Destruccion di 9 luz na Malmok ta algo inaceptable

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ORANJESTAD (AAN):  Un biaha mas por a tuma nota cu hendenan sin escrupulo y cu no ta stima Aruba ni un tiki a comete destruccion riba e luznan cu ta ubica riba e ‘boardwalk’ di Malmok. 

E area aki ta uno cu recien a pasa den un proceso di embeyecimento y cu tanto pa local como pa turista ta masha gusta pa dal un caminata mainta, haci ehercicio of pa simplemente bay eynan pa wak e ‘sunset’.

            Pero parce cu tin un grupito cu no gusta e progreso di Aruba y cu no tin turismo na pecho pasobra cada rato nan ta pasa y destrui e luznan aki un pa un, manera por mira riba e potret aki.  E acto di vandalismo aki ta pa di tantisimo biaha ta wordo registra.  E biaha aki ta 9 luz a wordo destrui.

            Ta masha tristo y sigur ta algo cu merece un investigacion. Kizas algun camara di algun di e propiedadnan eybanda lo por trece claridad riba esnan cu a comete vandalismo un biaha mas den e area aki di Malmok.

            Turistanan cu tabata cana den e area diadomingo tabata hopi asombra di mira e destruccion cometi.

 



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Pas-de-Calais: à Bihucourt, “30 secondes” de tornade, un village dévasté

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Une chaussée jonchée de tuiles et de morceaux de tôles, des toitures arrachées, des dizaines d’habitants à reloger: une tornade a ravagé dimanche soir le village de Bihucourt, dans le…

Une chaussée jonchée de tuiles et de morceaux de tôles, des toitures arrachées, des dizaines d’habitants à reloger: une tornade a ravagé dimanche soir le village de Bihucourt, dans le Pas-de-Calais, un épisode aussi soudain que brutal.

Pas un bruit en ce lundi matin dans les rues de cette commune de 350 habitants, en dehors des camions d’Ennedis et des pompiers qui déblayent. Et un paysage de désolation.

L’épisode, rarissime, a pris de court le village en début de soirée, aux alentours de 19h00. Le Pas-de-Calais n’était pourtant classé qu’en vigilance “jaune” aux orages par Météo France.

La préfecture évoque de “fortes rafales de vent de type tornades”. Mais les habitants, eux, n’ont aucun doute: “C’était pas une +mini-tornade+, c’était une tornade !”, lancent-ils, agacés.

“Moi je l’ai vu arriver hier soir, c’était énorme. Je me suis dit on va plus avoir de baraque”, raconte un quadragénaire à sa voisine, aux yeux humides.

“Ca a duré trente secondes. Quand on voit le désastre on dirait un bombardement. Incroyable…”, affirme Christian Cabaret, 71 ans, dont la maison a été épargnée.

Il est “triste”, dit-il, pour ceux qui ont été touchés: “C’est leurs économies qui s’en vont, c’est leurs vies”.

Charpente squelettique

Environ 150 personnes ont dû être relogées, selon la préfecture, qui fait état d’un seul blessé léger. La mairie a ouvert la salle des fêtes pour prendre en charge les habitants.

Les dégâts sont considérables.

Dans certaines habitations, les toitures éventrées laissent apparaître une charpente aux allures de squelette. Dans d’autres, les pièces sont totalement à nu. On y devine des traces de la vie quotidienne: un cintre, un micro-ondes, un ventilateur…

Le toit de l’église du village a été partiellement arraché. Il ne reste que les fondations de la maison adjacente.

Des gravats, des morceaux de mur et des branchages jonchent sol. Certains pare-brises sont fracassés. Un poteau électrique semble prêt à basculer sur une habitation. 

Une grosse peluche d’éléphant git dans un jardin, au milieu des débris, sous un toit complètement arraché où pend de la laine de verre.

Et le vent souffle encore, agitant câbles et bouts de tôle.

Un couple de quadragénaire, air épuisé, mines défaites, fait face à sa maison délabrée, sans toit, ni fenêtres. Sacs et valises en main, ils n’ont “pas le temps”, disent-ils, de s’exprimer.

