Bangladesh: au moins 28 morts au passage du cyclone Sitrang, des millions privés d’électricité

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Au moins 28 personnes sont mortes et quatre autres disparues dans le sillage du cyclone Sitrang au Bangladesh où des millions d’habitants sont toujours privés…

Au moins 28 personnes sont mortes et quatre autres disparues dans le sillage du cyclone Sitrang au Bangladesh où des millions d’habitants sont toujours privés d’électricité, ont indiqué les autorités mercredi.

Des plongeurs du service des pompiers ont retrouvé les corps de quatre membres d’équipage d’un bateau de dragage naufragé au passage du cyclone dans le golfe du Bengale. 

Sitrang a touché terre lundi soir dans le Sud du pays. Les autorités avaient réussi à organiser l’évacuation vers des abris d’un million de personnes environ, avant qu’il ne frappe.

“Nous avons trouvé un corps mardi soir et trois autres ce matin (mercredi). Quatre membres d’équipage sont toujours portés disparus”, a déclaré à l’AFP Abdullah Pasha, du service des pompiers. 

En outre, près de cinq millions de personnes sont toujours privées d’électricité mercredi, a indiqué à l’AFP Debashish Chakrabarty, un responsable du Bureau de l’électrification rurale.

Selon le gouvernement, près de 10.000 habitations vétustes aux toits de tôle ont été “détruites ou endommagées” et les cultures maraîchères ont été dévastées sur de vastes étendues de terres agricoles.

Près d’un million de personnes qui avaient été évacuées des régions des basses terres sont désormais rentrées chez elles. 

Des arbres ont été déracinés jusque dans la capitale Dacca qui, à des centaines de kilomètres du cyclone, a aussi subi des pluies diluviennes comme une grande partie du pays lundi. 

Environ 33.000 réfugiés rohingyas sur l’île de Bhashan Char, exposée aux tempêtes, dans le golfe du Bengale, ont reçu l’ordre de ne pas sortir. Aucune victime ni aucun dégât n’y ont été signalés, selon les autorités. 

Le Bangladesh, pays d’environ 170 millions d’habitants, est classé parmi les pays les plus touchés par les phénomènes météorologiques extrêmes depuis le début du siècle, selon l’Onu.

Selon les scientifiques, il est probable que le réchauffement climatique rende les cyclones plus intenses et plus fréquents dans les pays d’Asie du Sud, bordés par le golfe du Bengale, mais les procédures d’évacuation se sont aussi grandement améliorées grâce à des prévisions plus précises.

En 2020, le cyclone Amphan, le deuxième “super cyclone” jamais enregistré dans le golfe du Bengale, a fait plus de cent morts au Bangladesh et en Inde et des millions de sinistrés. 

sa/sam/stu/lth/lch

Une rue inondée après le passage du cyclone Sitrang, le 25 octobre 2022 à Barisal, au Bangladesh
• Munir uz Zaman

Des habitants recherchent des affaires dans les débris de leurs cabanes après le passage du cyclone Sitrang, le 25 octobre 2022 à Chittagong, au Bangladesh
• Rabin Chowdhury

Une rue inondée après le passage du cyclone Sitrang, le 25 octobre 2022 à Barisal, au Bangladesh
• Munir uz Zaman

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Juliard, Mirande et Mitrail parés d’or

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ESCRIME. 6e tournoi international de Petit-Bourg

P.J.

Bon comportement des Martiniquaises à l’épée M20. Première place pour Marie-Philip Juliard de la salle Durandal. Lise Colombe-Augé et Talya Labonne (représentée par Marie Petit) des Mousquetaires respectivement 2e et 3e ex-aequo. • PJ.

Les jeunes escrimeurs Martiniquais ont fait bonne figure lors de la 6e édition du tournoi international de Petit-Bourg, en Guadeloupe. Ils ont ramené pas moins de quatorze médailles dont trois en or.

Chez les seniors, le Martiniquais du club
Levallois Sporting Club, Kendrick Jean-Joseph a été battu en finale
par son camarade de club, le champion olympique, champion du monde
et d’Europe, Yannick Borel.

Les épéistes Martiniquaises étaient les meilleures
dans la catégorie M20. Marie-Philip Juliard de la salle Durandal de
Fort-de-France est sortie victorieuse de ses duels face à ses
anciennes camarades des Mousquetaires de Ducos. Elle a d’abord
éliminé Talya Labonne en demi-finale puis a eu la touche gagnante,
en finale, face à Lise Colombe-Augé (15/14).

