Royaume-Uni: le nouveau Premier ministre affronte l’opposition au Parlement

Black Immigrant Daily News

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Le tout nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak va s’adresser pour la première fois au Parlement mercredi, face à une opposition travailliste au plus haut dans les sondages qui réclame des élections anticipées dans un…

Le tout nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak va s’adresser pour la première fois au Parlement mercredi, face à une opposition travailliste au plus haut dans les sondages qui réclame des élections anticipées dans un pays en pleine crise économique et politique.

Pour la première fois, un chef de gouvernement non-blanc, hindou et originaire d’une ancienne colonie anglaise, le plus jeune de l’histoire récente, fera face à la mi-journée aux députés de la chambre des Communes, lors de la traditionnelle séance de questions au Premier ministre, souvent très animée.

Le chef du Labour Keir Starmer l’a félicité mardi sur Twitter, mais sans ménagement: les Britanniques “ont besoin d’un nouveau départ et de s’exprimer sur l’avenir” du pays, a-t-il écrit.

L’opposition travailliste, largement en tête dans les sondages, réclame quasiment tous les jours ces élections générales anticipées, sans attendre 2024, dénonçant la politique des conservateurs qui “ont mis en pièces l’économie”.

Rishi Sunak, seul candidat officiel après la démission de Liz Truss la semaine dernière, a pris ses fonctions après avoir été choisi lundi en quelques heures par le parti conservateur, sans avoir prononcé un mot en public et sans que les membres du parti ne soient consultés.

Cet été, ces derniers avaient préféré Liz Truss au richissime ex-ministre des Finances, qui en pleine crise du coût de la vie, avec une inflation à 10%, appelait à la prudence budgétaire et dénonçait les “contes de fée” de sa rivale.

Devenu mardi le troisième Premier ministre britannique en moins de 50 jours et le sixième depuis le Brexit en 2016, Rishi Sunak a toutefois exclu des élections anticipées que les conservateurs, depuis 12 ans au pouvoir, seraient assurés de perdre.

Selon un sondage Ipsos publié lundi, 62% des électeurs souhaitent un tel scrutin avant la fin 2022.

Nouveau gouvernement

Après avoir rencontré le roi Charles III qui l’a chargé de former un gouvernement, Rishi Sunak a annoncé mardi des “décisions difficiles” face à la crise économique et a promis de “réparer” les “erreurs” de Liz Truss, qui avait démissionné après 44 jours au pouvoir.

“Sunak et sa femme s’assoient sur une fortune de 730.000.000 de livres. C’est deux fois la fortune estimée du roi Charles III. Ayez ça en tête quand il parle de prendre des +décisions difficiles+”, a taclé la députée travailliste Nadia Whittome.

Partisan d’une réduction des dépenses pour freiner l’inflation, plutôt que d’un recours à la dette pour soutenir les ménages – politique privilégiée par Liz Truss, Rishi Sunak a reconduit à son poste le ministre des Finances Jeremy Hunt qui depuis sa nomination en catastrophe mi-octobre a ramené un semblant de calme sur les marchés.

Il doit présenter de nouvelles mesures budgétaires le 31 octobre.

Retour de Raab

Rishi Sunak cherche à rassembler des députés conservateurs très divisés après 12 ans au pouvoir. Il a réussi à glaner les soutiens d’anciens fidèles de Boris Johnson pour être élu alors que certains l’avaient pourtant accusé de trahison en juillet quand sa démission du ministère des Finances, suivie d’une soixantaine d’autres, avait abouti au départ de “BoJo”.

Dominic Raab – proche allié de M. Sunak – a quant à lui retrouvé son rôle de vice-Premier ministre et ministre de la Justice qu’il avait dû abandonner après la démission de Boris Johnson.

Suella Braverman, nommée en septembre ministre de l’Intérieur par Liz Truss et qui avait claqué la porte la semaine dernière, retrouve elle aussi son poste. Influente dans l’aile droite du parti, elle a une position très dure sur l’immigration.

En pleine guerre en Ukraine, les ministres de la Défense Ben Wallace et des Affaires étrangères James Cleverly ont également conservé leur portefeuille.

