La précarité des jeunes migrants de Lyon en quête d’un sésame de minorité

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“Je ne m’attendais pas à être à la rue, ici. Je veux juste vivre normalement”, soupire Michel, un jeune Camerounais. Comme des dizaines de migrants isolés de Lyon, il espère être reconnu…

“Je ne m’attendais pas à être à la rue, ici. Je veux juste vivre normalement”, soupire Michel, un jeune Camerounais. Comme des dizaines de migrants isolés de Lyon, il espère être reconnu comme mineur pour être pris en charge.

Si la ville de Lyon fait figure d’exception en offrant un toit à des dizaines de jeunes en errance, associations et élus réclament la “présomption de minorité” qui ouvrirait des droits à ces migrants plongés dans un flou juridique dans l’attente de l’établissement de leur statut de mineur. 

“Avant de venir ici il y a une semaine, je dormais dehors”, raconte à l’AFP Michel, silhouette longiligne, le visage marqué par l’acné. Ce fils d’instituteur, natif de Yaoundé, dit avoir “16 ans et demi” et être arrivé il y a “quatre-cinq mois” à Lyon.

“Je viens de lire des messages de mon père sur mon téléphone. Il me dit de rester fort”, raconte le jeune homme, qui profite depuis peu d’un lit de camp comme 65 autres garçons – tous originaires d’Afrique subsaharienne – dans un gymnase municipal du 8e arrondissement.

Par petits groupes, les jeunes vont et viennent dans le bâtiment, transformé en un vaste dortoir délimité par de larges paravents. 

La distribution des repas, la lessive, l’inscription en cours de français et les rendez-vous avec des avocats rythment désormais leur quotidien, avec l’aide de plusieurs collectifs citoyens et associations dont LAHSo, spécialisée dans l’inclusion sociale.

“On est tranquille. On nous donne à manger, on peut prendre notre douche”, raconte Lamine, bientôt 17 ans selon lui, qui est arrivé en mai dernier de sa Guinée natale. Comme Michel, il est peu disert sur son parcours migratoire.

“Gymnase tampon”

Avant l’ouverture du gymnase fin septembre par la municipalité écologiste, le jeune homme vivait avec des dizaines de compagnons d’infortune dans des squats et sous des tentes dans un parc proche du centre-ville, avec le soutien de riverains et associations. 

Au terme d’une évaluation sociale de cinq jours menée avec l’aide de l’association Forum Réfugiés, Lamine n’a pas été reconnu mineur non accompagné (MNA). Il n’a donc pas droit à un hébergement ou à une prise en charge du ressort de la métropole de Lyon, qui détient une partie des compétences du département du Rhône. 

Lamine n’est pas non plus considéré comme majeur en vertu de son recours auprès du juge des enfants, qui sera examiné au mieux “dans quatre mois”, selon les associations. Il se trouve donc dans un brouillard juridique total.

“En fait, nous avons tout ce que l’État et la Métropole se renvoient”, constate Sandrine Runel, adjointe PS au maire de Lyon déléguée aux solidarités et à l’inclusion sociale.

“Nous n’avons normalement aucune compétence pour la mise à l’abri de ces jeunes mais nous ne pouvons pas les laisser dormir dehors”, souligne l’élue qui a lancé l’hiver dernier le plan “Zéro enfant à la rue” à Lyon. 

“Aujourd’hui, ce gymnase fait tampon, le temps de pouvoir orienter ces jeunes vers des structures spécialisées”, salue Damien Delahaye, directeur général de LAHSo. 

De son côté, la métropole a tout de même mis en place en 2020 la “Station”, un lieu d’accueil de 92 places destiné aux jeunes migrants en recours. Mais le lieu est entièrement occupé. 

Outre les occupants du gymnase, Mme Runel indique que la mairie a aussi rendu possible l’hébergement de 37 autres jeunes en phase de recours, mais elle réclame une obligation de soutien de l’État. 

“Il faut faire en sorte qu’il y ait une loi imposant à l’État de prendre en charge ces jeunes pendant la période de leur recours”, souligne l’adjointe, qui a signé une pétition en ce sens avec une quarantaine de parlementaires Nupes. 

À l’heure actuelle, il n’existe pas d’évaluation du nombre de jeunes dans cette situation en France. Dans le Rhône, la moitié d’entre eux n’obtiennent pas le statut de mineur, même si 80% de ceux qui introduisent des recours en justice l’obtiennent, précise-t-on toutefois à la Métropole.

Dans son projet de budget présenté fin septembre, le gouvernement prévoit de financer 186.000 places d’hébergement d’urgence fin 2023, contre 193.000 fin 2022. La semaine dernière, dix maires de grandes villes de France se sont alarmés de cette baisse dans une lettre à la Première ministre Elisabeth Borne.  

dfa/ag   

Des lits de camp installés dans un gymnase transformé en lieu d’hébergement pour jeunes migrants, le 27 octobre 2022 à Lyon
• OLIVIER CHASSIGNOLE

Un jeune migrant regarde son téléphone portable dans un gymnase transformé en lieu d’hébergement, le 27 octobre 2022 à Lyon
• OLIVIER CHASSIGNOLE

Un jeune migrant assiste à un cours dans un gymnase transformé en lieu d’hébergement, le 27 octobre 2022 à Lyon
• OLIVIER CHASSIGNOLE

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Saint Lucia Hosts UHC Conference – St. Lucia Times News

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by Germina Hippolyte

The Korean World Bank Partnership Facility and the Government of Saint Lucia brought together 70 high level delegates from seven countries to attend the Universal Health Care Flagship Caribbean Knowledge Exchange Conference. The conference took place from Oct. 25 to 27.

The conference discussed critical topics with an aim to build a more resilient and sustainable health infrastructure, thus improving the quality of health care.

Hon Moses Jn Baptiste, Saint Lucia’s Minister for Health, underscored the importance of knowledge transfer.

