Nouvel accord entre Paris et Londres contre les traversées de migrants dans la Manche

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Poison de la relation entre la France et le Royaume-Uni, la lutte contre l’immigration illégale fait l’objet d’un nouvel accord de coopération signé lundi entre les deux pays pour enrayer les traversées de la Manche par des migrants…

Poison de la relation entre la France et le Royaume-Uni, la lutte contre l’immigration illégale fait l’objet d’un nouvel accord de coopération signé lundi entre les deux pays pour enrayer les traversées de la Manche par des migrants, toujours plus nombreux à tenter ce dangereux périple.

Les deux points principaux de cet accord sont une enveloppe de 72,2 millions d’euros que devront verser les Britanniques en 2022-2023 à la France qui, en contrepartie, s’engage à augmenter de 40% ses forces de sécurité (350 policiers et gendarmes supplémentaires) sur les plages d’où partent les migrants à destination des côtes britanniques.

Toutefois, aucun objectif chiffré d’interceptions de bateaux, comme le souhaitait le Royaume-Uni selon la presse outre-Manche, n’apparaît dans la déclaration commune, signée à Paris par le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin et son homologue Suella Braverman.

“Il n’existe pas de solution miracle, mais ce nouvel accord nous permettra d’augmenter de manière significative le nombre de gendarmes français patrouillant sur les plages du nord de la France et de garantir que les officiers britanniques et français travaillent main dans la main pour arrêter les passeurs de migrants”, a commenté Mme Braverman.

Dans ce texte, Londres et Paris se sont d’abord fixés pour objectif de déployer “des ressources technologiques et humaines”, dont des drones, sur le littoral français pour mieux détecter, surveiller et intercepter les bateaux.

Les deux pays veulent également collecter et utiliser des renseignements, notamment “provenant de migrants interceptés”, pour mieux démanteler les réseaux de passeurs et dissuader les traversées par un travail conjoint “le plus en amont possible”, en lien avec les pays d’origine et de transit des exilés.

Pour les atteindre, une douzaine d’actions visant “une approche plus intégrée et plus efficace” ont été listées.

“Echanges d’informations”

Pour la première fois, des équipes d’observateurs seront déployées de part et d’autre de la Manche pour “améliorer le déroulement des débriefings des migrants” et “accroître les échanges d’informations” entre les deux pays.

L’accord prévoit aussi le financement de “chiens de détection” dans les ports et l’installation de caméras de surveillance aux principaux points de passage frontaliers le long du littoral.

Des centres d’accueil pour migrants doivent aussi être créés dans le sud de la France pour dissuader les exilés qui empruntent la Méditerranée de remonter jusqu’à Calais et leur “proposer des alternatives sûres”.

Cet accord intervient alors que les deux gouvernements sont mis sous pression sur la question migratoire.

En France, Gérald Darmanin, accusé par la droite et l’extrême droite de ne pas assez expulser les étrangers interdits de séjour sur le territoire, va présenter début 2023 un projet de loi visant à durcir les procédures d’asile.

Au Royaume-Uni, le parti conservateur au pouvoir a fait du contrôle de l’immigration une priorité depuis le Brexit, mais se heurte à la courbe exponentielle des traversées illégales.

“Nous interceptons beaucoup plus qu’auparavant (plus de 30 000 migrants à ce jour en 2022 contre 22 600 en 2021)” et “nous consacrons 255 millions d’euros” à la sécurisation du littoral, argumente-t-on côté français.

Querelles bilatérales

Des efforts insuffisants pour enrayer le phénomène: dimanche, le ministère de la défense britannique a indiqué que plus de 40.000 migrants avaient traversé la Manche depuis le début de l’année, un record.

Après des années de querelles parfois virulentes sur la question migratoire, notamment lorsque Boris Johnson et Liz Truss étaient Premiers ministres, le nouvel exécutif britannique a adopté un ton plus conciliant avec le gouvernement français, appelant à une relation plus “constructive”.

Le Premier ministre Rishi Sunak, lui-même petit-fils d’immigrés indiens, a adopté une position très dure sur l’immigration. Il soutient le projet controversé des gouvernements conservateurs précédents d’envoyer les demandeurs d’asile au Rwanda, toujours suspendu à un examen par la justice.

L’accord est signé près d’un an après la mort de 27 migrants, le 24 novembre 2021, lors du naufrage de leur bateau au large de Calais, le pire drame enregistré dans la Manche.

Plus de 200 personnes sont mortes ou ont été portées disparues, en mer ou sur terre, en tentant de rejoindre l’Angleterre au départ du littoral nord de la France depuis 2014, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

phz-alh/pa/bat 

Des migrants débarquent d’un canot pneumatique des forces frontalières britanniques, après avoir été recueillis en mer alors qu’ils tentaient de traverser la Manche, et amenés à la marina de Douvres, dans le sud-est de l’Angleterre, le 16 juin 2022
• Ben Stansall

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin le 25 octobre 2022 à l’Assemblée nationale à Paris
• Emmanuel DUNAND

Le Premier ministre britannnique Rishi Sunak, à Londres le 9 novembre 2022
• Hollie Adams

Nombre quotidien de traversées illégales de la Manche par bateau, recensées depuis le 18 avril 2022
• Sophie STUBER

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De Schakel verrast Ruckers

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Tekst en beeld John Zaalman PARAMARIBO — “Ik ben blij met de overwinning en het moet gezien worden als een

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Traversées de migrants dans la Manche: nouvel accord signé entre la France et le Royaume-Uni

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La France et le Royaume-Uni ont signé lundi un nouvel accord pour lutter ensemble contre les traversées de migrants dans la Manche, source de tensions régulières depuis plusieurs années entre Paris et Londres, a appris…

La France et le Royaume-Uni ont signé lundi un nouvel accord pour lutter ensemble contre les traversées de migrants dans la Manche, source de tensions régulières depuis plusieurs années entre Paris et Londres, a appris l’AFP auprès du ministère français de l’Intérieur.

Cet accord prévoit notamment que les Britanniques versent 72,2 millions d’euros en 2022-2023 à la France qui, en contrepartie, augmentera de 40% ses forces de sécurité (350 policiers et gendarmes supplémentaires dont des réservistes) sur ses plages, d’où partent les migrants à destination du Royaume-Uni, selon la déclaration commune des deux pays consultée par l’AFP.

Aucun objectif chiffré d’interceptions de bateaux, comme le souhaitait le Royaume-Uni selon la presse d’outre-Manche, n’apparaît dans ce document, signé lundi matin à Paris par le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin et son homologue britannique Suella Braverman.

L’accord intervient au lendemain de l’annonce par le ministère britannique de la Défense que le nombre de migrants ayant traversé la Manche depuis le début de l’année avait dépassé la barre record des 40.000.

Dans ce texte, Londres et Paris se sont d’abord fixés pour objectif de déployer “des ressources technologiques et humaines”, dont des drones, sur le littoral français pour mieux détecter, surveiller et intercepter les bateaux.

