Berbice housewife chopped to death by reputed husband

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An alleged misunderstanding between a Berbice couple has led to the demise of a 30-year-old housewife between Sunday afternoon and early Monday morning.

Dead is Oma Davi Virasamy of Lot 171 Bloomfield, New Housing Corentyne, Berbice while her reputed husband, Mahendra Paltoo also called ‘Ajay’ is in police custody assisting with investigations.

The incident occurred between 19:00h on Sunday and 04:40h on Monday.  Upon his arrest, the suspect, told investigators that his wife was in the process of making up the bed for their child when she slipped and fell on a cutlass.

The cutlass was reportedly hidden between two mattresses in their bedroom. Nevertheless, he related that the woman received a cut on her right ankle, and as such, he assisted her to dress the wound after which she retired to bed.

He further claimed that he woke up at about 4:40h on Sunday and discovered his wife lying motionless.

However, after interrogation, confessed that he and the now-dead woman – his reputed wife – had a misunderstanding after she accused him of being unfaithful. At the time, he had collected a bottle of alcohol from a neighbour.

He claimed that during the argument, the woman pushed him, and in retaliation, he armed himself with a cutlass and dealt her several blows about the body.

She sustained injuries to her right ankle and other parts of her body including under her left eye. After the confession, he took the investigators to the area in the house where he committed the act.

He was taken to New Amsterdam Police Station where he is being further interrogated.

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CARIBBEAN-TOURISM-Caribbean countries urged to continue the diversification of tourism product

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BERMUDA-TOURISM-Opposition calls for controversial TA form contract to be made public

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COLUMN: De inpakkenkoers

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ROZENGEUR / Gerold Rozenblad Het lot kan soms hard zijn. Ook voor Bravo. Precies twee maanden terug toen de koers

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Aux “Beaux mets”, un restaurant bistronomique en prison réconcilie “le dedans et le dehors”

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Tartare de daurade, cocktails colorés et banquettes de velours pourraient faire penser à un restaurant ordinaire. Aux “Beaux mets” pourtant, à Marseille, le client déguste des plats préparés par des détenus, sous l’oeil d’un surveillant…

Tartare de daurade, cocktails colorés et banquettes de velours pourraient faire penser à un restaurant ordinaire. Aux “Beaux mets” pourtant, à Marseille, le client déguste des plats préparés par des détenus, sous l’oeil d’un surveillant de prison, dans les murs des mythiques Baumettes.

Séparé du monde extérieur par deux portes infranchissables, un étage au-dessus des cellules, dans le seul bâtiment survivant des Baumettes historiques, le restaurant dévoile une décoration intimiste, tons ocre et bois. 

La petite salle d’une quarantaine de couverts, que l’AFP a pu visiter en avant-première, ouvrira ses portes au public le 15 novembre, mais les détenus y servent déjà des repas “tests”. 

L’un d’eux, préposé aux cocktails ce jour-là, affiche un grand sourire: “Quand je suis au restaurant, j’oublie la détention, je suis dehors dans ma tête, et le soir je me couche fatigué mais heureux, avec l’envie d’être déjà au lendemain”.

Comme douze autres détenus de la structure d’accompagnement vers la sortie (SAS), réservée aux personnes définitivement condamnées et en fin de peine, il a intégré les Beaux mets dans le cadre d’un chantier d’insertion professionnelle porté par l’administration pénitentiaire et l’association “Festin”.

“La sortie est très attendue mais plus difficile que ce qu’on imagine”, explique Christine Charbonnier, secrétaire générale de la direction interrégionale des services pénitentiaires: “L’idée de la SAS c’est que le détenu se prépare à la vie dehors”.

C’est en visitant la prison de Bollate, à Milan, et son restaurant tenu par des détenus, que l’administration pénitentiaire a imaginé les Beaux mets, comparable aussi au restaurant “The Clink” de la prison londonienne de Brixton.

“La fierté de faire quelque chose d’excellent”

“La cuisine nécessite de l’organisation, de la rigueur, des choses importantes pour remobiliser des personnes éloignées de l’emploi”, assure Armand Hurault, directeur de l’association Festin.

Malgré leur inexpérience –la plupart n’avaient jamais cuisiné–, les détenus préparent des plats “bistronomiques”, une offre garantie par ceux qui les encadrent: un maître d’hôtel et une cheffe passée notamment par le triple étoilé “Petit Nice” à Marseille, Sandrine Sollier.

