Tir de barrage nord-coréen dans une zone maritime “tampon”

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La Corée du Nord a procédé à un tir de barrage dans la nuit de jeudi à vendredi sur une zone maritime “tampon” près de sa frontière avec le Sud, selon Séoul, nouvel épisode de la spectaculaire montée des…

La Corée du Nord a procédé à un tir de barrage dans la nuit de jeudi à vendredi sur une zone maritime “tampon” près de sa frontière avec le Sud, selon Séoul, nouvel épisode de la spectaculaire montée des tensions ces derniers jours dans la péninsule coréenne.

Séoul et Washington ont prolongé jusqu’à samedi leurs exercices aériens conjoints, les plus importants jamais réalisés, qui impliquent des centaines d’avions de guerre de part et d’autre, après le tir apparemment raté d’un missile balistique intercontinental (ICBM) par la Corée du Nord jeudi matin.

Pyongyang a déclaré que la prolongation de ces exercices était “un choix très dangereux et mauvais”, et a tiré trois missiles balistiques à courte portée jeudi en fin de journée.

Peu après cette annonce, à partir de 23H28 locales jeudi, l’armée de Séoul a détecté environ 80 tirs d’artillerie effectués par le Nord dans une “zone tampon” maritime depuis la région de Kumkang, dans la province de Kangwon sur la côte est du pays. 

Ce tir de barrage est “une claire violation” de l’accord inter-coréen de 2018 qui a établi ces zones tampon afin de réduire les tensions entre les deux parties, a déclaré l’état-major sud-coréen.

Les Etats-Unis ont dénoncé “le tir illégal et déstabilisateur d’un missile balistique intercontinental”. Séoul et Washington ont promis de prendre de nouvelles mesures pour démontrer leur “détermination et leurs capacités” face aux menaces croissantes du Nord.

Pyongyang a tiré une trentaine de missiles mercredi et jeudi, dont un a terminé sa course près des eaux territoriales du Sud, pour la première fois depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a déclaré qu’il s’agissait d’une “invasion territoriale de fait”.

Les provocations de Pyongyang, “en particulier pendant notre période de deuil national, sont contre l’humanité et l’humanisme”, a fait valoir vendredi Lee Hyo-jung, vice-porte-parole du ministère de l’Unification de Séoul, en référence à la bousculade qui a fait 156 morts à Séoul pendant Halloween. 

“Développement irréfléchi du nucléaire”

“Le gouvernement condamne fermement la Corée du Nord pour ses menaces et provocations continues, sur la base de nos exercices annuels et défensifs, faisant monter les tensions autour de la péninsule coréenne”, a-t-elle ajouté. Elle a attribué cette montée des tensions au “développement irréfléchi du nucléaire et des missiles” de Pyongyang.

Baptisés “Vigilant Storm” (“Tempête vigilante”), les exercices américano sud-coréens constituent “une manœuvre militaire agressive et provocatrice visant la République populaire et démocratique de Corée”, a dénoncé mercredi de son coté le régime nord-coréen, qui a menacé Séoul et Washington de “payer le plus horrible prix de l’histoire”.

La Corée du Nord considère depuis toujours les manoeuvres militaires américano-sud-coréennes comme des répétitions générales à une invasion de son territoire ou à un renversement de son régime.

Des analystes attribuent la réaction particulièrement furieuse de Pyongyang cette fois-ci à l’utilisation, pendant “Tempête Vigilante”, d’avions furtifs de pointe F-35A et F-35B, perçus comme un outil idéal pour mener des “frappes de décapitation” éclair contre des dirigeants nord-coréens.

La Corée du Nord avait déjà, en septembre, révisé sa doctrine nucléaire pour s’autoriser à mener des frappes préventives en cas de menace existentielle contre le régime de Kim Jong Un.

Si le “système de commandement et de contrôle” nucléaire de la Corée du Nord est “mis en danger par une attaque de forces hostiles, une frappe nucléaire sera lancée automatiquement et immédiatement”, précise la nouvelle doctrine.

Séoul et Washington avertissent depuis des mois que la Corée du Nord s’apprête à réaliser un essai nucléaire, qui serait son septième.

Outre l’exercice “Tempête vigilante” prévu jusqu’à samedi, l’armée sud-coréenne a annoncé qu’elle procèderait la semaine prochaine à son exercice annuel “Taegeuk” destiné à “améliorer la performance en temps de guerre” et la gestion de crise.

