Corée du Sud: un bombardier américain B-1B rejoint les exercices aériens conjoints

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Un bombardier lourd supersonique américain B-1B devait participer samedi aux vastes exercices aériens en cours en Corée du Sud menés conjointement par Séoul et Washington, prolongés après une série record de tirs…

Un bombardier lourd supersonique américain B-1B devait participer samedi aux vastes exercices aériens en cours en Corée du Sud menés conjointement par Séoul et Washington, prolongés après une série record de tirs de missiles par la Corée du Nord.

“Le B-1B est programmé pour participer à l’entraînement de l’après-midi”, a précisé un responsable du ministère de la Défense sud-coréen, sans donner plus de détail sur ce déploiement.

Le B-1B est un bombardier supersonique peu détectable par les radars et capable de voler à très basse altitude. Même s’il a été initialement conçu pour porter des armes nucléaires, il est utilisé par les Etats-Unis pour des missions de combat exclusivement conventionnelles depuis le milieu des années 1990, indique son constructeur Boeing sur son site internet. Il a notamment été utilisé en Irak, en Afghanistan et en Libye.

Les exercices aériens “Vigilant Storm” (“Tempête vigilante”), qui ont démarré le 31 octobre, sont les plus importants jamais organisés conjointement par la Corée du Sud et les Etats-Unis.

Initialement prévus jusqu’à vendredi, ils ont été prolongés jusqu’à samedi après la multiplication, par la Corée du Nord, des tirs de missiles ces derniers jours, et notamment le lancement apparemment raté d’un missile balistique intercontinental (ICBM) en direction de la mer du Japon.

Vendredi soir, l’armée sud-coréenne avait annoncé avoir déployé quelque 80 avions furtifs F-35A après avoir détecté 180 avions de combat volant dans l’espace aérien nord-coréen, nouvel épisode de la spectaculaire montée des tensions dans la péninsule coréenne ces dernières semaines. 

Les Etats-Unis ont dénoncé vendredi les tirs répétés de missiles par la Corée du Nord qui “tournent en ridicule” le Conseil de sécurité de l’ONU, avec la complicité selon eux de la Russie et de la Chine, alliées de Pyongyang.

Désaccord à l’ONU

Après s’en être pris à la Russie et à la Chine, Washington, Paris, Londres d’autres Etats membres non permanents du Conseil de sécurité ont prôné dans une déclaration commune “l’unité” face à la “menace que la Corée du Nord représente pour la paix internationale”. 

La Chine et la Russie, dont les relations avec l’Occident sont au plus bas avec la guerre en Ukraine, ont boudé cette déclaration conjointe. Leurs ambassadeurs ont critiqué les exercices militaires entre les Etats-Unis et la Corée du Sud et accusé Washington de vouloir “forcer Pyongyang à un désarmement unilatéral par les sanctions et les pressions”.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a exhorté, par la voix de son porte-parole, à ce que “la Corée du Nord s’abstienne immédiatement de tout acte de provocation et se conforme pleinement à ses obligations découlant des résolutions du Conseil de sécurité”.

Il s’est dit “profondément préoccupé par les tensions sur la péninsule coréenne et la poussée d’une rhétorique de confrontation”, a insisté son porte-parole Stéphane Dujarric.

Pyongyang a tiré une trentaine de missiles mercredi et jeudi, dont un a terminé sa course près des eaux territoriales du Sud pour la première fois depuis la fin de la guerre de Corée en 1953. Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a parlé d’une “invasion territoriale de fait”.

La Corée du Nord considère depuis toujours les manœuvres militaires américano-sud-coréennes comme des répétitions générales à une invasion de son territoire ou à un renversement de ses dirigeants.

L’exercice “Tempête Vigilante” constitue “une manœuvre militaire agressive et provocatrice visant la République populaire et démocratique de Corée”, a dénoncé mercredi le régime nord-coréen qui a menacé Séoul et Washington de “payer le plus horrible prix de l’histoire”.

Des analystes attribuent la réaction particulièrement courroucée de Pyongyang à l’utilisation, pendant “Tempête Vigilante”, d’avions furtifs de pointe F-35A et F-35B, perçus comme un outil idéal pour mener des “frappes de décapitation” éclair contre des dirigeants nord-coréens.

La Corée du Nord avait déjà, en septembre, révisé sa doctrine nucléaire pour s’autoriser à mener des frappes préventives en cas de menace existentielle contre le régime de Kim Jong Un.

Si le “système de commandement et de contrôle” nucléaire de la Corée du Nord est “mis en danger par une attaque de forces hostiles, une frappe nucléaire sera lancée automatiquement et immédiatement”, précise la nouvelle doctrine.

