Un spectacle tout en muscle et paillettes

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CULTURISME. trophée fit your life

D.P.

C’est un défilé de corps sculptés et customisés qui dévoilera un art visuel sous les feux des projecteurs samedi sous les coups de 16 heures, au Grand Carbet, du Parc Aimé-Césaire. 

« Le culturiste n’est pas fait que de
muscles. Il y a derrière toute une hygiène de vie, une force
mentale, des objectifs et une performance, également une remise en
forme régit par les critères que sont la ligne, la sym

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Birmanie: la junte libère près de 6.000 prisonniers, dont plusieurs étrangers

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La junte au pouvoir en Birmanie a annoncé jeudi la libération de près de 6.000 prisonniers, dont une ancienne ambassadrice britannique, un journaliste japonais et un conseiller australien du…

La junte au pouvoir en Birmanie a annoncé jeudi la libération de près de 6.000 prisonniers, dont une ancienne ambassadrice britannique, un journaliste japonais et un conseiller australien du gouvernement déchu d’Aung San Suu Kyi.

Ces trois ressortissants étrangers “sont graciés et expulsés”, a indiqué la junte dans un communiqué, sans préciser quand cette expulsion aurait lieu.

Cette décision est un rare signe d’ouverture des militaires depuis leur arrivée au pouvoir lors du coup d’Etat du 1er février 2021. Des milliers de personnes ont été emprisonnées dans le cadre de la répression sanglante de toute dissidence qui a suivi.

L’ex-diplomate Vicky Bowman, le conseiller économique australien Sean Turnell et le journaliste japonais Toru Kubota “seront libérés pour marquer la fête nationale” (jeudi), a déclaré à l’AFP un officier supérieur.

“Au total, 5.774 prisonniers, dont quelque 600 femmes, seront libérés”, ont-ils précisé, révisant à la hausse le chiffre antérieur qui était d’environ 700.

Ils n’ont pas précisé combien de personnes graciées avaient été arrêtées lors de la répression militaire contre la dissidence. 

Cette décision était réclamée depuis de longs mois par les organisations de défense des droits humains, qui pointaient du doigt des condamnations politiques par une junte accusée d’avoir fait plonger le pays dans un conflit sanglant depuis le coup d’Etat militaire de février 2021.

Vicky Bowman, en poste entre 2002 et 2006, et son mari, l’artiste birman Htein Lin, ancien prisonnier politique, tous deux arrêtés en août pour avoir enfreint les lois d’immigration, avaient été condamnés à un an de prison.

Comme son épouse, Htein Lin a été libéré, a appris l’AFP.

M. Turnell, professeur d’économie australien, travaillait en tant que conseiller d’Aung San Suu Kyi lorsqu’il a été arrêté quelques jours après le coup d’Etat, en février 2021.

Il a été condamné en septembre à trois ans de prison pour violation de la loi sur les secrets officiels.

Toru Kubota, 26 ans, arrêté en juillet en marge d’une manifestation anti-junte à Rangoun, avait été condamné à dix ans d’emprisonnement.

“Très bonne nouvelle”

Une source diplomatique japonaise a confirmé à l’AFP qu’il “serait libéré aujourd’hui” jeudi et quitterait la Birmanie pour le Japon ce même jour.

C’était le cinquième journaliste étranger depuis le coup d’Etat à avoir été arrêté par la junte, après les Américains Danny Fenster et Nathan Maung, le Polonais Robert Bociaga et le Japonais Yuki Kitazumi, qui ont tous fini par être libérés et expulsés.

Selon l’Unesco, au moins 170 journalistes ont été arrêtés depuis le coup d’Etat, et près de 70 d’entre eux sont encore en prison.

Le quatrième étranger libéré, Kyaw Htay Oo, est un Birman détenant un passeport américain, selon une source officielle.

Dès l’annonce de la junte, des familles se sont réunies devant la prison d’Insein à Rangoun, selon une journaliste de l’AFP sur place.

San San Aye a expliqué attendre la libération de ses frères et sœurs. “Trois d’entre eux ont été condamnés à trois ans chacun il y a huit mois”, a-t-elle affirmé à l’AFP. “Leurs enfants attendent à la maison. Nous serons plus qu’heureux s’ils sont libérés”.

De son côté, Kyaw Htay, dont le fils a été condamné à trois ans de prison pour avoir partagé des messages anti-coup d’État sur les réseaux sociaux a dit espérer qu’il “soit libéré aujourd’hui”.

Quant au professeur Turnell, sa libération “est une très bonne nouvelle après qu’il a été pris en otage par le régime, sa famille et ses amis vont se réjouir”, a réagi auprès de l’AFP l’analyste indépendant David Mathieson.

Mais la junte “ne montre aucun signe de réforme et une amnistie de masse ne l’absout pas des atrocités commises depuis le coup d’Etat”, a-t-il rappelé.

