Gouvernement d’Ethiopie et rebelles du Tigré signent un accord de cessation des hostilités

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Le gouvernement fédéral éthiopien et les autorités rebelles du Tigré ont conclu mercredi à Pretoria un accord de cessation des hostilités, à moins de 48 heures du 2e anniversaire du conflit meurtrier qui…

Le gouvernement fédéral éthiopien et les autorités rebelles du Tigré ont conclu mercredi à Pretoria un accord de cessation des hostilités, à moins de 48 heures du 2e anniversaire du conflit meurtrier qui les opposent dans le nord de l’Ethiopie.

“Les deux parties au conflit éthiopien se sont formellement mis d’accord sur une cessation des hostilités, ainsi que sur un désarmement méthodique, ordonné, en douceur et coordonné”, a annoncé le haut représentant de l’Union africaine (UA) pour la Corne de l’Afrique, l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo qui dirigeait la troïka de médiateurs.

Les chefs des deux délégations se sont serré la main après avoir signé cet accord qui prévoit aussi, selon M. Obasanjo, “un rétablissement de l’ordre public, des services (au Tigré), un accès sans entrave des fournitures humanitaires, la protection des civils, entre autres”.

“Ce moment n’est pas la fin du processus de paix, mais son début. La mise en oeuvre de l’accord de paix signé aujourd’hui est essentiel”, a-t-il averti.

Les détails des dispositions de l’accord et de sa mise en oeuvre n’ont pas été dévoilés dans l’immédiat.

Les médiateurs n’ont ainsi pas indiqué ce que prévoit le document concernant les autres acteurs du conflit, particulièrement l’armée de l’Erythrée voisine: Ennemie jurée des dirigeants tigréens, elle épaule l’armée fédérale éthiopienne au Tigré qui lui est frontalier.

Asmara n’a pas réagi dans l’immédiat.

L’armée éthiopienne reçoit aussi le soutien de troupes régulières et milices des régions de l’Amhara et de l’Afar voisines du Tigré.

“diable dans les détails”

Les deux parties signataires “ne sont pas les deux seuls groupes ayant un rôle à jouer pour la paix en Ethiopie”, a relevé l’ancienne vice-présidente sud-africaine Phumzile Mlambo-Ngcuka, membre de la troïka, demandant aux signataires de “partager cet accord” afin que “de nombreux autres y adhèrent”.

Le chef de la délégation du gouvernement éthiopien, Redwan Hussein, conseiller à la Sécurité nationale du Premier ministre Abiy Ahmed, a salué “l’engagement constructif” des belligérants “pour mettre fin à cet épisode tragique”.

Cet accord montre “la volonté des deux parties de laisser le passé derrière eux”, a abondé Getachew Reda, qui dirige la délégation des autorités rebelles du Tigré, disant espérer que “les deux parties respectent leurs engagements”.

“Au moment où nous parlons, des milliers de combattants et civils perdent la vie. Il est donc important non seulement de signer cet accord mais aussi qu’il soit immédiatement mis en oeuvre”, a-t-il ajouté, soulignant que sa délégation avait “fait des concessions” pour “bâtir la confiance”.

Troisième membre de la troïka, l’ex-président kényan Uhuru Kenyatta a averti: “le diable se nichera dans les détails, mais nous pensons que les parties tiendront parole”.

“Beaucoup reste à faire. La confiance doit se construire. Nous y aiderons”, a-t-il assuré.

Dans la soirée, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a fait part de son engagement “fort” à mettre en oeuvre l’accord dans un message de remerciement aux médiateurs de l’UA.

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a salué “une première étape vraiment bienvenue”. Cela “représente une importante étape pour la paix”, a souligné le porte-parole du département d’Etat américain Ned Price.

Les délégations du gouvernement fédéral éthiopien et des autorités rebelles du Tigré discutaient depuis le 25 octobre à Pretoria sous l’égide de l’UA.

“crimes de guerre et contre l’humanité”

Pendant les discussions, les combats ont continué au Tigré, où progressent depuis mi-octobre les forces fédérales éthiopiennes et alliées.

