Nouveau Premier ministre britannique, Rishi Sunak veut réparer les “erreurs” de Liz Truss

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Troisième Premier ministre britannique en deux mois, Rishi Sunak a reconduit mardi les principales figures du gouvernement conservateur, optant pour la stabilité et promettant de réparer les…

Troisième Premier ministre britannique en deux mois, Rishi Sunak a reconduit mardi les principales figures du gouvernement conservateur, optant pour la stabilité et promettant de réparer les “erreurs” commises par l’éphémère Liz Truss.

L’ex-banquier et ministre des Finances de 42 ans est entré à Downing Street à peine cinq jours après l’annonce de la démission de Liz Truss, au pouvoir pendant seulement 49 jours, énième coup de théâtre dans un pays en proie à de vives turbulences économiques et politiques.

“J’unirai notre pays non avec des mots, mais des actes”, a assuré M. Sunak sur le perron de sa résidence officielle, après s’être vu demander par le roi Charles III de former un nouveau gouvernement. Il a promis de “réparer” les “erreurs” commises sous Liz Truss. “Je placerai stabilité économique et confiance au cœur de l’agenda de ce gouvernement”.

Le nouveau Premier ministre, le premier originaire d’une ex-colonie britannique et le plus jeune depuis le 19e siècle, prend les rênes d’un pays confronté à une grave crise économique et sociale. L’inflation dépasse les 10%. Le risque d’une récession plane. Les grèves se multiplient face à la chute du pouvoir d’achat.

Contrainte à partir après la tempête provoquée par son plan massif de baisses d’impôts, Liz Truss a précédé Rishi Sunak mardi au palais de Buckingham pour présenter au roi sa démission, après un mandat d’une brièveté record.

Elle a souhaité “tous les succès” possibles à son successeur, “pour le bien de notre pays”, et réaffirmé son plaidoyer pour l’audace au pouvoir.

Ministres reconduits

Rishi Sunak a commencé aussitôt à former un gouvernement avec un double défi: donner des gages aux marchés, à fleur de peau depuis les annonces budgétaires de septembre, et rassembler une majorité très divisée après douze ans de pouvoir.

Sur le plan économique, il a opté pour la stabilité en confirmant Jeremy Hunt, 55 ans, au ministère des Finances. Depuis sa nomination en catastrophe mi-octobre, ce dernier a ramené un semblant de calme sur les marchés en annulant presque toutes les baisses d’impôts annoncées trois semaines plus tôt et averti de mesures difficiles à venir, faisant craindre un retour de l’austérité. Il doit présenter de nouvelles mesures budgétaires le 31 octobre.

En temps de guerre en Ukraine, Rishi Sunak a également confirmé James Cleverly aux Affaires étrangères et Ben Wallace à la Défense.

Gage pour l’aile droite : l’ultraconservatrice Suella Braverman est renommée à l’Intérieur, moins d’une semaine après sa démission de ce poste qui avait contribué à la chute de Liz Truss.

Si cette dernière avait formé un cabinet très loyal, Rishi Sunak semble montrer une volonté d’ouverture aux différents courants de la majorité. Il a néanmoins rappelé au gouvernement son allié Dominic Raab qui retrouve les postes de ministre de la Justice et de vice-Premier ministre.

Sur la BBC, le député Huw Merriman a expliqué que Rishi Sunak voulait apporter “une impression de calme et de stabilité” en dirigeant le gouvernement “comme un chef d’entreprise”: “Nous ne voulons plus de turbulences”.

Le gouvernement “reflète un parti unifié et un cabinet avec de l’expérience, assurant en des temps incertains une continuité au sein du gouvernement”, a souligné une source à Downing Street.

Appels à l’étranger

Pour son premier appel à un dirigeant étranger, Rishi Sunak s’est entretenu mardi soir avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et lui a assuré du “soutien inébranlable” du Royaume-Uni alors que le départ de Boris Johnson avait suscité des inquiétudes à Kiev.

M. Zelensky a de son côté affirmé qu’il espérait un “renforcement” des relations de son pays avec Londres.

M. Sunak s’est également entretenu au téléphone avec le président américain Joe Biden.

Sur la scène locale, le nouveau Premier ministre s’est dit “conscient” du travail à effectuer pour “rétablir la confiance”, allusion aux scandales sous Boris Johnson auquel il a exprimé sa “gratitude”.