Il s’agit d’un exercice simulé par ordinateur mené pour renforcer “la capacité à mener des missions pratiques en prévision de diverses menaces telles que les armes nucléaires, les missiles et les récentes provocations de la Corée du Nord”, selon l’armée sud-coréenne.

cdl/ceb/chv/nzg/roc 

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un assiste à un exercice de tir à l’Académie révolutionnaire Mangyongdae à Pyongyang, le 16 octobre 2022
• STR

Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin (à droite) et son homologue sud-coréen Lee Jong-sup discutent avec l’équipage d’un bombardier B-52 sur la base d’Andrews, aux Etats-Unis, le 3 novembre 2022
• Mandel NGAN

Des avions furtifs F-35A sud-coréens pendant l’exercice conjoint “Vigilant Storm” avec l’armée de l’air américaine, le 31 octobre 2022 sur la base de Gunsan en Corée du Sud
• Handout

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F?te des morts en demie-teinte et Saint-Charles en berne aux Gona?ves

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Les 1er et 2 novembre 2022, des membres de la population et des adeptes de la religion du vodou aux Gona?ves ont investi le cimeti?re de la ville pour honorer la m?moire des disparus. Comparativement aux ann?es pr?c?dentes, cette tradition commence ? s’effriter. Le mardi 1er novembre, ils ?taient quand m?me nombreux ceux qui ont fait le d?placement pour assister aux traditionnelles activit?s des Gu?d? dans les rues et au cimeti?re principal de la cit? de l’ind?pendance. Nombreux sont aussi ceux qui sont repartis d??us vu le manque de planification et l’absence de programme dans les art?res r?put?es en cette p?riode.

Au grand cimeti?re de la ville, un groupe de personnes munies de bouteille de rhum, de caf?, de clairin et de nourriture circonstanci?e ont camp? devant la grande-croix appel?e “bawon” pour leurs rituels. Apr?s avoir allum? leur bougie et jet? quelques gouttes de “tafya”, ils ont pri? tandis que d’autres apr?s avoir nettoy? les tombes de leurs proches, ont vers? des larmes et r?p?t? en sanglots des paroles les liant avec leurs proches disparus.

Quant au traditionnel d?fil? de gu?d?, le groupe le plus r?put? de la commune n’a pas pu performer cette ann?e. Selon des membres du groupe, les r?cents mouvements de protestation et la situation sociopolitique du pays en sont la cause. Toutefois, un autre groupe de vodouisants, en mauve et noir, ont parcouru diverses rues de la cit? de l’ind?pendance partant de la rue Jean-Jacques jusqu’? la tombe de l’imp?ratrice Marie-Claire Heureuse pour une offrande florale. Quelques minutes plus tard, ils se sont rendus ? la chapelle situ?e au cimeti?re pour une c?r?monie mystique.

Des activit?s qui se sont poursuivies durant toute la journ?e de ce mercredi presque dans le m?me format.

Interrog?s par Le Nouvelliste, des participants n’ont pas cach? leur frustration quant ? l’effritement des traditions. ” Vous vous imaginez que les troubles politiques affectent la c?l?bration de presque toutes nos f?tes ou dates historiques. Je suis membre d’un groupe qui a l’habitude d’?riger un stand en face du cimeti?re afin de r?aliser toutes sortes d’activit?s culturelles appropri?es mais ? cause des r?cents mouvements de protestation, nos activit?s commerciales sont en nette r?gression et les autorit?s ne pensent m?me pas ? nous. Je ne sais pas pourquoi le secteur vodou est aussi m?pris?. En temps normal, il devrait y avoir une semaine de f?tes avec la Saint-Charles qui succ?de malheureusement je ne me rappelle pas quand on a marqu? convenablement ces dates”, a d?clar? un habitant avant d’avaler une gorg?e de rhum.

Durant ces deux jours d’activit?s, la mairie de la ville a gard? ses portes ferm?es. Dans une note en circulation sur les r?seaux sociaux, l’administration communale a d?clar? f?ri? le vendredi 4 novembre 2022, jour co?ncidant ? la c?l?bration de la Saint-Charles, le saint patron de la ville.

Entre-temps, la cit? de l’ind?pendance affiche encore les s?quelles des derniers mouvements de protestation contre le pouvoir en place. Dans diverses rues, des d?bris de barricades et des lots de d?tritus emp?chent la libre circulation tandis que le blackout devient la norme. Du point de vue ?conomique, rien ne va et il est toujours difficile d’acc?der aux banques ou d’effectuer des transactions car selon des sources, les succursales sont confront?es ? un probl?me de liquidit?s qui affecte leur fonctionnement.

