Mogadiscio: panique et horreur à la recherche des victimes du double attentat à la voiture piégée

Black Immigrant Daily News

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Des familles inquiètes se pressaient dimanche à Mogadiscio à la recherche de proches sur les lieux du double attentat à la voiture piégée qui a fait une centaine de morts la veille à un…

Des familles inquiètes se pressaient dimanche à Mogadiscio à la recherche de proches sur les lieux du double attentat à la voiture piégée qui a fait une centaine de morts la veille à un carrefour très fréquenté de la capitale somalienne.

Près de 300 personnes ont également été blessées lors de cette attaque, revendiquée par les militants jihadistes shebab, la plus meurtrière depuis cinq ans, et le président somalien Hassan Sheikh Mohamud a estimé que le bilan devrait encore s’alourdir au fil des heures.

Abdiasis Abdi, un étudiant de 22 ans, a passé des heures durant la nuit de samedi à dimanche à chercher sa soeur qui vivait à Zobe, un quartier plein de commerces divers.

“On l’a trouvé ce matin, grâce à quelques vêtements reconnaissables”, sanglote le jeune homme en expliquant que le reste de son corps était méconnaissable. “Je n’ai jamais rien vu d’aussi horrible”, souffle-t-il.

L’attaque, menée par deux véhicules piégés qui ont explosé à quelques minutes d’intervalle, a également submergé les hôpitaux et cliniques, dans ce pays au système sanitaire ravagé par des décennies de conflit.

A la recherche de sa belle-soeur, Mohamed Ganey décrit des couloirs encombrés de victimes laissées presque sans soins. Sa joie de l’avoir trouvée a été de courte durée : “elle est morte de ses blessures quelques minutes après”.

“Tout le monde est sous le choc. La seule question qu’on se pose, c’est pourquoi tuer autant de personnes innocentes ?”, ajoute-t-il.

“Le regard fixe”

L’officier de police Adan Mohamed a du mal à contrôler ses émotions. Il a été un des premiers à arriver sur les lieux, après l’explosion du second véhicule piégé. 

“Je n’ai pas pu dormir de la nuit, à cause de l’horreur de la scène”, confie-t-il à l’AFP en se souvenant du bébé qu’il a découvert avec ses collègues au coté de sa maman morte.

“J’ai pleuré et pleuré sans arrêt après avoir vu son visage couvert du sang de sa mère. Il ne pouvait même pas pleurer tellement il était sous le choc. Il restait là, à cligner des yeux, le regard fixe”.

Le porte-parole de la police Sadik Dudishe a souligné que de très nombreuses victimes étaient des femmes et des enfants, particulièrement présents en ce samedi après-midi dans ce quartier très populaire.

L’attaque a eu lieu au carrefour même qui avait déjà été frappé par le plus grave attentat jamais commis en Somalie : 512 personnes avaient été tuées le 14 octobre 2017 par l’explosion d’un camion bourré d’explosifs.

Des témoins ont déclaré que la route était pleine de rangées de tuk-tuks et d’autres véhicules lorsque la première explosion a eu lieu. 

“Les sauveteurs, les forces de sécurité et les personnes recherchant leurs proches se sont immédiatement précipités sur les lieux et la deuxième explosion a retenti”, a déclaré Sumayo Ali, qui a survécu à l’attaque.

Des corps partout

Le propriétaire d’un magasin, Mohamed Jama, qui se trouvait avec quatre autres hommes lorsqu’il a entendu une forte explosion, a déclaré qu’il avait rampé sur du verre brisé pour se mettre en sécurité.

A l’extérieur du magasin, “il y avait des cadavres et des blessés partout, certains blessés criaient, c’est ce dont je me souviens maintenant”, a-t-il raconté à l’AFP depuis son lit d’hôpital. 

Dimanche matin, la zone entourant l’intersection était calme et une poignées d’agents de sécurité patrouillait sur la route alors que des secouristes tentaient de dégager les décombres et à extraire d’autres corps.

Les bâtiments voisins ont subi de lourds dégâts, leurs fenêtres ont été brisées et des murs se sont effondrés.

Pour Hussein Jeeri, qui a perdu un ami au même carrefour il y a cinq ans, la tragédie a encore frappé quand sa sœur a été blessée samedi. Marcher “dans les rues de Mogadiscio c’est comme marcher sur des épées tranchantes, nous redoutons tous d’être tués ou blessés un jour”.

nur-ho/jhd-sba/thm

Somalie : des personnes déblayent les décombres après un double attentat
• Abdirazak Hussein FARAH

Carte de Somalie
• STAFF

Des forces de sécurité positionnées devant des bâtiments endommagés par un double attentat à la voiture piégée à Mogadiscio, le 29 octobre 2022
• Hassan Ali ELMI

L’hôtel Hayat, en grande partie détruit, après l’attaque sanglante des islamistes radicaux shebab, le 21 août 2022 à Mogadiscio, la capitale somalienne
• Hassan Ali ELMI

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Ukraine: les exportations de céréales bloquées, Kiev dénonce un “faux prétexte” de Moscou

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L’Ukraine a dénoncé dimanche des exportations de céréales devenues “impossibles” du fait du blocus russe réinstauré par la Russie après sa sortie la veille de l’accord permettant leur acheminement, après une attaque sur sa flotte en Crimée, que Moscou…

L’Ukraine a dénoncé dimanche des exportations de céréales devenues “impossibles” du fait du blocus russe réinstauré par la Russie après sa sortie la veille de l’accord permettant leur acheminement, après une attaque sur sa flotte en Crimée, que Moscou a imputé à Kiev avec l’aide de Londres.

