L’extraction de lithium en Amérique du Sud, entre espoirs et désillusions

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Entre bleu turquoise et blanc éclatant, les piscines à ciel ouvert des mines de lithium d’Amérique du Sud contrastent avec les paysages arides environnants. Aux confins du Chili, de l’Argentine et de la Bolivie, l’extraction…

Entre bleu turquoise et blanc éclatant, les piscines à ciel ouvert des mines de lithium d’Amérique du Sud contrastent avec les paysages arides environnants. Aux confins du Chili, de l’Argentine et de la Bolivie, l’extraction du précieux métal cristallise espoirs et désillusions.

Cette région aride du continent américain recèle dans son sous-sol 56% des 89 millions de tonnes de lithium identifiées au monde, selon un rapport de 2022 du Service géologique des Etats-Unis (USGS). 

Surnommé le “pétrole du 21e siècle”, ce métal blanc est essentiel pour la fabrication des batteries des voitures électriques, censées sauver la planète du réchauffement climatique, mais aussi des téléphones portables et autres appareils électroniques. 

Son prix est passé de 5.700 dollars la tonne en novembre 2020 à 60.500 en septembre dernier, selon l’agence Benchmark Mineral Intelligence.

Désert d’Atacama

Au Chili, le lithium provient exclusivement du désert d’Atacama, une plaine brune et rocheuse du nord du pays. Il représente 26% de la production mondiale en 2021, selon l’USGS.

Deux sociétés, l’américaine Albemarle et la chilienne SQM disposent de licences d’exploitation, mais, en contrepartie, elles doivent reverser jusqu’à 40% de leurs recettes à l’Etat. 

Rien que pour le premier semestre, les recettes fiscales du Chili provenant du lithium ont ainsi dépassé celles du cuivre, un métal dont le pays est le premier producteur au monde.

Face à une telle manne, le président de gauche Gabriel Boric a promis la création d’une entreprise publique de lithium sans exclure une éventuelle participation privée.

Mais l’extraction de lithium n’est pas sans conséquences pour l’environnement et, bien que les sociétés minières sont contraintes de verser des dédommagements conséquents aux communautés locales, ces dernières craignent pour leurs moyens de subsistance dans une région régulièrement frappée par la sécheresse. 

“Nous voulons savoir”

La société chilienne SQM dit ainsi puiser en 2022 près de 400.000 litres d’eau par heure pour les besoins de son usine. 

Une inspection sur son site en 2013 avait révélé qu’un tiers des caroubiers, arbre rustique en raison de ses racines profondes, étaient morts, à cause du manque d’eau, a révélé ensuite une étude.

“Nous voulons savoir avec exactitude quel est l’impact réel du pompage d’eau des nappes phréatiques”, avance Claudia Pérez, une habitante de la vallée de San Pedro, toute proche du site, disant ne pas être “contre” le lithium, mais souhaiter que “les effets négatifs” de son exploitation pour les populations locales soient “minimisés”. 

De l’autre côté de la cordillère des Andes, en Argentine, une route serpente entre les déserts salés de la province de Jujuy. Avec ceux des provinces voisines de Salta et Catamarca, la région constitue le deuxième plus grand gisement de lithium au monde. 

Avec peu de restrictions sur son exploitation et des taxes de seulement 3%, l’Argentine est le quatrième producteur mondial de lithium. 

Actuellement, deux mines sont exploitées dans la région. L’une, Livent, est aux mains des Etats-Unis, tandis que l’autre, Orocobre, est gérée par un consortium australien et japonais avec la participation d’une entreprise publique argentine. 

Dizaines de projets

Il existe en outre des dizaines de projets à différents stades de maturation avec la participation d’entreprises locales, mais aussi américaines, chinoises, françaises et sud-coréennes. 

L’Argentine pourrait dépasser la production chilienne d’ici 2030, estime un rapport de 2021 de la Commission chilienne du cuivre (Cochilco), un organisme public. 

Le gouverneur de la province de Jujuy, Gerardo Morales, a même invité en avril, via Twitter, le patron de Tesla Elon Musk à investir dans la région lorsque ce dernier s’est plaint des prix élevés du lithium. 

Mais les communautés locales sont là aussi réticentes. A Salinas Grandes, désert de sel au nord de Salta, un panneau alerte le voyageur: “Non au lithium, oui à l’eau et à la vie”. 