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Une directrice de crèche tyrannisée par le président de son association

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Benoît de la Salle
b.delasalle@agmedias.fr

Le palais de justice de Fort-de-France. • J.P

Le tribunal judiciaire de Fort-de-France a condamné un Samaritain de 71 ans pour des faits de harcèlement moral sur un employé de l’association dont il était président. C’est la deuxième condamnation en moins de trois mois, pour des faits qui concernent son ancien statut de président d’association.

Pierre D., 71 ans, est de retour devant le
tribunal judiciaire de Fort-de-France, seulement trois mois après
avoir été condamné par le même président de tribunal. Le
septuagénaire se retrouve devant les juges car il est poursuivi
cette fois-ci pour harcèlement moral. Les faits se sont déroulés du
1er mai 2021 au 12 novembre de la même année. Plus précisément, il
lui est reproché d’avoir eu des propos ou comportements répétés
ayant pour objet ou effet une dégradation des conditions de travail
pouvant attenter aux droits, à la di-gnité, à la santé ou à
l’avenir professionnel d’autrui. En l’espèce, il s’agit d’une
directrice d’une crèche gérée par l’association dont il était
président à l’époque. Plusieurs épisodes sont rapportés : dispa

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Ernest Sinosa laisse un grand vide

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Lamentin

De nombreuses associations ont tenu à rendre hommage au défunt et à lui témoigner leur reconnaissance. Ici l’Aiglon du Lamentin. • PHOS

Ancien footballeur de l’Aiglon, ancien bijoutier du centre-ville, Ernest Sinosa s’est éteint à l’âge de 83 ans. Connu pour sa grande générosité et sa disponibilité, ce Lamentinois au grand cœur était très apprécié dans la commune.

L’annonce du décès d’Ernest Sinosa a plongé dans
la tristesse de nombreux Lamentinois. Vendredi après-midi, amis et
connaissances sont venus accompagner le défunt à sa dernière
demeure et soutenir sa famille dont ses deux fils, Stéphan et
Giscard, ainsi que ses petits-enfants visiblement affectés par la
perte de leur père et grand-père.

« La ville du Lamentin a perdu l’un des siens
et pas des moindres », pouvait-on entendre dans l’assistance
nombreuse amassée sur les trottoirs entre l’église et le cimetière,
pour voir passer le cortège funéraire.

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Défrisage et cancer de l’utérus : une panique qui n’a pas lieu d’être ?

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Wendy Noel
w.noel@agmedias.fr

Les produits de défrisage répondent à des normes européennes.  • PHOTO JEAN-MARC ETIFIER

Le 17 octobre dernier, une étude américaine a affirmé que les femmes ayant fréquemment recours aux défrisants avaient deux fois plus de risques de développer un cancer de l’utérus. De quoi faire naître des inquiétudes aussi bien du côté des clientes martiniquaises que des professionnels de la coiffure. Mais des réserves seraient à émettre sur ces données qui s’appuient sur des produits américains, ne correspondant donc pas à notre réglementation européenne. 

Pendant des années, Nicole s’est fait défriser les
cheveux. Depuis quelque temps, néanmoins, elle est passée aux
waves. « Mes cheveux retrouvent mieux leur texture
naturelle », explique la Marinoise qui confesse avoir aussi
essayé le retour au naturel, « mais cela n’a pas tenu
longtemps. Je n’avais pas trouvé la coiffure quotidienne qui me
correspondait ». Derrière elle, sa coiffeuse Fabienne Palix
acquiesce tout en lui appliquant une mousse. « Chacune fait
comme elle a envie », lance cette artisane-coiffeuse, gérante
du salon Axe Coiffure, situé dans le centre-bourg du Lamentin.

Comme de nombreux autres professionnels du
secteur, elle aussi a entendu parler de l’étude américaine publiée
le 17 octobre dernier dans le Journal of the National Cancer
Institute. Celle-ci affirme que les femmes ayant fréquemment
recours à des défrisants (au moins quatre fois par an) ont deux
fois plus de risques que les autres de développer un cancer de
l’utérus. L’étude se fonde sur les données de près de 33 500
Américaines, recrutées entre 2003 et 2009 et suivies sur quasiment
11 années. Au total, 378 femmes ont développé un cancer utérin.