L’armée russe a assuré dimanche que cette attaque menée à l’aide de drones aériens et marins et qui a touché au moins un navire militaire russe en baie de Sébastopol avait notamment utilisé la zone sécurisée vouée au transport des céréales ukrainiennes. Elle a assuré avoir récupéré des débris d’engins et les avoir analysés.

Selon Moscou, l’un des drones utilisé dans cette attaque pourrait avoir été lancé “depuis l’un des navires civils affrétés par Kiev ou ses maîtres occidentaux pour l’exportation de produits agricoles depuis les ports maritimes d’Ukraine”.

Kiev a dénoncé samedi un “faux prétexte” et appelé la communauté internationale à faire pression pour que Moscou “respecte de nouveau ses obligations”. Londres a démenti toute responsabilité dans l’attaque en Crimée et Washington et l’UE ont condamné le retrait russe de cet accord essentiel pour l’approvisionnement alimentaire mondial, conclu en juillet sous égide de l’ONU et de la Turquie.

Dimanche, le ministre ukrainien de l’Infrastructure Oleksandre Koubrakov a assuré qu’un navire chargé de 40 tonnes de céréales aurait dû partir d’Ukraine dimanche pour l’Ethiopie, “mais à cause du blocus du couloir céréalier par la Russie, les exportations sont impossibles”.

La Turquie, autre garant de l’accord, a assuré de son côté que les inspections de cargos déjà chargés de céréales et qui attendent à Istanbul allaient se poursuivre dimanche et lundi, mais “qu’aucun navire ne quittera l’Ukraine”.

Deux millions de tonnes bloquées

Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ce sont en fait, au moins 176 navires transportant plus de deux millions de tonnes de céréales chargées en Ukraine qui sont bloqués par Moscou.

“La Russie a commencé à aggraver la pénurie mondiale de nourriture en septembre, quand elle a commencé à bloquer les mouvements des navires transportant nos productions agricoles”, a-t-il affirmé samedi soir.

Le Centre de coordination conjointe (JCC) chargé de superviser cet accord a confirmé qu’aucun mouvement de cargos n’avait été validé pour la journée de dimanche.

L’accord céréalier avait permis de débloquer des millions de tonnes de produits issus de l’agriculture coincés depuis des mois dans les ports ukrainiens du fait de l’invasion russe. Ces dernières semaines, la Russie avait multiplié les critiques du texte, soulignant que ses propres exportations souffraient du fait des sanctions.

Moscou a assuré être prêt à remplacer les exportations ukrainiennes avec les siennes pour les pays pauvres et offert de leur donner gratuitement 500.000 tonnes de céréales dans les prochains mois.

Le président américain Joe Biden a jugé la décision russe “scandaleuse”. “Il n’y avait aucune raison pour eux de faire cela”, a-t-il déclaré.

L’UE a exhorté la Russie à “revenir sur sa décision”, qui “met en danger la principale voie d’exportation de céréales et engrais dont on a besoin pour répondre à la crise alimentaire mondiale provoquée par la guerre”.

L’ONU, garant de l’accord, a appelé à le préserver. Le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres, s’est dit dimanche “profondément préoccupé”.

Il est engagé dans “d’intenses consultations” afin que la Russie revienne sur sa décision de suspendre l’accord et a décidé, de ce fait, de reporter d’une journée son départ en vue de participer au sommet de la Ligue arabe à Alger mardi, selon un communiqué.

“Détourner l’attention”

Si le Kremlin a répété dimanche être prêt à négocier avec Kiev, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a dénoncé un “écran de fumée”. “Le comportement des Russes est tellement prévisible : s’ils commettent un crime le soir, attendez-vous à ce qu’ils proposent des pourparlers le matin”, a-t-il écrit sur Twitter.

Sur le front en Ukraine, les combats et bombardements se poursuivaient dimanche avec au moins 10 morts et 13 blessés parmi les civils ces dernières 24 heures, selon le bilan de la présidence.

Dans la région de Kherson, dans le Sud du pays, où est attendue la prochaine bataille d’envergure entre les forces russes et ukrainiennes, les journalistes de l’AFP ont constaté des duels d’artillerie sporadiques dans le village de Kotliarevé, sans provoquer l’émoi chez les locaux.

“Ils tirent beaucoup moins sur nous maintenant”, a observé Viktor Romanov, un ouvrier de 44 ans.

