe politique encore groggy, la soci?t? civile qui se cherche, le gouvernement immobile, le secteur des affaires en apn?e, la population qui attend des jours meilleurs, tous les acteurs de la crise ha?tienne semblent esp?rer une prise en main, un mot, une aide ou un traitement neutre de la part des Am?ricains dans la recherche des solutions ? venir.

M?me ceux qui jurent le contraire attendent une attitude en leur faveur de la part de l’administration Biden.

Les Am?ricains, en cette fin de juillet, comme en 1915, sont les seuls sur le terrain, les seuls ? s’int?resser au cas Ha?ti devant l’?chec monumental de l’ONU comme de l’OEA et le retrait prudent des autres membres du Core Group.

Que va-t-il se passer en 2021 ?

Personne ne peut le dire en ces temps de pand?mie de Covid qui refr?ne l’app?tit pour les interventions directes avec des milliers d’hommes de troupe.

En parlant de pr?sence militaire et de besoin urgent de s?curit?, on ne sait pas pourquoi le directeur de la Police nationale d’Ha?ti s’est laiss? prendre en photo, les bras crois?s entre l’ambassadeur am?ricain Sison et l’envoy? sp?cial Foote.

Comme tous les Ha?tiens, se livre-t-il en aveugle au destin qui l’entra?ne ?

Ce 27 juillet, vingt jours apr?s le d?c?s tragique du pr?sident Jovenel Mo?se, le pouvoir est l?, offert sur la table et ceux qui en r?vaient sont incapables d’initiative. Ils ont perdu leurs moyens et doutent de leur sens de l’orientation. Partag?s qu’ils sont entre petites envies tenaces et grande impuissance.

L’avenir d’Ha?ti se bricole une nouvelle fois dans des r?unions en petits comit?s pendant que les probl?mes prennent du poids. Du d?j? vu, depuis le s?isme de 2010.

Le?on de C?te-d’Ivoire

(30 juillet 2021) par Frantz Duval


Cette semaine, un ancien pr?sident ivoirien a rendu visite ? l’actuel pr?sident de la C?te-d’Ivoire, en sa r?sidence.

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, le pr?sident qu’il a remplac?, se sont rencontr?s pour la premi?re fois depuis la sanglante crise post?lectorale de 2010-2011.

La rencontre ne s’est pas d?roul?e en terrain neutre mais au palais pr?sidentiel, ? Abidjan.

Pour bien comprendre l’inimiti? entre les deux hommes, il faut se rappeler qu’ils se sont affront?s dans les urnes et que leurs partisans se sont battus dans une guerre civile qui a fait plus de trois mille morts.

Alassane Ouattara a gagn? et occupe la pr?sidence depuis 2011. Laurent Gbagbo ?tait jusqu’? r?cemment en prison. Il a ?t? jug? et acquitt? par la Cour p?nale internationale.

Tout devrait s?parer ? jamais les deux hommes, mais ils se sont rencontr?s. Sans avoir r?solu auparavant la totalit? de leurs diff?rends, ils se sont assis autour d’une m?me table.

En pr?ambule de la rencontre, l’ancien pr?sident a simplement demand? ? son successeur de faire tout son possible pour lib?rer ses partisans qui sont encore en prison. <>, a soulign? Laurent Gbagbo.

Il n’y avait pas de conditions pr?alables ? la rencontre. Le dialogue est lanc?.

Personne ne peut dire ce qu’il adviendra dans les mois qui viennent en C?te-d’Ivoire quand le pays sera ? nouveau en p?riode ?lectorale. On constate cependant que deux leaders ont d?cid? de faire la paix en ce mois de juillet en d?pit des cadavres et autres obstacles qui les s?parent.

La C?te-d’Ivoire ressemble en beaucoup de points ? Ha?ti. Le pays conna?t une d?mocratisation mouvement?e comme Ha?ti. A tr?s peu de moyens comme Ha?ti.

La grande diff?rence en ce mois de juillet est qu’en Ha?ti, des leaders, qui en majorit? n’ont jamais ?t? ?lus et qui ne d?tiennent aucun mandat, s’ing?nient ? ne pas vouloir s’entendre ni m?me ? se parler face ? face, ce, depuis des ann?es.