Pour son premier appel à un dirigeant étranger, Rishi Sunak s’est d’ailleurs entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky mardi soir et lui a assuré du “soutien inébranlable” du Royaume-Uni face à l’invasion russe. Il a aussi échangé par téléphone avec le président américain Joe Biden.

vg/bd/ybl

Le chef du Parti travailliste britannique, Keir Starmer, à Brgihton, dans le sud de l’Angleterre, le 20 octobre 2022
• CARLOS JASSO

Jeremy Hunt, maintenu à son poste de ministre des Finances par Rishi Sunak, à Londres, le 25 octobre 2022
• Daniel LEAL

Dominic Raab, nommé vice-Premier ministre et ministre de la Justice par Rishi Sunak, à Londres, le 25 octobre 2022
• Daniel LEAL

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Macron et Scholz vont tenter de faire repartir le moteur franco-allemand

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Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz vont tenter mercredi de relancer le tandem franco-allemand, plombé par une série de différends, de l’énergie à la défense…

Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz vont tenter mercredi de relancer le tandem franco-allemand, plombé par une série de différends, de l’énergie à la défense, sur fond de guerre en Ukraine.

Le temps d’un déjeuner à l’Elysée, les deux dirigeants ambitionnent de “renforcer les coopérations franco-allemandes” et de répondre aux défis communs de “façon unie et solidaire”, a résumé mardi la présidence française.

Une ambition qui masque mal les divergences parfois béantes entre les deux premières puissances européennes et qui ont conduit au report de plusieurs semaines d’un conseil des ministres franco-allemand, le premier d’Olaf Scholz, programmé le même jour près de Paris.

L’arrivée du chancelier à 12H00 et le déjeuner, à 12H35, ne donneront d’ailleurs lieu à aucune déclaration, ni avant, ni après, selon le programme diffusé mardi soir par l’Elysée.

Sur la stratégie à adopter face à la flambée des prix énergétiques, le nucléaire, l’armement européen, rien ne semble plus aller entre Paris et Berlin. De quoi inquiéter en Europe, où le moteur franco-allemand reste une force d’entraînement majeure.

“Le couple franco-allemand diverge, il est donc paralysé”, s’alarme l’ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères français Dominique de Villepin.

“Nous ne pouvons pas nous permettre dans ce moment de l’histoire de ne pas avoir une Europe unie et forte. Ca commence par un dialogue franco-allemand fructueux”, a-t-il averti vendredi sur la radio France Inter.

Les différends – notamment sur plusieurs projets industriels communs, de l’avion de combat au char du futur – se sont exacerbés depuis le début de l’offensive russe en Ukraine.

“Un mariage de nécessité”

L’Allemagne, parmi les plus touchés en raison de sa dépendance au gaz russe, a entrepris “un changement de modèle dont il ne faut pas sous-estimer le caractère déstabilisateur”, analyse Emmanuel Macron.

Le chancelier Scholz a annoncé un plan d’aide de 200 milliards aux particuliers et entreprises face à l’envolée des prix, notamment du gaz après les coupures de livraisons imposées par la Russie. 

Ce plan, déroulé sans concertation avec ses partenaires européens, a provoqué une vive incompréhension et des craintes de distorsion de concurrence en Europe.

Après des décennies de sous-investissement, l’Allemagne a aussi opéré un virage à 180 degrés en matière de défense afin de faire de son armée “la force la mieux équipée d’Europe”. 

Là aussi sans forcément oeuvrer au renforcement de l’autonomie stratégique européenne prôné par Paris et encore moins à celui de la coopération militaro-industrielle franco-allemande.

Berlin promeut ainsi un projet de bouclier anti-missile européen, avec notamment une composante israélienne, concurrent de celui de Paris et Rome.

Pour nombre d’observateurs, cette panne est inhérente à toute relation où s’entremêlent ambitions européennes et intérêts nationaux, mais pas forcément rédhibitoire.

“La réalité, c’est que c’est un mariage de nécessité, souligne une source diplomatique française. “Ce n’est pas une crise fondamentale, c’est un bas de la relation”, ajoute-t-elle.

“Coordonner les efforts”

“Macron Merkel, ils échangeaient des SMS tous les jours, et là, je ne crois pas qu’ils se parlent tous les jours”, relève-t-elle encore.

Sur l’Europe, les deux dirigeants ont “pas mal de convergences”, même si le chancelier a peu parlé de la France dans son discours de Prague sur l’Union européenne fin août, souligne-t-on à Paris.

Olaf Scholz s’est alors engagé à soutenir un élargissement de l’Union européenne vers l’Est et une UE à “30 ou 36 membres”, une approche beaucoup plus volontariste que celle de la France.