A la carte (35 euros pour entrée/plat/dessert), monochrome végétal, crumble d’agneau, pomme renversante: “La fierté de faire quelque chose d’excellent, c’est un moteur extrêmement important”, selon Armand Hurault.

Dans la cuisine flambant neuve, pas un mot plus haut que l’autre, chacun est à sa tâche: cuisson des sauces, plonge, dressage. “La discipline peut s’acquérir sans force, ils sont assez brimés comme ça au quotidien”, explique Sandrine Sollier, selon qui les détenus sont “deux fois plus volontaires” que des commis bien plus expérimentés.

Seule contrainte spécifique à la détention, reconnaît-elle: les deux armoires à couteaux, fermées à clés. “Chaque matin et chaque soir, je les recompte”.

“Certains détenus peuvent s’en sortir”

Sur l’inox immaculé du plan de travail, Jeffrey Sandiford, 31 ans, coupe minutieusement en tranches une patate douce cuite. Il est l’un des seuls à revenir à son métier d’origine, appris à l’armée: “Je ne voulais pas perdre l’habitude du travail”.

Il apprécie que Sandrine Sollier “ne (le) voit pas comme un détenu mais comme un membre de l’équipe”: ce restaurant, “ça va prouver que certains détenus peuvent s’en sortir”.

Le projet vise aussi à changer le regard sur la détention, “souvent assez caricatural, prison 4 étoiles pour les uns et honte de la République pour les autres”, déplore Mme Charbonnier, qui souhaite réconcilier “le dedans et le dehors”.

Les Beaux mets seront ouverts du lundi au vendredi, le midi seulement. Inscription obligatoire 72 heures avant sur le site internet du restaurant, le temps pour l’administration pénitentiaire de vérifier l’identité et le casier judiciaire de chaque client. 

A son arrivée, chacun devra passer par un portique de sécurité et laisser dans un casier son téléphone portable, ses clés, ses espèces, le temps d’un repas sans alcool, dégusté sous l’oeil discret d’un surveillant de prison…

“Des conditions contraignantes, oui, mais pour une expérience unique”, reconnaît Armand Hurault.

Côté personnel, le bilan est déjà très positif: Kamel*, 21 ans, passe d’une table à l’autre avec aisance. “J’en ai fait des jobs dans ma vie, mais j’ai jamais vraiment apprécié, là y’a, comment dire, un plaisir”, décrit timidement le jeune homme.

Très à l’aise dans son rôle de serveur, il l’assure pourtant: “c’est pas cet uniforme qui me fait oublier qu’à 17h00 je vais rentrer en cellule”. Mais les Beaux mets lui donnent de l’espoir pour l’avenir: “Sortir pour refaire des conneries, non, pour envisager d’être serveur, oui…”

jp/ol/cbn

* prénom d’emprunt

Le potager du restaurant “Les beaux mets”, dans la prison des Baumettes à Marseille le 2 novembre 2022
• Christophe SIMON

Le restaurant “Les beaux mets”, dans la prison des Baumettes à Marseille le 2 novembre 2022
• Christophe SIMON

Un prisonnier fait le service dans le restaurant “Les beaux mets”, dans la prison des Baumettes à Marseille le 2 novembre 2022
• Christophe SIMON

Aux “Beaux mets” à Marseille, un restaurant bistronomique en prison
• Fabien NOVIAL

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Violences sexuelles dans l’Eglise: un cardinal au coeur d’une nouvelle affaire

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Opération transparence pour l’épiscopat: il a révélé lundi que onze anciens évêques avaient eu affaire à la justice civile ou la justice de l’Eglise pour des “abus” sexuels ou de la “non dénonciation”, et révélé une conduite “répréhensible”…

Opération transparence pour l’épiscopat: il a révélé lundi que onze anciens évêques avaient eu affaire à la justice civile ou la justice de l’Eglise pour des “abus” sexuels ou de la “non dénonciation”, et révélé une conduite “répréhensible” de l’ancien archevêque de Bordeaux, le cardinal Ricard.

A la surprise générale, le président de la Conférence des évêques de France Eric de Moulins-Beaufort, qui tenait un point presse sur le thème des abus sexuels et de leur gestion à la veille de la clôture de l’assemblée plénière de la CEF à Lourdes, a lu un message envoyé par le cardinal Jean-Pierre Ricard.

“Il y a 35 ans, alors que j’étais curé, je me suis conduit de façon répréhensible avec une jeune fille de 14 ans. Mon comportement a nécessairement causé chez cette personne des conséquences graves et durables”, y écrit le cardinal.

