Israël: vers le retour au pouvoir de Netanyahu?

Black Immigrant Daily News

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La campagne pour les législatives israéliennes le 1er novembre bat son plein avec en toile de fond une grande question: l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu, jugé…

La campagne pour les législatives israéliennes le 1er novembre bat son plein avec en toile de fond une grande question: l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu, jugé pour corruption, peut-il revenir au pouvoir?

Retour à juin 2021. Après d’intenses tractations en coulisses, une coalition unique dans l’histoire d’Israël, réunissant une partie de la droite, du centre, de la gauche et pour la première fois un parti arabe, accouche d’un gouvernement censé mettre un terme à 15 ans de règne de Benjamin Netanyahu, qui a soufflé ses 73 bougies ce weekend.

Le plus pérenne des chefs de gouvernement de l’histoire du seul Etat majoritairement juif au monde est de surcroît en plein démêlés avec la justice pour des affaires présumées de corruption et de malversation. Son avenir politique semble compromis, mais “Bibi”, son surnom, s’accroche au titre de chef de l’opposition.

Juin 2022. La coalition est tiraillée par des tensions internes qui font perdre au gouvernement sa majorité au Parlement et le pousse à annoncer de nouvelles élections, les cinquièmes en trois ans et demi en Israël, pays fortement divisé politiquement qui n’est pas arrivé ces dernières années à se doter d’un gouvernement stable.

Après les vacances d’été, les trois semaines de fêtes juives annuelles où le pays est en mode “pause”, la campagne pour les législatives du 1er novembre commence véritablement à s’activer avec des partis qui tentent de secouer un électorat jusqu’à présent apathique face à ce nouveau scrutin, porteur de grands enjeux avec notamment la montée de l’extrême-droite sur fond de violences en Israël et dans les Territoires palestiniens.

Le “plus extrémiste”

Les derniers sondages créditent le Likoud (droite) de M. Netanyahu de la première place avec 31 sièges sur les 120 élus de la Knesset (Parlement), contre 24 pour Yesh Atid (“Il y a un futur”) du Premier ministre centriste Yaïr Lapid, et 14 pour la liste “Sionisme religieux” (extrême-droite) d’Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, une première. Suivent dans la foulée une dizaine de partis. 

Dès les premières minutes de sa campagne, Benjamin Netanyahu affirme qu’il veut réunir les 61 sièges (seuil de la majorité) pour former un “gouvernement de droite” en regroupant les voix des formations ultra-orthodoxes et de l’extrême-droite. Ensemble, ces formations flirtent avec la majorité, selon les sondages.

Pour ce cinquième scrutin, “le taux de participation s’apprête à décliner alors que cette élection est peut-être la plus critique car Netanyahu s’est associé à un parti raciste et cela pourrait être un désastre pour la démocratie israélienne”, note Gayil Talshir, professeure de sciences politiques à l’Université hébraïque de Jérusalem. “Cela pourrait donner lieu à l’émergence du gouvernement le plus extrémiste à droite qu’Israël n’a jamais eu.” 

Aux yeux de Benjamin Netanyahu, la coalition hétéroclite de M. Lapid est “une expérience dangereuse et catastrophique”. “Il est maintenant temps de lui dire +khalas+ (ça suffit, en arabe). (…) C’est assez, khalas!”, a-t-il lancé dimanche soir dans un meeting.

– Lapid, “l’adulte responsable” – 

Si M. Netanyahu tente de revenir au pouvoir, M. Lapid tente quant à lui de s’y accrocher. Au cours des derniers mois, le leader centriste a vu son parti progresser dans les sondages et a multiplié les initiatives diplomatiques en se rendant à Berlin et surtout Paris pour y rencontrer son “ami” Emmanuel Macron et discuter du programme nucléaire iranien et d’un accord frontalier avec le Liban.

“Lapid a choisi d’observer les élections de haut, de son bureau de Premier ministre, laissant les autres (candidats) se précipiter, transpirer, se salir les mains et faire des erreurs alors que lui, joue le rôle d’adulte responsable”, estime le journal le plus vendu en Israël, le Yediot Aharonot. “Cette retenue lui a permis de doper ses appuis dans les sondages, mais elle n’aide pas le bloc anti-Bibi.”

Dans le système proportionnel israélien, les partis doivent obtenir un minimum de 3,25% des suffrages pour avoir des députés au Parlement, d’où le risque pour certains partis hostiles à Benjamin Netanyahu de ne pas franchir ce seuil comme c’est le cas pour les partis arabes, qui lui sont ouvertement opposés. 

