College basketbal: Winst voor Leter, Kensmil verliest

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door Terence Oosterwolde PARAMARIBO — Utah Tech University heeft haar eerste thuiswedstrijd in winst omgezet. De Surinaamse basketballer Dancell Leter

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Biden cherchera à fixer des lignes rouges lors de son tête-à-tête avec Xi

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Le président américain Joe Biden a déclaré dimanche qu’il chercherait à établir des “lignes rouges” dans les relations tendues entre les Etats-Unis et Pékin lors de sa rencontre à fort…

Le président américain Joe Biden a déclaré dimanche qu’il chercherait à établir des “lignes rouges” dans les relations tendues entre les Etats-Unis et Pékin lors de sa rencontre à fort enjeu avec son homologue chinois Xi Jinping.

M. Biden a estimé qu’il abordait la rencontre de lundi, en marge du sommet du G20 en Indonésie, “renforcé” après le succès inattendu du parti démocrate aux élections de mi-mandat.

Les deux hommes ne manquent pas de sujets à débattre, Washington et Pékin étant à couteaux tirés sur des questions allant du commerce aux droits de l’Homme dans la région chinoise du Xinjiang, en passant par le statut de Taïwan.

“Je connais Xi Jinping, il me connaît”, a-t-il ajouté, affirmant qu’ils ont toujours eu des “discussions franches”.

Les deux hommes ont une relation qui remonte à plus d’une décennie, à l’époque où Joe Biden était vice-président, mais lundi, ils se rencontreront en face à face pour la première fois dans leurs rôles actuels. 

“Nous avons très peu de malentendus. Nous devons juste déterminer quelles sont les lignes rouges”, a avancé le président américain.

Selon la Maison Banche, il pressera Pékin de jouer de son influence pour maîtriser la Corée du Nord qui vient de procéder à une série record de tirs de missiles, semblant se préparer à conduire le 7e essai nucléaire de son histoire.

Le parti de M. Biden a conservé le contrôle du Sénat américain grâce à la réélection de la candidate démocrate du Nevada, Catherine Cortez Masto, annoncé samedi par les médias américains.

“Je sais que j’arrive renforcé”, a-t-il déclaré à propos de l’impact de ce succès sur ses entretiens avec M. Xi.

Le président américain rencontre dans l’après-midi le Premier ministre japonais Fumio Kishida et le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, que la crise avec Pyongyang a rapprochés, malgré des différends historiques entre leurs pays.

Trilatérale avec Japon et Corée du Sud

La Chine est le principal allié de Pyongyang et les responsables américains affirment que, si M. Biden ne posera pas d’exigences, il préviendra M. Xi que la poursuite du programme de missiles et du nucléaire signifierait que les Etats-Unis renforceront leur présence militaire dans la région, ce à quoi Pékin s’oppose farouchement.

“La Corée du Nord représente une menace non seulement pour les Etats-Unis, non seulement pour (la Corée du Sud) et le Japon, mais aussi pour la paix et la stabilité dans toute la région”, a insisté la Maison Blanche.

Pyongyang a justifié son action en réaction aux plus grandes manoeuvres aériennes jamais réalisées par les Etats-Unis et la Corée du Sud.

Les essais comprenaient un missile balistique intercontinental et un autre projectile de plus courte portée qui ont de facto franchi la frontière maritime et plongé près des eaux territoriales du Sud pour la première fois depuis 1953.

Poutine grand absent

M. Biden s’est rendu à Phnom Penh après la conférence sur le climat COP27 dans le cadre des efforts déployés par les Etats-Unis pour renforcer leur influence en Asie du Sud-Est afin de contrer la Chine. 

Ces dernières années, la Chine a montré les muscles par le biais du commerce, de la diplomatie et de la puissance militaire, dans une région qu’elle considère comme son arrière-cour stratégique. 

M. Biden s’en est pris de manière voilée à Pékin lors de ses entretiens avec les dirigeants du bloc régional de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean).

Il a déclaré que les Etats-Unis collaboreraient avec l’Asean pour “se défendre contre les menaces importantes qui pèsent sur l’ordre fondé sur des règles et sur l’Etat de droit”. 

Bien que le président n’ait pas cité nommément la Chine, Washington critique depuis longtemps les efforts déployés par Pékin pour saper les normes internationales dans des domaines aussi variés que la propriété intellectuelle et les droits de l’homme. 

Joe Biden et Li Keqiang, le Premier ministre chinois, étaient séparés samedi à la table du dîner de gala par l’hôte de la cérémonie, le Premier ministre cambodgien Hun Sen.

MM. Biden et Xi abordent le G20 portés par de récents succès chez eux: les résultats électoraux des démocrates pour le premier, et l’obtention d’un troisième mandat historique à la tête du pays pour le second.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov sera également présent. L’invasion russe de l’Ukraine risque de revenir sur la table de la séquence chargée qui arrive, entre G20 à Bali et le Forum de l’Asie-Pacifique (Apec) à Bangkok, où il continuera de représenter le président Vladimir Poutine.

bur-ah/juf/del/ybl

Images d’archives des présidents américain Joe Biden (g) et chinois Xi Jinping
• MANDEL NGAN

Le leader nord-coréen Kim Jong Un apparaît sur un écran de télévision dans une rue de Tokyo, le 3 novembre 2022
• Richard A. Brooks

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Anne-Sophie Pic, la cheffe aux 10 étoiles qui n’appartient à “aucune caste”

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En dînant à la table installée dans les cuisines, on observe Anne-Sophie Pic, la femme cheffe la plus étoilée au monde, à l’oeuvre dans le restaurant de ses aïeuls qu’elle a réinvesti avec…

En dînant à la table installée dans les cuisines, on observe Anne-Sophie Pic, la femme cheffe la plus étoilée au monde, à l’oeuvre dans le restaurant de ses aïeuls qu’elle a réinvesti avec “audace”, quitte à faire grincer des dents.

“Petite fille, je traversais la cuisine ici pour sortir de la maison”, raconte-t-elle à l’AFP à la Maison Pic à Valence (sud-est), 3 étoiles Michelin, auquel elle a raccroché le troisième macaron en 2007.