Soutenus par des bombardements d’artillerie et aériens, elles se sont emparés récemment de plusieurs villes d’importance de la région rebelle.

La presse n’a pas accès au nord de l’Ethiopie et les communications y fonctionnent de façon aléatoire, rendant impossible toute vérification indépendante. Il n’était notamment pas possible de savoir dans l’immédiat si les armes s’étaient tus mercredi soir au Tigré.

Le bilan du conflit, marqué par d’innombrables exactions et qui se déroule largement à huis clos, est inconnu, mais l’International Crisis Group (ICG) et Amnesty international (AI) le décrivent comme “l’un des plus meurtriers au monde”.

“Toutes les parties se sont rendues responsables de graves violations, dont des crimes de guerre et crimes contre l’humanité”, a affirmé mercredi Amnesty international, citant “exécutions sommaires” et “violences sexuelles”.

Le conflit a commencé le 4 novembre 2020 quand M. Abiy a envoyé l’armée fédérale arrêter les dirigeants de l’exécutif du Tigré qui contestaient son autorité depuis plusieurs mois et qu’il accusait d’avoir attaqué une base militaire fédérale.

La guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le nord de l’Ethiopie, déplaçant plus de deux millions d’Ethiopiens et plongeant des centaines de milliers de personnes dans des conditions proches de la famine, selon l’ONU.

Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a vendredi “dressé un tableau très sombre” de la situation au Tigré, quasiment coupé du monde, évoquant “l’obstruction à l’accès à la nourriture, aux médicaments, et à des services de base”.

La Tigré est largement privé d’électricité, de télécommunications et de services bancaires depuis plus d’un an. La reprise des combats a également interrompu le gros de la livraison d’aide humanitaire vers la région.

bur-cld-ayv/cpy

Redwan Hussein Rameto (assis, à gauche), représentant du gouvernement éthiopien et Getachew Reda (assis, droite), représentant des rebelles tigréens, signent un accord de cessation des hostilités, le 2 novembre 2022 à Prétoria
• PHILL MAGAKOE

Carte de la région du Tigré, en Ethiopie.
• Sophie RAMIS

L’ancien président nigérian et médiateur de l’Union africaine dans le conflit au Tigré, le 2 novembre 2022 à Prétoria
• Phill MAGAKOE

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Budget: Borne met sa responsabilité en jeu une quatrième fois

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Elisabeth Borne a engagé mercredi sa responsabilité pour la quatrième fois en deux semaines sur un texte budgétaire à l’Assemblée nationale, face à des oppositions fustigeant le “mépris”…

Elisabeth Borne a engagé mercredi sa responsabilité pour la quatrième fois en deux semaines sur un texte budgétaire à l’Assemblée nationale, face à des oppositions fustigeant le “mépris” et un “déni démocratique” de l’exécutif.

Les députés LFI ont immédiatement riposté par l’annonce d’une nouvelle motion de censure, mais sans ses alliés de la Nupes (PS, EELV, PCF) qui craignent de “banaliser” cette arme. Tandis que le groupe RN a décidé de faire durer le suspense jusqu’à jeudi.

“Puisque les conditions d’un dialogue constructif ne sont plus réunies (…), nous devons réagir”, a justifié la Première ministre dans l’hémicycle, déserté avant qu’elle ne prenne la parole par les députés Insoumis tandis que ceux du camp présidentiel l’accueillaient debout.

Son nouveau recours à l’article 49.3 de la Constitution, dont l’ombre planait depuis plusieurs jours, met fin aux débats sur la partie “dépenses” du projet de budget de l’Etat pour 2023, loin d’être arrivés à leur terme avec seulement cinq chapitres débattus sur plus de 30.

Parmi les crédits qui restaient à examiner figuraient ceux des collectivités locales. Ils promettaient un débat explosif dans l’hémicycle, et le gouvernement, privé de majorité absolue, risquait de s’exposer à de nouvelles déconvenues lors des votes.

