Frantz Z?phirin ? la 59e Biennale de Venise

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Du 23 avril au 27 novembre 2022, deux tableaux de l’artiste peintre ha?tien Frantz Z?phirin sont expos?s ? la 59e Biennale de Venise. ? cette 59e exposition internationale d’art contemporain, en Italie, ? laquelle Z?phirin a pris part, ? l’inauguration, il propose un narratif qui met en relief sa sensibilit? artistique. Son regard d?voile un pass? d?chirant qui n’en finit pas de hanter le peuple ha?tien. Ces tableaux, <> (2007) et <> (2000), sont expos?s ? c?t? de deux autres artistes ha?tiens (des tapisseries de Mirlande Constant et trois peintures du regrett? C?lestin Faustin).

Le navire n?grier (101,6 x76,2 cm, collection Marcus Rediker) illustre un article d’Anthony Bogues dans Ha?ti : deux si?cles de cr?ation artistique. Cette toile reprend les m?mes th?mes affectionn?s par Z?phirin dans ses tableaux autant que ses peintures murales. Le vaisseau n?grier en route vers le nouveau monde. Des n?gres rebelles avides de libert?. Des sir?nes munies de trompettes accompagnant les cris d’hommes, de femmes et d’enfants arrach?s ? l’Afrique pour ?tre transform?s en animaux destin?s ? rentabiliser le syst?me esclavagiste.

Dans Le navire n?grier, Z?phirin renverse l’image que les occidentaux se font des Noirs africains. Il renverse l’image que juristes, philosophes, pr?tres, hommes d’affaires, <>, la pens?e dominante qualifie de sauvage. Ou encore : de corps sans ?me que leurs dieux ont cr?? pour ?tre attach?s au service des Blancs. Sur ce bateau en route vers Ha?ti, la perle des Antilles, le peintre transforme les Blancs esclavagistes en animaux dans son espace libre de cr?ation artistique. Autour de la coque du navire, des ?tres humains que le narratif occidental ne consid?re pas comme des homo sapiens, (entendez par cet abus immod?r? de langage : hommes sages), forment une cha?ne de solidarit? dans cette mer am?re.

Comment interpr?ter cette image mettant en relief une cha?ne humaine dans l’oc?an ?

Au regard de l’histoire, apr?s quatre si?cles d’asservissement (1492 – 1804), le cri dessalinien gronde : libert? ou la mort. La charge symbolique de ce geste s’ouvre sur deux voies : le refus d’accepter l’enfer de l’esclavage ou br?ler cet enfer en se rendant libre.

Les couleurs parlent dans cette peinture : le rouge du sang, l’orange du feu, le vert de l’espoir, le jaune lumineux, la lumi?re, le bleu de l’infini grouillant de requins en qu?te de festins.

Le tableau titr? <> ( 2000 ) prolonge <>. Cette huile sur toile 30 x 40 pouces) ressemble ? ces tapisseries de sequins encore appel?es drapo vodou, une sp?cialit? du Village de Noailles dans la commune de la Croix des Bouquets. Le monde parall?le mobilise l’attention dans cet espace : une cr?ature ?trange repr?sent?e sous la forme d’une femme-poisson affiche sur sa poitrine une t?te d’Africain aux yeux de braise. S’articulent au tronc de cette cr?ature moiti? humain et moiti? poisson, deux serpents, – symboles de force – qui lui servent de bras.

L’esprit Damballa est l? au premier plan. ? l’arri?re-plan, une caravelle se profile sur un fond marin. Encore une fois, Simbi entre en sc?ne. Tout un monde de simbis peuple l’univers de Z?phirin. On devine que le peintre fait appel ? Simbi Ganga, un lwa militaire pour faire face aux colons. Et pourquoi pas Simbi Makaya que les Sanpwel convoquent dans leurs r?unions occultes.

Dans cet espace o? figurent les deux oeuvres de Z?phirin, 80 pavillons nationaux se d?ploient dans cette olympiade du monde de l’art. Cinq pays prennent part pour la premi?re fois : le Cameroun, la Namibie, le N?pal, Oman et l’Ouganda.

On notera que Frantz Z?phirin, m?daille d’or 1996 du Mus?e d’Art Moderne, en R?publique dominicaine, est un familier des Biennales. En 1996, il participe ? la 3e biennale de la peinture des Cara?bes et d’Am?rique Centrale, Mus?e des Arts Modernes Saint-Domingue, R?publique dominicaine ; en 1994: 1re Biennale de la peinture des Cara?bes et d’Am?rique, Mus?e des Arts Modernes, Saint-Domingue, R?publique dominicaine et en 1986: Triennale de Cuenca ?quateur pour les pays du Continent Am?ricain, Quito, ?quateur.