L’armée russe a elle assuré avoir mené une frappe sur un centre d’entraînement des services spéciaux ukrainiens à Otchakiv, dans la région de Mykolaïv, dans le Sud. Moscou a assuré samedi que c’est à Otchakiv qu’avait été préparée l’attaque sur sa flotte en Crimée avec l’aide d’experts britanniques.

Londres a démenti ces allégations, évoquant une “histoire inventée” par la Russie pour “détourner l’attention” de ses revers en Ukraine, où les troupes russes ont perdu des milliers de kilomètres carrés depuis septembre.

bur/thm

Istanbul : l’inspection des navires de céréales ukrainiennes crée un embouteillage
• Kadir DEMIR

Inspection de la cargaison d’un navire chargé de céréales ukrainiennes, le 3 août 2022 au large d’Istanbul
• Turkish Defence Ministry

L’équipage d’un blindé ukrainien dans la région de Kherson (sud) le 28 octobre 2022
• BULENT KILIC

Le président russe Vladimir Poutine lors d’un entretien avec son ministre de la Défense Sergueï Choïgou le 28 octobre 2022 à sa résidence près de Moscou
• Mikhail Metzel

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Mogadiscio: panique et horreur à la recherche des victimes du double attentat à la voiture piégée

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Des familles inquiètes se pressaient dimanche à Mogadiscio à la recherche de proches sur les lieux du double attentat à la voiture piégée qui a fait une centaine de morts la veille à un…

Des familles inquiètes se pressaient dimanche à Mogadiscio à la recherche de proches sur les lieux du double attentat à la voiture piégée qui a fait une centaine de morts la veille à un carrefour très fréquenté de la capitale somalienne.

Près de 300 personnes ont également été blessées lors de cette attaque, revendiquée par les militants jihadistes shebab, la plus meurtrière depuis cinq ans, et le président somalien Hassan Sheikh Mohamud a estimé que le bilan devrait encore s’alourdir au fil des heures.

Abdiasis Abdi, un étudiant de 22 ans, a passé des heures durant la nuit de samedi à dimanche à chercher sa soeur qui vivait à Zobe, un quartier plein de commerces divers.

“On l’a trouvé ce matin, grâce à quelques vêtements reconnaissables”, sanglote le jeune homme en expliquant que le reste de son corps était méconnaissable. “Je n’ai jamais rien vu d’aussi horrible”, souffle-t-il.

L’attaque, menée par deux véhicules piégés qui ont explosé à quelques minutes d’intervalle, a également submergé les hôpitaux et cliniques, dans ce pays au système sanitaire ravagé par des décennies de conflit.

A la recherche de sa belle-soeur, Mohamed Ganey décrit des couloirs encombrés de victimes laissées presque sans soins. Sa joie de l’avoir trouvée a été de courte durée : “elle est morte de ses blessures quelques minutes après”.

“Tout le monde est sous le choc. La seule question qu’on se pose, c’est pourquoi tuer autant de personnes innocentes ?”, ajoute-t-il.

“Le regard fixe”

L’officier de police Adan Mohamed a du mal à contrôler ses émotions. Il a été un des premiers à arriver sur les lieux, après l’explosion du second véhicule piégé. 

“Je n’ai pas pu dormir de la nuit, à cause de l’horreur de la scène”, confie-t-il à l’AFP en se souvenant du bébé qu’il a découvert avec ses collègues au coté de sa maman morte.

“J’ai pleuré et pleuré sans arrêt après avoir vu son visage couvert du sang de sa mère. Il ne pouvait même pas pleurer tellement il était sous le choc. Il restait là, à cligner des yeux, le regard fixe”.

Le porte-parole de la police Sadik Dudishe a souligné que de très nombreuses victimes étaient des femmes et des enfants, particulièrement présents en ce samedi après-midi dans ce quartier très populaire.

L’attaque a eu lieu au carrefour même qui avait déjà été frappé par le plus grave attentat jamais commis en Somalie : 512 personnes avaient été tuées le 14 octobre 2017 par l’explosion d’un camion bourré d’explosifs.

Des témoins ont déclaré que la route était pleine de rangées de tuk-tuks et d’autres véhicules lorsque la première explosion a eu lieu. 

“Les sauveteurs, les forces de sécurité et les personnes recherchant leurs proches se sont immédiatement précipités sur les lieux et la deuxième explosion a retenti”, a déclaré Sumayo Ali, qui a survécu à l’attaque.

Des corps partout

Le propriétaire d’un magasin, Mohamed Jama, qui se trouvait avec quatre autres hommes lorsqu’il a entendu une forte explosion, a déclaré qu’il avait rampé sur du verre brisé pour se mettre en sécurité.

A l’extérieur du magasin, “il y avait des cadavres et des blessés partout, certains blessés criaient, c’est ce dont je me souviens maintenant”, a-t-il raconté à l’AFP depuis son lit d’hôpital. 

Dimanche matin, la zone entourant l’intersection était calme et une poignées d’agents de sécurité patrouillait sur la route alors que des secouristes tentaient de dégager les décombres et à extraire d’autres corps.