? chaque fois, les aspirants leaders ha?tiens trouvent une raison pour ne pas s’entendre ni entre eux ni avec leurs amis, encore moins avec leurs ennemis.

Ceux qui ont cru un instant que la disparition tragique du pr?sident Jovenel Mo?se allait provoquer un ?lectrochoc ont eu pour leur quota de na?vet?. Le pays s’est simplement d?couvert de nouveaux candidats. Et candidate…

Depuis dix ans, Ha?ti excelle ? inventer des crises et ? ne pas rechercher des solutions.

Dans les pays pauvres comme le n?tre, les pauvres sont plus pauvres qu’ailleurs, les riches moins riches qu’ailleurs et les bandits plus agressifs qu’ailleurs. Et voil? que chaque secteur fait tout pour que Ha?ti devienne plus pauvre chaque jour.

Les pauvres ne r?vent pas d’?tre moins pauvres, ni les riches plus riches, ni les voleurs plus opulents en Ha?ti.

Ce qui s’est pass? en C?te-d’Ivoire en ce mois de juillet devrait nous inspirer. Malheureusement, les Ha?tiens sont trop occup?s ? prolonger sans fin le chapelet des calamit?s nationales. Ha?ti redouble la m?me classe chaque ann?e. Relit la page du m?me livre depuis des temps imm?moriaux. Refuse d’avancer.

Pour le moment, l’opposition, la soci?t? civile, les tenants du pouvoir, les hommes d’affaires et m?me le peuple, tout le monde se sent confortable dans la mis?re ambiante. Il n’y a ni r?volte, ni r?volution, ni projet r?formiste en gestation dans aucun camp.

On ne peut m?me pas r?ver d’un avenir meilleur, fruit du hasard pour la simple et bonne raison que pour le moment personne n’ose parier sur un num?ro. Cela demande trop d’efforts et d’engagements que de r?ver d’un avenir meilleur.

La justice ha?tienne et l’affaire du si?cle

(4 ao?t 2021) par Frantz Duval


Pr?s d’un mois apr?s l’ex?cution du pr?sident Jovenel Mo?se, chez lui, sans aucune r?action de ses gardes du corps ni d’aucune unit? de la Police nationale d’Ha?ti, les autorit?s polici?res ont transf?r? le dossier ? la justice.

Ce 4 ao?t 2021, le parquet de Port-au-Prince a d?f?r? le dossier au cabinet d’instruction. <>, a confi?, mercredi apr?s-midi au Nouvelliste, le doyen du tribunal de premi?re instance de Port-au-Prince, Me Bernard Saint-Vil.

Le juge a fait savoir au journal qu’il a d?j? contact? deux juges pour leur confier le dossier. Ces derniers ?taient un peu r?ticents, a-t-il observ?. Apr?s l’assembl?e des juges de ce jeudi, Me Bernard Saint-Vil a promis de rendre public le nom du juge d’instruction qui aura ? instruire le dossier de l’assassinat du pr?sident de la R?publique.

Si des avocats estiment que les d?lais l?gaux n’ont pas ?t? respect?s et que la police a outrepass? ses pr?rogatives, viol? les droits des accus?s et enfreint certaines prescriptions l?gales pendant sa p?riode d’enqu?te, d’autres observateurs estiment que l’affaire est exceptionnelle. Ayant d?but? alors que le pays ?tait en ?tat de si?ge, l’enqu?te relevait de dispositions particuli?res, selon eux.

Les avocats, comme ceux qui penchent en faveur de la police, attendent maintenant le volet judiciaire. Et c’est l? que les interrogations majeures commencent ? ?merger. La police s’occupait principalement des faits, la justice op?re sur le terrain des codes et proc?dures.

La justice ha?tienne n’a pas la r?putation d’?tre tr?s efficace. Elle n’a pas, comme la police d’ailleurs, le souci du respect scrupuleux des proc?dures. Elle a surtout perdu, si elle l’avait eu un jour, la capacit? de mener de grandes affaires jusqu’au proc?s.