Les deux pays veulent également collecter et utiliser des renseignements, notamment “provenant de migrants interceptés”, pour mieux démanteler les réseaux de passeurs et dissuader les traversées par un travail conjoint “le plus en amont possible”, en lien avec les pays d’origine et de transit des exilés.

Pour atteindre ces trois objectifs, une douzaine d’actions visant “une approche plus intégrée et plus efficace” sont listées.

Pour la première fois, des équipes d’observateurs seront déployées de part et d’autre de la Manche afin “de renforcer la compréhension commune” entre les deux pays, “améliorer le déroulement des débriefings des migrants” et “accroître les échanges d’informations”.

L’accord prévoit aussi le financement de “chiens de détection” dans les ports et l’installation de caméras de surveillance aux principaux points de passage frontaliers le long du littoral.

Des centres d’accueil pour migrants doivent aussi être créés dans le sud de la France pour dissuader les exilés qui empruntent la Méditerranée de remonter jusqu’à Calais et leur “proposer des alternatives sûres”.

L’accord est signé près d’un an après la mort de 27 migrants, le 24 novembre 2021, lors du naufrage de leur bateau au large de Calais, le pire drame enregistré dans la Manche.

Plus de 200 personnes sont mortes ou ont été portées disparues, en mer ou sur terre, en tentant de rejoindre l’Angleterre au départ du littoral nord de la France depuis 2014, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

alh/pa/bow 

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Traversées de migrants dans la Manche: nouvel accord signé entre la France et le Royaume-Uni

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La France et le Royaume-Uni ont signé lundi un nouvel accord pour lutter ensemble contre les traversées de migrants dans la Manche, source de tensions régulières depuis plusieurs années entre Paris et Londres, a appris…

La France et le Royaume-Uni ont signé lundi un nouvel accord pour lutter ensemble contre les traversées de migrants dans la Manche, source de tensions régulières depuis plusieurs années entre Paris et Londres, a appris l’AFP auprès du ministère français de l’Intérieur.

Cet accord prévoit notamment que les Britanniques versent 72,2 millions d’euros en 2022-2023 à la France qui, en contrepartie, augmentera de 40% ses forces de sécurité (350 policiers et gendarmes supplémentaires dont des réservistes) sur ses plages, d’où partent les migrants à destination du Royaume-Uni, selon la déclaration commune des deux pays consultée par l’AFP.

Aucun objectif chiffré d’interceptions de bateaux, comme le souhaitait le Royaume-Uni selon la presse d’outre-Manche, n’apparaît dans ce document, signé lundi matin à Paris par le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin et son homologue britannique Suella Braverman.

L’accord intervient au lendemain de l’annonce par le ministère britannique de la Défense que le nombre de migrants ayant traversé la Manche depuis le début de l’année avait dépassé la barre record des 40.000.

Dans ce texte, Londres et Paris se sont d’abord fixés pour objectif de déployer “des ressources technologiques et humaines”, dont des drones, sur le littoral français pour mieux détecter, surveiller et intercepter les bateaux.

Les deux pays veulent également collecter et utiliser des renseignements, notamment “provenant de migrants interceptés”, pour mieux démanteler les réseaux de passeurs et dissuader les traversées par un travail conjoint “le plus en amont possible”, en lien avec les pays d’origine et de transit des exilés.

Pour atteindre ces trois objectifs, une douzaine d’actions visant “une approche plus intégrée et plus efficace” sont listées.

Pour la première fois, des équipes d’observateurs seront déployées de part et d’autre de la Manche afin “de renforcer la compréhension commune” entre les deux pays, “améliorer le déroulement des débriefings des migrants” et “accroître les échanges d’informations”.

L’accord prévoit aussi le financement de “chiens de détection” dans les ports et l’installation de caméras de surveillance aux principaux points de passage frontaliers le long du littoral.

Des centres d’accueil pour migrants doivent aussi être créés dans le sud de la France pour dissuader les exilés qui empruntent la Méditerranée de remonter jusqu’à Calais et leur “proposer des alternatives sûres”.

L’accord est signé près d’un an après la mort de 27 migrants, le 24 novembre 2021, lors du naufrage de leur bateau au large de Calais, le pire drame enregistré dans la Manche.

Plus de 200 personnes sont mortes ou ont été portées disparues, en mer ou sur terre, en tentant de rejoindre l’Angleterre au départ du littoral nord de la France depuis 2014, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

alh/pa/bow 

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Un projet de loi portant des moyens pour la sécurité, aux mains de l’Assemblée

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L’Assemblée nationale s’attelle lundi au projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi) qui prévoit 15 milliards d’euros supplémentaires sur cinq ans, un texte pour lequel la majorité…

L’Assemblée nationale s’attelle lundi au projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi) qui prévoit 15 milliards d’euros supplémentaires sur cinq ans, un texte pour lequel la majorité compte sur le soutien de la droite.

Le coup d’envoi des échanges sera donné à 16H00, et ils doivent durer toute la semaine, avec plus d’un millier d’amendements à examiner. 

Le projet de loi a déjà passé sans encombres en octobre un premier examen au Sénat dominé par la droite.

“15 milliards d’euros (…) il faut mesurer ce que cela signifie après les 10 milliards d’euros du quinquennat précédent”, fait valoir le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui assure se présenter devant les députés “l’esprit ouvert”. 

Si tous les parlementaires ou presque soutiennent une augmentation des moyens pour les forces de l’ordre, leur fléchage suscite interrogations, voire antagonismes avec une partie de la gauche. 

“Les priorités affichées ne vont pas dans le bon sens”, insiste le député LFI Ugo Bernalicis, dont le groupe a prévu de défendre une motion de rejet préalable. “L’objectif est de mettre 30% de +bleu+ en plus sur le terrain, en poursuivant la militarisation des services de police”, critique-t-il. 

“C’est un texte dans la directe lignée des lois sécuritaires des dernières années”, déplore Elsa Faucillon (PCF). “C’est très éloigné de la vision que nous avons du ministère en tant qu’institution au service du public”, abonde l’écologiste Sandra Regol.

Les trois groupes se préparent à voter majoritairement contre le texte. 

une “vision de la police”

Leurs alliés socialistes partent d’une position moins hostile – les sénateurs PS ont voté en faveur du projet de loi. Mais ils ont une série de griefs : “il n’y a rien sur la police de proximité, la prévention de la délinquance, la police municipale”, énumère le député Roger Vicot, pour qui la “vision de la police” offerte “pose problème”.  

Privé de majorité absolue, l’exécutif se tournera donc plutôt vers la droite pour faire passer un texte qui est “opportun et bienvenu” aux yeux d’Eric Ciotti (LR).

