Charles Caudrelier remporte la Route du Rhum en battant le record de l’épreuve

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Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) a remporté à sa première participation la Route du Rhum, célèbre course transatlantique en solitaire, mercredi à Pointe-à-Pitre, en un temps record de 6 jours 19 heures et 47…

Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) a remporté à sa première participation la Route du Rhum, célèbre course transatlantique en solitaire, mercredi à Pointe-à-Pitre, en un temps record de 6 jours 19 heures et 47 minutes, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le navigateur de 48 ans a passé la ligne à Pointe-à-Pitre à 05h02 locales (10h02 heure de Paris), pulvérisant de quasiment un jour le record de la traversée établi par Francis Joyon (Idec Sport) en 2018 (7 jours 14 heures et 21 minutes).

“Je ne suis même pas fatigué étonnamment. La course a été épuisante, mais j’ai bien réussi à trouver mon rythme. J’avais tellement envie de gagner cette course (…) Je n’avais jamais pu la faire. C’était une énorme frustration”, a déclaré Caudrelier après avoir franchi la ligne d’arrivée.

Charles Caudrelier, marin confirmé bardé de trophées en équipage (3 Transat Jacques Vabre, 2 Volvo Ocean Race, 2 Fastnet Race), n’avait jamais pris le départ de la mythique transatlantique en solitaire. C’était le rêve d’enfance de ce Finistérien, père de deux enfants, dont l’idole est le navigateur suisse Laurent Bourgnon, double vainqueur de l’épreuve (1994, 1998). 

Il partait favori à la barre du Maxi Edmond de Rothschild, premier bateau entièrement conçu pour voler au-dessus de l’eau grâce à des foils, mis à l’eau en 2017 et considéré comme l’Ultim (maxi-trimaran de 32 m de long pour 23 m de large) le plus abouti de la flotte.

“J’ai trouvé ce bateau dingue. C’est un voilier compliqué, qu’il a toujours fallu faire évoluer face aux bateaux neufs. Il fallait garder de l’avance. Notre écurie c’est une équipe de Formule 1 et moi je suis le pilote, tout le reste de l’année, plein de gens travaillent dessus”, a expliqué Caudrelier.

Charles Caudrelier a réalisé la course parfaite depuis le coup de canon à Saint-Malo mercredi à 14h15, prenant la tête dès les premiers milles et menant la flotte jusqu’à l’arrivée.

François Gabart (SVR Lazartigue), son premier poursuivant, est attendu dans les prochaines heures à Pointe-à-Pitre. Pour l’écurie Gitana (Maxi Edmond de Rothschild), il s’agit de la deuxième victoire sur la Route du Rhum, après le succès de Lionel Lemonchois en 2006.

fd/fbx

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Route du Rhum: victoire et record pour Caudrelier après une traversée express

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Irrattrapable, Charles Caudrelier a filé seul en tête autour de la Guadeloupe mercredi pour franchir en vainqueur la ligne d’arrivée de la 12e Route du Rhum, devenant le premier navigateur à terminer la célèbre…

Irrattrapable, Charles Caudrelier a filé seul en tête autour de la Guadeloupe mercredi pour franchir en vainqueur la ligne d’arrivée de la 12e Route du Rhum, devenant le premier navigateur à terminer la célèbre course transatlantique en moins de sept jours.

Le navigateur de 48 ans a passé la ligne à Pointe-à-Pitre à 05h02 locales (10h02 heure de Paris), après 6 jours 19 heures et 47 minutes en mer, pulvérisant de quasiment un jour le record de la traversée établi par Francis Joyon (Idec Sport) en 2018 (7 jours 14 heures et 21 minutes).

“Je ne suis même pas fatigué étonnamment. La course a été épuisante, mais j’ai bien réussi à trouver mon rythme. J’avais tellement envie de gagner cette course (…) Je n’avais jamais pu la faire. C’était une énorme frustration”, a déclaré Caudrelier après avoir franchi la ligne d’arrivée.