“J’ai décidé de me mettre à la disposition de la justice tant sur le plan de la société que de celui de l’Eglise”, a-t-il ajouté, affirmant avoir demandé “pardon” à cette victime, toujours selon ses propos rapportés.

Cet aveu du cardinal Ricard, 78 ans, qui fut notamment évêque de Coutances, Montpellier puis de Bordeaux de 2001 à 2019, et qui a pris sa retraite en octobre 2019, a été accueilli “comme un choc” par les 120 évêques réunis dans la cité mariale depuis jeudi, a souligné le président de la CEF. Mgr Ricard est cardinal depuis 2006.

Le président de la CEF a par ailleurs détaillé le cas d’autres prélats ayant eu affaire à la justice.

“Il y a aujourd’hui six cas d'(anciens, ndlr) évêques qui ont été mis en cause devant la justice de notre pays ou devant la justice canonique”, a-t-il déclaré, soulignant que ces cas étaient “connus” de la presse. L’un d’entre-eux est toutefois “décédé” depuis, a indiqué ultérieurement la CEF à la presse, précisant qu’il s’agissait de Pierre Pican, décédé en 2018, condamné pour non dénonciation.

S’ajoute “désormais Mgr Ricard”, a-t-il dit. Ainsi que Mgr Michel Santier, sanctionné en 2021 par les autorités du Vatican pour des “abus spirituels ayant mené à du voyeurisme sur deux hommes majeurs” et dont la sanction a été révélée mi-octobre par la presse.

Deux autres évêques à la retraite “font l’objet d’enquêtes aujourd’hui de la part de la justice de notre pays après des signalements faits par un évêque et d’une procédure canonique”.

Un dernier “fait l’objet d’un signalement au procureur auquel aucune réponse n’a été donnée à ce jour et a reçu du Saint-Siège des mesures de restriction de son ministère”, a ajouté l’archevêque de Reims.

Au total, dix anciens évêques sont donc concernés: “huit actuellement mis en cause pour abus, dont Mgr Ricard et Santier, et deux mis en cause pour non dénonciation (un a été condamné en 2018 et un relaxé en 2020)”, selon la CEF.

“Insuffisances” et “dysfonctionnements”

Sur l’affaire Santier proprement dite, dont le silence sur la sanction a choqué les catholiques, Mgr de Moulins-Beaufort a admis avoir été “mis au courant de (sa) situation”, comme “président de la Conférence des évêques”, mais a précisé que la CEF n’était pas “partie prenante de la procédure”.

Il a aussi reconnu qu’en “novembre 2021, pendant l’assemblée” d’automne de l’épiscopat, il avait informé les évêques “que des mesures disciplinaires avaient été prises contre Mgr Santier, mais sans donner d’indication sur les faits qu’il avait commis”.

Au final, il a admis “à la relecture de cette histoire”, “des insuffisances graves et des dysfonctionnements à tous les niveaux (qui) apparaissent clairement”. Notamment, il a regretté qu’une demande d’”enquête préalable” demandée par les instances vaticanaises à l’archevêque de Paris d’alors Michel Aupetit, en mai 2020, n’ait pas été menée.

Dans un communiqué lundi l’archevêque de Bordeaux Jean-Paul James, revenant sur les révélations du cardinal Ricard, a exprimé sa “grande compassion à la personne victime concernée”. Et a dit partager “la peine de tous ceux, en particulier dans le diocèse de Bordeaux, qui seront blessés par ces révélations”.

Celles-ci interviennent un peu plus d’un an après la publication du rapport choc de la commission Sauvé sur l’ampleur de la pédocriminalité dans l’Eglise de France depuis 1950. A son issue, l’épiscopat avait notamment reconnu sa “responsabilité institutionnelle” dans ces violences.

kp/cel/or

Le cardinal Jean-Pierre Ricard le 28 février 2013 au Vatican
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“Pourquoi on est là?”: à Charm el-Cheikh, la société civile au ban de la COP27

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Dès l’aéroport, le jeune militant ougandais Nyombi Morris a déchanté. Parler aux dirigeants, manifester, porter la voix de l’Afrique à la COP27… Tous ses projets se sont fracassés sur des mesures de sécurité…

Dès l’aéroport, le jeune militant ougandais Nyombi Morris a déchanté. Parler aux dirigeants, manifester, porter la voix de l’Afrique à la COP27… Tous ses projets se sont fracassés sur des mesures de sécurité qui alarment les défenseurs des droits humains.

Nyombi Morris n’avait que dix ans lorsque la maison et la ferme familiales, dans le district de Butaleja dans l’est de l’Ouganda, ont été emportées par des inondations dévastatrices, aggravées selon lui par l’extraction illégale de sable sur les berges d’un fleuve.