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Budget: nouvelle motion de censure LFI dans un climat tendu avec le RN

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Pour clore l’examen en première lecture du budget de l’Etat 2023, l’Assemblée nationale examine vendredi une nouvelle motion de censure des Insoumis contre le gouvernement dans une ambiance à couteaux tirés avec les députés RN…

Pour clore l’examen en première lecture du budget de l’Etat 2023, l’Assemblée nationale examine vendredi une nouvelle motion de censure des Insoumis contre le gouvernement dans une ambiance à couteaux tirés avec les députés RN après un lourd incident en séance jeudi.

Le très probable rejet de la motion, examinée à partir de 15H30, vaudra adoption en première lecture de l’ensemble du projet de loi de finances. Le Sénat doit s’en saisir à compter du jeudi 17 novembre.

Oppositions et camp présidentiel se seront renvoyé tout au long d’un mois de débat la responsabilité du “blocage” et de l’absence de compromis.

Cette fois seuls à déposer une motion de censure, les Insoumis répondent à l’arme constitutionnelle du 49.3 dégainée mercredi par la Première ministre Élisabeth Borne pour la quatrième fois en quinze jours, afin de faire passer sans vote les budgets de la Sécu puis de l’Etat, faute de majorité absolue à l’Assemblée.

Le groupe RN, qui a choisi de ne pas déposer cette fois sa propre motion, a prévu d’apporter ses voix à la motion LFI. 

Les votes des alliés de gauche PS, PCF et EELV, qui divergent sur la stratégie à adopter face à la série de 49.3, seront scrutés de près.

Une vingtaine de députés de gauche n’avaient pas voté la précédente motion LFI, dont le patron du Parti communiste Fabien Roussel, la socialiste Valérie Rabault ou l’écologiste Delphine Batho.

Sanction réclamée

Mais avant ces débats sous haute tension, le bureau de l’Assemblée nationale, sa plus haute instance collégiale, doit décider de la possible sanction d’un député RN après un incident d’une ampleur rare survenu jeudi avec un élu LFI.

Lors d’une question au gouvernement de l’insoumis Carlos Martens Bilongo, noir, à propos du “drame de l’immigration clandestine”, le RN Grégoire de Fournas a lancé “qu’il retourne en Afrique” – “retourne en Afrique”, ont entendu certains parlementaires.

Dans une ambiance houleuse, la titulaire du perchoir Yaël Braun-Pivet a mis fin prématurément à la séance, “compte tenu de la gravité des faits” et de “l’émotion légitime” de l’Assemblée – de telles interruptions de séance sont rarissimes.

Soutenu par son groupe, le député RN de Gironde affirme qu’il parlait d’un “bateau” de migrants mentionné dans la question, et pas de M. Martens Bilongo, natif et élu du Val-d’Oise.

Mais l’indignation a été générale, jusqu’à Emmanuel Macron, “heurté par ces mots qui dans l’hémicycle comme hors de l’hémicycle sont intolérables”, selon son entourage. 

La présidente du groupe RN, Marine Le Pen, a dénoncé de son côté une “polémique grossière” des “adversaires” du RN.

Selon une source parlementaire, le député concerné est passible d’une “censure simple”, soit la privation pendant un mois de la moitié de l’indemnité parlementaire, ou d’une “censure avec exclusion temporaire”, c’est-à-dire la privation pendant deux mois de la moitié de l’indemnité allouée au député avec interdiction de prendre part aux travaux de l’Assemblée et de reparaître au Palais Bourbon pendant quinze jours. 

Le groupe macroniste Renaissance a indiqué qu’il “ne siègera pas” tant qu’une sanction lourde n’aura pas été prise. Le parti présidentiel a même demandé la démission “sans délai” du député.

“Opposition frontale” au RN

Un rassemblement en soutien à M. Martens Bilongo est organisé par LFI aux abords du Palais Bourbon à 13H00.

C’est l’occasion pour la Nupes de se ressouder. Le vote RN à deux reprises déjà en faveur d’une motion de censure de la Nupes puis d’une motion LFI avait provoqué un malaise dans les rangs de la coalition de gauche et de vives critiques du camp présidentiel quant à une “collusion” avec l’extrême droite.

Le groupe LFI emmené par Mathilde Panot a pris soin cette fois de préciser dans sa motion que “notre projet et notre vision de la société nous placent en opposition frontale avec l’extrême droite”.