L’”âme” de son grand-père André, un des premiers chefs récompensés par le Michelin dans les années 30, et de son père Jacques est là et les photos de famille omniprésentes.

Mais les choix et le style de cette petite femme de 53 ans, aux yeux rieurs et à la voix douce, n’ont rien à voir avec les “codes” d’avant. 

La cuisine, qu’elle a refaite “de manière plus féminine” avant de l’ouvrir à des clients avec une “table d’hôte”, est d’un blanc éclatant, le personnel s’affaire presque sans bruit. Une douceur qui tranche avec l’image d’un milieu réputé pour sa violence. 

Ici “c’est d’une autre époque”, assure Anne-Sophie Pic. Son père pouvait élever la voix, cela lui est aussi arrivé à ses débuts. Mais “ce n’est pas en criant qu’on se fait respecter”.

Diplômée d’une école de commerce et n’ayant fait aucun apprentissage culinaire, elle prend les rênes de la maison en 1997 peu après la mort de son père, succédant à son frère “qui n’a pas pu mener le combat”. 

Snobée

Dans les cuisines, on lui fait alors comprendre qu’elle “n’a pas (sa) place”.

Auréolée de dix étoiles pour ses restaurants à Valence, Paris, Londres, Lausanne, Singapour et Megève et élue en 2011 meilleure femme cheffe au monde par le classement 50 Best, elle ne fait pas l’unanimité chez ses confrères en France. 

Il est d’usage qu’ils se restaurent les uns chez les autres, mais presque aucun n’est venu à Valence ou sur le tard, comme Alain Ducasse il y a deux ans.

Ce qu’elle trouve “extrêmement vexant”, et s’ajoute à des séries de commentaires déplaisants. Quand, par exemple, un chef l’aborde pour lui demander d’arrêter d’ouvrir des restaurants et de “laisser la place aux autres”.

Ou quand certains mettent son succès sur le compte de son mari, David Sinapian, président du groupe Pic qui l’encourage, reconnaît-elle, à ouvrir de nouvelles tables.

“Je n’appartiens à aucune caste, cela fait ma différence aussi. En tant qu’autodidacte, j’ai une forme de liberté et cela déplaît”, analyse-t-elle. 

Repousser les limites

Dans l’assiette, elle fait ce qui, selon son père, “ne se faisait pas”: travaille les produits “pas nobles” comme la betterave, ose les accords de saveurs inédits comme huître-café-whisky et transforme la garniture en un plat: le “berlingot” devenu signature, qu’elle sublime avec du thé matcha, du cresson et de la bergamote. 

Elle s’attaque au sacré: le pain et le vin.

Le pain au maïs aromatisé au miel est servi avec du beurre infusé au poivre, une “hérésie” pour certains. 

“On fait fermenter le pain pour le déploiement des arômes, ce serait idiot de ne pas y ajouter d’autres trames aromatiques”, se défend la cheffe. 

Comme alternative au vin, elle propose des accords avec des “boissons cuisinées” sans alcool.

Elle juge dépassée la règle des trois ingrédients en s’inspirant des parfums où il y en a “15, 20, 30”: “c’est ce que je recherche dans mes sauces”. 

“L’imprégnation” par les moyens de marinades, fumages ou cuisson à vapeur qui permet aux arômes de s’épanouir est la philosophie de sa cuisine. 

Son obsession du moment est la “fermentation”, pour encore plus de goût. 

“Si on ne va pas sur les sentiers qu’on connaît pas, on ne progresse pas. Si la tradition n’évolue pas, elle s’arrête”, lance Anne-Sophie Pic, appuyée dans ses “audaces” par sa cheffe sommelière, l’Argentine Paz Levinson et la Japonaise Tamaki Kobayashi, son bras droit au restaurant de Valence.

neo/may/pta

La cheffe française Anne-Sophie Pic à Paris, le 9 novembre 2022
• JOEL SAGET

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Biden cherchera à fixer des lignes rouges lors de son tête-à-tête avec Xi

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Le président américain Joe Biden a déclaré dimanche qu’il chercherait à établir des “lignes rouges” dans les relations tendues entre les Etats-Unis et Pékin lors de sa rencontre à fort…

Le président américain Joe Biden a déclaré dimanche qu’il chercherait à établir des “lignes rouges” dans les relations tendues entre les Etats-Unis et Pékin lors de sa rencontre à fort enjeu avec son homologue chinois Xi Jinping.

M. Biden a estimé qu’il abordait la rencontre de lundi, en marge du sommet du G20 en Indonésie, “renforcé” après le succès inattendu du parti démocrate aux élections de mi-mandat.

Les deux hommes ne manquent pas de sujets à débattre, Washington et Pékin étant à couteaux tirés sur des questions allant du commerce aux droits de l’Homme dans la région chinoise du Xinjiang, en passant par le statut de Taïwan.

“Je connais Xi Jinping, il me connaît”, a-t-il ajouté, affirmant qu’ils ont toujours eu des “discussions franches”.

Les deux hommes ont une relation qui remonte à plus d’une décennie, à l’époque où Joe Biden était vice-président, mais lundi, ils se rencontreront en face à face pour la première fois dans leurs rôles actuels. 

“Nous avons très peu de malentendus. Nous devons juste déterminer quelles sont les lignes rouges”, a avancé le président américain.

Selon la Maison Banche, il pressera Pékin de jouer de son influence pour maîtriser la Corée du Nord qui vient de procéder à une série record de tirs de missiles, semblant se préparer à conduire le 7e essai nucléaire de son histoire.

Le parti de M. Biden a conservé le contrôle du Sénat américain grâce à la réélection de la candidate démocrate du Nevada, Catherine Cortez Masto, annoncé samedi par les médias américains.

“Je sais que j’arrive renforcé”, a-t-il déclaré à propos de l’impact de ce succès sur ses entretiens avec M. Xi.

Le président américain rencontre dans l’après-midi le Premier ministre japonais Fumio Kishida et le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, que la crise avec Pyongyang a rapprochés, malgré des différends historiques entre leurs pays.