“Je suis ici pour représenter ma mère, qui a perdu une ferme, une maison, en 2008”, confie le militant africain, âgé de 24 ans. “Il y a eu une inondation soudaine et plus de 400 personnes ont dû fuir pour Kampala”, la capitale, se souvient-il.

Quand il a appris que la conférence de l’ONU pour le climat se déroulerait cette année à Charm el-Cheikh, en Egypte, Nyombi Morris, fondateur de l’ONG Earth Volunteers, a décidé de s’y rendre pour faire entendre sa voix et celle des siens. “Je suis ici pour demander compensation pour ma communauté”.

Mais dès le premier jour, les obstacles ont surgi. “J’étais tellement heureux quand ils ont annoncé que la COP aurait lieu en Afrique, j’ai pensé que j’aurais peut-être le droit d’entrer dans la salle où se déroulent les négociations”.

Pour Nyombi Morris, tout a commencé par un interrogatoire après l’atterrissage à l’aéroport de Charm el-Cheikh, immense station balnéaire du Sinaï égyptien, sur la mer Rouge. “Avec l’interrogatoire qu’on a eu à l’aéroport, ce ne sera pas facile de faire ce qu’on avait prévu”, raconte-t-il.

Pour manifester, il faut demander une accréditation 36 heures à l’avance en révélant les noms des organisateurs, leurs badges d’accès et le détail de la marche. Et si l’on obtient ce précieux sésame, manifester n’est autorisé, selon les organisateurs de la COP27, que “de 10 heures à 17 heures”, dans une zone spécifique construite à l’écart.

“La COP des pollueurs”

“On a commencé à s’inquiéter quand ils nous ont demandé où on allait, où on allait dormir, nos passeports, nos noms”, poursuit-il, car tous les militants pour le climat ont en tête une histoire: celle de leur camarade indien Ajit Rajagopal.

Une semaine avant la COP27, il a tenté un geste symbolique, en voulant parcourir en huit jours les 500 kilomètres qui séparent Le Caire de Charm el-Cheikh.

Mais à peine parti, il a été arrêté et envoyé en détention. L’avocat égyptien venu à son secours a, lui aussi, fini derrière les barreaux.

Ils sont finalement ressortis après une levée de boucliers internationale.

“Après ce qui est arrivé à ce militant indien, comment peut-on être sûr qu’ils nous laisseront tranquilles”, s’interroge M. Morris.

Pour Volker Türk, le Haut commissaire aux droits humains de l’ONU, “tout le monde doit pouvoir participer pleinement à la COP27”. Et “cela inclut la société civile”, a-t-il affirmé lundi sur Twitter.

Mais pour Adam Coogle, de l’ONG Human Rights Watch (HRW), “le pouvoir égyptien n’a aucune intention d’alléger ses mesures de sécurité abusives pour laisser place à la liberté d’expression et de rassemblement”.

Déjà, selon les ONG, au moins 151 “arrestations arbitraires” ont eu lieu pour des appels à manifester ailleurs qu’à Charm el-Cheikh, le 11 novembre, contre la répression et l’augmentation brutale du coût de la vie.

“Même si cette COP se déroule en Afrique, on ne nous a donné aucune chance de nous exprimer. Donc pourquoi on est là?”, s’interroge M. Morris. 

“Ce n’est pas la COP africaine, c’est la COP des pollueurs car ce sont les pollueurs qui dominent, regardez, Coca-Cola qui est là!”, lance-t-il alors que la multinationale, l’un des sponsors officiels de la COP27, est, selon Greenpeace, “le premier responsable de la pollution au plastique du monde”.

Militants “dehors”

Les militants, eux, “sont dehors”, “incapables de participer aux négociations” et surtout, dit-il, de “réclamer les 100 milliards (par an) promis en 2009 et jamais donnés” par les pays développés aux pays du Sud pour réduire leurs émissions.

L’année dernière, pour la COP26 à Glasgow, en Ecosse, des dizaines de milliers de manifestants venus du monde entier avaient bravé des pluies diluviennes pour réclamer la “justice climatique”.

Dimanche, faisant fi des restrictions, une poignée de militants d’une secte vegan ont manifesté en brandissant des bannières “Be vegan, make peace” (soyez vegan, faites la paix, en anglais) à l’entrée du Palais des Congrès où les participants à la COP27 affluaient.