“Ce n’est pas, comme ils disent, qu’ils vont sauver la planète. C’est plutôt nous qui devons donner notre vie pour (la) sauver”, peste Veronica Chavez, présidente de la communauté indigène Kolla Santuario de Tres Pozos, non loin de Salinas Grandes. 

“Nous ne mangeons ni lithium, ni batteries. Nous buvons de l’eau”, assure-t-elle, interrogée par l’AFP devant d’énormes amas de sel récoltés par une coopérative locale. 

A quelques mètres de là, Barbara Quipildor, 47 ans, prépare des +empanadas+ dans une petite construction faite en sel. “Je veux qu’ils nous laissent tranquilles, en paix. Je ne veux pas du lithium (…), ce qui me préoccupe c’est l’avenir des enfants de mes enfants”, dit-elle. 

Hôtel Lithium

À quelque 300 km au nord de Jujuy, le +salar+ d’Uyuni, en Bolivie, est le plus grand au monde. Il renferme un quart des ressources en lithium de la planète, selon l’USGS. 

D’une superficie similaire à celle du Qatar, ce désert de sel se trouve dans une région où plus de la moitié de la population est pauvre. 

Désireux lui aussi de profiter de la manne du très convoité métal, l’ancien président de gauche Evo Morales (2006-2019) a nationalisé au début de son mandat hydrocarbures et lithium. 

“La Bolivie va fixer le prix pour le monde entier”, a-t-il déclaré en 2018, appelant le reste de la région à suivre son exemple. 

A Rio Grande, ses mots ont apporté de l’espoir. Ce petit village aux rues boueuses est le plus proche de l’usine de Yacimientos de Litio Bolivianos (YLB), l’entreprise publique créée par Evo Morales. 

Plein d’optimisme, Donny Ali y a construit un hôtel qu’il a appelé Lithium… Mais la fortune n’a pas été au rendez-vous. 

“Nous espérions un grand développement industriel et technologique et, surtout, de meilleures conditions de vie. Cela ne s’est pas produit”, déplore cet avocat de 34 ans, assis dans un canapé de son établissement vide. 

Contrairement au Chili, la Bolivie –mais aussi l’Argentine– peine à exploiter pleinement le lithium du fait de conditions “d’investissement défavorables” et “géographiques plus difficiles, selon un rapport de 2021 du Center for Strategic and International Studies (CSIS). 

Certains pensent que la Bolivie va “manquer le train du lithium. Je ne pense pas”, estime pourtant Juan Carlos Zuleta, un économiste qui a brièvement dirigé l’usine YLB en 2020. 

Malgré leurs différences, les pays du “triangle du lithium”, Argentine en tête, envisagent après l’exploitation du lithium la fabrication de batteries Li-ion sur place.

“Toutes les technologies ont leurs avantages et leurs inconvénients. Ce qui est important c’est qu’il y ait un équilibre qui bénéficie non seulement au pays mais aussi aux populations locales”, estime dans un entretien à l’AFP Roberto Salvarezza, l’un des dirigeants du groupe argentin YPF, qui prévoit de lancer une usine pilote de fabrication de batteries au lithium en décembre.

“L’Amérique du Sud dispose de toutes les matières premières nécessaires à la production de batteries et de véhicules électriques”, assure M. Zuleta. 

En attendant, l’hôtel Lithium reste désespérément vide.

msr-sf/mlb

Des employés travaillent sur le plateau salin de Salinas Grandes dans la province septentrionale de Jujuy, en Argentine, le 18 octobre 2022
• AIZAR RALDES

Une camionnette traverse le désert de sel d’Uyuni, à Uyuni, en Bolivie, le 16 octobre 2022
• AIZAR RALDES

Un petit village dans le salar d’Uyuni, à Uyuni, en Bolivie, le 16 octobre 2022
• AIZAR RALDES

Vue aérienne des bassins de saumure et des zones de traitement de la mine de lithium de la société chilienne SQM (Sociedad Quimica Minera) dans le désert d’Atacama, à Calama, au Chili, le 12 septembre 2022
• Martin BERNETTI

Batterie lithium-ion rechargeable pour la voiture électrique Volkswagen ID.3 représentée à l’usine automobile Volkswagen de Zwickau, dans l’est de l’Allemagne, le 25 février 2020
• RONNY HARTMANN

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Anéanti par un champignon, le châtaignier d’Amérique amorce sa renaissance

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“Ceux-là, on dirait des cadavres”. Au milieu d’une ferme de recherche de Virginie, dans l’est des Etats-Unis, Vasiliy Lakoba pointe du doigt des arbustes chétifs: des châtaigniers d’Amérique, une espèce décimée…

“Ceux-là, on dirait des cadavres”. Au milieu d’une ferme de recherche de Virginie, dans l’est des Etats-Unis, Vasiliy Lakoba pointe du doigt des arbustes chétifs: des châtaigniers d’Amérique, une espèce décimée le siècle dernier par un champignon dévastateur.

