Lesotho: la truite, trésor des rivières du petit royaume africain

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Martinique FranceAntilles

A 2.100 mètres d’altitude, la rivière ondule au pied des montagnes arrondies du Lesotho, dans une enveloppante quiétude. Au loin, les éleveurs de truites sont à pied d’œuvre depuis le…

A 2.100 mètres d’altitude, la rivière ondule au pied des montagnes arrondies du Lesotho, dans une enveloppante quiétude. Au loin, les éleveurs de truites sont à pied d’œuvre depuis le lever du soleil, c’est jour de “récolte”.

Le petit royaume enclavé d’Afrique australe, aux abondants cours d’eau, est devenu en moins de vingt ans l’un des premiers producteurs de la région du poisson d’eau douce à la chair délicate et recherchée.

Les villageois racontent manger des truites salées puis séchées au soleil depuis toujours. Sur les rives, de jeunes garçons les brandissent à bout de bras en direction des automobilistes.

Stephen Phakisi, 59 ans, a lancé en 2005 la production à une cinquantaine de kilomètres en amont du barrage de Katse (centre). Avec la construction du mastodonte en béton de 185 mètres de haut, la rivière Malibamatso s’est élargie, créant un bassin idéal.

Sur la mini chaîne de production flottante, des ouvriers en combinaisons étanches resserrent les filets. Les truites arc-en-ciel sont tirées des bassins par énormes paquets grouillants et visqueux.

Les hommes travaillent vite: anesthésiés, tués puis plongés dans la glace, seize tonnes de poissons sont moissonnées avant midi.

Champ inexploré

“Il a fallu payer sacrément cher pour en arriver là. Pendant cinq ans, ça n’a pas du tout été rentable”, avoue à l’AFP l’homme d’affaires qui part d’un rire puissant. Les mauvaises surprises ont été nombreuses: poissons agonisants ventre en l’air, alevins à moitié morts après 16 heures de route depuis Le Cap… 

Consultant touche-à-tout impliqué dans des projets gouvernementaux, M. Phakisi s’est lancé dans ce champ inexploré avec deux associés et sans y connaître grand-chose.

Il lui a fallu plusieurs années avant de trouver la nourriture qui engraisse les poissons en moins d’un an. Autant pour décrypter une eau qui, sous l’effet de l’érosion phénoménale qui use un territoire jamais sous les 1.400 mètres d’altitude, se transforme radicalement à la fin de la saison sèche: niveau, température, oxygène. 

Aujourd’hui, l’éleveur produit 800 tonnes par an qu’il vend l’équivalent d’un peu plus de quatre euros le kilo. Hormis quelques restaurants locaux, toute sa production atterrit sur les rayons de la première chaîne de supermarchés haut de gamme d’Afrique du Sud voisine, où les portions conditionnées sous vide peuvent atteindre 50 euros le kilo.

Les deux fermes piscicoles du pays ne contribuent encore que faiblement à la petite économie au PIB de 2 milliards d’euros. Le secteur a rapporté près de 680.000 euros en 2020, selon l’organisme national de développement (LNDC), qui mise sur un sérieux “potentiel de croissance” avec la construction d’un nouveau barrage.

“Or blanc”

Depuis une trentaine d’années, le pays édifie des barrages babyloniens dont Katse est la pièce maîtresse ainsi qu’un complexe réseau de sous-terrains dans le cadre d’un accord avec l’Afrique du Sud: le Lesotho a fait de sa plus opulente richesse, l’eau, surnommée “l’or blanc”, un produit commercialisable.

La nation de 2,2 millions d’habitants, parmi les plus pauvres de la planète, transfère 27 mètres cubes d’eau par seconde vers Pretoria et Johannesburg à quelque 470 km au nord, contre une redevance qui a rapporté près de 60,8 millions d’euros l’an dernier, selon le gouvernement. 

“Nous vendons de l’eau à l’Afrique du Sud mais nous n’en avons pas dans nos propres maisons”, tempête Joshua Sefali, chef de la communauté de Lejone, un village du rivage où les maisons de pierres et de chaume n’ont souvent ni eau, ni électricité. 