“On ne se sent pas visé par le terme +extrême droite+”, dit-on au sein du groupe RN, où il est toujours prévu de voter la motion LFI, même après l’incident de jeudi.  

La censure sera défendue à la tribune vendredi après-midi par le député LFI de La Réunion Jean-Hugues Ratenon. Les Insoumis accusent l’exécutif de “mépriser les ultramarins” en ne reprenant pas l’ensemble des augmentations de crédits votées par les députés, souvent contre l’avis du gouvernement.

adc-reb/sac/pab/jnd

La Première ministre Elisabeth Borne s’adresse à l’Assemblée nationale, à Paris le 31 octobre 2022
• Geoffroy Van der Hasselt

La présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, assiste à une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, à Paris, le 31 octobre 2022
• Geoffroy VAN DER HASSELT

La présidente du groupe parlementaire La France insoumise s’adresse aux députés de l’Assemblée nationale à Paris, le 23 octobre 2022
• JULIEN DE ROSA

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Ha?ti : Faire avec ce qu’on peut, faute de solution id?ale

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Les unit?s sp?cialis?es de la Police nationale d’Ha?ti ont pu investir, pour la premi?re fois depuis les troubles de d?but septembre, le terminal p?trolier de Varreux. Cette infrastructure strat?gique — o? se trouve 70% des capacit?s de stockage des produits p?troliers du pays — ?tait sous le contr?le des gangs.

Pour le moment, on ignore si la reprise normale des op?rations se pr?pare et quand reprendra la distribution r?guli?re des produits p?troliers. En attendant, l’Etat ha?tien s’est acquitt? cette semaine de 50% de ses dettes envers les compagnies p?troli?res.

L’annonce de l’action polici?re arrive au moment o? toutes les usines travaillant pour la sous-traitance en Ha?ti ont d? fermer leurs portes. Seul le Parc Codevi, situ? ? cheval sur la fronti?re entre Ha?ti et la R?publique dominicaine, a encore des ouvriers ? l’emploi.

Le Parc industriel m?tropolitain dit Sonapi et celui de Caracol sont enti?rement ferm?s. Pr?s de 33 000 emplois directs sont affect?s. En fait, toute notre production nationale, agro-industrielle et le secteur des services sont ferm?s ou fonctionnent 2 ou 3 jours, ? mi-temps, par semaine.

Selon les estimations de l’Association des industries d’Ha?ti, pr?s de 100 000 emplois directs et pr?s d’un million d’emplois indirects sont impact?s par la situation actuelle.

Si les diff?rentes r?unions des acteurs politiques ne d?bouchent sur rien — comme d’habitude –, c’est la communaut? internationale qui se manifeste.

Ce jeudi, le Bureau int?gr? des Nations Unies en Ha?ti (BINUH) a pr?cis? que les sanctions d?cr?t?es par l’ONU viseront de larges secteurs.

Un peu plus tard, ce m?me jeudi, c’est le charg? d’affaires am?ricain Eric Stromayer qui s’est fendu d’un message vid?o. Les menaces sont claires. Les sanctions vont frapper. L’appui de forces arm?es pour la PNH aussi se pr?cise.

Si le gouvernement ha?tien qui a sollicit? les sanctions se veut coh?rent avec lui-m?me, un remaniement minist?riel devrait intervenir au plus vite.

En attendant, les directeurs d’?coles de tous les coins du pays essaient de fabriquer une rentr?e scolaire ? la carte : ouvrir les classes l? o? c’est possible.

Les solutions id?ales ne sont plus de mise en Ha?ti. Trop de probl?mes. Trop peu d’efforts. Le pays, en tout, devra se contenter des approximations, des rem?des de cheval ou d’un grain de sel sous la langue pour tromper la mis?re morale et intellectuelle de nos mauvais com?diens.

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President Santokhi: Bijsturing regeerbeleid moet verlichting brengen

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door Ivan Cairo PARAMARIBO — Als gevolg van ontwikkelingen op mondiaal niveau en uitdagingen waarmee regering lokaal geconfronteerd wordt is

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Tir de barrage nord-coréen dans une zone maritime “tampon”, selon Séoul

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La Corée du Nord a procédé à un tir de barrage, dans la nuit de jeudi à vendredi, sur une zone maritime “tampon”, a déclaré l’armée de Séoul, dans le cadre d’une recrudescence de tirs de Pyongyang, dont un missile…

La Corée du Nord a procédé à un tir de barrage, dans la nuit de jeudi à vendredi, sur une zone maritime “tampon”, a déclaré l’armée de Séoul, dans le cadre d’une recrudescence de tirs de Pyongyang, dont un missile balistique intercontinental qui a échoué en plein vol.

