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70-year-old woman dies after experiencing difficulties diving Loop Cayman Islands

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23 minutes ago

The Royal Cayman Islands Police Service (RCIPS) reported today (October 14) that a 70-year-old woman from the United States died after experiencing difficulties near the West Bay Public Beach dock.

According to the RCIPS, it was reported that a woman had been out diving when she experienced difficulties.

Officers were then dispatched shortly before 9:50am and responded to a report of a person in distress on the shore at the West Bay Public Beach dock.

The woman was brought back on board the boat by which time she had become unresponsive.

She was brought to shore and emergency services attended the location and transported her to the Cayman Islands Hospital via ambulance, where she was subsequently pronounced dead.

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Poignant discours de l’ambassadrice Dominique Dupuy ? la 215e session du Conseil ex?cutif de l’UNESCO

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Monsieur le Pr?sident de la Conf?rence g?n?rale,

Madame la Directrice g?n?rale, Excellences, chers coll?gues,

Ha?ti souscrit aux d?clarations prononc?es par la Pr?sidence du GRULAC, du Groupe Afrique, du NAM et des SIDS.

Madame la pr?sidente,

Ce matin, j’ai d?pos? ma fille, une petite ha?tienne de 4 ans, ? l’?cole publique du coin. Depuis le 1er septembre, elle y apprend de nouvelles comptines, s’exerce ? ?crire son pr?nom et y cherche des r?ponses ? ses sempiternels “pourquoi?”

En Ha?ti, il n’est pas encore jour. Dans quelques heures, c’est toute la population des apprenants du pays, soit plus de 4 millions de jeunes qui ne participeront pas ? ce rituel matinal important qu’est la rentr?e en classe. Ce sont donc des millions de mes compatriotes, parents, qui ne pourront commencer leur journ?e en embrassant leur enfant avec ce sentiment unique, de satisfaction et de fiert?, de savoir sa prog?niture jouir de ce droit universel fondamental, qu’est l’acc?s ? l’Education.

Alors, pourquoi elle, et pas eux?

Parce que je suis ici, diplomate, ? 6000 km de mon pays, de son soleil et de ses plages, ? 8 heures de vol de ses tourments.

Parce que je suis, ici, dans cette Maison gardienne de l’Education, pour y faire ?cho tant de l’angoisse que du courage qui tissent le quotidien ha?tien.

Parce qu’ici, je devrais… nous devrions pouvoir faire une diff?rence.

Madame la Pr?sidente,

Depuis 76 ans, qu’Ha?ti apporte pierre apr?s pierre ? cet ?difice, que nous y contribuons financi?rement, eh oui, bon an mal an, que nous participons ? tous ses chantiers, nous gardons vivante la conviction collective que l’UNESCO existe pour une raison, et que ce que nous faisons ici a un sens, donne du sens.

Alors, quand toutes les ?coles, dont les 25 ?coles associ?es de l’UNESCO, et toutes les universit?s restent ferm?es, que ni science ni culture ne peuvent y ?tre ?voqu?es, quand la peur, la souffrance et la col?re paralysent toute vie; quand les th??tres sont transform?s en antres de fant?mes, que les laboratoires, les centres de recherches, les h?pitaux, sont barricad?s, pourquoi et de quoi parler ici?

Parce que j’aimerais croire qu’entre temps, avant que le jour ne se l?ve chez moi, nos efforts, ici, durant cette 215?me session du Conseil Ex?cutif, comptent.

Parce qu’il y a lieu de s’assurer que nos discussions du C/5, de l’?valuation d’IOS, soient bien au service de cette Maison que nous avons, aussi, le devoir de prot?ger.

Il y a lieu de r?affirmer la raison d’?tre du Projet<>, initi? par Ha?ti, et de veiller ? sa vocation essentielle, afin qu’? l’aube de son 30?me anniversaire, il se soit ni vid? de son sens, ni dilu?, ni ?dulcor?, ni maquill?. Il y a lieu de d?cider que le monde a encore et surtout besoin du devoir de m?moire crucial qu’il impose. D?cider qu’il nous faut regarder, ensemble, le pass? dans les yeux, aussi inconfortable, aussi impertinent qu’il puisse sembler afin que nous appr?hendions, ensemble, ses s?quelles.