“Il ne reste plus rien”

Deux amis les accompagnent, venus de villages alentours, par solidarité, pour les aider à récupérer leurs affaires.

“Le village a été vraiment dévasté. Les trois quarts du village” et dans certaines rues “il ne reste plus rien”, raconte Mabrouka Dhifallah, une conseillère régionale LR, présente sur place.

“Hier soir un habitant m’a dit +Vous savez madame, j’ai perdu en cinq secondes ce que j’ai construit en vingt ans. Il faut être sur place pour comprendre l’ampleur des dégâts. C’est chaotique, c’est une catastrophe”, ajoute-t-elle.

Au coeur du village, certains ont “tout perdu”. Et ils n’ont pas encore l’autorisation de pénétrer dans la zone.

“Les rues doivent être sécurisées”, explique un responsable de la sécurité. “On a interdit aux riverains d’entrer dans une partie des rues car des câbles sont encore pendants, des tuiles menacent de tomber”.

Les pompiers continuent d’effectuer des reconnaissances, “maison par maison”, “pour savoir si les habitants peuvent aller récupérer quelques affaires”, raconte l’un d’eux.

Ils recensent 43 interventions sur un total de quatre communes, mais Bihucourt est de loin la plus atteinte.

Dans la Somme, la commune de Conty a traversé un épisode similaire dimanche soir, une “mini-tornade” avec “de nombreux dégâts matériels”, selon la préfecture.

eva-zap/dch   

Les dégâts provoqués par le passage d’une tornade, le 24 octobre 2022 à Bihucourt, dans le Pas-de-Calais
• Sameer Al-Doumy

Des habitants devant un bâtiment détruit par une “mini-tornade”, le 24 octobre 2022 à Bihucourt, dans le Pas-de-Calais
• Sameer Al-Doumy

Les dégâts provoqués par le passage d’une tornade, le 24 octobre 2022 à Bihucourt, dans le Pas-de-Calais
• Sameer Al-Doumy

Tornade dans le nord de la France: dégâts importants dans le Pas-de-Calais
• Guillaume DESTOMBES

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Avec Green Eye Sight, le drone offre des débouchés aux guadeloupéens

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Par Yasmine L’ETANG-ALLEPOT (y.letang-allepot@agmedias.fr)

« L’équipe magigue » d’Anse-Bertrand. • YLA

La technologie du drone, au-delà de l’aspect loisirs est une ressource extraordinaire de développement pour nos territoires. Pourvoyeur d’emplois et de compétences mais également une solution complémentaire de secours à la personne, Green Eye Sight, une association de passionnés s’est donnée pour mission de constituer un réseau caribéen de télé-pilotes formés, en capacité de répondre à ses besoins.

Aujourd’hui l’usage des drones se démocratise de
manière exponentielle durcissant par voie de fait, sa
réglementation. En octobre 2020, Anne Elghozi, un bout de femme au
profil mi-tech mi-avenger, crée l’association Green Eye Sight afin
d’intégrer cet outil totalement adapté à notre environnement, dans
nos pratiques. « Nous l’utilisons tous les jours quelque soit
nos domaines de compétences, que ce soit la vidéo, l’inspection, la
cartographie, nous sommes de vrais spécialistes du
drone ».

Selon elle, les gens sont de plus en plus
réceptifs à cette technologie « avant ils considéraient que
l’on ne pouvait faire que de la prise de vue aérienne pour de la
vidéo ou du clip. Or c’est un outil que l’on utilise
quotidiennement pour faire de la cartographie par
exemple ».

Pour la géographienne (géographe et
informaticienne) de l’équipe, c’est « un outil supplémentaire
qui permet d’acquérir de la donnée différente, plus précise »
afin de mener à bien ses missions dans l’aménagement du territoire,
la cartographie ou les problématiques environnementales comme les
sargasses, la chlordécone pour le comptes des collectivités ou de
bureaux d’études.