Trilatérale avec Japon et Corée du Sud

La Chine est le principal allié de Pyongyang et les responsables américains affirment que, si M. Biden ne posera pas d’exigences, il préviendra M. Xi que la poursuite du programme de missiles et du nucléaire signifierait que les Etats-Unis renforceront leur présence militaire dans la région, ce à quoi Pékin s’oppose farouchement.

“La Corée du Nord représente une menace non seulement pour les Etats-Unis, non seulement pour (la Corée du Sud) et le Japon, mais aussi pour la paix et la stabilité dans toute la région”, a insisté la Maison Blanche.

Pyongyang a justifié son action en réaction aux plus grandes manoeuvres aériennes jamais réalisées par les Etats-Unis et la Corée du Sud.

Les essais comprenaient un missile balistique intercontinental et un autre projectile de plus courte portée qui ont de facto franchi la frontière maritime et plongé près des eaux territoriales du Sud pour la première fois depuis 1953.

Poutine grand absent

M. Biden s’est rendu à Phnom Penh après la conférence sur le climat COP27 dans le cadre des efforts déployés par les Etats-Unis pour renforcer leur influence en Asie du Sud-Est afin de contrer la Chine. 

Ces dernières années, la Chine a montré les muscles par le biais du commerce, de la diplomatie et de la puissance militaire, dans une région qu’elle considère comme son arrière-cour stratégique. 

M. Biden s’en est pris de manière voilée à Pékin lors de ses entretiens avec les dirigeants du bloc régional de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean).

Il a déclaré que les Etats-Unis collaboreraient avec l’Asean pour “se défendre contre les menaces importantes qui pèsent sur l’ordre fondé sur des règles et sur l’Etat de droit”. 

Bien que le président n’ait pas cité nommément la Chine, Washington critique depuis longtemps les efforts déployés par Pékin pour saper les normes internationales dans des domaines aussi variés que la propriété intellectuelle et les droits de l’homme. 

Joe Biden et Li Keqiang, le Premier ministre chinois, étaient séparés samedi à la table du dîner de gala par l’hôte de la cérémonie, le Premier ministre cambodgien Hun Sen.

MM. Biden et Xi abordent le G20 portés par de récents succès chez eux: les résultats électoraux des démocrates pour le premier, et l’obtention d’un troisième mandat historique à la tête du pays pour le second.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov sera également présent. L’invasion russe de l’Ukraine risque de revenir sur la table de la séquence chargée qui arrive, entre G20 à Bali et le Forum de l’Asie-Pacifique (Apec) à Bangkok, où il continuera de représenter le président Vladimir Poutine.

bur-ah/juf/del/ybl

Images d’archives des présidents américain Joe Biden (g) et chinois Xi Jinping
• MANDEL NGAN

Le leader nord-coréen Kim Jong Un apparaît sur un écran de télévision dans une rue de Tokyo, le 3 novembre 2022
• Richard A. Brooks

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Dans Kherson libérée, les Ukrainiens déminent, réparent et enquêtent sur des “crimes” russes

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Au lendemain de la reprise de Kherson par Kiev, l’heure était samedi au déminage, à la réparation des infrastructures et à la documentation de “crimes” imputables à Moscou dans la grande ville du sud, dont la perte…

Au lendemain de la reprise de Kherson par Kiev, l’heure était samedi au déminage, à la réparation des infrastructures et à la documentation de “crimes” imputables à Moscou dans la grande ville du sud, dont la perte constitue un revers de taille pour le Kremlin.

Pour Kiev, l’Occident est sur la voie d’une “victoire commune” sur la Russie après la reconquête de Kherson, où l’hymne national ukrainien a retenti vendredi après le retrait des troupes russes. 

Kherson, annexée fin septembre par Moscou, avait été la première grande ville à tomber après l’invasion russe déclenchée fin février.

Sur des images diffusées par les forces armées de Kiev, des Ukrainiens dansent en ronde, autour d’un feu, au rythme de “Chervona Kalyna”, un chant patriotique.

Le chef de l’administration militaire ukrainienne de la région de Kherson, Yaroslav Yanouchevytch, a publié samedi plusieurs vidéos où il se dit “très heureux d’être ici (à Kherson) aujourd’hui, en ce moment historique”. Il a dit que tout était fait pour “revenir à la vie normale”.

Derrière lui, des personnes massées sur la place principale célèbrent le retour des forces ukrainiennes dans la ville.

Non loin, dans le village de Pravdyné, les habitants de retour serrent leurs voisins dans les bras. Certains ne peuvent retenir leurs larmes.

“Nous avons compris que les Russes étaient partis parce que nos soldats passaient en voiture. J’ai eu des larmes de bonheur, que finalement l’Ukraine soit libérée”, dit à l’AFP Svitlana Galak, une femme de 43 ans qui a perdu sa fille de 15 ans dans un bombardement sur le village.

Son mari, Viktor (44 ans), ne veut plus entendre parler des Russes: “Nous ne voulons pas qu’ils reviennent et tirent sur tout le monde. Laissez-nous vivre comme avant. Nous vivions dans de mauvaises conditions mais c’était l’Ukraine”.

“Mesures de stabilisation”

“Nous sommes tous fous de joie”, a déclaré samedi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a aussi fait état d’importantes destructions dans la région. “Avant de fuir Kherson, les occupants ont détruit toutes les infrastructures essentielles – communication, fourniture d’eau, de chauffage, électricité”, a-t-il ajouté, précisant en outre que 2.000 engins explosifs avaient été neutralisés.

Selon lui, les forces armées ukrainiennes ont repris le contrôle de près de 60 localités dans la région de Kherson.

L’armée y applique des “mesures de stabilisation”, a affirmé son état-major samedi soir, en ajoutant que “les représentants de l’administration militaire de l’oblast sont retournés à Kherson et ont commencé à y travailler”.

Après huit mois d’occupation par les forces russes, les programmes de la télévision nationale sont à nouveau visibles à Kherson. Et le fournisseur d’énergie de la région a annoncé qu’il travaillait à rétablir l’approvisionnement en électricité.