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“This event is important as our exchanges will benefit from the experiences and shared knowledge about challenges, reforms on the way and innovations.

This event supports a regional Caribbean dialogue to spark regional collaboration and knowledge transfer. Our successes and challenges in the areas of non-communicable diseases, hospital services and health management information systems will be shared.

These topics have been prioritized to support investment decisions and policy reforms in the broader Caribbean countries that are embarking on health system reforms.”

The Korean World Bank Partnership Facility has, over the last few months, financed technical assistance to support reform initiatives.

Minister Jn Baptiste said: “Universal health care is an ambitious goal. It provides avenue for unity, global health financing against poverty and reducing social inequity. It is the hallmark of government’s commitment to improving the well-being of all citizens.”.

While in Saint Lucia, the delegates visited the Owen King EU Hospital and Saint Lucia’s performance-based financing facility.

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Brésil: Bolsonaro toujours silencieux après sa défaite face à Lula

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Le président d’extrême droite Jair Bolsonaro restait muré dans son silence plus de 24 heures après sa défaite face à Luiz Inacio Lula da Silva, qui a reçu de nombreux appels de…

Le président d’extrême droite Jair Bolsonaro restait muré dans son silence plus de 24 heures après sa défaite face à Luiz Inacio Lula da Silva, qui a reçu de nombreux appels de dirigeants étrangers le félicitant pour son élection.

Alors que le camp de M. Lula craignait que le chef de l’Etat sortant refuse de reconnaître sa défaite, avec des conséquences potentiellement délétères pour la première économie d’Amérique latine, des partisans de M. Bolsonaro bloquaient des axes routiers partout à travers le pays.

A Brasilia, la sécurité a été renforcée “de façon préventive” près de la Place des Trois Pouvoirs, qui rassemble le Palais présidentiel, la Cour suprême et le Parlement, en prévision de la possible arrivée de manifestants pro-Bolsonaro.

Après avoir perdu dimanche d’extrême justesse face à M. Lula (50,9%-49,1%), le chef de l’Etat en exercice – jusqu’à la passation de pouvoir le 1er janvier – s’était isolé dans sa résidence officielle d’Alvorada à Brasilia.

Il s’est rendu lundi matin au Palais du Planalto, le siège de la présidence, puis est revenu dans l’après-midi dans sa résidence, sans faire la moindre déclaration, a constaté un photographe de l’AFP.

Ce lourd silence, dont Lula avait dit être “inquiet” dès dimanche soir, rappelait à beaucoup de Brésiliens que Jair Bolsonaro avait maintes fois menacé de ne pas reconnaître le verdict des urnes s’il perdait.

Anticipant déjà des difficultés, Lula avait souhaité dimanche que “le gouvernement (sortant) soit civilisé” et comprenne qu’”il est nécessaire de faire une bonne passation de pouvoir”.

Ce climat d’incertitude se reflétait dans la volatilité de la Bourse de Sao Paulo, la première place financière d’Amérique latine, qui, après avoir ouvert dans le rouge, a clôturé sur une hausse de 1,36%, après de nombreuses variations en cours de séance. Le real brésilien a gagné plus de 2% par rapport au dollar.

Bolsonaro “a été enlevé de son trône par la force, et on va le remettre au pouvoir avec la force qui est la nôtre, nous, le groupe des camionneurs”, a dit à l’AFP Ezequias, un chauffeur routier de 40 ans qui n’a souhaité donner que son prénom.

Il prenait part lundi au blocage de l’autoroute entre Rio de Janeiro et Sao Paulo, la capitale économique, à Barra Mansa (sud-est), sans qu’il soit possible de savoir si le mouvement était spontané ou coordonné.

La période de transition a démarré de manière tendue lorsque des camionneurs et des manifestants pro-Bolsonaro ont bloqué des autoroutes dans au moins 11 Etats du pays lundi, brûlant des pneus et stationnant des véhicules au milieu de la route pour interrompre le trafic. 

Vêtus du jaune et du vert du drapeau brésilien — que le président sortant a fait sien — les manifestants brandissaient des pancartes pro-Bolsonaro et chantaient l’hymne national, avant d’être progressivement dispersés par les autorités dans certaines régions.

Lundi soir, le juge de la Cour suprême Alexander de Moraes a ordonné à la police de disperser immédiatement les barrages. Il agissait en réponse à la demande d’une fédération de transport qui se plaignait que cela nuisait à leurs affaires.

Le chef de la police routière fédérale, Cristiano Vasconcellos, a déclaré à la radio CBN que des barrages avaient été dressés “dans tout le Brésil”. Il a ajouté que les forces de l’ordre en avaient dégagé certains, mais a prévenu que la tâche était difficile: “nous en libérons un, et un autre se forme”, a-t-il dit.

“Relations solides”

“Si le risque de manifestations à court terme est élevé, celui d’une sérieuse crise institutionnelle est très faible”, estimaient toutefois les consultants d’Eurasia Group.

La victoire de M. Lula a été saluée dans le monde entier par une avalanche de messages de dirigeants étrangers, de Washington, Londres, Paris, Pékin, Moscou, New Delhi, Buenos Aires à la Commission européenne. Beaucoup ont exprimé leur impatience de renouer des relations solides et productives avec Brasilia, après quatre années d’isolement diplomatique sous Jair Bolsonaro.

De nombreux dirigeants ont saisi l’occasion de rappeler à Lula à quel point le dossier de la protection de l’Amazonie, où la déforestation a battu des records depuis 2019, était prioritaire pour l’avenir de la planète.   

Principal bailleur de fonds pour la protection de la plus grande forêt tropicale au monde, la Norvège a annoncé le déblocage de ses financements suspendus depuis 2019.

“Le Brésil est prêt à reprendre son leadership dans la lutte contre la crise climatique (…) Le Brésil et la planète ont besoin d’une Amazonie en vie”, avait lancé M. Lula dans son discours de victoire.