Fort de ce constat, il était important pour Anne,
de structurer et de

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Kenrich Sahadeo rijdt Caribische wielerkampioenschappen

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door Ricky Wirjosentono PARAMARIBO — Kenrich Sahadeo rijdt zondag (vandaag) om 10 uur ‘s ochtends als enige Surinamer de Caribische

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Commissie krijgt vier weken om advies uit te brengen over EBS-tarieven

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PARAMARIBO — De zogenoemde EBS-tarievencommissie krijgt vier weken de tijd om advies uit te brengen over goede tarifering en een

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Bleus, objectif Mondial: Varane dans le flou, Rabiot dans la lumière

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Des Bleus en clair-obscur: à environ deux semaines de l’annonce de la liste de Didier Deschamps pour le Mondial-2022, le 9 novembre, Raphaël Varane doit se remettre d’une blessure à une cuisse, tandis qu’Adrien Rabiot…

Des Bleus en clair-obscur: à environ deux semaines de l’annonce de la liste de Didier Deschamps pour le Mondial-2022, le 9 novembre, Raphaël Varane doit se remettre d’une blessure à une cuisse, tandis qu’Adrien Rabiot et Nabil Fekir ont brillé ce week-end.

Varane, présence en suspens

Blessé à une cuisse et en larmes samedi, légèrement rassuré dimanche, Raphaël Varane est engagé dans une incertaine course contre la montre pour se rétablir avant le départ au Qatar.

Manchester United n’a toujours pas communiqué sur la nature de sa blessure, ni sur sa durée d’indisponibilité, mais il parait difficile de voir le défenseur central de 29 ans pleinement rétabli d’ici au 13 novembre, date du dernier match des Red Devils avant la Coupe du monde.

L’IRM pratiquée dimanche s’est révélée “relativement positive”, selon une source proche du joueur, interrogée par l’AFP. Elle a confirmé une lésion aux ischios-jambiers (arrière de la cuisse) mais “moins sérieuse que redoutée”, ce qui permet de “garder espoir” en vue du Mondial.

Il est “encore trop tôt” pour évaluer la durée d’absence, précise son entourage, alors que des médias spécialisés ont évoqué entre trois et quatre semaines d’arrêt.

– Rabiot met les bouchées doubles –  

N’Golo Kanté est forfait et Paul Pogba lui lancé dans une course contre le temps pour être rétabli pour le Mondial. Mais Didier Deschamps peut être rassuré par la belle forme d’Adrien Rabiot (29 sélections), actuellement l’un des meilleurs joueurs à la Juventus. 

Dans un contexte pesant au sein de la “Vieille Dame”, distancée en championnat et mal en point en Ligue des champions, l’ex-milieu du Paris SG a survolé les débats vendredi contre Empoli (4-0). 

Le premier but, signé Moise Kean, est arrivé après une remontée de balle décisive sur 40 mètres de Rabiot. Lequel s’est offert en fin de match son second doublé de la saison, d’un coup de tête sur corner puis de près, en véritable “renard des surfaces” sur un ultime contre. 

“Il a un moteur différent des autres”, l’a encensé son entraîneur Massimiliano Allegri, tout en soulignant, comme souvent au sujet du Français âgé de 27 ans, qu’il avait “encore de grandes marges de progression sur le plan technique”. 

Donné partant l’été dernier en raison du retour de Pogba, Rabiot a su se rendre indispensable. Et même avec Pogba espéré à partir de novembre, son départ en fin de saison, à la fin de son contrat, ne parait plus aussi certain selon les médias italiens.

Fekir, retour flamboyant

Le week-end a été marqué par les coups d’éclats des Français en Espagne: Antoine Griezmann a marqué un doublé pour offrir la victoire à l’Atlético face au Betis Séville (2-1), Ousmane Dembélé a cumulé un but et trois passes décisives contre l’Athletic Bilbao (4-0)… et Nabil Fekir a frappé lui aussi, avec un coup franc direct somptueux, mais n’a pu éviter la défaite du Betis 2-1 contre les “Colchoneros”.