Des produits « reformulés »

L’auteure principale de cette étude a détaillé
dans un communiqué que pour les femmes n’ayant jamais utilisé ce
genre de produit, le risque

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‘Geef me een gevecht en ik zal er staan’

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Regian Eersel heeft dubbele kampioenbelt op zak door Marinio Balsemhof PARAMARIBO — “Dit betekent zoveel voor me. Het was een

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Ethiopie: rebelles tigréens et gouvernement discutent à Pretoria

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Rebelles de la région du Tigré et gouvernement éthiopien devaient poursuivre mercredi dans la capitale sud-africaine Pretoria des pourparlers visant à “trouver une solution pacifique et durable” au conflit qui ravage le…

Rebelles de la région du Tigré et gouvernement éthiopien devaient poursuivre mercredi dans la capitale sud-africaine Pretoria des pourparlers visant à “trouver une solution pacifique et durable” au conflit qui ravage le nord de l’Ethiopie depuis bientôt deux ans.

Le début de ces discussions très attendues, sous l’égide de l’Union africaine (UA), a été annoncé par la présidence sud-africaine.

“Les pourparlers de paix organisés pour trouver une solution pacifique et durable au conflit dévastateur dans la région du Tigré ont commencé aujourd’hui 25 octobre et se termineront le 30 octobre”, a déclaré le porte-parole du président sud-africain Cyril Ramaphosa, Vincent Magwenya.

Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki, a salué dans un communiqué “l’engagement des parties en faveur de la paix et de la recherche d’une solution politique durable”, et assuré les soutenir pour “faire taire les armes vers une Ethiopie unie, stable, pacifique et résiliente”.

Rebelles tigréens et armée fédérale — appuyée par les forces de régions éthiopiennes voisines et de l’armée de l’Erythrée, pays frontalier du Tigré — s’affrontent depuis novembre 2020 dans un conflit meurtrier qui a plongé le nord de l’Ethiopie dans une grave crise humanitaire.

Après cinq mois de trêve, les combats ont repris le 24 août. Les forces éthiopiennes et érythréennes ont annoncé ces dernières semaines s’être emparées de plusieurs villes dont Shire, une des principales du Tigré.

La communauté internationale s’est alarmée de ce regain des violences, qui a bloqué l’acheminement de l’aide humanitaire dans cette région de six millions d’habitants en proie à la faim.

Face à cette situation “très préoccupante”, le haut-commissaire aux réfugiés de l’ONU, Filippo Grandi, a exhorté les belligérants au dialogue. “S’il vous plaît, pour le bien de votre propre peuple, parvenez à une conclusion positive, ou au moins ouvrez une voie vers la paix”, a-t-il lancé lors d’une conférence de presse dans la capitale kényane Nairobi.

De son côté, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a exhorté les deux parties, dans un communiqué mardi soir, à “s’engager sérieusement dans ces discussions afin d’atteindre une résolution durable au conflit”.

Le porte-parole du département d’Etat, Ned Price, avait indiqué plus tôt que l’émissaire américain Mike Hammer participait aux discussions.

Médiation panafricaine

Ces discussions sont le premier dialogue rendu public entre les deux camps.

Selon un responsable occidental, de précédents contacts secrets — organisés par les Etats-Unis — ont précédemment eu lieu aux Seychelles et deux fois à Djibouti.

L’équipe de médiation comprend le haut représentant de l’UA pour la Corne de l’Afrique, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, l’ancien président kényan Uhuru Kenyatta et l’ancienne vice-présidente sud-africaine Phumzile Mlambo-Ngcuka.

Jeudi, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed avait assuré que la guerre allait “se terminer et la paix l’emporter”, sans toutefois évoquer ces négociations et alors que les forces progouvernementales ont récemment accentué leur offensive au Tigré.

Un porte-parole des rebelles a répété dimanche soir sur Twitter leurs demandes: “cessation immédiate des hostilités, accès humanitaire sans entraves et retrait des forces érythréennes”.

Des demandes auxquelles le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a fait écho dans son communiqué mardi soir.

Le chef des rebelles tigréens Debretsion Gebremichael a adopté lundi un ton plus martial, assurant que “les forces ennemies conjointes qui sont entrées au Tigré (seraient) enterrées”.

Région coupée du monde

La guerre a commencé en novembre 2020 quand M. Abiy a envoyé l’armée au Tigré pour déloger les autorités régionales, issues du Front de libération du peuple du Tigre (TPLF), qui contestaient son autorité et qu’il accusait d’avoir attaqué des bases militaires.