Poursuivi par François Gabart (SVR Lazartigue) depuis plusieurs jours, il n’a pas tremblé pendant le périlleux tour de Guadeloupe, avançant à une allure soutenue jusqu’à la mythique bouée de Basse Terre, dernier point de passage avant l’arrivée.

“Il y a eu un vrai combat avec François, on a mis énormément d’intensité tous les deux. Le record, on en parle beaucoup, mais c’est normal car mon bateau est plus récent que celui de Francis (…) Arriver une seconde devant François ça me suffisait”, a-t-il expliqué sur les pontons.

Gabart, dépassé dans les derniers instants de la course en 2018, était attendu dans quelques heures à l’arrivée. Thomas Coville (Sodebo) devrait compléter le podium en fin de journée.

Course parfaite

Charles Caudrelier, marin confirmé bardé de trophées en équipage (3 Transat Jacques Vabre, 2 Volvo Ocean Race, 2 Fastnet Race), n’avait jamais pris le départ de la mythique transatlantique en solitaire. C’était pourtant le rêve d’enfance de ce Finistérien, dont l’idole est le navigateur suisse Laurent Bourgnon, double vainqueur de l’épreuve (1994, 1998). 

Il partait favori à la barre du Maxi Edmond de Rothschild, premier bateau entièrement conçu pour voler au-dessus de l’eau grâce à des foils, mis à l’eau en 2017 et considéré comme l’Ultim (maxi-trimaran de 32 m de long pour 23 m de large) le plus abouti de la flotte.

“J’ai trouvé ce bateau dingue. C’est un voilier compliqué, qu’il a toujours fallu faire évoluer face aux bateaux neufs. Il fallait garder de l’avance. Notre écurie, c’est une équipe de Formule 1 et moi je suis le pilote, tout le reste de l’année, plein de gens travaillent dessus”, a dit Caudrelier.

Charles Caudrelier a réalisé une course parfaite depuis le coup de canon à Saint-Malo mercredi à 14h15, prenant la tête dès les premiers milles et menant la flotte jusqu’à l’arrivée.

“Pas sorti un tournevis”

Quand Gabart a perdu quelques heures à la mi-course, lui “n’a pas sorti un tournevis de la traversée car le bateau était extrêmement bien préparé et performant”, a estimé Caudrelier. Pour Gitana (Maxi Edmond de Rothschild), il s’agit de la deuxième victoire dans la Route du Rhum, après le succès de Lionel Lemonchois en 2006.

Derrière les stars de la catégorie Ultim, la bagarre continue pour les skippers de la Route du Rhum qui ont eu à affronter plusieurs dépressions depuis le départ, reporté de deux jours en raison des conditions météorologiques.

Chez les monocoques Imoca (18,28 m), voiliers du Vendée Globe, Charlie Dalin (Apivia) occupait toujours la première place mercredi à 11h00 à Paris, 57,8 milles devant Thomas Ruyant (Linkedout).

Pour eux, la Guadeloupe est encore loin (environ 1600 milles) et les premiers ne sont pas attendus avant lundi. Les Ocean Fifty (multicoques de 15 m) devraient les précéder avec une arrivée prévue dimanche pour Quentin Vlamynck (Arkema).

Les Class40 (monocoques de 12,18 m) et les bateaux historiques de la classe Rhum (Monocoques et Multicoques) seront les derniers à rejoindre la Guadeloupe.

fd/fbx

L’Ultim Edmond de Rothschild de Charles Caudrelier au large de Pointe-à-Pitre le 16 novembre 2022
• LOIC VENANCE

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Charles Caudrelier remporte la Route du Rhum en battant le record de l’épreuve

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Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) a remporté à sa première participation la Route du Rhum, célèbre course transatlantique en solitaire, mercredi à Pointe-à-Pitre, en un temps record de 6 jours 19 heures et 47…

Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) a remporté à sa première participation la Route du Rhum, célèbre course transatlantique en solitaire, mercredi à Pointe-à-Pitre, en un temps record de 6 jours 19 heures et 47 minutes, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le navigateur de 48 ans a passé la ligne à Pointe-à-Pitre à 05h02 locales (10h02 heure de Paris), pulvérisant de quasiment un jour le record de la traversée établi par Francis Joyon (Idec Sport) en 2018 (7 jours 14 heures et 21 minutes).