A la tête d’un parti extrêmement divisé, Rishi Sunak exclut des élections anticipées, réclamées par l’opposition. Selon un sondage Ipsos publié lundi, 62% des électeurs souhaitent un tel scrutin avant la fin 2022.

Brexiter de la première heure, qui passe pour un pragmatique, bourreau de travail, Rishi Sunak est pressé de détailler ses projets, après s’être imposé sans programme ni vote des adhérents. Il était le seul candidat à avoir obtenu les soutiens nécessaires des députés de son parti.

Face à l’ampleur de la tâche, il a assuré dans son premier discours ne pas être “intimidé”. Il fera face mercredi à l’opposition travailliste au Parlement pour la traditionnelle séance de questions au Premier ministre, souvent très animée.

spe-gmo-vg/mm 

Les Premiers ministres britanniques depuis Thatcher
• John SAEKI

Le roi Charles III salue Rishi Sunak, invité à former un gouvernement, à Buckingham Palace à Londres le 25 octobre 2022
• Aaron Chown

Longévité des Premiers ministres au Royaume-Uni depuis le début du XXe siècle
• Valentin RAKOVSKY

Le nouveau Premier ministre britannique Rihi Sunak devant le 10 Downing Street, à Londres le 25 octobre 2022
• Daniel LEAL

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Macron sur France 2 pour expliciter son cap et sa méthode

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Après une longue séquence européenne, Emmanuel Macron revient mercredi dans l’arène nationale avec une heure d’interview sur France 2, destinée à expliciter le cap de son quinquennat, des retraites à l’immigration, et réaffirmer son…

Après une longue séquence européenne, Emmanuel Macron revient mercredi dans l’arène nationale avec une heure d’interview sur France 2, destinée à expliciter le cap de son quinquennat, des retraites à l’immigration, et réaffirmer son ambition réformatrice malgré les crises et déboires.

Pour la deuxième fois en deux semaines, le chef de l’Etat sera l’invité de “L’Evénement”, la nouvelle émission politique de la chaîne animée par Caroline Roux, à 20H30.

Après les crises internationales et le rôle de la France dans le monde abordés le 12 octobre, place cette fois aux enjeux nationaux et aux défis de l’exécutif en l’absence de majorité absolue à l’Assemblée.

Le chef de l’Etat devrait de nouveau se livrer à un exercice de pédagogie face aux nombreuses questions des Français, de la défense de leur pouvoir d’achat malmené par la guerre en Ukraine et l’inflation, à la réforme des retraites sur laquelle l’exécutif a choisi de temporiser, sans renoncer.

“J’attends de la simplicité et de l’écoute, une vision sur la réalité des Français”, résume la députée et porte-parole du groupe Renaissance à l’Assemblée, Violette Spillebout. 

“Et que tous les sujets soient abordés, les salaires, les profits, les investissements écologiques, les délinquants étrangers, la justice”, ajoute-t-elle.

Les Français sont frappés de plein fouet par l’envolée des prix énergétiques, due notamment à la baisse des livraisons de gaz décrétée par la Russie en réaction aux sanctions européennes.

“Marque de fabrique”

Ils viennent aussi de connaître trois semaines de pénurie d’essence à la pompe, en raison de débrayages dans les dépôts et raffineries. 

Alors que les superprofits de quelques grands groupes, notamment dans le secteur énergétique, alimentent le débat, les revendications autour des hausses de salaires animent l’automne social, scandé par plusieurs préavis de grève et appels à manifester.

Le sujet de l’immigration est aussi revenu en force après le meurtre de la petite Lola par une Algérienne en situation irrégulière, qui a bouleversé la France. 

L’exécutif est apparu sur la défensive, face au faible nombre de renvois d’étrangers ayant obligation de quitter le territoire français (“OQTF”), même si l’exploitation politique de cet infanticide fait débat. 

“L’enjeu essentiel c’est de montrer qu’il garde un cap et de dire quelle sera la marque de fabrique de ce quinquennat, qui pour l’instant apparaît difficilement lisible”, considère le président de l’institut Elabe, Bernard Sananès.