Après avoir pointé en commission au Palais Bourbon “d’importantes carences sur la justice et l’immigration” dans ce projet de loi, le député a obtenu le quasi doublement des places en centres de rétention administrative, pour les étrangers en situation irrégulière. 

Le patron des députés LR Olivier Marleix voit globalement dans la Lopmi “des mesures utiles à engranger, mais pas de grand texte volontaire”.  

Côté Rassemblement national, “au pire ce sera une abstention” et sinon un vote favorable, pense-t-on au sein du groupe dirigé par Marine Le Pen, où l’on espère que le gouvernement donnera des gages.

transformation numérique

Près de la moitié des 15 milliards d’euros doivent être dédiés à la transformation numérique du ministère. Quelque 8.500 postes de policiers et gendarmes doivent être créés sur le quinquennat. 

Pour lutter contre la cybercriminalité, le projet de loi permet les saisies d’actifs numériques. Il prévoit par ailleurs de réprimer plus sévèrement l’outrage sexiste et comporte plusieurs mesures de simplification de la procédure pénale. Les victimes pourront notamment déposer plainte en visioconférence.  

Il est prévu aussi d’étendre l’amende forfaitaire à une vingtaine de délits. Les députés en commission ont ajouté le cas du délit d’entrave à la circulation routière, ce que la gauche voit comme une offensive déguisée contre les actions des gilets jaunes ou des militants pour le climat. 

Les sénateurs ont alourdi les peines encourues pour les violences faites aux élus, les rodéos urbains et les refus d’obtempérer, alors que depuis le début de l’année douze personnes sont décédées après des tirs de la police lors de refus d’obtempérer.

Autre point sensible: alors que la classe politique s’est divisée sur l’accueil de l’Ocean Viking avec 230 migrants à bord, la feuille de route annexée au projet de loi évoque le renforcement des prérogatives des garde-frontières de Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières. Les députés pourraient en débattre dès lundi soir. 

Enfin, la très controversée réforme de la police judiciaire est également abordée dans cette annexe. Elle s’est déjà invitée dans les échanges au Sénat et M. Darmanin avait tenté de calmer les esprits.

sac/reb/dch   

Le député LFI Ugo Bernalicis à l’Assemblée nationale le 28 mars 2018
• JACQUES DEMARTHON

Des policiers prennent position à l’extérieur du stade Matmut avant un match de football entre les Girondins de Bordeaux et le FC Lorient à Bordeaux, le 14 mai 2022
• ROMAIN PERROCHEAU

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Un projet de loi portant des moyens pour la sécurité, aux mains de l’Assemblée

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L’Assemblée nationale s’attelle lundi au projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi) qui prévoit 15 milliards d’euros supplémentaires sur cinq ans, un texte pour lequel la majorité…

L’Assemblée nationale s’attelle lundi au projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi) qui prévoit 15 milliards d’euros supplémentaires sur cinq ans, un texte pour lequel la majorité compte sur le soutien de la droite.

Le coup d’envoi des échanges sera donné à 16H00, et ils doivent durer toute la semaine, avec plus d’un millier d’amendements à examiner. 

Le projet de loi a déjà passé sans encombres en octobre un premier examen au Sénat dominé par la droite.

“15 milliards d’euros (…) il faut mesurer ce que cela signifie après les 10 milliards d’euros du quinquennat précédent”, fait valoir le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui assure se présenter devant les députés “l’esprit ouvert”. 

Si tous les parlementaires ou presque soutiennent une augmentation des moyens pour les forces de l’ordre, leur fléchage suscite interrogations, voire antagonismes avec une partie de la gauche. 

“Les priorités affichées ne vont pas dans le bon sens”, insiste le député LFI Ugo Bernalicis, dont le groupe a prévu de défendre une motion de rejet préalable. “L’objectif est de mettre 30% de +bleu+ en plus sur le terrain, en poursuivant la militarisation des services de police”, critique-t-il. 

“C’est un texte dans la directe lignée des lois sécuritaires des dernières années”, déplore Elsa Faucillon (PCF). “C’est très éloigné de la vision que nous avons du ministère en tant qu’institution au service du public”, abonde l’écologiste Sandra Regol.

Les trois groupes se préparent à voter majoritairement contre le texte. 

une “vision de la police”

Leurs alliés socialistes partent d’une position moins hostile – les sénateurs PS ont voté en faveur du projet de loi. Mais ils ont une série de griefs : “il n’y a rien sur la police de proximité, la prévention de la délinquance, la police municipale”, énumère le député Roger Vicot, pour qui la “vision de la police” offerte “pose problème”.  

Privé de majorité absolue, l’exécutif se tournera donc plutôt vers la droite pour faire passer un texte qui est “opportun et bienvenu” aux yeux d’Eric Ciotti (LR).

Après avoir pointé en commission au Palais Bourbon “d’importantes carences sur la justice et l’immigration” dans ce projet de loi, le député a obtenu le quasi doublement des places en centres de rétention administrative, pour les étrangers en situation irrégulière. 

Le patron des députés LR Olivier Marleix voit globalement dans la Lopmi “des mesures utiles à engranger, mais pas de grand texte volontaire”.  

Côté Rassemblement national, “au pire ce sera une abstention” et sinon un vote favorable, pense-t-on au sein du groupe dirigé par Marine Le Pen, où l’on espère que le gouvernement donnera des gages.

transformation numérique

Près de la moitié des 15 milliards d’euros doivent être dédiés à la transformation numérique du ministère. Quelque 8.500 postes de policiers et gendarmes doivent être créés sur le quinquennat. 

Pour lutter contre la cybercriminalité, le projet de loi permet les saisies d’actifs numériques. Il prévoit par ailleurs de réprimer plus sévèrement l’outrage sexiste et comporte plusieurs mesures de simplification de la procédure pénale. Les victimes pourront notamment déposer plainte en visioconférence.  

Il est prévu aussi d’étendre l’amende forfaitaire à une vingtaine de délits. Les députés en commission ont ajouté le cas du délit d’entrave à la circulation routière, ce que la gauche voit comme une offensive déguisée contre les actions des gilets jaunes ou des militants pour le climat. 

Les sénateurs ont alourdi les peines encourues pour les violences faites aux élus, les rodéos urbains et les refus d’obtempérer, alors que depuis le début de l’année douze personnes sont décédées après des tirs de la police lors de refus d’obtempérer.

Autre point sensible: alors que la classe politique s’est divisée sur l’accueil de l’Ocean Viking avec 230 migrants à bord, la feuille de route annexée au projet de loi évoque le renforcement des prérogatives des garde-frontières de Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières. Les députés pourraient en débattre dès lundi soir. 