“Des milliers de personnes emprisonnées depuis le coup d’Etat (…) n’ont rien fait de mal et n’auraient jamais dû être emprisonnées au départ”, a déclaré le porte-parole du bureau régional d’Amnesty.

Trois anciens ministres du gouvernement déchu d’Aung San Suu Kyi, qui reste incarcérée alors que son procès fleuve est en cours, ont aussi été libérés, a indiqué un officier supérieur de la junte.

Depuis le coup d’Etat, plus de 2.300 civils ont été tués par les forces de sécurité, selon le décompte d’une ONG locale. La junte accuse pour sa part l’opposition armée de la mort de plus de 3.900 civils.

bur-hla/ah/chv/juf/roc/nzg 

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FHF : Luis Hernandez, nouveau pr?sident du comit? de normalisation, saura-t-il quoi faire pour sauver notre sport roi ?

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Au grand d?sespoir des dirigeants de la cellule des clubs affili?s ? la FHF, le Bureau du Conseil de la FIFA a d?cid? de prolonger le mandat du Comit? de normalisation de la F?d?ration Ha?tienne de Football (FHF) jusqu’au 30 novembre 2023 au plus tard. Et dans la foul?e, ledit bureau en a profit? pour annoncer la composition du comit? de normalisation qui est la suivante : M. Luis Hern?ndez (pr?sident), Mme Monique Andr? (membre) et M. Yvon S?v?re (membre).

G?rer les affaires courantes de la FHF ; r?viser les statuts de la FHF et adapter, le cas ?ch?ant, la r?glementation pertinente afin d’en garantir la conformit? avec les Statuts et exigences de la FIFA ; organiser l’?lection d’un nouveau comit? ex?cutif de la FHF sur la base des nouveaux statuts de la FHF et assurer une bonne transition des questions financi?res avec le nouveau comit? ex?cutif de la FHF, telle a ?t? la mission attribu?e par la FIFA aux membres du Comit? de Normalisation de la F?d?ration Ha?tienne de Football.

Bien que cette feuille de route n’ait pas ?t? ex?cut?e ? la lettre, la FIFA, l’instance supr?me du football mondial a pu quand m?me constater des avanc?es. Le Bureau a not? que certaines missions cl?s du mandat du comit? n’avaient pas ?t? remplies, principalement en raison de la pand?mie de Covid-19 mais aussi de la situation g?n?rale dans le pays, qui fait face ? une crise politique et humanitaire sans pr?c?dent.

Pour ceux qui se questionnent sur ce renouvellement et/ou cette prolongation, la FIFA a fait savoir que la d?cision de prolonger le mandat dudit Comit?, arrivant ? expiration le 30 novembre 2022, a ?t? prise dans le but principal de permettre au comit? de normalisation de mener ? bien toutes les missions figurant dans son mandat.

Il faut toutefois noter, nombreux sont les clubs (D1, D2, D3 masculines et football f?minin) qui critiquent et s’opposent ouvertement aux membres du comit? de normalisation de la FHF. Pour d?noncer la mauvaise gestion dudit comit?, ces dirigeants de clubs avaient organis? un sit-in (18 et 25 octobre) devant les locaux de la CONCACAF ? Miami en Floride (USA) et de la FHF ? Delmas 60. Et dans une correspondance adress?e r?cemment au pr?sident de la FIFA, ces dirigeants de clubs montent au cr?neau pour dire non au renouvellement de mandat de Mme Monique Andr? et M. Yvon S?v?re.

Dans ce cas de figure, la pr?sence du Cubain, Luis Hernandez Heres, qui pr?side ce nouveau comit?, va-t-elle favoriser une issue favorable ? la crise interne qui gangr?ne notre football ? ?tablira-t-il son camp de base en Ha?ti pour tenter d’?radiquer les probl?mes du football ha?tien ou encore va-t-il imiter Gabriel Calderon Pellegrino, qui dirige et encadre la Direction technique nationale de la FHF, sans avoir jamais foul? le sol dessalinien ?

Dans l’attente d’une r?ponse ? ces questions, le constat est que le football ha?tien est dans l’impasse et les dirigeants sont visiblement ? couteaux tir?s.

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, met en garde Abelson Gros N?gre

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Depuis le jeudi 10 novembre, une situation de tension r?gne ? Carrefour-Feuilles qui se vide de ses habitants ? cause des assauts des bandits, alerte l’ancien policier Abelson Gros N?gre sur les ondes de Magik9, le lundi 14 novembre.

<>, a-t-il expliqu?.

Les gangs veulent gagner plus de territoires. <>, a-t-il soulign?.