Quelque 200 policiers ont également été déployés à Kherson pour ériger des barrages et documenter “les crimes des occupants russes”, a annoncé le chef de la police nationale, Igor Klymenko, dans un communiqué.

Il a également alerté les habitants de la ville sur la présence d’engins explosifs laissés par les forces russes, les appelant à “se déplacer avec précaution”. Selon M. Klymenko, un policier a été blessé lors d’une opération de déminage dans un bâtiment à Kherson.

Une femme et deux enfants ont été blessés par une explosion près de leur voiture dans le village de Mylove, dans la région de Kherson, selon la police, qui a également fait état de bombardements russes sur le district de Berislav.

“Sur la bonne voie”

“Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons l’emporter et chasser la Russie d’Ukraine. Nous sommes sur la bonne voie”, a déclaré samedi le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba lors d’une rencontre avec le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken en marge d’un sommet de l’Asie du Sud-Est à Phnom Penh. 

Le retrait russe de Kherson marque “un nouvel échec stratégique” de la part de Moscou, s’est réjoui le ministre de la Défense britannique Ben Wallace dans un communiqué samedi.

Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden a qualifié de “victoire extraordinaire”, “tout à fait remarquable”, la reprise de la ville par l’armée de Kiev.

Ce repli russe est le troisième d’ampleur depuis le début de l’invasion le 24 février, la Russie ayant dû renoncer au printemps à prendre Kiev face à la résistance acharnée des Ukrainiens, avant d’être chassée de la quasi-totalité de la région de Kharkiv (nord-est) en septembre.

Vendredi, le ministère russe de la Défense avait annoncé avoir achevé “le redéploiement” de ses unités de la rive droite (occidentale) du Dniepr, sur laquelle se trouve Kherson, vers la rive gauche, assurant n’avoir subi aucune perte, ni abandonné de matériel militaire.

Selon Moscou, “plus de 30.000” soldats russes et “près de 5.000 unités d’armements et de véhicules militaires ont été retirés” de la rive occidentale du Dniepr.

Samedi soir, c’est sur la rive orientale du fleuve, dans le district de Kakhovka, qu’un ordre d’évacuation a été lancé par les autorités locales prorusses pour leurs employés, vers la région russe de Krasnodar, proche de la Crimée.

“Aujourd’hui, l’administration est la cible numéro un des attaques terroristes des forces armées ukrainiennes. C’est pourquoi, sur ordre du gouvernement de la région de Kherson, en tant qu’organe du pouvoir, nous déménageons vers un territoire plus sûr, d’où nous gouvernerons la zone”, a écrit sur Telegram cette administration prorusse, qui appelle également les “résidents” à évacuer.

L’état-major de l’armée ukrainienne a avancé de son côté samedi soir que les forces russes étaient actuellement en train de “renforcer l’équipement de fortification des lignes défensives sur la rive gauche du Dniepr”.

Ce repli a tout du camouflet, le président russe Vladimir Poutine ayant revendiqué fin septembre l’annexion de quatre régions ukrainiennes, dont celle de Kherson.

Samedi, il s’est entretenu avec son homologue iranien Ebrahim Raïssi, au moment où Téhéran apparaît comme un allié majeur de Moscou dans son intervention en Ukraine. Les deux dirigeants ont mis “l’accent sur une intensification de la coopération dans les domaines politique, économique et commercial”, a indiqué le Kremlin.

De son côté, l’ancien président russe Dmitri Medvedev a agité la menace de l’arme nucléaire. “Pour des raisons qui sont évidentes pour tous les gens raisonnables, la Russie n’a pas encore fait usage de tout son arsenal de moyens de destruction possibles”, a-t-il écrit sur Telegram, en précisant: “Il y a un temps pour tout”.

bur/mj/am/cls/emp/ybl/ob

Carte de la région de Kherson et photos satellitaires des ponts détruits sur le Dniepr
• Kenan AUGEARD

Un soldat ukrainien tire au canon automatique sur la ligne de front, dans la région de Kharkiv, le 11 novembre 2022 en Ukraine
• STRINGER

Une femme tient une pancarte sur laquelle est écrit “11/11/2022 Kherson – Ukraine” lors d’un rassemblement place Maïdan, le 11 novembre 2022 à Kiev, pour célébrer la reprise de la ville de Kherson par l’armée ukrainienne
• Genya SAVILOV

Un enfant parade avec un drapeau ukrainien lors d’une manifestation sur la place Maïdan de Kiev le 11 novembre 2022 pour fêter la reprise de la ville de Kherson par l’armée ukrainienne
• Genya SAVILOV

Sur la place de l’Indépendance de Kiev, l’émotion après la libération de Kherson
• Jonathan KLEIN

Un jeune couple s’embrasse en tenant un drapeau ukrainien pour célébrer la libération de leur ville de naissance, Kherson, devant l’opéra d’Odessa, le 12 novembre 2022
• Oleksandr GIMANOV

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Face à Pyongyang, Biden resserre les rangs avec le Japon et la Corée du Sud

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Le président américain Joe Biden rencontre dimanche les dirigeants du Japon et de la Corée du Sud, qui partagent les craintes d’un essai nucléaire nord-coréen, à la veille d’une rencontre avec son homologue chinois Xi Jinping qu’il…

Le président américain Joe Biden rencontre dimanche les dirigeants du Japon et de la Corée du Sud, qui partagent les craintes d’un essai nucléaire nord-coréen, à la veille d’une rencontre avec son homologue chinois Xi Jinping qu’il exhortera à dissuader Pyongyang de passer à l’action.

L’ombre des missiles nord-coréens va planer au-dessus du dernier jour du sommet de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), à Phnom Penh.

Après une série record d’essais d’armements du régime de Kim Jong Un, Joe Biden initie sa riposte diplomatique en s’affichant sur la même ligne que Tokyo et Séoul, deux alliés de longue date inquiets d’un éventuel essai nucléaire nord-coréen, qui serait le premier depuis 2017.