Enfin, la très controversée réforme de la police judiciaire est également abordée dans cette annexe. Elle s’est déjà invitée dans les échanges au Sénat et M. Darmanin avait tenté de calmer les esprits.

sac/reb/dch   

Le député LFI Ugo Bernalicis à l’Assemblée nationale le 28 mars 2018
• JACQUES DEMARTHON

Des policiers prennent position à l’extérieur du stade Matmut avant un match de football entre les Girondins de Bordeaux et le FC Lorient à Bordeaux, le 14 mai 2022
• ROMAIN PERROCHEAU

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Ukraine: Zelensky accuse les Russes “d’atrocités” à Kherson

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé les forces russes d’avoir commis des “atrocités” à Kherson, quelques jours après la reprise de…

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé les forces russes d’avoir commis des “atrocités” à Kherson, quelques jours après la reprise de la ville par les Ukrainiens.

“Les corps des tués sont retrouvés: ceux de civils et de militaires. Dans la région de Kherson, l’armée russe a laissé derrière elle les mêmes atrocités que dans d’autres régions de notre pays, où elle a pu entrer”, a dit M. Zelensky dimanche soir lors de son allocution quotidienne.

Il a ajouté que 400 “crimes de guerre” russes avaient été documentés, sans préciser s’ils concernaient uniquement la région de Kherson.

Nombre d’habitants de la ville ont dit à l’AFP sur place que les forces russes, qui ont achevé d’évacuer la ville vendredi après huit mois de présence, y ont semé la désolation.

“Ils ont pillé tous les appartements, ils ont détruit les portes, ils vivaient dans les appartements. Ils ont pris tout le matériel électronique. Ce sont des voleurs”, enrage Svetlana Vilna, 47 ans, qui dit s’être “sentie comme en prison pendant neuf mois”.

Oleg Nazarenko, 25 ans, raconte que “les jeunes étaient arrêtés et fouillés. Ils nous terrorisaient. Ils étaient pires que les fascistes. C’était comme ça”.

Un étudiant en philosophie trentenaire, qui dit se prénommer Andrïi, assure que “maintenant nous n’avons pas d’électricité dans la ville, pas d’eau, pas de chauffage central, pas de connexion mobile, pas de connexion internet mais nous n’avons pas de Russes, et j’en suis extrêmement heureux”.

Grand soulagement

Le président Zelensky avait accusé samedi soir les Russes d’avoir détruit les infrastructures essentielles avant de fuir. 

“Nous sommes en train de rétablir les communications, internet, la télévision et nous faisons tout notre possible pour restaurer la fourniture d’électricité et d’eau aussi vite que possible”, a-t-il déclaré dimanche.

Dans ce chaos énergétique et logistique, la liesse prédominait depuis vendredi. Drapeaux ukrainiens, accolades avec les soldats de Kiev, klaxons et sifflets égayaient encore la ville dimanche, a constaté l’AFP. 

On pouvait aussi voir des véhicules militaires détruits, des bâtiments mutilés, et sentir une odeur de bois brûlé dans ce port stratégique de la mer Noire, où la guerre faisait rage il y a encore quelques jours. Dimanche, la population exprimait surtout un grand soulagement de voir l’occupant parti. 

Alors que des queues s’étirent devant des postes de distribution de nourriture et d’aide d’urgence, de nombreux adultes et enfants se déplacent dans les rues enveloppés dans des drapeaux bleu et jaune.

Certains sont réunis sur la place principale de la ville, en vue de communiquer avec leurs proches via le service internet par satellite Starlink, propriété d’Elon Musk, le patron de Tesla et Twitter.

“J’ai besoin de reprendre contact avec ma famille”, explique Klavdia Mych, une enseignante à la retraite âgée de 69 ans. “Nous n’avons pas d’eau depuis une semaine, ajoute-t-elle. Et ils disent que tout est miné: ça fait peur”.

Sur Facebook, Oleksandr Todortchouk, fondateur de UAnimals, un mouvement pour les droits des animaux, affirme que les occupants sont partis en emmenant avec eux “la plupart des animaux du zoo en Crimée [territoire ukrainien annexé par Moscou en 2014], des lamas aux loups en passant par les écureuils.

Après les revers militaires successifs de l’armée russe depuis l’été, le retrait russe de Kherson est une humiliation d’autant plus grande pour le Kremlin que la région de cette grande ville est l’une des quatre annexées par la Russie en violation du droit international à la suite de son invasion de l’Ukraine, le 24 février.

Il s’agit du troisième repli d’ampleur russe depuis le début de la guerre, la Russie ayant renoncé au printemps à prendre Kiev face à la résistance acharnée des Ukrainiens, avant d’être chassée de la quasi-totalité de la région de Kharkiv (nord-est) en septembre.

“Lignes de défense supplémentaires”

Les forces armées ukrainiennes ont repris le contrôle de dizaines de localités dans la région de Kherson, qui avait été la première grande ville à tomber après l’invasion russe.

Après l’évacuation de Kherson, sur la rive occidentale du Dniepr, un ordre d’évacuation vers la région russe de Krasnodar, près de la Crimée, a été lancé par les autorités locales prorusses samedi soir à l’attention de leurs employés du district de Kakhovka, sur la rive orientale du fleuve.

Dans la nuit de dimanche à lundi, le commandement sud de l’armée ukrainienne a affirmé que les forces russes continuaient à “mettre en place une défense sur la rive gauche du Dniepr” et “des lignes de défense supplémentaires à plusieurs niveaux pour tenir les frontières occupées”.

Moscou “continue d’infliger des dommages par le feu à nos troupes et aux localités libérées le long de la rive droite du Dniepr en utilisant aviation, artillerie lourde, MLRS (lance-roquettes, ndlr) et mortiers”, a-t-il ajouté.

Sur le plan diplomatique, la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a estimé lundi, à la veille du sommet du G20 en Indonésie, que mettre fin à la guerre en Ukraine était “tout simplement la meilleure chose à faire pour l’économie mondiale”.

L’invasion lancée il y a neuf mois par le président russe Vladimir Poutine a de profondes répercussions économiques, avec l’envolée des prix de l’énergie et des produits alimentaires.

Officiellement, l’invasion de l’Ukraine ne figure pas à l’agenda du club des 20 grandes économies dont les dirigeants se retrouvent mardi et mercredi sur l’île indonésienne de Bali. Moscou a d’ailleurs appelé le G20 à se concentrer sur les questions économiques et financières plutôt que politiques et sécuritaires.

bur/ybl/lpa

Une habitante transporte à vélo un carton d’aide humanitaire qu’elle vient de recevoir, le 12 novembre 2022 à Pravdyne, village de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, après la reprise de la zone par l’armée ukrainienne
• STRINGER

Une femme serre dans ses bras un soldat ukrainien lors des festivités dans la ville ukrainienne de Kherson le 12 novembre 2022 après le retrait des forces russes
• –

Des habitants de Kherson saluent le passage de camions militaires ukrainiens à Kherson, dans le sud de l’Ukraine, le 13 novembre 2022
• –

Banksy refait surface en Ukraine au milieu des ruines d’immeubles
• Jonathan KLEIN

Des militaires ukrainiens sortent une voiture d’un cratère sur une route de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, le 13 novembre 2022
• –

La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen à la veille du sommet du G20, à Nusa Dua, en Indonésie, le 14 novembre 2022
• ADEK BERRY

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L’OIF pour “redoubler d’efforts” contre le recul du français dans les instances internationales

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La secrétaire générale de la Francophonie entend interpeller les États membres sur le recul du français dans les organisations internationales lors du sommet de l’OIF ce weekend, exhortant à “redoubler d’efforts” pour que la langue française, en progression dans le monde, “continue…

La secrétaire générale de la Francophonie entend interpeller les États membres sur le recul du français dans les organisations internationales lors du sommet de l’OIF ce weekend, exhortant à “redoubler d’efforts” pour que la langue française, en progression dans le monde, “continue d’occuper sa place”, dit-elle dans un entretien à l’AFP.