Le jeudi 10 novembre, a-t-il rappel?, les bandits sont parvenus ? prendre le contr?le de ce sous-commissariat qui a ?t? r?cup?r? peu de temps apr?s par les forces de l’ordre. Durant leur attaque arm?e, selon M. Gros N?gre, ils ont tu?, bless? plusieurs personnes, incendi?es des maisons. <>, s’est alarm? l’ex-policier, qui rappelle que plusieurs autres quartiers du pays sont d?j? pris en otage par des gangs, entre autres, Delmas 6, Martissant, Village de Dieu, Bel-Air.

Le premier ministre Ariel Henry doit passer instruction au haut commandement de la police nationale d’Ha?ti pour qu’il place des policiers stables au commissariat de Savane Pistache, a exhort? l’ex porte-parole du SPNH-17. <>, a plaid? Abelson Gros N?gre.

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Avec une d?l?gation r?duite, Ha?ti entend se montrer ? la hauteur des enjeux de la COP 27

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Class? dans la cat?gorie “Petit ?tat insulaire en d?veloppement (PIED)”, Ha?ti salue l’inscription ? l’ordre du jour des n?gociations des pertes et dommages et s’aligne sur la position de tous les autres petits ?tats vuln?rables pour r?clamer des pays riches le respect de leurs engagements financiers au nom de la justice climatique.

<>, informe la directrice de la Direction des changements climatiques (DCC) du minist?re de l’Environnement (MDE), Gerty Pierre, qui est ? la t?te de la d?l?gation ha?tienne depuis le d?but de la COP 27.

Participant ? une des ?missions sp?ciales d’Ha?ti Climat sur la COP27, Gerty Pierre a apport? un d?menti formel sur les ondes de Magik 9 aux all?gations des gens sur les r?seaux sociaux affirmant que la d?l?gation ha?tienne est compos?e de soixante (60) membres. <>, a r?torqu? Mme Pierre rappelant que le pays conna?t actuellement une p?riode difficile.

<>, a poursuivi Gerty Pierre annon?ant avoir re?u avec joie la nouvelle pour les pertes et dommages.

<>, a rappel? la responsable de la Direction des changements climatiques soulignant que la position d?fendue par Ha?ti lors des n?gociations consiste ? tout faire pour que les PEID trouvent les moyens n?cessaires pour lutter contre les changements climatiques.

<>, a expliqu? Gerty Pierre.

Ce point a fait partie int?grante du discours prononc? par le Directeur de communication du MDE, Yves Bernard Remarais, au segment de haut niveau, en remplacement du ministre James Cadet, emp?ch?.

<>, a donc expliqu? Yves Bernard Remarais par devant la salle pl?ni?re N?fertiti dans la soir?e de mardi dernier, heure ?gyptienne.

Lundi, la d?l?gation ha?tienne a organis? son traditionnel ?v?nement parall?le pour pr?senter la position du pays en tant que pays vuln?rable et son Plan national d’Adaptation (PNA) ainsi que son document de Contribution d?termin?e au niveau national (CDN) soumis aux instances concern?es depuis le mois de f?vrier de cette ann?e.

Concernant la participation du pays dans les COP, Gerty Pierre estime qu’elle est loin d’?tre vaine. <>, a-t-elle indiqu?.

Selon un rapport analysant la liste pr?liminaire des participants ? la COP 27 publi?e par l’ONU, les ?mirats arabes unis et le Br?sil se distinguent comme les pays avec le plus grand nombre de participants potentiels, soit 1 073 et 574 personnes respectivement. Toujours selon la liste provisoire, le sommet organis? ? Charm El-Cheikh serait le deuxi?me plus important de l’histoire avec 33 000 d?l?gu?s, derri?re la COP 26 ? Glasgow avec 38 457 participants.

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, selon la FEPH

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Dans un contexte o? des milliers d’enfants ha?tiens sont priv?s du droit ? l’?ducation, Ha?ti s’appr?te ? c?l?brer la Journ?e internationale des droits de l’enfant le 20 novembre. La F?d?ration des ?coles protestantes d’Ha?ti (FEPH) dit retenir que plus de 30 ans apr?s, les droits des enfants ha?tiens n’ont jamais ?t? autant menac?s.

“L’inapplication du droit ? l’?ducation, en particulier, est r?v?latrice des conditions d?plorables, ponctu?es de violences, dans lesquelles les enfants ?voluent dans le pays”, s’insurge la FEPH dans une note de presse publi?e mardi 15 novembre.

“L’?tat doit agir urgemment pour ?viter qu’un groupe d’enfants aillent ? l’?cole tandis qu’une autre cat?gorie reste ? la maison par peur d’?tre agress?e, bless?e, tu?e et kidnapp?e dans les rues ou par manque de moyens financiers tout simplement”, a appel? l’institution chr?tienne.

La F?d?ration des ?coles protestantes d’Ha?ti dit regretter que l’?tat ha?tien n’arrive pas ? adresser convenablement le fl?au de l’ins?curit?, et ses corollaires, constituant ainsi l’entrave majeure ? la r?alisation du droit des enfants ? l’?ducation, surtout dans la r?gion m?tropolitaine de Port-au-Prince.