Mais il a aussi plaidé, comme Paris, pour le passage à la majorité qualifiée sur un certain nombre de décisions européennes, de la politique étrangère à la fiscalité.

A Berlin, on préfère relativiser. “La France est notre allié le plus proche. Ces derniers jours, il y a eu beaucoup de spéculations, mais je pense que beaucoup de choses ont été inventées de toutes pièces”, considère un porte-parole du gouvernement allemand.

A Bruxelles aussi, on veut y croire aussi. “J’ai confiance dans la détermination à la fois du président français et du chancelier allemand” à “travailler ensemble”, assure le président du Conseil européen Charles Michel.

vl/jmt/dlm

Le président français Emmanuel Macron (d) et le chancelier allemand Olaf Scholz lors du lancement de la Communauté politique européenne à Prague, le 6 octobre 2022
• Ludovic MARIN

Carte de l’Allemagne montrant les lignes de gazoducs existantes ou en projet, ainsi que les points d’échanges avec les pays frontaliers
• Patricio ARANA

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (c) en réunion avec son homologue français Emmanuel Macron (d) et le chancelier allemand Olaf Scholz, à Kiev, le 16 juin 2022
• Ludovic MARIN

NewsAmericasNow.com

St George’s whip Jonathan Grant 4-1; Haile Selassie clip Excelsior 1-0 Loop Jamaica

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St George’s College took a massive step towards the quarter-final of the ISSA/Digicel Manning Cup with a thumping 4-1 win over Jonathan Grant High as the first leg of the second round started Tuesday.

Mona High and Haile Selassie also grabbed first-leg advantages with 2-0 and 1-0 wins over Tivoli Gardens and Excelsior High, respectively, entering the return legs on Friday.

In the fourth match of the day, Campion College and Charlie Smith battled to a 1-1 draw entering the second leg.

Of the four games Tuesday, St George’s College are in the best position to advance to the quarter-finals as it would take a herculean effort from Jonathan Grant to overturn that three-goal deficit, especially playing away at Winchester Park.

Mona High are also in a good position with a two-goal cushion over Tivoli High and should be safely through after the return leg on Friday.

However, Haile Selassie High created the biggest upset of the round, stunning former champions Excelsior High 1-0 on the grounds of Calabar High. The return will be played at Excelsior.

On Wednesday, defending champions Kingston College will travel to Spanish Town Prison Oval to play Jose Marti High at 3pm after STATHS take on St Jago at 1pm in a doubleheader.

Norman Manley High will tackle Jamaica College at Calabar while Wolmer’s Boys will play St Catherine High at the Stadium East field.

NewsAmericasNow.com

Barbersessie met Owruman was nostalgische belevenis

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‘Het was een heerlijk gevoel voor mij’ Tekst en beeld Shanavon Arsomedjo PARAMARIBO — De allereerste barbersessie is een feit.

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Royaume-Uni: le nouveau Premier ministre affronte l’opposition au Parlement

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Le tout nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak va s’adresser pour la première fois au Parlement mercredi, face à une opposition travailliste au plus haut dans les sondages qui réclame des élections anticipées dans un…

Le tout nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak va s’adresser pour la première fois au Parlement mercredi, face à une opposition travailliste au plus haut dans les sondages qui réclame des élections anticipées dans un pays en pleine crise économique et politique.

Pour la première fois, un chef de gouvernement non-blanc, hindou et originaire d’une ancienne colonie anglaise, le plus jeune de l’histoire récente, fera face à la mi-journée aux députés de la chambre des Communes, lors de la traditionnelle séance de questions au Premier ministre, souvent très animée.

Le chef du Labour Keir Starmer l’a félicité mardi sur Twitter, mais sans ménagement: les Britanniques “ont besoin d’un nouveau départ et de s’exprimer sur l’avenir” du pays, a-t-il écrit.

L’opposition travailliste, largement en tête dans les sondages, réclame quasiment tous les jours ces élections générales anticipées, sans attendre 2024, dénonçant la politique des conservateurs qui “ont mis en pièces l’économie”.

Rishi Sunak, seul candidat officiel après la démission de Liz Truss la semaine dernière, a pris ses fonctions après avoir été choisi lundi en quelques heures par le parti conservateur, sans avoir prononcé un mot en public et sans que les membres du parti ne soient consultés.