Qu’il y a lieu d’aspirer ? ce que l’Histoire G?n?rale de l’Afrique , programme phare de l’UNESCO, soit renforc?, de s’engager ? la production, ? la traduction et ? la diss?mination de ses p?dagogies ancr?es dans les v?racit?s historiques, racont?es par les voix trop longtemps tues, et de rappeler que cet outil a aussi le noble mandat de freiner la haine. La haine qui na?t de l’ignorance de l’autre. La haine qui na?t lorsqu’on interdit la Dignit? ? l’autre. La haine, germe de la guerre.

Qu’il y a lieu d’approuver l’impl?mentation de la r?forme du r?seau des bureaux hors-si?ge qui permettra ? l’UNESCO de mieux atteindre les populations et les secteurs pour lesquels sa pr?sence peut signifier une diff?rence entre d?sespoir et essor.

Qu’il y a lieu d’adopter le projet de r?solution concernant les Eaux-Souterraines, propos? par l’Afrique du Sud et co-parrain? par Ha?ti, qui nous rappelle que le changement climatique et la crise de l’eau n’attendent pas notre consensus, que ces d?g?ts sont r?els, urgents et affectent d?j? davantage les plus vuln?rables, dont mon pays.

Madame la Pr?sidente,

Hors de ces portes, les guerres et les cataclysmes font ravage. Nous en connaissons chacun ici un visage, et les mille et unes menaces corollaires qui ?branlent nos pays et nos ?mes. Alors, pourquoi, et de quoi parler ici?

Pour dire que ce matin, chez moi comme ailleurs, trop de parents, d’enseignants et d’?l?ves se r?veilleront la boule au ventre, effray?s, affam?s et d?boussol?s, hant?s d’un syndrome du membre fant?me, amput?s de l’?cole.

Chers coll?gues,

J’aimerais dire ? ma fille, plus tard, qu’elle a eu de la chance d’aller ? l’?cole ce matin, mais que l’acc?s ? l’Education ne devrait pas ?tre une question de chance.

Que nous, les adultes, avons l’ambition de transformer cet al?as, en acquis.

Que nous comprenons que l’?galit? des genres bascule lorsque l’?ducation s’arr?te. Que nous savons que sans ?ducation, c’est le seul repas par jour qui dispara?t. Que se sont les grossesses d’adolescentes qui se multiplient. Et que nous sommes alarm?s par l’avenir vol? de la jeunesse de son pays, prise en otage, marginalis?e, d?plac?e, et forc?e ? la migration.

Le jour aura bient?t ? se lever, mais entre temps, ?tre ici m’oblige, et Excellences, le climat du Monde nous oblige tous, cette session, afin que face au miroir cruel que le temps et que nos enfants ne manqueront de nous tendre, nous puissions nous regarder, la t?te haute et nous dire franchement que nous avons oeuvr?: oeuvr? ? la construction de la Paix, en Ha?ti et ailleurs, par l’?ducation, la science et la culture.

Merci, M?si Anpil, Ayibobo!

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P?nitencier national est devenu un couloir de la mort, s’alarme Marie Yol?ne Gilles

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La responsable de la Fondation Je Klere, organisme de d?fense des droits humains, Marie Yol?ne Gilles, tire la sonnette d’alarme sur les conditions de d?tention des prisonniers dans les prisons, notamment au p?nitencier national. Selon elle, il est possible qu’il existe une flamb?e de chol?ra ? la prison civile de Port-au-Prince qui a d?j? provoqu? une vingtaine de d?c?s. <>, d?nonce la militante des droits humains.

Selon Marie Yol?ne Gilles, des d?c?s sont enregistr?s ?galement au sein d’autres centres carc?raux du pays. <>, a indiqu? Marie Yol?ne Gilles, soulignant que de juillet ? octobre, plus d’une soixantaine de prisonniers sont d?c?d?s dans tout le pays.

Plus loin, la repr?sentante de la Fondation Je Klere a d?plor? le d?lai mis pour sortir les cadavres des cellules. <>, se lamente-t- elle.