? l’inauguration de la Biennale en avril de cette ann?e avec Frank Guennetta et sa femme, ? Venise. Z?phirin a v?cu une tr?s belle exp?rience pendant quinze jours. Il a ?t? impressionn? par la diversit? des oeuvres de haut niveau que les artistes du monde entier ont pr?sent?.

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Tourner en rond autour d’une crise ? cause de l’attraction du d?sastre

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Le gouvernement ha?tien tourne en rond autour des probl?mes du pays. Apr?s avoir demand? des sanctions contre ceux qui emp?chent la d?mocratisation du pays, s?ment ou alimentent les troubles, le premier ministre Ariel Henry ne sait quoi faire de ceux qui sont index?s.

Le gouvernement ha?tien ne sait pas non plus quoi faire avec sa demande d’envoi d’une force sp?cialis?e arm?e. La r?solution en discussion devant le Conseil de s?curit? des Nations Unies a du plomb dans l’aile et les responsables ha?tiens se taisent.

Au Canada aussi les dirigeants tournent en rond autour de la crise ha?tienne et des solutions possibles. Le premier ministre Justin Trudeau encha?ne les r?unions. Les Canadiens red?couvrent la PNH et ses probl?mes. Si eux qui financent, ?quipent, accompagnent l’institution depuis sa naissance ont tant de difficult?s ? se d?cider, le cas doit ?tre encore plus grave qu’on le craint.

Dans la liste des tourneurs en rond, il y a la classe politique. Apr?s les sanctions contre ministres, ?lu et pr?sidents de partis politiques, les porteurs d’accord gardent un silence embarrass?. Que faire de ses alli?s ? Comment laisser tomber un alli? ? Quel sera le co?t d’un appui ? l’infini ? un alli? sanctionn? ? Ces trois questions sont aussi bien pour l’opposition que pour le gouvernement.

Les gangs aussi tracent le m?me cercle depuis des mois. Celui de la violence aveugle et des exactions contre la population. Si les politiciens n’arrivent pas ? dialoguer entre eux, les gangs peinent ? laisser le chemin sanglant du deuil pour passer ? l’autre chose. L’attraction du d?sastre attire les acteurs de la crise ha?tienne comme les lampes attirent les papillons.

Ce samedi, si tout se passe comme pr?vu, le carburant refera son retour dans les stations-service. Cette activit? banale sera un exploit si tout se passe bien.

Les marchandises recommencent ? sortir de douane. De plus en plus d’?coles, dans les petites villes, offrent des cours aux enfants. On circule ? nouveau sur les routes nationales. Tous ces petits pas fragiles sont suspendus aux prochaines d?cisions du gouvernement, des gangs, des hommes politiques et de la communaut? internationale.

La situation est fragile et si tous les acteurs continuent de tourner en rond autour de la vraie crise on reviendra tr?s vite aux blocages et ? la violence.

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CoP Jacob calls on public: Help us get rid of psychopaths

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File photo: Acting Police Commissioner McDonald Jacob.

Acting Police Commissioner McDonald Jacob is calling on the public to partner with the police and share information to get rid of violent criminals, some of whom he described as “serial killers and psychopaths.”

During a police media briefing at the Police Training Academy, St James, on Friday afternoon, Jacob commended the public for their assistance in helping the police seize 600 guns for the year thus far.

He said the large quantity of weapons seized was testament to the willingness of the police to listen to the public, and encouraged more citizens to do their part in the fight against crime.

Referring to incidents where murders from as far back as 2015 have been solved, with the suspects found and charged, Jacob called on the public to continue providing information to the police.

“For this year, 26 murders from last year were solved and, in some instances, it’s good information you provided for us in order that we can solve some of these murders.

Jacob reminded the public of the different police hotlines available including 555 and 800-TIPS (8477).

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Riverine alert drops to green

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FIle photo/Ayanna Kinsale

AFTER two days of flooding in various parts of Trinidad, the Met Office on Friday reduced its riverine alert from yellow to green.

On Wednesday the Met Office’s riverine alert was orange. An orange-level warning means major river levels across Trinidad are near or above 80 per cent, and smaller watercourses are also at critical levels. Wednesday’s alert came with a forecast of rain for Thursday. On Thursday the riverine alert reduced to yellow after there was a lull in rainfall.