Mois apr?s mois, ces derni?res ann?es, la machine judiciaire a connu des incidents de parcours, des blocages provoqu?s et des gr?ves ? tous les ?tages. Tout a concouru pour que la justice soit handicap?e, amoindrie, inefficace.

C’est cette justice qui va devoir se relever pour reconstituer l’assassinat du pr?sident Mo?se, collecter des preuves, conduire des analyses, ?liminer les fausses pistes, arriver aux ex?cuteurs, planificateurs, bailleurs et penseurs du crime du si?cle.

La justice ha?tienne devra y parvenir en ?cartant les interf?rences politiques, les hypoth?ses pr?con?ues, les biais nombreux qui traversent tout Ha?tien qui exerce dans le monde des enqu?tes et de la proc?dure.

La justice ha?tienne devra ?viter les verdicts d?j? ?mis dans un pays qui ne croit plus en aucune institution. Elle devra passer outre tous les diff?rends qui opposaient des piliers du syst?me judiciaire au d?funt pr?sident.

Pour le moment, on ignore ce que contient le dossier transmis au parquet. On ne sait pas ce que les enqu?teurs ?trangers ont d?couvert. Il y a les rumeurs et les bruits de couloir. Les bribes d’informations et les conclusions pr?cipit?es.

Dans cette affaire Mo?se, il y a des ramifications dans au moins cinq pays (USA, R?publique dominicaine, Colombie, Venezuela et Ha?ti). La justice ha?tienne devra avoir des moyens qu’elle n’a jamais encore eus.

Depuis que l’institution judiciaire existe dans ce pays, c’est la premi?re fois qu’elle a sur les bras un aussi important dossier. La justice ha?tienne va devoir tenter de faire mieux que toutes les autres institutions qui n’ont pas su prot?ger le pr?sident Jovenel Mo?se en lui rendant justice.

Et voil? que Jovenel Mo?se, ses alli?s et proches attendent tout d’un secteur ? qui le pr?sident Mo?se avait peu donn?.

Assassinat de Jovenel Mo?se, un mois apr?s

(6 ao?t 2021) par Jean Phar?s J?r?me


Il y a un mois exactement, soit dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier, le pr?sident Jovenel Mo?se a sauvagement ?t? assassin? chez lui. Un mois apr?s, surgissent plus de questions que de r?ponses sur les circonstances de l’assassinat de l’ancien chef de l’Etat. Les interviews de sa veuve ? des m?dias ?trangers, le discours de son fils a?n? ? ses fun?railles, les multiples points de presse des autorit?s ha?tiennes et ?trang?res sur la question, les suppositions et r?v?lations des m?dias nationaux et internationaux n’ont pas permis jusqu’ici de comprendre comment Jovenel Mo?se, l’homme le mieux prot?g? du pays, a pu ?tre tu? dans sa chambre. Le dossier ?tant transf?r? au cabinet d’instruction, nous devons peut-?tre patienter, d’autant qu’un mois est un temps extr?mement court pour d?couvrir la v?rit? sur un dossier aussi complexe.

Un mois apr?s l’assassinat de Jovenel Mo?se, ce n’est pas seulement les questions sur le crime qui perdurent. On ne sait toujours pas dans quelle direction le pays va. Si l’ancien chef de l’Etat symbolisait tous les maux du pays aux yeux de ses adversaires politiques, son absence ne facilite pas un consensus pour mettre fin ? la crise de gouvernance du pays. Comme apr?s le d?part d’Aristide en 2004 ou le s?isme du 12 janvier 2010, c’est la communaut? internationale qui impose sa solution ? la crise ha?tienne pour les graves cons?quences que nous avons aujourd’hui.

Un mois apr?s l’assassinat de Jovenel Mo?se, le pays reste dans l’expectative. Le Premier ministre Ariel Henry qui succ?de ? Jovenel Mo?se tourne en rond autour des probl?mes qui compliquent le quotidien de la population. <>, aucune urgence n’est encore abord?e par le nouveau gouvernement. Ou du moins aucun plan n’a ?t? annonc? pour les aborder. M?me la dur?e de la transition dirig?e par Ariel Henry n’est pas encore d?finie.