Madame Gilles fait remarquer que les protestations suivies de barricades ont des incidences sur la situation des d?tenus dans les diff?rents centres. <>, d?plore Marie Yol?ne Gilles.

La militante de d?fense des droits humains critique les autorit?s judiciaires qui, selon elle, n’ont rien fait pour diminuer la surpopulation carc?rale provoqu?e par la d?tention pr?ventive prolong?e. <>, soutient Marie Yol?ne Gilles.

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Chol?ra : une ?pid?mie en pleine ?volution en Ha?ti

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Le dernier bulletin du minist?re de la Sant? publique et de la Population (MSPP), celui du 13 octobre 2022, fait ?tat de 384 cas suspects, 43 cas confirm?s, 197 personnes hospitalis?es et 22 d?c?s. Fait surprenant, toujours selon le bulletin de la direction d’?pid?miologie des laboratoires et de la recherche du MSPP, environ 200 cas suspects sur les 384 concernent les moins de 15 ans.

? l’image de cette fillette emmen?e par son p?re ? l’h?pital universitaire La Paix:”diarrh?e aqueuse depuis 4 heures, asth?nie, les yeux enfonc?s, assise sur un banc en attente d’une prise en charge. Elle commen?ait tout juste ? prendre le premier solut? quand une m?nag?re venait annoncer aux infirmi?res que son p?re s’est ?vanoui dans les toilettes avec des sympt?mes qui s’apparentent au chol?ra.

“La situation est grave. J’ai un coll?gue qui travaille au centre de traitement de M?decins Sans Fronti?res (MSF) qui d?crit des situations pires que ce qu’on vit ? l’h?pital universitaire La Paix”, confie une infirmi?re sous couvert de l’anonymat.

Il n’ y a plus de place pour le scepticisme, ? MSF de Turgeau comme dans beaucoup d’autres centres de traitement du chol?ra, les patients, d?shydrat?s, vivent un calvaire jour apr?s jour. Comme dans d’autres centres hospitaliers, les professionnels de sant? ne sont pas autoris?s ? commenter.

Dans le bulletin de la DELR/MSPP, il y a un espace r?serv? ? la prison civile de Port-au-Prince tant la situation d?fraie la chronique. “271 cas suspects, 12 cas confirm?s et 14 d?c?s”, ont d?nombr? les autorit?s sanitaires.

“La situation est plus compliqu?e ? la prison civile de Port-au-Prince”, affirme un cadre travaillant au centre de sant? du p?nitencier. Cependant, pr?cise t-il, tous les d?c?s ne sont pas imputables au chol?ra. “Bien avant, nous faisions face ? un probl?me de malnutrition s?v?re au p?nitencier national. Dans certains cas, le chol?ra donne juste le coup de gr?ce avant qu’on ait eu le temps de faire le test. Difficile donc d’avoir des chiffres exacts. L’approche doit ?tre pluridisciplinaire, si on veut vraiment r?soudre le probl?me au p?nitencier national”, explique cette source.

Des premi?res communes concern?es par les premiers cas de chol?ra dans le d?partement de l’Ouest, la situation a beaucoup ?volu? ce vendredi 14 octobre 2022. Au moins un cas suspect a ?t? signal? dans 16 communes se trouvant dans les d?partements de l’Ouest, des Nippes, du Nord, du Centre et de l’Artibonite.

Le mercredi 12 octobre 2022, depuis son si?ge ? Washington, la directrice de l’Organisation panam?ricaine de la Sant? (OPS), le Dr Carissa F. Etienne, a d?clar? que la r?cente ?pid?mie de chol?ra en Ha?ti, l’augmentation constante des cas de variole du singe, les infections continues a la COVID-19 et les faibles taux de vaccination contre la polio renforcent la n?cessit? de se pr?parer aux urgences sanitaires dans la r?gion des Am?riques.

“Le chol?ra est arriv? dans un contexte de troubles sociaux et politiques graves, ce qui complique les efforts pour fournir une aide humanitaire et r?pondre ? l’?pid?mie”, a d?clar? le Dr Etienne. Selon elle, les cas sont probablement beaucoup plus nombreux que les chiffres rapport?s, car l’escalade de la violence de rue et les activit?s criminelles limitent l’acc?s aux zones touch?es.