“Ce que doit dire le président, c’est: qu’est-ce qu’on représente, et où l’on va. C’est ce qui explique en partie l’échec relatif aux législatives: on n’a pas dit où on voulait aller”, abonde un député Renaissance.

Quid de ses volontés de réforme ? De sa méthode six mois après sa réélection, alors qu’il a promis d’être moins “jupitérien” durant son second quinquennat, mais reste tiraillé entre concertations et passages en force ?

Que ce soit sur les retraites ou la crise des carburants, Emmanuel Macron a finalement dû monter en première ligne alors qu’il avait promis de prendre du champ et de laisser sa Première ministre Elisabeth Borne à la manoeuvre.

Coup de semonce

“Le président ne peut jamais être trop absent des sujets intérieurs parce que l’opinion ne le comprendrait pas non plus”, souligne toutefois Bernard Sananès.

Ces derniers mois, le chef de l’Etat a surtout été offensif à l’international, tentant de se poser en médiateur dans le conflit ukrainien et en chef de file de l’UE face à un chancelier allemand sur la défensive sur le soutien à l’Ukraine.

Mercredi, il recevra d’ailleurs Olaf Scholz pour un déjeuner de travail à l’Elysée destiné à recoller les morceaux après une série de dissensions. 

Sur le front intérieur, M. Macron doit batailler avec des oppositions de gauche et d’extrême droite revigorées. Un coup de semonce a d’ailleurs été adressé lundi à l’exécutif, le RN choisissant de finalement voter avec la Nupes une motion de censure contre le gouvernement Borne.

Si le tir a échoué, faute d’avoir su rallier les voix de la droite, la probable utilisation de 49.3 en série pour faire passer les textes budgétaires des prochaines semaines conduira certainement à d’autres motions… et autant d’épreuves pour un président qui a déjà agité le spectre d’une dissolution. Une menace en forme d’aveu de faiblesse.

vl-bpa/jmt/nzg

Le président Emmanuel Macron tient un discours lors d’un sommet international pour la paix à Rome le 23 octobre 2022
• Ludovic MARIN

Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse à Bruxelles le 21 octobre 2022
• Ludovic MARIN

Une manifestante brandit une pancarte représentant Emmanuel Macron pendant une manifestation à Paris le 18 octobre 2022
• Alain JOCARD

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MAYLIE, quand le prêt-à-porter s’adapte à toutes

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Wendy Noel
w.noel@agmedias.fr

Maylie Guitteaud a grandi à Dillon. • PHOTO DR

À 29 ans, la Foyalaise Maylie Guitteaud a créé sa marque de vêtements, May’G. En ce sens, elle a participé récemment à un défilé de la marque Shein, organisé sur une péniche sur la Seine, en amont de la Fashion Week de Paris. Un challenge et une expérience « inimaginable » pour cette jeune femme passionnée. 

Même derrière l’écran, les yeux de Maylie
pétillent lorsqu’elle évoque le défilé de mode du 20 septembre
dernier. « J’ai failli pleurer en voyant ma première tenue
passer », assure la Foyalaise de 29 ans contactée par
visioconférence. Cette styliste a fait partie des 27 jeunes
créateurs européens mis en lumière par la marque de fast fashion
Shein* lors de cet événement, organisé en amont de la Fashion Week
de Paris. Sur une péniche, amarrée près du pont de l’Alma, elle a
pu présenter ses trois tenues, toutes en noir, réalisées à partir
de gabardine, de satin ou encore de vinyle. Une matière que la
jeune femme confie n’avoir jamais utilisée auparavant :
« C’était un challenge, je voulais sortir de ma zone de
confort ». 