“On se rend compte d’après nos rapports que dans les organisations internationales, il y a eu un recul” du français, argumente Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), rencontrée au siège de l’organisation à Paris.

Or “ce sont nos États qui siègent (…) et décident dans ces organisations et moi j’aimerais beaucoup les réveiller”, relève-t-elle, indiquant qu’elle lancerait un “appel” aux chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage lors de leur 18ème sommet, samedi et dimanche à Djerba (Tunisie).

Les chefs d’États seront appelés “à s’assurer de garder la langue française dans leurs instances internationales” et “dans l’enseignement au niveau des pays” notamment. Pour Mme Mushikiwabo, “c’est au niveau institutionnel qu’il faut redoubler d’efforts”.

La Francophonie, ce sont des femmes et des hommes qui partagent une langue commune, le français. C’est ensuite un “dispositif institutionnel” visant à “promouvoir le français et à mettre en œuvre une coopération politique, éducative, économique et culturelle” au sein des 88 États et gouvernements de l’OIF (54 membres, sept membres associés et 27 observateurs), précise l’organisation. L’OIF a pour missions de promouvoir la “langue française et la diversité culturelle et linguistique”, “la paix, la démocratie et les droits de l’Homme”, de développer la coopération économique et “d’appuyer” l’éducation.

321 millions de locuteurs

Mme Mushikiwabo souligne que selon les derniers chiffres de l’OIF, le nombre de locuteurs en français est passé de 300 millions en 2018 à 321 millions en 2022, soit une “augmentation de 7%” qui vient du continent africain.

Elle confie être “mécontente par rapport à l’Union européenne (…) où l’on voit que la tendance, même dans les documents écrits, est d’aller vers la facilité qu’offre l’anglais, alors que l’UE est le deuxième bloc le plus important à la Francophonie”.

“La langue française c’est le fondement même de notre organisation, mais on n’est pas du tout dans la suprématie de la langue française; on n’est pas des jihadistes de la langue, on est là pour que la langue française soit enseignée, parlée, utilisée”, explique-t-elle. Le rôle de la Francophonie, “c’est de s’assurer que la langue française continue d’occuper sa place”.

Ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères, Mme Mushikiwabo a été élue secrétaire générale en octobre 2018. Elle est seule candidate à sa succession. L’élection du prochain secrétaire général sera soumis au vote des chefs d’État et de gouvernement lors du sommet.

Alors que le thème du sommet est le numérique, Mme Mushikiwabo souhaite, si elle est réélue, “travailler à assurer une plus grande présence sur la toile” du français, “la quatrième langue la plus utilisée sur internet”.

Interrogée pour savoir si les récents mouvements anti-France dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest pourraient entraîner un rejet de la langue française, Mme Mushikiwabo dit ne pas partager cet avis.

“La révolte qu’on voit dans la jeunesse francophone en Afrique vient d’un désenchantement politique”, des “frustrations du quotidien” et vis-à-vis “de la classe dirigeante” et par extension de la France qui est l’ancien pouvoir colonial, déclare-t-elle. “Ce n’est pas du tout un rejet de la langue française”.  

“Ces pays ont investi énormément dans la langue française pour l’éducation, la communication”, etc. “La langue française n’est pas prête à quitter le continent africain”, juge-t-elle, appelant à une “réflexion” sur les crises qui secouent le monde francophone et la multiplication des coups d’État en Afrique de l’Ouest.

“Je pense que nos dirigeants ont besoin d’écouter beaucoup plus, de faire attention aux citoyens, c’est pour cela que nos programmes à l’OIF ont été recentrés et resserrés pour créer un impact sur les citoyens”, indique-t-elle. 

Au sommet de Djerba, un huis clos politique aura justement pour thème la “défiance citoyenne”. 

lp/jf/gvy

Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), assiste à une cérémonie pour la signature d’un accord entre la junte au pouvoir au Tchad et une quarantaine de groupes d’opposition, à Doha, le 8 août 2022
• Mustafa ABUMUNES

Le président français Emmanuel Macron (g) salue Louise Mushikiwabo, nouvelle secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), à Erevan, le 12 octobre 2018
• ludovic MARIN

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Joe Biden veut établir des “garde-fous” lors de sa rencontre avec Xi

Black Immigrant Daily News

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Le président américain Joe Biden veut rouvrir le dialogue lors d’une rencontre attendue de longue date lundi avec son homologue chinois Xi Jinping mais aussi établir des “garde-fous” dans un contexte de tensions croissantes entre…

Le président américain Joe Biden veut rouvrir le dialogue lors d’une rencontre attendue de longue date lundi avec son homologue chinois Xi Jinping mais aussi établir des “garde-fous” dans un contexte de tensions croissantes entre Washington et Pékin, selon la Maison Blanche.

Les deux dirigeants doivent avoir un long entretien pour la première fois dans leurs rôles présidentiels lundi sur l’île indonésienne de Bali, à la veille du sommet du G20 qui rassemble les plus grandes économies mondiales.

Ces trois dernières années, la rivalité entre Pékin et Washington s’est intensifié à mesure que la Chine gagnait en puissance et en assurance remettant en question le leadership américain et la donne géopolitique depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

L’entretien de lundi en marge du G20 a des relents de guerre froide et Joe Biden a évoqué la nécessité d’établir les “lignes rouges” des deux pays pour éviter le basculement vers un conflit.

“Nous sommes en concurrence. Le président Biden reconnaît cela, mais il veut s’assurer que la concurrence ait des limites, que nous construisions des garde-fous, que nous ayons un code de la route clair et que nous fassions tout cela pour s’assurer que la concurrence ne devienne pas un conflit”, a indiqué la Maison Blanche peu avant la rencontre.

Les deux dirigeants se sont entretenus par téléphone ou vidéo à cinq reprises depuis que Joe Biden est entré à la Maison Blanche en 2021, mais ils se connaissent depuis 2017.

De forts enjeux pèsent sur l’entretien pour stabiliser la relation entre Pékin et Washington, mais les attentes sont relativement faibles.