“Nous aurions gagné des millions, voire des milliards” au profit de communes “étranglées aujourd’hui par les prix de l’énergie, les baisses de dotation”, a déploré la patronne des députés LFI Mathilde Panot.

“Autoritaire”

Le projet de loi de finances (PLF) pour 2023 sera considéré comme adopté sans vote en première lecture par l’Assemblée, sauf si une motion de censure est adoptée dans les prochains jours, hypothèse hautement improbable. Le texte passera ensuite au Sénat.

La première partie du PLF et le projet de budget de la Sécu ont déjà été adoptés à l’Assemblée via la même méthode décriée. 

Et les motions de censure dégainées pour y répliquer ont toutes échoué, même celles votées conjointement par RN et Nupes, faute de soutien des députés LR.

Le scénario devrait se répéter une quatrième fois, entouré des mêmes questions autour de la motion LFI, dans laquelle sont dénoncés “le mépris du pouvoir pour le travail parlementaire” et une “utilisation de plus en plus autoritaire des mécanismes de la Ve République”.

Cette motion aura-t-elle une nouvelle fois le soutien du RN, ce que le camp présidentiel avait critiqué comme une “collusion” avec l’extrême droite? Marine Le Pen a estimé mercredi que Mme Borne manifestait “toujours le même déni démocratique”, sans dévoiler ses intentions. 

Au sein de la Nupes, le soutien s’érodera-t-il encore? Lundi, 22 voix des alliés de gauche avaient fait défaut lors du vote de la motion LFI sur le budget de la Sécu,une “aberration”, selon l’ancien candidat LFI à la présidentielle Jean-Luc Melenchon.

Ce nouveau recours au 49.3 remet également sur la table la question des amendements que le gouvernement retient ou écarte dans le texte soumis à la procédure.

La Première ministre a assuré qu’elle ne rayerait pas tout d’un trait de plume, mais reprendrait par exemple certains amendements “adoptés lors de l’examen des crédits de la mission outre-mer”.

“Alliés une nouvelle fois”

Elle a aussi cité “7 milliards d’euros supplémentaires pour la protection des entreprises et des collectivités face à la hausse des prix de l’énergie” ou encore “la revalorisation des salaires” des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH).

Mais pas de trace des amendements écologistes et du PS, qui avaient rajouté près de 12 milliards d’euros à la rénovation thermique des logements, avec le soutien du RN. 

Vêtus de gilets orange et entourés d’un important dispositif policier, des militants écologistes avaient bloqué la circulation mercredi devant l’Assemblée pour demander de conserver ces mesures.

Mais “avec 15 milliards d’euros de dépenses nouvelles, ponctionnées sur des programmes essentiels, vous avez profondément bouleversé la cohérence et les équilibres du texte”, a dit Mme Borne, pointant un RN et une Nupes “alliés une nouvelle fois” autour de ces mesures onéreuses.

Ces amendements auraient eu selon elle pour conséquence d’”abolir”, en le privant de financement, le “bouclier tarifaire”, mesure phare du PLF devant limiter à 15% les hausses des prix réglementés du gaz et de l’électricité.

“Des éléments de langage pour nous faire passer pour des irresponsables”, a rétorqué la députée écologiste Sabrina Sebaihi.

“Ceux qui nous survivront se débrouilleront avec le climat”, a taclé de son côté le patron du PS, Olivier Faure.

cds/reb/cs/swi

Borne engage la responsabilité de son gouvernement avec le 49.3 sur l’ensemble du budget

La Première ministre Elisabeth Borne à l’Assemblée nationale lors du débat budgétaire, le 31 octobre 2022, à Paris
• Geoffroy VAN DER HASSELT

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Défaite de Bolsonaro: des milliers de Brésiliens exigent une intervention de l’armée

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Des dizaines de milliers de manifestants ont exigé mercredi une intervention militaire dans de nombreuses villes du Brésil, dont Sao Paulo, Brasilia et Rio après…

Des dizaines de milliers de manifestants ont exigé mercredi une intervention militaire dans de nombreuses villes du Brésil, dont Sao Paulo, Brasilia et Rio après la défaite électorale de Jair Bolsonaro .