L’expérience était en effet une première pour
Maylie. Si elle avait déjà opéré en tant qu’habilleuse sur des
défilés, pour la maison de mode Mazarine ou encore pour le
spécialiste de la mode enfant Sergent Major, elle n’avait encore
jamais travaillé en tant que designeuse sur ce genre d’événement.
Et n’était donc jamais montée sur le podium à côté de son mannequin
pour recevoir les applaudissements des spectateurs. « C’est là
que j’ai réalisé que j’aimais mon métier, mais aussi que le travail
payait malgré les moments de dou

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Waks, US Ducossaise, USAC, Le Rebond Pilotin : le quatuor gagnant

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BASKET-BALL. Championnats PNM, PNF et ERM2 – 3e journée

Les joueuses de l’ASC Aigle Noir ont été régulières dans leurs choix offensifs, à l’instar de Chloé Fixy (avec le ballon), pour venir à bout des positions défensives des lamentinoises. • JM.

Trois équipes de PNM ayant joué la 3e journée poursuivent sur leur lancée, demeurant invaincues, le Waks BC, l’US Ducossaise et l’USAC de Floréal. Le Rebond Pilotin toujours invaincu, n’a pas joué durant le week-end. 

Prénationale messieurs

Le cri de joie des joueurs du Waks, à l’issue de
la rencontre qui les opposait aux joueurs du Golden Star BB
indiquait bien la portée des efforts fournis pour parvenir à leurs
fins. Pourtant, les foyalais avaient bien réussi leur entame de
match dans un registre d’actions correspondant à la dynamique
habituelle du groupe, ce qui leur vaut de réaliser 22 points pour
mener à la fin du premier quart temps 22-17 et d’arriver au repos
avec une avance de 9 points (35-26). Subissant la très forte
pression adverse, les Goldénistes cèdent face au défi physique qui
leur est opposé, se laissent dominer par la tactique adverse et se
font rejoindre à la pause du troisième quart temps sifflée sur le
score de 44 partout. Le quatrième quart temps, se joue sur deux
temps, celui des franciscains, très enflammé et à l’ardeur
renouvelée et celui des foyalai

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‘World’s dirtiest man’ dies months after taking first bath in 70 years Loop Jamaica

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The Iranian hermit who was nicknamed the “world’s dirtiest man” after reportedly refusing to take a shower for more than 70 years, has died at the ripe old age of 94, according to state media.

He got sick and died mere months after taking his first bath in decades.

Iranian news agency Irna reported that “Amou Haji”, an endearing nickname for an elderly person, died on Sunday in the village of Dejgah in the southern province of Fars.

Haji, covered in soot and living in a cinder-block shack, was reported by local media not to have bathed with water or soap in more than 70 years. Villagers said he had experienced “emotional setbacks in his youth” that led him to refuse to wash, believing that doing so would ruin his health.

He was also said to avoid fresh food, preferring rotting carcasses, especially those of porcupines. In 2014, the Tehran Times reported that Haji would eat roadkill and smoke a pipe filled with animal excrement. Photos showed him smoking multiple cigarettes at once.

But, a few months ago, villagers had persuaded him to wash for the first time in decades. He fell ill not long afterwards.

On an earlier attempt by neighbours to take him to bathe in the local river, Haji threw himself out of the car when he realised the purpose of the trip.

Haji never married.

His funeral was set for Tuesday night in Farashband City, Fars.

The hermit’s death leaves open the chance for a 67-year-old Indian man to take over what could be the record length of time without washing.

In 2009, the Hindustan Times reported that Kailash “Kalau” Singh, from a village outside the holy city of Varanasi, had not washed for more than 30 years in an attempt to help end “all the problems confronting the nation”.

He would reject water in favour of what he called a “fire bath”.

“Every evening as villagers gather, Kalau … lights a bonfire, smokes marijuana and stands on a leg praying to Lord Shiva,” the paper said.

Singh was reported to have said: “It’s just like using water to take a bath. Fire bath helps kill all the germs and infections in the body.”

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Veteran broadcaster and actress Leonie Forbes has died Loop Jamaica

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Theatre icon and broadcaster Leonie Forbes has died. She was 85.

She reportedly died on Tuesday.

In a tweet a short while ago to his official Twitter page, Prime Minister Andrew Holness said her name is synonymous with Jamaica and with Jamaican theatre and broadcast.

“She was always an elegant, gracious woman whose voice commanded both respect and admiration,” the tweet read.

“We say thanks to Leonie for her contribution to Jamaican arts and culture, and we express our deep sadness at her passing,” the tweet added.

The actress and former radio and television broadcaster was born on June 14.