Séoul et Washington avertissent depuis des mois que la Corée du Nord s’apprête à réaliser un essai nucléaire, qui serait son septième.

cdl-qan/roc/chv

Des avions de chasse américains F-16 (en vol) et sud-coréen KF-16 pendant l’exercice conjoint “Vigilant Storm”, le 31 octobre 2022 sur la base de Gunsan, en Corée du Sud
• Handout

Corées : les forces aériennes
• John SAEKI

Le leader nord-coréen Kim Jong Un apparaît sur un écran de télévision dans une rue de Tokyo, le 3 novembre 2022
• Richard A. Brooks

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Digicel opens its biggest store, in downtown Port of Spain

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Colin Greaves, Digicel head of public relations, speaks with staff at the launch of Digicel’s flagship store on the second floor of Excellent City Centre, Lower Frederick Street , Port of Spain on Thursday evening. – SUREASH CHOLAI

DIGICEL CEO Abraham Smith said the company’s new flagship store in Excellent City Centre, Port of Spain, was a move to get closer to its customers, speaking at the gala launch of the outlet on Thursday. The event featured performances by parang group Voces de Promesa and soca singer Rome, plus hosting by the Digicel girls.

Smith said, “We know that it’s been a tough couple years, but I’m happy that tonight we get to once again celebrate Christmas, and the opening of this new store, together.”

He said Digicel had moved the outlet from its offices at Maraval Road to a more convenient location for its customers in the capital.

“We want to be with our customers, meet them where they are, and improve the ease of doing business with us, because at Digicel it’s all about customer.”

He said during the pandemic, Digicel was a true leader in the digital space in keeping Trinidad and Tobago reliably connected, with multiple digital touch points leading to much less the foot traffic into its outlets.

“As (fewer) customers were physically visiting the store, we saw it as the perfect opportunity to relocate to a space where it would be closer to our customers and allow us to better serve their needs.

“This store is a lot more accessible, especially to the travelling public, as it is now on numerous taxis routes and we have ensured that it is well equipped to deliver an upgraded customer experience.”

Smith said this was Digicel’s largest store in TT, at about 5,000 square feet.

The store included The Knowledge Bar, to improve the tech savvy of customers, who could also interact with Digicel’s home-based products, mobile gadgets and phones.

“We’ve thought about the customer, simplified their experience with us, and pushed digital a bit further with the inclusion of more self-service kiosks for bill payments, and self-service computers where customers can request services, troubleshoot issues and log tickets on their own.”

Customers can now shop on Saturdays from 8 am-2 pm.

“Moving our experience centre downtown also speaks to our commitment to the city.

“While others packed up and left the city, Digicel continues to make huge investments to bridge the digital divide and bring technology to the people of Port of Spain.”

Smith said Digicel was committed to the Government’s plans for a revitalised and rejuvenated capital.

“We promise to deliver live shows, Carnival concerts and numerous activities as Digicel shakes up the city. We are in everything!

He said Digicel in Everything was the theme of its 2022 Christmas Campaign.

“Actually, we are giving away over $1 million in prizes as well as great discounts on our services and added value throughout the season.

“This Christmas, one grand prize winner will walk away with $100,000 in cash, a home makeover and free groceries for a year. We also will be giving away daily and weekly bonuses and prizes like new televisions and PCs.”

New customers signing up for Digicel-plus will get a month of HBO Max and Disney-plus and also chances to win prizes.

“Now that the world is opening up once again, we want to help our customers travel and experience new things, so we also have a pair of airline tickets up for grabs this season. I told you, everyday customers win with Digicel, and we have some really great prizes just for them.”

Smith said the Digicel Foundation was also spreading Christmas cheer in communities across TT, as seen on social media.

He thanked Digicel’s partners in opening the flagship store, including Excellent Stores CEO Franco Siu Chong and mayor Joel Martinez.

“To our staff who work at this store, thank you for just being the best. We’ve only been receiving great reviews from customers, and I thank you for all you do and for bringing your best selves to work, every day, and for serving our customers with joy and helping us earn the privilege of being their network of choice.”

Smith also thanked Digicel’s customers.

“Your enthusiasm, ideas and feedback energise us and keep us striving to be the best. You deserve the best, you demand the best, and Digicel is here to deliver the best.

Speaking to reporters afterwards, Smith said the move to downtown Port of Spain was an investment that signalled Digicel’s faith in the country’s economy and future prospects.

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Ministerie van Volksgezondheid adviseert dragen mond- en neusbedekking

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PARAMARIBO — De afgelopen periode is gebleken dat er een lichte toename is in het aantal opnames in de ziekenhuizen

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Biden, Obama et Trump: choc des poids lourds en Pennsylvanie à trois jours d’élections

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A trois jours des élections américaines de mi-mandat, démocrates et républicains mettent les bouchées doubles pour mobiliser les électeurs, allant jusqu’à convoquer samedi dans un même Etat clé deux anciens…

A trois jours des élections américaines de mi-mandat, démocrates et républicains mettent les bouchées doubles pour mobiliser les électeurs, allant jusqu’à convoquer samedi dans un même Etat clé deux anciens présidents en plus de Joe Biden.

Donald Trump, Barack Obama, et l’actuel maître de la Maison Blanche s’affronteront par meetings interposés en Pennsylvanie, avant un scrutin décisif qui posera les fondations de la présidentielle de 2024.