“L’OPS soutient les autorit?s ha?tiennes et les partenaires internationaux dans la mise en place de centres de traitement du chol?ra. L’Organisation a fait don de deux tonnes de fournitures m?dicales et aide le minist?re de la Sant? dans ses efforts de surveillance et de gestion des cas”, a annonc? le Dr Carissa F. Etienne.

Pour sa part, le Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA) met la situation dans son contexte et alerte sur l’impact que cela risque d’avoir sur la sant? des filles et femmes en Ha?ti. “Des centaines de personnes ont ?t? tu?es, viol?es et kidnapp?es et plus de 25 000 autres ont ?t? chass?es de leurs maisons dans la capitale ? la recherche d’un abri – la majorit? ?tant des femmes et des enfants “, indique l’UNFPA.

Aujourd’hui, poursuit la note de l’UNFPA, dans un contexte d’absence quasi totale de services de base, notamment de centres de sant? op?rationnels, d’acc?s ? l’eau potable, d’installations sanitaires et de collecte des d?chets, une ?pid?mie de chol?ra menace la sant? et la vie de millions de personnes d?j? vuln?rables et appauvries. Cette maladie d’origine hydrique provoque une diarrh?e aigu? qui peut ?tre mortelle si elle n’est pas trait?e dans les premi?res heures.

“En l’absence d’installations m?dicales ou d’agents de sant? qualifi?s, quelque 29 000 femmes enceintes et leurs nouveau-n?s sont parmi les plus expos?s au risque de ne pas recevoir les soins critiques dont ils ont besoin, surtout s’ils contractent le chol?ra. Dix mille autres complications obst?triques pourraient ne pas ?tre trait?es et des milliers de femmes et de jeunes filles expos?es ? des taux ?lev?s de violence et d’abus sexuels se retrouvent sans services de protection”, alerte le Fonds des Nations unies pour la Population.

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Crise politique et crise de la connaissance en Ha?ti

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La crise ?conomique et politique sociale s’aggrave en Ha?ti au moment o? le nombre des Ha?tiennes et Ha?tiens dipl?m?s dans ce pays et ? l’ext?rieur tend ? augmenter. Voil? les signes d’une crise de la connaissance. C’est comme si les connaissances apprises ne servaient pas ? faire avancer la soci?t? ha?tienne. La mani?re dont les individus produisent la connaissance et dont les institutions l’utilisent est inappropri?e face aux d?fis ?conomiques et politiques de leur soci?t?.

Selon les d?clarations de nombreux acteurs, la r?ponse ? la crise doit ?maner des citoyens ha?tiens. Cependant personne ne parle de l’universit? comme une instance pouvant contribuer ? montrer les possibilit?s. Pourquoi ?carter l’universit? en pensant que les autres composantes de la soci?t? ont d?j? les bonnes r?flexions et la bonne r?ponse ? Pour leur part, les dirigeants ha?tiens n’ont aucune intention de faire appel ? l’universit? en tant qu’institution et lieu de production de savoir afin d’expliquer les causes de la crise. M?me les responsables universitaires ha?tiens n?gligent cette d?marche. En croyant que l’universit? est dysfonctionnelle, personne ne croit qu’une r?ponse pertinente peut venir de cette instance. Pourtant cette croyance est erron?e et elle est li?e ? une tradition de la connaissance qui dure depuis la p?riode de l’esclavage.

En g?n?ral, les soci?t?s ont toujours les connaissances qui leur permettent de r?pondre ? leur dysfonctionnement. Au cas o? un probl?me surgirait, il suffit aux penseurs de revisiter les connaissances d?j? produites, de constater leurs carences et de les corriger afin de trouver de nouvelles r?flexions qui aident ? sortir de la crise. Les grandes renaissances intellectuelles ont souvent d?but? avec l’examen des connaissances du pass?. Or, les intellectuels ha?tiens r?pugnent de revoir ou de lire les connaissances produites sur la soci?t? ha?tienne. Ils adoptent une attitude hautaine envers la litt?rature nationale, entendent bannir certains auteurs ou minimiser leurs apports dans la tradition intellectuelle nationale en pr?f?rant enseigner et faire circuler en Ha?ti les r?flexions produites dans d’autres pays.