Pour la FEPH, l’?ducation de qualit? est la meilleure opportunit? que l’on puisse offrir ? un enfant pour se pr?server de cette violence aveugle et gratuite contre une population sans d?fense dont les conditions de vie se d?gradent de jour en jour.

La FEPH se dit, par ailleurs, solidaire de tous les acteurs ?ducatifs (?l?ves, parents, enseignants, directeurs d’?cole, organismes d’encadrement scolaire, agences de coop?ration, etc.) qui se battent corps et ?me pour le retour urgent des enfants en classe au regard du droit ? l’?ducation.

Tout en encourageant le minist?re de l’?ducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) ? renforcer l’initiative des ?coles de rouvrir leurs portes, la FEPH se r?jouit de la r?ouverture de plusieurs dizaines d’?coles protestantes ? travers le pays et s’attend favorablement ? d’autres efforts de ce genre de la part d’autres ?coles de son r?seau.

La FEPH en profite pour appeler la soci?t? en g?n?ral ? une grande mobilisation afin de prot?ger les enfants quelles que soient les circonstances.

“? l’approche du 20 novembre 2022 qui marquera aussi le lancement de la coupe du monde de football, il serait int?ressant de jouer le match contre l’ins?curit?, la chert? de la vie et les violations des droits des mineurs et de le gagner ensemble pour nos enfants”, a invit? le F?d?ration des ?coles protestantes d’Ha?ti.

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La Corée du Nord tire un nouveau missile et promet une riposte “féroce”

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La Corée du Nord a lancé jeudi un nouveau missile balistique, quelques heures après avoir promis une riposte “féroce” au renforcement de l’alliance militaire…

La Corée du Nord a lancé jeudi un nouveau missile balistique, quelques heures après avoir promis une riposte “féroce” au renforcement de l’alliance militaire entre Washington, Séoul et Tokyo.

“La Corée du Nord a lancé un missile balistique non identifié dans la mer de l’Est”, également appelée mer du Japon, a indiqué l’état-major sud-coréen.

Plus tôt cette semaine, au cours d’une rencontre en marge du sommet du G20 à Bali, le président américain Joe Biden avait tenté de convaincre son homologue chinois Xi Jinping d’intercéder auprès de la Corée du Nord pour qu’elle renonce à effectuer un essai nucléaire, comme Washington et Séoul lui en prêtent l’intention.

M. Biden, son homologue sud-coréen Yoon Suk-yeol et le Premier ministre japonais Fumio Kishida avaient par ailleurs, dimanche, promis une réponse “forte et ferme” si Pyongyang réalise cet essai, qui serait le premier depuis 2017 et le septième de son histoire.

Jeudi, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Choe Son Hui, a condamné ces rencontres entre dirigeants, affirmant qu’elles font “entrer la situation dans la péninsule coréenne dans une phase imprévisible”.

“Actes insensés”

“Le renforcement de +l’offre américaine de dissuasion étendue+ et l’augmentation quotidienne des activités militaires des forces alliées autour de la péninsule coréenne sont des actes insensés”, a déclaré M. Choe dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle KCNA.

Plus Washington s’efforce de renforcer son alliance de sécurité avec Tokyo et Séoul, et “plus la riposte militaire de la RPDC sera féroce”, a déclaré M. Choe, en employant le signe de la République populaire et démocratique de Corée, le nom officiel de la Corée du Nord.

Selon les experts, le lancement du missile de jeudi semble avoir été programmé pour coïncider avec la déclaration du ministre.

La Corée du Nord “a tiré le missile après avoir publié la déclaration quelques heures plus tôt. Elle essaye de justifier le lancement et d’envoyer un message aux Etats-Unis et au Japon”, a estimé Cheong Seong, un chercheur à l’Institut Sejong en Corée du Sud.

La Corée du Nord a procédé début novembre à une rafale sans précédent de lancements de projectiles, dont celui d’un missile balistique qui est tombé près des eaux territoriales de la Corée du Sud. Le président Yoon a dénoncé une “invasion territoriale de facto”.

La seule journée du 2 novembre a vu 23 tirs de missiles nord-coréens, soit plus que pendant toute l’année 2017, quand le dirigeant Kim Jong Un et le président américain de l’époque Donald Trump échangeaient des menaces de guerre nucléaire.

En septembre et octobre, Pyongyang avait déjà effectué une copieuse série de tirs, dont celui d’un missile balistique qui avait survolé le Japon pour la première fois depuis cinq ans.

Les dernières séries de lancements se sont accompagnées de barrages d’artillerie près de la ligne de démarcation intercoréenne et de sorties aériennes de grande envergure dans le ciel nord-coréen.