De retour d’une blessure aux ischio-jambiers droits, Fekir a remplacé Andres Guardado à la 75e et son entrée en jeu a changé la face de son équipe. Avec le brassard de capitaine, il a insufflé de l’ordre et du mouvement dans le jeu des Andalous, qui ont presque cru à une égalisation en toute fin de match, avec une tête d’Alex Moreno à la 90e+1 qui s’est écrasée sur la barre transversale.

Il reste trois semaines à l’ancien Lyonnais pour retrouver du rythme et espérer aller au Qatar. Car avant cette blessure contractée contre la Roma le 6 octobre en Ligue Europa et qui lui avait fait perdre quatre matches, Fekir avait avait déjà manqué sur blessures quatre rencontres entre le 8 et le 18 septembre.

Les espoirs d’aller au Mondial sont toutefois faibles pour le champion du monde 2018 (25 sélections) : son dernier match en Bleu remonte à il y a plus de deux ans, le 8 septembre 2020 lors de la victoire contre la Croatie (4-2) en Ligue des Nations.

alu-jta-pve/jed/fbx

Adrien Rabiot le 11 octobre 2022 à Haifa, Israël
• JACK GUEZ

Nabil Fekir le 22 octobre 2022 à Séville, Espagne
• CRISTINA QUICLER

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Downing Street: la revanche à portée de main pour Rishi Sunak

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Battu début septembre par Liz Truss, le conservateur Rishi Sunak semble tout près de Downing Street après le retrait de la course de Boris Johnson. Une victoire ferait de lui le premier…

Battu début septembre par Liz Truss, le conservateur Rishi Sunak semble tout près de Downing Street après le retrait de la course de Boris Johnson. Une victoire ferait de lui le premier chef de gouvernement non-blanc du Royaume-Uni. 

Sans son ancien patron face à lui, et avec une autre candidate, Penny Mordaunt, distancée en termes de parrainages, Rishi Sunak, ancien ministre des Finances de 42 ans, a toutes les chances pour être désigné Premier ministre dès lundi.

Après la démission de Liz Truss jeudi au bout de 44 jours en poste, Rishi Sunak est revenu sur le devant de la scène avec une crédibilité au plus haut. 

Liz Truss qui avait gagné début septembre face à Rishi Sunak a été emportée par sa politique budgétaire qui a mis le feu au marché et son impopularité. 

Or Rishi Sunak avait bien prévenu les conservateurs durant la campagne cet été que le programme de Truss relevait du “conte de fée” et que ses réductions massives d’impôts entraîneraient une hausse des coûts d’emprunt. 

Pour ses partisans, le message de M. Sunak, lors de la précédente campagne pour Downing Street, sur la nécessité de faire preuve de prudence économique pour lutter contre l’inflation, a montré qu’il est l’homme de la situation. Sa prudence budgétaire, à cause de laquelle il a été jugé trop centriste et trop lisse, rassure désormais.

L’été dernier déjà, ce conservateur, petit-fils d’immigrés indiens, était le candidat préféré des députés “tories”. 

Mais il a été souvent accusé d’être un technocrate déconnecté de la population. Et face à Liz Truss, il a payé pour avoir claqué la porte du gouvernement Johnson début juillet, suivi ensuite par une soixantaine de collègues. Il a été accusé par une partie de la base d’avoir trahi Boris Johnson, avec lequel il est resté à couteaux tirés. 

Parcours de l’élite

Rishi Sunak a été élu député du Yorkshire (nord de l’Angleterre) en 2015. A peine cinq ans plus tard, il accède à 39 ans au poste très convoité de ministre des Finances, peu avant le début de la pandémie.

Ce partisan du Brexit de la première heure a gagné en popularité en distribuant des milliards de livres d’aides publiques pendant la pandémie de Covid-19.

Mais sa fortune, amassée lors de sa carrière dans la finance et via son mariage avec Akshata Murty, fille d’un multimilliardaire indien, indispose parfois, alors que les Britanniques se serrent la ceinture.

Face à ces critiques, ce fan de la saga Star Wars raconte volontiers son histoire familiale, une success story comme les conservateurs les aiment.