Des bolsonaristes bloquaient par ailleurs toujours des routes mercredi dans plus de la moitié des Etats, même si les barrages étaient moins nombreux.

Ces protestations avaient lieu au lendemain de l’allocution du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, ex-capitaine de l’armée nostalgique de la dictature militaire (1964-85), battu de peu à la présidentielle dimanche. 

Il a rompu un lourd silence de deux jours pour dire qu’il “respecterait” la Constitution et a donné le feu vert à la transition avec son successeur de gauche Lula – tout en délivrant un message reçu comme un encouragement par ses soutiens. “Les manifestations pacifiques seront toujours bienvenues”, a-t-il dit. 

En début d’après-midi, aucune violence n’avait été rapportée dans le pays, qui célébrait un jour férié.

A Sao Paulo, des milliers de bolsonaristes manifestaient devant le commandement militaire du Sud-est, exigeant une intervention de l’Armée aux cris de “intervention fédérale tout de suite”, a constaté une journaliste de l’AFP-TV. 

Une manifestation similaire devant le quartier général de l’Armée à Brasilia réunissait également des milliers de protestataires, selon un photographe de l’AFP, certains scandant “résistance civile”.

Même scénario à Rio de Janeiro, où des milliers de manifestants chantaient devant le commandement militaire:  “Lula, voleur, ta place est en prison”, selon un journaliste de l’AFP-TV.

“On demande (…) une intervention militaire pour que notre pays ne devienne pas communiste”, a expliqué à l’AFP-TV à Sao Paulo Rodrigo da Mata, un vendeur de 41 ans.

“Nous ne reconnaissons pas le résultat de l’élection parce que nous savons qu’elle a été frauduleuse. Comme tout ce que fait le PT”, ajoute-t-il au sujet du Parti des Travailleurs de Luiz Inacio Lula da Silva.

“Nous ne pouvons pas accepter d’être gouvernés par un voleur”, a renchéri Angela Cosac, une manifestante de 70 ans, en référence aux condamnations de Lula pour corruption — que la Cour suprême a finalement annulées ou prescrites.

Selon le site d’informations UOL, des manifestations en faveur d’une intervention de l’armée avaient lieu mercredi devant des bâtiments militaires de 11 Etats (sur 27) du pays.

“Indignation”

Le nombre de barrages routiers a baissé de près de moitié mercredi: la police de la route fédérale (PRF) a annoncé avoir enregistré quelque 150 barrages, contre 271 la veille.

Les barrages affectaient 15 Etats du pays, contre la quasi totalité mardi.

“Nous ne pouvons pas utiliser les méthodes de la gauche, (…) qui empêchent la liberté de circulation”, avait dit mardi le président Bolsonaro.

Il a toutefois affirmé que ces manifestations étaient “le fruit de l’indignation et d’un sentiment d’injustice concernant la façon dont le processus électoral s’est déroulé”.

Mais “ça ne sert à rien de pleurer, on a perdu la partie”, a déclaré dans un écho dissonant au quotidien O Globo son vice-président, le général Hamilton Mourao, qui a souvent affiché son esprit d’indépendance.

A Sao Paulo, poumon économique du Brésil, un groupe de plusieurs dizaines de protestataires autorisaient le passage sur une seule voie dans les deux sens du principal axe routier reliant cet Etat au centre-ouest du pays, haut lieu de l’agro-négoce.

Mais les forces de l’ordre tentaient de dégager cet axe stratégique.

Les camions klaxonnaient et, sur les voies, des manifestants vêtus du T-shirt jaune et vert prisé des bolsonaristes agitaient des banderoles devant les véhicules qui réussissaient à passer, selon des images de la télévision locale. 

La PRF a ajouté avoir dispersé quelque 563 manifestations depuis lundi. 

La police avait dû faire usage de gaz lacrymogène mardi pour lever des barrages routiers, notamment dans le sud ultraconservateur, qui a voté majoritairement pour Jair Bolsonaro.