A green level riverine alert means water levels in the major watercourses are contained and continuing on a downward trend with expected rainfall over a 24 hour period will not overwhelm them. Gradual run-off is also expected in areas still flooded.

The reduction in the riverine alert came after the forecast above 25 mm rainfall in Piarco did not materialise.

On Thursday, international meteorologist Brian Shields predicted rainfall of over 100mm for Thursday night into Friday while local meteorologist Gary Benjamin said the forecast was over 25 mm but not reaching 100 mm of rain. The Met Office on Friday said between 2 pm on Thursday and 2 pm Friday, rainfall in Piarco was nil and in Crown Point it was 0.2 mm

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Caribbean Export, Canning House, World Trade Centre sign MOU

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The World Trade Center Miami signed an MOU to deepen trade relations with Latin America and the Caribbean on the final day of the Caribbean Investment Forum held at the HYATT Regency on Friday, with regional trade promotion agency, Caribbean Export and Canning House, the UK’s leading forum for informed debate on Latin American politics, economy and business.

Executive Director of Caribbean Export, Leo Naut, said the collaboration will expand the agency’s reach and allow it to collaborate with more people.

“Caribbean export, as you know is really focused in bringing a transformational change to the region. This is why the Caribbean investment forum has taken place and where we are looking to discuss what would be the new chapter in terms of collaboration, and how do we push the region forward to meet the goals and development goals that bring a prosperous and resilient Caribbean,” he said.

Canning House corporate affairs manager Juan Teran Juarado said its objective is to defend the economic trade and investment relationships between UK, Latin America and the Caribbean.

“We are very happy to be here and we look forward to start to work together in potential activities especially in the UK, especially after Brexit and after different countries signing direct agreements with the UK.”

CEO of the World Trade Centres Association Ivan Barrios said the Caribbean and Latin America is important to the south Florida community. He added that one of the ways that the association maintains its relationships with its business connections in the region is through a trade show called “The America’s Food and Beverage Show,” which will be held on September 18 to 20 next year.

“The majority of the buyers that come to the show are from the Caribbean and we have several Caribbean nations that have country pavilions promoting their products and services. So the Caribbean is very important to the south Florida community,” he said.

He added that the association is planning to conduct a series of seminars based on exporting to the US.

“So this MOU was really great for us. It came in a very timely manner,” he said.

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Agri Society in seedling drive to help flood-hit farmers

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FILE PHOTO – Angelo Marcelle

Over 100 farmers who have been devastated by floods, Giant African Snails and locusts are to benefit from a donation of over 30,000 seedlings and hampers with insecticides, fungicides and fertilisers.

The initiative, a joint effort by the Agricultural Society of TT and the Ministry of Agriculture, kicks off on November 12 at Felicity and Jerningham, in Cunupia.

President of the society Daryl Rampersad said the project is scheduled to last about four weeks and farmers from across the country stretching from Sangre Grande and environs to Moruga are expected to benefit.

Rampersad said the some of the most affected farmers have been identified by members by the society and he was grateful for donations of seedlings from ASASCO, chemicals from Agostini Ltd and Masas Ltd. He said the door remains open to any other agricultural suppliers to get on board to help farmers get back on their feet.

Rampersad said some farmers have had to restart their crops for a second and third time for the year after floods destroyed their fields.

He identified sweet peppers, melongene and tomatoes as some of the crops which were destroyed in recent floods.

Among the seedlings the society intends to distribute are sweet pepper, tomato, cucumber, ochro, lettuce, patchoi and hot peppers. He said farmers from Wallerfield and Cumuto, Macoya, Bon Air, Sangre Grande, Matura, Kernahan, Mayaro and Moruga have been identified as most in need.

Some of these areas have been swamped by floods on several occasion during the raining season.

“I wish I could do more,” he said, as he pleaded for more businesses to join in the drive to help farmers.

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Le navire Ocean Viking et ses 230 migrants ont accosté en France, frictions avec Rome

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La fin d’un “calvaire”: Le navire humanitaire Ocean Viking a débarqué vendredi 230 migrants secourus en Méditerranée au port militaire de Toulon (sud de la France), avant qu’une partie ne soit relocalisée dans le reste…

La fin d’un “calvaire”: Le navire humanitaire Ocean Viking a débarqué vendredi 230 migrants secourus en Méditerranée au port militaire de Toulon (sud de la France), avant qu’une partie ne soit relocalisée dans le reste de l’Europe, Paris et Rome multipliant les invectives.