Son gouvernement devra redonner des moyens aux organismes de surveillance de la déforestation en Amazonie, très affaiblis par les coupes dans les crédits, les démembrements et l’impunité totale de toutes sortes de trafiquants.

pt-lg/lab/fjb/lpa/roc 

Le président sortant Jair Bolsonaro (au centre) dans le palais de l’Alvorada à Brasilia, le 31 octobre 2022, le lendemain de sa défaite contre Lula.
• EVARISTO SA

Brésil: célébrations après la victoire de Lula
• Carlos FABAL

Des partisans du président brésilien sortant Jair Bolsonaro bloquent un axe routier à Palhoca, dans la région de Florianopolis, le 31 octobre 2022
• Anderson Coelho

Des partisans de Luiz Inacio Lula da Silva fêtent sa victoire au 2e tour de la présidentielle, le 30 octobre 2022 à Sao Paulo
• CARL DE SOUZA

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Brésil: Bolsonaro toujours silencieux après sa défaite face à Lula

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Le président d’extrême droite Jair Bolsonaro restait muré dans son silence plus de 24 heures après sa défaite face à Luiz Inacio Lula da Silva, qui a reçu de nombreux appels de…

Le président d’extrême droite Jair Bolsonaro restait muré dans son silence plus de 24 heures après sa défaite face à Luiz Inacio Lula da Silva, qui a reçu de nombreux appels de dirigeants étrangers le félicitant pour son élection.

Alors que le camp de M. Lula craignait que le chef de l’Etat sortant refuse de reconnaître sa défaite, avec des conséquences potentiellement délétères pour la première économie d’Amérique latine, des partisans de M. Bolsonaro bloquaient des axes routiers partout à travers le pays.

A Brasilia, la sécurité a été renforcée “de façon préventive” près de la Place des Trois Pouvoirs, qui rassemble le Palais présidentiel, la Cour suprême et le Parlement, en prévision de la possible arrivée de manifestants pro-Bolsonaro.

Après avoir perdu dimanche d’extrême justesse face à M. Lula (50,9%-49,1%), le chef de l’Etat en exercice – jusqu’à la passation de pouvoir le 1er janvier – s’était isolé dans sa résidence officielle d’Alvorada à Brasilia.

Il s’est rendu lundi matin au Palais du Planalto, le siège de la présidence, puis est revenu dans l’après-midi dans sa résidence, sans faire la moindre déclaration, a constaté un photographe de l’AFP.

Ce lourd silence, dont Lula avait dit être “inquiet” dès dimanche soir, rappelait à beaucoup de Brésiliens que Jair Bolsonaro avait maintes fois menacé de ne pas reconnaître le verdict des urnes s’il perdait.

Anticipant déjà des difficultés, Lula avait souhaité dimanche que “le gouvernement (sortant) soit civilisé” et comprenne qu’”il est nécessaire de faire une bonne passation de pouvoir”.

Ce climat d’incertitude se reflétait dans la volatilité de la Bourse de Sao Paulo, la première place financière d’Amérique latine, qui, après avoir ouvert dans le rouge, a clôturé sur une hausse de 1,36%, après de nombreuses variations en cours de séance. Le real brésilien a gagné plus de 2% par rapport au dollar.

Bolsonaro “a été enlevé de son trône par la force, et on va le remettre au pouvoir avec la force qui est la nôtre, nous, le groupe des camionneurs”, a dit à l’AFP Ezequias, un chauffeur routier de 40 ans qui n’a souhaité donner que son prénom.

Il prenait part lundi au blocage de l’autoroute entre Rio de Janeiro et Sao Paulo, la capitale économique, à Barra Mansa (sud-est), sans qu’il soit possible de savoir si le mouvement était spontané ou coordonné.

La période de transition a démarré de manière tendue lorsque des camionneurs et des manifestants pro-Bolsonaro ont bloqué des autoroutes dans au moins 11 Etats du pays lundi, brûlant des pneus et stationnant des véhicules au milieu de la route pour interrompre le trafic. 

Vêtus du jaune et du vert du drapeau brésilien — que le président sortant a fait sien — les manifestants brandissaient des pancartes pro-Bolsonaro et chantaient l’hymne national, avant d’être progressivement dispersés par les autorités dans certaines régions.

Lundi soir, le juge de la Cour suprême Alexander de Moraes a ordonné à la police de disperser immédiatement les barrages. Il agissait en réponse à la demande d’une fédération de transport qui se plaignait que cela nuisait à leurs affaires.

Le chef de la police routière fédérale, Cristiano Vasconcellos, a déclaré à la radio CBN que des barrages avaient été dressés “dans tout le Brésil”. Il a ajouté que les forces de l’ordre en avaient dégagé certains, mais a prévenu que la tâche était difficile: “nous en libérons un, et un autre se forme”, a-t-il dit.

“Relations solides”

“Si le risque de manifestations à court terme est élevé, celui d’une sérieuse crise institutionnelle est très faible”, estimaient toutefois les consultants d’Eurasia Group.

La victoire de M. Lula a été saluée dans le monde entier par une avalanche de messages de dirigeants étrangers, de Washington, Londres, Paris, Pékin, Moscou, New Delhi, Buenos Aires à la Commission européenne. Beaucoup ont exprimé leur impatience de renouer des relations solides et productives avec Brasilia, après quatre années d’isolement diplomatique sous Jair Bolsonaro.

De nombreux dirigeants ont saisi l’occasion de rappeler à Lula à quel point le dossier de la protection de l’Amazonie, où la déforestation a battu des records depuis 2019, était prioritaire pour l’avenir de la planète.   

Principal bailleur de fonds pour la protection de la plus grande forêt tropicale au monde, la Norvège a annoncé le déblocage de ses financements suspendus depuis 2019.