Des saluts nazis ont été filmés mercredi lors de manifestations dans l’Etat méridional de Santa Catarina.

“Risques de pénuries”

Le discours de Bolsonaro a été interprété sur les réseaux sociaux de la droite radicale comme un encouragement à la poursuite du mouvement. 

“Le rêve reste vivant”, disait un message mardi sur Telegram. “Venez nombreux dans les rues demain”, lisait-on. Mais un appel à manifester en début d’après-midi sur l’avenue Paulista, au coeur de Sao Paulo, semblait ignoré.

Les barrages ont entraîné des difficultés d’approvisionnement au Brésil, qui compte presque exclusivement sur le transport routier pour l’acheminement des biens et produits alimentaires.

La Confédération Nationale des Industries a averti dès mardi du “risque de pénuries et de manque de combustible” si les barrages routiers n’étaient pas rapidement levés.

Le site d’information G1 estimait pour sa part que 70% des supermarchés constataient déjà des ruptures d’approvisionnement de certains produits.

fg-msi-pt/lg/lpt

Candidat arrivé en tête par Etat au second tour de l’élection présidentielle au Brésil
• Tatiana MAGARINOS

Le président sortant du Brésil, Jair Bolsonaro, s’apprête à faire ses premières déclarations depuis sa défaite à l’élection présidentielle, à Brasilia, le 1er novembre 2022
• EVARISTO SA

Des policiers face à des partisans du président brésilien sortant Jair Bolsonaro qui bloquent une autoroute, le 2 novembre 2022 près de Sao Paulo
• Miguel Schincariol

Des partisans du président brésilien sortant Jair Bolsonaro dispersés par la police anti-émeute, le 2 novembre 2022 sur une autoroute près de Sao Paulo
• Miguel Schincariol

A Brasilia des milliers de partisans de Bolsonaro demandent une intervention de l’armée
• Valeria PACHECO

Des partisans du président brésilien sortant Jair Bolsonaro rassemblés devant le commandement militaire du Sud-est, le 2 novembre 2022 à Sao Paulo
• Miguel SCHINCARIOL

Des partisans du président brésilien sortant Jair Bolsonaro bloquent une autoroute près de Sao Paulo, le 2 novembre 2022
• Miguel SCHINCARIOL

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UWI and FVFC Femini book final spots in BFA Women’s Super League Loop Barbados

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The University of the West Indies (UWI) Blackbirds flew into the finals of the Barbados Football Association (BFA) Women’s Super League Cup competition last Saturday evening at the BFA Wildey Turf.

UWI outplayed and outscored the youthful RF Prime 4-1, to earn a place in the November 12 final.

The Blackbirds’ opponents in the final will be Fitts Village Football Club (FVFC) Femini, who overcame a nervous penalty shootout to defeat Kickstart Rush Genesis 4-3.

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Sport

By Renaldo Gilkes

On Saturday evening, the Cave Hill ladies displayed their experience and technical superiority on their way to a comfortable victory.

Rianna Cyrus sent UWI into the lead in the 25th minute, but that lead was short lived as Kerisha Catlyn leveled the score a minute later.

Cyrus restored UWI’s lead in the 28th minute and it would remain this way until the interval.

Shanice Stevenson came to the party in the second half and scored twice to seal the victory for the UWI ladies.

Stevenson’s first goal came with a bit of fortune, as RF Prime goalkeeper Christina Wharton mishandled a timid free kick from the national midfielder, and the ball trickled over the line in the 45th minute.

UWI’s fourth goal came with the final kick of the game, when Stevenson was granted too much time and space to unleash a powerful right footed shot from 35 yards.

Regular time nor extra time could not separate FVFC Femini and Kickstart Rush Genesis, so the dreaded penalty shootout was the decision-maker.

FVFC players were more clinical and were rewarded with a place in the final, after scoring four of their five spot kicks, while Kickstart Rush Genesis converted three.