Séoul et Washington ont prolongé jusqu’à samedi leurs exercices aériens conjoints, les plus importants jamais réalisés, qui impliquent des centaines d’avions de guerre de part et d’autre.

Pyongyang a déclaré que la décision de prolonger les exercices aériens était “un choix très dangereux et mauvais” et a tiré trois missiles balistiques à courte portée jeudi en fin de journée. 

Peu après cette annonce, à partir de 23H28 locales jeudi, l’armée de Séoul a détecté environ 80 tirs d’artillerie effectués par le Nord dans une “zone tampon” maritime depuis la région de Kumkang, dans la province de Kangwon sur la côte est du pays. 

Ce tir de barrage est “une claire violation” de l’accord inter-coréen de 2018 qui a établi des zones tampon afin de réduire les tensions entre les deux parties, a déclaré l’état-major sud-coréen.

Les Etats-Unis ont dénoncé “le tir illégal et déstabilisateur d’un missile balistique intercontinental”, pendant que Séoul et Washington ont promis de prendre de nouvelles mesures pour démontrer leur “détermination et leurs capacités” face aux menaces croissantes du Nord.

Pyongyang a tiré une trentaine de missiles mercredi et jeudi, dont un a terminé sa course près des eaux territoriales du Sud, pour la première fois depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a déclaré qu’il s’agissait d’une “invasion territoriale de fait.

Cette démonstration de force par Pyongyang intervient au moment où la Corée du Sud et les Etats-Unis mènent les plus importants exercices aériens de leur histoire dans la région.

L’exercice baptisé “Tempête vigilante” constitue “une manœuvre militaire agressive et provocatrice visant la République populaire et démocratique de Corée”, a dénoncé mercredi le régime nord-coréen, qui a menacé Séoul et Washington de “payer le plus horrible prix de l’histoire”.

Les responsables et les analystes avertissent depuis des mois que la Corée du Nord s’apprête à réaliser un essai nucléaire, qui serait son septième.

Outre l’exercice “Tempête vigilante” prévu jusqu’à samedi, l’armée sud-coréenne a annoncé qu’elle procèderait la semaine prochaine à son exercice annuel “Taegeuk” destiné à “améliorer la performance en temps de guerre” et la gestion de crise.

Il s’agit d’un exercice simulé par ordinateur mené pour renforcer “la capacité à mener des missions pratiques en prévision de diverses menaces telles que les armes nucléaires, les missiles et les récentes provocations de la Corée du Nord”, selon l’armée sud-coréenne.

cdl/ceb/chv/roc 

Une frégate sud-coréenne en mer du Japon, le 3 novembre 2022
• ANTHONY WALLACE

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Females being targeted? Two women robbed hours apart Loop Cayman Islands

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Two women were robbed hours apart between Wednesday night and Thursday morning, raising questions about whether females are targeted because they may make easy victims.

The first robbery occurred along Apollo Link in George Town shortly after 7:30pm on Wednesday, November 2.

According to the Royal Cayman Islands Police Service, the woman was walking in the area when a vehicle pulled up in front of her. A man exited and brandished what appeared to be a firearm, and demanded her possessions. The man robbed her of a bag and several personal items before fleeing the scene in the vehicle.

The man is described as being slim, of dark complexion, with shoulder-length braids. He was wearing a hat.

The second incident occurred outside an apartment complex on Andresen Road, in West Bay shortly on November 3. The RCIPS said officers received a report of a robbery shortly after 1:20am.

It was reported that a woman had just parked at the location when another vehicle pulled up and parked nearby. Three men exited the vehicle and approached the woman. One of the men opened the vehicle door, brandished an unknown object at her, and demanded cash.

The men then returned to the vehicle and fled the scene with a mobile phone, several personal items, and a quantity of cash.

One of the suspects is described as being of light-brown complexion, of chubby build, and about 5’8″ in height. He was wearing a red hoodie, mask, and grey jeans.

Another of the men is described as also being of light-brown complexion and chubby build, with curly hair. He was wearing a black hoodie with a mask.

The third man is described as being of light-brown complexion, skinny build and tall. He was wearing a white hoodie.

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SSFL suspends Manzan Sec over ineligible player

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Sports

Manzanilla Secondary School –

MANZANILLA Secondary School championship division football team have been suspended from the Secondary Schools Football League (SSFL) after fielding an ineligible player.