Plusieurs milliers d’hectares ont été noyés pour la réalisation des grands projets. Certains ont perdu leur maison et leurs champs, contre compensation. 

Un bonnet enfoncé sur la tête, Machaka Khalala, 31 ans, piétine sur le bord de la route. Ils sont des dizaines à attendre obstinément dans le froid avec des seaux. Chaque semaine, une des fermes de poissons distribue des restes. “Les têtes et les arêtes”, dit-elle.

Son champ où elle cultivait du maïs et des épinards a été submergé. Elle a reçu 170 euros en contrepartie. Aujourd’hui elle survit en vendant dans la rue des “fat cakes”, beignets typiques, pour le petit-déjeuner des travailleurs. 

cld/ger/mj/blb

Des pisciculteurs remontent des truites de leur bassin d’élevage avant de les conditionner pour la vente, le 11 octobre 2022, à Lejone, dans le nord du Lesotho
• Marco LONGARI

Des ouvriers piscicoles préparent des truites en vue de leur conditionnement le 11 octobre 2022 à Lejone, dans le nord du Lesotho
• Marco LONGARI

Des habitants des environs du barrage de Katse, dans le nord du Lesotho s’approchent avec des seaux en vue d’une distribution de têtes de poissons organisée par une ferme piscicole voisine le 10 octobre 2022
• Marco LONGARI

Lesotho: la truite, trésor des rivières du petit royaume africain
• John MKHIZE

NewsAmericasNow.com

‘Think before you react in rage and anger,’ Williams urges students Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Jamaica News Loop News

Education and Youth Minister, Fayval Williams, says while the Government will continue to address violence in schools, students must avoid retaliating if they are provoked by their peers.

“… Today (Friday) I want to take the opportunity to appeal to all our students, think before you react in rage and anger,” urged Williams while addressing the memorial service for Kingston Technical High School student, Michion Campbell.

The 16-year-old girl was fatally stabbed by a 17-year-old student at the school on Friday, September 29. That schoolgirl has since been charged with murder, and was remanded in police custody during her first court appearance earlier this month.

Amid tears from congregants and loved ones of Michion at the memorial service at Pentecostal Tabernacle Church on Friday, Williams reiterated the ministry’s commitment to assisting students relative to confrontations in schools.

“The Ministry of Education and Youth has ramped up its efforts to reach the student population through our latest campaign, ‘Just Medz It: End Violence in Schools’ (campaign),” stated Williams.

“This complements other programmes introduced over the years, to help students look at alternative ways of resolving conflicts other than resorting to violence,” she added.

Williams said the Education Ministry remains committed to providing the necessary tools to students to meet their emotional needs.

“So, we want to ensure that we continue to speak with you our children, our students all across Jamaica, to continue to give you the tools to help you to understand the flood of emotions that will overcome you when you are in situations, to help you to figure out in that moment how to de-escalate the situation in which you find yourself, and still minister described her as a “promising” young Jamaican”.

“I know it is hard to say, ‘Good Morning’ on a day like this as we gather here from different walks of life united in grief, to pay tribute to the life of a young Jamaican girl, a young Jamaican student, a promising Jamaican citizen who had so much hope,” Williams told congregants.

It was reported at the time of the fatal incident that Campbell and the other schoolgirl were involved in a dispute on the school compound in downtown Kingston.

The dispute escalated, and both schoolgirls were subsequently seen with stab wounds.

They were taken to the hospital, where Campbell was pronounced dead, and the other teen was treated and taken into police custody.

The surviving teen was subsequently charged following an interview with investigators.

NewsAmericasNow.com

Enterprise activists demand action after boy’s murder

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Trinidad and Tobago Newsday

News

President of the Jimroy Wyse Committee Ginelle Small-Cummings (left) with Justin Lewis, president of the Dass Trace Youth Empowerment Committee.Their NGOs have been working to empower youth in the area through sports and culture. –

Enough is enough.

This was the overarching sentiment shared by frustrated people living and operating in the Enterprise community after the shooting death of nine-year-old Jomol Modeste.