Le président américain rencontre dans l’après-midi le Premier ministre japonais Fumio Kishida et le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, que la crise avec Pyongyang a rapprochés, malgré des différends historiques entre leurs pays.

Ils évoqueront leur stratégie vis-à-vis de la menace posée par “les armes de destruction massive et le programme de missiles balistiques illégaux” de la Corée du Nord, a indiqué la Maison Blanche.

Leur dernière rencontre trilatérale remonte à juin.

Pyongyang a justifié son action en réaction aux plus grandes manoeuvres aériennes jamais réalisées par les Etats-Unis et la Corée du Sud.

Joe Biden entend également évoquer les menaces que fait peser la Corée du Nord lors de sa rencontre, lundi, avec le président chinois Xi Jinping, lors du G20 sur l’île indonésienne de Bali. 

Ce face-à-face très attendu entre les deux dirigeants sera le premier depuis le début du mandat du président américain, dans un contexte de fortes tensions entre les deux superpuissances.

Il entend notamment dire à M. Xi qu’il est dans l’intérêt de Pékin de “jouer un rôle constructif pour réfréner les pires tendances de la Corée du Nord”, a déclaré samedi Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain.

“La Corée du Nord représente une menace non seulement pour les Etats-Unis, non seulement pour (la Corée du Sud) et le Japon, mais aussi pour la paix et la stabilité dans toute la région”, a-t-il insisté.

Lavrov à Phnom Penh

Les Etats-Unis possèdent des bases militaires au Japon et en Corée du Sud. Cette présence est perçue comme une menace pour la Chine, superpuissance rivale qui regarde d’un mauvais oeil l’engagement de Washington de défendre Taïwan en cas d’invasion chinoise – ainsi que ses accusations répétées de “génocide” des Ouïghours dans le Xinjiang.

M. Biden a glissé samedi une allusion discrète à Pékin, qu’il n’a pas nommé, en assurant vouloir collaborer avec l’Asean pour “se défendre contre les menaces importantes qui pèsent sur l’ordre fondé sur la règle et sur l’Etat de droit”.

Le dirigeant américain, conforté par les derniers résultats des élections de mi-mandat, se présente comme un champion de la démocratie face aux régimes autoritaires de Moscou ou Pékin.

Joe Biden et Li Keqiang, le Premier ministre chinois, étaient séparés samedi à la table du dîner de gala par l’hôte de la cérémonie, le Premier ministre cambodgien Hun Sen.

Ils vont participer ensemble au sommet de l’Asie orientale, qui réunit les membres de l’Asean et leurs principaux partenaires, dimanche matin.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov sera également présent. Il a rencontré samedi plusieurs de ses homologues de l’Asie du Sud-Est, une région qui majoritairement s’évertue à rester neutre vis-à-vis du conflit en Ukraine.

L’invasion russe de l’Ukraine risque de revenir sur la table de la séquence chargée qui arrive, entre G20 à Bali et le Forum de l’Asie-Pacifique (Apec) à Bangkok, où il continuera de représenter le président Vladimir Poutine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky devrait participer par écrans interposés au G20, après que sa demande de livrer un message vidéo à l’Asean a été rejetée.

bur-ah/juf/ybl

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Anne-Sophie Pic, la cheffe aux 10 étoiles qui n’appartient à “aucune caste”

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En dînant à la table installée dans les cuisines, on observe Anne-Sophie Pic, la femme cheffe la plus étoilée au monde, à l’oeuvre dans le restaurant de ses aïeuls qu’elle a réinvesti avec…

En dînant à la table installée dans les cuisines, on observe Anne-Sophie Pic, la femme cheffe la plus étoilée au monde, à l’oeuvre dans le restaurant de ses aïeuls qu’elle a réinvesti avec “audace”, quitte à faire grincer des dents.

“Petite fille, je traversais la cuisine ici pour sortir de la maison”, raconte-t-elle à l’AFP à la Maison Pic à Valence (sud-est), 3 étoiles Michelin, auquel elle a raccroché le troisième macaron en 2007.

L’”âme” de son grand-père André, un des premiers chefs récompensés par le Michelin dans les années 30, et de son père Jacques est là et les photos de famille omniprésentes.

Mais les choix et le style de cette petite femme de 53 ans, aux yeux rieurs et à la voix douce, n’ont rien à voir avec les “codes” d’avant. 

La cuisine, qu’elle a refaite “de manière plus féminine” avant de l’ouvrir à des clients avec une “table d’hôte”, est d’un blanc éclatant, le personnel s’affaire presque sans bruit. Une douceur qui tranche avec l’image d’un milieu réputé pour sa violence. 

Ici “c’est d’une autre époque”, assure Anne-Sophie Pic. Son père pouvait élever la voix, cela lui est aussi arrivé à ses débuts. Mais “ce n’est pas en criant qu’on se fait respecter”.

Diplômée d’une école de commerce et n’ayant fait aucun apprentissage culinaire, elle prend les rênes de la maison en 1997 peu après la mort de son père, succédant à son frère “qui n’a pas pu mener le combat”. 

Snobée

Dans les cuisines, on lui fait alors comprendre qu’elle “n’a pas (sa) place”.

Auréolée de dix étoiles pour ses restaurants à Valence, Paris, Londres, Lausanne, Singapour et Megève et élue en 2011 meilleure femme cheffe au monde par le classement 50 Best, elle ne fait pas l’unanimité chez ses confrères en France. 

Il est d’usage qu’ils se restaurent les uns chez les autres, mais presque aucun n’est venu à Valence ou sur le tard, comme Alain Ducasse il y a deux ans.

Ce qu’elle trouve “extrêmement vexant”, et s’ajoute à des séries de commentaires déplaisants. Quand, par exemple, un chef l’aborde pour lui demander d’arrêter d’ouvrir des restaurants et de “laisser la place aux autres”.

Ou quand certains mettent son succès sur le compte de son mari, David Sinapian, président du groupe Pic qui l’encourage, reconnaît-elle, à ouvrir de nouvelles tables.

“Je n’appartiens à aucune caste, cela fait ma différence aussi. En tant qu’autodidacte, j’ai une forme de liberté et cela déplaît”, analyse-t-elle. 