En 2019, ils s’étaient réunis sous une même bannière pour s’imposer comme la troisième force politique d’Israël, mais cette fois-ci ils se sont scindés en trois listes avec le risque pour chacun de ne pas faire élire de députés et donc de favoriser, indirectement, le retour au pouvoir de M. Netanyahu.

gl/cgo/rm

Deux Israéliennes prenant un selfie devant un portrait de Benjamin Netanyahu, le 23 octobre 2022
• Menahem KAHANA

Des supporters de Benjamin Netanyahu brandissant le drapeau israélien sur un pont à Tel-Aviv, le 23 octobre 2022
• GIL COHEN-MAGEN

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Downing Street: la revanche à portée de main pour Rishi Sunak

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Battu début septembre par Liz Truss, le conservateur Rishi Sunak semble tout près de Downing Street après le retrait de la course de Boris Johnson. Une victoire ferait de lui le premier…

Battu début septembre par Liz Truss, le conservateur Rishi Sunak semble tout près de Downing Street après le retrait de la course de Boris Johnson. Une victoire ferait de lui le premier chef de gouvernement non-blanc du Royaume-Uni. 

Sans son ancien patron face à lui, et avec une autre candidate, Penny Mordaunt, distancée en termes de parrainages, Rishi Sunak, ancien ministre des Finances de 42 ans, a toutes les chances pour être désigné Premier ministre dès lundi.

Après la démission de Liz Truss jeudi au bout de 44 jours en poste, Rishi Sunak est revenu sur le devant de la scène avec une crédibilité au plus haut. 

Liz Truss qui avait gagné début septembre face à Rishi Sunak a été emportée par sa politique budgétaire qui a mis le feu au marché et son impopularité. 

Or Rishi Sunak avait bien prévenu les conservateurs durant la campagne cet été que le programme de Truss relevait du “conte de fée” et que ses réductions massives d’impôts entraîneraient une hausse des coûts d’emprunt. 

Pour ses partisans, le message de M. Sunak, lors de la précédente campagne pour Downing Street, sur la nécessité de faire preuve de prudence économique pour lutter contre l’inflation, a montré qu’il est l’homme de la situation. Sa prudence budgétaire, à cause de laquelle il a été jugé trop centriste et trop lisse, rassure désormais.

L’été dernier déjà, ce conservateur, petit-fils d’immigrés indiens, était le candidat préféré des députés “tories”. 

Mais il a été souvent accusé d’être un technocrate déconnecté de la population. Et face à Liz Truss, il a payé pour avoir claqué la porte du gouvernement Johnson début juillet, suivi ensuite par une soixantaine de collègues. Il a été accusé par une partie de la base d’avoir trahi Boris Johnson, avec lequel il est resté à couteaux tirés. 

Parcours de l’élite

Rishi Sunak a été élu député du Yorkshire (nord de l’Angleterre) en 2015. A peine cinq ans plus tard, il accède à 39 ans au poste très convoité de ministre des Finances, peu avant le début de la pandémie.

Ce partisan du Brexit de la première heure a gagné en popularité en distribuant des milliards de livres d’aides publiques pendant la pandémie de Covid-19.

Mais sa fortune, amassée lors de sa carrière dans la finance et via son mariage avec Akshata Murty, fille d’un multimilliardaire indien, indispose parfois, alors que les Britanniques se serrent la ceinture.

Face à ces critiques, ce fan de la saga Star Wars raconte volontiers son histoire familiale, une success story comme les conservateurs les aiment.

Né le 12 mai 1980 à Southampton, sur la côte sud de l’Angleterre, Rishi Sunak est l’aîné de trois enfants et le fils d’un médecin généraliste du système de santé public et d’une pharmacienne. Nés en Inde ou d’origine indienne, ses grands-parents ont émigré d’Afrique orientale vers le Royaume-Uni dans les années 1960.

“Ma famille a émigré ici il y 60 ans. (Ma mère) tenait la pharmacie locale de Southampton. C’est là que j’ai grandi, dans la boutique, livrant les médicaments. J’ai travaillé comme serveur au restaurant indien au bout de la rue”, a-t-il raconté lors de la dernière campagne pour le leadership. “Je suis ici grâce au dur labeur, au sacrifice et à l’amour de mes parents”.

Rishi Sunak a cependant très vite accédé à l’élite en fréquentant le Winchester College, un très chic pensionnat pour garçons. Il a ensuite étudié la politique, la philosophie et l’économie dans les prestigieuses universités d’Oxford, en Angleterre, et de Stanford, aux Etats-Unis.

Avant d’entrer en politique, il a travaillé dans la finance, en particulier chez Goldman Sachs, et fondé sa propre société d’investissement.

Ce père de deux filles a prêté serment sur la Bhagavad Gita, un texte sanskrit considéré comme l’un des écrits fondamentaux de l’hindouisme, quand il a été élu député en 2015. 

bur-ctx/gmo/cls

Rishi Sunak et ses supporters lors d’un meeting, le 31 août 2022 à Londres
• Susannah Ireland

L’ancien ministre britannique de l’Economie, Rishi Sunak, le 23 octobre 2022 à Londres
• ISABEL INFANTES

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Israël: vers le retour au pouvoir de Netanyahu?