Le Premier ministre a pris les r?nes du pays dans les circonstances que l’on sait. Il n’avait pas men? campagne ni fait de promesse. Toutefois il a la responsabilit? d’apporter des r?ponses ? nos maux, notamment la situation ? Martissant. Ce quartier qui relie Port-au-Prince ? quatre autres d?partements g?ographiques du pays est le th??tre d’une guerre sanglante depuis tant?t deux mois entre gangs. Des crimes atroces ont ?t? commis depuis dans la zone. Les usagers de la route comme les passagers du minibus qui a chavir? jeudi soir sont souvent pris pour cibles. On se rappelle cette infirmi?re qui a ?t? tu?e ? l’int?rieur d’une ambulance ? Martissant. Ariel Henry en est-il au courant ? La Police nationale d’Ha?ti, tr?s efficace dans l’enqu?te sur l’assassinat du pr?sident Jovenel Mo?se, semble ignorer ce qui se passe dans la zone.

Martissant n’est que la pointe de l’iceberg dans la mesure o? dans d’autres quartiers populaires, loin des regards, les gangs op?rent en toute qui?tude. Une situation qui pousse des familles ? fuir leurs maisons, des entreprises commerciales et institutions caritatives ? fermer leurs portes ou ? r?duire leurs op?rations.

Le Premier ministre peine jusqu’ici ? sortir la t?te de l’eau. ? part quelques nouveaux ministres qui ont int?gr? le gouvernement, il laisse intacte la machine laiss?e par Jovenel Mo?se. Le Premier ministre ne dit toujours pas s’il va poursuivre les chantiers de Jovenel Mo?se, s’il va notamment organiser le r?f?rendum constitutionnel et laisser le soin ? l’actuel CEP d’organiser les prochaines ?lections selon le calendrier d?j? ?labor?. On ne sait pas non plus si Ariel Henry va poursuivre le chantier d’?lectricit? 24/24 cher ? Jovenel Mo?se.

Pr?s de trois semaines apr?s son entr?e en fonction, le Premier ministre Ariel Henry ne rassure sur rien.

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Rotaract Club Installs New Board of Directors to Mark the Start of the New Rotary Year

Black Immigrant Daily News

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Wednesday 6th July 2022 (St John’s, Antigua) …On Sunday, 3rd July, the Rotaract Club of Antigua officially installed its new executive board for the upcoming Rotary year 2022-2023.

Immediate Past President (IPP) Ashlee Christian handed over the reins of the youth service organization to Dr. Namadi Belle, the club’s 36th President.

In her remarks, IPP Christian expressed her great privilege of leading the Rotaract Club for the past year, guided by her theme Serve. Lead. Empower. Change. She then commended the directors for exhibiting exceptional leadership qualities and epitomizing the essence of teamwork. She further expressed that it was as a result of the teamwork and dedication that the Rotaract Club of Antigua was able to captain the completion of serval projects. Some of these key projects included the Mommy and Me Initiative, which sought to assist underprivileged new mothers in Antigua through donations and educational webinars; a Christmas toy drive to children in various communities; and donations to the Clarevue Psychiatric Hospital.

In her closing comments, she thanked the members of the Rotaract Club of Antigua for their dedication and commitment. IPP Christian charged the newly pinned members to utilize this network well, meet new people, learn new things, develop new skills and most importantly, serve. Thanks were also extended to The Rotary Club of Antigua and Rotary Club of Antigua Sundown for their support and guidance and for leading an example of how their devotion to service has empowered the Rotaract Club of Antigua members. She then left a special message to the incoming President, Dr Namadi Belle, “I know you will do BIG things. Enjoy the journey and try to get better every day”.