C’est la première fois qu’un bateau ambulance opérant au large de la Libye, débarque en France des rescapés. Un accueil exceptionnel, par “devoir d’humanité”, a souligné le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin critiquant “une Italie très inhumaine”.

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a elle dénoncé une réaction française “agressive, incompréhensible et injustifiée”, rappelant que son pays a accueilli cette année près de 90.000 migrants alors que les pays européens, dont la France, qui s’étaient engagés à l’aider en prenant en charge 8.000 personnes, n’en avaient finalement accueilli que 117.

A Toulon, l’Ocean Viking, navire affrété par l’ONG SOS Méditerranée a accosté, vers 08H50 au port militaire.

“C’est la fin d’un calvaire”, a confié à l’AFP Laurence Bondard, pour SOS Méditerranée. 

L’Ocean Viking a erré en mer trois semaines faute de port en Italie pour débarquer les rescapés dont 57 mineurs et 23 femmes originaires pour certains de pays en guerre.

11 pays solidaires

Leur transfert en bus vers un centre de vacances de la Caisse des activités sociales de l’énergie, sur la presqu’île de Giens à Hyères (Var), et pas dans un centre luxueux comme l’ont affirmé quelques hommes politiques, devrait être terminé vendredi dans la soirée. 

En plus des 230 personnes arrivées à Toulon, quatre autres migrants évacués de l’Ocean Viking vers la Corse jeudi ont aussi été transférés dans ce centre.

“Tout ce que je voulais, c’était quitter la Libye, l’enfer”, a confié Ibrahim, un Gambien de 17 ans, en montrant les traces de sévices endurés là-bas à une équipe de l’AFP, un des rares médias autorisés à se rendre au centre d’hébergement.

A ce stade, 44 mineurs isolés ont ensuite été pris en charge par les services sociaux français, selon le préfet du Var Evence Richard, et un passager a été hospitalisé.

Le centre d’hébergement a été déclaré “zone d’attente internationale” pour une vingtaine de jours.

Les migrants ne pourront pas en “sortir et ne seront donc pas techniquement sur le sol français”, selon Gérald Darmanin.

Ces personnes feront l’objet de contrôles avant d’être entendues par l’Office français de protection des réfugiés (Ofpra), qui attribue le statut de réfugié. Pour l’instant, “tous les passagers pris en compte ont demandé asile”, selon le préfet.

Deux-tiers des personnes, soit 175, quitteront la France pour être relocalisées dans onze pays, a précisé le ministère, citant l’Allemagne qui doit en accueillir environ 80, le Luxembourg, la Bulgarie, la Roumanie, la Croatie, la Lituanie, Malte, le Portugal et l’Irlande, la Finlande et la Norvège.

Polémique politique

En pleine présentation d’un projet de loi sur l’immigration en France, qui prévoit de réformer les procédures d’asile pour expulser davantage, l’entourage de Gérald Darmanin a précisé que “ceux qui ne reçoivent pas l’asile, seront éloignés directement depuis la zone d’attente”.

“La possibilité d’expulser, c’est le principe de la zone d’attente. Mais pour des personnes qui viennent d’arriver, qui sont rescapées d’une traversée de la Méditerranée, ça pose la question de savoir si elles vont pouvoir livrer immédiatement un récit et un état des persécutions qu’ils encourent dans de bonnes conditions”, s’est inquiétée auprès de l’AFP Laure Palun, qui dirige l’Anafé (association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers).

La cheffe de file du principal parti d’extrême droite, Marine Le Pen, a appelé à renvoyer les migrants: “Il faut que ces navires qui mettent en sécurité les migrants récupérés en mer les ramènent à leur port de départ”.

Un débarquement en France “est une situation qui ne doit pas se reproduire”, a estimé SOS Méditerranée. L’ONG repartira en mer “parce qu’il y a eu plus de 20.000 morts depuis 2014 dans la mer Méditerranée et qu’on n’accepte pas que cette mer devienne un cimetière”. Médecins sans frontières a aussi indiqué que son navire de secours, le Geo Barents, reprendra les sauvetages.

Depuis juin, un système de relocalisation, qui avait déjà connu un premier volet en 2019, prévoit qu’une douzaine d’Etats européens, dont la France, accueillent de manière volontaire 8.000 migrants arrivés dans des pays dits de “première ligne” comme l’Italie. Paris a annoncé jeudi la suspension “à effet immédiat” de l’accueil prévu de 3.500 migrants actuellement en Italie et renforcé ses contrôles à la frontière italienne.