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La campagne pour les législatives israéliennes le 1er novembre bat son plein avec en toile de fond une grande question: l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu, jugé…

La campagne pour les législatives israéliennes le 1er novembre bat son plein avec en toile de fond une grande question: l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu, jugé pour corruption, peut-il revenir au pouvoir?

Retour à juin 2021. Après d’intenses tractations en coulisses, une coalition unique dans l’histoire d’Israël, réunissant une partie de la droite, du centre, de la gauche et pour la première fois un parti arabe, accouche d’un gouvernement censé mettre un terme à 15 ans de règne de Benjamin Netanyahu, qui a soufflé ses 73 bougies ce weekend.

Le plus pérenne des chefs de gouvernement de l’histoire du seul Etat majoritairement juif au monde est de surcroît en plein démêlés avec la justice pour des affaires présumées de corruption et de malversation. Son avenir politique semble compromis, mais “Bibi”, son surnom, s’accroche au titre de chef de l’opposition.

Juin 2022. La coalition est tiraillée par des tensions internes qui font perdre au gouvernement sa majorité au Parlement et le pousse à annoncer de nouvelles élections, les cinquièmes en trois ans et demi en Israël, pays fortement divisé politiquement qui n’est pas arrivé ces dernières années à se doter d’un gouvernement stable.

Après les vacances d’été, les trois semaines de fêtes juives annuelles où le pays est en mode “pause”, la campagne pour les législatives du 1er novembre commence véritablement à s’activer avec des partis qui tentent de secouer un électorat jusqu’à présent apathique face à ce nouveau scrutin, porteur de grands enjeux avec notamment la montée de l’extrême-droite sur fond de violences en Israël et dans les Territoires palestiniens.

Le “plus extrémiste”

Les derniers sondages créditent le Likoud (droite) de M. Netanyahu de la première place avec 31 sièges sur les 120 élus de la Knesset (Parlement), contre 24 pour Yesh Atid (“Il y a un futur”) du Premier ministre centriste Yaïr Lapid, et 14 pour la liste “Sionisme religieux” (extrême-droite) d’Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, une première. Suivent dans la foulée une dizaine de partis. 

Dès les premières minutes de sa campagne, Benjamin Netanyahu affirme qu’il veut réunir les 61 sièges (seuil de la majorité) pour former un “gouvernement de droite” en regroupant les voix des formations ultra-orthodoxes et de l’extrême-droite. Ensemble, ces formations flirtent avec la majorité, selon les sondages.

Pour ce cinquième scrutin, “le taux de participation s’apprête à décliner alors que cette élection est peut-être la plus critique car Netanyahu s’est associé à un parti raciste et cela pourrait être un désastre pour la démocratie israélienne”, note Gayil Talshir, professeure de sciences politiques à l’Université hébraïque de Jérusalem. “Cela pourrait donner lieu à l’émergence du gouvernement le plus extrémiste à droite qu’Israël n’a jamais eu.” 

Aux yeux de Benjamin Netanyahu, la coalition hétéroclite de M. Lapid est “une expérience dangereuse et catastrophique”. “Il est maintenant temps de lui dire +khalas+ (ça suffit, en arabe). (…) C’est assez, khalas!”, a-t-il lancé dimanche soir dans un meeting.

– Lapid, “l’adulte responsable” – 

Si M. Netanyahu tente de revenir au pouvoir, M. Lapid tente quant à lui de s’y accrocher. Au cours des derniers mois, le leader centriste a vu son parti progresser dans les sondages et a multiplié les initiatives diplomatiques en se rendant à Berlin et surtout Paris pour y rencontrer son “ami” Emmanuel Macron et discuter du programme nucléaire iranien et d’un accord frontalier avec le Liban.

“Lapid a choisi d’observer les élections de haut, de son bureau de Premier ministre, laissant les autres (candidats) se précipiter, transpirer, se salir les mains et faire des erreurs alors que lui, joue le rôle d’adulte responsable”, estime le journal le plus vendu en Israël, le Yediot Aharonot. “Cette retenue lui a permis de doper ses appuis dans les sondages, mais elle n’aide pas le bloc anti-Bibi.”

Dans le système proportionnel israélien, les partis doivent obtenir un minimum de 3,25% des suffrages pour avoir des députés au Parlement, d’où le risque pour certains partis hostiles à Benjamin Netanyahu de ne pas franchir ce seuil comme c’est le cas pour les partis arabes, qui lui sont ouvertement opposés. 