A media release on Thursday from the SSFL, said, “At the disciplinary committee of the SSFL held today please note the following decisions.

“Manzanilla Secondary’s boys championship team has been suspended with immediate effect from the league. This is due to the fact that a person who was not a bona-fide student of the school according to the existing rules and regulations of the Ministry of Education played for the school.”

The student, who lives in the east, said he wanted to transfer to Manzanilla Secondary for Upper Six to reduce the hours of travelling and help boost the school’s football programme.

The student’s father said his son applied online and was allegedly told by a school official that he was accepted. After attending the school for four days, the student was removed from class and told he would not be allowed on the compound until his situation was rectified.

The student played a game for the school in the east zone of the SSFL. In a story in Thursday’s Newsday, a school official identified by the boy’s parent denied giving verbal approval about the transfer.

Speaking on the condition of anonymity, the official said: “I did not talk to the boy about the issue at all.

“We don’t have any information from the boy that came into the school. From my knowledge, he did not apply.”

Asked how the boy was assigned to a classroom and attended school for four days, the official said: “That is the embarrassing and foolish thing about the situation.”

The boy’s father said his son played an SSFL match for the school against Valencia Secondary at the Sangre Grande Recreation Ground. He claimed that a day before the match, the school official said the transfer was successful.

Also in the story on Thursday, the father of the student said he believes some of the teachers don’t get along and this may have led to confusion with his son’s transfer.

“It is something within the school and certain people have their personal rift…Why you all putting the children through this.”

He was concerned that the school may be banned from the SSFL.

“We dealing with a whole team,” he said.

The Intercol competition continues today.

Fatima, the runners-up in the Tiger Tanks Secondary Schools Football League (SSFL) Premiership Division, will meet Blanchisseuse at the St Mary’s Ground, St Clair on Friday as the Coca Cola Boys Intercol Zonal Quarter Finals (North Zone) begins.

This game will kick off at 3.30 pm, while, simultaneously, QRC will face Tranquillity at the Fatima Ground, Mucurapo.

In a double-header at the Hasely Crawford Stadium in Mucurapo, East Mucurapo will square off against St Anthony’s from 2 pm and, two hours later, Malick will tackle St Mary’s.

On Tuesday, in the preliminary round, St Mary’s hammered Diego Martin Central 9-0 at the Fatima Ground, and Blanchisseuse whipped Mucurapo West 5-1 at the QRC Ground.

Also on Tuesday, Tranquillity defeated Trinity Moka 4-2 via kicks from the penalty mark, after the scores were locked at 4-4 at the end of regulation time, at the St Mary’s Ground.

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One more year for local government – Minister announces extended terms for councillors aldermen

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News

File photo: Faris Al-Rawi

Rural Development and Local Government Minister Faris Al-Rawi said under the Miscellaneous Provisions (Local Government Reform) Bill 2020, which will be partially proclaimed on Tuesday, the terms of all councillors and aldermen currently in office will end on December 3, 2023. He said this extra year will allow for rollout of the local government reform package

Local government elections were constitutionally due on December 3, 2022, or up to a three-month period thereafter.

Speaking at a post-Cabinet media briefing on Thursday, Al-Rawi said the specific parts to be proclaimed would be the sections 11 and 12 of the Municipal Corporations Act, which previously stated that councillors and aldermen would serve three-year terms.

“This is the start of the local government reform journey. We specifically have to roll out property tax collection, more revenue into the hands of the corporations, and then bringing to life full-time corporations where your elected members serve, the mayor and councillors go into full-time employment.

“Within the extra year, we will be able to build out all the relevant sections of the law, including taking councillors who are executive members and making them into secretaries similar to the THA; operationalising 13 separate divisions inside local government divisions, including planning, engineering, audit and accounting, sporting and recreation, etc.”

Al-Rawi said the next local government election will be run under the new law in its full form, which involved critical financial benefits to the corporations for their survival and efficient operation. He said one of these inclusions would be operationalisation of the collection of residential property tax under the new part five of the Municipal Corporations Act

“This means that several hundred million dollars will go to the corporations where the residences are located for them to manage the money. In addition, the new law involves maintenance of schools, which means we have to transfer monies located under the Education Ministry or in a state enterprise such as NIPDEC to the regional corporation. Certain functions from the public health division of the Health Ministry and certain reporting requirements back to the Finance Ministry will go to the corporations. The working arrangements are complicated and we must start.”

He said there would be further partial proclamations over the next year as feedback would have to be received from various entities.