Modeste was shot in the back on October 15 when people in a stolen panel van opened fire near the playing field at African Grounds – located a stone’s throw away from Modeste’s Enterprise, Chaguanas home.

Shihan Marva John-Logan, co-founder and executive director of the Ryu Dan Empowerment Foundation which offers a range of academic, sports, mental health and entrepreneurial services and programmes said she was hurt by the increasing murders in Enterprise and implored residents to not be numb when their children were getting gunned down.

Instead, she called on residents to get up and fight the scourge of crime.

“The entire community needs to take responsibility for what is happening. We need to not hold a corner while our children are being gunned down and criminality is flourishing. We the residents need to fix this problem and that could only fix if we come together and find a space where we could talk.”

“It seems like the society get numb and that is a concern for me. We can’t get numb when a life is lost regardless of whose life it is. Any time a life is lost in any community, it throws back the entire society. It is a reflection of what is happening within our families. If we have strong families, our community is going to be better, our country is going to be better but there is a breakdown within the family cycle and within the community itself. No togetherness. Everybody holding their own corner.

Schoolboy Jamal Modeste. –

“I am in pain and it is hurting me. Enough is enough. Let us find a different way of resolving our issues.”

John-Logan said religious leaders, business owners and other stakeholders operating in Enterprise and environs, need to be proactive instead of reactive in dealing with criminality in the area.

“Where is the outcry from the religious leaders? This is a community with five masjids, a number of churches – whether it is seventh-days, baptists or pentecostal and a number of temples. Where are those leaders? Why you have to wait until something happen? Why they can’t come together before? Let us be proactive instead of reactive.”

“Where are our social leaders in the community? The group leaders, the NGOs, the business people, where are they?”

She also said the government needed to come off their “high horse and come into the community and walk and talk to people, not only around election time.”

John-Logan said she was disappointed Modeste’s murder has halted sporting activities at African Grounds. President of the Secondary Schools Football League Merere Gonzales said on Tuesday all scheduled games at the grounds will be banned for the rest of the 2022 season.

She said such a decision removes an avenue for youths in the area to positively exert their energies and facilitate their holistic development. In addition, she said the business community will also be negatively affected since the football games would usually draw a crowd who would patronise nearby businesses.

Chaguanas mayor Faaiq Mohammed –

“We want our community to be peaceful, we want our community to be liveable and we want our community to be prosperous and give our children the best opportunity to be the best they could be in a safe space.”

Like John-Logan, Enterprise residents Justin Lewis and Ginelle Small-Cummings both lead NGO’s committed to empowering youth in their community through sport and culture. Lewis who is the president of the Dass Trace Youth Empowerment Committee said it was unfortunate it took the life of “little MJ” to remind the community that there is much work to be done.

“Our community is falling apart and recently most individuals continue to live unaware only because it has not reached their door steps. Crime tends to be an issue to only those who feel the pain and today the community feels the pain. The question now is where do we go from here?”

Small-Cummings, president of the Jimroy Wyse Committee, said it is disheartening for her to see what is happening in her community.

“It is really sad to know that we don’t have a heart any more. We are no longer our brother’s keeper and even though it takes a village to raise a child, the elements are now raising the children who are in these gangs.

“He was only nine years and he now start to enjoy life. He could have been the next prime minister.”

Small-Cummings said the increased gang activity in the area was frustrating because it dampened the hard work of community groups committed to empowering Enterprise youth.

“Jim Wyse and Dass Trace work together…we are doing a positive vibes for the youths and trying our best and when they do this, they dampen our work. The community come like our children. The fight is so much, it gives us a strain. What more can we do. Where do we go from here to help these children reach where they want to go?”

A concerned Enterprise resident who did not want to be named said the crime situation in her community has gotten out of control.

“There are no words in the English dictionary to describe what took place, especially with MJ. But I would say man rather darkness more than light, because their deeds are evil. And their hearts are pierced with a hot iron.

“It’s definitely out of control.”