En 2019, ils s’étaient réunis sous une même bannière pour s’imposer comme la troisième force politique d’Israël, mais cette fois-ci ils se sont scindés en trois listes avec le risque pour chacun de ne pas faire élire de députés et donc de favoriser, indirectement, le retour au pouvoir de M. Netanyahu.

gl/cgo/rm

Deux Israéliennes prenant un selfie devant un portrait de Benjamin Netanyahu, le 23 octobre 2022
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Des supporters de Benjamin Netanyahu brandissant le drapeau israélien sur un pont à Tel-Aviv, le 23 octobre 2022
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Downing Street: la revanche à portée de main pour Rishi Sunak

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Battu début septembre par Liz Truss, le conservateur Rishi Sunak semble tout près de Downing Street après le retrait de la course de Boris Johnson. Une victoire ferait de lui le premier…

Battu début septembre par Liz Truss, le conservateur Rishi Sunak semble tout près de Downing Street après le retrait de la course de Boris Johnson. Une victoire ferait de lui le premier chef de gouvernement non-blanc du Royaume-Uni. 

Sans son ancien patron face à lui, et avec une autre candidate, Penny Mordaunt, distancée en termes de parrainages, Rishi Sunak, ancien ministre des Finances de 42 ans, a toutes les chances pour être désigné Premier ministre dès lundi.

Après la démission de Liz Truss jeudi au bout de 44 jours en poste, Rishi Sunak est revenu sur le devant de la scène avec une crédibilité au plus haut. 

Liz Truss qui avait gagné début septembre face à Rishi Sunak a été emportée par sa politique budgétaire qui a mis le feu au marché et son impopularité. 

Or Rishi Sunak avait bien prévenu les conservateurs durant la campagne cet été que le programme de Truss relevait du “conte de fée” et que ses réductions massives d’impôts entraîneraient une hausse des coûts d’emprunt. 

Pour ses partisans, le message de M. Sunak, lors de la précédente campagne pour Downing Street, sur la nécessité de faire preuve de prudence économique pour lutter contre l’inflation, a montré qu’il est l’homme de la situation. Sa prudence budgétaire, à cause de laquelle il a été jugé trop centriste et trop lisse, rassure désormais.

L’été dernier déjà, ce conservateur, petit-fils d’immigrés indiens, était le candidat préféré des députés “tories”. 

Mais il a été souvent accusé d’être un technocrate déconnecté de la population. Et face à Liz Truss, il a payé pour avoir claqué la porte du gouvernement Johnson début juillet, suivi ensuite par une soixantaine de collègues. Il a été accusé par une partie de la base d’avoir trahi Boris Johnson, avec lequel il est resté à couteaux tirés. 

Parcours de l’élite

Rishi Sunak a été élu député du Yorkshire (nord de l’Angleterre) en 2015. A peine cinq ans plus tard, il accède à 39 ans au poste très convoité de ministre des Finances, peu avant le début de la pandémie.

Ce partisan du Brexit de la première heure a gagné en popularité en distribuant des milliards de livres d’aides publiques pendant la pandémie de Covid-19.

Mais sa fortune, amassée lors de sa carrière dans la finance et via son mariage avec Akshata Murty, fille d’un multimilliardaire indien, indispose parfois, alors que les Britanniques se serrent la ceinture.

Face à ces critiques, ce fan de la saga Star Wars raconte volontiers son histoire familiale, une success story comme les conservateurs les aiment.

Né le 12 mai 1980 à Southampton, sur la côte sud de l’Angleterre, Rishi Sunak est l’aîné de trois enfants et le fils d’un médecin généraliste du système de santé public et d’une pharmacienne. Nés en Inde ou d’origine indienne, ses grands-parents ont émigré d’Afrique orientale vers le Royaume-Uni dans les années 1960.

“Ma famille a émigré ici il y 60 ans. (Ma mère) tenait la pharmacie locale de Southampton. C’est là que j’ai grandi, dans la boutique, livrant les médicaments. J’ai travaillé comme serveur au restaurant indien au bout de la rue”, a-t-il raconté lors de la dernière campagne pour le leadership. “Je suis ici grâce au dur labeur, au sacrifice et à l’amour de mes parents”.

Rishi Sunak a cependant très vite accédé à l’élite en fréquentant le Winchester College, un très chic pensionnat pour garçons. Il a ensuite étudié la politique, la philosophie et l’économie dans les prestigieuses universités d’Oxford, en Angleterre, et de Stanford, aux Etats-Unis.

Avant d’entrer en politique, il a travaillé dans la finance, en particulier chez Goldman Sachs, et fondé sa propre société d’investissement.

Ce père de deux filles a prêté serment sur la Bhagavad Gita, un texte sanskrit considéré comme l’un des écrits fondamentaux de l’hindouisme, quand il a été élu député en 2015. 

bur-ctx/gmo/cls

Rishi Sunak et ses supporters lors d’un meeting, le 31 août 2022 à Londres
• Susannah Ireland

L’ancien ministre britannique de l’Economie, Rishi Sunak, le 23 octobre 2022 à Londres
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Weekes glad for Divali after pandemic

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News

President Paula-Mae Weekes. –

PRESIDENT Paula-Mae Weekes said this year’s resumption of “live” Divali celebrations after two years of virtual events due to the covid19 pandemic demonstrated the festival’s theme of the conquest of good over bad, in her Divali message on Sunday.