According to the National Library of Jamaica, she grew up in Kingston as an only child. She attended St George’s Preparatory, Merrywood Elementary School, Mico Practising School, Kingston Senior School, Excelsior College, and Durham College.

Forbes played leading roles in 12 pantomimes and acted in plays such as “Sea Mama”, “Miss Unusual”, “The Rope and the Cross”, “Old Story Time” and “Champagne and Sky Juice”, the National Library of Jamaica said.

Forbes also authored a book called “The Re-Entry Into Sound”, along with Alma Mock Yen, formerly of the UWI’s Radio Education Unit. This is a standard text used to train broadcasters all over the Caribbean.

Among the honours and awards Forbes received over the years are:

“My Life in the Theatre” medal by the Mexican Theatre Centre of the International Theatre Institute for outstanding theatre personalities of Latin America and the Caribbean (2001)Order of Distinction (Officer Class) Government of Jamaica (1980)Silver Musgrave MedalCentenary MedalBronze Musgrave Medal (1973)

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Assurance chômage: le Sénat adopte le projet de loi ouvrant la voie à une possible modulation

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Le Sénat à majorité de droite a adopté mardi soir en première lecture le projet de loi ouvrant la voie à une possible modulation de l’assurance chômage selon la conjoncture, après l’avoir durci avec une mesure pénalisant les refus répétés…

Le Sénat à majorité de droite a adopté mardi soir en première lecture le projet de loi ouvrant la voie à une possible modulation de l’assurance chômage selon la conjoncture, après l’avoir durci avec une mesure pénalisant les refus répétés de propositions de CDI à l’issue d’un CDD.

Prévu sur trois jours, l’examen de ce texte porté par le ministre du Travail Olivier Dussopt a été bouclé en une seule journée.

Députés et sénateurs vont maintenant tenter de s’accorder sur une version commune en commission mixte paritaire. 

Ce texte prévoit dans un premier temps de prolonger les règles actuelles de l’assurance chômage, issues d’une réforme contestée du premier quinquennat Macron et qui arrivent à échéance au 1er novembre. Il enclenche aussi la possibilité, par décret, de moduler l’assurance chômage en fonction du marché de l’emploi, promesse de campagne d’Emmanuel Macron.

Le système actuel “reste construit pour répondre à un concept de chômage de masse, sans être suffisamment incitatif au retour à l’emploi”, a déclaré le ministre, soulignant que “60% des entreprises éprouvent des difficultés à recruter”.

Ce mécanisme de modulation  fait actuellement l’objet d’une concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux qui “devrait durer 6 à 8 semaines pour aboutir d’ici à la fin de l’année”, a précisé M. Dussopt.

Les rapporteurs Frédérique Puissat (LR) et Olivier Henno (centriste) ont inscrit le principe de la modulation en toutes lettres dans la loi, avec le soutien du ministre.

Le ministre s’est en revanche montré défavorable à une autre mesure introduite en commission, qui prévoit qu’un demandeur d’emploi ayant refusé trois propositions de CDI à l’issue d’un CDD ne puisse pas avoir droit à l’assurance chômage. 

Des sénateurs LR, dont leur chef de file Bruno Retailleau, ont échoué à durcir cette disposition dans l’hémicycle. Un amendement prévoyant la privation d’indemnisation au premier refus a été rejeté d’extrême justesse.

Laurent Duplomb (LR) a défendu l’objectif de revenir aux “vraies valeurs du travail”, Mme Puissat estimant qu’”on ne peut pas faire des choix de vie qui sont payés par des systèmes assurantiels”.

“Nous n’avons qu’à supprimer l’allocation chômage”, s’est emportée à gauche Monique Lubin (PS), dénonçant “une course à l’échalote”.

Le Sénat a ensuite adopté un autre amendement LR visant à exclure de l’allocation chômage les intérimaires qui n’acceptent pas un CDI proposé sur le poste qu’ils occupent en intérim.

Quant à la disposition assimilant “l’abandon de poste” à une démission, introduite à l’Assemblée par des amendements de la majorité présidentielle et des LR, les sénateurs ont précisé la procédure applicable afin de la “sécuriser”.