Mayor: Too many guns on the streets

Chaguanas mayor Faaiq Mohammed urged the Minister of National Security Fitzgerald Hinds to act now to rid the nation’s streets of illegal guns.

“There is an overwhelming volume of illegal guns on the streets of TT, not even regular hand guns, but high-powered machine guns proliferating on the streets. What is being done by the Ministry of National Security to actively stop this?”

“Residents are also calling for a police post to be placed in the area. We need the minister to act now, don’t wait for hundreds or thousands to die before implementing this deference.”

Mohammed said when he visited Modeste’s family on Tuesday, he began to cry after speaking to the child’s father.

“The bond between a father and son was brutally disintegrated, they were like two peas in a pod. He would regularly check on him even during school hours and supported his passion of football. We do not know when will be our last day with the people we love. Our youths are being stolen from our country at the hands of these demons.”

“A recreation ground is supposed to be a safe space. Who would have thought that going to play with friends by the savannah would have led to such a merciless tragedy?”

”The death of little Jomol Modeste is something that will remain etched in the minds of many for years to come.

Police: Fight for turf fuelling gang-activity

Second division officer in charge of the Central Division’s community-oriented policing section Sgt Jacey Small said the increase in gang violence in Enterprise stems from an ongoing turf war.

“There’s an existing gang problem in the community. There’s a fight for turf and dominance and we need the support of the public to root out these elements. Those criminals are destructive and it certainly requires a hard but strategic policing approach that the TTPS is certainly in the process of addressing.”

“A nine-year-old boy don’t deserve this. Whether a man wants to live by the sword or live by the gun and die by the gun, whoever chooses that, that’s on them. But an innocent child playing football should never have to suffer as a result of these criminal elements.”

Small affirmed the police’s commitment to working with the Enterprise community, saying, “The criminal element feel they could just have the community under siege, we will not allow it.”

“We worked so hard over the years…to see now these criminals feel they could come now and have the community under siege. But trust and believe that the police service is committed to working with the Enterprise community.”

Small said the police is in the process of rolling out the Gang Reduction and Community Empowerment (GRACE) programme – a collaborative approach to crime fighting with a focus on community policing and intelligence-led policing in Enterprise.

Though police believe Modeste’s killing was unintentional, they suspect the murders of two men, Marius Guevera, 25 and Tevin Neptune Joseph, 29, who were both gunned down at Freedom Street, Enterprise on October 17, were reprisal killings connected to Modeste’s death.

NewsAmericasNow.com

Two People Hospitalised After Micoud Highway Vehicle Collision – St. Lucia Times News

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: St. Lucia Times News

– Advertisement –

Emergency crews from the Micoud and Dennery fire stations transported two people to St Jude Hospital after a vehicle collision on the Micoud Highway on Saturday.

The responders received a call for assistance at about 4:57 pm.

On arrival, they found a vehicle with two injured occupants – a man and a woman- conscious and alert with multiple injuries.

The emergency crews treated both individuals before transporting them to the hospital.

– Advertisement –

There are no further details at present.

– Advertisement –

TRENDING

NewsAmericasNow.com

Gewapende beroving op goudveld Brokopondo

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: De Ware Tijd Online

door Samuel Wens BROKOPONDO —  Vier zwaarbewapende en gemaskerde mannen hebben zaterdagavond gouddelvers van een goudkamp nabij White House in

NewsAmericasNow.com

Goeroe en wijze heer Bill Pryor is gevallen

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: De Ware Tijd Online

door Samuel Wens BROKOPONDO — “Je moet opstaan wanneer je struikelt, want je kunt niet verder vallen dan de grond.” Met

NewsAmericasNow.com

Campagne pour Downing Street: rencontre entre les rivaux Rishi Sunak et Boris Johnson

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Martinique FranceAntilles

L’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson et son ancien ministre des Finances Rishi Sunak, qui a creusé l’écart dans la course pour la tête du gouvernement…

L’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson et son ancien ministre des Finances Rishi Sunak, qui a creusé l’écart dans la course pour la tête du gouvernement britannique, se sont rencontrés samedi soir.