She said at Divali, Hindus meet joyously to exchange sweets, gifts and greetings and to offer prayers of thanksgiving and devotion to Lakshmi, goddess of wealth and prosperity.

“Later, dazzling arrays of flickering flame in tiny earthen vessels will adorn window-sills and bamboo brackets in houses, business places and public spaces and in some communities, Hindu families dressed in their finery will make their way along the local main road to greet neighbours, friends and even strangers.

“Citizens of every creed and race eagerly take part in the festivities which, after a two-year lull, have restarted with renewed vibrancy and splendour.”

Weekes said Divali preparations such as distributing delicacies and hosting celebrations were done at schools and workplaces, the former as an ideal environment to foster tolerance and appreciation at an early age of the customs of other faiths within TT’s multicultural and multi-religious mosaic.

She welcomed the return of the Divali Nagar, one of the largest celebrations of Divali outside of India, to its iconic venue, as a cultural showcase attended by thousands of Hindus and non-Hindus. “For nine nights, the Nagar site was abuzz with excitement and activity, in stark and gratifying contrast to the virtual stagings of the last two years. Ramleela, the dramatic re-enactment of the Ramayana, also made a welcome reappearance in its usual format, with hundreds of people turning out to view and absorb the epic saga.

“The resumption of the Nagar and Ramleela after the period of pandemic gloom embodies the essential message of Divali — that light will always conquer darkness and good will overcome evil.” Weekes said light was a powerful symbol of knowledge, goodness, guidance, purity and the divine.

“Light can also illuminate and lead the way, expose danger, alleviate fears, warn or repel from danger, reinvigorate and reassure, or reveal truth. When juxtaposed with darkness, it represents hope. “Darkness cannot dispel light, but a single flame can illuminate the blackest night.”

She related that in the original Divali story, jubilant villagers had lit clay lamps to welcome Lord Rama and his wife Sita from exile.

“When we light our deyas tonight, we will not only participate in that custom, but also signal our optimism that times of adversity will be followed by triumph and abundance.

“At Divali, we have the opportunity to engage in a process of self-improvement, enabling us to become lights to others in our various circles, dispelling the darkness of ignorance, injustice and fear.

“May the spirit of Divali illuminate your hearts and homes. I extend to the Hindu community and all citizens of Trinidad and Tobago, best wishes for a holy and happy Divali celebration. Shubh Divali!”

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Weekes glad for Divali after pandemic

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President Paula-Mae Weekes. –

PRESIDENT Paula-Mae Weekes said this year’s resumption of “live” Divali celebrations after two years of virtual events due to the covid19 pandemic demonstrated the festival’s theme of the conquest of good over bad, in her Divali message on Sunday.

She said at Divali, Hindus meet joyously to exchange sweets, gifts and greetings and to offer prayers of thanksgiving and devotion to Lakshmi, goddess of wealth and prosperity.

“Later, dazzling arrays of flickering flame in tiny earthen vessels will adorn window-sills and bamboo brackets in houses, business places and public spaces and in some communities, Hindu families dressed in their finery will make their way along the local main road to greet neighbours, friends and even strangers.

“Citizens of every creed and race eagerly take part in the festivities which, after a two-year lull, have restarted with renewed vibrancy and splendour.”

Weekes said Divali preparations such as distributing delicacies and hosting celebrations were done at schools and workplaces, the former as an ideal environment to foster tolerance and appreciation at an early age of the customs of other faiths within TT’s multicultural and multi-religious mosaic.

She welcomed the return of the Divali Nagar, one of the largest celebrations of Divali outside of India, to its iconic venue, as a cultural showcase attended by thousands of Hindus and non-Hindus. “For nine nights, the Nagar site was abuzz with excitement and activity, in stark and gratifying contrast to the virtual stagings of the last two years. Ramleela, the dramatic re-enactment of the Ramayana, also made a welcome reappearance in its usual format, with hundreds of people turning out to view and absorb the epic saga.

“The resumption of the Nagar and Ramleela after the period of pandemic gloom embodies the essential message of Divali — that light will always conquer darkness and good will overcome evil.” Weekes said light was a powerful symbol of knowledge, goodness, guidance, purity and the divine.

“Light can also illuminate and lead the way, expose danger, alleviate fears, warn or repel from danger, reinvigorate and reassure, or reveal truth. When juxtaposed with darkness, it represents hope. “Darkness cannot dispel light, but a single flame can illuminate the blackest night.”