Le TPLF a dominé la coalition au pouvoir en Éthiopie pendant des décennies, avant que M. Abiy n’arrive au pouvoir en 2018. Ce dernier les a ensuite écartés du pouvoir.

Le bilan exact du conflit, qui se déroule largement à huis clos, est inconnu.

Les journalistes n’ont pas accès au nord de l’Ethiopie et les télécommunications y fonctionnent de manière aléatoire, rendant impossible toute vérification indépendante d’informations.

L’ambassadrice américaine auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a estimé vendredi qu’en deux ans, “jusqu’à un demi-million de personnes sont mortes”.

La guerre a également déplacé plus de deux millions d’Ethiopiens et plongé des centaines de milliers dans des conditions proches de la famine, selon l’ONU.

Ce conflit a été jalonné d’accusations d’exactions sur les civils commises par les deux camps.

Dans un communiqué, Amnesty International a mis en garde contre le risque de nouvelles “atrocités”.

“Les civils tigréens craignent que les exactions généralisées, telles que les meurtres illégaux, violences sexuelles et attaques systématiques (…) puissent se reproduire”, a déclaré sa directrice pour l’Afrique de l’Est et australe, Muleya Mwananyanda.

Selon Amnesty, des frappes aériennes à Mekele et Adi Daero en août et septembre ont tué “des centaines de civils, dont des enfants”. L’ONG accuse aussi l’armée érythréenne d’avoir exécuté “au moins 40 personnes” à Sheraro, dans le nord-ouest du Tigré.

sn-sva/mj/lb/rle/vgr/pz

Carte de la région du Tigré, en Ethiopie. Des pourparlers de paix sont prévus le lundi 24 octobre en Afrique du Sud, sous l’égide de l’Union africaine (UA) pour tenter de mettre fin à deux ans de conflit dans le nord du pays
• Sophie RAMIS

Des miliciens afars, à Abala, dans le nord de l’Ethiopie, le 8 juin 2022
• EDUARDO SOTERAS

Une affiche du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed lors d’une manifestation à Addis Abeba le 27 novembre 2021
• EDUARDO SOTERAS

Des femmes déplacées s’abritent sous des cartons du Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR), le 14 février 2022 à Semera, dans le nord de l’Ethiopie
• EDUARDO SOTERAS

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Autobestuurder overleden bij verkeersongeval

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PARAMARIBO — De 33-jarige autobestuurder Amareldo van Aaron heeft maandagochtend bij een verkeersongeval aan de Martin Luther Kingweg ter plekke

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Nouveau Premier ministre britannique, Rishi Sunak veut réparer les “erreurs” de Liz Truss

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Troisième Premier ministre britannique en deux mois, Rishi Sunak a reconduit mardi les principales figures du gouvernement conservateur, optant pour la stabilité et promettant de réparer les…

Troisième Premier ministre britannique en deux mois, Rishi Sunak a reconduit mardi les principales figures du gouvernement conservateur, optant pour la stabilité et promettant de réparer les “erreurs” commises par l’éphémère Liz Truss.

L’ex-banquier et ministre des Finances de 42 ans est entré à Downing Street à peine cinq jours après l’annonce de la démission de Liz Truss, au pouvoir pendant seulement 49 jours, énième coup de théâtre dans un pays en proie à de vives turbulences économiques et politiques.

“J’unirai notre pays non avec des mots, mais des actes”, a assuré M. Sunak sur le perron de sa résidence officielle, après s’être vu demander par le roi Charles III de former un nouveau gouvernement. Il a promis de “réparer” les “erreurs” commises sous Liz Truss. “Je placerai stabilité économique et confiance au cœur de l’agenda de ce gouvernement”.

Le nouveau Premier ministre, le premier originaire d’une ex-colonie britannique et le plus jeune depuis le 19e siècle, prend les rênes d’un pays confronté à une grave crise économique et sociale. L’inflation dépasse les 10%. Le risque d’une récession plane. Les grèves se multiplient face à la chute du pouvoir d’achat.

Contrainte à partir après la tempête provoquée par son plan massif de baisses d’impôts, Liz Truss a précédé Rishi Sunak mardi au palais de Buckingham pour présenter au roi sa démission, après un mandat d’une brièveté record.

Elle a souhaité “tous les succès” possibles à son successeur, “pour le bien de notre pays”, et réaffirmé son plaidoyer pour l’audace au pouvoir.