Le chef de file de la droite européenne, Manfred Weber a estimé, après avoir rencontre Mme Meloni que “le gouvernement français ne peut pas blâmer les autres si ses propres promesses de soutenir les pays d’arrivée comme l’Italie ne sont pas tenues”.

Pour Emmanuel Macron “ce débat (sur les sujets migratoires, NDLR), nous ne le règlerons jamais, d’abord si on n’a pas une vraie organisation européenne qui fonctionne, et encore moins si on ne sait régler les problèmes des inégalités avec le continent africain et les autres rives de la Méditerranée”.

Depuis le début de l’année, 1.891 migrants ont disparu en Méditerranée, en tentant de rejoindre l’Europe, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

burs-sha-jnb-iw/gvy

Des migrants secourus par le navire Ocean Viking de l’ONG SOS Méditerranée arrivent dans un centre de vacances sur la presqu’île de Giens, le 11 novembre 2022 à Hyères
• CHRISTOPHE SIMON

Migrants: Meloni dénonce une réaction française “agressive, injustifiée et incompréhensible”

Le navire Ocean Viking de l’ONG “SOS Mediterranée”, escorté par un bateau militaire, arrive au port de Toulon, le 11 novembre 2022 dans le sud de la France, avec à son bord 230 migrants
• CHRISTOPHE SIMON

Ocean Viking: des migrants accueillis dans un centre de vacances en France
• Fabien NOVIAL

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COP27: Biden appelle à “faire plus” pour le climat, est critiqué sur l’aide

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Le président américain Joe Biden a appelé “tous les pays à faire plus” pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, lors d’une brève escale vendredi à la COP27, où il a été critiqué pour…

Le président américain Joe Biden a appelé “tous les pays à faire plus” pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, lors d’une brève escale vendredi à la COP27, où il a été critiqué pour sa timidité sur l’aide climatique aux pays pauvres.

“La crise climatique concerne la sécurité des êtres humains, la sécurité économique, la sécurité nationale et la vie même de la planète”, a lancé le président américain devant la conférence annuelle de l’ONU sur le climat, qui se tient à Charm el-Cheikh, en Egypte.

Et la guerre en Ukraine “ne fait que renforcer l’urgence pour le monde de sortir de sa dépendance envers les énergies fossiles”, dont les Etats-Unis sont le premier producteur et consommateur mondial, a-t-il insisté.

Il a brandi en exemple son plan colossal de près de 370 milliards de dollars d’investissements pour le climat, notamment la transition énergétique, et assuré que les Etats-Unis tiendraient leur objectif de réduction des émissions de 50% à 52% en 2030 par rapport aux niveaux de 2005.

“Relever nos ambitions”

“Tous les pays doivent faire plus. A cette réunion, nous devons renouveler et relever nos ambitions climatiques”, a-t-il insisté, alors que les engagements actuels des différents pays laissent la planète sur la trajectoire d’un réchauffement catastrophique de 2,8°C, selon l’ONU. 

Soit bien au delà des objectifs de l’accord de Paris, pierre angulaire de la lutte contre le changement climatique, à savoir contenir l’élévation des températures nettement sous 2°C, si possible à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

Un rapport de référence publié vendredi a renforcé le sentiment d’urgence, calculant que les émissions de gaz à effet de serre issus de la combustion d’énergies fossiles vont à nouveau atteindre des records en 2022. 

L’exhortation de M. Biden à faire plus vise sans le dire les grands pays émergents, comme l’Inde mais aussi la Chine, dont les relations avec Washington se sont fortement tendues.

Or la coopération entre Pékin et Washington, respectivement premier et deuxième émetteur mondial, sur le dossier climatique est considérée comme cruciale.

Le président chinois Xi Jinping n’a pas fait le voyage à Charm el-Cheikh, mais les deux hommes se rencontreront lundi à Bali, en Indonésie, en marge du sommet du G20.

Sur un autre dossier, l’aide insuffisante aux pays pauvres, en première ligne du dérèglement climatique, le président américain s’est en revanche montré très prudent, suscitant les critiques.

Quatre militants ont d’ailleurs cherché à interrompre le président américain, poussant des hurlements évoquant des cris de coyote et tentant de déployer une banderole avant d’être expulsés de la salle.