Pyongyang a justifié ses actions de novembre par l’attitude “agressive et provocatrice” de Séoul et Washington, qui menaient au même moment les plus grandes manoeuvres aériennes jamais réalisées jusque-là entre eux.

Les analystes estiment que la Corée du Nord, qui en vertu de résolutions de l’ONU n’a pas le droit de lancer des missiles balistiques, s’est enhardie face à la probabilité d’échapper à toute nouvelle sanction des Nations unies en raison des divisions au Conseil de sécurité.

La Chine, principal allié diplomatique et économique de Pyongyang, s’y est en effet jointe à la Russie en mai dernier pour opposer son veto à une tentative des Etats-Unis de renforcer les sanctions contre la Corée du Nord.

Toute sanction supplémentaire aurait par ailleurs des effets limités, estiment les analystes, la Corée du Nord s’étant déjà pratiquement coupée du monde depuis début 2020 pour tenter de se préserver du Covid-19.

kjk/ceb/roc/juf/ybl

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Le candidat Trump fera-t-il cavalier seul?

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Pour la “grande annonce” de sa nouvelle candidature présidentielle, Donald Trump avait soigné le décor: une rangée d’immenses drapeaux américains, une vaste salle à colonnes, des militants chauffés à blanc sur des chaises dorées. C’est pourtant tout…

Pour la “grande annonce” de sa nouvelle candidature présidentielle, Donald Trump avait soigné le décor: une rangée d’immenses drapeaux américains, une vaste salle à colonnes, des militants chauffés à blanc sur des chaises dorées. C’est pourtant tout autre chose qui a été remarqué: les absents.

Pas de cadre du parti républicain, d’élu influent ni de sénateur… Après les piètres performances des candidats du milliardaire aux élections de mi-mandat, quasiment aucune personnalité de la droite américaine n’a fait le déplacement jusqu’au luxueux club de Mar-a-Lago mardi soir.

“Trump leur a coûté trois élections (en 2018, 2020 et 2022) et ils préféreraient ne pas le laisser en gâcher une quatrième, en 2024”, estime Larry Sabato, professeur de sciences politiques à l’université de Virginie.

Pence et Pompeo dégainent

Trois anciens membres de l’administration Trump –son vice-président Mike Pence, son secrétaire d’Etat Mike Pompeo et l’un de ses ministres de la Défense Mark Esper– ont clairement indiqué mercredi qu’il était temps de tourner la page.

“Je pense que le temps est venu dans ce pays pour un nouveau leadership qui nous rassemblera autour de nos plus puissants idéaux”, a commenté M. Pence lors d’une réunion publique organisée par la chaîne CNN.

Tout en refusant d’écarter tout soutien à l’ancien président s’il devait remporter l’investiture républicaine, M. Pence a relevé que le processus des primaires allait sans doute offrir des alternatives: “Je pense honnêtement que nous allons avoir de meilleures options”.

M. Pompeo, candidat potentiel comme Mike Pence pour 2024, a tweeté: “Nous avons besoin de davantage de sérieux, de moins de bruit, et de dirigeants qui regardent vers l’avenir et pas dans le rétroviseur en se faisant passer pour des victimes”.

Et Mark Esper n’a pas mâché ses mots sur CNN: “Je pense qu’il est inapte pour un mandat”, a-t-il dit. “Ses actes ne sont que pour lui, pas pour le pays” et “je ne pense pas que ce soit une personne honnête”.

Mardi, la foule regorgeait de personnages hauts en couleur, qui gravitent autour de Donald Trump depuis sa défaite à la présidentielle de 2020. Le patron d’une entreprise d’oreillers qui nie fermement la réalité de l’élection de Joe Biden, un allié sulfureux de Donald Trump connu pour son tatouage de Richard Nixon dans le dos…

Signe que l’étoile du milliardaire, qui avait ces derniers mois regagné son emprise sur le parti républicain, a pâli, “le manque d’enthousiasme pour la troisième campagne présidentielle de Trump se fait sentir même au sein de sa famille proche”, remarque le politologue auprès de l’AFP.

Ni son fils Don Jr., ni sa fille adorée Ivanka –une de ses plus proches conseillères à la Maison Blanche durant son mandat– n’ont participé à cette annonce en grande pompe.

Quelques minutes après l’officialisation de la candidature de son père, Ivanka Trump s’est même fendue d’un communiqué. “J’aime beaucoup mon père”, a-t-elle déclaré. “Mais cette fois-ci (…) je ne prévois pas de m’impliquer en politique”.

“Moins d’agitation”

L’entrée dans la course à la Maison Blanche de Donald Trump, qui ne suscitait plus aucun doute, a été couverte a minima par certains médias conservateurs.

Fox News, l’une des chaînes les plus regardées des Etats-Unis et qui consacrait jusqu’à peu des heures d’antenne à Donald Trump, a choisi de le couper en plein discours.