Tous les projecteurs sont braqués sur cet Etat, ancien bastion de l’acier, où le chirurgien multimillionnaire Mehmet Oz, adoubé par Donald Trump, affronte le colosse chauve et ancien maire John Fetterman pour le siège le plus disputé du Sénat.

Car de ce siège dépend très possiblement l’équilibre des pouvoirs de cette chambre haute, au pouvoir immense.

Lors des élections de mi-mandat, prévues mardi 8 novembre, les Américains sont également appelés à renouveler l’ensemble des sièges de la Chambre américaine des représentants. Toute une série de postes d’élus locaux, qui décident des politiques de leur Etat en matière d’avortement, de régulation environnementale, sont également en jeu.

– Marée de casquettes rouges – 

Joe Biden, qui a jusqu’ici plutôt évité les estrades de campagnes au profit de levées de fonds pour son parti, descend dans l’arène samedi lors d’un grand rassemblement à Philadelphie, berceau de la démocratie américaine.

En fin d’après-midi, le dirigeant bientôt octogénaire retrouvera sur scène l’ancien président Barack Obama et ses incontestables talents oratoires pour un grand meeting de campagne.

Quelques heures plus tard, et à 400 kilomètres de là, un autre ex-président américain, Donald Trump, se mêlera à la marée de casquettes rouges qu’il affectionne pour un événement dans le petit bourg de Latrobe, proche de Pittsburgh.

Après une campagne acharnée centrée sur l’inflation, les républicains se montrent de plus en plus confiants dans leurs chances de priver le président démocrate de ses majorités le 8 novembre.

Si leurs pronostics se confirment, le milliardaire républicain semble déterminé à profiter de cet élan pour officialiser au plus vite sa candidature à l’élection présidentielle, possiblement dès la troisième semaine de novembre.

Joe Biden dit jusqu’ici avoir l’intention de se représenter, mais la perspective n’enchante pas forcément tous les démocrates, en raison de son âge – bientôt 80 ans – et de son impopularité.

Avortement et inflation

Le président démocrate tente tant bien que mal de convaincre les Américains que cette élection est plutôt “un choix”: sur l’avenir de l’avortement ou du mariage homosexuel – autant de sujets sur lesquels il a promis de légiférer, moyennant de solides majorités au Congrès.

Le droit à l’avortement, dynamité par la Cour suprême des Etats-Unis en juin, a certes été un thème central de la course en Pennsylvanie. L’organisation de planning familial Planned Parenthood est d’ailleurs plusieurs fois venue prêter main forte au démocrate John Fetterman durant la campagne.

Mais la hausse des prix – 8,2% en moyenne sur un an aux Etats-Unis – reste de loin la principale préoccupation des Américains et les efforts de Joe Biden pour se poser en “président de la classe moyenne” peinent pour le moment à porter leurs fruits.

“Les démocrates sont inquiets”, raillait encore vendredi le candidat républicain de Pennsylvanie, Mehmet Oz, qui a mené une campagne focalisée sur la gestion de l’inflation et d’une criminalité supposément “hors de contrôle”. 

“La gauche radicale sait que la dynamique est en faveur” des républicains, affirmait-il dans un message à ses partisans.

cjc/ube/mlb

Cartes représentant la distance entre chaque comté des Etats-Unis et la clinique pratiquant l’avortement la plus proche
• Julia Han JANICKI

L’ancien président américain Donald Trump lors d’un meeting à Sioux City, le 3 novembre 2022
• Stephen Maturen

Barack Obama, à Phoenix, le 2 novembre 2022
• Patrick T. FALLON

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Marine Le Pen passe la main à Jordan Bardella à la tête du RN

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Jordan Bardella devrait accéder samedi à la présidence du RN, permettant à Marine Le Pen de se concentrer sur l’Assemblée et ses ambitions élyséennes intactes. Mais l’exclusion d’un député RN pour des…

Jordan Bardella devrait accéder samedi à la présidence du RN, permettant à Marine Le Pen de se concentrer sur l’Assemblée et ses ambitions élyséennes intactes. Mais l’exclusion d’un député RN pour des propos jugés racistes vient perturber l’intronisation attendue.

Le RN semblait rattrapé par ses vieux démons lorsque ses députés, Marine Le Pen comprise, ont été les seuls vendredi à rester assis au moment du vote dans l’hémicycle de l’exclusion temporaire de Grégoire de Fournas, élu de Gironde, après la vague d’indignation suscitée par ses propos jugés racistes.

La stratégie de banalisation du parti, qu’a promis de poursuivre Jordan Bardella, s’en trouve ébranlée. D’autant que le député sanctionné a régulièrement affiché son soutien au candidat.

Initialement pourtant, le weekend devait être l’opportunité d’orchestrer une transition tranquille dans un parti à l’histoire mouvementée. En effet le résultat du vote des adhérents, qui sera révélé samedi matin à la Mutualité à Paris, doit mettre fin à un faux suspense: après trois mois de campagne, nul n’imagine que le président par intérim échoue face à son rival, le maire de Perpignan Louis Aliot.