Voil? un mod?le de gestion de la connaissance qui est en crise quand il s’agit de construire un corps de r?flexions dans tous les domaines des sciences sociales et de la nature, car les uns refusent de lire les contributions des autres, de se parler et de produire des r?flexions sur leurs r?alit?s. Si beaucoup d’intellectuels ha?tiens ont ?tudi? dans les grandes universit?s du monde entier et sont aussi brillants que leurs condisciples ?trangers. Mais leur fa?on de g?rer la connaissance diff?re de celles des autres soci?t?s.

En g?n?ral, les connaissances sont l?, car les individus se mettent ? en produire dans les diff?rents domaines o? ils interagissent ; elles peuvent ne pas r?pondre ? tous les besoins du moment. Mais il n’en manque pas. La relecture et la r?vision de celles qui existent permet aux savants de relever des failles et d’?laborer des r?flexions nouvelles et de proposer des r?ponses mieux construites en renfor?ant la tradition intellectuelle du pays. Cependant les universitaires ha?tiens refusent de faire ce travail de renouvellement des connaissances existantes et d’entrer dans une tradition intellectuelle qui les place en continuateurs ou en disciples de leurs ain?s. Ils se voient plut?t les continuateurs de savants d’autres pays. Ils ne veulent pas se d?signer comme des h?ritiers des penseurs ha?tiens. Ils en ont honte.

Le refus de consulter les connaissances produites en Ha?ti n’est pas d? ? la faiblesse de ces textes qu’il est toujours possible d’am?liorer mais ? des discriminations install?es depuis le pass? colonial d’Ha?ti. En effet, depuis la colonie s’est implant? dans l’espace ha?tien, comme dans toutes les colonies, une tradition intellectuelle voulant que le savoir doit venir de l’ext?rieur. D?s ce moment, les instances de gestion de la connaissance ne demandent aux individus de la colonie de produire leurs propres id?es. ? partir de l? s’enracine une tradition de pens?e qui montre que l’intellectuel ha?tien choisit de lire le texte d’un auteur fran?ais ou un rapport produit par une institution internationale au lieu de consulter un ouvrage d’un auteur ha?tien qui parle de son pays. M?me sans avoir consult? cette r?flexion, il la consid?re comme sans valeur. Il n’est pas rare de constater qu’ils se mettent ? citer les textes d’auteurs d’autres pays et des vid?os d’autres pays afin de montrer qu’ils s’int?ressent ? leur pays. Cette forme d’utilisation de la connaissance atteste que les individus refusent de parler de leur r?alit? ; ils s’interdisent de s’?couter et de s’entendre. Cette forme d’engagement des intellectuels sert ? maintenir de vieilles discriminations coloniales et ? pr?server une certaine relation entre le savoir et le pouvoir et certains rapports de force engendr?s au sein de l’institution universitaire.

Cette forme de mobilisation du savoir qui ?tait utilis?e pour r?duire les esclaves au silence pendant la colonie est ? l’origine de la crise actuelle d’Ha?ti. Elle est ? l’origine de la pauvret? et de la crise politique ha?tien. Outre le fait qu’elle emp?che les citoyens de partager le savoir avec les citoyens, elle freine la recherche scientifique, contribue ? provoquer la disqualification des individus et ? entra?ner la formation d’une soci?t? de masse dont les membres sont sans rep?re. Les gens deviennent pauvres et contestants, car ils sont d?poss?d?s de tout savoir pratique et de toute initiative sur leur milieu. De plus, ils tendent ? s’opposer ? leurs dirigeants qui appliquent des connaissances qui diff?rent de celles qui existent dans leur soci?t?. Il ne leur reste alors qu’? manifester dans les rues pour montrer leurs d?sarrois. C’est ainsi qu’une crise de la connaissance se transforme en une crise politique sans issue, car sans la connaissance, personne ne sait quoi faire.