“Le Brésil est prêt à reprendre son leadership dans la lutte contre la crise climatique (…) Le Brésil et la planète ont besoin d’une Amazonie en vie”, avait lancé M. Lula dans son discours de victoire.

Son gouvernement devra redonner des moyens aux organismes de surveillance de la déforestation en Amazonie, très affaiblis par les coupes dans les crédits, les démembrements et l’impunité totale de toutes sortes de trafiquants.

pt-lg/lab/fjb/lpa/roc 

Le président sortant Jair Bolsonaro (au centre) dans le palais de l’Alvorada à Brasilia, le 31 octobre 2022, le lendemain de sa défaite contre Lula.
• EVARISTO SA

Brésil: célébrations après la victoire de Lula
• Carlos FABAL

Des partisans du président brésilien sortant Jair Bolsonaro bloquent un axe routier à Palhoca, dans la région de Florianopolis, le 31 octobre 2022
• Anderson Coelho

Des partisans de Luiz Inacio Lula da Silva fêtent sa victoire au 2e tour de la présidentielle, le 30 octobre 2022 à Sao Paulo
• CARL DE SOUZA

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En conseil des ministres, un projet de loi pour accélérer sur le nucléaire

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Le gouvernement présente mercredi en conseil des ministres son projet de loi visant à accélérer la construction de réacteurs nucléaires, au moment où commence juste le débat public sur…

Le gouvernement présente mercredi en conseil des ministres son projet de loi visant à accélérer la construction de réacteurs nucléaires, au moment où commence juste le débat public sur la place de l’atome en France.

Alors que le besoin d’électricité va croître pour permettre au pays de s’extraire des énergies fossiles, le président Emmanuel Macron soutient la construction de six réacteurs EPR de nouvelle génération, avec une option pour huit autres, et l’essor des énergies renouvelables, solaire et éolien marin d’abord.

Un projet de loi pour accélérer sur les renouvelables, dont le déploiement accuse un retard criant, doit être examiné à partir de mercredi par le Sénat.

Le même jour, un texte sur le nucléaire arrivera au conseil des ministres, pour être examiné début 2023, d’abord à l’Assemblée nationale, a indiqué le ministère de la Transition énergétique.

“Si nous voulons à la fois avoir une indépendance énergétique mais également tenir nos objectifs climatiques, il faut remplacer les énergies fossiles par des énergies bas carbone. Le nucléaire est aujourd’hui l’énergie le plus bas carbone de toutes les solutions dont nous disposons”, a justifié vendredi la ministre Agnès Pannier-Runacher, à la centrale de Chinon (Indre-et-Loire).

“Gagner du temps”

Installés sur les sites de centrales déjà existantes, les futurs EPR seraient implantés, pour les deux premiers, à Penly (Seine-Maritime) puis Gravelines (Nord). La localisation de la troisième paire de réacteurs n’est pas tranchée, la vallée du Rhône (Bugey ou Tricastin) est envisagée.

Le projet de loi présenté mercredi vise à “gagner du temps”, en simplifiant les procédures administratives: par exemple, les sites seraient dispensés d’autorisation d’urbanisme car le contrôle de conformité serait assuré par les services de l’Etat.

Les projets répondront à “une raison impérative d’intérêt public majeur, leur permettant de bénéficier d’une des conditions d’octroi des dérogations relatives aux espèces protégées”, stipule-t-il.

Et les travaux sur les bâtiments non destinés à recevoir des substances radioactives pourront être réalisés avant clôture de l’enquête publique.

Emmanuel Macron pourrait ainsi en poser la première pierre avant la fin de son mandat en 2027, même si la mise en service de ce premier EPR ne pourrait se faire avant 2035 voire 2037.

Consulté obligatoirement pour avis, le Conseil national de la transition écologique (CNTE), qui regroupe syndicats, patronat, ONG… a “regretté les délais insuffisants” qui lui ont été laissés pour se prononcer sur ce projet de loi.

Le CNTE note en outre que ce texte de loi “ne saurait préjuger des conclusions du débat public”.

Les associations environnementales en particulier avaient réagi avec colère à la réception soudaine de ce projet.

“Le passage en force sous de faux prétextes d’urgence à court terme n’est pas acceptable”, avait dit Allain Bougrain-Dubourg, de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), déplorant “une parodie de consultation” et l’absence d’étude d’impact du nucléaire sur “la faune aquatique et les mortalités massives d’oiseaux”.

Débats publics

Ce projet de loi “ne préempte pas les concertations en cours ni les futures lois énergie climat qui décideront” in fine, a assuré le ministère lundi.

“Nous souhaitons avoir une adhésion des populations et des élus”, a dit la ministre à Chinon.

Les parlementaires devront de fait voter à compter du second semestre 2023 la stratégie énergie climat de la France.

D’ici là, les Français pourront s’exprimer.

Un débat public sur la construction des six EPR, obligatoire pour le porteur de projet EDF, a en effet commencé le 27 octobre et durera jusqu’au 27 février.

Dans le même temps, une autre concertation plus large sur l’énergie est organisée par le gouvernement jusqu’au 31 décembre, notamment en ligne (concertation-energie.gouv.fr).

Ces deux processus, dont les synthèses seront livrées aux parlementaires, pourront s’appuyer sur les scénarios à 2050 du gestionnaire du réseau RTE et de l’Ademe. Tous ces scénarios incluent une poussée des énergies renouvelables, avec une part variable de nucléaire (ou pas de nucléaire du tout, ce qui toutefois obligerait à des mesures très volontaristes de sobriété).