Cet été, ces derniers avaient préféré Liz Truss au richissime ex-ministre des Finances, qui en pleine crise du coût de la vie, avec une inflation à 10%, appelait à la prudence budgétaire et dénonçait les “contes de fée” de sa rivale.

Devenu mardi le troisième Premier ministre britannique en moins de 50 jours et le sixième depuis le Brexit en 2016, Rishi Sunak a toutefois exclu des élections anticipées que les conservateurs, depuis 12 ans au pouvoir, seraient assurés de perdre.

Selon un sondage Ipsos publié lundi, 62% des électeurs souhaitent un tel scrutin avant la fin 2022.

Nouveau gouvernement

Après avoir rencontré le roi Charles III qui l’a chargé de former un gouvernement, Rishi Sunak a annoncé mardi des “décisions difficiles” face à la crise économique et a promis de “réparer” les “erreurs” de Liz Truss, qui avait démissionné après 44 jours au pouvoir.

“Sunak et sa femme s’assoient sur une fortune de 730.000.000 de livres. C’est deux fois la fortune estimée du roi Charles III. Ayez ça en tête quand il parle de prendre des +décisions difficiles+”, a taclé la députée travailliste Nadia Whittome.

Partisan d’une réduction des dépenses pour freiner l’inflation, plutôt que d’un recours à la dette pour soutenir les ménages – politique privilégiée par Liz Truss, Rishi Sunak a reconduit à son poste le ministre des Finances Jeremy Hunt qui depuis sa nomination en catastrophe mi-octobre a ramené un semblant de calme sur les marchés.

Il doit présenter de nouvelles mesures budgétaires le 31 octobre.

Retour de Raab

Rishi Sunak cherche à rassembler des députés conservateurs très divisés après 12 ans au pouvoir. Il a réussi à glaner les soutiens d’anciens fidèles de Boris Johnson pour être élu alors que certains l’avaient pourtant accusé de trahison en juillet quand sa démission du ministère des Finances, suivie d’une soixantaine d’autres, avait abouti au départ de “BoJo”.

Dominic Raab – proche allié de M. Sunak – a quant à lui retrouvé son rôle de vice-Premier ministre et ministre de la Justice qu’il avait dû abandonner après la démission de Boris Johnson.

Suella Braverman, nommée en septembre ministre de l’Intérieur par Liz Truss et qui avait claqué la porte la semaine dernière, retrouve elle aussi son poste. Influente dans l’aile droite du parti, elle a une position très dure sur l’immigration.

En pleine guerre en Ukraine, les ministres de la Défense Ben Wallace et des Affaires étrangères James Cleverly ont également conservé leur portefeuille.

Pour son premier appel à un dirigeant étranger, Rishi Sunak s’est d’ailleurs entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky mardi soir et lui a assuré du “soutien inébranlable” du Royaume-Uni face à l’invasion russe. Il a aussi échangé par téléphone avec le président américain Joe Biden.

vg/bd/ybl

Le chef du Parti travailliste britannique, Keir Starmer, à Brgihton, dans le sud de l’Angleterre, le 20 octobre 2022
• CARLOS JASSO

Jeremy Hunt, maintenu à son poste de ministre des Finances par Rishi Sunak, à Londres, le 25 octobre 2022
• Daniel LEAL

Dominic Raab, nommé vice-Premier ministre et ministre de la Justice par Rishi Sunak, à Londres, le 25 octobre 2022
• Daniel LEAL

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Macron et Scholz vont tenter de faire repartir le moteur franco-allemand

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Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz vont tenter mercredi de relancer le tandem franco-allemand, plombé par une série de différends, de l’énergie à la défense…

Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz vont tenter mercredi de relancer le tandem franco-allemand, plombé par une série de différends, de l’énergie à la défense, sur fond de guerre en Ukraine.

Le temps d’un déjeuner à l’Elysée, les deux dirigeants ambitionnent de “renforcer les coopérations franco-allemandes” et de répondre aux défis communs de “façon unie et solidaire”, a résumé mardi la présidence française.

Une ambition qui masque mal les divergences parfois béantes entre les deux premières puissances européennes et qui ont conduit au report de plusieurs semaines d’un conseil des ministres franco-allemand, le premier d’Olaf Scholz, programmé le même jour près de Paris.

L’arrivée du chancelier à 12H00 et le déjeuner, à 12H35, ne donneront d’ailleurs lieu à aucune déclaration, ni avant, ni après, selon le programme diffusé mardi soir par l’Elysée.