Les bâtiments voisins ont subi de lourds dégâts, leurs fenêtres ont été brisées et des murs se sont effondrés.

Pour Hussein Jeeri, qui a perdu un ami au même carrefour il y a cinq ans, la tragédie a encore frappé quand sa sœur a été blessée samedi. Marcher “dans les rues de Mogadiscio c’est comme marcher sur des épées tranchantes, nous redoutons tous d’être tués ou blessés un jour”.

nur-ho/jhd-sba/thm

Somalie : des personnes déblayent les décombres après un double attentat
• Abdirazak Hussein FARAH

Carte de Somalie
• STAFF

Des forces de sécurité positionnées devant des bâtiments endommagés par un double attentat à la voiture piégée à Mogadiscio, le 29 octobre 2022
• Hassan Ali ELMI

L’hôtel Hayat, en grande partie détruit, après l’attaque sanglante des islamistes radicaux shebab, le 21 août 2022 à Mogadiscio, la capitale somalienne
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Ukraine: les exportations de céréales bloquées, Kiev dénonce un “faux prétexte” de Moscou

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L’Ukraine a dénoncé dimanche des exportations de céréales devenues “impossibles” du fait du blocus russe réinstauré par la Russie après sa sortie la veille de l’accord permettant leur acheminement, après une attaque sur sa flotte en Crimée, que Moscou…

L’Ukraine a dénoncé dimanche des exportations de céréales devenues “impossibles” du fait du blocus russe réinstauré par la Russie après sa sortie la veille de l’accord permettant leur acheminement, après une attaque sur sa flotte en Crimée, que Moscou a imputé à Kiev avec l’aide de Londres.

L’armée russe a assuré dimanche que cette attaque menée à l’aide de drones aériens et marins et qui a touché au moins un navire militaire russe en baie de Sébastopol avait notamment utilisé la zone sécurisée vouée au transport des céréales ukrainiennes. Elle a assuré avoir récupéré des débris d’engins et les avoir analysés.

Selon Moscou, l’un des drones utilisé dans cette attaque pourrait avoir été lancé “depuis l’un des navires civils affrétés par Kiev ou ses maîtres occidentaux pour l’exportation de produits agricoles depuis les ports maritimes d’Ukraine”.

Kiev a dénoncé samedi un “faux prétexte” et appelé la communauté internationale à faire pression pour que Moscou “respecte de nouveau ses obligations”. Londres a démenti toute responsabilité dans l’attaque en Crimée et Washington et l’UE ont condamné le retrait russe de cet accord essentiel pour l’approvisionnement alimentaire mondial, conclu en juillet sous égide de l’ONU et de la Turquie.

Dimanche, le ministre ukrainien de l’Infrastructure Oleksandre Koubrakov a assuré qu’un navire chargé de 40 tonnes de céréales aurait dû partir d’Ukraine dimanche pour l’Ethiopie, “mais à cause du blocus du couloir céréalier par la Russie, les exportations sont impossibles”.

La Turquie, autre garant de l’accord, a assuré de son côté que les inspections de cargos déjà chargés de céréales et qui attendent à Istanbul allaient se poursuivre dimanche et lundi, mais “qu’aucun navire ne quittera l’Ukraine”.

Deux millions de tonnes bloquées

Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ce sont en fait, au moins 176 navires transportant plus de deux millions de tonnes de céréales chargées en Ukraine qui sont bloqués par Moscou.

“La Russie a commencé à aggraver la pénurie mondiale de nourriture en septembre, quand elle a commencé à bloquer les mouvements des navires transportant nos productions agricoles”, a-t-il affirmé samedi soir.

Le Centre de coordination conjointe (JCC) chargé de superviser cet accord a confirmé qu’aucun mouvement de cargos n’avait été validé pour la journée de dimanche.

L’accord céréalier avait permis de débloquer des millions de tonnes de produits issus de l’agriculture coincés depuis des mois dans les ports ukrainiens du fait de l’invasion russe. Ces dernières semaines, la Russie avait multiplié les critiques du texte, soulignant que ses propres exportations souffraient du fait des sanctions.

Moscou a assuré être prêt à remplacer les exportations ukrainiennes avec les siennes pour les pays pauvres et offert de leur donner gratuitement 500.000 tonnes de céréales dans les prochains mois.

Le président américain Joe Biden a jugé la décision russe “scandaleuse”. “Il n’y avait aucune raison pour eux de faire cela”, a-t-il déclaré.

L’UE a exhorté la Russie à “revenir sur sa décision”, qui “met en danger la principale voie d’exportation de céréales et engrais dont on a besoin pour répondre à la crise alimentaire mondiale provoquée par la guerre”.

L’ONU, garant de l’accord, a appelé à le préserver. Le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres, s’est dit dimanche “profondément préoccupé”.

Il est engagé dans “d’intenses consultations” afin que la Russie revienne sur sa décision de suspendre l’accord et a décidé, de ce fait, de reporter d’une journée son départ en vue de participer au sommet de la Ligue arabe à Alger mardi, selon un communiqué.