M. Johnsonétait rentré en matinée à Londres après des vacances dans les Caraïbes, renforçant l’hypothèse de sa candidature dans la course à Downing Street. Il a rencontré M. Sunakpour discuter de la compétition au sein du parti conservateur pour succéder à la démissionnaire Liz Truss, selon plusieurs médias dont la BBC.

Boris Johnson et Rishi Sunak, dont la démission avait conduit à celle de son patron, ne se sont pas à ce stade lancés publiquement dans cette campagne éclair.

Selon le Sunday Telegraph, ils ont parlé de “candidature commune” pour éviter aux Tories une “guerre civile”.

Après la démission de Liz Truss, restée seulement 44 jours au pouvoir, trois noms ont émergé: l’actuelle ministre des Relations avec le Parlement

, qui a officialisé sa candidature vendredi, Rishi Sunak, qui avait perdu début septembre face à Liz Truss, et Boris Johnson, qui a démissionné en juillet après une succession de scandales.

James Duddridge, un allié de M. Johnson au Parlement, avait rapporté vendredi soir un échange avec son “boss”. “Il a dit: +Nous allons le faire, je suis prêt+”, selon ce député.

L’ex-Premier ministre a quitté le Parlement le 20 juillet en lançant “Hasta la vista, baby!”. 

“Pire idée en 46 ans”

M. Sunak, dont la démission du gouvernement Johnson avait été suivie d’une soixantaine d’autres, est le premier à avoir dépassé vendredi soir le seuil des 100 parrainages requis pour espérer prendre la tête du parti conservateur et donc remporter Downing Street. 

Boris Johnson aurait lui aussi dépassé les 100, selon James Duddridge, mais cela n’a pas été confirmé. Et il figure toujours loin derrière dans les médias qui font le décompte.

Selon le site Guido Fawkes, qui suit de près les soubresauts de la course, Rishi Sunak avait samedi après-midi 128 parrainages, devant Boris Johnson (72) et Penny Mordaunt (25).

Les candidats ont jusqu’à lundi après-midi pour obtenir ces parrainages. 

Les 357 députés conservateurs voteront d’abord et, s’il reste deux candidats en lice, les 170.000 adhérents du parti devront les départager par un vote sur internet d’ici le 28 octobre.

En cas de candidat unique, il entrerait directement à Downing Street en début de semaine.

La partie se jouait samedi en grande partie en coulisses pour MM. Johnson et Sunak, qui sont à couteaux tirés depuis cet été, chacun tentant d’obtenir plus de parrainages, divisant encore les Tories.

Changement de camp

Rishi Sunak “est le candidat idéal”, a affirmé sur Sky News Dominic Raab, ex-vice-Premier ministre, qui a mis en avant ses compétences économiques.

“Nous ne pouvons pas avoir un autre épisode (…) du feuilleton du +partygate+”, en référence aux fêtes illégales à Downing Street durant le confinement anti-Covid, a-t-il également dit.

Les derniers mois du mandat de Boris Johnson ont été marqués par plusieurs scandales, dont celui du “partygate” dans lequel la police avait estimé qu’il avait enfreint la loi.

Il fait toujours l’objet d’une enquête de la Commission des normes parlementaires qui pourrait, en théorie, aboutir à sa suspension du Parlement, voire son expulsion en tant que député.

L’ancien chef du parti conservateur William Hague a averti qu’un retour de Boris Johnson aboutirait à une “spirale de la mort” pour le parti. “C’est probablement la pire idée que j’ai entendue depuis 46 ans que je suis membre du parti conservateur”, a-t-il lâché.

Et même des proches lui tournent le dos. Pour David Frost, un important allié de Johnson pendant la campagne pour le Brexit, “il n’est tout simplement pas juste de risquer de répéter le chaos de l’année dernière”.

Le coup le plus dur vient certainement de Steve Barclay, son ancien chef de cabinet, qui a annoncé son soutien pour Rishi Sunak. “Notre pays fait face à des défis économiques importants et Rishi est le mieux placé pour y faire face”, a-t-il tweeté.