“La question, c’est l’ampleur de sa victoire”, résume un cadre, alors que l’eurodéputé s’est fixé pour objectif d’obtenir au moins 67,65% des voix, le score obtenu par Marine Le Pen face à Bruno Gollnisch pour succéder à Jean-Marie Le Pen il y a onze ans.

Il s’agit pour Marine Le Pen de se libérer des tâches internes parfois ingrates, alors que l’épicentre du RN se trouve désormais à l’Assemblée nationale, où la députée du Pas-de-Calais rayonne sur un groupe de 89 élus et consolide plus que jamais son assise politique et médiatique.

Délestée de l’intendance du RN, notamment de l’épineuse équation financière, elle pourra peaufiner une quatrième candidature à la présidentielle dans cinq ans, que personne dans le parti n’ose remettre en cause.

Jordan Bardella, lui, va devoir trouver sa place, alors que le parti a souvent réservé un sort cruel à ses numéros deux – “le destin de dauphin est parfois de s’échouer”, avait résumé en son temps Jean-Marie Le Pen.

Il a pour lui d’avoir connu une fulgurante ascension, entamée en 2019 lorsqu’il avait pris la tête de la liste RN aux Européennes, avant de rafler la présidence par intérim du parti l’année dernière.

“Créature”

Originaire de Seine-Saint-Denis, celui qui a fêté mi-septembre ses 27 ans s’est surtout révélé lors de la campagne présidentielle au gré de débats télévisés où son aisance et son habileté ont parfois mis en difficulté des contradicteurs chevronnés.

Populaire auprès de la base militante, M. Bardella loue sa “relation singulière d’une confiance inestimable” avec Marine Le Pen, à qui il jure régulièrement fidélité et loyauté.

Mais il est présenté par certains cadres comme “la créature” de la patronne de l’extrême droite française.

Au-delà de ses propres ambitions, c’est sa ligne, voire ses amitiés politiques que mettent en exergue ses détracteurs, l’eurodéputé étant soupçonné d’accointances avec les “identitaires” et d’une trop grande mansuétude envers ceux qui étaient partis chez Eric Zemmour.

Mi-octobre, son empressement à vouloir participer à une manifestation initiée par Reconquête! après le meurtre de la jeune Lola à Paris – il y a renoncé in extremis – a accentué le trouble: a-t-il le flair nécessaire, quelles sont ses convictions réelles?

Seul édile RN d’une ville de plus de 100.000 habitants, Louis Aliot s’est vite engouffré dans la brèche, fustigeant dans une tribune “les excès pratiqués par le Front national d’un autre temps”, les “identitaristes” et, surtout, “les adeptes du +grand remplacement+”. Une expression que seul Jordan Bardella a reprise à son compte, en août 2021, quand Marine Le Pen y a toujours opposé une grande circonspection.

Jordan Bardella a reproché dans le JDD “aigreur et mauvaise foi”. “C’est qu’il a mal compris”, lui a répondu Louis Aliot.

Celui qui a dirigé le Front national de la jeunesse dans les années 90 met en avant son expérience et ses responsabilités d’élu local autant qu’une forme d’ouverture politique – il a recruté un ancien collaborateur du feu leader socialiste Georges Frêche.

Louis Aliot espère pouvoir s’appuyer sur un score correct pour peser dans la prochaine direction.

bap-pab/cs/swi

Jordan Bardella, eurodéputé et président par intérim du RN, à Châlons-en-Champagne, le 10 septembre 2022
• FRANCOIS NASCIMBENI

Jordan Bardella (g), eurodéputé et président par intérim du RN, derrière Marine Le Pen, cheffe de file du parti et présidente de son groupe à l’Assemblée nationale, à Paris, le 29 juin 2022
• JULIEN DE ROSA

Louis Alio, vice-président du RN et maire de Perpignan, à Baixas, dans les Pyrénées-Orientales, le 27 août 2022
• Raymond ROIG

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P?nurie de carburant, l’acc?s aux services bancaires se d?grade

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De longues files d’attente sont constat?es ? l’entr?e des banques commerciales d?s l’aurore et m?me au-del? des heures de fonctionnement habituelles depuis que le pays est frapp? par les effets prolong?s de la p?nurie de carburant. Aller ? la banque pour faire une transaction devient un calvaire. Les succursales sont d?bord?es et le nombre de transactions effectu?es sur une journ?e ? augment? consid?rablement. A un certain moment de la journ?e, les transactions en devises (surtout en dollar) deviennent impossibles. Cela met en rage les clients concern?s qui, ? bout de patience abandonnent la file d’attente apr?s des heures.

Lundi 24 octobre 2022, 8h35 du matin, Aline, une institutrice de 46 ans crache sa col?re ? la face d’un responsable de s?curit? qui vient d’apprendre ? plus d’une centaine de clients mass?s devant les portes entr’ouvertes d’une succursale situ?e ? Nazon, que la banque ne fonctionne pas aujourd’hui. <>, s’emporte Aline, support?e par une dizaine d’autres clientes qui montaient la garde devant ladite succursale depuis 5h a.m.