Le constat est que la crise s’envenime quand les jeunes vont massivement ? l’universit?, car l’?ducation re?ue les porte ? m?priser les r?alit?s qu’ils sont en train de vivre et ? d?laisser la r?flexion scientifique sur le potentiel du pays. Les g?n?rations pass?es refuseront de relire les textes qu’ils avaient ignor?s et qu’ils ont consid?r?s comme inf?rieurs par rapport aux textes produits dans les autres soci?t?s. De ce fait, ils ne parviennent pas ? produire de nouvelles r?flexions m?me s’ils se montrent tr?s brillants en mobilisant les textes qu’ils ont lus dans les pays ?trangers. Il n’existe pas un manque de connaissance, mais une crise du mod?le de production de la connaissance qui exige une refonte du syst?me ?ducatif en Ha?ti.

Actuellement, les gens manifestent dans les rues contre un gouvernement d?pass? par la situation. Ils ne peuvent rentrer dans leurs foyers, relancer leurs activit?s de production et r?cup?rer une partie de leur autonomie que s’ils sont en mesure ? la fois de reconstituer leurs connaissances sur le milieu et de produire leurs propres id?es sur le processus social. Que l’on se garde de demander ? des intellectuels de retourner vers une litt?rature qu’ils ont appris ? ignorer. Que l’on se garde d’exiger que les agents de l’?tat relisent les textes, exercice qu’ils n’ont jamais appris ? faire pendant leur p?riode de scolarit?. Quand cet ?ge est d?j? pass?, il est trop tard. Les gens sont d?j? coup?s de la r?alit? et ont d?j? cultiv? des pr?jug?s qui ne dispara?tront pas du jour au lendemain. La r?ponse viendra certainement de l’?cole et de l’universit?.

Dans ces espaces, les jeunes pourront commencer ? lire les textes produits sur leur soci?t? et ? s’int?resser ? la recherche scientifique sur les produits existant dans leur milieu. En critiquant et en commentant les textes, ils apprennent ? donner leurs propres propositions. En apprenant ? observer leur milieu, ils sauront comment orienter la recherche scientifique et valoriser le potentiel du pays. ? ce moment, ils ne seront plus d?sarm?s si une difficult? survient en Ha?ti. La perspective d’un tel changement montre que la soci?t? ha?tienne peut d?passer la crise de la connaissance qui semble aujourd’hui insurmontable selon la tradition coloniale de la connaissance qui domine actuellement en Ha?ti.

Fr?d?ric G?rald Ch?ry

?conomiste/statisticien

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Jamaica Moves in Communities revitalised Loop Jamaica

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The Ministry of Health and Wellness is renewing its Jamaica Moves in Communities initiative as part of the ongoing thrust to curtail the prevalence of non-communicable diseases (NCDs) among Jamaicans.

The initiative focuses on promoting the consumption of healthy foods, regular physical activity, and preventive health management at the community level.

It is an offshoot of the Jamaica Moves campaign, which aims to establish a multi-sectoral partnership to advance the promotion of healthy lifestyle practices.

These include healthy eating, physical activity and annual or age-appropriate health checks.

The promotion of mental wellness and the prevention of substance use are also significant aspects of the programme.

A forum was held recently at the Altamont Court Hotel in New Kingston, which focused on coordinating efforts and resources to support the expansion and implementation of comprehensive and targeted health promotion programmes across communities island-wide.

The event was attended by representatives from the public and private sectors, non-governmental organisations (NGOs), and faith-based and civil society groups.

State Minister in the Health Ministry, Juliet Cuthbert-Flynn, who addressed the session, said strengthening community action is key in promoting healthy lifestyle at the national level.

She said the ministry intends to collaborate with various stakeholders to drive public health policy and create supportive environments in the fight against NCDs.

“Poor nutrition, heightened by excessive consumption of salts, fats, along with an inactive lifestyle, are notable risk factors for NCDs. In other words, they are preventable, and if we are to build a healthier Jamaica, we must have all hands on deck,” the state minister said.