Outre le refus de la Chine de condamner l’invasion russe, Washington et Pékin sont à couteaux tirés sur des questions allant du commerce aux droits humains dans la région chinoise du Xinjiang, en passant par le statut de Taïwan.

Joe Biden veut notamment pousser Pékin à jouer de son influence pour modérer la Corée du Nord qui vient de procéder à une série record de tirs de missiles, semblant se préparer à conduire le 7e essai nucléaire de son histoire.

“Le monde s’attend” à ce que les deux pays travaillent ensemble sur certains sujets et “nous, en tant que nation responsable, nous croyons certainement que nous devons le faire”, a poursuivi le responsable.

Mais Xi Jinping ne sera sans doute pas disposé à se montrer compréhensif. Si M. Biden sort renforcé des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, le président chinois est au faîte de sa puissance après avoir obtenu un troisième mandat historique.

Cette rencontre devrait donner le ton du sommet, mais si l’Ukraine n’est pas à l’agenda officiellement, la guerre engagée par la Russie et ses conséquences sur les marchés alimentaires et de l’énergie sera en toile de fond de tous les entretiens. 

Poutine grand absent

Le président russe sera le grand absent de la réunion.

Vladimir Poutine a  décidé de se faire représenter par son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov au G20, officiellement pour des raisons d’agenda. Le voyage était politiquement risqué pour le dirigeant du Kremlin, notamment alors que son armée bat en retraite dans le sud de l’Ukraine.

Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères a “rejeté la politisation du G20” et l’a appelé à se concentrer sur les questions économiques à l’origine de la création de ce format réunissant les grandes économies mondiales plutôt que sur les sujets de sécurité relevant selon Moscou de l’ONU.

Au minimum, Joe Biden et ses alliés veulent obtenir du G20 un message clair à Vladimir Poutine sur le fait qu’un conflit nucléaire est inacceptable. Mais même sur ce sujet, le rapprochement entre la Chine et la Russie pourrait rendre un message commun avec les Occidentaux inatteignable.

“Mettre fin à la guerre menée par la Russie constitue un impératif moral et tout simplement la meilleure chose à faire pour l’économie mondiale”, a déclaré la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen à la presse en marge d’une rencontre avec son homologue français Bruno Le Maire.

Avant son départ pour Bali, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a indiqué qu’il “dénoncerait le régime de Poutine et mettrait à nu son mépris total pour la coopération internationale”.

Hôte du sommet, l’Indonésie a déjà averti qu’il ne fallait pas forcément s’attendre au traditionnel communiqué commun final qui conclut ce genre de rencontres.

Le sommet donnera néanmoins une rare occasion aux dirigeants occidentaux, soutiens de l’Ukraine, et aux pays du Sud, qui pour beaucoup refusent de condamner Moscou, de se parler.

Et le président ukrainien Volodymyr Zelensky pourra directement plaider sa cause, s’exprimant par visioconférence.

ams-sah-lgo/chv

L’avion du président américain Joe Biden atterrit à Bali pour le sommet du G20
• Bagus SARAGIH

Le président américain Joe Biden (gauche) s’entretient en visioconférence avec le président chinois Xi Jinping à Washington (Etats-Unis) le 15 novembre 2021
• MANDEL NGAN

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov descend de son avion à l’aéroport international de Tuban (Indonésie) pour assister au sommet du G20 sur l’île de Bali, le 13 novembre 2022
• SONNY TUMBELAKA

Le président russe Vladimir Poutine assiste à une cérémonie à Moscou (Russie) le 9 novembre 2022
• Sergei BOBYLYOV

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Vitale pour la planète, la forêt boréale aussi est en danger

Black Immigrant Daily News

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Elle brûle, elle tangue, elle est dévorée par les insectes. Et elle remonte…

Elle brûle, elle tangue, elle est dévorée par les insectes. Et elle remonte vers le nord.

Vitale pour l’avenir de la planète, la forêt boréale, cet immense anneau de verdure qui encercle l’Arctique, est en danger, menacée comme la forêt amazonienne par le réchauffement climatique. 

Déployée sur le Canada, la Scandinavie, la Russie et l’Alaska, celle que l’on appelle aussi taïga est fragilisée par les incendies qui se multiplient, la fonte du permafrost, les épidémies d’insectes rendues plus virulentes par des températures plus douces.

Et les experts sont formels, sa partie septentrionale gagne sur la toundra, tandis qu’au sud elle est grignotée par les prairies.

Dans sa cabane au Québec, dans un coin proche du fleuve Saint-Laurent, Jean-Luc Kanapé, membre du peuple Innu, vit en communion avec les peupliers tremble et les épinettes noires avec “l’énergie du vent, du froid”, là où la voie lactée enflamme le ciel les nuits d’été.

“Quand je suis au cœur de la forêt, je sens que j’en fais partie. Les arbres sont comme mes racines”, dit à l’AFP ce colosse de 47 ans.

Mais l’homme qui dédie sa vie à la défense des caribous, dont l’habitat est menacé par la disparition des forêts les plus anciennes sous l’effet du réchauffement et de la déforestation, est inquiet.

“Souvent, on dit il faut sauver la planète mais c’est faux”, prévient-il, “c’est notre propre déclin” qui est en jeu. 

Cette forêt – dont le nom vient de Borée, le titan de la mythologie grecque qui personnifie le vent du nord – couvre 10% des terres émergées et a une influence déterminante sur les océans du nord du globe et sur le climat mondial. 

Avec ses 1,2 milliard d’hectares, la plus vaste étendue sauvage au monde (presque un tiers de toutes les zones boisées) freine le réchauffement en absorbant une part importante du dioxyde de carbone rejeté dans l’atmosphère.

Au total, elle stocke deux fois plus de carbone que l’ensemble des forêts tropicales, elle emmagasine également un étonnant volume d’eau douce.

Depuis toujours la forêt boréale, où l’intrusion de l’homme est limitée par des conditions extrêmes, subit des perturbations naturelles.

Mais les scientifiques s’inquiètent aujourd’hui de les voir se produire plus souvent, voire de devenir la nouvelle norme.

“Monstre” de feu

Les troncs morts s’élancent vers le ciel. Ils se dressent comme des fantômes, créant d’immenses taches blanches dans le vert intense de la forêt. A leurs pieds, de petits arbustes et des herbes sont le symbole de la lutte de la nature pour reprendre ses droits.

“Jamais de mon vivant, je ne reverrai un épicéa dans ces collines”, dit tristement Harvey Sykes, 70 ans, ancien ouvrier de l’industrie pétrolière.

En pleine forêt boréale, la région de Fort McMurray en Alberta dans l’ouest du Canada, connue pour être le plus grand complexe industriel de sables bitumineux du monde, porte encore les stigmates du gigantesque incendie de mai 2016.

“Cet incendie, c’était un monstre”, raconte l’homme, chemise à carreaux rouges sur le dos, en montrant les collines alentours par lesquelles le feu est arrivé.