Sur la stratégie à adopter face à la flambée des prix énergétiques, le nucléaire, l’armement européen, rien ne semble plus aller entre Paris et Berlin. De quoi inquiéter en Europe, où le moteur franco-allemand reste une force d’entraînement majeure.

“Le couple franco-allemand diverge, il est donc paralysé”, s’alarme l’ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères français Dominique de Villepin.

“Nous ne pouvons pas nous permettre dans ce moment de l’histoire de ne pas avoir une Europe unie et forte. Ca commence par un dialogue franco-allemand fructueux”, a-t-il averti vendredi sur la radio France Inter.

Les différends – notamment sur plusieurs projets industriels communs, de l’avion de combat au char du futur – se sont exacerbés depuis le début de l’offensive russe en Ukraine.

“Un mariage de nécessité”

L’Allemagne, parmi les plus touchés en raison de sa dépendance au gaz russe, a entrepris “un changement de modèle dont il ne faut pas sous-estimer le caractère déstabilisateur”, analyse Emmanuel Macron.

Le chancelier Scholz a annoncé un plan d’aide de 200 milliards aux particuliers et entreprises face à l’envolée des prix, notamment du gaz après les coupures de livraisons imposées par la Russie. 

Ce plan, déroulé sans concertation avec ses partenaires européens, a provoqué une vive incompréhension et des craintes de distorsion de concurrence en Europe.

Après des décennies de sous-investissement, l’Allemagne a aussi opéré un virage à 180 degrés en matière de défense afin de faire de son armée “la force la mieux équipée d’Europe”. 

Là aussi sans forcément oeuvrer au renforcement de l’autonomie stratégique européenne prôné par Paris et encore moins à celui de la coopération militaro-industrielle franco-allemande.

Berlin promeut ainsi un projet de bouclier anti-missile européen, avec notamment une composante israélienne, concurrent de celui de Paris et Rome.

Pour nombre d’observateurs, cette panne est inhérente à toute relation où s’entremêlent ambitions européennes et intérêts nationaux, mais pas forcément rédhibitoire.

“La réalité, c’est que c’est un mariage de nécessité, souligne une source diplomatique française. “Ce n’est pas une crise fondamentale, c’est un bas de la relation”, ajoute-t-elle.

“Coordonner les efforts”

“Macron Merkel, ils échangeaient des SMS tous les jours, et là, je ne crois pas qu’ils se parlent tous les jours”, relève-t-elle encore.

Sur l’Europe, les deux dirigeants ont “pas mal de convergences”, même si le chancelier a peu parlé de la France dans son discours de Prague sur l’Union européenne fin août, souligne-t-on à Paris.

Olaf Scholz s’est alors engagé à soutenir un élargissement de l’Union européenne vers l’Est et une UE à “30 ou 36 membres”, une approche beaucoup plus volontariste que celle de la France.

Mais il a aussi plaidé, comme Paris, pour le passage à la majorité qualifiée sur un certain nombre de décisions européennes, de la politique étrangère à la fiscalité.

A Berlin, on préfère relativiser. “La France est notre allié le plus proche. Ces derniers jours, il y a eu beaucoup de spéculations, mais je pense que beaucoup de choses ont été inventées de toutes pièces”, considère un porte-parole du gouvernement allemand.

A Bruxelles aussi, on veut y croire aussi. “J’ai confiance dans la détermination à la fois du président français et du chancelier allemand” à “travailler ensemble”, assure le président du Conseil européen Charles Michel.

vl/jmt/dlm

Le président français Emmanuel Macron (d) et le chancelier allemand Olaf Scholz lors du lancement de la Communauté politique européenne à Prague, le 6 octobre 2022
• Ludovic MARIN

Carte de l’Allemagne montrant les lignes de gazoducs existantes ou en projet, ainsi que les points d’échanges avec les pays frontaliers
• Patricio ARANA

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (c) en réunion avec son homologue français Emmanuel Macron (d) et le chancelier allemand Olaf Scholz, à Kiev, le 16 juin 2022
• Ludovic MARIN

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Assurance chômage: le Sénat adopte le projet de loi ouvrant la voie à une possible modulation

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Le Sénat à majorité de droite a adopté mardi soir en première lecture le projet de loi ouvrant la voie à une possible modulation de l’assurance chômage selon la conjoncture, après l’avoir durci avec une mesure pénalisant les refus répétés…

Le Sénat à majorité de droite a adopté mardi soir en première lecture le projet de loi ouvrant la voie à une possible modulation de l’assurance chômage selon la conjoncture, après l’avoir durci avec une mesure pénalisant les refus répétés de propositions de CDI à l’issue d’un CDD.