“Le châtaignier d’Amérique avait une grande importance au sein des écosystèmes de l’est de l’Amérique du Nord, avant qu’il ne soit détruit par la maladie”, explique le directeur de recherche pour l’American Chestnut Foundation (ACF), qui œuvre depuis les années 1980 à la résurrection de cette espèce.

Autrefois arbre emblématique de la côte est, le châtaignier d’Amérique était utilisé autant pour son bois que pour ses fruits, par les hommes comme par les animaux.

Mais un champignon identifié en 1904 au zoo du Bronx, à New York, sur un arbre venu du Japon, va rapidement se répandre et, en moins de trois décennies, signer l’arrêt de mort de millions de châtaigniers.

“La dévastation a été si rapide”, raconte à l’AFP Vasiliy Lakoba, évoquant des “forêts fantômes”.

Aujourd’hui, seuls quelques rares spécimens survivent encore jusqu’à l’âge adulte dans la nature.

“Haut et droit”

Nichée dans le massif des Appalaches, la ferme-laboratoire principale de l’ACF s’étend sur 36 hectares et compte des dizaines de milliers d’arbres. 

“C’est comme ramasser des pommes, mais avec des épines…”, rigole Jim Tolton, un technicien sur la ferme, lors d’une journée de récolte de châtaignes début octobre.

Les bogues sont prélevées à l’aide d’une grue, avant que ses fruits n’en soient extraits dans un hangar pour ensuite être étudiés, et utilisés pour de futurs plants.

Avant la maladie, le châtaignier d’Amérique “poussait haut et droit à travers la forêt, luttant pour la lumière”, explique Vassiliy Lakoba. 

Mais avec l’arrivée du fléau, un arbre voit des chancres apparaître sur ses branches: une ulcération nécrotique aussi appelée “cancer des arbres”.

Il va alors combattre la maladie en faisant pousser ça et là d’autres branches, lui donnant un aspect touffu, au lieu de sa forme rectiligne de jadis.

Aucun remède n’a jusque-là été trouvé pour arrêter la propagation.

Croisement et transgénique

Conférer au châtaignier d’Amérique une résistance au champignon est précisément la mission de l’ACF.

Pour cela, deux voies principales de recherche sont explorées: la première, mise en place depuis des années, consiste à croiser un châtaignier d’Amérique avec d’autres espèces déjà résistantes au champignon, comme le châtaignier chinois. 

Le but, après de multiples croisements au fil de plusieurs années, est d’obtenir un châtaignier d’Amérique également résistant, tout en conservant un maximum des caractéristiques génétiques d’origine.

“L’un des inconvénients” avec ces croisements, explique Vasiliy Lakoba, “c’est que la résistance à la maladie s’est avérée être un phénomène génétique bien plus complexe qu’imaginé auparavant”.

Les chercheurs de l’ACF n’ont pas abandonné leurs efforts de croisement, mais une deuxième voie est explorée depuis quelques années: la modification génétique.

Travaillant sur une version transgénique du châtaignier d’Amérique, des chercheurs de l’université d’Etat de New York à Syracuse ont développé un spécimen qui montre “des résultats précoces très prometteurs” de résistance à la maladie, selon Vasiliy Lakoba, qui collabore avec ces chercheurs. 

Associer les deux méthodes pourrait “produire de meilleurs résultats”, indique-t-il.

“Au moins deux siècles”

Une fois un spécimen résistant développé, viendra le temps de la réimplantation à grande échelle. Une tâche rendue compliquée notamment par le bouleversement des paysages qui s’est fait sans le châtaignier d’Amérique au cours du siècle passé.

“Tant a changé en matière de climat, d’espèces invasives, de pollution, d’habitat, d’utilisation de la terre, d’érosion des sols”, explique Vasiliy Lakoba. 