Né le 12 mai 1980 à Southampton, sur la côte sud de l’Angleterre, Rishi Sunak est l’aîné de trois enfants et le fils d’un médecin généraliste du système de santé public et d’une pharmacienne. Nés en Inde ou d’origine indienne, ses grands-parents ont émigré d’Afrique orientale vers le Royaume-Uni dans les années 1960.

“Ma famille a émigré ici il y 60 ans. (Ma mère) tenait la pharmacie locale de Southampton. C’est là que j’ai grandi, dans la boutique, livrant les médicaments. J’ai travaillé comme serveur au restaurant indien au bout de la rue”, a-t-il raconté lors de la dernière campagne pour le leadership. “Je suis ici grâce au dur labeur, au sacrifice et à l’amour de mes parents”.

Rishi Sunak a cependant très vite accédé à l’élite en fréquentant le Winchester College, un très chic pensionnat pour garçons. Il a ensuite étudié la politique, la philosophie et l’économie dans les prestigieuses universités d’Oxford, en Angleterre, et de Stanford, aux Etats-Unis.

Avant d’entrer en politique, il a travaillé dans la finance, en particulier chez Goldman Sachs, et fondé sa propre société d’investissement.

Ce père de deux filles a prêté serment sur la Bhagavad Gita, un texte sanskrit considéré comme l’un des écrits fondamentaux de l’hindouisme, quand il a été élu député en 2015. 

bur-ctx/gmo/cls

Rishi Sunak et ses supporters lors d’un meeting, le 31 août 2022 à Londres
• Susannah Ireland

L’ancien ministre britannique de l’Economie, Rishi Sunak, le 23 octobre 2022 à Londres
• ISABEL INFANTES

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Israël: vers le retour au pouvoir de Netanyahu?

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La campagne pour les législatives israéliennes le 1er novembre bat son plein avec en toile de fond une grande question: l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu, jugé…

La campagne pour les législatives israéliennes le 1er novembre bat son plein avec en toile de fond une grande question: l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu, jugé pour corruption, peut-il revenir au pouvoir?

Retour à juin 2021. Après d’intenses tractations en coulisses, une coalition unique dans l’histoire d’Israël, réunissant une partie de la droite, du centre, de la gauche et pour la première fois un parti arabe, accouche d’un gouvernement censé mettre un terme à 15 ans de règne de Benjamin Netanyahu, qui a soufflé ses 73 bougies ce weekend.

Le plus pérenne des chefs de gouvernement de l’histoire du seul Etat majoritairement juif au monde est de surcroît en plein démêlés avec la justice pour des affaires présumées de corruption et de malversation. Son avenir politique semble compromis, mais “Bibi”, son surnom, s’accroche au titre de chef de l’opposition.

Juin 2022. La coalition est tiraillée par des tensions internes qui font perdre au gouvernement sa majorité au Parlement et le pousse à annoncer de nouvelles élections, les cinquièmes en trois ans et demi en Israël, pays fortement divisé politiquement qui n’est pas arrivé ces dernières années à se doter d’un gouvernement stable.

Après les vacances d’été, les trois semaines de fêtes juives annuelles où le pays est en mode “pause”, la campagne pour les législatives du 1er novembre commence véritablement à s’activer avec des partis qui tentent de secouer un électorat jusqu’à présent apathique face à ce nouveau scrutin, porteur de grands enjeux avec notamment la montée de l’extrême-droite sur fond de violences en Israël et dans les Territoires palestiniens.

Le “plus extrémiste”

Les derniers sondages créditent le Likoud (droite) de M. Netanyahu de la première place avec 31 sièges sur les 120 élus de la Knesset (Parlement), contre 24 pour Yesh Atid (“Il y a un futur”) du Premier ministre centriste Yaïr Lapid, et 14 pour la liste “Sionisme religieux” (extrême-droite) d’Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, une première. Suivent dans la foulée une dizaine de partis. 

Dès les premières minutes de sa campagne, Benjamin Netanyahu affirme qu’il veut réunir les 61 sièges (seuil de la majorité) pour former un “gouvernement de droite” en regroupant les voix des formations ultra-orthodoxes et de l’extrême-droite. Ensemble, ces formations flirtent avec la majorité, selon les sondages.