La France, qui dépend du nucléaire pour environ 70% de son électricité, avait décidé en 2015 de diversifier ses sources d’approvisionnement en fermant 14 de ses 58 réacteurs (deux ont déjà fermé), avant un revirement annoncé par Emmanuel Macron fin 2021.

cho/ngu/ak/alc

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Ligue des champions: pour l’OM, match de l’année et match couperet

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Igor Tudor a prévenu, c’est “le match de l’année” pour l’OM ! Mardi, Marseille reçoit Tottenham au Stade Vélodrome avec la possibilité de se qualifier pour les 8e de finale de la Ligue des champions en cas de succès, mais…

Igor Tudor a prévenu, c’est “le match de l’année” pour l’OM ! Mardi, Marseille reçoit Tottenham au Stade Vélodrome avec la possibilité de se qualifier pour les 8e de finale de la Ligue des champions en cas de succès, mais aussi le risque d’être éliminé de toute compétition européenne.

On n’a jamais vu très clair dans le groupe D, si homogène et incertain que tout le monde peut encore croire en ses chances à l’attaque de la 6e et dernière journée.

Mais chacun a fait ses calculs et les Marseillais connaissent désormais leur feuille de route: s’ils battent Tottenham, ils joueront les 8e de finale de la Ligue des champions, un niveau que le club n’a plus atteint depuis 2012, quand Didier Deschamps était aux commandes. 

S’ils perdent, la saison européenne sera en revanche terminée pour eux, alors qu’un match nul leur laisserait une chance de poursuivre l’aventure via la Ligue Europa, à condition que Francfort batte le Sporting Portugal dans l’autre match de la poule.

Au-delà des mathématiques, le principal problème des Marseillais est qu’ils arrivent à ce “match de l’année” avec une jauge de confiance assez basse, siphonnée par les résultats récents, une seule victoire lors des six derniers matchs, pour quatre défaites et un nul, samedi à Strasbourg (2-2).

Tudor expéditif

Ce déplacement à la Meinau a été assez symptomatique des maux actuels de l’OM, loin d’être catastrophique mais qui n’arrive pas à tout bien faire et a ainsi concédé deux buts dans le dernier quart d’heure après avoir absolument maîtrisé la partie pendant une heure.

“Je ne pense pas qu’il y ait de doute avant Tottenham. Tout le monde a envie de jouer ce match et on sera hyper motivés”, a tranché Igor Tudor, plus qu’exaspéré lors d’une conférence de presse glaciale qui a tout juste dépassé les trois minutes.

Après avoir été de nouveau très bon sur le terrain, le gardien Pau Lopez a été un peu plus bavard pour présenter le match contre Tottenham, où il a passé une saison sans jouer en 2016-17, et expliquer les difficultés actuelles de l’OM.

“On a très bien commencé la saison et sur les quatre-cinq derniers matches on a perdu beaucoup de points. C’est difficile mais il faut continuer. On a encore trois matches très difficiles et importants avant la trêve. On veut faire quelque chose en Ligue des champions et ensuite il y a Lyon et Monaco. On veut gagner ces trois matches pour bien finir avant le Mondial”, a assuré l’Espagnol.

“Si on fait quelque chose de bien, tous les fans seront contents. Quand on a perdu nos deux premiers matches de Ligue des champions, personne ne pensait qu’on pourrait arriver là. On doit faire 100% de ce qu’Igor nous demande et après on devra faire un match parfait, sans aucune erreur sinon ça sera difficile”, a-t-il ajouté.

Oublier Liverpool

Pour y croire, l’OM peut se rattacher au parcours chaotique de Tottenham cette saison. Les Londoniens n’ont jamais été souverains dans le groupe D, secoués à l’aller par l’OM jusqu’à l’expulsion de Mbemba et battus par le Sporting Portugal. 

Ce week-end, les hommes d’Antonio Conte, suspendu mardi, ont aussi été menés 2-0 sur la pelouse de Bournemouth avant de s’imposer 3-2 in extremis, dans une sorte de match-miroir de celui de l’OM à Strasbourg.

Les Marseillais pourront aussi compter sur l’ardeur du Vélodrome, même s’il sera amputé de son Virage Nord, suspendu après les incidents du match contre Francfort.

Mais ils essaieront surtout d’oublier la dernière “finale de poule” jouée face à un club anglais en Ligue des champions. En 2007, l’OM avait reçu Liverpool dans un Vélodrome brûlant et l’objectif était de gagner pour passer. Un penalty concédé à la 3e minute et un deuxième but encaissé dès la 11e avaient considérablement rafraîchi l’ambiance, les Reds s’imposant finalement 4-0.

nb-stt/fbx

Harry Kane à Londres le 31 octobre 2022
• Adrian DENNIS

Igor Tudor à Francfort le 26 octobre 2022
• Daniel ROLAND

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En conseil des ministres, un projet de loi pour accélérer sur le nucléaire

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Le gouvernement présente mercredi en conseil des ministres son projet de loi visant à accélérer la construction de réacteurs nucléaires, au moment où commence juste le débat public sur…

Le gouvernement présente mercredi en conseil des ministres son projet de loi visant à accélérer la construction de réacteurs nucléaires, au moment où commence juste le débat public sur la place de l’atome en France.

Alors que le besoin d’électricité va croître pour permettre au pays de s’extraire des énergies fossiles, le président Emmanuel Macron soutient la construction de six réacteurs EPR de nouvelle génération, avec une option pour huit autres, et l’essor des énergies renouvelables, solaire et éolien marin d’abord.

Un projet de loi pour accélérer sur les renouvelables, dont le déploiement accuse un retard criant, doit être examiné à partir de mercredi par le Sénat.

Le même jour, un texte sur le nucléaire arrivera au conseil des ministres, pour être examiné début 2023, d’abord à l’Assemblée nationale, a indiqué le ministère de la Transition énergétique.

“Si nous voulons à la fois avoir une indépendance énergétique mais également tenir nos objectifs climatiques, il faut remplacer les énergies fossiles par des énergies bas carbone. Le nucléaire est aujourd’hui l’énergie le plus bas carbone de toutes les solutions dont nous disposons”, a justifié vendredi la ministre Agnès Pannier-Runacher, à la centrale de Chinon (Indre-et-Loire).