“Ce n’est pas le même monde qu’il y a 100 ans.”

Le chercheur dit s’attendre également à des “pressions continues” sur le châtaignier d’Amérique et d’autres espèces à l’avenir avec le changement climatique.

“Globalement, il y aura plus de parasites, plus de maladies (…) qui sont probablement déjà là mais qui n’ont pas encore explosé…”, souligne-t-il.

Et la renaissance du châtaignier d’Amérique ne se fera pas dans les années, ni même les décennies à venir.

“Cela représente assurément une mission d’au moins deux siècles à l’avenir”, dit le chercheur, qui se dit cependant très optimiste sur la réussite de leur mission.

“Ce n’est qu’une question de temps”.

rle/seb/juf

Un chancre sur un châtaignier d’Amérique à la ferme de recherche de l’American Chestnut Foundation, le 4 octobre 2022 à Meadowview, en Virginie
• Brendan Smialowski

Vasiliy Lakoba, directeur de recherche pour l’American Chestnut Foundation, compare une feuille de châtaignier chinois (dessus) à celle d’un châtaignier d’Amérique, le 4 octobre 2022 à Meadowview, en Virginie
• Brendan Smialowski

Des jeunes plants de châtaigniers dans une chambre lumineuse à la ferme de recherche de l’American Chestnut Foundation, le 4 octobre 2022 à Meadowview, en Virginie
• Brendan Smialowski

Vasiliy Lakoba, directeur de recherche pour l’American Chestnut Foundation (ACF), dans un bosquet de châtaigniers, le 4 octobre 2022 à Meadowview, en Virginie
• Brendan Smialowski

Un jeune plant de châtaignier d’Amérique à la ferme de recherche de l’American Chestnut Foundation, le 4 octobre 2022 à Meadowview, en Virginie
• Brendan Smialowski

Récolte de bogues de châtaigniers à la ferme de l’American Chestnut Foundation, le 4 octobre 2022 à Meadowview, en Virginie
• Brendan Smialowski

Des jeunes plants de châtaignier d’Amérique dans une pépinière de l’American Chestnut Foundation, le 4 octobre 2022 à Meadowview, en Virginie
• Brendan Smialowski

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Jean-Michel Rotin en concert unique

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MUSIQUE

Jean-Michel Rotin, figure emblématique du zouk • DR

Le musicien guadeloupéen sera en concert à l’Atrium, ce soir. Attention, soirée unique, il ne faut pas manquer son passage tant attendu !

Le musicien guadeloupéen, figure emblématique du
zouk, sera en concert à l’Atrium, ce soir. Attention, soirée
unique, il ne faudrait donc pas manquer le passage de celui qui est
considéré comme l’un des meilleurs talents zouk de la scène
antillaise avec un nombre impressionnant de tubes à son actif !

Jean-Michel Rotin est tombé très jeune dans la
musique antillaise, mais il lui faudra attendre sa rencontre avec
Thierry Benoît, musicien compositeur et producteur guadeloupéen
pour que les portes de l’indust

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Une cuvée spéciale et une expo pour les 100 ans du château

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Saint-Pierre

L’artiste Christiane Laval a été associée à l’événement. • B.CO

La grande salle du château Depaz a accueilli, vendredi dernier, de nombreux invités venus participer aux 100 ans de la reconstruction de l’édifice. Pour la circonstance, la direction a sorti une cuvée spéciale et associé une artiste peintre, Christiane Laval, à la manifestation. 

Au cours de l’éruption volcanique du 8 mai 1902,
la famille Depaz, propriétaire de l’Habitation La Montagne, a été
anéantie. La ville de Saint-Pierre, elle-même, a été rayée des
cartes des communes de France en 1910. Victor Depaz, héritier de la
famille, hors du territoire au moment de la catastrophe, décida de
faire revivre le domaine. Il entreprit la reconstruction du château
en 1922, à partir des plans de l’Habitation Perrinelle, ancienne
maison des Jésuites construite au XVIIème siècles, par
le père Brisejon. Cet édifice était présenté comme un château
néo-classique. Ce fut le début du repeuplement de la vill

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Les Wassouf habillent les Martiniquais depuis le début du XXe siècle

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Saga familiale

Wendy Noel
w.noel@agmedias.fr

Warren et l’un de ses fils Fabio, fortement impliqué aujourd’hui dans la gestion de l’entreprise.  • PHOTO JEAN-MARC ETIFIER

Depuis les débuts comme colporteur de l’arrière-grand-père Georges à l’entreprise qui compte dix magasins et salarie une soixantaine de personnes, la famille Wassouf a réussi au fil des décennies à s’établir dans le milieu de la vente de prêt-à-porter à Fort-de-France. Un sens du commerce dont a bien sûr hérité la quatrième génération. 