Pour ce cinquième scrutin, “le taux de participation s’apprête à décliner alors que cette élection est peut-être la plus critique car Netanyahu s’est associé à un parti raciste et cela pourrait être un désastre pour la démocratie israélienne”, note Gayil Talshir, professeure de sciences politiques à l’Université hébraïque de Jérusalem. “Cela pourrait donner lieu à l’émergence du gouvernement le plus extrémiste à droite qu’Israël n’a jamais eu.” 

Aux yeux de Benjamin Netanyahu, la coalition hétéroclite de M. Lapid est “une expérience dangereuse et catastrophique”. “Il est maintenant temps de lui dire +khalas+ (ça suffit, en arabe). (…) C’est assez, khalas!”, a-t-il lancé dimanche soir dans un meeting.

– Lapid, “l’adulte responsable” – 

Si M. Netanyahu tente de revenir au pouvoir, M. Lapid tente quant à lui de s’y accrocher. Au cours des derniers mois, le leader centriste a vu son parti progresser dans les sondages et a multiplié les initiatives diplomatiques en se rendant à Berlin et surtout Paris pour y rencontrer son “ami” Emmanuel Macron et discuter du programme nucléaire iranien et d’un accord frontalier avec le Liban.

“Lapid a choisi d’observer les élections de haut, de son bureau de Premier ministre, laissant les autres (candidats) se précipiter, transpirer, se salir les mains et faire des erreurs alors que lui, joue le rôle d’adulte responsable”, estime le journal le plus vendu en Israël, le Yediot Aharonot. “Cette retenue lui a permis de doper ses appuis dans les sondages, mais elle n’aide pas le bloc anti-Bibi.”

Dans le système proportionnel israélien, les partis doivent obtenir un minimum de 3,25% des suffrages pour avoir des députés au Parlement, d’où le risque pour certains partis hostiles à Benjamin Netanyahu de ne pas franchir ce seuil comme c’est le cas pour les partis arabes, qui lui sont ouvertement opposés. 

En 2019, ils s’étaient réunis sous une même bannière pour s’imposer comme la troisième force politique d’Israël, mais cette fois-ci ils se sont scindés en trois listes avec le risque pour chacun de ne pas faire élire de députés et donc de favoriser, indirectement, le retour au pouvoir de M. Netanyahu.

gl/cgo/rm

Deux Israéliennes prenant un selfie devant un portrait de Benjamin Netanyahu, le 23 octobre 2022
• Menahem KAHANA

Des supporters de Benjamin Netanyahu brandissant le drapeau israélien sur un pont à Tel-Aviv, le 23 octobre 2022
• GIL COHEN-MAGEN

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Israël: vers le retour au pouvoir de Netanyahu?

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La campagne pour les législatives israéliennes le 1er novembre bat son plein avec en toile de fond une grande question: l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu, jugé…

La campagne pour les législatives israéliennes le 1er novembre bat son plein avec en toile de fond une grande question: l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu, jugé pour corruption, peut-il revenir au pouvoir?

Retour à juin 2021. Après d’intenses tractations en coulisses, une coalition unique dans l’histoire d’Israël, réunissant une partie de la droite, du centre, de la gauche et pour la première fois un parti arabe, accouche d’un gouvernement censé mettre un terme à 15 ans de règne de Benjamin Netanyahu, qui a soufflé ses 73 bougies ce weekend.

Le plus pérenne des chefs de gouvernement de l’histoire du seul Etat majoritairement juif au monde est de surcroît en plein démêlés avec la justice pour des affaires présumées de corruption et de malversation. Son avenir politique semble compromis, mais “Bibi”, son surnom, s’accroche au titre de chef de l’opposition.

Juin 2022. La coalition est tiraillée par des tensions internes qui font perdre au gouvernement sa majorité au Parlement et le pousse à annoncer de nouvelles élections, les cinquièmes en trois ans et demi en Israël, pays fortement divisé politiquement qui n’est pas arrivé ces dernières années à se doter d’un gouvernement stable.