“Pomme dans ma main”

Washington n’a en effet toujours pas tenu ses engagements dans le cadre de la promesse des pays riches de fournir 100 milliards de dollars de financements par an aux plus pauvres, pour lutter contre les émissions et s’adapter au changement climatique.

M. Biden a réitéré son engagement sur une contribution de 11,4 milliards de dollars, mais une future majorité républicaine au Congrès pourrait la bloquer, même si le camp présidentiel a évité la débâcle annoncée aux élections de mi-mandat cette semaine.

“Comme acompte”, il a promis 150 millions pour des projets d’adaptation en Afrique, mais s’est bien gardé de mentionner les “pertes et dommages” déjà subis par les pays en première ligne, souvent parmi les plus pauvres, sujet au cœur de cette COP.

Il a au contraire réitéré la position américaine de chercher à mobiliser le secteur privé face à un défi présenté comme global et qui nécessitera des “milliers de milliards” d’investissements.

“Joe Biden vient à la COP27 et fait de nouvelles promesses mais ses anciennes promesses n’ont même pas été tenues. Je préfère une pomme dans ma main que la promesse de cinq qui n’arrivent jamais”, a fustigé Mohamed Adow, directeur de l’ONG Power Shift Africa. 

“Les actions ambitieuses du président Biden à domicile doivent maintenant s’accompagner d’investissements tout aussi robustes pour faire progresser l’action climatique à l’étranger”, a estimé de son côté Ani Dasgupta, directeur du centre d’études World Resources Institute.

Avant de s’adresser à la COP, M. Biden avait eu un entretien avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Selon la Maison Blanche, les deux hommes ont évoqué la “sécurité régionale” et le partenariat de défense entre les deux pays.

Et le président Biden “a souligné l’importance des droits de l’Homme et du respect des libertés fondamentales”, au moment où le sort d’Alaa Abdel Fattah, blogueur prodémocratie emprisonné et en grève de la faim depuis plusieurs mois, inquiète.

La famille du détenu politique a annoncé quelques heures plus tard avoir demandé une grâce présidentielle pour Alaa, dont plusieurs gouvernements occidentaux réclament la libération.

bur-so-abd/uh/feb

Graphique montrant les émissions de dioxyde de carbone dues aux énergies fossiles par an dans les principaux pays depuis 1960
• Cyril THEOPHILOS

Le président américain Joe Biden rencontre son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi avant de s’exprimer sur le climat à la COP27, le 11 novembre 2022 à Charm el-Cheikh en Egypte
• SAUL LOEB

Des militants pour le climat manifestent en marge de la COP27, le 11 novembre 2022 à Charm el-Cheikh en Egypte
• Fayez Nureldine

COP27: La “vie même de la planète” est en jeu, met en garde Biden

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L’Ukraine reprend Kherson, Washington salue une “victoire extraordinaire”

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L’Ukraine a repris aux Russes la ville de Kherson vendredi, “un jour historique” selon son président Volodymyr Zelensky et un fait d’armes salué samedi matin par…

L’Ukraine a repris aux Russes la ville de Kherson vendredi, “un jour historique” selon son président Volodymyr Zelensky et un fait d’armes salué samedi matin par les Etats-Unis comme une “victoire extraordinaire”.

“Il semble que les Ukrainiens viennent de remporter une victoire extraordinaire: la seule capitale régionale que la Russie avait saisie dans cette guerre est maintenant de retour sous le drapeau ukrainien, ce qui est tout à fait remarquable”, a déclaré à la presse le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, alors qu’il se rendait au sommet de l’ASEAN au Cambodge en compagnie du président américain Joe Biden.

“Aujourd’hui est un jour historique. Nous reprenons le sud du pays, nous reprenons Kherson”, s’est félicité M. Zelensky vendredi soir dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux.

“Les forces spéciales sont déjà dans la ville”, a-t-il ajouté, précisant que leur premier travail allait être de neutraliser les nombreuses mines laissées par l’armée russe, qui occupait Kherson depuis la mi-mars.

Une vidéo postée sur Telegram par Volodymyr Zelensky, présentée comme venant de Kherson, montrait des militaires ukrainiens se disant de la “28e brigade” acclamés dans la nuit par une foule scandant “V-C-U”, l’acronyme des forces armées ukrainiennes.