Le New York Post, quotidien qui a une place prépondérante chez les conservateurs américains, a lui quasiment snobé l’annonce de Donald Trump.

“A 720 jours de la prochaine élection, un retraité de Floride a annoncé par surprise sa candidature à l’élection présidentielle”, a écrit, de façon ironique, le quotidien à sa 26ème page.

Les deux médias, propriétés du groupe de médias conservateurs de la famille Murdoch, ont choisi de braquer leurs projecteurs vers un autre résident de Floride, le gouverneur Ron DeSantis. Le quadragénaire, nouvelle star de la droite dure et susceptible de défier Donald Trump pour l’investiture républicaine, était lui aussi logiquement absent mardi soir.

Autre signe a priori inquiétant pour l’ancien président, plusieurs méga-donateurs du parti républicain ont fait connaître leur intention de ne plus financer quelqu’un qu’ils considèrent comme moins susceptible d’apporter une victoire à la droite.

Candidat-rebelle

Mais n’enterrez pas Donald Trump trop vite, avertissent ses alliés.

La plupart des sondages donnent encore l’ancien président, très à l’aise avec les foules, gagnant d’une primaire républicaine et une marée de casquettes rouges continue d’affluer à ses meetings.

“Le noyau dur de la base qui a soutenu Trump pendant six ans lui restera en grande partie fidèle”, prédit Larry Sabato.

Arrivé au pouvoir en novembre 2016 dans un scénario politique inédit qu’aucun ou presque n’avait prédit, Donald Trump pourrait d’ailleurs être tenté de jouer de cette position de candidat-rebelle, si les défections dans ses rangs venaient à se poursuivre.

Le milliardaire new-yorkais n’a d’ailleurs pas manqué mardi de rejouer sa partition bien connue d’un leader proche des Américains –majoritairement blancs, plutôt âgés– pas comme ces “élites” de Washington, qu’il se plaît à moquer.

“Ce sera notre campagne à tous”, a-t-il promis à ses partisans mardi soir. “La seule force assez forte pour vaincre la corruption massive à laquelle nous sommes confrontés, c’est vous, le peuple américain”, a-t-il assuré.

cjc/vgr/seb/elm/ybl

Donald Trump parmi la foule dans son club de Mar-a-Lago, en Floride, le 15 novembre 2022
• ALON SKUY

Un des invités à Mar-a-Lago pour l’annonce de la candidature de Donald Trump à la présidentielle, le 15 novembre 2015
• ALON SKUY

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Mondial: affaiblis, les Bleus prennent pied à Doha

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Voilà les Bleus à pied d’œuvre au Qatar: malgré un nouveau forfait sur blessure, celui de Christopher Nkunku, la France a atterri mercredi à Doha à six jours de ses débuts au Mondial-2022, suivie quelques…

Voilà les Bleus à pied d’œuvre au Qatar: malgré un nouveau forfait sur blessure, celui de Christopher Nkunku, la France a atterri mercredi à Doha à six jours de ses débuts au Mondial-2022, suivie quelques heures après de l’Argentine de Lionel Messi.

Arrivé dans la nuit de mercredi à jeudi au Qatar, Messi ne rêve que d’une chose, décrocher enfin le trophée suprême à sa cinquième tentative… Mais son jeune coéquipier du Paris Saint-Germain Kylian Mbappé ne compte pas lâcher le titre mondial si facilement.

Après deux jours de rassemblement au centre d’entraînement de Clairefontaine (Yvelines), essentiellement dédiés à la récupération, “Kyky” et les Bleus sont rentrés dans le vif du sujet mercredi. 

Arrivés au Qatar vers 19h30 locales, soit environ 17h30 à Paris, ils ont pris leurs quartiers une heure plus tard à l’hôtel Al Messila, à l’ouest du centre-ville, acclamés par plus de 200 supporters et de passants, principalement des habitants de l’émirat, Français, Indiens ou encore Libanais.

La délégation française compte un absent de dernière minute: Nkunku. L’actuel meilleur buteur d’Allemagne a été victime d’une entorse au genou gauche mardi soir, et a dû déclarer forfait.

Après Paul Pogba, N’Golo Kanté, Presnel Kimpembe et Mike Maignan, qui ont aussi jeté l’éponge, c’est une hécatombe pour les champions du monde.

Le sélectionneur Didier Deschamps a décidé d’appeler en renfort l’attaquant de Francfort Randal Kolo Muani, qui rejoindra les Bleus jeudi matin à Doha. La Fifa permet d’opérer des changements dans la liste officielle des joueurs convoqués en cas de blessure sérieuse jusqu’à la veille de l’entrée en lice.

Benzema et Varane préservés

Malgré ces contretemps, les Bleus ont été réconfortés par les supporters, en arrivant à leur camp de base d’Al Messila, un havre de paix cinq étoiles apprécié par le staff pour ses espaces verts et sa tranquillité.