Après les vacances d’été, les trois semaines de fêtes juives annuelles où le pays est en mode “pause”, la campagne pour les législatives du 1er novembre commence véritablement à s’activer avec des partis qui tentent de secouer un électorat jusqu’à présent apathique face à ce nouveau scrutin, porteur de grands enjeux avec notamment la montée de l’extrême-droite sur fond de violences en Israël et dans les Territoires palestiniens.

Le “plus extrémiste”

Les derniers sondages créditent le Likoud (droite) de M. Netanyahu de la première place avec 31 sièges sur les 120 élus de la Knesset (Parlement), contre 24 pour Yesh Atid (“Il y a un futur”) du Premier ministre centriste Yaïr Lapid, et 14 pour la liste “Sionisme religieux” (extrême-droite) d’Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, une première. Suivent dans la foulée une dizaine de partis. 

Dès les premières minutes de sa campagne, Benjamin Netanyahu affirme qu’il veut réunir les 61 sièges (seuil de la majorité) pour former un “gouvernement de droite” en regroupant les voix des formations ultra-orthodoxes et de l’extrême-droite. Ensemble, ces formations flirtent avec la majorité, selon les sondages.

Pour ce cinquième scrutin, “le taux de participation s’apprête à décliner alors que cette élection est peut-être la plus critique car Netanyahu s’est associé à un parti raciste et cela pourrait être un désastre pour la démocratie israélienne”, note Gayil Talshir, professeure de sciences politiques à l’Université hébraïque de Jérusalem. “Cela pourrait donner lieu à l’émergence du gouvernement le plus extrémiste à droite qu’Israël n’a jamais eu.” 

Aux yeux de Benjamin Netanyahu, la coalition hétéroclite de M. Lapid est “une expérience dangereuse et catastrophique”. “Il est maintenant temps de lui dire +khalas+ (ça suffit, en arabe). (…) C’est assez, khalas!”, a-t-il lancé dimanche soir dans un meeting.

– Lapid, “l’adulte responsable” – 

Si M. Netanyahu tente de revenir au pouvoir, M. Lapid tente quant à lui de s’y accrocher. Au cours des derniers mois, le leader centriste a vu son parti progresser dans les sondages et a multiplié les initiatives diplomatiques en se rendant à Berlin et surtout Paris pour y rencontrer son “ami” Emmanuel Macron et discuter du programme nucléaire iranien et d’un accord frontalier avec le Liban.

“Lapid a choisi d’observer les élections de haut, de son bureau de Premier ministre, laissant les autres (candidats) se précipiter, transpirer, se salir les mains et faire des erreurs alors que lui, joue le rôle d’adulte responsable”, estime le journal le plus vendu en Israël, le Yediot Aharonot. “Cette retenue lui a permis de doper ses appuis dans les sondages, mais elle n’aide pas le bloc anti-Bibi.”

Dans le système proportionnel israélien, les partis doivent obtenir un minimum de 3,25% des suffrages pour avoir des députés au Parlement, d’où le risque pour certains partis hostiles à Benjamin Netanyahu de ne pas franchir ce seuil comme c’est le cas pour les partis arabes, qui lui sont ouvertement opposés. 

En 2019, ils s’étaient réunis sous une même bannière pour s’imposer comme la troisième force politique d’Israël, mais cette fois-ci ils se sont scindés en trois listes avec le risque pour chacun de ne pas faire élire de députés et donc de favoriser, indirectement, le retour au pouvoir de M. Netanyahu.

gl/cgo/rm

Deux Israéliennes prenant un selfie devant un portrait de Benjamin Netanyahu, le 23 octobre 2022
• Menahem KAHANA

Des supporters de Benjamin Netanyahu brandissant le drapeau israélien sur un pont à Tel-Aviv, le 23 octobre 2022
• GIL COHEN-MAGEN

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Downing Street: la revanche à portée de main pour Rishi Sunak

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Battu début septembre par Liz Truss, le conservateur Rishi Sunak semble tout près de Downing Street après le retrait de la course de Boris Johnson. Une victoire ferait de lui le premier…

Battu début septembre par Liz Truss, le conservateur Rishi Sunak semble tout près de Downing Street après le retrait de la course de Boris Johnson. Une victoire ferait de lui le premier chef de gouvernement non-blanc du Royaume-Uni. 