“Gagner du temps”

Installés sur les sites de centrales déjà existantes, les futurs EPR seraient implantés, pour les deux premiers, à Penly (Seine-Maritime) puis Gravelines (Nord). La localisation de la troisième paire de réacteurs n’est pas tranchée, la vallée du Rhône (Bugey ou Tricastin) est envisagée.

Le projet de loi présenté mercredi vise à “gagner du temps”, en simplifiant les procédures administratives: par exemple, les sites seraient dispensés d’autorisation d’urbanisme car le contrôle de conformité serait assuré par les services de l’Etat.

Les projets répondront à “une raison impérative d’intérêt public majeur, leur permettant de bénéficier d’une des conditions d’octroi des dérogations relatives aux espèces protégées”, stipule-t-il.

Et les travaux sur les bâtiments non destinés à recevoir des substances radioactives pourront être réalisés avant clôture de l’enquête publique.

Emmanuel Macron pourrait ainsi en poser la première pierre avant la fin de son mandat en 2027, même si la mise en service de ce premier EPR ne pourrait se faire avant 2035 voire 2037.

Consulté obligatoirement pour avis, le Conseil national de la transition écologique (CNTE), qui regroupe syndicats, patronat, ONG… a “regretté les délais insuffisants” qui lui ont été laissés pour se prononcer sur ce projet de loi.

Le CNTE note en outre que ce texte de loi “ne saurait préjuger des conclusions du débat public”.

Les associations environnementales en particulier avaient réagi avec colère à la réception soudaine de ce projet.

“Le passage en force sous de faux prétextes d’urgence à court terme n’est pas acceptable”, avait dit Allain Bougrain-Dubourg, de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), déplorant “une parodie de consultation” et l’absence d’étude d’impact du nucléaire sur “la faune aquatique et les mortalités massives d’oiseaux”.

Débats publics

Ce projet de loi “ne préempte pas les concertations en cours ni les futures lois énergie climat qui décideront” in fine, a assuré le ministère lundi.

“Nous souhaitons avoir une adhésion des populations et des élus”, a dit la ministre à Chinon.

Les parlementaires devront de fait voter à compter du second semestre 2023 la stratégie énergie climat de la France.

D’ici là, les Français pourront s’exprimer.

Un débat public sur la construction des six EPR, obligatoire pour le porteur de projet EDF, a en effet commencé le 27 octobre et durera jusqu’au 27 février.

Dans le même temps, une autre concertation plus large sur l’énergie est organisée par le gouvernement jusqu’au 31 décembre, notamment en ligne (concertation-energie.gouv.fr).

Ces deux processus, dont les synthèses seront livrées aux parlementaires, pourront s’appuyer sur les scénarios à 2050 du gestionnaire du réseau RTE et de l’Ademe. Tous ces scénarios incluent une poussée des énergies renouvelables, avec une part variable de nucléaire (ou pas de nucléaire du tout, ce qui toutefois obligerait à des mesures très volontaristes de sobriété).

La France, qui dépend du nucléaire pour environ 70% de son électricité, avait décidé en 2015 de diversifier ses sources d’approvisionnement en fermant 14 de ses 58 réacteurs (deux ont déjà fermé), avant un revirement annoncé par Emmanuel Macron fin 2021.

cho/ngu/ak/alc

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Ligue des champions: pour l’OM, match de l’année et match couperet

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Igor Tudor a prévenu, c’est “le match de l’année” pour l’OM ! Mardi, Marseille reçoit Tottenham au Stade Vélodrome avec la possibilité de se qualifier pour les 8e de finale de la Ligue des champions en cas de succès, mais…

Igor Tudor a prévenu, c’est “le match de l’année” pour l’OM ! Mardi, Marseille reçoit Tottenham au Stade Vélodrome avec la possibilité de se qualifier pour les 8e de finale de la Ligue des champions en cas de succès, mais aussi le risque d’être éliminé de toute compétition européenne.

On n’a jamais vu très clair dans le groupe D, si homogène et incertain que tout le monde peut encore croire en ses chances à l’attaque de la 6e et dernière journée.

Mais chacun a fait ses calculs et les Marseillais connaissent désormais leur feuille de route: s’ils battent Tottenham, ils joueront les 8e de finale de la Ligue des champions, un niveau que le club n’a plus atteint depuis 2012, quand Didier Deschamps était aux commandes. 

S’ils perdent, la saison européenne sera en revanche terminée pour eux, alors qu’un match nul leur laisserait une chance de poursuivre l’aventure via la Ligue Europa, à condition que Francfort batte le Sporting Portugal dans l’autre match de la poule.

Au-delà des mathématiques, le principal problème des Marseillais est qu’ils arrivent à ce “match de l’année” avec une jauge de confiance assez basse, siphonnée par les résultats récents, une seule victoire lors des six derniers matchs, pour quatre défaites et un nul, samedi à Strasbourg (2-2).

Tudor expéditif

Ce déplacement à la Meinau a été assez symptomatique des maux actuels de l’OM, loin d’être catastrophique mais qui n’arrive pas à tout bien faire et a ainsi concédé deux buts dans le dernier quart d’heure après avoir absolument maîtrisé la partie pendant une heure.

“Je ne pense pas qu’il y ait de doute avant Tottenham. Tout le monde a envie de jouer ce match et on sera hyper motivés”, a tranché Igor Tudor, plus qu’exaspéré lors d’une conférence de presse glaciale qui a tout juste dépassé les trois minutes.

Après avoir été de nouveau très bon sur le terrain, le gardien Pau Lopez a été un peu plus bavard pour présenter le match contre Tottenham, où il a passé une saison sans jouer en 2016-17, et expliquer les difficultés actuelles de l’OM.