“What is the salary of a councillor going to be? This is the Chief Personnel Officer in consultation with the Finance Minister. Job descriptions also have to be created. The hiring practices, the consultations have to be concluded with the trade unions to make sure the hiring practices are in order, and the two service commissions that are involved, the public service commission and the statutory authorities service commission. They will have the ability to hire their own people. The CEOs have to take the instructions of the mayors.”

Al-Rawi said if the elections were held when constitutionally due before the new law was implemented, the other measures could not be put in place and the elected councillors would have to be sacked.

“If you run the election under the old law, it would be another three years for those terms to expire, during which people would not have as much money as they could have spent on their behalf by the corporations. I see it as an opportunity for the people of TT to get what was promised to them during consultations.

“You would invite nominees, schedule an election, and run it on the basis of the old law. You would probably have part-time councillors who come from different areas who can’t therefore become executive members unless they give up their jobs. People need to know with certainty whether they should or can participate in the local government elections, and one of those things is, are you prepared to give up your full-time occupation somewhere else and become a full-time executive member of the council, because that is what you’d be required to do. This is the first step in certainty to ensure the new law is fully operationalised.”

Al-Rawi said several sections of the bill would be mentioned in the debate on the Finance Act in Parliament on Friday, including the triggering of a tax amnesty, involving land and building taxes, which came into effect under the Persad-Bissessar-led administration under then Finance Minister Larry Howai and had been waived from 2009 to present.

The minister said the purpose of the Secondary Road and Rehabilitation Company was to bridge the gap between the corporations and his ministry, as there were some roads which were not under the control of either entity.

Al-Rawi noted that the schedule of the rollout of the Bill had been shared at a public consultation for local government entities on August 9 which had been boycotted by all UNC-controlled corporations. He said they were not informed in writing of the results of the public consultation.

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Nouvelle série de tirs nord-coréens, échec apparent d’un missile intercontinental

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La Corée du Nord a lancé jeudi de nouveaux projectiles, dont un missile balistique intercontinental (ICBM) qui a apparemment échoué, et un autre de “type indéfini”, au lendemain d’une salve record de tirs qui a porté…

La Corée du Nord a lancé jeudi de nouveaux projectiles, dont un missile balistique intercontinental (ICBM) qui a apparemment échoué, et un autre de “type indéfini”, au lendemain d’une salve record de tirs qui a porté à son comble la tension dans la région.

“La Corée du Nord a tiré un missile de type indéfini”, a dit jeudi l’état-major des armées sud-coréennes sans autre précision, quelques heures après l’annonce par Séoul de la poursuite des exercices militaires aériens avec les Etats-Unis. 

Poursuivre ces exercices est “un choix très dangereux et mauvais”, a estimé Pak Jong Chon, le secrétaire du Comité central du parti des travailleurs nord-coréen, selon un communiqué relayé par l’agence officielle KCNA.

Ce tir a été précédé d’autres lancements jeudi, dont un tir de missile balistique, qui aurait échoué selon Séoul.

Les Etats-Unis ont dénoncé “le tir illégal et déstabilisateur d’un missile balistique intercontinental”, et la présidence allemande du groupe du G7 a dit le condamner “fermement”.

Selon l’état-major interarmées sud-coréen, trois premiers projectiles – deux missiles à courte portée suivis d’un ICBM – avaient été lancés jeudi matin par le Nord en direction de la mer du Japon.

“Le lancement d’un ICBM par la Corée du Nord s’est vraisemblablement soldé par un échec” pendant la séparation du deuxième étage de la fusée, a affirmé l’armée sud-coréenne.

Selon elle, ce missile a parcouru 760 km à une altitude maximale de 1.920 km et à la vitesse de Mach 15 (15 fois la vitesse du son). 

Les deux autres premiers missiles ont parcouru environ 330 km à Mach 5 et à une altitude maximale de 70 km.

Les sirènes d’alerte aérienne ont retenti pour le deuxième jour consécutif dans l’île sud-coréenne d’Ulleungdo, située à 120 km à l’est de la péninsule coréenne, ont rapporté les médias locaux.

Une alerte a également été déclenchée dans le nord du Japon même si, contrairement aux affirmations initiales des autorités, le missile n’a finalement pas survolé l’archipel. 

Selon le ministre de la Défense Yasukazu Hamada, le projectile a “disparu au-dessus de la mer du Japon”.

“Le barrage continu de missiles jour après jour est un outrage et ne peut être toléré”, a déclaré le Premier ministre japonais Fumio Kishida.