Même sentiment du côté de l’influent ministre du Commerce Kemi Badenoch: Rishi Sunak “serait un formidable dirigeant en temps de crise”.

Mais Boris Johnson peut toujours compter sur de solides soutiens, comme celui de son ancienne ministre de l’Intérieur Priti Patel.

Le prochain Premier ministre sera le cinquième depuis 2016, quand le Royaume-Uni a voté pour quitter l’Union européenne.

ctx/am/elm/ybl

La ministre des Relations avec le Parlement, Penny Mordaunt, à la Chambre des Communes à Londres le 17 octobre 2022
• JESSICA TAYLOR

Liz Truss après l’annonce de sa démission de son poste de Première ministre britannique, à Londres le 20 octobre 2022
• Daniel LEAL

Rishi Sunak sort de chez lui, le 22 octobre 2022 à Londres
• Daniel LEAL

NewsAmericasNow.com

En Ukraine, la vie près du front continue sous terre

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Martinique FranceAntilles

A Kryvyï Rig dans le Sud de l’Ukraine, le front est tout proche mais les enfants peuvent quand même participer à une compétition d’arts…

A Kryvyï Rig dans le Sud de l’Ukraine, le front est tout proche mais les enfants peuvent quand même participer à une compétition d’arts martiaux, dans un abri anti-nucléaire.

Filles et garçons défilent en tenue blanche pour les finales de la compétition municipale annuelle, dans ce bunker construit à grands frais dans les années 1960 pour parer toute éventuelle attaque nucléaire pendant la Guerre froide.

Ils s’affrontent ensuite sur des tapis carrés, sous l’oeil de leurs parents à la mine épuisée, écroulés sur des bancs ou appuyés contre les murs.

Un commentateur enthousiaste détaille chaque combat. Les échos du haut-parleur résonnent bien au-dessus du niveau de la terre.

“Psychologiquement, c’est important pour les enfants de voir que les adultes ne les ont pas oubliés”, observe Anatoli Volochine, l’entraîneur national. Il crie pour couvrir le bruit ambiant.

“Ils n’ont pas été à l’école depuis des mois. Ils ont besoin de sentir qu’ils comptent à nouveau”, ajoute-t-il.

Anatoli Volochine officie comme maître de cérémonie en l’absence du maire-adjoint, Serguiï Milioutine, coincé à son bureau pour surveiller les coupures de courant qui affectent sa ville.

“Sang-froid”

Après huit mois de guerre, le maire-adjoint, un homme robuste et enjoué âgé de 45 ans et ingénieur de formation, a pris l’habitude d’être constamment sur son téléphone. Les dernières nouvelles du front ajoutent à sa bonne humeur coutumière.

Les forces russes ont été repoussées à environ une heure de route des faubourgs de Kryvyï Rig, ville industrielle et russophone dont le président Volodymyr Zelensky et son épouse sont originaires.

La contre-offensive ukrainienne a obligé les autorités d’occupation russe à commencer l’évacuation de Kherson, capitale régionale voisine prise début mars.

Mais à l’approche des rudes mois d’hiver, les forces russes ont frappé le réseau d’électricité du pays.

Le maire-adjoint se veut philosophe en mâchant son sandwich tout en cherchant sur son téléphone quels districts de sa ville ont besoin d’aide d’urgence.

“Bien sûr, je suis fatigué physiquement”, concède-t-il. “Mais j’ai atteint le point où je survis juste en poursuivant ma route. Il faut garder son sang-froid et économiser son énergie. Personne ne sait combien de temps cela va durer”.

Kryvyï Rig, à l’instar d’autres villes industrielles en Ukraine, essaie de trouver une sorte d’équilibre entre le désespoir et la joie.

L’approche de chaque missile ou –de plus en plus souvent– d’un drone suicide est annoncée par les hurlements déchirants des sirènes. Jour et nuit.

L’annonce de chaque missile abattu est célébrée sur les réseaux sociaux dans ce pays qui semble avoir transféré en ligne une bonne partie de sa vie quotidienne.