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50 Cent Speak On ‘Power’ Producer Randall Emmett Calling Him N-Word Allegedly

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50 Cent is speaking out on Power producer Randall Emmett allegedly calling him the n-word.

If it’s one thing we can count on, it’s that 50 Cent is going to give his side of the story. The veteran rapper has reacted to the allegations that he was on the receiving end of a racial slur from Power producer Randall Emmett.

The allegations surfaced following an article in the Los Angeles Times, which states that one of Emmett’s former assistants, Martin G’Blae, filed a lawsuit against the film and TV executive yesterday November 1.

The suit accuses Emmet of enabling a hostile workplace because of racial discrimination. G’Blae accused Emmett of making racist comments about Black performers. Some of the names he mentioned included 50 Cent, Cardi B and Quavo.

Another tidbit coming out of the filing is that Emmett once called 50 “this fucking n-gger.” It is claimed that the words were spoken in August 2020 and were made after Emmett read the “Candy Shop” rapper’s book Hustle Harder, Hustle Smarter.

G’Blae alleged that after reading the book, Emmett said: “All you guys are alike. All you guys do is hustle people,” before throwing the book at him.

Well, 50 had no love for Emmett when he heard about the Times story. Taking to Instagram earlier today, he posted: “This does not surprise me this guy is a real piece of sh*t. Randell(Sorry Fofty) Emmett, but wait is he canceled for this?”

He made the post alongside a shot of the article. Of course, that was not enough for the New York rapper who trolled Emmett some more to drive his point home. In another post, he shared a clip of Emmett’s ex-wife Lala Kent when she admitted she had a crush on 50 Cent since “In Da Club” in an interview with E!

“This is what probably got Randell Emmett so mad that he went off on his assistan. STARZ is going to pull him off production credits no major company will allow this kind of behavior,” he captioned that one.

Emmett’s attorney Suann MacIsaac has continued to deny the allegations, and according to her, Emmett is looking forward to vigorously defending the suit.

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Un policier de New-York, originaire du Guyana, se noie en vacances dans son pays Guyaweb, site d’information et d’investigation en Guyane

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Des autorités du Guyana ont déclaré qu’un officier de police du NYPD (New-York Police Departement), originaire du Guyana, en vacances dans son pays sud-américain d’origine, s’est noyé dans les eaux rapides d’une région montagneuse, en forêt, dans la région 8 (Potaro-Siparuni) près de la frontière avec le Brésil. Le corps a été retrouvé ce matin. La police a déclaré que Gladstone Hayne, 43 ans, nageait avec la mère de ses enfants Alicia Vassell, 34 ans, citoyenne américaine, sous les chutes d’Orinduik, lorsqu’il a été emporté dimanche vers 15 h. C’est l’enquête qui a indiqué que Gladstone Hayne nageait sous les…

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Il est encore temps de contribuer au Gofundme pour la famille de Mikaben

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Lanc?e il y a deux semaines par la famille de Mikaben, la campagne de lev?e de fonds a d?j? r?colt? plus de deux cent mille dollars de 5300 donateurs, a remarqu? Ticket, ce mercredi 2 novembre, en milieu de journ?e.

Le don le plus ?lev? est l’oeuvre d’un restaurant ha?tien bas? ? Floride (USA). Il s’agit d’une somme de 3.650$, a constat? Ticket sur le lien Gofundme.

<>, indique une note qui accompagne le lien Gofundme.

<>, lit-on dans la note, en guise de raison qui a pouss? la famille ? lancer la campagne.

La lev?e de fonds en faveur de la famille de Michael Benjamin, d?c?d? le 15 octobre dernier ? Paris, ne s’arr?te pas. Le lien pour contribuer est disponible ? travers les r?seaux sociaux, notamment sur les pages de Karoll-Ann Fanfan, membre de la famille et proche collaboratrice de Mikaben, organisatrice du Gofundme.