“Détourner l’attention”

Si le Kremlin a répété dimanche être prêt à négocier avec Kiev, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba a dénoncé un “écran de fumée”. “Le comportement des Russes est tellement prévisible : s’ils commettent un crime le soir, attendez-vous à ce qu’ils proposent des pourparlers le matin”, a-t-il écrit sur Twitter.

Sur le front en Ukraine, les combats et bombardements se poursuivaient dimanche avec au moins 10 morts et 13 blessés parmi les civils ces dernières 24 heures, selon le bilan de la présidence.

Dans la région de Kherson, dans le Sud du pays, où est attendue la prochaine bataille d’envergure entre les forces russes et ukrainiennes, les journalistes de l’AFP ont constaté des duels d’artillerie sporadiques dans le village de Kotliarevé, sans provoquer l’émoi chez les locaux.

“Ils tirent beaucoup moins sur nous maintenant”, a observé Viktor Romanov, un ouvrier de 44 ans.

L’armée russe a elle assuré avoir mené une frappe sur un centre d’entraînement des services spéciaux ukrainiens à Otchakiv, dans la région de Mykolaïv, dans le Sud. Moscou a assuré samedi que c’est à Otchakiv qu’avait été préparée l’attaque sur sa flotte en Crimée avec l’aide d’experts britanniques.

Londres a démenti ces allégations, évoquant une “histoire inventée” par la Russie pour “détourner l’attention” de ses revers en Ukraine, où les troupes russes ont perdu des milliers de kilomètres carrés depuis septembre.

bur/thm

Istanbul : l’inspection des navires de céréales ukrainiennes crée un embouteillage
• Kadir DEMIR

Inspection de la cargaison d’un navire chargé de céréales ukrainiennes, le 3 août 2022 au large d’Istanbul
• Turkish Defence Ministry

L’équipage d’un blindé ukrainien dans la région de Kherson (sud) le 28 octobre 2022
• BULENT KILIC

Le président russe Vladimir Poutine lors d’un entretien avec son ministre de la Défense Sergueï Choïgou le 28 octobre 2022 à sa résidence près de Moscou
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LETTER: CWI Gives Lip Service to Change

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DEAR EDITOR:

After the World Cup catastrophe, the pending resignation of coach Simmons gave a ray of hope that things will begin to change. But with its selection of the test squad to play in Australia, Cricket West Indies has made it clear that it only gives lip service to change and Simmons was made the fall guy. So what could have been different?

For starters  why is Gudakesh Motie not in the squad to Australia? What more does this young man have to do to get selected? Given that there are no specialist spinners in the one cannot argue that someone else was chosen. And Motie’s inclusion would have provided scope for him to further hone his skills.

Why is Devon Thomas still in the team? Thomas has an ODI average of 14 and a T20I average of 8.50.

Surely there are keepers around the West Indies with far better batting track records, who are just as good or perhaps even better keepers than Thomas.

Like Pooran, Thomas has never played test, but Pooran’s ODI average is 36.16 and T20I is 25.48.

While Pooran has not lived up to his reputation surely no one thinks Thomas is a better batter? Wouldn’t this have been the ideal  opportunity to draft Pooran into the test squad? Or, if CWI has decided that Pooran will only play white ball cricket, then what about Shane Dowrich? Although he has not lived up to his potential either, his stats are still among the best in West Indies test cricket. And he’s as good a keeper and far better batter than Thomas.

Obed McCoy has garnered attention as an up and coming pacer. His T20I stats are comparable to many leading pacers and he’s played two ODIs thus far, taking four wickets. Would this not have been an opportune moment to include him at the test level? Surely he should have been selected in front of Phillips? Or has CWI already pigeon holed McCoy as a white ball cricketer?

And why is Raymon Reifer in the squad? Reifer has proven beyond any doubt that he’s not a test player? With Holder and Mayers holding down all rounders’ positions surely Hetmyer should have been in place of Reifer?

Or is Hetmyer’s omission CWI’s revenge for the young man not being able to go to the World Cup? Hetmyer and Pooran could have added potential to a batting lineup that is somewhat weak.

BestAnnan Boodram

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Saint Lucia Strengthening Community Support To Tackle Cancer & Mental Health – St. Lucia Times News

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The COVID-19 pandemic continues to exact a heavy toll on society, as seen in mounting cases of mental health issues and other physical ailments.

In order to raise awareness and better enable society to provide the prerequisite support, the Community Services Unit of the Ministry of Equity, Social Justice and Empowerment held a capacity building exercise at the Human Resource Development Centre (HRDC) in Belle-Vue, Vieux Fort on Thursday, October 27, 2022 to sensitize Social Transformation Officers on Cancer and Mental Health issues.

The sensitization programme, in observance of World Mental Health Day and Breast Cancer Awareness Month, observed on October 10 and October 1 – 31 annually, sought to impart knowledge and equip Social Transformation Officers (STOs) with the relevant tools to strengthen community group support systems, create a sense of belonging and reduce any stigma around the two illnesses.