Devant l’hôtel, plusieurs dizaines de fans se sont regroupés en début de soirée pour les accueillir, équipés de drapeaux, maillots, trompettes et tambours.

“Pour moi, la Coupe du monde a toujours été un rêve, et là j’ai l’opportunité de voir mon pays jouer ici au Qatar, dans mon pays d’expatriation”, s’enthousiasme auprès de l’AFP Nina-Lou Fanget, lycéenne de 18 ans vivant à Doha, qui trépigne d’impatience. “Pour nous, la Coupe du monde a déjà commencé depuis trois ans !”

Les Bleus restent néanmoins attentifs au rétablissement du leader défensif Raphaël Varane et du Ballon d’Or Karim Benzema, tous deux touchés à une cuisse et absents des séances collectives jusque-là.

L’autre préoccupation de l’équipe de France, avant le tournoi, est extrasportive: les Français ont été sommés de prendre position à propos des polémiques entourant le pays organisateur, ciblé par des ONG concernant sa gestion des droits humains, notamment sur les chantiers de la Coupe du monde.

Les critiques seront-elles éteintes par l’engagement pris mardi par les Bleus d’apporter un soutien financier à des ONG œuvrant “pour la protection des droits humains”, en rappelant au passage leur “attachement” au “refus de toute forme de discrimination” ?

Leur capitaine Hugo Lloris a assumé auprès de l’AFP le fait de “garder le focus sur le jeu et éviter de perdre de l’énergie avec ces éléments, qui ne sont malheureusement pas du ressort” des joueurs.

“La Pulga” à Doha

D’autres sélections ont pris moins de pincettes. Le camp d’entraînement des Américains a été pavoisé d’un drapeau arc-en-ciel, celui des luttes pour les droits des personnes LGBTQ+, alors que l’homosexualité est criminalisée dans l’émirat, premier pays arabe organisateur du Mondial.

Les stars du football, elles, se prêtent au jeu des pronostics depuis quelques jours.

En Argentine, Messi a tempéré l’enthousiasme débridé de ses compatriotes: “Nous ne serons pas champions d’entrée comme le pensent les Argentins. Le Brésil, la France et l’Angleterre sont un peu au-dessus du reste.”

“La Pulga” (“La Puce”) et l’Albiceleste sont arrivées jeudi à 02H30 (mercredi 23h30 GMT) à Doha: elles ont d’abord remporté un match amical contre les Emirats arabes unis (5-0), à Abou Dhabi, avec un but du génie argentin.

Derrière les favoris, aucun complexe pour une brochette d’outsiders dont les Pays-Bas, triples finalistes malheureux (1974, 1978, 2010) et éternels candidats au titre mondial, qui se sont entraînés pour la première fois mercredi à Doha.

“Si je parle de pouvoir être champion du monde à la fin du tournoi, c’est parce que nous avons les joueurs qui peuvent mettre en œuvre les plans de l’entraîneur”, a estimé leur sélectionneur Louis van Gaal, qui avait emmené les Oranjes en demi-finale au Mondial-2014.

ama/jed/rbo/lh/ybl/jnd

Le gardien et capitaine de l’équipe de France, Hugo Lloris, en conférence de presse à Clairefontaine-en-Yvelines, le 15 novembre 2022
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Mondial: l’avion des Bleus s’envole pour Doha
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Le candidat Trump fera-t-il cavalier seul?

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Pour la “grande annonce” de sa nouvelle candidature présidentielle, Donald Trump avait soigné le décor: une rangée d’immenses drapeaux américains, une vaste salle à colonnes, des militants chauffés à blanc sur des chaises dorées. C’est pourtant tout…

Pour la “grande annonce” de sa nouvelle candidature présidentielle, Donald Trump avait soigné le décor: une rangée d’immenses drapeaux américains, une vaste salle à colonnes, des militants chauffés à blanc sur des chaises dorées. C’est pourtant tout autre chose qui a été remarqué: les absents.

Pas de cadre du parti républicain, d’élu influent ni de sénateur… Après les piètres performances des candidats du milliardaire aux élections de mi-mandat, quasiment aucune personnalité de la droite américaine n’a fait le déplacement jusqu’au luxueux club de Mar-a-Lago mardi soir.

“Trump leur a coûté trois élections (en 2018, 2020 et 2022) et ils préféreraient ne pas le laisser en gâcher une quatrième, en 2024”, estime Larry Sabato, professeur de sciences politiques à l’université de Virginie.

Pence et Pompeo dégainent

Trois anciens membres de l’administration Trump –son vice-président Mike Pence, son secrétaire d’Etat Mike Pompeo et l’un de ses ministres de la Défense Mark Esper– ont clairement indiqué mercredi qu’il était temps de tourner la page.