Certains quartiers dans les villes principales sont complètement ruinés ou totalement dépourvus d’éclairage et de courant.

D’autres en revanche sont remplis de gens faisant leurs courses ou de couples souriants avec des poussettes ou promenant leur chien sans se préoccuper le moins du monde des alertes aériennes.

“Ne relâchez pas l’attention”

Le maire-adjoint ne sait trop comment faire pour que ses administrés prennent les sirènes autant au sérieux qu’aux premiers jours de la guerre.

“Nous passons notre temps à rappeler aux gens +s’il vous plaît, s’il vous plaît ne relâchez pas l’attention”, insiste-t-il, la voix soudainement grave.

Les écoles et les cinémas sont fermés en Ukraine à cause des menaces de bombardement.

Pour redonner un semblant de normalité à la vie des habitants, Kryvyï Rig a transformé son abri anti-nucléaire, comme d’autres constructions souterraines semblables, en salle de spectacles et de rencontres sportives.

Il accueille des concerts de musique pop aussi bien que des shows de l’équipe de Kvartal 95, la société de production dont M. Zelensky était co-propriétaire et la vedette clé jusqu’à son élection à la tête de l’Etat en avril 2019.

Des centaines de personnes s’y pressent le week-end, malgré la guerre qui fait rage à leurs portes.

Il a fallu quelques mois, explique M. Milioutine, pour que chacun réalise qu’il était possible de renouer avec un semblant de vie normale grâce à ces bunkers oubliés qui parsèment le pays depuis l’époque soviétique.

“Tout le monde est très joyeux là en dessous”, assure l’entraîneur Anatoli Volochine. “C’est comme s’il n’y avait pas de guerre”.

zak/lch/am

Un jeune Ukrainien est réconforté en pleine compétition d’arts martiaux dans un abri nucléaire datant des années 1960, à Kryvyï Rig en Ukraine le 22 octobre 2022
• BULENT KILIC

De jeunes Ukrainiens, aux côtés de leurs parents, lors d’une compétition d’arts martiaux dans un abri nucléaire, à Kryvyï Rig en Ukraine le 22 octobre 2022
• BULENT KILIC

Avant une compétition d’arts martiaux, dans un abri nucléaire de Kryvyï Rig en Ukraine le 22 ocobtre 2022
• BULENT KILIC

Serguiï Milioutine, maire-adjoint de Kryvyï Rig en Ukraine, lors d’un entretien avec l’AFP le 22 octobre 2022
• BULENT KILIC

NewsAmericasNow.com

Somalie: attaque islamiste en cours dans un hôtel, au moins trois morts

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Guadeloupe FranceAntilles

Au moins trois personnes ont été tuées dans une attaque revendiquée par les islamistes radicaux shebab et toujours en cours dimanche après-midi dans un hôtel de la ville de Kismayo, dans le sud de la…

Au moins trois personnes ont été tuées dans une attaque revendiquée par les islamistes radicaux shebab et toujours en cours dimanche après-midi dans un hôtel de la ville de Kismayo, dans le sud de la Somalie, selon une source policière et un témoin.

“Des assaillants terroristes ont pris d’assaut l’hôtel Tawakal cet après-midi, il y a des combats en cours à l’intérieur du bâtiment entre les forces de sécurité et les terroristes. (…) Trois civils ont été confirmés morts”, a déclaré à l’AFP Abdullahi Ismail, un officier de police. 

Un témoin présent à l’extérieur a également affirmé avoir vu trois cadavres. “Il y a des coups de feu à l’intérieur de l’hôtel. J’ai vu les corps de trois personnes récupérés près de l’entrée principale, mais nous ne connaissons pas le nombre de ceux qui ont pu être tués à l’intérieur”, a déclaré à l’AFP ce témoin, Farhan Hassan.

L’attaque a débuté vers 12H45 locale (09H45 GMT) avec une attaque à la voiture piégée. Le nombre exact d’assaillants n’était pour l’instant pas connu.