Prévu sur trois jours, l’examen de ce texte porté par le ministre du Travail Olivier Dussopt a été bouclé en une seule journée.

Députés et sénateurs vont maintenant tenter de s’accorder sur une version commune en commission mixte paritaire. 

Ce texte prévoit dans un premier temps de prolonger les règles actuelles de l’assurance chômage, issues d’une réforme contestée du premier quinquennat Macron et qui arrivent à échéance au 1er novembre. Il enclenche aussi la possibilité, par décret, de moduler l’assurance chômage en fonction du marché de l’emploi, promesse de campagne d’Emmanuel Macron.

Le système actuel “reste construit pour répondre à un concept de chômage de masse, sans être suffisamment incitatif au retour à l’emploi”, a déclaré le ministre, soulignant que “60% des entreprises éprouvent des difficultés à recruter”.

Ce mécanisme de modulation  fait actuellement l’objet d’une concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux qui “devrait durer 6 à 8 semaines pour aboutir d’ici à la fin de l’année”, a précisé M. Dussopt.

Les rapporteurs Frédérique Puissat (LR) et Olivier Henno (centriste) ont inscrit le principe de la modulation en toutes lettres dans la loi, avec le soutien du ministre.

Le ministre s’est en revanche montré défavorable à une autre mesure introduite en commission, qui prévoit qu’un demandeur d’emploi ayant refusé trois propositions de CDI à l’issue d’un CDD ne puisse pas avoir droit à l’assurance chômage. 

Des sénateurs LR, dont leur chef de file Bruno Retailleau, ont échoué à durcir cette disposition dans l’hémicycle. Un amendement prévoyant la privation d’indemnisation au premier refus a été rejeté d’extrême justesse.

Laurent Duplomb (LR) a défendu l’objectif de revenir aux “vraies valeurs du travail”, Mme Puissat estimant qu’”on ne peut pas faire des choix de vie qui sont payés par des systèmes assurantiels”.

“Nous n’avons qu’à supprimer l’allocation chômage”, s’est emportée à gauche Monique Lubin (PS), dénonçant “une course à l’échalote”.

Le Sénat a ensuite adopté un autre amendement LR visant à exclure de l’allocation chômage les intérimaires qui n’acceptent pas un CDI proposé sur le poste qu’ils occupent en intérim.

Quant à la disposition assimilant “l’abandon de poste” à une démission, introduite à l’Assemblée par des amendements de la majorité présidentielle et des LR, les sénateurs ont précisé la procédure applicable afin de la “sécuriser”.

Paritarisme

La gauche est vent debout contre un texte qui “stigmatise les demandeurs d’emploi et les fait passer pour des profiteurs”, selon Mme Lubin.

Les groupes PS et Ecologiste ont apporté leurs voix à une motion de procédure du groupe CRCE à majorité communiste visant à son rejet d’emblée, qui a néanmoins été repoussée. “Les salariés ont beaucoup perdu ce soir”, a estimé Cathy Apourceau-Poly (CRCE). 

“Afin de redonner la main aux partenaires sociaux”, les sénateurs ont réécrit l’article premier du texte qui prévoit la prolongation des règles actuelles de l’assurance chômage. La date butoir du 31 décembre 2023 a été ramenée au 31 août. Cette période “devra être utilisée pour engager des concertations destinées à faire évoluer la gouvernance de l’assurance chômage”, a indiqué Mme Puissat. 

“Sans réforme globale et profonde, le paritarisme aura vécu”, a mis en garde le centriste Jean-Marie Vanlerenberghe.

Opposé à la réécriture des sénateurs, le ministre a rappelé de son côté s’être engagé sur l’ouverture de négociations sur la gouvernance.

Autre point rectifié par la droite sénatoriale: les paramètres du bonus-malus, dispositif qui a vocation à limiter les contrats courts. Ont été notamment exclues du dispositif les fins de missions d’intérim.