Le 4 octobre, un missile balistique nord-coréen avait survolé le Japon pour la première fois en cinq ans.

Mercredi, la Corée du Nord avait déjà tiré 23 missiles, dont l’un avait franchi la “Ligne de limite du Nord” (NLL) qui prolonge en mer la frontière terrestre intercoréenne, tout en restant dans les eaux internationales.

“Invasion territoriale”

Selon l’armée sud-coréenne, c’était la première fois depuis la fin de la guerre de Corée en 1953 qu’un projectile nord-coréen terminait sa course aussi près des eaux territoriales du Sud.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a estimé mercredi que ces tirs constituaient “une invasion territoriale de fait”.

Cette démonstration de force par Pyongyang intervient au moment où la Corée du Sud et les Etats-Unis mènent les plus importants exercices aériens de leur histoire dans la région.

Les deux alliés ont décidé jeudi de prolonger ces exercices “compte tenu des récentes provocations du Nord”, a annoncé l’armée sud-coréenne.

Selon des analystes, l’exercice, baptisé “Tempête vigilante” (“Vigilant Storm”), inquiète Pyongyang car il mobilise des avions furtifs F-35A et F-35B. 

Des appareils qui “pourraient être utilisés dans des opérations de décapitation” du régime de Kim Jong Un, a fait valoir Go Myong-hyun, chercheur à l’Asan Institute for Policy Studies.

Durant l’été 2022, des informations faisant état d’entraînements américano-sud-coréens à des “frappes de décapitation” éclair contre les dirigeants nord-coréens avaient en effet circulé. 

De quoi aggraver les craintes de Pyongyang qui considère déjà les fréquentes manoeuvres conjointes entre les armées américaine et sud-coréenne comme des répétitions générales à une invasion de son territoire.

“Tempête vigilante” constitue “une manœuvre militaire agressive et provocatrice visant la République populaire et démocratique de Corée”, a dénoncé mercredi le régime nord-coréen, qui a menacé Séoul et Washington de “payer le plus horrible prix de l’histoire”.

Les Etats-Unis et la Corée du Sud avertissent depuis des mois que la Corée du Nord s’apprête à réaliser un essai nucléaire, qui serait son septième.

Futur essai nucléaire?

Fin septembre, le régime de Kim Jong Un avait adopté une nouvelle doctrine proclamant le caractère “irréversible” du statut de puissance nucléaire du pays, rendant impossible tous pourparlers futurs au sujet de sa dénucléarisation, et se réservant le droit de mener des frappes préventives.

Cette proclamation avait été suivie, en septembre et octobre, d’une longue série d’essais de missiles, présentés par Pyongyang comme des simulations “nucléaires tactiques”.

Les récentes séries de tirs “sont des célébrations préliminaires à leur futur essai nucléaire”, a prédit Ahn Chan-il, chercheur spécialisé sur la Corée du Nord. “Cela ressemble aussi à une série de tests pratiques pour leur déploiement nucléaire tactique”, a-t-il dit à l’AFP.

La Corée du Nord a rompu en mars le moratoire qu’elle s’était auto-imposée en 2017 sur les essais de missiles balistiques intercontinentaux, mais a depuis subi plusieurs échecs.

Egalement en mars, un Hwasong-17, considéré comme le plus puissant ICBM mis au point à ce jour par Pyongyang, avait apparemment explosé peu après son lancement et une boule de feu avait été aperçue dans le ciel au-dessus de la capitale nord-coréenne. Et en mai, l’armée sud-coréenne avait fait état d’un échec de lancement d’ICBM.

cld/ceb/roc/iba/

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale sur le lancement de missiles par la Corée du Nord, à Séoul le 2 novembre 2022
• Handout

Des missiles balistiques intercontinentaux Hwasong-17 (ICBM) lors d’un défilé militaire sur la place Kim Il Sung à Pyongyang le 26 avril 2022
• STR

Le terminal maritime de l’île sud-coréenne d’Ulleungdo, où des alertes aériennes ont retenti après des tirs de missiles nord-coréens les 2 et 3 novembre
• Anthony WALLACE

Des écrans de télévision montrent un programme consacré aux missiles nord-coréens, le 3 novembre 2022 à Séoul
• Jung Yeon-je

Les tirs de missiles nord-coréens
• STAFF

Corée du Sud: l’île d’Ulleungdo, où un tir de missile du Nord a déclenché une alerte
• Ayaka MCGILL

NewsAmericasNow.com