Paritarisme

La gauche est vent debout contre un texte qui “stigmatise les demandeurs d’emploi et les fait passer pour des profiteurs”, selon Mme Lubin.

Les groupes PS et Ecologiste ont apporté leurs voix à une motion de procédure du groupe CRCE à majorité communiste visant à son rejet d’emblée, qui a néanmoins été repoussée. “Les salariés ont beaucoup perdu ce soir”, a estimé Cathy Apourceau-Poly (CRCE). 

“Afin de redonner la main aux partenaires sociaux”, les sénateurs ont réécrit l’article premier du texte qui prévoit la prolongation des règles actuelles de l’assurance chômage. La date butoir du 31 décembre 2023 a été ramenée au 31 août. Cette période “devra être utilisée pour engager des concertations destinées à faire évoluer la gouvernance de l’assurance chômage”, a indiqué Mme Puissat. 

“Sans réforme globale et profonde, le paritarisme aura vécu”, a mis en garde le centriste Jean-Marie Vanlerenberghe.

Opposé à la réécriture des sénateurs, le ministre a rappelé de son côté s’être engagé sur l’ouverture de négociations sur la gouvernance.

Autre point rectifié par la droite sénatoriale: les paramètres du bonus-malus, dispositif qui a vocation à limiter les contrats courts. Ont été notamment exclues du dispositif les fins de missions d’intérim.

Un autre volet du projet de loi prévoit de faciliter la validation des acquis de l’expérience (VAE). Les sénateurs l’ont ouvert encore davantage et ont donné leur feu vert à une expérimentation proposée par le gouvernement de “VAE inversée”, alliant emploi et formation.

vm/dlm

Le ministre du Travail Olivier Dussopt prend la parole lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale à Paris le 18 octobre 2022
• Christophe ARCHAMBAULT

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Parlementariërs op één lijn tegen ‘bet-hokjes’

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Tekst en beeld Ivan Cairo PARAMARIBO — “Laat de schade de baten niet overtreffen.” Zo waarschuwde VHP-assembleelid Cedric van Samson

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« C’était juste une blague ! » Guyaweb, site d’information et d’investigation en Guyane

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Rayan Jonas Akeem a de l’humour : « c’était juste une blague » a-t-il répété à l’audience de comparution immédiate mardi. Ce ressortissant guyanien, né le 5 janvier 1997 à Georgetown a cette explication pour sa tentative de vol avec violence sans incapacité. Il a tenté, le 21 octobre 2022, de prendre le téléphone portable de monsieur Ateya Shhadi, sous la menace d’un couteau. Il avait été condamné le 11 octobre 2019 pour des fais similaires à 10 mois d’emprisonnement. Extrait de prison pour l’audience, il y est reparti pour 10 mois. « Les faits sont très simples, il s’agit d’un vol sous…

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Nouveau Premier ministre britannique, Rishi Sunak veut réparer les “erreurs” de Liz Truss

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Troisième Premier ministre britannique en deux mois, Rishi Sunak a reconduit mardi les principales figures du gouvernement conservateur, optant pour la stabilité et promettant de réparer les…

Troisième Premier ministre britannique en deux mois, Rishi Sunak a reconduit mardi les principales figures du gouvernement conservateur, optant pour la stabilité et promettant de réparer les “erreurs” commises par l’éphémère Liz Truss.

L’ex-banquier et ministre des Finances de 42 ans est entré à Downing Street à peine cinq jours après l’annonce de la démission de Liz Truss, au pouvoir pendant seulement 49 jours, énième coup de théâtre dans un pays en proie à de vives turbulences économiques et politiques.

“J’unirai notre pays non avec des mots, mais des actes”, a assuré M. Sunak sur le perron de sa résidence officielle, après s’être vu demander par le roi Charles III de former un nouveau gouvernement. Il a promis de “réparer” les “erreurs” commises sous Liz Truss. “Je placerai stabilité économique et confiance au cœur de l’agenda de ce gouvernement”.

Le nouveau Premier ministre, le premier originaire d’une ex-colonie britannique et le plus jeune depuis le 19e siècle, prend les rênes d’un pays confronté à une grave crise économique et sociale. L’inflation dépasse les 10%. Le risque d’une récession plane. Les grèves se multiplient face à la chute du pouvoir d’achat.