She related that in the original Divali story, jubilant villagers had lit clay lamps to welcome Lord Rama and his wife Sita from exile.

“When we light our deyas tonight, we will not only participate in that custom, but also signal our optimism that times of adversity will be followed by triumph and abundance.

“At Divali, we have the opportunity to engage in a process of self-improvement, enabling us to become lights to others in our various circles, dispelling the darkness of ignorance, injustice and fear.

“May the spirit of Divali illuminate your hearts and homes. I extend to the Hindu community and all citizens of Trinidad and Tobago, best wishes for a holy and happy Divali celebration. Shubh Divali!”

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F1: Verstappen console Red Bull au Grand Prix des Etats-Unis

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La victoire de Max Verstappen, dimanche au Grand Prix de F1 des Etats-Unis, apportant le titre des constructeurs à Red Bull, est venue consoler l’écurie autrichienne endeuillée par la mort de son fondateur Dietrich Mateschitz et sous le coup d’une…

La victoire de Max Verstappen, dimanche au Grand Prix de F1 des Etats-Unis, apportant le titre des constructeurs à Red Bull, est venue consoler l’écurie autrichienne endeuillée par la mort de son fondateur Dietrich Mateschitz et sous le coup d’une sanction pour dépassement du plafond budgétaire en 2021.

“Évidemment, c’est un week-end très difficile pour nous et nous le dédions à Dietrich. La seule chose que nous pouvions faire aujourd’hui, c’était gagner”, a réagi à chaud le double champion du monde.

Deux semaines après son sacre à Suzuka, dans des conditions dantesques dues à la pluie, le Néerlandais a devancé Lewis Hamilton (Mercedes) et le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari). “On n’est pas passé loin, j’ai tout donné les gars”, a dit aux siens le septuple champion du monde britannique qui attendra pour décrocher sa première victoire de la saison.

Carlos Sainz Jr (Ferrari), parti en pole position, a abandonné après quelques hectomètres, après avoir manqué son départ, percuté au premier virage par le Britannique George Russell (Mercedes).

Verstappen en a profité pour égaler le record de 13 victoires dans une saison, copropriété de Michael Schumacher et Sebastian Vettel. Une performance remarquable, à néanmoins relativiser car, à leur époque, les deux Allemands avaient moins de courses au calendrier (18 et 19 contre 22).

Il n’en reste pas moins que la domination de “Super Max” est plus que jamais écrasante sur cet exercice 2022 et il a trois épreuves encore, au Mexique, au Brésil puis à Abou Dhabi, pour établir une nouvelle référence.

“Joli, joli”

Sa deuxième victoire consécutive sur le bosselé circuit des Amériques n’a néanmoins pas été de tout repos. Alors en tête, un tournant survenu au 36e des 56 tours est venu saupoudrer de suspense la course, quand son changement de pneus a duré s’est éternisé (11,1 secondes).

A sa sortie des stands, derrière Charles Leclerc, entré juste après lui mais plus rapide à en sortir, le Néerlandais, énervé, a lancé un amer “joli, joli” à la radio, adressé à ses mécaniciens. “C’était difficile. Tout semblait bien se passer mais l’arrêt au stand a été un plus long que prévu”, a-t-il confirmé après-coup.

Descendu en 5e position, le Néerlandais s’y est pris à deux fois pour doubler le Monégasque. Et à six tours de l’arrivée, il a dépassé Hamilton, pour remporter une course par ailleurs marquée par le crash au 22e tour de Fernando Alonso, qui a percuté l’arrière de Lance Stroll, son Alpine semblant même décoller après que ses roues avant eurent grimpé sur le train arrière de l’Aston Martin.

Finalement revenu au sol, l’Espagnol est parti au stand et a pu reprendre la course – au contraire du Canadien, qui a tapé le mur – pour finir 7e !

Le succès de Verstappen a offert à Red Bull le 5e titre des constructeurs de son histoire, le premier depuis 2013 et 17 ans après le premier, couronnant une domination presque totale cette saison, puisque l’écurie compte désormais 15 victoires en 19 épreuves, Ferrari ramassant les restes.

Hommage à Mateschitz

Il n’y avait qu’à voir les yeux embués de larmes de son patron Christian Horner, pour comprendre que des sentiments mitigés ont traversé l’écurie, orpheline de son propriétaire Dietrich Mateschitz, décédé à 78 ans samedi.

“C’est un moment très émouvant, un grand moment pour l’équipe et pour tout le monde chez Red Bull – un hommage à Dietrich pour tout ce qu’il a fait. Que Dieu le bénisse”, a-t-il dit.

Dans ces conditions, inutile d’attendre de la part de Red Bull une annonce, quant à savoir si elle allait accepter la proposition de sanction formulée jeudi par la Fédération internationale de l’automobile (FIA,) qui l’a épinglée pour dépassement du plafond budgétaire la saison passée.