Repousser les limites

Dans l’assiette, elle fait ce qui, selon son père, “ne se faisait pas”: travaille les produits “pas nobles” comme la betterave, ose les accords de saveurs inédits comme huître-café-whisky et transforme la garniture en un plat: le “berlingot” devenu signature, qu’elle sublime avec du thé matcha, du cresson et de la bergamote. 

Elle s’attaque au sacré: le pain et le vin.

Le pain au maïs aromatisé au miel est servi avec du beurre infusé au poivre, une “hérésie” pour certains. 

“On fait fermenter le pain pour le déploiement des arômes, ce serait idiot de ne pas y ajouter d’autres trames aromatiques”, se défend la cheffe. 

Comme alternative au vin, elle propose des accords avec des “boissons cuisinées” sans alcool.

Elle juge dépassée la règle des trois ingrédients en s’inspirant des parfums où il y en a “15, 20, 30”: “c’est ce que je recherche dans mes sauces”. 

“L’imprégnation” par les moyens de marinades, fumages ou cuisson à vapeur qui permet aux arômes de s’épanouir est la philosophie de sa cuisine. 

Son obsession du moment est la “fermentation”, pour encore plus de goût. 

“Si on ne va pas sur les sentiers qu’on connaît pas, on ne progresse pas. Si la tradition n’évolue pas, elle s’arrête”, lance Anne-Sophie Pic, appuyée dans ses “audaces” par sa cheffe sommelière, l’Argentine Paz Levinson et la Japonaise Tamaki Kobayashi, son bras droit au restaurant de Valence.

neo/may/pta

La cheffe française Anne-Sophie Pic à Paris, le 9 novembre 2022
• JOEL SAGET

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Face à Pyongyang, Biden resserre les rangs avec le Japon et la Corée du Sud

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Le président américain Joe Biden rencontre dimanche les dirigeants du Japon et de la Corée du Sud, qui partagent les craintes d’un essai nucléaire nord-coréen, à la veille d’une rencontre avec son homologue chinois Xi Jinping qu’il…

Le président américain Joe Biden rencontre dimanche les dirigeants du Japon et de la Corée du Sud, qui partagent les craintes d’un essai nucléaire nord-coréen, à la veille d’une rencontre avec son homologue chinois Xi Jinping qu’il exhortera à dissuader Pyongyang de passer à l’action.

L’ombre des missiles nord-coréens va planer au-dessus du dernier jour du sommet de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), à Phnom Penh.

Après une série record d’essais d’armements du régime de Kim Jong Un, Joe Biden initie sa riposte diplomatique en s’affichant sur la même ligne que Tokyo et Séoul, deux alliés de longue date inquiets d’un éventuel essai nucléaire nord-coréen, qui serait le premier depuis 2017.

Le président américain rencontre dans l’après-midi le Premier ministre japonais Fumio Kishida et le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, que la crise avec Pyongyang a rapprochés, malgré des différends historiques entre leurs pays.

Ils évoqueront leur stratégie vis-à-vis de la menace posée par “les armes de destruction massive et le programme de missiles balistiques illégaux” de la Corée du Nord, a indiqué la Maison Blanche.

Leur dernière rencontre trilatérale remonte à juin.

Pyongyang a justifié son action en réaction aux plus grandes manoeuvres aériennes jamais réalisées par les Etats-Unis et la Corée du Sud.

Joe Biden entend également évoquer les menaces que fait peser la Corée du Nord lors de sa rencontre, lundi, avec le président chinois Xi Jinping, lors du G20 sur l’île indonésienne de Bali. 

Ce face-à-face très attendu entre les deux dirigeants sera le premier depuis le début du mandat du président américain, dans un contexte de fortes tensions entre les deux superpuissances.

Il entend notamment dire à M. Xi qu’il est dans l’intérêt de Pékin de “jouer un rôle constructif pour réfréner les pires tendances de la Corée du Nord”, a déclaré samedi Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain.

“La Corée du Nord représente une menace non seulement pour les Etats-Unis, non seulement pour (la Corée du Sud) et le Japon, mais aussi pour la paix et la stabilité dans toute la région”, a-t-il insisté.

Lavrov à Phnom Penh

Les Etats-Unis possèdent des bases militaires au Japon et en Corée du Sud. Cette présence est perçue comme une menace pour la Chine, superpuissance rivale qui regarde d’un mauvais oeil l’engagement de Washington de défendre Taïwan en cas d’invasion chinoise – ainsi que ses accusations répétées de “génocide” des Ouïghours dans le Xinjiang.

M. Biden a glissé samedi une allusion discrète à Pékin, qu’il n’a pas nommé, en assurant vouloir collaborer avec l’Asean pour “se défendre contre les menaces importantes qui pèsent sur l’ordre fondé sur la règle et sur l’Etat de droit”.

Le dirigeant américain, conforté par les derniers résultats des élections de mi-mandat, se présente comme un champion de la démocratie face aux régimes autoritaires de Moscou ou Pékin.

Joe Biden et Li Keqiang, le Premier ministre chinois, étaient séparés samedi à la table du dîner de gala par l’hôte de la cérémonie, le Premier ministre cambodgien Hun Sen.

Ils vont participer ensemble au sommet de l’Asie orientale, qui réunit les membres de l’Asean et leurs principaux partenaires, dimanche matin.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov sera également présent. Il a rencontré samedi plusieurs de ses homologues de l’Asie du Sud-Est, une région qui majoritairement s’évertue à rester neutre vis-à-vis du conflit en Ukraine.

L’invasion russe de l’Ukraine risque de revenir sur la table de la séquence chargée qui arrive, entre G20 à Bali et le Forum de l’Asie-Pacifique (Apec) à Bangkok, où il continuera de représenter le président Vladimir Poutine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky devrait participer par écrans interposés au G20, après que sa demande de livrer un message vidéo à l’Asean a été rejetée.

bur-ah/juf/ybl

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East Port of Spain parents on gun battles: ‘We tell our children to take cover’

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Rose Hill RC principal Sharlene Quamina speaks with students on their return to school on Wednesday. – AYANNA KINSALE

A week after students and staff at the Rose Hill RC Primary School in east Port of Spain took cover as a volley of gunfire near the school interrupted their classes, the sense of unease was still heavy among parents.