“Je ne suis même pas fatigué étonnamment. La course a été épuisante, mais j’ai bien réussi à trouver mon rythme. J’avais tellement envie de gagner cette course (…) Je n’avais jamais pu la faire. C’était une énorme frustration”, a déclaré Caudrelier après avoir franchi la ligne d’arrivée.

Charles Caudrelier, marin confirmé bardé de trophées en équipage (3 Transat Jacques Vabre, 2 Volvo Ocean Race, 2 Fastnet Race), n’avait jamais pris le départ de la mythique transatlantique en solitaire. C’était le rêve d’enfance de ce Finistérien, père de deux enfants, dont l’idole est le navigateur suisse Laurent Bourgnon, double vainqueur de l’épreuve (1994, 1998). 

Il partait favori à la barre du Maxi Edmond de Rothschild, premier bateau entièrement conçu pour voler au-dessus de l’eau grâce à des foils, mis à l’eau en 2017 et considéré comme l’Ultim (maxi-trimaran de 32 m de long pour 23 m de large) le plus abouti de la flotte.

“J’ai trouvé ce bateau dingue. C’est un voilier compliqué, qu’il a toujours fallu faire évoluer face aux bateaux neufs. Il fallait garder de l’avance. Notre écurie c’est une équipe de Formule 1 et moi je suis le pilote, tout le reste de l’année, plein de gens travaillent dessus”, a expliqué Caudrelier.

Charles Caudrelier a réalisé la course parfaite depuis le coup de canon à Saint-Malo mercredi à 14h15, prenant la tête dès les premiers milles et menant la flotte jusqu’à l’arrivée.

François Gabart (SVR Lazartigue), son premier poursuivant, est attendu dans les prochaines heures à Pointe-à-Pitre. Pour l’écurie Gitana (Maxi Edmond de Rothschild), il s’agit de la deuxième victoire sur la Route du Rhum, après le succès de Lionel Lemonchois en 2006.

fd/fbx

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Charles Caudrelier remporte la Route du Rhum en battant le record de l’épreuve

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Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) a remporté à sa première participation la Route du Rhum, célèbre course transatlantique en solitaire, mercredi à Pointe-à-Pitre, en un temps record de 6 jours 19 heures et 47 minutes.

Le navigateur de 48 ans a passé la ligne à Pointe-à-Pitre à 05h02 locales (10h02 heure de Paris), pulvérisant de quasiment un jour le record de la traversée établi par Francis Joyon (Idec Sport) en 2018 (7 jours 14 heures et 21 minutes).

Sa réaction en direct

“La course a été épuisante, mais j’ai bien réussi à trouver mon rythme. J’avais tellement envie de gagner cette course. J’en rêve depuis que je suis gamin et je n’avais jamais pu la faire. C’était une énorme frustration”, a déclaré Caudrelier après avoir franchi la ligne d’arrivée.

Charles Caudrelier, bardé de trophées en équipage (3 Transat Jacques Vabre, 2 Volvo Ocean Race), n’avait jamais pris le départ de la mythique transatlantique en solitaire. C’était le rêve d’enfance de ce Finistérien, père de deux enfants, dont l’idole est le navigateur suisse Laurent Bourgnon, double vainqueur de l’épreuve (1994, 1998). 

Il partait favori à la barre du Maxi Edmond de Rothschild, premier bateau entièrement conçu pour voler au-dessus de l’eau grâce à des foils, mis à l’eau en 2017 et considéré comme l’Ultim le plus abouti (maxi-trimaran de 32 m de long pour 23 m de large) de la flotte.

Caudrelier a réalisé la course parfaite depuis le coup de canon à Saint-Malo mercredi à 14h15, prenant la tête de la flotte dès les premiers milles. François Gabart (SVR Lazartigue), son premier poursuivant, est attendu dans les prochaines heures à Pointe-à-Pitre.