Un mur de flammes, des nuages de fumée, une visibilité réduite sur des kilomètres et, au milieu, près de 90.000 habitants qui tentent de fuir dans le chaos par l’unique route d’accès.

“Un feu comme ça, vous ne l’affrontez pas. Vous vous levez, vous sortez de là”, se souvient Harvey Sykes qui, comme beaucoup, a tout perdu à l’époque, sa maison, ses biens, les souvenirs d’une vie.

Cet incendie reste la plus grosse catastrophe de l’histoire du Canada avec plus de 2.500 bâtiments détruits et un coût de près de 10 milliards de dollars canadiens (7,30 milliards d’euros). 

Un traumatisme dans le pays qui a vu, pour la première fois, ses habitants être directement percutés par les conséquences du réchauffement climatique sur la forêt boréale.

Aujourd’hui, ces méga-feux se multiplient en Alaska, au Canada ou en Sibérie. Ils sont l’un des plus grands dangers pour la forêt du nord.

Vagues de chaleur extrême

Tout un paradoxe car les feux font partie intégrante de son histoire.

Au même titre que le soleil ou la pluie, ils sont essentiels à son évolution. Notamment parce qu’ils libèrent de précieux éléments nutritifs présents dans le parterre forestier et créent des percées de lumière dans la canopée qui stimulent la croissance de nouveaux arbres.

En forêt boréale, ce sont les feux de cime qui dominent, plus intenses et difficiles à combattre que les feux de surface. Les feux de tourbière peuvent résister tout l’hiver sous la neige, produisant d’importantes quantités de fumée et d’émissions de monoxyde de carbone.   

Résistantes au grand froid, toutes les plantes se sont adaptées au feu, comme les peupliers tremble qui brûlent vite mais repoussent facilement grâce aux rejets souterrains.

Certaines en sont même dépendantes, tels le pin gris ou l’épinette noire dont les cônes s’ouvrent et libèrent des graines au passage des flammes.

Mais les données recueillies au cours des dernières décennies indiquent que la fréquence des feux et leur intensité ont atteint un niveau anormal. 

“On se retrouve avec une saison des feux qui est plus longue, plus sévère. Ils sont plus intenses et couvrent de plus grandes superficies”, constate Yan Boulanger, chercheur en écologie forestière pour le ministère canadien des Ressources naturelles. 

Les incendies détruisent deux fois plus de couverture forestière dans le monde qu’au début du siècle et 70% des surfaces dévorées par les flammes en 20 ans concernent les forêts boréales, ont confirmé en août des données satellitaires compilées par le Global Forest Watch (GFW), le World Resources Institute (WRI) et l’université du Maryland.

Les vagues de chaleur extrême sont désormais cinq fois plus probables qu’il y a un siècle et demi, estiment ces experts. Et le réchauffement frappe particulièrement les régions septentrionales, dont la zone boréale, puisque les températures y augmentent deux à trois fois plus vite que sur l’ensemble de la planète.

L’excès de chaleur entraîne plus d’éclairs, qui déclenchent souvent les incendies les plus dévastateurs, poursuit Yan Boulanger, 42 ans, passionné de météo à la longue barbe brune.

La destruction de la forêt par ces incendies entraîne des émissions massives de gaz à effet de serre, ce qui aggrave encore le changement climatique en l’auto-alimentant. 

Et si les incendies sont l’une des manifestations extrêmes de la hausse des températures, ses conséquences sont plus vastes encore. 

“Arbres ivres”  

Pendant un moment, ils penchent: on les appelle les “arbres ivres”. Puis le sol finit de se dérober sous leurs racines. Alors, ils finissent par tomber.

Les experts appellent ce phénomène des hautes latitudes le “thermokarst”. 

Ces affaissements de terrain qui provoquent de profondes dépressions avant de faire basculer les arbres sont dus à la déstabilisation du permafrost – ce sous-sol qui reste gelé en permanence deux ans consécutifs – sur lequel repose une partie de la forêt boréale. 

“Avec le dégel du permafrost, vous avez le potentiel pour de grands changements”, s’inquiète Diana Stralberg, chercheuse à Edmonton dans l’ouest canadien pour le ministère des Ressources naturelles. 

“Ces zones sont soudain inondées et perdent des forêts” pour devenir des tourbières ou des lacs, explique-t-elle. 

Tandis que dans le sol en dégel, les bactéries décomposent la biomasse stockée pendant des milliers d’années, entraînant des émissions de dioxyde de carbone et de méthane, gaz à effet de serre qui à leur tour accélèrent le réchauffement climatique.

Ailleurs, dans le nord de la forêt boréale, les arbres colonisent la toundra où ils trouvent dorénavant des conditions plus propices à leur développement.

Récemment, des scientifiques ont découvert que des épicéas blancs s’étaient déplacés vers le nord de l’Alaska dans une région de la toundra arctique qui n’avait pas connu de tels arbres depuis des millénaires. Ils avanceraient à un rythme de quatre kilomètres en une décennie.

En parallèle, au sud, la forêt boréale s’assèche rapidement pour se transformer en hautes herbes et en arbustes.

“Dans l’ouest, on pourrait se retrouver avec des forêts qui tout simplement se transforment en prairies puisque le degré de sécheresse ou la fréquence des perturbations est trop importante pour soutenir une population d’arbres”, explique Yan Boulanger.

Diana Stralberg se souvient des premières cartes modélisant les effets du réchauffement climatique qu’elle a vues se dessiner sur son ordinateur quand elle a commencé à travailler sur les forêts boréales il y a quelques années. 

“Je me suis dit +il y a une erreur+ car cela me paraissaient trop extrême pour être vrai”. Mais petit à petit, ses collègues sont arrivés aux mêmes conclusions: la forêt remonte rapidement, absorbant une partie de toundra au nord, mangée par la prairie au sud.

Le déplacement d’un écosystème n’est pas neutre. 

“Vous pouvez perdre une forêt beaucoup plus rapidement qu’elle ne peut croître et fournir un habitat à la faune”, poursuit la discrète scientifique de 52 ans. 

Lorsque le mercure grimpe, l’évaporation se produit plus facilement et les plantes perdent de l’eau à un rythme élevé par transpiration. Elles ferment alors les pores de leurs feuilles et luttent pour leur survie. En ralentissant leur croissance, elles  perdent aussi un peu de leur capacité à éliminer le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Un cercle vicieux.

“Phénomène d’emballement”

Ici, “on veut mesurer la résilience du réservoir de carbone que constitue le sol des forêts boréales”.

Le soleil a dû mal à percer jusqu’au sol, les arbres rivalisent pour capter la lumière. Des milliers d’aiguilles de pins recouvrent la mousse.

Dans l’ouest du Québec, le spécialiste du carbone forestier David Paré et ses équipes s’intéressent à la litière, ces débris végétaux en décomposition qui forment le sol des forêts.