The gunfire was a shootout between gunmen from Argyle Street, Gonzales and Richardson Lane, Laventille. It lasted almost five minutes and caused frightened teachers and students at the school to lie down on the floor of their classrooms.

The incident was recorded by a teacher and surfaced on social media two days later. The video prompted national outrage and shock as it showed how schools are being affected by gun violence. In response, joint police/army patrols have been assigned to the area around Rose Hill, which reopened Wednesday after it was closed for a few days, to make sure children and teachers remain safe during school hours.

But while the video showed footage of the shooting from the perspectives of students and teachers at the Rose Hill school, residents throughout east Port of Spain said they have also been affected by the sound of gunfights at all hours of the day and night for years.

They said the sound of shootings will always be cause for concern and worry, and they have taught their children to take precautions while on the street or at school.

There are six primary schools, a homework centre and a pre-school in the east Port of Spain, Laventille and Belmont communities.

On November, 2019, a stray bullet entered a classroom at the South East Port of Spain Secondary School on Upper Nelson Street.

A Rose Hill RC student waves as two police officers make sure the schoolchildren get to classes safely on Wednesday. – AYANNA KINSALE

Sunday Newsday visited different areas in east Port of Spain and spoke with residents and parents, who described their experiences dealing with the sounds of gunfire and what they teach their children about staying safe during shootings in the area.

One man said Laventille and nearby areas have had problems with gun violence, but there was a noticeable uptick in shootings and violence over the past year.

The man’s eight-year-old son goes to the Rose Hill RC Primary School. The father says he has spoken to his son about the dangers and what should be done when hearing gunshots.

“We live in the same community as the school.

“And sometimes they hear it on a Saturday when they’re at home. We would let them know to avoid the gallery or get down, depending on how close the gunfire sounds.

“I don’t like to say that they (the children) are accustomed to it, because that’s nothing to get accustomed to and I don’t want to accept it as just being a part of life. But I talk to them and let them know – ‘Hear the chupidees and them doing their chupidness.’

Even while he’s at work, he says the fear for the safety of his family is never far from his mind, as he has often heard the echo of gunfire from his workplace in downtown Port of Spain.

But while the threat of gun violence is a major concern to him, it is not the only fear he has had to deal with in recent times, as he does his best to protect his son from the influence of wayward young men in the area.

His older son, now 17, also attended Rose Hill RC Primary School.

His father admits that he has had some difficulties in steering his older son on a proper path. He’s doing his best to ensure the younger boy remains grounded and focused.

“Sometimes they stick to the wrong people and don’t listen to their parents.

“A lot of other neighbours tried talking to him, they tried coaching him and guide him on the right path.

“But the (negative) influences were a little stronger. But I have been in his ears like wax, talking to him, talking to him and letting him know.

A man takes his son to school at Rose Hill RC after it reopened on Wednesday. – AYANNA KINSALE

“I have a three-year-old daughter as well, and I am on point with them every day. Every day I’m drilling them and talking to them. Whether they understand fully or not, I’m there talking to them.

“Sometimes I may lose my temper, but that’s just to make sure they go right and I don’t want history to repeat itself with my little ones right now.”

He said parents had a role to play in shaping their children’s lives, and teachers and neighbours could also lend valuable support in guiding children in the community.

While speaking with Sunday Newsday outside the school a woman asked two boys in plain clothes why they weren’t going to school.

The boys said they did not have classes that day.

The woman told Sunday Newsday she felt more communities should take an interest and look out for children from the area.

In east Port of Spain, this shared responsibility for the neighbourhood children goes beyond occasionally questioning them about their activities: another parent said she has taught her daughter to seek help from neighbours in emergencies.

The woman’s daughter is a pupil at St Hilda’s Government Primary School on Quarry Street, not far from Rose Hill.

She said her daughter walks to school by herself, but she has taught her about the dangers in the area and how to stay safe during shootings.

“I tell her to drop her bag if she could, or whatever is in her hands at the time, and run to the closest house, because they would let her in, because she’s a child, at the end of the day, and all parents want to protect their children, so they will open the door for her.

“That’s the kind of community it was, and still kind of is.”

She said it was unfortunate that children have to be exposed to gunfire, and that is why it was necessary to prepare them for the realities of their community.

“To me, this prepares them for life. At the end of the day, you don’t know when you can go, so this is life training.

“This is a survival course, because from a young age they would know how to protect themselves when they hear certain things.

“Some people who have never heard gunshots are so shocked that they can’t even move, they are just paralysed.”

While the community has come closer together to look out for each other, the danger has also made it difficult to foster a more unified community spirit in a neighbourhood fragmented by gang war.

Another parent of a child at St Hilda’s said the shooting at Rose Hill left many parents concerned for their children’s safety, which led to the cancellation of certain events. She lamented that these activities, intended to bring the community together, were simply too dangerous for some parents.

“Long time they used to have school bazaars for Christmas, but they can’t even have that. It’s sad, because the parents are willing to go out of their way to have the bazaar, but something like this upsets the whole scene.

“The guys who are from outside the area in a rival zone can’t come here. Those from right up the hill can’t come down. Some women have problems because of the man they are seeing.

“You have to go through a different route, or get a driver or send someone – and that’s just how it is.”

The woman said she knew some families in other parts of the country might see these measures as silly. But they could mean the difference between life and death for some residents, she said, and lamenting the realities they face.

Asked what she would say to the gunmen if she could speak to them directly, she offered some stern advice to those involved in criminal activities.

“Go out and get a job. If you get a job, you all will be more occupied than just sitting down there with a gun – to do what? To say you shoot somebody?

“That’s no kind of ‘rank’ to have. And then you’re still hungry with no money in your pocket.”

Despite these dangers,parents are prepared and willing to co-operate with school administrators to create a better, safer community for their children.