Contrainte à partir après la tempête provoquée par son plan massif de baisses d’impôts, Liz Truss a précédé Rishi Sunak mardi au palais de Buckingham pour présenter au roi sa démission, après un mandat d’une brièveté record.

Elle a souhaité “tous les succès” possibles à son successeur, “pour le bien de notre pays”, et réaffirmé son plaidoyer pour l’audace au pouvoir.

Ministres reconduits

Rishi Sunak a commencé aussitôt à former un gouvernement avec un double défi: donner des gages aux marchés, à fleur de peau depuis les annonces budgétaires de septembre, et rassembler une majorité très divisée après douze ans de pouvoir.

Sur le plan économique, il a opté pour la stabilité en confirmant Jeremy Hunt, 55 ans, au ministère des Finances. Depuis sa nomination en catastrophe mi-octobre, ce dernier a ramené un semblant de calme sur les marchés en annulant presque toutes les baisses d’impôts annoncées trois semaines plus tôt et averti de mesures difficiles à venir, faisant craindre un retour de l’austérité. Il doit présenter de nouvelles mesures budgétaires le 31 octobre.

En temps de guerre en Ukraine, Rishi Sunak a également confirmé James Cleverly aux Affaires étrangères et Ben Wallace à la Défense.

Gage pour l’aile droite : l’ultraconservatrice Suella Braverman est renommée à l’Intérieur, moins d’une semaine après sa démission de ce poste qui avait contribué à la chute de Liz Truss.

Si cette dernière avait formé un cabinet très loyal, Rishi Sunak semble montrer une volonté d’ouverture aux différents courants de la majorité. Il a néanmoins rappelé au gouvernement son allié Dominic Raab qui retrouve les postes de ministre de la Justice et de vice-Premier ministre.

Sur la BBC, le député Huw Merriman a expliqué que Rishi Sunak voulait apporter “une impression de calme et de stabilité” en dirigeant le gouvernement “comme un chef d’entreprise”: “Nous ne voulons plus de turbulences”.

Le gouvernement “reflète un parti unifié et un cabinet avec de l’expérience, assurant en des temps incertains une continuité au sein du gouvernement”, a souligné une source à Downing Street.

Appels à l’étranger

Pour son premier appel à un dirigeant étranger, Rishi Sunak s’est entretenu mardi soir avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et lui a assuré du “soutien inébranlable” du Royaume-Uni alors que le départ de Boris Johnson avait suscité des inquiétudes à Kiev.

M. Zelensky a de son côté affirmé qu’il espérait un “renforcement” des relations de son pays avec Londres.

M. Sunak s’est également entretenu au téléphone avec le président américain Joe Biden.

Sur la scène locale, le nouveau Premier ministre s’est dit “conscient” du travail à effectuer pour “rétablir la confiance”, allusion aux scandales sous Boris Johnson auquel il a exprimé sa “gratitude”.

A la tête d’un parti extrêmement divisé, Rishi Sunak exclut des élections anticipées, réclamées par l’opposition. Selon un sondage Ipsos publié lundi, 62% des électeurs souhaitent un tel scrutin avant la fin 2022.

Brexiter de la première heure, qui passe pour un pragmatique, bourreau de travail, Rishi Sunak est pressé de détailler ses projets, après s’être imposé sans programme ni vote des adhérents. Il était le seul candidat à avoir obtenu les soutiens nécessaires des députés de son parti.

Face à l’ampleur de la tâche, il a assuré dans son premier discours ne pas être “intimidé”. Il fera face mercredi à l’opposition travailliste au Parlement pour la traditionnelle séance de questions au Premier ministre, souvent très animée.

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Les Premiers ministres britanniques depuis Thatcher
• John SAEKI

Le roi Charles III salue Rishi Sunak, invité à former un gouvernement, à Buckingham Palace à Londres le 25 octobre 2022
• Aaron Chown

Longévité des Premiers ministres au Royaume-Uni depuis le début du XXe siècle
• Valentin RAKOVSKY

Le nouveau Premier ministre britannique Rihi Sunak devant le 10 Downing Street, à Londres le 25 octobre 2022
• Daniel LEAL

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