Un autre volet du projet de loi prévoit de faciliter la validation des acquis de l’expérience (VAE). Les sénateurs l’ont ouvert encore davantage et ont donné leur feu vert à une expérimentation proposée par le gouvernement de “VAE inversée”, alliant emploi et formation.

vm/dlm

Le ministre du Travail Olivier Dussopt prend la parole lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale à Paris le 18 octobre 2022
• Christophe ARCHAMBAULT

NewsAmericasNow.com

Actress and broadcaster Leonie Forbes has died Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

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Theatre icon and broadcaster Leonie Forbes has died. She was 85.

She reportedly died on Tuesday.

In a tweet a short while ago to his official Twitter page, Prime Minister Andrew Holness said her name is synonymous with Jamaica and with Jamaican theatre and broadcast.

“She was always an elegant, gracious woman whose voice commanded both respect and admiration,” the tweet read.

“We say thanks to Leonie for her contribution to Jamaican arts and culture, and we express our deep sadness at her passing,” the tweet added.

The actress and former radio and television broadcaster was born on June 14.

According to the National Library of Jamaica, she grew up in Kingston as an only child. She attended St George’s Preparatory, Merrywood Elementary School, Mico Practising School, Kingston Senior School, Excelsior College, and Durham College.

Forbes played leading roles in 12 pantomimes and acted in plays such as “Sea Mama”, “Miss Unusual”, “The Rope and the Cross”, “Old Story Time” and “Champagne and Sky Juice”, the National Library of Jamaica said.

Forbes also authored a book called “The Re-Entry Into Sound”, along with Alma Mock Yen, formerly of the UWI’s Radio Education Unit. This is a standard text used to train broadcasters all over the Caribbean.

Among the honours and awards Forbes received over the years are:

“My Life in the Theatre” medal by the Mexican Theatre Centre of the International Theatre Institute for outstanding theatre personalities of Latin America and the Caribbean (2001)Order of Distinction (Officer Class) Government of Jamaica (1980)Silver Musgrave MedalCentenary MedalBronze Musgrave Medal (1973)

NewsAmericasNow.com

Plus de « Health Data Hub » dans la communication officielle du gouvernement Guyaweb, site d’information et d’investigation en Guyane

Black Immigrant Daily News

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Les termes anglais « Health Data Hub », ne pourront plus figurer dans la communication officielle d’ici au 20 avril 2023. La décision du tribunal administratif de Paris est tombée le jeudi 20 octobre dernier, faisant suite à l’audience qui avait eu lieu le 22 septembre. Le tribunal avait été saisi par Francophonie Avenir, l’association de défense de la francophonie. Explications. Par une requête et un mémoire, enregistrés les 27 avril 2020 et 4 mai 2022, l’association Francophonie Avenir demandait au tribunal : 1°) d’annuler la décision implicite par laquelle le ministre des solidarités et de la santé a rejeté…

NewsAmericasNow.com

Six Palestiniens tués dans des raids israéliens contre des militants en Cisjordanie

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Six Palestiniens ont été tués mardi dans des raids de l’armée israélienne en Cisjordanie occupée, visant un groupe de jeunes combattants impliqués dans des attaques, le “Repaire des lions”, et des milliers de personnes ont…

Six Palestiniens ont été tués mardi dans des raids de l’armée israélienne en Cisjordanie occupée, visant un groupe de jeunes combattants impliqués dans des attaques, le “Repaire des lions”, et des milliers de personnes ont participé aux funérailles de cinq d’entre eux.

Avant l’aube, cinq Palestiniens ont été tués dans un raid israélien visant le groupe armé Areen al-Oussoud, à Naplouse, une grande ville du nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, selon le ministère palestinien de la Santé.

Un sixième Palestinien a été mortellement touché par des balles à la poitrine dans le village de Nabi Saleh, au nord de Ramallah, lors d’affrontements avec l’armée israélienne, a ajouté le ministère. L’armée israélienne a indiqué avoir tiré en direction d’un “suspect lançant un engin explosif”.

Une foule compacte de plusieurs milliers de personnes, dont des hommes armés encagoulés tirant en l’air, s’est rassemblée dans le centre de Naplouse pour assister aux funérailles des cinq Palestiniens, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Dans la vieille ville de Naplouse, l’armée a confirmé avoir mené une vaste opération avec la police contre le “QG et un atelier de fabrication d’armes” du groupe Areen al-Oussoud. 

“Plusieurs suspects armés ont été atteints par des balles”, a-t-elle indiqué. “Des dizaines de Palestiniens ont brûlé des pneus et lancé des pierres” en direction des soldats qui ont “riposté en ouvrant le feu”.