Officer in charge of the Community Services Unit Kendall Elva emphasized the importance of being knowledgeable about the clinical aspect of both Cancer and Mental Health.  According to Mr. Elva, “with the issue of Breast Cancer people need to diagnose very early as research shows that early detection increases the survival rate.  As STO’s we need to understand the various aspects of Mental Health as well as Breast Cancer to better implement programmes to support vulnerable families in need of assistance.”

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Social Transformation Officer (STO) for Soufriere and Choiseul and Programme Coordinator Shema Glasgow says, “Building a support network is critical to addressing issues of mental health and cancer care within communities. This will help create awareness and mobilize efforts in support of managing such illnesses.”  

According to Glasgow, “There has been an influx of mental health reported cases among young men in my region. As such, it is crucial for Social Transformation Officers, organizations, family members and Ministry staff to understand the impact that mental health has on daily life and to plan appropriately for dealing with it.”

Workshop participant and Social Transformation Officer for Castries East and North Shalina Mann welcomed the initiative. “The knowledge gained at the workshop may lead to opportunities to better connect and provide support and sensitize families on Breast Cancer and Mental Health issues,” she noted.

In 2020, more than 2.3 million women were diagnosed with breast cancer and over 970 million people worldwide were affected by a mental disorder. For both breast cancer and mental health, people often suffer in silence, while their conditions go undiagnosed or untreated.

SOURCE: Ministry of Equity, Social Justice and Empowerment

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21 days to go: The 2022 FIFA World Cup -Team Mexico Loop Barbados

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We are officially three weeks away from the opening day kick-off of the 2022 FIFA World Cup.

Mexico will be making their 17th appearance at the “big show” and the Concacaf flag bearers will be hoping to go beyond the Round of 16 for the first time in 36 years.

Sharp-shooter Raul Jimenez will be a key figure for Mexico in this World Cup

Despite being a regional powerhouse with their 11 Gold Cup titles, “El Tri” have only teased the world with their quality.

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Sport

By Renaldo Gilkes

The last seven World Cups have seen Mexico advance from the group stage but fall at this hurdle each time.

Real Betis utility player and Mexico captain Andres Guardado

Mexico has made it to the quarterfinals twice, both times in their backyard in 1970 and 1986, however, with over 11, 000 kilometers between home and Qatar, history will suggest that a place in the last 16 maybe their final destination.

What lends to the ambitious Mexicans’ objectives is the experience and guile of former Argentina and FC Barcelona coach Gerardo Martino, who led a less talented Paraguayan outfit to the 2010 FIFA World Cup quarterfinals.

Country: Mexico

Capital: Mexico City

Population: 130 million

Confederation: Confederation for North, Central America and the Caribbean (Concacaf)

Group: C

Professional League: Liga MX

World Cup appearances: 17 (2022)

Qualification status: runners-up in Concacaf qualifying

Key players: Guillermo Ochoa (Club America, Mexico), Andres Guardado (Real Betis, Spain), Hector Herrera (Houston Dynamo, USA), Edson Alvarez (Ajax, Netherlands), Raul Jimenez (Wolverhampton, England), Hirving Lazano (Napoli, Italy)

Coach: Gerardo Martino (Argentine)

Group mates: Argentina, Saudi Arabia, Poland

Prediction: The Central Americans have qualified for the knockout phase a record nine times, the most appearances by any country.

With a very youthful, yet experienced unit, handled by one of the best coaches at the tournament, qualification form group C should be expected and maybe even the quarterfinal stage.

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Les fortes pluies causent un éboulement vers Bellefontaine et une coulée de boue à Fort-de-France

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Placée en vigilance orange vendredi soir puis jaune depuis samedi à cause d’une onde tropicale, la Martinique se réveille ce dimanche (30 octobre) avec un éboulement juste avant le lycée de Bellefontaine et une coulée de boue dans le quartier Berges de Briand à Fort-de-France. 

De fortes pluies se sont abattues sur la Martinique toute la nuit de samedi à dimanche (30 octobre). Conséquence : un petit éboulement s’est produit, ce dimanche vers 6h du matin, juste avant le lycée polyvalent de Bellefontaine sur la route nationale 2. Malgré le filet de protection, des rochers sont tombés sur la voie. Un véhicule a été bien impacté, mais le chauffeur n’a rien du tout, fort heureusement.

En ce moment, la Collectivité territoriale de Martinique et la gendarmerie sont sur place avec les pompiers pour faire un balisage et nettoyer la chaussée. Cet éboulement contraint la fermeture en partie de cette route ce dimanche. Une circulation sur une voie se met en place pour se rendre à Saint-Pierre. Tout comme une déviation pour aller en direction de Fort-de-France. 

 

Une coulée de boue à Fort-de-France

Autre événement lié aux intempéries, une coulée de boue a eu lieu, vers 7h ce matin, au quartier Berges de Briand à Fort-de-France. Cette coulée de boue a inondé 3 logements. Les habitants, qui ont eu très peur, se sont retrouvés sur le toit de leur maison. 4 engins de pompiers et une quinzaine d’hommes du Service Territorial d’Incendie et Secours sont actuellement sur place pour faire sortir les habitants de cette zone sensible et les mettre en sécurité. Les agents de la ville de Fort-de-France sont également sur les lieux. Les habitants vont bien. Il n’y a pas de blessé. 