President Belle, who is currently a Physician Intern at the Sir Lester Bird Medical Centre, credits the Rotaract Club of Antigua for her personal and professional growth, having been an official member since 2020. Over the last year, she served as community service director and also attained Director of the year for the 2021-2022 Rotary year. Dr Belle expressed that the Covid19 pandemic has pushed not only herself but the club to be more innovative, strategic, motivated, and forward-thinking in the overall functioning of all the services within the club.

In her first speech as President, she expressed that she wishes to share with the club the vision of teamwork, integrity, professionalism, camaraderie, and diligence, which represent the ethos of the organization. In addition, she acknowledged this year’s District Rotaract theme is THINK BIG: “I am convinced that this theme is so timely and relevant as we continue to champion and empower the less fortunate and unforgotten in our communities.”

In her final remarks, she expressed to the Rotaractors that she is seeking their continued support as they journey together in the work of volunteerism. Dr Belle also announced the theme for the club this year is Dream Big, Believe, Achieve the Impossible.”

Working alongside President Belle for the 2022-2023 Rotaract year is a group of dynamic and professional young adults who comprise the club’s new Board of Directors. These individuals include Ms Ariel Derrick, Vice-President; Ms Asha Tuitt, Secretary; Ms Ashlee Christian, Immediate Past President; Mr Joseph Prosper, Treasurer; Mr Gary Collins, Community Service Director; Mr Collin Beazer, International Service Director; Ms Ashley Forde, Club Service Director; Ms Jennell Willette, Professional Development Director; and Mr Sherwyn Greenidge, Public Image Chair.

For the upcoming year, President Belle notes; “Our 108 square miles of Antigua & 62 square miles of Barbuda are in a strategic position to demonstrate this’ bigness”. In other words, we will not let our small size limit our ability to conceive big, innovative ideas and execute them in a big, impactful, fearless, and far-reaching way. We will not let our size in numbers diminish our creative capacity to work assiduously and harmoniously to achieve our goals. As an organization, it is imperative that we understand that our responsibility to serve others must be rooted in the value system of serving selflessly and not perpetuating acts of self-serving. It is only by the concerted effort of each member that any meaningful and purposeful project can be realized.”

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Venezuela is to begin supplying several CARICOM countries with oil

Black Immigrant Daily News

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Browne and Nicholas Maduro

Venezuela is to begin supplying several CARICOM countries with oil as regional heads have agreed to resume the PetroCaribe agreement.

Prime Minister of St. Vincent and the Grenadines, Dr. Ralph Gonsalves, says CARICOM heads have called for a removal of US sanctions that brought an end to the previous agreement.

Dr. Gonsalves says CARICOM countries are being treated unfairly because while they suffer due to the sanctions, the US has allowed Venezuela to provide oil to European countries in need due to the global energy crisis.

For this reason, Dr. Gonsalves said Venezuela and CARICOM have decided to resume the PetroCaribe agreement – “all things being equal with a 35% off the top, upfront”.

He said the CARICOM heads will not be approaching the US for the removal of sanctions on Venezuela in a combative manner.

Dr. Gonsalves was speaking Tuesday evening at the closing ceremony of CARICOM’s 43rd Heads of Government meeting in Suriname.

Launched in 2005, the PetroCaribe Arrangement allowed participating countries to purchase oil at market value, paying a percentage of the cost upfront with the balance paid over 25 years at one per cent interest.

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Hybrid Work Spaces: Tips to outfit your workspace at home, the office | Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

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With the pandemic having upended the work world in many ways, a hybrid approach to work seemed like the next natural step.

And, with a mix of working from home and working in the office becoming increasingly normal, it is important to ensure that both spaces are catered to your comfort.

When working from home, what you need is a home office, not a hastily thrown together space, but a properly designed and thought out bonafide office that is exclusively yours and customised to your specific needs.

The riser is a great addition to your office space whether at home or in the office. (Photo: Contributed)

When heading into the office, what you require is an office furniture that is ergonomically efficient and boosts productivity.

This is where interior designer Michelle Subaran comes in. With over 25 years of expertise in design architecture under her belt, she knows how to make any area feel not only spacious but sensible.

In partnership with Stationery and Office Supplies Limited (SOS), Subaran has shared a few furniture additions that work well both at home and in the office.