Ces derniers jours, elles sont l?gion les escarmouches entre employ?s et clients impatients dans les lignes interminables qui voient des gens ne se portant pas trop bien ou un peu ?g?s presque tomb?s en syncope ? force d’attendre dans les lignes en plein soleil ou dans des salles mal a?r?es. Mayotte, une travailleuse de la presse en a pris pour son compte le 28 octobre dernier en faisant le pied de grue devant une succursale ? la rue Lamarre au Centre-ville de Port-au-Prince de 8h a.m. jusqu’? 2h35 p.m. Aux bords de l’?vanouissement apr?s six heures d’attente, sans rien manger ni boire, elle est sortie de la ligne pour rentrer chez elle sans avoir eu la chance de faire sa transaction.

A l’heure de la grande crise du carburant et de l’inflation gallopante, situation crois?e in?dite dans le pays, l’image des files interminables devant les banques commerciales ? Port-au-Prince et de certaines villes de province saute aux yeux. Certaines images circulant sur les r?seaux sociaux montrent des clients d?sesp?r?s tentant de rentrer par effraction ? l’interieur des succursales sous les yeux des agents d?bord?s.

Par ailleurs, tout au long de cette crise marqu?e par des sc?nes de violences de toutes sortes, les banques commerciales se trouvent dans la ligne de mire de quelques groupes de protestataires en col?re. PLusieurs succursales bancaires ont fait l’objet de pillage et d’incendie suite ? l’annonce de l’augmentation des prix de l’essence par le gouvernement. C’est le cas des succursales de la Unibank au Cap-Haitien, ? Petit-Go?ve et ? L?og?ne. Dans la cit? de Faustin Soulouque, une succursale de la Banque nationale de cr?dit (BNC) avait ?t? ?galement saccag?e.

A rappeler que bien avant les troubles sociopolitiques qui secouent actuellement le pays, les institutions bancaires se trouvaient dans le viseur d’un leader politique influent qui s’insurgeait et lan?ait des appels virulents contre les institutions bancaires. Jusqu’? pr?sent, les banques commerciales sont encore sur le qui-vive.

Ces violences ne sont pas sans cons?quences. Les succursales des institutions bancaires attaqu?es ne sont pas op?rationnelles. Pour acc?der aux services des banques victimes, certains clients se trouvent dans l’obligation de faire de longs d?placements d’une commune ? une autre. <>, a soulign? un agent de s?curit?. D’apr?s le Plan national d’?ducation financi?re (PNEF) – Ha?ti 2020-2025, la population exclue qui n’utilise pas de services des institutions bancaires et non-bancaires repr?sente 46%. Avec cette crise qui pr?vaut depuis tant?t deux mois dans le pays, le nombre des exclus sur le plan financier risque d’augmenter.

Face ? la p?nurie de carburant, l’Association professionnelle des banques (APB) a pris, le 1er octobre 2022, la d?cision de faire fonctionner les banques trois jours par semaine ( lundi, mercredi, vendredi). Ce rationnement dans l’horaire de fonctionnement a contribu? grandement ? la ru?e des clients vers les guichets bancaires. A cela, il faut encore ajouter le quasi-dysfonctionnement des ATM et de plusieurs points de services pour des raisons diverses. Ce qui fait que les services bancaires ne sont assur?s qu’? travers d’un nombre plus restreint de succursales disponibles.

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Nalis hosts exhibition on late PM George Chambers

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Education Minister Nyan Gabsy-Dolly, left, presents George Chambers’ neice Lou Ann Mooking, right, with a plaque as PNM stalwart Ashton Ford, second from left, and other Chambers family members look on at the launch of The George Chambers Commemorative Exhibition celebrating the 25th Anniversary of the former PNM leader and prime minister of TT at NALIS in Port of Spain. – SUREASH CHOLAI

The National Library and Information System Authority (Nalis) plans to curate and make publicly accessible the collections of Trinidad and Tobago’s past prime ministers and presidents.

These collections may include past papers, correspondence, memorabilia and other items belonging to officials during their lifetime and tenure in office.

The George Chambers Commemorative Exhibition was launched at the National Library, Abercromby Street, Port of Spain on Thursday. It will run until November 18.

The exhibition was compiled in collaboration with the St Ann’s East constituency. The current MP, Dr Nyan Gadsby-Dolly, delivered an address, as well as Minister of Housing and MP for Arouca/Maloney Camille Robinson-Regis.

Former minister of sport, culture and youth affairs under the Chambers administration Marilyn Gordon also delivered an address.

Nalis chairman Neil Parsanlal spoke about the authority’s plans to curate and host these collections.

Speaking of Chambers and the need for the collection, Parsanlal said, “Chambers has been one of the most understated, one of the most unpretentious leaders you can find. We look for flash and glamour, and Chambers, clearly, was not like that.”

Asked if enough documentation of TT’s notable people had been done, Parsanlal said the country did not do as much as it could but there was a lot of work being done at the moment.

“We have this collection. Anybody can come off the street and ask to view this collection. What we want to do is make collections like Chambers more accessible to the people of TT.