“Un kamikaze a conduit un véhicule à l’entrée de l’hôtel avant que des hommes armés n’entrent dans le bâtiment, des tirs ont commencé à l’intérieur et il semble que les hommes armés tiraient au hasard sur des personnes à l’intérieur”, a raconté Farhan Hassan. 

Les shebab ont revendiqué cette attaque, affirmant avoir visé un hôtel où étaient réunis des membres de l’administration de l’Etat fédéré du Jubaland.

Pays pauvre de la Corne de l’Afrique en proie à l’instabilité depuis des décennies, la Somalie fait face ces derniers mois à un regain d’activité des shebab.

Ce groupe islamiste lié a Al-Qaïda qui combat depuis 2007 le governement fédéral soutenu par la communauté internationale. Il a été chassé des principales villes du pays, dont la capitale Mogadiscio en 2011, mais reste solidement implanté dans de vastes zones rurales. 

“Guerre totale”

Fin août, un commando avait mené un spectaculaire assaut d’une trentaine d’heures dans un hôtel de la capitale Mogadiscio, faisant au moins 21 morts et 117 blessés. 

Le président Hassan Cheikh Mohamoud, élu mi-mai, avait alors promis une “guerre totale” pour éliminer ces “enfants de l’enfer”, puis appelé la population à se “tenir à l’écart” des zones contrôlées par les islamistes qui allaient être visées par de prochaines offensives.

Les forces de sécurité et des milices claniques locales ont notamment lancé des opérations militaires dans le centre du pays.

L’armée américaine mène également des frappes aériennes contre les positions shebab. L’une d’entre elles a tué début octobre Abdullahi Yare, un des plus hauts dirigeants et cofondateur du mouvement, dans le sud du pays.

Quelques heures après l’annonce de sa mort par le gouvernement somalien, un triple attentat à la bombe contre un bâtiment gouvernemental dans la ville de Beledweyne (centre) avait tué au moins 30 personnes morts et blessé 58 autres. 

Outre l’insurrection shebab, la Somalie est également menacée par une famine imminente, provoquée par la plus grave sécheresse observée depuis plus de 40 ans. 

À travers le pays, 7,8 millions de personnes, soit près de la moitié de la population, sont affectées par la sécheresse, dont 213.000 sont en grand danger de famine, selon l’ONU.

Sans une mobilisation urgente, l’état de famine pourrait être déclaré avant la fin de l’année.

Selon de nombreuses organisations humanitaire, la situation actuelle est pire que lors de la dernière famine de 2011 qui avait fait 260.000 morts, dont plus de la moitié d’enfants de moins de cinq ans.

nur-sva/cpy

NewsAmericasNow.com

More charges ‘possible’ for principal remanded re illegal land sale Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Jamaica News Loop News

Suelyn Ward-Brown, the reported school principal who has been charged relative to the illegal sale of land close to Clifton in the Greater Bernard Lodge area of St Catherine, is to remain in police custody until at least next week.

The educator made her first court appearance in the St Catherine Parish Court, where she was remanded.

She is charged with several offences, including breaches of the Proceeds of Crime Act Jamaica (POCA ), the Law Reform Fraudulent Transactions Special Provisions Act, and common law – conspiracy to defraud of land in Portmore, St Catherine.

Parish Court Judge Desiree Alleyne is expected to decide on Monday, October 31, whether Ward-Brown will be granted bail.

Her attorney, Debra Martin, commenced a bail application on Friday. But the police are currently carrying out further investigations which could lead to additional charges being laid against the educator.

The police are also searching for other suspects in relation to the illegal activities.

Members of the Jamaica Constabulary Force (JCF) were tasked with conducting an investigation into the illegal sale of land in the Greater Bernard Lodge development area following the recent demolition of unfinished houses in the area.

After being both criticised and praised for the demolition exercise, Prime Minister Andrew Holness named the St Catherine-based Clansman gang as being the outfit that has benefitted from the scam.

The prime minister acknowledged that some of the affected individuals are members of the security forces and civil servants.

Holness said too, that the probe by the Major Organised Crime and Anti-Corruption Agency (MOCA) and the JCF should also determine whether any public official is culpable in the matter.

NewsAmericasNow.com