One mother said she sacrificed so her son, who is due to sit the Secondary Entrance Assessment exam next year, can have extra lessons, as he dreams of going to Trinity College, Maraval.

Another parent said though the realities of crime and violence were closer than hoped, that was still no excuse for their children not to aspire and achieve better lives.

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Un corps retrouvé après l’effondrement de deux immeubles à Lille

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Les secours ont retrouvé dans la nuit de samedi à dimanche le corps sans vie d’une victime dans les décombres de deux immeubles qui s’étaient effondrés samedi matin en plein centre de…

Les secours ont retrouvé dans la nuit de samedi à dimanche le corps sans vie d’une victime dans les décombres de deux immeubles qui s’étaient effondrés samedi matin en plein centre de Lille, probablement celui d’un médecin porté disparu.

Selon le commandant des opérations de secours, Stéphane Beauventre, “il y a beaucoup de convergence pour qu’on soit sur la personne qu’on recherchait depuis ce midi”, un médecin de 45 ans, qui s’était vu prêter un appartement dans l’immeuble pour le week-end.

“Son corps est parti à l’institut médico-légal. Il sera clairement identifié par la suite”, a-t-il précisé.

La victime a été localisée peu avant 1h30 du matin, a indiqué une source policière. La préfecture a confirmé la découverte d’une personne décédée.

Deux immeubles de trois étages, dont l’un était en travaux, s’étaient écroulés samedi vers 9H15 rue Pierre-Mauroy, une artère commerçante du centre-ville, mais la plupart des habitants avaient pu être évacués grâce à l’alerte lancée par l’un d’eux quelques heures plus tôt.

Plusieurs responsables politiques avaient initialement indiqué qu’il n’y avait “a priori” pas de victimes, avant que les pompiers annoncent être à la recherche de ce médecin dont la voiture était garée sur place et qui ne s’était pas présenté à ses rendez-vous.

Une autre personne, légèrement blessée, avait pu être évacuée au-dessus des décombres samedi après midi, selon les secours.

“Levée du dispositif”

“On vient de refaire passer les chiens pour une dernière levée de doute. On va procéder a la levée de l’ensemble du dispositif”, a précisé dans la nuit le lieutenant-colonel Stéphane Beauventre. “La scène maintenant est figée pour le procureur.”

Le parquet de Lille a indiqué à l’AFP avoir ouvert une enquête pour “mise en danger de la vie d’autrui” et diligenté “une expertise judiciaire”.

Selon le ministre délégué au Logement, Olivier Klein, qui se rendra à Lille lundi, cet immeuble n’était pas “frappé d’insalubrité”. 

Une dizaine de personnes avaient été évacuées quelques heures avant l’effondrement, a expliqué la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, présente sur place samedi matin.

C’est un des habitants, rentré chez lui à 3h00 du matin, qui a donné l’alerte, après avoir constaté “que l’immeuble avait bougé”.

“On n’arrivait plus à ouvrir la porte, on entendait des gravats tomber”, a raconté à France Bleu Nord ce jeune homme, Thibault Lemay, qui a aussitôt prévenu les secours.

La police municipale et les pompiers ont décidé d’évacuer un bâtiment, l’autre semblant vide, estimant “qu’il y avait un vrai risque” a indiqué Mme Aubry.

“J’en tremble encore, car si cette nuit ce monsieur n’était pas rentré à 3h00 du matin et ne nous avait pas joints (…) il y aurait des morts”, a-t-elle déclaré, avant l’annonce qu’un riverain était porté disparu. Elle a précisé avoir pris “un arrêté de péril imminent”.

“Chance incroyable”

“Je ne dormais pas encore quand les pompiers ont commencé à tambouriner sur les portes, mais j’ai cru que c’était des fêtards et je suis resté au lit”, a raconté à l’AFP un autre habitant, Benjamin Lopard, 35 ans.

“Quand les policiers sont arrivés, j’ai réalisé que c’était sérieux”, poursuit le jeune homme, qui est parti vers 5h30 avec ses papiers, son ordinateur et une tenue de rechange. “Je réalise maintenant la chance incroyable qu’on a eue”, dit-il: sans cette évacuation “on serait tous dans des boîtes en bois”.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, a remercié sur Twitter “l’étudiant qui a, cette nuit, donné l’alerte”.

Les bâtiments avoisinants ont été évacués samedi matin “par précaution”, et le périmètre avait été sécurisé par de nombreux policiers, tandis que des bâches ont été installées pour empêcher les passants de voir les opérations en cours. 

Après la tombée de la nuit, les pompiers ont continué à fouiller sous la lumière de puissants projecteurs dans les gravats, un mélange poussiéreux de briques et de poutrelles en métal, restes d’un échafaudage sur la façade du bâtiment, dans lesquels ont pouvait distinguer un escalier et des huisseries en équilibre.

“On a entendu un bruit de quelques secondes, tout doucement au début. On a pensé que c’était l’échafaudage qui tombait”, a raconté à l’AFP Ludovic Ficher, 30 ans, qui travaille dans un immeuble mitoyen.

“Quand on s’est rendu compte que c’était tout l’immeuble qui était en train de s’effondrer, on est tous partis en courant”, a-t-il ajouté. “J’ai eu la peur de ma vie.”

zap-cnp/lpa

Des pompiers devant deux immeubles mitoyens qui se sont effondrés dans le centre de Lille, le 12 novembre 2022 dans le nord de la France
• Sameer Al-DOUMY

Des pompiers dans les décombres de deux immeubles mitoyens qui se sont effondrés dans le centre de Lille, le 12 novembre 2022 dans le nord de la France
• Sameer Al-DOUMY

Des pompiers dans les décombres de deux immeubles mitoyens qui se sont effondrés dans le centre de Lille, le 12 novembre 2022 dans le nord de la France
• Sameer Al-DOUMY

La maire de Lille, Martine Aubry, devant les décombres de deux immeubles mitoyens qui se sont effondrés dans le centre de la ville, le 12 novembre 2022 dans le nord de la France
• Sameer Al-DOUMY

Immeubles effondrés à Lille: les pompiers à la recherche d’une personne portée disparue

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