L’heure était malgré tout à la fête, devant quelque 440.000 fans étaient rassemblés autour du circuit des Amériques, un record.

Preuve que la popularité de la F1 aux Etats-Unis se vérifie également dans la sphère des célébrités en tout genre, les musiciens Ed Sheeran et Pharrell Williams, la néo-retraité du tennis Serena Williams, l’ancienne star de la NBA Shaquille O’Neal, se sont baladés sur la grille avant le départ.

L’acteur Brad Pitt, aussi, venu tout le week-end observer la vie du paddock, en vue d’un film sur la F1, avec Lewis Hamilton à la production et qui sera tourné sur certains Grands Prix en 2023.

nip/jld

La Red Bull du Néerlandais Max Verstappen précède la Mercedes du Britannique Lewis Hamilton lors du Grand Prix des Etats-Unis à Austin (Texas) le 23 octobre 2022.
• Jim WATSON

Le pilote espagnol Carlos Sainz Jr (Ferrari) effectue un tête à queue peu après le départ du Grand Prix de Formule Un des Etats-Unis à Austin (Texas) le 23 octobre 2022.
• Jim WATSON

Des spectateurs assistent au Grand Prix de Formule Un des Etats-Unis disputé le 23 octobre 2022 à Austin (Texas).
• Jim WATSON

NewsAmericasNow.com

Les sapeurs-pompiers veulent recruter et former

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Jean-Michel Hauteville jm.hauteville@agmedias.fr

Le directeur adjoint de la sécurité civile en visite dans la nouvelle caserne du Lamentin. • JEAN-MICHEL HAUTEVILLE

La visite en Martinique de Romain Royet, adjoint au directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises, en fin de semaine dernière, a été l’occasion pour les responsables du STIS de présenter les besoins en recrutement et en moyens du service, confronté à une baisse des effectifs. Un centre de formation caribéen pour les secouristes est en projet au centre de secours du Lamentin.

Des casernes à construire, à rénover, un projet de
centre de formation caribéen pour les pompiers… Afin de faire
face aux nombreux risques naturels qui pèsent sur notre île, le
Service territorial d’incendie et de secours fourmille de projets
et a besoin de moyens humains et financiers. C’est en substance le
message qu’a relayé Jean-Claude Ecanvil, le président du STIS, à
Romain Royet, adjoint au directeur général de la sécurité civile et
de la gestion des crises, alors que ce dernier visitait le centre
de secours du Lamentin à l’occasion d’un déplacem

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Aux Philippines, le retour des combats de coqs

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Dans un gallodrome bruyant des Philippines, Dennis de la Cruz sourit jusqu’aux oreilles en regardant ses coqs taillader leurs adversaires dans une frénésie…

Dans un gallodrome bruyant des Philippines, Dennis de la Cruz sourit jusqu’aux oreilles en regardant ses coqs taillader leurs adversaires dans une frénésie de sang et de plumes.

Fermées pendant deux ans durant la pandémie de Covid-19, les arènes traditionnelles de combats de coqs retrouvent leur pleine capacité dans tout l’archipel.

Interdits dans de nombreux pays, les combats de coqs, ou “sabong”, sont extrêmement populaires aux Philippines où ils génèrent des millions d’euros en paris chaque semaine.

Des coqs portant des ergots artificiels en métal sur leurs pattes se battent jusqu’à la mort, sous les vivats des spectateurs – majoritairement des hommes.

“Dans notre village, plus de la moitié des habitants font des combats de coqs”, a déclaré à l’AFP M. de la Cruz, 64 ans, lors d’un récent derby à San Pedro, au sud de la capitale Manille, où il a failli remporter la cagnotte d’un million de pesos (17.400 euros). 

Fils d’un opérateur de gallodrome, M. de la Cruz n’a jamais eu d’emploi régulier, mais il vit des gains que lui rapportent les coqs élevés par son neveu.

Dans ce pays aux inégalités marquées, les combats de coqs constituent un rare “terrain neutre” où riches et pauvres se mêlent et jouent selon les mêmes règles, a déclaré l’anthropologue Chester Cabalza de l’Université des Philippines. 

Adhérant à un code d’honneur strict, les spectateurs ont pour habitude d’utiliser des signes de la main, comme les courtiers en Bourse, pour placer leurs paris pendant un match qui peut durer moins d’une minute.

Un seul combat génère fréquemment 300.000 à 400.000 pesos en paris, a expliqué un fan à l’AFP. 

Après chaque combat – il y en a 15 par heure – des billets de banque froissés sont lancés vers le parieur gagnant.

Les gallodromes doivent dorénavant être dotés de machines à parier où les gagnants peuvent récupérer leur argent sans multiplier les interactions avec la foule.