“From a Nalis perspective, for instance, we have the Eric Williams Memorial Library (the former Old Public Library) which will house the Williams collection. But at Carnegie Free Library, San Fernando, for instance, we intend to house, like the Patrick Manning collection, Kamla Persad-Bissessar collection, the Noor Hassanali collection.”

He said the library in Scarborough, Tobago, library will house the collection of the late PM and president Arthur Napoleon Robinson as well as the Dr Keith Rowley collection when the latter demits office.

He said the physical collections will be housed closer to where the prime ministers and presidents lived.

There were collections for late presidents Noor Hassanali and Sir Ellis Clarke and former prime minister Basdeo Panday.

“All of these collections will be digitised. Although the physical collection might be housed in one particular space, because it will be digitised, it will be accessible now to the entire population, and also in a research capacity as well.”

He took the opportunity to encourage people to join the library, saying today’s library card allows people to stay at home and access all Nalis’s facilities.

“You can stay in the comfort of your home and borrow a book or a magazine, do research. You can access all of the collections with your library card.”

Parsanlal said much of the region’s history was still shared anecdotally and Nalis instead intended to have the history documented.

“That is why we have these collections, so scholars can come, students can come, and really examine the work that is here, and not just take the stories for granted, not just take the stories that they hear from this one or that one.

“We have the actual evidence, and people can come in. That is what we want to encourage more and more,” he said.

Asked how the authority plans to combat misinformation and drive particularly younger people to use and read this kind of information, Parsanlal said he often told people if they wanted information, use Google, but if they wanted facts, ask a librarian.

The authority has partnerships with YTEPP Ltd and the Ministry of Youth Affairs, where there is a digital literacy component managed by Nalis, he added.

He said the authority feels it has a responsibility to help people understand the difference between information and facts.

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Ky-Mani Marley Arrested In Florida For Driving On Suspended License

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Reggae singer Ky-Mani Marley was arrested by the Pembroke Pines Police Department during a traffic stop on Thursday in Florida for driving on a suspended license.

The Jamaican actor/musician, who is said to have tried to post bail on Thursday night, is facing a two-month jail sentence and could be fined up to US$500, given that he is a first-time offender. In Florida, a second offense could see that fine increased to $1000, and jail time could end up being a year behind bars.

Broward Sheriff Office Public Information Office senior officer, Carey Codd, confirmed Friday morning the reports of the arrest and mentioned that jail records showed that Marley is out of custody.

The Grammy nominee rose to prominence with his raw, unadulterated, gruff sound, which captures the listener and reverberates the essence of his life story. The 46-year-old has produced notable songs such as “Dear Dad,” “I Pray,” “Ghetto Soldier,” as well as “Fist Full of Dollars.”

Marley has also built a career as an actor, starring alongside fellow Reggae artiste Spragga Benz in the iconic Jamaican film Shottas in 2002.

Ky-Mani Marley is Bob Marley’s second eldest son, and unlike his brothers, who are primarily reggae musicians, he went into acting and film production at an early age. Despite being more famous for his many movie roles, Ky-Mani is still as prolific as his brothers on the microphone.

Ky-Mani Marley is currently out on bail.

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A J-4 des élections de mi-mandat, Biden contre-attaque

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A quatre jours des élections de mi-mandat, Joe Biden a assuré que les démocrates vont déjouer les sondages, qui leur promettent pourtant une déroute, et a mis en garde contre la possibilité d’avoir “deux années horribles” s’il…

A quatre jours des élections de mi-mandat, Joe Biden a assuré que les démocrates vont déjouer les sondages, qui leur promettent pourtant une déroute, et a mis en garde contre la possibilité d’avoir “deux années horribles” s’il perd sa majorité au Congrès et au Sénat.

En visite à Chicago, le président a martelé un message optimiste. “Je ne crois absolument pas que nous soyons en difficulté”, a-t-il déclaré. “Je pense que nous allons gagner. Vraiment.”

Il a toutefois dressé un sombre tableau en cas des victoires des républicains. “Si nous perdons le Congrès et le Sénat, cela va être deux années horribles”, a-t-il averti. 

“La bonne nouvelle, c’est que j’aurai le pouvoir de veto”, qui permet au président de bloquer de futures lois républicaines, a-t-il ajouté. “La démocratie est vraiment en jeu.”

Plus tôt dans la journée, il avait vanté depuis la Californie les investissements massifs réalisés depuis deux ans notamment dans les semi-conducteurs et le climat. Il a aussi promis de s’attaquer à l’inflation, au plus haut depuis 40 ans, qui suscite le mécontentement de nombreux électeurs.

L’Amérique conserve des “points forts”, a-t-il insisté. Le marché du travail reste au beau fixe, avec un taux de chômage de 3,7% et 261.000 emplois créés en octobre. 

“En tant que président, je n’accepterai pas l’argument selon lequel le problème vient du fait que trop d’Américains trouvent des bons emplois”, s’est-il défendu.

Les démocrates sont sur la défensive avant le scrutin de mardi, le 8 novembre. Les sondages prédisent une large victoire des conservateurs à la Chambre des représentants, qui doit être entièrement renouvelée, et penchent depuis peu pour une courte majorité républicaine au Sénat, où un tiers des sièges sont en jeu.