La quantité de CO2 emmagasinée pendant des centaines d’années dans cette litière est cinq à six fois plus grande que celle retenue par les végétaux. C’est le puits de carbone de la forêt boréale. 

Pour comprendre son fonctionnement et simuler l’avenir, les expériences se multiplient au Canada: par endroit le sous-sol est chauffé, à d’autres on modifie la quantité de litière au sol ou on coupe les racines des arbres…

Plantés dans les aiguilles de pin tombées au sol, des dizaines de petits drapeaux orange et des bacs en bois indiquent les différentes expérimentations en place depuis six ans. 

“On veut comprendre combien de carbone s’accumule dans le sol et comment”, explique à l’AFP David Paré, chercheur pour le gouvernement canadien. 

“Car si avec le réchauffement, ce réservoir-là diminue, cela va créer davantage de réchauffement”, ajoute cet adapte du ski de fond de 59 ans, au large sourire.

“Un phénomène d’emballement” que redoutent les scientifiques. A terme, cela pourrait faire perdre aux forêts boréales leur statut de puits de carbone. D’autant que la végétation y est menacée par un autre phénomène apparu avec la hausse des températures: la prolifération des insectes.

“Arpenteuse de la pruche”

C’est un paysage surprenant: au milieu d’une colline peuplée d’arbres bien verts et bien vivants, un carré constitué de squelettes d’arbres, dépouillés de leurs branches horizontales mais dont le tronc reste dressé vers le ciel.

“C’est comme si une bombe avait explosé, tous les arbres sont morts dans cette zone, tués par l’arpenteuse de la pruche”, constate David Paré, casque de chantier sur la tête. 

L’arpenteuse est un insecte “très virulent qui va manger toutes les aiguilles et aussi les feuilles en une seule saison”, explique le chercheur en avançant avec peine au milieu des framboisiers qui ont colonisé l’espace pour le grand bonheur des ours friands du petit fruit rose.

Plusieurs phénomènes semblent entrer en action pour expliquer la multiplication des épidémies d’insectes, que l’on retrouve aussi en Scandinavie: les arbres déjà “stressés” par le manque d’eau sont moins résistants et les insectes profitent d’hivers moins froids ou d’étés plus longs.

Des centaines de milliers d’hectares de forêts sont également grignotés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette, un insecte qui s’attaque principalement aux sapins au Canada. 

“Avec le réchauffement global, la tordeuse a maintenant accès à des territoires où elle n’était pas ou très peu présente dans le passé”, explique le chercheur Louis De Grandpré qui étudie la forêt depuis 30 ans. 

L’essentiel est maintenant de mesurer sur le long terme les effets de ces épidémies “parce que l’on est vraiment dans l’inconnu sur le devenir de ces forêts-là”, glisse le scientifique.

“Résilience”

“Il y a une limite à ce que les arbres peuvent encaisser”, prévient David Paré.

A ce stade, la question de savoir si la forêt boréale peut atteindre un “point de basculement”, seuil climatique au-delà duquel la libération de CO2 et de méthane est inéluctable et le changement de l’écosystème irréversible, demeure une interrogation dans les milieux scientifiques.

Il reste, pour les experts, l’espoir de la “résilience” de cet écosystème qui a déjà su s’adapter. 

Il est encore possible de réduire les dégâts, estime Diana Stralberg.

“Nous avons étudié les zones qui resteront plus fraîches et plus humides dans un monde en réchauffement, comme les rives des grands lacs intérieurs, les grands complexes de tourbières et les flancs de collines orientés vers le nord”, détaille-t-elle.

“Ce sont des zones où nous pouvons gagner du temps pour que les espèces adaptées au froid, comme les épicéas et les caribous, s’adaptent au changement climatique à court terme.”

Surveillance, reforestation, législation, progrès technologiques et surtout techniques ancestrales peuvent contribuer à maintenir ce puits de carbone.

“Le brûlage dit culturel peut être l’une des solutions combinées à certaines des nouvelles technologie”, explique Amy Cardinal Christianson, chercheuse du service canadien des Forêts qui étudie les effets des incendies dans les communautés autochtones.

Pratiqués depuis des millénaires par les autochtones, ces brûlages maitrisés peuvent aider à diminuer l’importance des feux de forêt en éliminant notamment une partie de la végétation au sol. C’est “un feu lent, qui est un bon feu”, dit cette membre du peuple Métis.

Contrairement à l’Amazonie, dans cette forêt du froid aux conditions inhospitalières, l’action directe de l’homme – comme la déforestation ou l’exploitation des sables bitumineux – est moins en cause que les “perturbations naturelles” dues au réchauffement climatique.

La solution, pour qu’elle continue de jouer son rôle essentiel pour la santé de la planète, ne peut être que globale, soulignent les experts.

Il faut, dit Yan Boulanger, garder “foi dans la génération qui suit”.

tib-dd/dp/juf

La forêt boréale a une influence déterminante sur les océans du nord du globe et sur le climat mondial. La Haute-Côte-Nord, Québec, le 25 août 2022
• Ed JONES

Régénération de la forêt boréale après une épidémie d’insectes. La Haute-Côte-Nord, au Québec, le 24 août 2022
• Ed JONES

Le chercheur Canadien David Paré examine la litière, le puits de carbone de la forêt boréale, au Québec, le 27 août 2022
• Ed JONES

Vitale pour l’avenir de la planète, la forêt boréale est menacée par le réchauffement climatique. La Haute-Côte-Nord, Québec (Canada), le 26 août 2022
• Ed JONES

Le chercheur canadien Louis De Grandpré devant un “arbre ivre” dans la forêt boréale à La Haute-Côte-Nord au Québec, le 24 août 2022
• Ed JONES

La hausse des températures favorise la prolifération des insectes qui ravagent la forêt boréale. La Haute-Côte-Nord, au Québec, le 24 août 2022
• Ed JONES

La solution pour préserver la forêt boréale ne peut être que globale selon les experts. La Haute-Côte-Nord, au Québec, le 25 août 2022
• Ed JONES

La forêt boréale monte vers le nord, a constaté la chercheuse canadienne Diana Stralberg. A Edmonton, en Alberta, le 9 septembre 2022
• Ed JONES

Le Canadien Harvey Sykes a tout perdu dans l’incendie qui a ravagé en 2016 Fort McMurray, en Alberta (Canada), le 7 septembre 2022
• Ed JONES

Les méga-feux sont l’un des plus grands dangers pour la forêt du nord.
En Alberta (Canada), le 9 septembre 2022
• Ed JONES

La fréquence des feux et leur intensité ont atteint un niveau anormal dans la forêt boréale. En Alberta (Canada), le 9 septembre 2022
• Ed JONES

Après une épidémie d’insectes dans la forêt boréale de Laponie en Finlande, le 7 octobre 2022
• Olivier MORIN

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