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“Tout a augmenté”: près de Paris, une boulangerie face à l’inflation

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Jusqu’ici il avait “tenu le cap”: malgré l’envolée du coût de l’énergie et de certaines matières premières depuis des semaines, Emmanuel Trotot, propriétaire de trois boulangeries bio à Paris et en proche banlieue, s’était refusé…

Jusqu’ici il avait “tenu le cap”: malgré l’envolée du coût de l’énergie et de certaines matières premières depuis des semaines, Emmanuel Trotot, propriétaire de trois boulangeries bio à Paris et en proche banlieue, s’était refusé à augmenter le tarif de ses produits.

Dans l’un de ces commerces, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), banlieue aisée à l’ouest de Paris, les étiquettes afficheront pourtant des prix en hausse de “5 à 10%, dès 2023”. Il faudra alors débourser 1,45 euro pour une baguette tradition bio, contre 1,40 aujourd’hui.

Deux baguettes coincées sous le bras, un client de la boulangerie –qui a souhaité garder l’anonymat– assure qu’il viendra même si les prix augmentent. 

“En supermarché, vous voyez des produits qui ont augmenté de deux, voire trois euros… Alors cinq centimes, ce n’est pas grand chose”, estime cet homme d’une cinquantaine d’années.

Pour le patron de cette boulangerie branchée, dont l’intérieur est orné d’un grand lustre en bois évoquant les racines d’un arbre, la situation est devenue “difficilement tenable” il y a plusieurs mois.

Avec l’inflation, qui a brusquement augmenté à l’été 2021, avant de prendre de nouvelles proportions à partir du début de la guerre en Ukraine, en février, les charges ont explosé et “les marges ont fondu”: farine de blé, levure, sucre… “Tout a considérablement augmenté”, déplore M. Trotot.

S’il a commencé à baisser cet été, le cours du blé a quasiment doublé entre février et mai en raison notamment de la chute des exportations ukrainiennes. “Les meuniers ont répercuté une partie de l’explosion de ces coûts sur la farine, qui est beaucoup plus chère qu’auparavant. Et le bond est encore plus fort sur le bio”, indique Emmanuel Trotot.

Quant à la levure, essentielle pour la fabrication du pain, “ce n’est pas qu’elle a doublé… C’est qu’elle a triplé !”, peste Ahmed Hadana, gérant de la boulangerie de Boulogne-Billancourt, qui dit “mener une bataille contre ses fournisseurs” pour tenter de faire baisser les prix.

A ces hausses, il faut encore ajouter celles du prix des œufs ou du beurre, que la boulangerie commande en grande quantité pour produire les tartes, flans et pâtisseries variées qui garnissent la vitrine.

“Un équilibre précaire”

La facture d’énergie de ce commerce a également gonflé d’environ “5 à 15%” en un an, ce qui représente “plusieurs centaines d’euros” à payer en plus tous les mois. La boulangerie devrait bénéficier des aides annoncées par le gouvernement fin octobre face à la flambée des coûts de l’énergie.

Ces mesures comprennent notamment un “amortisseur électricité”, qui doit entrer en vigueur au 1er janvier, et prévoit que l’Etat prenne en charge une partie de la facture 2023 des moyennes, petites et très petites entreprises. “Ces aides viennent résoudre une toute petite partie du problème”, regrette Emmanuel Trotot, estimant que les “pouvoirs publics doivent aussi davantage valoriser l’artisanat”.

Pour une boulangerie bio, le problème posé par l’inflation paraît insoluble: en temps normal, les prix y sont déjà plus élevés qu’ailleurs en raison du coût des ingrédients et du travail nécessaire à la fabrication des produits. 

“On est très embarrassés parce que le principal reproche que nous font nos clients, ce sont les prix”, témoigne M. Trotot. “On est déjà plus chers que nos concurrents”. 

Craint-il que ces derniers récupèrent une partie de sa clientèle? “Bien sûr”, souffle-t-il.