Sans son ancien patron face à lui, et avec une autre candidate, Penny Mordaunt, distancée en termes de parrainages, Rishi Sunak, ancien ministre des Finances de 42 ans, a toutes les chances pour être désigné Premier ministre dès lundi.

Après la démission de Liz Truss jeudi au bout de 44 jours en poste, Rishi Sunak est revenu sur le devant de la scène avec une crédibilité au plus haut. 

Liz Truss qui avait gagné début septembre face à Rishi Sunak a été emportée par sa politique budgétaire qui a mis le feu au marché et son impopularité. 

Or Rishi Sunak avait bien prévenu les conservateurs durant la campagne cet été que le programme de Truss relevait du “conte de fée” et que ses réductions massives d’impôts entraîneraient une hausse des coûts d’emprunt. 

Pour ses partisans, le message de M. Sunak, lors de la précédente campagne pour Downing Street, sur la nécessité de faire preuve de prudence économique pour lutter contre l’inflation, a montré qu’il est l’homme de la situation. Sa prudence budgétaire, à cause de laquelle il a été jugé trop centriste et trop lisse, rassure désormais.

L’été dernier déjà, ce conservateur, petit-fils d’immigrés indiens, était le candidat préféré des députés “tories”. 

Mais il a été souvent accusé d’être un technocrate déconnecté de la population. Et face à Liz Truss, il a payé pour avoir claqué la porte du gouvernement Johnson début juillet, suivi ensuite par une soixantaine de collègues. Il a été accusé par une partie de la base d’avoir trahi Boris Johnson, avec lequel il est resté à couteaux tirés. 

Parcours de l’élite

Rishi Sunak a été élu député du Yorkshire (nord de l’Angleterre) en 2015. A peine cinq ans plus tard, il accède à 39 ans au poste très convoité de ministre des Finances, peu avant le début de la pandémie.

Ce partisan du Brexit de la première heure a gagné en popularité en distribuant des milliards de livres d’aides publiques pendant la pandémie de Covid-19.

Mais sa fortune, amassée lors de sa carrière dans la finance et via son mariage avec Akshata Murty, fille d’un multimilliardaire indien, indispose parfois, alors que les Britanniques se serrent la ceinture.

Face à ces critiques, ce fan de la saga Star Wars raconte volontiers son histoire familiale, une success story comme les conservateurs les aiment.

Né le 12 mai 1980 à Southampton, sur la côte sud de l’Angleterre, Rishi Sunak est l’aîné de trois enfants et le fils d’un médecin généraliste du système de santé public et d’une pharmacienne. Nés en Inde ou d’origine indienne, ses grands-parents ont émigré d’Afrique orientale vers le Royaume-Uni dans les années 1960.

“Ma famille a émigré ici il y 60 ans. (Ma mère) tenait la pharmacie locale de Southampton. C’est là que j’ai grandi, dans la boutique, livrant les médicaments. J’ai travaillé comme serveur au restaurant indien au bout de la rue”, a-t-il raconté lors de la dernière campagne pour le leadership. “Je suis ici grâce au dur labeur, au sacrifice et à l’amour de mes parents”.

Rishi Sunak a cependant très vite accédé à l’élite en fréquentant le Winchester College, un très chic pensionnat pour garçons. Il a ensuite étudié la politique, la philosophie et l’économie dans les prestigieuses universités d’Oxford, en Angleterre, et de Stanford, aux Etats-Unis.

Avant d’entrer en politique, il a travaillé dans la finance, en particulier chez Goldman Sachs, et fondé sa propre société d’investissement.

Ce père de deux filles a prêté serment sur la Bhagavad Gita, un texte sanskrit considéré comme l’un des écrits fondamentaux de l’hindouisme, quand il a été élu député en 2015. 

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