“On a très bien commencé la saison et sur les quatre-cinq derniers matches on a perdu beaucoup de points. C’est difficile mais il faut continuer. On a encore trois matches très difficiles et importants avant la trêve. On veut faire quelque chose en Ligue des champions et ensuite il y a Lyon et Monaco. On veut gagner ces trois matches pour bien finir avant le Mondial”, a assuré l’Espagnol.

“Si on fait quelque chose de bien, tous les fans seront contents. Quand on a perdu nos deux premiers matches de Ligue des champions, personne ne pensait qu’on pourrait arriver là. On doit faire 100% de ce qu’Igor nous demande et après on devra faire un match parfait, sans aucune erreur sinon ça sera difficile”, a-t-il ajouté.

Oublier Liverpool

Pour y croire, l’OM peut se rattacher au parcours chaotique de Tottenham cette saison. Les Londoniens n’ont jamais été souverains dans le groupe D, secoués à l’aller par l’OM jusqu’à l’expulsion de Mbemba et battus par le Sporting Portugal. 

Ce week-end, les hommes d’Antonio Conte, suspendu mardi, ont aussi été menés 2-0 sur la pelouse de Bournemouth avant de s’imposer 3-2 in extremis, dans une sorte de match-miroir de celui de l’OM à Strasbourg.

Les Marseillais pourront aussi compter sur l’ardeur du Vélodrome, même s’il sera amputé de son Virage Nord, suspendu après les incidents du match contre Francfort.

Mais ils essaieront surtout d’oublier la dernière “finale de poule” jouée face à un club anglais en Ligue des champions. En 2007, l’OM avait reçu Liverpool dans un Vélodrome brûlant et l’objectif était de gagner pour passer. Un penalty concédé à la 3e minute et un deuxième but encaissé dès la 11e avaient considérablement rafraîchi l’ambiance, les Reds s’imposant finalement 4-0.

nb-stt/fbx

Harry Kane à Londres le 31 octobre 2022
• Adrian DENNIS

Igor Tudor à Francfort le 26 octobre 2022
• Daniel ROLAND

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Nouvelles élections en Israël, Netanyahu décidé à revenir au pouvoir

Black Immigrant Daily News

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Benjamin Netanyahu reviendra-t-il au pouvoir? Le centriste Yaïr Lapid conservera-t-il son jeune titre de Premier ministre? Les Israéliens votent mardi pour les cinquièmes législatives en moins de quatre ans et…

Benjamin Netanyahu reviendra-t-il au pouvoir? Le centriste Yaïr Lapid conservera-t-il son jeune titre de Premier ministre? Les Israéliens votent mardi pour les cinquièmes législatives en moins de quatre ans et dont l’issue tient le pays en suspense.

Les bureaux de vote ont ouvert à 07H00 (05H00 GMT) à travers le pays et dans la ville disputée de Jérusalem et doivent fermer à 22H00 (20H00 GMT). Puis tomberont des sondages à la sortie des urnes, suivis des premiers résultats officiels qui pourraient tenir l’Etat hébreu en haleine jusqu’à un décompte final jeudi tant cette élection semble incertaine.

Pour ce scrutin proportionnel, les 6,8 millions d’électeurs inscrits ont le choix entre une quarantaine de listes qui se réduisent principalement en deux camps: celui favorable à un retour au pouvoir du droitier Benjamin Netanyahu, jugé pour corruption dans une série d’affaires, et celui voulant un maintien aux affaires d’une jeune coalition hétéroclite menée par le centriste Yaïr Lapid.

A 73 ans, M. Netanyahu, plus pérenne des chefs de gouvernement de l’histoire d’Israël, tente de rallier une majorité de 61 députés, sur les 120 du Parlement, avec ses alliés des partis ultra-orthodoxes et de l’extrême droite qui a le vent en poupe.

Face à lui, Yaïr Lapid, 58 ans, Premier ministre depuis juillet, dirigeant du parti Yesh Atid (“Il y a un futur”) et chef d’une coalition unique dans l’histoire d’Israël car réunissant des formations de gauche, du centre, de droite et un parti arabe, tente de convaincre que le cap donné ces derniers mois doit être maintenu.

Cette “coalition du changement” menée par Naftali Bennett et Yaïr Lapid avait chassé du pouvoir Benjamin Netanyahu en juin 2021 avant de perdre sa majorité en chambre un an plus tard, précipitant le scrutin de mardi, le cinquième depuis le printemps 2019 dans un pays divisé politiquement qui peine à accoucher de coalitions ou les maintenir. 

Preuve du suspense ambiant, les derniers sondages créditaient le “bloc de droite” de Netanyahu de 60 sièges, à un seul du seuil de la majorité, contre 56 pour Yaïr Lapid et ses alliés.

Le seuil de 3,25%

La coalition de M. Lapid a perdu sa majorité au Parlement avec le départ d’élus de droite, poussant le gouvernement à convoquer de nouvelles élections.

Si la campagne a débuté lentement, elle s’est accélérée ces derniers jours avec les partis tentant le tout pour le tout pour convaincre les derniers indécis et surtout leur base de se rendre aux urnes, notamment dans les villes arabes.

En 2020, les partis arabes israéliens avaient récolté une moisson record de 15 sièges après une campagne dynamique sous une seule bannière. Mais cette fois, ils se présentent en ordre dispersé sous trois listes: Raam (islamiste modéré), Hadash-Taal (laïc) et Balad (nationaliste).

Dans le système proportionnel israélien, une liste électorale doit obtenir au moins 3,25% des voix pour faire son entrée au Parlement avec ainsi un minimum de quatre sièges. En deçà de ce seuil, les partis n’ont aucun député.

Divisés, les partis arabes sont donc plus menacés de ne pas atteindre ce seuil et de favoriser ainsi la victoire du camp Netanyahu et de ses alliés. “Sans nous, la droite formera un gouvernement majoritaire. Pour les stopper, nous avons besoin de vous”, a lancé ces derniers jours Ahmed Tibi, un des ténors de la liste arabe Hadash-Taal.