She cited the Jamaica Health and Lifestyle Survey (2016-2017), which showed that one in three Jamaicans, 15 years and older, suffers from hypertension; one in eight Jamaicans is diabetic; while four out of 10 Jamaicans with either diabetes or hypertension are unaware of their status.

At the same time, more than half of the population is either pre-obese or obese, especially among persons 35 to 64 years old.

“This increases the risk of cancer, heart disease, stroke and diabetes by 20 to 30 per cent. In Jamaica, 12 per cent of deaths is caused by physical inactivity,” Cuthbert Flynn pointed out.

She said 82 per cent of Jamaicans are engaged in low-level physical activity; 16 per cent are engaged in moderate activity; and only two per cent are engaged in high-level physical activity.

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Visiting Ethiopian prince hails Jamaica as a vibrant democracy Loop Jamaica

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Visiting President of the Crown Council of Ethiopia, Prince Ermias Sahle Selassie, has hailed Jamaica as a vibrant democracy and a good example for other countries.

“Democracies evolve and the Jamaican experience of different people, one nation is something that will resonate in any nation, and this is the challenge we hope that Africa can learn from,” he said.

The prince, who is the grandson of Emperor Haile Selassie I, arrived in Jamaica on Thursday, October 13. He is Jamaica’s special guest for National Heritage Week.

The prince said it is a special privilege for him to be in the room where his grandfather spoke several years ago.

“It’s a room I have witnessed on video only, during my grandfather’s address to the nation, so I feel a part of that history, and I am especially delighted that I have been invited to Jamaica by the Government,” he said.

He thanked Minister of Culture, Gender, Entertainment and Sport, Olivia Grange, and all who worked to make his visit possible.

“I look forward to further exchanges, and I want to thank the people of Jamaica for having given me this opportunity, and of course, thank you for giving me this chance to speak,” he said in the Senate.

Deputy Leader of Government Business in the Senate and Minister of Industry, Investment and Commerce, Aubyn Hill, welcomed the visiting delegation, noting that Jamaica and Ethiopia share very strong and long ties.

“I am very pleased to be here today to see our visiting guest addressing us in Parliament as his grandfather did so amazingly, historically well in 1966,” Hill said.

President of the Senate, Tom Tavares-Finson (right), converses with President of the Crown Council of Ethiopia, Prince Ermias Sahle Selassie, while taking the prince on a tour of the Houses of Parliament on Friday. Prince Ermias is Jamaica’s special guest for National Heritage Week. His wife, Princess Woizero Saba Kebede, is also the trip.

In welcoming the prince and his delegation, Leader of Opposition Business in the Senate, Peter Bunting, also noted the ties the nations share.

“We recognise the powerful, historical and cultural ties that we have with your country and, indeed, more broadly, with the continent of Africa. We hope that you will enjoy your visit, and that you will continue to have good relations with the Government and people of Jamaica,” he said.

Senate President Tom Tavares-Finson noted that he and Opposition Senator Lambert Brown were students at Jamaica College when Emperor Haile Selassie I visited the school in 1966.

“So, it holds special importance for us that you are here today,” Tavares-Finson told the prince.

Prior to his address in the Upper House, the prince met the president of the Senate, Senate members; Speaker of the House of Representatives, Marisa Dalrymple Philibert, and Clerk of the Houses of Parliament, Valrie Curtis.

The prince is accompanied on his trip to Jamaica by his wife, Princess Woizero Saba Kebede.

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Police Seize Gun, Tactical Vest & Extended Magazines In Marchand – St. Lucia Times News

Black Immigrant Daily News

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About 11:30 am on Friday, October 14, 2022, a joint operation involving the Criminal Investigations Department Castries and Gros Islet, Bicycle Patrol Unit, Special Services Unit, Central Police Station and Drug Unit, was conducted in Marchand, Castries.

A Warrant to Search for Property was executed on a residence therein and the officers recovered the following items:

One .380 Barretta cal.6421
Six Glock selector switches
Two 30 round extended magazines
One Tactical Vest

One male was arrested in connection with the seizure for suspicion of having committed the following offenses:

1. Manufacturing of Prohibited Component Parts of a Firearm to with Selector Switches2. Possession of Prohibited Component Parts of a Firearm3. Possession of an Illegal Firearm under Section 21(a) of the FirearmsAmended Act of Saint Lucia No.18 of 2022.4. Violating Customs regulations

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Following the search two males were arrested for Obstruction during a Police Operation, Resisting Arrest and Assaulting a Police Officer during the Lawful Execution of their Duties.