La saga des Wassouf remonte en 1898, lorsque le
grand-père Georges arrive de Syrie et pose le pied en Martinique.
« Il était hyper heureux parce qu’il arrivait sur une terre
chrétienne, où l’on vivait en démocratie », rapporte plus d’un
siècle plus tard son petit-fils Warren, installé à son bureau, au
dernier étage du siège social de l’entreprise qui détient
aujourd’hui dix magasins, à Fort-de-France et au Lamentin. Une
pièce où une bible trône sur la table en désordre, où des menorah*
ornent des tablettes accrochées au mur, où une figure égyptienne
agrémente un petit meuble… « Moi, je crois en un Dieu
universel », atteste d’ailleurs le chef d’entreprise, une
paire de lunettes noires épaisse posée sur le nez et un pendentif
noué autour du cou.

Volubile, il revient, en prenant le soin de ne pas
passer à côté d’un détail, sur l’histoire de sa famille. Une
histoire qui, inexorablement, se mêle à celle des autres
populations immigrées du Moyen-Orient qui, elles aussi, se sont
lancées dans le textile, le prêt-à-porter et la chaussure. Assis
sur une chaise, à quelques mètres de lui, un de ses fils Fabio
l’écoute, riant parfois à certaines des anecdotes récitées par son
paternel. Un talent de narrateur que Warren Wassouf n’hésite pas à
mettre à profit lorsqu’on lui demande de remonter

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« Cette étape avec le ministre de la Justice a donné de bons résultats »

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Serge Letchimy, président du conseil exécutif de la CTM

Propos recueillis par François-Xavier Guillerm

Le garde des Sceaux « a prévu de venir en Martinique pour se rendre compte lui-même et travailler avec nous », a annoncé Serge Letchimy. • PHOTO F.-X.G.

Serge Letchimy, accompagné de son directeur général des services, André Pierre-Louis, et de son directeur de cabinet, Jordan Eustache, a été reçu ce lundi par le garde des Sceaux, Eric Dupont-Moretti. Le président du conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique est ressorti satisfait de pouvoir annoncer le recrutement de trois nouveaux magistrats, un renfort ponctuel de greffiers et la prochaine venue du ministre de la Justice en Martinique. Interview.

Qu’avez-vous exposé au ministre de la
Justice ?

C’est un bilan très triste que nous faisons
aujourd’hui en Martinique. Elle est devenue la plateforme de la
drogue et du trafic d’armes. C’est très grave ! On a déjà 24
personnes décédées par homicide dont 19 par balles, ça résume tout.
On est vraiment dans une très mauvaise spirale et tout est
croissant, à la fois les tentatives d’homicides, les homicides, les
trafics de stupéfiants, les saisies… On sait aussi que la
précarité s’ajoute à un trafic entre le Venezuela, les États-Unis
avec Sainte-Lucie pour plateforme, du trafic d’armes en pleine mer.
On connaît nos faiblesses en matière de surveillance côtière.
Gérald Darmanin a pris des décisions qui me semblent très juste
comme les radars, les drones, le r

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Worship leader Ron Kenoly looking forward to awesome time in Jamaica Loop Jamaica

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Worship leader Dr Ron Kenoly is gearing up to head to Jamaica where he is set to perform at the Embrace the Promise Chapters 4 and 5 gospel concert, along with other well-known international and local Christian artistes.

The ‘Ancient of Days’ singer promises that all will have a good time in the Lord when both shows get underway at the Mannings High School ground in Westmoreland on October 29th and then at the Ranny Williams Entertainment Centre in Kingston on October 30.

“It’s going to be an awesome time,” Dr Kenoly assured while inviting persons to support both events.

Dr Kenoly has made it his mission to create a welcoming environment for the presence of God, and he has done so with hit songs like ‘Lift Him Up’, ‘Anointing Fall On Me’ and ‘Righteousness, Peace And Joy’.

As a worship leader, he knows how to take his audience from weeping before God in reverence to dancing, singing out and having fun in the Lord.