– Cisjordanie fermée  – 

Ce scrutin intervient dans un climat de tensions en Cisjordanie occupée avec deux attaques menées ces derniers jours par des Palestiniens, dont l’une a tué un civil israélien samedi soir à Hébron (sud), une ville foyer de tensions autour de laquelle et dans laquelle vivent des colons israéliens.

Dans la foulée d’une série d’attaques anti-israéliennes au printemps, l’armée a mené plus de 2.000 raids en Cisjordanie, un territoire occupé depuis 1967, notamment à Jénine ou Naplouse (nord). Ces opérations, souvent émaillées de heurts, ont fait plus de 120 morts côté palestinien, le bilan le plus lourd depuis sept ans.

“Nous savons que ces élections n’apporteront pas de partenaire pour la paix, et malgré cela, nous disons à la communauté internationale qu’elle doit exiger du prochain Premier ministre israélien qu’il s’engage à mettre fin à l’occupation et au conflit”, a déclaré lundi le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh.

L’armée israélienne ferme mardi des points d’accès à la Cisjordanie et à la bande de Gaza, sauf pour les urgences “humanitaires”.

gl/lpa

Les gens défilent avec des drapeaux israéliens le long du marché Mahane Yehuda à Jérusalem le 31 octobre 2022, à la veille des élections législatives en Israël
• MENAHEM KAHANA

Des partisans du parti israélien de droite le Likoud brandissent une banderole représentant son chef et ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu avec un slogan en hébreu indiquant “seul le Likoud peut”, au marché Mahane Yehuda à Jérusalem le 31 octobre 2022
• MENAHEM KAHANA

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Une jihadiste américaine, ex-cheffe de bataillon pour l’EI, fixée mardi sur sa peine

Black Immigrant Daily News

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Une juge fédérale doit prononcer mardi la peine d’une Américaine qui avait rejoint les rangs du groupe Etat islamique (EI) et s’était distinguée au point de décrocher le poste rare…

Une juge fédérale doit prononcer mardi la peine d’une Américaine qui avait rejoint les rangs du groupe Etat islamique (EI) et s’était distinguée au point de décrocher le poste rare de cheffe d’un bataillon féminin. 

Allison Fluke-Ekren, une mère de famille de 42 ans, a plaidé coupable en juin de “soutien matériel à une entreprise terroriste” et encourt 20 ans de prison.

Entre 2012 et 2019, elle a soutenu des organisations jihadistes en Syrie, Irak et Libye, où elle “a lavé le cerveau de jeunes filles et les a entraînées à tuer”, selon le procureur Raj Parekh.

“Elle a semé la terreur, et plongé ses propres enfants dans un degré inconcevable de cruauté, fait d’abus physiques, psychologiques, émotionnels et sexuels”, a-t-il ajouté dans un réquisitoire transmis à la juge Leonie Brinkema en amont de l’audience destinée à fixer la sentence.

Un de ses fils a prévu d’y assister. “Ma mère est un monstre sans amour pour ses enfants et ses actes sont inexcusables”, a-t-il déclaré selon des documents judiciaires. “Elle a le sang et la douleur de tous ses enfants sur les mains.”

En juin, Allison Fluke-Ekren a admis avoir fourni un entraînement militaire à plus de 100 femmes en Syrie. Elle a notamment reconnu avoir appris à ses comparses, dont certaines n’avaient que 10 ou 11 ans, à manier des fusils d’assaut ou des ceintures d’explosifs.

Appelé à la situer sur une échelle de radicalisation allant de un à dix, un témoin a estimé qu’elle “sortait de la grille” et méritait un “11 ou 12”, selon le dossier d’accusation.

Rien pourtant ne semblait la destiner à un tel parcours.

Née Allison Brooks, elle grandit sur une ferme, a une scolarité sans histoire et se marie dans une église méthodiste à la fin des années 1990. Devenue Mme Fluke, elle a deux enfants avant de divorcer.

Elle se remarie rapidement avec un homme nommé Volkan Ekren et se convertit à l’islam. En 2008, la famille part s’installer en Egypte, où elle entame sa dérive radicale.

Université et centre commercial

En 2011, Allison Fluke-Ekren se rend en Libye avec mari et enfants. Selon le ministère américain de la Justice, son époux dérobe des documents après l’attaque du consulat américain de Benghazi, et elle l’aide à les analyser et à les résumer pour le compte d’Ansar al-Charia, un groupe jihadiste liée à al-Qaïda.

Ils rejoignent la Syrie vers 2012, où son époux devient sniper pour l’EI. Forte d’une connaissance des armes, acquise sur la ferme de ses parents, elle est chargée de former les autres femmes aux rudiments de l’usage des AK-47 et grenades.

Pour “venger” des enfants tués dans un bombardement, elle propose d’organiser un attentat dans une université américaine. Enceinte, elle renonce à ce projet. Un peu plus tard, elle fomente un nouveau plan: s’en prendre à un centre commercial aux Etats-Unis. Cette fois, son mari la dissuade de passer à l’acte.

En 2015, il meurt dans un bombardement. Dans les années suivantes, elle se remariera trois fois avec d’autres membres du groupe et aura quatre nouveaux enfants (soit onze au total).

Selon l’accusation, elle force aussi sa fille de treize ans à épouser un combattant de l’EI.

En parallèle, elle forme un bataillon féminin, “la Katiba Noussaïba”, entré en action en février 2017 pour aider à défendre Raqa. Après la chute de la ville, elle demande à un témoin de dire à sa famille qu’elle est morte, afin d’éviter des poursuites judiciaires.

Ce stratagème n’aura pas fonctionné. En janvier 2022, elle est rapatriée aux Etats-Unis. 

cl-chp/led/cn 

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