All three remain in police custody pending charging. An update will be provided in due course.

SOURCE: Royal Saint Lucia Police Force/SLT. Headline photo: Officer takes part in police operation (File photo)

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Frédéric Stanley Jean-Baptiste incarcéré au centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly Guyaweb, site d’information et d’investigation en Guyane

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Après 96 heures placées en garde à vue (1), un déférement devant le procureur et une audience devant le juge des libertés et de la détention, celui-ci a décidé à 20 h30 passées de signer une ordonnance de mise en détention provisoire à l’encontre de Frédéric Stanley Jean-Baptiste qui passera donc en prison la nuit et les suivantes au moins jusqu’au procès prévu mardi après-midi… Explications. Né le 11 janvier 1992 à Cayenne, Frédéric Stanley Jean-Baptiste, 29 ans et demi dormira à la prison de Rémire-Montjoly à partir de ce soir et au moins jusqu’à mardi jour de son procès…

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NACTA: UNC needs to change leadership

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Opposition Leader Kamla Persad-Bissessar

THE Opposition UNC will need to change its current leadership and form an alliance with other political parties if it hopes to defeat the PNM in the 2025 general election. Unless both of these things happen, the PNM is likely to retain power from 2025-2030.

These were the findings of the latest North American Caribbean Teachers Association (NACTA) survey, which was released on Friday.

In June after being re-elected as UNC leader in the party’s internal elections, Opposition Leader Kamla Persad-Bissessar said the party was open to new alliances to remove the PNM.

Persad-Bissessar has pledged to lead the UNC back into government.

The survey interviewed 520 voters randomly to represent the demographics of the population.

According to the survey, NACTA said, “The PNM and UNC are at a statistical dead heat in popular support at 34 per cent. But the UNC trails in projected seats in the 41-seat Parliament.”

Despite the PNM’s unpopularity with voters (including some of its traditional supporters who want political change), NACTA said the UNC and other political parties opposed to the PNM do not attract voters’ interest.

Floating voters, people who support no political party, describe the UNC as a turnoff because they say it is “saddled with too many tainted characters.”

NACTA said if the UNC were to transform itself under credible leadership and form an alliance similar to the National Alliance for Reconstruction (NAR) of 1986, it could defeat the PNM in the next general election. In that election, the NAR defeated the PNM 33-3.

The NAR subsequently collapsed as a result of internal political strife and lost to the PNM in the 1991 general election.

NACTA said the survey found that while the UNC has gained one per cent more support from people who supported the PNM in the August 10, 2020 general election “its traditional support has been whittling away.”

The survey, NACTA continued, showed people who voted for the UNC in 2020 will not vote for the party in 2025 because they are not attracted to the quality of people in its leadership. In terms of attracting critical floating-voter support to capture key marginal constituencies such as San Fernando West and St Joseph, NACTA said the UNC is unattractive to these voters.

NACTA claimed the PNM has been been gaining ground in the marginal seats of Pointe-a-Pierre, Chaguanas East, Barataria/San Juan and Moruga/Tableland, which are held by the UNC.

“Voters are of the view that all four UNC-held seats are imperilled while none of the four PNM-held marginals is under threat, strengthening the PNM’s hold on government for another term.”

UNC founder and former prime minister Basdeo Panday is among the people who voters believe can give the party a chance to win a future general election. Panday has publicly disassociated himself from the UNC, saying it is no longer the party he founded in 1988.

Oropouche East MP and UNC deputy leader Dr Roodal Moonilal and former UNC MPs Dr Fuad Khan and Vasant Bharath are other people who voters believe could restore credibility to the party.

After losing to Persad-Bissessar in the UNC’s internal elections in June, Khan decided to retire from active politics, saying he saw no future for the UNC while Persad-Bissessar remains its leader.

NewsAmericasNow.com