Trump rêve de 2024

Fort de ce scénario, Donald Trump signale de plus en plus clairement son intention de vouloir reconquérir la Maison Blanche. 

“Je vais très très très probablement me représenter. Soyez prêts”, a lancé l’ex-président républicain jeudi soir, en meeting dans l’Iowa. “Nous allons reprendre le Congrès, nous allons reprendre le Sénat”, a-t-il ajouté. “Et en 2024, nous allons reprendre notre magnifique Maison Blanche.”

Le milliardaire, qui n’a jamais reconnu sa défaite en 2020 et flirte depuis des mois avec l’idée de briguer un nouveau mandat, continue d’exercer son emprise sur le parti républicain.

Il a adoubé un grand nombre de ses candidats pour ces “midterms”, multiplie les meetings pour les soutenir et s’attribuera probablement leur succès s’ils privent Joe Biden de sa majorité démocrate au Congrès.

Un succès des conservateurs mardi lui permettrait d’annoncer une candidature présidentielle, coupant ainsi l’herbe sous le pied de potentiels rivaux comme le gouverneur de Floride Ron DeSantis.

“On peut miser sur une annonce rapide”, a reconnu jeudi Kellyanne Conway, son ancienne conseillère à la Maison Blanche et proche alliée.

Citant des sources anonymes, le site d’informations Axios misait vendredi sur la date du 14 novembre pour une telle annonce, qui pourrait aussi peser sur les différents dossiers judiciaires concernant Donald Trump.

Le magnat de l’immobilier fait l’objet d’enquêtes sur son rôle dans l’assaut du Capitole, la gestion d’archives de la Maison Blanche et est poursuivi par la justice de l’Etat de New York pour ses affaires financières.

Bastions démocrates menacés

Dans cet Etat, aux mains des démocrates depuis plus de 20 ans, le vent pourrait tourner le 8 novembre.

Pour aider la gouverneure Kathy Hochul, en difficulté, le parti a dépêché à ses côtés l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton et la vice-présidente Kamala Harris. 

D’autres bastions démocrates, comme l’Oregon ou le Colorado, semblent également fragilisés par le mécontentement lié à l’inflation galopante, que les républicains imputent à Joe Biden.

Pour contrer ce message, le président insiste sur ses efforts pour protéger les classes populaires et l’emploi.

Les démocrates font aussi campagne sur le droit à l’avortement et la sauvegarde de la démocratie, menacée selon eux par l’aile trumpiste du parti républicain, qu’ils accusent d’entretenir un climat propice à la violence politique.

Un discours amplifié ces derniers jours par la violente agression subie à San Francisco par le mari de Nancy Pelosi, la cheffe des démocrates au Congrès. Une semaine après l’attaque, Mme Pelosi a fait savoir vendredi que son conjoint, qui a été opéré d’une fracture du crâne, est sorti de l’hôpital.

L’enquête a révélé qu’elle était la véritable cible de l’agresseur, David DePape, un homme qui semble s’être abreuvé de théories complotistes propagées en ligne par l’extrême droite. Avant de plaider non coupable, il a expliqué aux policiers vouloir “briser les rotules” de la parlementaire si elle n’avouait pas les “mensonges” du camp démocrate.

Alors que les travailleurs électoraux américains sont régulièrement visés par des menaces, “le message est clair, il y a des raisons de s’inquiéter. Mais nous ne pouvons pas avoir peur”, a estimé Mme Pelosi, en larmes.

Les démocrates jouent beaucoup dans ce scrutin: s’ils perdent le contrôle du Congrès, la fin de la présidence de Joe Biden sera paralysée. En cas de lourde défaite, M. Biden, qui approche les 80 ans, aura du mal à se représenter.

chp-rfo/nzg

Infographie expliquant les élections de mi-mandat aux Etats-Unis
• Sylvie HUSSON

Joe Biden le 4 novembre à Carlsbad, en Californie
• SAUL LOEB

NewsAmericasNow.com

A J-4 des élections de mi-mandat, Biden contre-attaque

Black Immigrant Daily News

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A quatre jours des élections de mi-mandat, Joe Biden a assuré que les démocrates vont déjouer les sondages, qui leur promettent pourtant une déroute, et a mis en garde contre la possibilité d’avoir “deux années horribles” s’il…

A quatre jours des élections de mi-mandat, Joe Biden a assuré que les démocrates vont déjouer les sondages, qui leur promettent pourtant une déroute, et a mis en garde contre la possibilité d’avoir “deux années horribles” s’il perd sa majorité au Congrès et au Sénat.

En visite à Chicago, le président a martelé un message optimiste. “Je ne crois absolument pas que nous soyons en difficulté”, a-t-il déclaré. “Je pense que nous allons gagner. Vraiment.”

Il a toutefois dressé un sombre tableau en cas des victoires des républicains. “Si nous perdons le Congrès et le Sénat, cela va être deux années horribles”, a-t-il averti. 