“Si votre coq gagne, vous sortez du ring comme un dur, vous dégagez une image de macho”, déclare Edwin Lumbres, éleveur de gibier à plumes, en bombant le torse. “Mais si vous perdez, vous baissez la tête et vous sortez en traînant les pieds”.

“Jusqu’à la mort”

Les passionnés défendent ce sport comme une partie intégrante de la culture nationale.

Katrina Del Espiritu Santo, de l’association People for the Ethical Treatment of Animals, mène campagne pour l’interdiction d’une pratique jugée cruelle, où les oiseaux sont “forcés de se battre jusqu’à la mort”. 

Mais aux Philippines, les efforts des militants ont peu d’effet. Les coqs de combat y restent très prisés, ils peuvent coûter entre 3.000 et 15.000 pesos selon le palmarès de leurs parents.  

Les volailles de combat sont élevées dans des cages grillagées à l’extérieur des maisons dans les zones urbaines ou dans des abris de forme triangulaire dans les fermes.

Lorsque les gallodromes ont fermé au début de la pandémie, de nombreux petits éleveurs qui n’avaient plus les moyens de nourrir leurs bêtes ont été contraints de les vendre à bas prix – ou de les manger.

D’autres ont admis avoir organisé des combats illégaux pour joindre les deux bouts.

Afin de relancer la tradition et de faire rentrer des recettes dans les caisses de l’Etat vidées par la pandémie, l’ancien président Rodrigo Duterte avait délivré des permis pour organiser des combats en ligne. 

Les combats de “e-sabong”, diffusés 24H/24, se déroulaient dans des arènes vides, et permettaient aux gens de parier sur leur téléphone portable. 

La popularité de ce sport a explosé, tout comme les gains.

Le gouvernement engrangeait 640 millions de pesos par mois en droits d’entrée, selon son président d’alors.

Charlie Ang, qui dirige Lucky 8 Star Quest, a déclaré à une commission d’enquête du Sénat que les Philippins pariaient chaque jour entre un et deux milliards de pesos sur sa plateforme, ce qui selon lui représente environ 95% des paris.

Mais 34 employés du secteur ont disparu cette année et les médias locaux ont rapporté des suicides de parieurs acculés par les dettes.

Sous pression, M. Duterte a fini par stopper les combats en ligne, peu avant la fin de son mandat en juin.

Avec l’assouplissement des restrictions, les gouvernements locaux ont petit à petit permis aux gallodromes traditionnels de reprendre les combats, un soulagement pour des millions de Philippins. 

“Les gens étaient en colère parce que leur passe-temps favori avait été supprimé”, a déclaré Dondon Clanor, un passionné de 45 ans. “Maintenant, tout le monde est heureux”.

cgm/amj/cwl/mlb/chv/ybl

Un combat de coqs au Colisée de San Pedro, dans la province de Laguna, le 26 août 2022 aux Philippines
• Jam STA ROSA

Un homme soigne un coq blessé après un combat au Colisée de San Pedro, dans la province de Laguna, le 26 août 2022 aux Philippines
• Jam STA ROSA

Un homme pèse son coq avant un combat au Colisée de San Pedro, dans la province de Laguna, le 26 août 2022 aux Philippines
• Jam STA ROSA

Un combat de coqs au Colisée de San Pedro, dans la province de Laguna, le 26 août 2022 aux Philippines
• Jam STA ROSA

Des coqs se battent lors d’un combat de coqs au Colisée de San Pedro, dans la province de Laguna, le 26 août 2022 aux Philippines
• Jam STA ROSA

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La drépanocytose, une maladie encore mal connue

Black Immigrant Daily News

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Sainte-Luce

Les lycéens ont pu échanger avec les membres de l’APIPD. • D.P.

90 lycéens de la cité adventiste Rama ont participé, dernièrement, à une matinée d’information sur la drépanocytose organisée par l’APIPD, en collaboration avec la municipalité lucéenne et l’Espoir de Sainte-Luce.

Cette opération visait à sensibiliser les jeunes à
cette maladie héréditaire encore méconnue, malgré des campagnes
régulières de médiatisation. Près de 100 lycéens de première et
terminale spécialité S.V.T et Sciences techniques sanitaires et
sociales ont participé à  cette matinée d’information ponctuée
de témoignages et marquée par une chasse au  trésor autour de
l’hémoglobine. Quels sont les symptômes de la drépanocytose ?
Peut-on la prévenir et comment en guérir ? Autant de questions
auxquelles les intervenants se sont attachés à répondre.

« à la Martinique, il y a 40000 porteurs
sains avérés et plus de 3000 malades, a expliqué Jenny Hippocrate
Fixy, présidente de l’APIPD (association pour la  prévention
et l’information de la drépanocytose). Un couple sur 60 risque de
donner naissance à un enfant malade ». Des chiffres qui
montrent à quel point il demeure important d’informer et de
sensibiliser sur notre territoire.

« Or, cette maladie du sang dem

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