<a href=”http://lanc?e%20il%20y%20a%20deux%20semaines%20par%20la%20famille%20de%20mikaben,%20la%20campagne%20de%20lev?e%20de%20fonds%20a%20d?j?%20r?colt?%20plus%20de%20deux%20cent%20mille%20dollars%20de%205300%20donateurs,%20a%20remarqu?%20ticket,%20ce%20mercredi%202%20novembre,%20en%20milieu%20de%20journ?e.%20%20le%20don%20le%20plus%20?lev?%20est%20l’oeuvre%20d’un%20restaurant%20ha?tien%20bas?%20?%20floride%20(usa).%20il%20s’agit%20d’une%20somme%20de%203.650$,%20a%20constat?%20ticket%20sur%20le%20lien%20gofundme.%20%20<>,%20indique%20une%20note%20qui%20accompagne%20le%20lien%20gofundme.%20%20<>,%20lit-on%20dans%20la%20note,%20en%20guise%20de%20raison%20qui%20a%20pouss?%20la%20famille%20?%20lancer%20la%20campagne.%20%20%20la%20lev?e%20de%20fonds%20en%20faveur%20de%20la%20famille%20de%20michael%20benjamin,%20d?c?d?%20le%2015%20octobre%20dernier%20?%20paris,%20ne%20s’arr?te%20pas.%20le%20lien%20pour%20contribuer%20est%20disponible%20?%20travers%20les%20r?seaux%20sociaux,%20notamment%20sur%20les%20pages%20de%20karoll-ann%20fanfan,%20membre%20de%20la%20famille%20et%20proche%20collaboratrice%20de%20mikaben,%20organisatrice%20du%20gofundme.%20%20https//www.gofundme.com/f/the-mikaben-legacy?qid=12fd8d17599f57c221fe4c2d8e68b61d”>https://www.gofundme.com/f/the-mikaben-legacy?qid=12fd8d17599f57c221fe4c2d8e68b61d

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National Street Lighting Project affect traffic flow on Friars Hill Road

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Thomas-PRO

Topic: National Street Lighting Project affect traffic flow on Friars Hill Road

Antigua and Barbuda… The Government of Antigua and Barbuda National Street Lighting Project now underway to upgrade the existing street lighting infrastructure in the twin island state and has turned the focus Friars Hill Road.

The flow of traffic is now being affected on a section of Friars Hill Road from Caribbean Union Bank to the West Indies Oil Pond.

As a result of reduced width lane, road users are urged to proceed with cation.

The street lighting project engineers have said that work in Lot 1 (phase one) on of Sir George Walter Highway progressed according to schedule and attention will now be placed on Lot 2 (Phase two) for the construction of concrete bases along the edges of Friars Hill Road.

A total of seventy-five (75) concrete bases will be constructed along the edges of the highway. EdCon, has been awarded the contract for the Lot 2 works.

Technical support is being provided by the Antigua Public Utilities Authority (APUA) Electricity Business Unit.

The Project Implementation Management Unit (PIMU) is responsible for day-to-day oversight.

Shawn Thomas is the Public Relations Officer for the Project Implementation Management Unit PIMU.

“The rehabilitation work forms part of the government’s plan to modernize the lighting infrastructure as part of national road safety efforts.” Thomas said.

“The long-term strategy of the national street lighting project is to optimize street lights, improving road safety efforts and ensure acceptable lighting for road users while at the same time, reduce energy consumption and the carbon foot print in the twin island state.” Thomas added.

The life of the new light sources is approximately twenty years.

However, there will be periodic upgrades and maintenance work as technology advances.” The PIMU Public Relations Officer concluded.

Lot 2 of the project is earmarked to run for a minimum of six weeks and will affect the flow of traffic on different sections of Friars Hill Road as street lighting work continues along the stretch of the highway.

Ongoing Road Work———————————————————————————————————–

The Government of Antigua and Barbuda Second Road Infrastructure rehabilitation Project is ongoing with road work underway on Valley Road North, Sir Sydney Walling Highway and Old Parham Road.

The traffic lights at Independence Ave will remain in flashing state in an effort ease congestion as a result on ongoing works on Old Parham Road.