“Je pense que le temps est venu dans ce pays pour un nouveau leadership qui nous rassemblera autour de nos plus puissants idéaux”, a commenté M. Pence lors d’une réunion publique organisée par la chaîne CNN.

Tout en refusant d’écarter tout soutien à l’ancien président s’il devait remporter l’investiture républicaine, M. Pence a relevé que le processus des primaires allait sans doute offrir des alternatives: “Je pense honnêtement que nous allons avoir de meilleures options”.

M. Pompeo, candidat potentiel comme Mike Pence pour 2024, a tweeté: “Nous avons besoin de davantage de sérieux, de moins de bruit, et de dirigeants qui regardent vers l’avenir et pas dans le rétroviseur en se faisant passer pour des victimes”.

Et Mark Esper n’a pas mâché ses mots sur CNN: “Je pense qu’il est inapte pour un mandat”, a-t-il dit. “Ses actes ne sont que pour lui, pas pour le pays” et “je ne pense pas que ce soit une personne honnête”.

Mardi, la foule regorgeait de personnages hauts en couleur, qui gravitent autour de Donald Trump depuis sa défaite à la présidentielle de 2020. Le patron d’une entreprise d’oreillers qui nie fermement la réalité de l’élection de Joe Biden, un allié sulfureux de Donald Trump connu pour son tatouage de Richard Nixon dans le dos…

Signe que l’étoile du milliardaire, qui avait ces derniers mois regagné son emprise sur le parti républicain, a pâli, “le manque d’enthousiasme pour la troisième campagne présidentielle de Trump se fait sentir même au sein de sa famille proche”, remarque le politologue auprès de l’AFP.

Ni son fils Don Jr., ni sa fille adorée Ivanka –une de ses plus proches conseillères à la Maison Blanche durant son mandat– n’ont participé à cette annonce en grande pompe.

Quelques minutes après l’officialisation de la candidature de son père, Ivanka Trump s’est même fendue d’un communiqué. “J’aime beaucoup mon père”, a-t-elle déclaré. “Mais cette fois-ci (…) je ne prévois pas de m’impliquer en politique”.

“Moins d’agitation”

L’entrée dans la course à la Maison Blanche de Donald Trump, qui ne suscitait plus aucun doute, a été couverte a minima par certains médias conservateurs.

Fox News, l’une des chaînes les plus regardées des Etats-Unis et qui consacrait jusqu’à peu des heures d’antenne à Donald Trump, a choisi de le couper en plein discours.

Le New York Post, quotidien qui a une place prépondérante chez les conservateurs américains, a lui quasiment snobé l’annonce de Donald Trump.

“A 720 jours de la prochaine élection, un retraité de Floride a annoncé par surprise sa candidature à l’élection présidentielle”, a écrit, de façon ironique, le quotidien à sa 26ème page.

Les deux médias, propriétés du groupe de médias conservateurs de la famille Murdoch, ont choisi de braquer leurs projecteurs vers un autre résident de Floride, le gouverneur Ron DeSantis. Le quadragénaire, nouvelle star de la droite dure et susceptible de défier Donald Trump pour l’investiture républicaine, était lui aussi logiquement absent mardi soir.

Autre signe a priori inquiétant pour l’ancien président, plusieurs méga-donateurs du parti républicain ont fait connaître leur intention de ne plus financer quelqu’un qu’ils considèrent comme moins susceptible d’apporter une victoire à la droite.

Candidat-rebelle

Mais n’enterrez pas Donald Trump trop vite, avertissent ses alliés.

La plupart des sondages donnent encore l’ancien président, très à l’aise avec les foules, gagnant d’une primaire républicaine et une marée de casquettes rouges continue d’affluer à ses meetings.

“Le noyau dur de la base qui a soutenu Trump pendant six ans lui restera en grande partie fidèle”, prédit Larry Sabato.

Arrivé au pouvoir en novembre 2016 dans un scénario politique inédit qu’aucun ou presque n’avait prédit, Donald Trump pourrait d’ailleurs être tenté de jouer de cette position de candidat-rebelle, si les défections dans ses rangs venaient à se poursuivre.

Le milliardaire new-yorkais n’a d’ailleurs pas manqué mardi de rejouer sa partition bien connue d’un leader proche des Américains –majoritairement blancs, plutôt âgés– pas comme ces “élites” de Washington, qu’il se plaît à moquer.

“Ce sera notre campagne à tous”, a-t-il promis à ses partisans mardi soir. “La seule force assez forte pour vaincre la corruption massive à laquelle nous sommes confrontés, c’est vous, le peuple américain”, a-t-il assuré.

cjc/vgr/seb/elm/ybl

Donald Trump parmi la foule dans son club de Mar-a-Lago, en Floride, le 15 novembre 2022
• ALON SKUY

Un des invités à Mar-a-Lago pour l’annonce de la candidature de Donald Trump à la présidentielle, le 15 novembre 2015
• ALON SKUY

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