Aucune autre route n’est impactée pour le moment par les fortes précipitations. La Martinique, qui était en vigilance orange ce vendredi soir, est toujours en vigilance jaune pour fortes pluies et orages depuis samedi, en raison de l’onde tropicale qui nous concerne. 

La RN5 coupée entre Ducos et Rivière-Salée

Les pluies survenues depuis cette nuit ont également fait monter le niveau de la rivière sur la RN5 à Rivière-Salée.

La circulation est interrompue dans le sens Ducos / Rivière-Salée, l’eau recouvrant les deux voies de circulation. Une déviation est mise en place par Petit Bourg.

Dans le sens du sud vers Fort-de-France, la circulation s’effectue sur une seule voie. Malgré des ralentissements, les véhicules peuvent circuler.

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Ukraine: les exportations de céréales bloquées, la Russie accusée de faire peser un risque de famine

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Le transport de céréales ukrainiennes était bloqué dimanche en Mer Noire après que la Russie eut suspendu l’accord sur leurs exportations, vitales pour l’approvisionnement alimentaire mondial, une décision…

Le transport de céréales ukrainiennes était bloqué dimanche en Mer Noire après que la Russie eut suspendu l’accord sur leurs exportations, vitales pour l’approvisionnement alimentaire mondial, une décision fustigée par Kiev, Washington et l’UE.

Moscou a assuré que cette décision a été prise après une attaque de drones sur ces navires en Crimée, mais l’Ukraine a dénoncé “un faux prétexte” et appelé à faire pression pour que la Russie “s’engage à nouveau à respecter ses obligations” pour cet accord conclu en juillet sous égide de l’ONU et de la Turquie, le seul entre Moscou et Kiev depuis le début du conflit.

Le Centre de coordination conjointe (JCC) chargé de superviser cet accord a confirmé qu’aucun mouvement de cargos n’avait été validé pour la journée de dimanche. Neuf cargos ont pu emprunter samedi le corridor maritime en Mer Noire et “plus de dix autres” sont prêts à en faire autant dans les deux sens.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que la décision russe “ne datait en fait pas d’aujourd’hui”. “La Russie a commencé à aggraver la pénurie mondiale de nourriture en septembre, quand elle a commencé à bloquer les mouvements des navires transportant nos productions agricoles”, a-t-il affirmé. 

“Il s’agit d’une intention transparente de la Russie de faire peser à nouveau le spectre d’une famine à grande échelle en Afrique et en Asie”, a-t-il ajouté, appelant à une “réponse internationale vigoureuse”.

Selon lui, au moins 176 navires transportant plus de deux millions de tonnes de céréales étaient déjà bloqués par Moscou.

Le président américain Joe Biden a jugé la décision “scandaleuse”. “Il n’y avait aucune raison pour eux de faire cela”, a-t-il déclaré à la presse.

Le secrétaire d’Etat Antony Blinken a lui estimé que la Russie “utilise à nouveau la nourriture comme une arme”, exacerbant dans le monde “des crises humanitaires et une insécurité alimentaire déjà graves”.

L’UE a exhorté la Russie à “revenir sur sa décision”, qui “met en danger la principale voie d’exportation de céréales et engrais dont on a besoin pour répondre à la crise alimentaire mondiale provoquée par la guerre”.

 “Fausses informations”

L’accord céréalier a permis l’exportation de millions de tonnes de céréales coincées dans les ports ukrainiens depuis le début du conflit en février. Ce blocage avait provoqué une flambée des prix alimentaires, faisant craindre des famines. 

L’ONU, garant de l’accord, a appelé à le préserver, soulignant qu’il avait un “impact positif” pour l’accès à l’alimentation de millions de personnes à travers le monde.

Le président russe Vladimir Poutine a multiplié les critiques envers cet accord ces dernières semaines, soulignant que les exportations de la Russie, autre producteur céréalier majeur, souffraient à cause des sanctions.

Moscou a justifié cette suspension par une attaque de drones qui a visé samedi matin la flotte russe de la mer Noire stationnée dans la baie de Sébastopol, en Crimée annexée.

“Compte tenu de l’acte terroriste réalisé par le régime de Kiev avec la participation d’experts britanniques contre des navires de la flotte de la mer Noire et des navires civils impliqués dans la sécurité des couloirs céréaliers, la Russie suspend sa participation à la mise en œuvre de l’accord “, a annoncé le ministère russe de la Défense.

Face à ces accusations, la Défense britannique a réagi en dénonçant de “fausses informations” destinées à “détourner l’attention”.

Selon les autorités russes, l’attaque a eu lieu au petit matin samedi avec “neuf véhicules aériens sans pilote et sept drones maritimes autonomes”, provoquant des “dégâts mineurs” sur un navire dragueur de mines et sur le barrage de confinement de la baie de Sébastopol.