“Enfin ma ville libre”

“Nous voyons des visages avenants, souriants, des fleurs, des serviettes brodées avec lesquelles on accueille nos véhicules”, a raconté à l’AFP Andriï Jolob, commandant d’une unité médicale qui se trouve actuellement à une cinquantaine de kilomètres de Kherson, joint par téléphone depuis Varsovie.

Ce repli russe est le troisième d’ampleur depuis le début de l’invasion le 24 février, la Russie ayant dû renoncer au printemps à prendre Kiev face à la résistance acharnée des Ukrainiens, avant d’être chassée de la quasi-totalité de la région de Kharkiv (nord-est) en septembre.

Vendredi soir, sur l’emblématique place Maïdan de Kiev, des habitants de Kherson réfugiés depuis des mois dans la capitale ont fêté la nouvelle dans la liesse.

“Enfin ma ville libre, celle où je suis née, où j’ai vécu toute ma vie”, dit les larmes aux yeux Nastia Stepenska, les couleurs nationales peintes sur les joues. “Quand ils (les Russes) sont arrivés, c’était l’horreur, on ne savait pas ce qu’il se passerait le jour d’après, si on resterait en vie”, témoigne la lycéenne de 17 ans, qui se dit “en état de choc”.

Plus tôt vendredi, le ministère russe de la Défense avait annoncé avoir achevé à 05H00 heure de Moscou (02H00 GMT) “le redéploiement” de ses unités de la rive droite (occidentale) du fleuve Dniepr, où se trouve la ville de Kherson, vers la rive gauche, assurant n’avoir subi aucune perte, ni abandonné de matériel militaire.

Selon Moscou, “plus de 30.000” soldats russes et “près de 5.000 unités d’armements et de véhicules militaires ont été retirés” de la rive occidentale du Dniepr.

Ce repli a toutefois tout du camouflet, le président russe Vladimir Poutine ayant revendiqué fin septembre l’annexion de quatre régions ukrainiennes, dont celle de Kherson.

Cette dernière, malgré le retrait, reste “un sujet de la Fédération de Russie”, a affirmé vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. “Il ne peut y avoir aucun changement”, a-t-il ajouté, dans le premier commentaire de la présidence russe sur ce repli.

Toujours dans le sud de l’Ukraine, le gouverneur de la région de Mykolaïv, Vitaliï Kim, a par ailleurs annoncé vendredi soir qu’elle était désormais “entièrement libérée”.

“Revendications farfelues”

A l’approche du G20, sommet des puissances économiques mondiales prévu la semaine prochaine en Indonésie et où Vladimir Poutine a renoncé à se rendre, la présidence française a voulu voir la possibilité d’un dialogue.

“Il y a un espace très clair au G20 pour porter un message de paix et demander à la Russie d’entrer dans la logique de désescalade”, a affirmé un conseiller du président Macron. “Une très grande majorité au sein du club (du G20) considère que cette guerre est énorme et insupportable pour le reste du monde”.

Jake Sullivan, interrogé samedi sur les informations selon lesquelles l’administration Biden aurait commencé à faire pression sur le président Zelensky pour qu’il envisage des négociations avec Moscou, a remarqué que la Russie continuait à avoir des “revendications farfelues” concernant ses annexions autoproclamées.

“L’Ukraine est le parti de la paix dans ce conflit et la Russie est le parti de la guerre. La Russie a envahi l’Ukraine. Si la Russie choisissait d’arrêter de se battre en Ukraine et de partir, ce serait la fin de la guerre. Si l’Ukraine choisissait d’arrêter de se battre et d’abandonner, ce serait la fin de l’Ukraine”, a-t-il fait valoir.

“Dans ce contexte, notre position reste la même que par le passé et fondamentalement, elle est en étroite consultation et en soutien du président Zelensky”, a encore soutenu M. Sullivan.

Le président ukrainien a répété cette semaine que la première condition pour une négociation était le retrait complet des troupes russes, entrées le 24 février en Ukraine.

bur-ybl/cn 

Carte de la région de Kherson et photos satellitaires des ponts détruits sur le Dniepr
• Kenan AUGEARD

Photo satellite du pont Antonivskyï sur le Dniepr à Kherson, dynamité par les forces russes le 11 novembre 2022
• Handout

Rassemblement dans le centre de Kiev pour fêter la libération de Kherson, le 11 novembre 2022
• Genya SAVILOV

Un soldat ukrainien tire au canon automatique sur la ligne de front dans la région de Kharkiv, le 11 novembre 2022
• STRINGER

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Biden veut presser Xi sur la Corée du Nord lors du G20

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Le président américain Joe Biden a promis d’exhorter le dirigeant chinois Xi Jinping à maîtriser la Corée du Nord lors de leur première rencontre en tête-à-tête au…

Le président américain Joe Biden a promis d’exhorter le dirigeant chinois Xi Jinping à maîtriser la Corée du Nord lors de leur première rencontre en tête-à-tête au sommet du G20 la semaine prochaine.