According to the design doyenne, “ergonomics often speaks to the design of specific pieces of furniture”, equating to comfort.

A home office for multiple users. (Photo: Contributed)

“And comfort”, Subaran adds, whether in the home or office, speaks volumes to productivity and good posture. Sitting in a poorly designed chair can affect your health in the long run and we tend to overlook the important investment that a good chair [provides],” she said.

“Sometimes you may have an existing chair but might have to amplify it based on specific needs. For example, you may need to add a back roll, if you have lower back issues. If you are not very tall, you might want a footrest to elevate your feet so that you have more control over your knee-to-floor ratio.”

“Things like the adjustable armrest, tilt in the back, adjustable seat height…all those things give you the ability to customise the ergonomics,” Subaran informs.

Getting to that happy place mentally where you can ensure that your output matches your outlook, starts first with basic things such as natural lighting, good ventilation and properly designed furniture.

Another good addition is the riser feature, which can be a good addition to your desk.

The significance of proper ergonomics, according to Subaran, should never be ignored; being ergonomically elevated equates to comfort, which speaks volumes to both productivity and one’s bearings.

“Following a long stint at home, persons heading into office must now be aware of social contact as a ‘new’ form of fatigue. Offices must now revise furniture layouts to expand the space or consider adding dividers and soundproofing as a few options to help transition staff into shared spaces,” Subaran shared.

Good furniture is just a part of what you will need to be ‘zen’ in your own space.

According to the designer, staying healthy both physically and mentally is not always about making drastic or big changes at once.

“It can be small incremental changes that over time become new lifestyle habits that are easy to incorporate into your routine.”

“Other factors include a comfortable break room or lunch room with appropriate furniture and adequate access to hygienic bathroom facilities and furnishings that facilitate productivity based on work being done. All these factors contribute to any workspace being a healthy one.”

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Magnum ‘Spice It Up’ returns for season four with int’l cast | Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

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Grammy-nominated recording artiste and talk show host, Grace ‘Spice’ Hamilton invited cast and crew members from Love & Hip Hop Atlanta (LHHATL) to kick start season four of her show, Magnum Spice It Up.

On set were reality stars Karlie Redd, Shekinah, and executive producers Dr Meda Montana and Eve Smith-Bey.

Spice was elated and grateful to have her LHHATL cast mates on set and thanked Magnum for the opportunity to host and share the exclusive episode with her ‘besties’.

“I am so excited to have my girls from the Love & Hip Hop Atlanta crew on my show today. It’s truly a pleasure having them on, and I know this episode will be spicy,” she told Loop News.

“Also, I just wanna say,” she continued, “big up to Magnum Tonic Wine and the Jussbuss Crew again for allowing me to execute my vision and share this exclusive episode with my besties. Me know dem ago love this,” she exclaimed.

The ladies had an interesting girls’ chat during the ‘Relationship Do’s and Don’ts’ segment.

Sharing a preview of the upcoming episode, Spice stated that viewers will hear the men’s side of the story to balance the equation as the show is “not one-sided”.

“The girls’ chat was good but this nuh hot yet. The viewers will have to tune in next [for the next episode] to see what the men have to say. Though I’m a female host, it’s not all about what we women have to say… involving the men will bring a great balance in the discussion,” she shared.

Spice also stated that the show will explore topics like dancehall fetishes, artistes versus media, and a closer look at “Beyond the Artiste”.

Magnum Tonic Wine Regional Marketing Manager Kamal Powell is happy the brand celebrates yet another milestone with the show.

“Magnum Spice It Up was a brilliant idea from inception and I am just happy to see that we’re able to take the show to new heights every year. I’m proud of what we’ve accomplished so far, the team is extremely happy with where we are now. Having the Love & Hip Hop Atlanta crew on [set] was a pleasure and we anticipate that the episode will do well. We’re happy to be celebrating yet another milestone for season four,” Powell shared.

Magnum Spice It Up airs exclusively on MagnumHub.TV and on Magnum Tonic Wine’s YouTube channel on Wednesdays at 6 pm.

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