“Le drame absolu dans cette crise, c’est qu’elle pousse les artisans dans les bras des industriels”, ajoute-t-il. Pour économiser sur leurs achats auprès de fournisseurs et “maintenir un équilibre précaire”, ils se tournent de plus en plus vers de grands groupes capables de les approvisionner à moindre frais mais avec des ingrédients de qualité “moyenne”.

Emmanuel Trotot l’assure, il continuera quoi qu’il en soit de “faire le pari du naturel, avec des produits frais et certifiés bio”, en comptant sur la “confiance des consommateurs”.

ph/jbo/spi

La boulangerie bio Racynes à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, le 15 novembre 2022
• STEPHANE DE SAKUTIN

La boulangerie bio Racynes à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, le 15 novembre 2022
• STEPHANE DE SAKUTIN

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Winston Wirht doet opnieuw gooi naar voorzitterschap vakbond Rosebel

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door Wilfred Leeuwin PARAMARIBO — Winston Wirht, die in 2020 met een rechterlijk vonnis werd afgezet als voorzitter, gaat op

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“Tout a augmenté”: près de Paris, une boulangerie face à l’inflation

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Jusqu’ici il avait “tenu le cap”: malgré l’envolée du coût de l’énergie et de certaines matières premières depuis des semaines, Emmanuel Trotot, propriétaire de trois boulangeries bio à Paris et en proche banlieue, s’était refusé…

Jusqu’ici il avait “tenu le cap”: malgré l’envolée du coût de l’énergie et de certaines matières premières depuis des semaines, Emmanuel Trotot, propriétaire de trois boulangeries bio à Paris et en proche banlieue, s’était refusé à augmenter le tarif de ses produits.

Dans l’un de ces commerces, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), banlieue aisée à l’ouest de Paris, les étiquettes afficheront pourtant des prix en hausse de “5 à 10%, dès 2023”. Il faudra alors débourser 1,45 euro pour une baguette tradition bio, contre 1,40 aujourd’hui.

Deux baguettes coincées sous le bras, un client de la boulangerie –qui a souhaité garder l’anonymat– assure qu’il viendra même si les prix augmentent. 

“En supermarché, vous voyez des produits qui ont augmenté de deux, voire trois euros… Alors cinq centimes, ce n’est pas grand chose”, estime cet homme d’une cinquantaine d’années.

Pour le patron de cette boulangerie branchée, dont l’intérieur est orné d’un grand lustre en bois évoquant les racines d’un arbre, la situation est devenue “difficilement tenable” il y a plusieurs mois.

Avec l’inflation, qui a brusquement augmenté à l’été 2021, avant de prendre de nouvelles proportions à partir du début de la guerre en Ukraine, en février, les charges ont explosé et “les marges ont fondu”: farine de blé, levure, sucre… “Tout a considérablement augmenté”, déplore M. Trotot.

S’il a commencé à baisser cet été, le cours du blé a quasiment doublé entre février et mai en raison notamment de la chute des exportations ukrainiennes. “Les meuniers ont répercuté une partie de l’explosion de ces coûts sur la farine, qui est beaucoup plus chère qu’auparavant. Et le bond est encore plus fort sur le bio”, indique Emmanuel Trotot.

Quant à la levure, essentielle pour la fabrication du pain, “ce n’est pas qu’elle a doublé… C’est qu’elle a triplé !”, peste Ahmed Hadana, gérant de la boulangerie de Boulogne-Billancourt, qui dit “mener une bataille contre ses fournisseurs” pour tenter de faire baisser les prix.

A ces hausses, il faut encore ajouter celles du prix des œufs ou du beurre, que la boulangerie commande en grande quantité pour produire les tartes, flans et pâtisseries variées qui garnissent la vitrine.

“Un équilibre précaire”

La facture d’énergie de ce commerce a également gonflé d’environ “5 à 15%” en un an, ce qui représente “plusieurs centaines d’euros” à payer en plus tous les mois. La boulangerie devrait bénéficier des aides annoncées par le gouvernement fin octobre face à la flambée des coûts de l’énergie.