Ministres reconduits

Rishi Sunak a commencé aussitôt à former un gouvernement avec un double défi: donner des gages aux marchés, à fleur de peau depuis les annonces budgétaires de septembre, et rassembler une majorité très divisée après douze ans de pouvoir.

Sur le plan économique, il a opté pour la stabilité en confirmant Jeremy Hunt, 55 ans, au ministère des Finances. Depuis sa nomination en catastrophe mi-octobre, ce dernier a ramené un semblant de calme sur les marchés en annulant presque toutes les baisses d’impôts annoncées trois semaines plus tôt et averti de mesures difficiles à venir, faisant craindre un retour de l’austérité. Il doit présenter de nouvelles mesures budgétaires le 31 octobre.

En temps de guerre en Ukraine, Rishi Sunak a également confirmé James Cleverly aux Affaires étrangères et Ben Wallace à la Défense.

Gage pour l’aile droite : l’ultraconservatrice Suella Braverman est renommée à l’Intérieur, moins d’une semaine après sa démission de ce poste qui avait contribué à la chute de Liz Truss.

Si cette dernière avait formé un cabinet très loyal, Rishi Sunak semble montrer une volonté d’ouverture aux différents courants de la majorité. Il a néanmoins rappelé au gouvernement son allié Dominic Raab qui retrouve les postes de ministre de la Justice et de vice-Premier ministre.

Sur la BBC, le député Huw Merriman a expliqué que Rishi Sunak voulait apporter “une impression de calme et de stabilité” en dirigeant le gouvernement “comme un chef d’entreprise”: “Nous ne voulons plus de turbulences”.

Le gouvernement “reflète un parti unifié et un cabinet avec de l’expérience, assurant en des temps incertains une continuité au sein du gouvernement”, a souligné une source à Downing Street.

Appels à l’étranger

Pour son premier appel à un dirigeant étranger, Rishi Sunak s’est entretenu mardi soir avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et lui a assuré du “soutien inébranlable” du Royaume-Uni alors que le départ de Boris Johnson avait suscité des inquiétudes à Kiev.

M. Zelensky a de son côté affirmé qu’il espérait un “renforcement” des relations de son pays avec Londres.

M. Sunak s’est également entretenu au téléphone avec le président américain Joe Biden.

Sur la scène locale, le nouveau Premier ministre s’est dit “conscient” du travail à effectuer pour “rétablir la confiance”, allusion aux scandales sous Boris Johnson auquel il a exprimé sa “gratitude”.

A la tête d’un parti extrêmement divisé, Rishi Sunak exclut des élections anticipées, réclamées par l’opposition. Selon un sondage Ipsos publié lundi, 62% des électeurs souhaitent un tel scrutin avant la fin 2022.

Brexiter de la première heure, qui passe pour un pragmatique, bourreau de travail, Rishi Sunak est pressé de détailler ses projets, après s’être imposé sans programme ni vote des adhérents. Il était le seul candidat à avoir obtenu les soutiens nécessaires des députés de son parti.

Face à l’ampleur de la tâche, il a assuré dans son premier discours ne pas être “intimidé”. Il fera face mercredi à l’opposition travailliste au Parlement pour la traditionnelle séance de questions au Premier ministre, souvent très animée.

spe-gmo-vg/mm 

Les Premiers ministres britanniques depuis Thatcher
• John SAEKI

Le roi Charles III salue Rishi Sunak, invité à former un gouvernement, à Buckingham Palace à Londres le 25 octobre 2022
• Aaron Chown

Longévité des Premiers ministres au Royaume-Uni depuis le début du XXe siècle
• Valentin RAKOVSKY

Le nouveau Premier ministre britannique Rihi Sunak devant le 10 Downing Street, à Londres le 25 octobre 2022
• Daniel LEAL

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Macron sur France 2 pour expliciter son cap et sa méthode

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Après une longue séquence européenne, Emmanuel Macron revient mercredi dans l’arène nationale avec une heure d’interview sur France 2, destinée à expliciter le cap de son quinquennat, des retraites à l’immigration, et réaffirmer son…

Après une longue séquence européenne, Emmanuel Macron revient mercredi dans l’arène nationale avec une heure d’interview sur France 2, destinée à expliciter le cap de son quinquennat, des retraites à l’immigration, et réaffirmer son ambition réformatrice malgré les crises et déboires.