The veteran singer/songwriter will be joined on stage by Kevin ‘Dr KJ’ Waite and Prodigal Son who are collaborating to host the event. This will be Prodigal Son’s first time back to Jamaica in five years and he could not disguise his excitement.

“You know the fire is going to blaze,” said the ‘Ketch A Fire’ singer.

Other persons set to perform are international artiste Jonathan Nelson, UK gospel singer Roger Samuels, as well as local favourites Jermaine Edwards, Joan Flemmings, and Carey Sayles. Saxophonist Fred Robertson will add soothing sounds.

Nadine Blair and Basillia Barnaby-Cuff will be the MCs for the event which has secured sponsorship from several entities that have indicated their support for the grand gospel show.

Neufville Management and Communications Limited is managing the event, and manager Cheryl Neufville says ample space for free parking and security are guaranteed. She assures that there will be a first-class set-up at both venues.

Those who purchase tickets to attend will also be given an opportunity to win up to $300,0000 courtesy of an ease-the-pressure cash break offered by the organisers.

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Man fires at cops in Half-Way-Tree, two women injured Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

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Loop News

1 hrs ago

The crime Scene in Half-Way-Tree, St Andrew on Monday evening.

NEWYou can now listen to Loop News articles!

A request from the police for a man to stop for a search while he was walking in Half-Way-Tree, St Andrew Monday evening turned into a shooting incident that left two women injured and the man in custody.

The women were shot on North Odeon Avenue in the busy district sometime after 7pm.

Reports from the police are that they saw the man, who is now in custody, and requested a search. However, the man ran and allegedly pulled a gun and opened fire at them instead. The women, who were bystanders, were shot in the incident.

The police gave chase and apprehended the man, whose identity they have not yet released.

The women were taken to hospital. Up to a short while ago, the the police were still processing the scene.

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Cops said case of rape, murder also abduction was thrown out as witness failed to show

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JDF probing sexual harassment allegations against senior member Loop Jamaica

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Loop News

38 minutes ago

(File photo)

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The Jamaica Defence Force (JDF) is investigating allegations of sexual harassment against a senior officer.

Reports are that female soldiers have come forward with allegations that they have been sexually assualted by the senior member.

In a statement Monday, JDF said preliminary investigations into the matter commenced as soon as the report was received.

“The Jamaica Defence Force has a robust sexual harassment prevention policy and treats with any breaches as a zero tolerance matter,” the army said.

It added: “Matters of this sensitive and personal naure are thoroughly investigated with due regard for the privacy and protection of the complainant.”

The JDF said, too, that as the investigations are ongoing, further comment in the public domain by the JDF is proscribed.

“The force has a track record of dealing with disciplinary breaches of any kind where persons are found culpable,” it said.

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Sra. Dionisia Filomena Giel-Pontilius

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Mi tin Dios pa wardador, Pues mi n’ tin falta di nada:

Señor, ta mi wardador Mi’n tin falta di nada

Den cunucu yen di yerba berde E ta pone mi sosega

E ta hiba-mi na fuenti awa fresco Pa mi bolbe haña forsa.

          Salmo 23. 

Cu honda pena y dolor na nos curason,

pero gradicido na nos creador nos ta participa

cu despues di a lucha pa basta tempo cu su salud,

pero semper cu su fe’ y speransa den Dios,

a bai sosega serca su mama y den brasa di nos Creador,

mi Casa, nos Ruman, Mama, Prima, Tanta, Abuela, Cuña y Amiga stima.

 Sra. Dionisia Filomena Giel-Pontilius

Cariñosamente yama “Filomena, Mena of Tanchi Mena”

cu e bunita edad di 79 aña. 

Ta invita tur famia, bisiña, amistad y conocirnan pa asisti na e acto di entiero

cu lo tuma lugar diabierna 28 di october 2022 pa 4’or di atardi saliendo for di Misa Santa Anna

y despues pa Santana Catolico na Noord.

Tin oportunidad di condoleer y despedi di nos Mena stima for di 2’or den misa. 

Diahuebs 27 di October tin oportunidad pa condoleer

famia na Aurora Funeral Home, for di 7:00 pa 9:00 pm. 

Lo bay tin un Box disponibel pa esnan cu ta desea embez di flor,

pa haci un dunacion na Koningin Wilhelmina Kanker Fonds.

 

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