“La bonne nouvelle, c’est que j’aurai le pouvoir de veto”, qui permet au président de bloquer de futures lois républicaines, a-t-il ajouté. “La démocratie est vraiment en jeu.”

Plus tôt dans la journée, il avait vanté depuis la Californie les investissements massifs réalisés depuis deux ans notamment dans les semi-conducteurs et le climat. Il a aussi promis de s’attaquer à l’inflation, au plus haut depuis 40 ans, qui suscite le mécontentement de nombreux électeurs.

L’Amérique conserve des “points forts”, a-t-il insisté. Le marché du travail reste au beau fixe, avec un taux de chômage de 3,7% et 261.000 emplois créés en octobre. 

“En tant que président, je n’accepterai pas l’argument selon lequel le problème vient du fait que trop d’Américains trouvent des bons emplois”, s’est-il défendu.

Les démocrates sont sur la défensive avant le scrutin de mardi, le 8 novembre. Les sondages prédisent une large victoire des conservateurs à la Chambre des représentants, qui doit être entièrement renouvelée, et penchent depuis peu pour une courte majorité républicaine au Sénat, où un tiers des sièges sont en jeu.

Trump rêve de 2024

Fort de ce scénario, Donald Trump signale de plus en plus clairement son intention de vouloir reconquérir la Maison Blanche. 

“Je vais très très très probablement me représenter. Soyez prêts”, a lancé l’ex-président républicain jeudi soir, en meeting dans l’Iowa. “Nous allons reprendre le Congrès, nous allons reprendre le Sénat”, a-t-il ajouté. “Et en 2024, nous allons reprendre notre magnifique Maison Blanche.”

Le milliardaire, qui n’a jamais reconnu sa défaite en 2020 et flirte depuis des mois avec l’idée de briguer un nouveau mandat, continue d’exercer son emprise sur le parti républicain.

Il a adoubé un grand nombre de ses candidats pour ces “midterms”, multiplie les meetings pour les soutenir et s’attribuera probablement leur succès s’ils privent Joe Biden de sa majorité démocrate au Congrès.

Un succès des conservateurs mardi lui permettrait d’annoncer une candidature présidentielle, coupant ainsi l’herbe sous le pied de potentiels rivaux comme le gouverneur de Floride Ron DeSantis.

“On peut miser sur une annonce rapide”, a reconnu jeudi Kellyanne Conway, son ancienne conseillère à la Maison Blanche et proche alliée.

Citant des sources anonymes, le site d’informations Axios misait vendredi sur la date du 14 novembre pour une telle annonce, qui pourrait aussi peser sur les différents dossiers judiciaires concernant Donald Trump.

Le magnat de l’immobilier fait l’objet d’enquêtes sur son rôle dans l’assaut du Capitole, la gestion d’archives de la Maison Blanche et est poursuivi par la justice de l’Etat de New York pour ses affaires financières.

Bastions démocrates menacés

Dans cet Etat, aux mains des démocrates depuis plus de 20 ans, le vent pourrait tourner le 8 novembre.

Pour aider la gouverneure Kathy Hochul, en difficulté, le parti a dépêché à ses côtés l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton et la vice-présidente Kamala Harris. 

D’autres bastions démocrates, comme l’Oregon ou le Colorado, semblent également fragilisés par le mécontentement lié à l’inflation galopante, que les républicains imputent à Joe Biden.

Pour contrer ce message, le président insiste sur ses efforts pour protéger les classes populaires et l’emploi.

Les démocrates font aussi campagne sur le droit à l’avortement et la sauvegarde de la démocratie, menacée selon eux par l’aile trumpiste du parti républicain, qu’ils accusent d’entretenir un climat propice à la violence politique.

Un discours amplifié ces derniers jours par la violente agression subie à San Francisco par le mari de Nancy Pelosi, la cheffe des démocrates au Congrès. Une semaine après l’attaque, Mme Pelosi a fait savoir vendredi que son conjoint, qui a été opéré d’une fracture du crâne, est sorti de l’hôpital.

L’enquête a révélé qu’elle était la véritable cible de l’agresseur, David DePape, un homme qui semble s’être abreuvé de théories complotistes propagées en ligne par l’extrême droite. Avant de plaider non coupable, il a expliqué aux policiers vouloir “briser les rotules” de la parlementaire si elle n’avouait pas les “mensonges” du camp démocrate.

Alors que les travailleurs électoraux américains sont régulièrement visés par des menaces, “le message est clair, il y a des raisons de s’inquiéter. Mais nous ne pouvons pas avoir peur”, a estimé Mme Pelosi, en larmes.

Les démocrates jouent beaucoup dans ce scrutin: s’ils perdent le contrôle du Congrès, la fin de la présidence de Joe Biden sera paralysée. En cas de lourde défaite, M. Biden, qui approche les 80 ans, aura du mal à se représenter.

chp-rfo/nzg

Infographie expliquant les élections de mi-mandat aux Etats-Unis
• Sylvie HUSSON

Joe Biden le 4 novembre à Carlsbad, en Californie
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