Pour la deuxième fois en deux semaines, le chef de l’Etat sera l’invité de “L’Evénement”, la nouvelle émission politique de la chaîne animée par Caroline Roux, à 20H30.

Après les crises internationales et le rôle de la France dans le monde abordés le 12 octobre, place cette fois aux enjeux nationaux et aux défis de l’exécutif en l’absence de majorité absolue à l’Assemblée.

Le chef de l’Etat devrait de nouveau se livrer à un exercice de pédagogie face aux nombreuses questions des Français, de la défense de leur pouvoir d’achat malmené par la guerre en Ukraine et l’inflation, à la réforme des retraites sur laquelle l’exécutif a choisi de temporiser, sans renoncer.

“J’attends de la simplicité et de l’écoute, une vision sur la réalité des Français”, résume la députée et porte-parole du groupe Renaissance à l’Assemblée, Violette Spillebout. 

“Et que tous les sujets soient abordés, les salaires, les profits, les investissements écologiques, les délinquants étrangers, la justice”, ajoute-t-elle.

Les Français sont frappés de plein fouet par l’envolée des prix énergétiques, due notamment à la baisse des livraisons de gaz décrétée par la Russie en réaction aux sanctions européennes.

“Marque de fabrique”

Ils viennent aussi de connaître trois semaines de pénurie d’essence à la pompe, en raison de débrayages dans les dépôts et raffineries. 

Alors que les superprofits de quelques grands groupes, notamment dans le secteur énergétique, alimentent le débat, les revendications autour des hausses de salaires animent l’automne social, scandé par plusieurs préavis de grève et appels à manifester.

Le sujet de l’immigration est aussi revenu en force après le meurtre de la petite Lola par une Algérienne en situation irrégulière, qui a bouleversé la France. 

L’exécutif est apparu sur la défensive, face au faible nombre de renvois d’étrangers ayant obligation de quitter le territoire français (“OQTF”), même si l’exploitation politique de cet infanticide fait débat. 

“L’enjeu essentiel c’est de montrer qu’il garde un cap et de dire quelle sera la marque de fabrique de ce quinquennat, qui pour l’instant apparaît difficilement lisible”, considère le président de l’institut Elabe, Bernard Sananès.

“Ce que doit dire le président, c’est: qu’est-ce qu’on représente, et où l’on va. C’est ce qui explique en partie l’échec relatif aux législatives: on n’a pas dit où on voulait aller”, abonde un député Renaissance.

Quid de ses volontés de réforme ? De sa méthode six mois après sa réélection, alors qu’il a promis d’être moins “jupitérien” durant son second quinquennat, mais reste tiraillé entre concertations et passages en force ?

Que ce soit sur les retraites ou la crise des carburants, Emmanuel Macron a finalement dû monter en première ligne alors qu’il avait promis de prendre du champ et de laisser sa Première ministre Elisabeth Borne à la manoeuvre.

Coup de semonce

“Le président ne peut jamais être trop absent des sujets intérieurs parce que l’opinion ne le comprendrait pas non plus”, souligne toutefois Bernard Sananès.

Ces derniers mois, le chef de l’Etat a surtout été offensif à l’international, tentant de se poser en médiateur dans le conflit ukrainien et en chef de file de l’UE face à un chancelier allemand sur la défensive sur le soutien à l’Ukraine.

Mercredi, il recevra d’ailleurs Olaf Scholz pour un déjeuner de travail à l’Elysée destiné à recoller les morceaux après une série de dissensions. 

Sur le front intérieur, M. Macron doit batailler avec des oppositions de gauche et d’extrême droite revigorées. Un coup de semonce a d’ailleurs été adressé lundi à l’exécutif, le RN choisissant de finalement voter avec la Nupes une motion de censure contre le gouvernement Borne.

Si le tir a échoué, faute d’avoir su rallier les voix de la droite, la probable utilisation de 49.3 en série pour faire passer les textes budgétaires des prochaines semaines conduira certainement à d’autres motions… et autant d’épreuves pour un président qui a déjà agité le spectre d’une dissolution. Une menace en forme d’aveu de faiblesse.

vl-bpa/jmt/nzg

Le président Emmanuel Macron tient un discours lors d’un sommet international pour la paix à Rome le 23 octobre 2022
• Ludovic MARIN

Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse à Bruxelles le 21 octobre 2022
• Ludovic MARIN

Une manifestante brandit une pancarte représentant Emmanuel Macron pendant une manifestation à Paris le 18 octobre 2022
• Alain JOCARD

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