“La préparation de cet acte terroriste et la formation du personnel militaire du 73e centre ukrainien des opérations maritimes spéciales ont été menées par des spécialistes britanniques basés à Otchakov, dans la région de Mykolaïv en Ukraine”, a indiqué le ministère russe de la Défense.

“Histoire inventée”

Moscou a aussi accusé Londres d’être impliqué dans les explosions ayant endommagé en septembre les gazoducs russes Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique et promis de soumettre la question au Conseil de sécurité de l’ONU.

Le ministère britannique de la Défense a dénoncé une “histoire inventée” par la Russie pour “détourner l’attention de sa gestion désastreuse de l’invasion illégale de l’Ukraine”.

Peu avant l’annonce de la suspension de l’accord céréalier, le ministre russe de l’Agriculture avait une nouvelle fois critiqué le texte, accusant les pays de l’UE de s’accaparer les exportations ukrainiennes devant revenir aux pays pauvres. Ces allégations avaient précédemment été démenties par le Centre de coordination situé en Turquie.

“L’accord sur les céréales, malheureusement, non seulement n’a pas permis de résoudre les problèmes des pays dans le besoin, mais les a même aggravés dans un certain sens”, a déclaré Dmitri Patrouchev. 

En Ukraine, sur le front Sud, des journalistes de l’AFP ont assisté à des combats d’artillerie dans le village de Kobzartsi, la dernière localité côté ukrainien avant la ligne de contact avec les Russes.

“Ça peut mal tourner par là. Mais nous savons qu’ils souffrent bien plus de leur côté que du nôtre”, a assuré un soldat ukrainien, Oleksiï, la vingtaine.

Les deux camps se préparent dans cette zone pour la bataille pour la ville de Kherson, la capitale régionale, d’où les autorités d’occupation ont évacué des dizaines de milliers de civils, ce que l’Ukraine a qualifié de “déportations”.

bur/pz

ARCHIVES : Signature de l’accord sur les céréales ukrainiennes à Istanbul

Carte de la situation en Ukraine au 28 octobre à 8h00 GMT
• Sophie RAMIS

Le Star Helena battant pavillon des Iles Marshall et chargé de quelque 45.000 tonnes de tournesols quitte le port ukrainien de Tchornomorsk sur la mer Noire, le 7 août 2022
• Oleksandr GIMANOV

Un homme porte du pain dans le village de Drobysheve, dans l’est de l’Ukraine, après la reprise du territoire aux Russes, le 28 octobre 2022
• Dimitar DILKOFF

Des soldats ukrainiens préparent un tir vers Kherson, le 28 octobre 2022
• BULENT KILIC

NewsAmericasNow.com

WATCH: Police federation calls for tougher laws for obstructing cops Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Jamaica News Loop News

Chairman of the Jamaica Police Federation, Corporal Rohan James, is calling for legislation to impose harsher punishment for citizens who continue to impede and confront the police while they carry out arrests.

James’ comments come amid concerns raised by Police Commissioner, Major General Antony Anderson, earlier this month relative to the increasing number of cases of persons resisting arrest as bystanders urge them to do so.

Anderson warned civilians that the police will not be deterred in carrying out arrests, and warned that those who obstruct the police will be prosecuted.

In recent weeks, several videos have been widely circulated of persons resisting the police’s efforts to arrest them, while members of the public try to impede the law enforcers’ efforts.

In addressing the funeral service for Detective Sergeant Victor Francis, who was stabbed to death when he tried to intervene in a dispute in September, James urged Prime Minister Andrew Holness to, among other things, introduce such legislation to address the trend of persons who continue to confront the police.

“There are a few sections of society that does not believe that we are deserving of the respect to be reciprocated in the discharge of service and duties.

“I underscore the importance when the prime minister indicates that he is building a legacy, and for that reason, this is the forum that I believe I should call upon him and believe that he must be able to respond to give us these three items,” stated James.

He said the first item should be proper remuneration commensurate with the risk associated with the profession.

The second item, said James, is “the legislation to make it possible for citizens to underscore the importance of law enforcement in the practice that you do not seek to assault, incite and obstruct.

“Those elements must be entrenched in law to make it a deterrence in the enforcement of (the) law…,” he declared.

The third item that James is imploring the prime minister to address for the police is the lack of resources to adequately execute law enforcement.

“… We have demonstrated in the past – even up to the past few days – that nowhere in Jamaica criminal elements will be safe.

“We are prepared to respond to duties call. All we are seeking is that element of support from our political directorate,” stated James.

Meanwhile, the police federation chairman described Detective Francis as an ambassador, humanitarian and “one who consummately believed that everyone deserves proper respect and security.”

On September 10, the 55-year-old policeman attempted to break up a fight in the Baptist Road, Caymanas area of St Catherine, between relatives, and was stabbed in the process.

Another man who was arguing and fighting was also stabbed.

Both males were rushed to hospital, where the policeman later succumbed to his injuries.

Francis was assigned to the Centre for the Investigation of Sexual Offences and Child Abuse (CISOCA) up to the time of his death.

NewsAmericasNow.com