M. Biden a atterri samedi à Phnom Penh, au Cambodge, pour y rencontrer les dirigeants de l’Asie du Sud-Est avant son entretien avec son homologue chinois lundi à Bali, en Indonésie.

La rencontre entre les deux superpuissances intervient après que la Corée du Nord a procédé à une série record de tirs de missiles, semblant se préparer à conduire un essai nucléaire qui constituerait le septième de son histoire.

Lundi en marge du sommet du G20 en Indonésie, le président américain dira à M. Xi qu’il est dans l’intérêt de Pékin de “jouer un rôle constructif pour réfréner les pires tendances de la Corée du Nord”, a déclaré samedi à des journalistes le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan.

Il lui dira aussi que si le développement des missiles et de l’arsenal nucléaire de Pyongyang “continue sur cette voie, cela entraînera simplement un renforcement de la présence militaire et sécuritaire américaine dans la région”.

Rivalié régionale

M. Sullivan, qui s’exprimait à bord de l’avion Air Force One en route vers le Cambodge, a précisé que Joe Biden n’allait pas faire de demande à la Chine mais plutôt donner “son point de vue” à Xi Jinping.

Ce point de vue est que “la Corée du Nord représente une menace non seulement pour les Etats-Unis, non seulement pour (la Corée du Sud) et le Japon, mais aussi pour la paix et la stabilité dans toute la région”.

MM. Biden et Xi, les dirigeants des deux plus grandes économies du monde, se sont entretenus par téléphone à de multiples reprises depuis que le démocrate est devenu président en janvier 2021.

Mais la pandémie et l’aversion de Xi Jinping pour les voyages à l’étranger les ont empêchés de se rencontrer en personne.

Les deux hommes ne manquent pas de sujets, Washington et Pékin étant à couteaux tirés sur des questions allant du commerce aux droits de l’homme dans la région chinoise du Xinjiang, en passant par le statut de Taïwan.

Avant le G20, M. Biden insistera sur l’engagement des Etats-Unis en Asie du Sud-Est lors de réunions avec les dirigeants de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), dans le but de contrer l’influence de Pékin dans la région.

Ces dernières années, la Chine a montré les muscles, par le biais du commerce, de la diplomatie et de la puissance militaire, dans une région qu’elle considère comme son arrière-cour stratégique.

M. Biden a atterri à Phnom Penh avec un programme visant à “élever” la présence américaine dans la région en tant que garant de la stabilité, a indiqué M. Sullivan.

Xi émerge, Poutine absent

MM. Biden et Xi abordent le G20 portés par de récents succès chez eux: aux Etats-Unis, les démocrates ont étonné par leurs bons résultats aux élections de mi-mandat tandis qu’en Chine, Xi Jinping a obtenu un troisième mandat historique à la tête du pays.

Lors du congrès du Parti communiste du mois dernier, le dirigeant chinois a mis en garde contre un climat géopolitique difficile, sans mentionner nommément les Etats-Unis, tout en annonçant le triomphe “inévitable” de la Chine sur l’adversité.

Outre Joe Biden, M. Xi rencontrera également le président français Emmanuel Macron, avant de se rendre à Bangkok plus tard dans la semaine pour le sommet de l’APEC.

Le président russe Vladimir Poutine, évincé par l’Occident à la suite de son invasion de l’Ukraine, sera absent du sommet du G20 et enverra à la place son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. 

M. Lavrov fera valoir le point de vue de Moscou selon lequel les Etats-Unis “déstabilisent” la région Asie-Pacifique en adoptant une approche conflictuelle, rapporte l’agence de presse russe TASS. 

Le Kremlin entretient des liens étroits avec le Vietnam et la Birmanie, dont l’armée est un important acheteur d’armes russes, tandis que d’autres gouvernements régionaux ont évité de se joindre aux efforts occidentaux visant à isoler Moscou à la suite de l’invasion de l’Ukraine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky devrait assister virtuellement au G20, après que sa demande de s’adresser au rassemblement de l’Asean a été rejetée.

sms-pdw/cwl/del/ybl

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