Ces mesures comprennent notamment un “amortisseur électricité”, qui doit entrer en vigueur au 1er janvier, et prévoit que l’Etat prenne en charge une partie de la facture 2023 des moyennes, petites et très petites entreprises. “Ces aides viennent résoudre une toute petite partie du problème”, regrette Emmanuel Trotot, estimant que les “pouvoirs publics doivent aussi davantage valoriser l’artisanat”.

Pour une boulangerie bio, le problème posé par l’inflation paraît insoluble: en temps normal, les prix y sont déjà plus élevés qu’ailleurs en raison du coût des ingrédients et du travail nécessaire à la fabrication des produits. 

“On est très embarrassés parce que le principal reproche que nous font nos clients, ce sont les prix”, témoigne M. Trotot. “On est déjà plus chers que nos concurrents”. 

Craint-il que ces derniers récupèrent une partie de sa clientèle? “Bien sûr”, souffle-t-il.

“Le drame absolu dans cette crise, c’est qu’elle pousse les artisans dans les bras des industriels”, ajoute-t-il. Pour économiser sur leurs achats auprès de fournisseurs et “maintenir un équilibre précaire”, ils se tournent de plus en plus vers de grands groupes capables de les approvisionner à moindre frais mais avec des ingrédients de qualité “moyenne”.

Emmanuel Trotot l’assure, il continuera quoi qu’il en soit de “faire le pari du naturel, avec des produits frais et certifiés bio”, en comptant sur la “confiance des consommateurs”.

ph/jbo/spi

La boulangerie bio Racynes à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, le 15 novembre 2022
• STEPHANE DE SAKUTIN

La boulangerie bio Racynes à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, le 15 novembre 2022
• STEPHANE DE SAKUTIN

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Joël Beaugendre et Justin Paisley devant le tribunal pour détournement de fonds

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Flora FERDINAND

L’un a été, maire de Capesterre Belle-Eau, l’autre a été directeur général des services (DGS) à Morne-à-l’Eau. Après sept ans d’instruction, tous deux sont appelés à la barre du tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre ainsi que Alexandre Velayandom et Serge Clauss.

Ce mardi s’est ouvert au tribunal de grande
instance de Pointe-à-Pitre, un procès qui durera trois jours et
jugera une affaire de détournement de fonds de grande ampleur. Les
préjudices financiers sont au détriment des communes de
Capesterre-Belle-Eau et de Morne-à-l’Eau. La ville a vu plus d’un
million d’euros détourné de ses caisses et s’est portée partie
civile. Au moment des faits, Joël Beaugendre, l’un des prévenus,
était maire de Capesterre-Belle-Eau, cette ville déplore des pertes
de près de 4 millions d’euros, mais étrangement, ne s’est pas
portée partie civile. Des fausses factures auraient été remises aux
services comptables des deux municipalités contre paiement alors
que les services payés n’étaient pas rendus ou les marchandises pas
livrées. La prem

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Eerste winst voor Cyarah Kensmil en UAM

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door Terence Oosterwolde PARAMARIBO — Cyarah Kensmil en de University of Arkansas at Monticello (UAM) zitten niet meer verlegen om

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Interdire la corrida? Les députés planchent sur un sujet polémique

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Les députés examinent mercredi en commission la proposition inflammable d’interdiction de la corrida portée par l’insoumis Aymeric Caron qui a peu de chances d’aboutir, mais divise les camps politiques et…

Les députés examinent mercredi en commission la proposition inflammable d’interdiction de la corrida portée par l’insoumis Aymeric Caron qui a peu de chances d’aboutir, mais divise les camps politiques et suscite plusieurs manifestations le week-end prochain.

La corrida est une “exception qui n’a plus lieu d’être”, une “torture” des taureaux, juge l’ancien journaliste Aymeric Caron, élu député de Paris en juin. 

Si le temps le permet, mercredi matin en commission des Lois et le 24 novembre dans l’hémicycle, “c’est un test démocratique qui va se dérouler. On va voir si les députés sont vraiment libres ou s’ils vont céder aux pressions des lobbies”, attaque le militant de la cause animale.