For additional information please contact the PIMU via email: [email protected] or call us: 562-9174/6 or 562-7782

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St. John’s City East is the Next Stop on the UPP ‘Small Business Pull-Up’ Tour

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After a successful visit to the Public Market that highlighted many local Antiguan and Barbudan cultural traditions, the UPP ‘Small Business Pull-Up’ tour returns to the community setting for the 12th installment.

On Saturday November 5th a caravan of UPP supporters led by Political Leader and Candidate for St. John’s City East, Harold Lovell, will venture through the Constituency to support small businesses.

The UPP Team will leave Hilda Davis Drive, near the east gate at the Princess Margaret School at 2:00 pm.

The caravan will patronize a diverse array of small enterprises and share the UPP’s Small Business Agenda for Development and Growth with vendors and patrons.

Lovell feels that it is important for the Party to continue to support vendors and small enterprises as they struggle to regain economic strength, in an effort to support their families and communities.

“Wealth is not measured by what we have in our individual pockets, but by how we help to grow the community. Our vendors and small businesses deserve our support and the UPP is committed to giving them a boost by generating more sales and exposure that will lead to more sustainable income,” said Harold Lovell, UPP Political Leader.

The UPP’s Small Business Agenda focuses on the creation of a diverse, equitable and innovative entrepreneurial community in Antigua and Barbuda where all small businesses operators can thrive.

This fun, high-energy, mobile gathering is designed to demonstrate the Party’s support for micro, small and medium enterprises that provide jobs and opportunities for many citizens and residents. Since late August, the UPP ‘Small Biz Pull-Up’ has been highlighting the need for the empowerment of small businesses in the pandemic-recovery.

For more information about the ‘Small Business Pull-Up’ in City East, Tel: 7253254. Cordley George

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Persad-Bissessar not hurt, surprised by Sankar ‘crossing the floor’

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News

Opposition Leader Kamla Persad-Bissessar. FILE PHOTO –

Opposition leader Kamla Persad-Bissessar isn’t hurt, nor is she surprised over UNC councillor for Kelly Village/Warrenville Samuel Sankar’s decision to move closer to the PNM.

Her comments came hours after Sankar was spotted at the PNM’s public political meeting in Chaguanas on Tuesday night, where he was warmly welcomed from the platform.

It is unclear whether or not he has cut ties with his party.

When contacted, Sankar said “My people come first,” before Newsday had a chance to ask the first question.

He seemed to be in high spirits as he explained that he was on the phone with his lawyers and said he would make an official statement on the subject soon.

But on his Facebook page he hinted at his dissatisfaction with the quality of leadership under the UNC. On Wednesday morning, without naming the opposition leader, Sankar posted, “If your leadership can’t be questioned, then you are a questionable leader.”

Sankar could not be reached for further comment that day.

His latest move was heavily criticised under his social media post by UNC supporters. Few came to Sankar’s defence, but many called him out as “Judas.”

Contacted for a comment, Persad-Bissessar told Newsday she wishes Sankar well.

“We live in a democracy, and each person is free to choose where they want to be, in which party they want to be. I wish him good luck in his new endeavours.”

Asked if he is still a member of the UNC, Persad-Bissessar said, “Maybe, maybe not. I don’t know – have to check.”

Did she plan to meet with Mr Sankar?

“Why should I meet with him? He has made a decision without meeting me, and I’ll repeat my point: I wish him good luck in his future endeavours.”

She added: “There’s a new election to be held. We will screen candidates and we make those decisions. There is a new local government election coming up. People put their nominations in. He may put it for the PNM; they will choose them or not. And we have others who will put in their nominations.

“I’m not surprised and I’m not shocked. In politics and politickings I’m never surprised. Remember, a few months ago he attended a meeting so he’s free. This is a democracy. He’s free to choose where he wants to be pleased.”

She was referring to a local government reform consultation held on August 9 by Local Government Minister Faris Al-Rawi, where Sankar defied her order to stay away from the event. He was the only UNC councillor present.

Since then, there had been speculation that he was planning to cut ties with the UNC.

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