Un dirigeant du “Repaire des lions”, Wadih Al-Houh, a été tué dans l’opération, a confirmé le groupe palestinien.

“Ils doivent savoir que nous les atteindrons où qu’ils se trouvent, Israël n’arrêtera jamais d’agir pour sa sécurité (…) Le but est de réduire le terrorisme et de s’assurer qu’il ne touche pas les citoyens israéliens”, a déclaré le Premier ministre Yaïr Lapid, en campagne pour les législatives anticipées du 1er novembre.

“Durement frappée”

“L’organisation terroriste Areen al-Oussoud a été durement frappée (….) Ceux qui tentent de nous attaquer en subiront les conséquences”, a averti M. Lapid.

Le chef de l’armée israélienne Aviv Kohavi a dit quant à lui que tous les “terroristes finiront morts ou en prison”. “Nous irons dans toutes les villes, tous les quartiers, toutes les maisons et sous-sols (…) la terreur ne peut pas se cacher.”

“La reddition est le chemin de l’humiliation (…) Il est temps pour les lions de sortir de leur tanière”, a affirmé sur sa chaîne Telegram le groupe Areen al-Oussoud, qui compte plus de 210.000 abonnés et jouit d’une grande popularité parmi les jeunes Palestiniens.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a dénoncé comme un “crime de guerre” l’opération israélienne à Naplouse, bastion comme Jénine des groupes armés palestiniens.

Mardi soir, un Israélien de 55 ans a été blessé après avoir été poignardé non loin de Naplouse, a affirmé l’armée. L’auteur de l’attaque, qui s’est d’abord enfui vers le village palestinien d’Al-Foundok, a été arrêté, a ajouté plus tard la même source.

Les violences se sont accrues ces derniers mois dans le nord de la Cisjordanie, les forces israéliennes multipliant les opérations à Naplouse et Jénine dans la foulée d’attaques anti-israéliennes meurtrières. 

Ces raids, souvent émaillés de heurts avec la population palestinienne, ont fait plus d’une centaine de morts côté palestinien, soit le bilan le plus lourd en Cisjordanie depuis près de sept ans, selon l’ONU. 

Depuis début octobre, 25 Palestiniens et deux soldats israéliens ont été tués, selon un bilan établi par l’AFP.

A Washington, le secrétaire d’Etat Antony Blinken a déclaré que les Etats-Unis étaient “vraiment inquiets” face à l’escalade des violences en Cisjordanie occupée. 

“Nous appelons toutes les parties à prendre les mesures nécessaires pour réduire les violences et à éviter les déclarations qui risquent de les attiser”, a-t-il dit avant une rencontre avec le président israélien Isaac Herzog. 

“Affronter l’ennemi”

Ces dernières semaines, Areen al-Oussoud, dont certains des membres sont affiliés à des groupes comme le Fatah, le Hamas ou le Jihad islamique, a commencé à lancer des opérations anti-israéliennes depuis Naplouse.

Baptisé “Repaire des lions” en hommage à Ibrahim al-Nabulsi, un jeune combattant surnommé le “lion de Naplouse” abattu début août par Israël, le groupe a notamment revendiqué une attaque mortelle contre un soldat israélien il y a deux semaines en Cisjordanie.

Dans la foulée, l’armée a resserré l’étau sur Naplouse, en contrôlant les entrées et sorties et en surveillant en permanence son ciel avec des drones.

Mardi, le Jihad islamique a appelé “la jeunesse rebelle en Cisjordanie et dans la bande de Gaza à se mobiliser, à manifester immédiatement et à affronter l’ennemi sur tous les fronts”.

Le Hamas islamiste, au pouvoir dans la bande de Gaza sous blocus israélien depuis plus de 15 ans, a prévenu que “les crimes de l’occupation israélienne” allaient “précipiter la Palestine vers une escalade”.

bur-gl/cgo/rm/sg

Funérailles de Palestiniens tués dans des raids israéliens en Cisjordanie
• Zain JAAFAR

Carte d’Israël et des Territoires palestiniens, montrant la ville de Naplouse
• STAFF

Funérailles de Palestiniens tués lors d’une opération israélienne à Naplouse, le 25 octobre 2022 dans le nord de la Cisjordanie occupée
• JAAFAR ASHTIYEH

Funérailles de Palestiniens tués lors d’une opération israélienne à Naplouse, le 25 octobre 2022 dans le nord de la Cisjordanie occupée
• JAAFAR ASHTIYEH

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