Aymeric Caron veut modifier le Code pénal qui punit déjà la maltraitance animale, mais dont les sanctions prévues à l’article 521-1 “ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée”.

Et le député LFI espère ajouter par amendement l’interdiction des combats de coqs encore autorisés dans le Nord ou certains territoires d’Outre-mer.

“Foie gras et barbecue”

Sa proposition de loi suscite l’embarras dans les groupes politiques, où la liberté de vote est de mise.

Au nom de la défense d’une “tradition culturelle” dans le Sud-Ouest et le pourtour méditerranéen, le gouvernement compte s’y opposer. 

La secrétaire d’Etat en charge de la Ruralité Dominique Faure est annoncée au banc des ministres le 24 novembre, plutôt que le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, passionné de corrida et donc plus clivant.

Mme Faure s’est rendue à la réunion du groupe Renaissance mardi matin pour appeler à ne pas “tomber dans le radicalisme du député” Caron, selon une source parlementaire. “Il ne faut pas opposer émotion et attachement au terroir”, a-t-elle plaidé.

Sensible, le sujet divise les macronistes. En juillet 2021, quand elle n’était pas encore présidente des députés Renaissance, Aurore Bergé avait signé une tribune pour interdire la corrida, jugée “barbare”.

A l’inverse, l’élu du Gers Jean-René Cazeneuve s’oppose frontalement à l’interdiction de cette pratique présente dans son territoire.

“Ca va disparaître tout seul, il y en a de moins en moins. Ça ne sert à rien de l’interdire et d’humilier des gens pour qui ce sont des traditions”, argumente-t-il auprès de l’AFP.

“Après la corrida, ce sera le foie gras, le barbecue, les escargots, les huîtres: où arrêtez-vous la maltraitance animale? On le connaît l’animal Caron. On sait que c’est un premier combat”, lâche-t-il.

Division à l’extrême droite également entre le député RN Julien Odoul, prêt à voter l’interdiction, et son collègue Emmanuel Taché de la Pagerie, défenseur de la corrida. Leur patronne Marine Le Pen, qui a fait de la lutte contre la maltraitance animale l’un de ses marqueurs, propose depuis plusieurs années d’interdire la corrida aux mineurs.

Manifestations

Du côté de LR, “on est assez nombreux dans le groupe” à “dire notre attachement à cette tradition taurine”, relève le chef des députés de droite Olivier Marleix.

Dans ces conditions, le texte a peu de chances d’aboutir, d’autant que son examen complet dans l’hémicycle est encore incertain le 24 novembre. 

Après des propositions comme le SMIC à 1.600 euros ou l’inscription de l’IVG dans la Constitution, il figure en effet en quatrième position dans la “niche” LFI, une journée réservée à un groupe minoritaire, avec une clôture des débats à minuit.

“Il faut quand même qu’il y ait du social d’abord dans notre niche !”, assume un élu LFI, sceptique sur l’interdiction de la corrida. 

“Il ne faut pas prendre à rebrousse-poil les gens qui tiennent à ça (…) là, ça va être un peu binaire”, redoute cet insoumis, même s’il votera le texte.

La proposition de loi va susciter des mobilisations ce week-end. Samedi, des élus de tous bords et aficionados vont défendre la corrida dans plusieurs villes taurines. 

Des associations de protection des animaux promettent à l’inverse des manifestations contre cette pratique samedi et dimanche, dont “une action à fort impact visuel” à Paris.

Coutumière des vidéos choc, l’association L214 a diffusé dans la nuit des images de “mises à mort laborieuses de taureaux” lors d’une corrida à Brocas (Landes) le 24 septembre dernier, pour soutenir l’interdiction.

adc-parl/reb/sde/lpa

Aymeric Caron, député La France insoumise(gauche radicale) et membre de la Nupes prend la parole à l’Assemblée nationale, à Paris, le 2 août 2022
• Alain JOCARD

Vue générale de l’Assemblée nationale à Paris, le 19 octobre 2022
• Emmanuel DUNAND

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