“Nous essayons de promouvoir le véganisme pour aider à sauver la planète des gaz à effet de serre”, explique à l’AFP Tom Modgmah, membre du “Culte du maître suprême Cheng Hai”. “L’élevage est responsable d’une bonne part du désastre actuel”, ajoute-t-il.

Nyombi Morris, lui, est resté devant la porte.

“Nos badges ‘observateurs’ ne nous permettent pas d’entrer. Donc je suis ici, mais je regarde ce qui se passe via les retransmissions en ligne”, soupire-t-il.

bam/sbh/sg

Des militants en faveur du véganisme manifestent à l’entrée du centre de convention international de Charm el-Cheikh (Egypte) durant la COP27, le 6 novembre 2022
• JOSEPH EID

Le militant pour le climat ougandais Nyombi Morris, lors d’une interview à Charm el-Cheikh, le 6 novembre 2022
• Mohammed ABED

Des participants de la COP27 marchent au sein du centre international de convention de Charm el-Cheikh (Egypte) le 6 novembre 2022
• MOHAMMED ABED

Le militant ougandais Nyombi Morris, le 6 novembre 2022 à Charm el-Cheikh en Egypte
• Mohammed ABED

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Aux “Beaux mets”, un restaurant bistronomique en prison réconcilie “le dedans et le dehors”

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Tartare de daurade, cocktails colorés et banquettes de velours pourraient faire penser à un restaurant ordinaire. Aux “Beaux mets” pourtant, à Marseille, le client déguste des plats préparés par des détenus, sous l’oeil d’un surveillant…

Tartare de daurade, cocktails colorés et banquettes de velours pourraient faire penser à un restaurant ordinaire. Aux “Beaux mets” pourtant, à Marseille, le client déguste des plats préparés par des détenus, sous l’oeil d’un surveillant de prison, dans les murs des mythiques Baumettes.

Séparé du monde extérieur par deux portes infranchissables, un étage au-dessus des cellules, dans le seul bâtiment survivant des Baumettes historiques, le restaurant dévoile une décoration intimiste, tons ocre et bois. 

La petite salle d’une quarantaine de couverts, que l’AFP a pu visiter en avant-première, ouvrira ses portes au public le 15 novembre, mais les détenus y servent déjà des repas “tests”. 

L’un d’eux, préposé aux cocktails ce jour-là, affiche un grand sourire: “Quand je suis au restaurant, j’oublie la détention, je suis dehors dans ma tête, et le soir je me couche fatigué mais heureux, avec l’envie d’être déjà au lendemain”.

Comme douze autres détenus de la structure d’accompagnement vers la sortie (SAS), réservée aux personnes définitivement condamnées et en fin de peine, il a intégré les Beaux mets dans le cadre d’un chantier d’insertion professionnelle porté par l’administration pénitentiaire et l’association “Festin”.

“La sortie est très attendue mais plus difficile que ce qu’on imagine”, explique Christine Charbonnier, secrétaire générale de la direction interrégionale des services pénitentiaires: “L’idée de la SAS c’est que le détenu se prépare à la vie dehors”.

C’est en visitant la prison de Bollate, à Milan, et son restaurant tenu par des détenus, que l’administration pénitentiaire a imaginé les Beaux mets, comparable aussi au restaurant “The Clink” de la prison londonienne de Brixton.

“La fierté de faire quelque chose d’excellent”

“La cuisine nécessite de l’organisation, de la rigueur, des choses importantes pour remobiliser des personnes éloignées de l’emploi”, assure Armand Hurault, directeur de l’association Festin.

Malgré leur inexpérience –la plupart n’avaient jamais cuisiné–, les détenus préparent des plats “bistronomiques”, une offre garantie par ceux qui les encadrent: un maître d’hôtel et une cheffe passée notamment par le triple étoilé “Petit Nice” à Marseille, Sandrine Sollier.

A la carte (35 euros pour entrée/plat/dessert), monochrome végétal, crumble d’agneau, pomme renversante: “La fierté de faire quelque chose d’excellent, c’est un moteur extrêmement important”, selon Armand Hurault.

Dans la cuisine flambant neuve, pas un mot plus haut que l’autre, chacun est à sa tâche: cuisson des sauces, plonge, dressage. “La discipline peut s’acquérir sans force, ils sont assez brimés comme ça au quotidien”, explique Sandrine Sollier, selon qui les détenus sont “deux fois plus volontaires” que des commis bien plus expérimentés.

Seule contrainte spécifique à la détention, reconnaît-elle: les deux armoires à couteaux, fermées à clés. “Chaque matin et chaque soir, je les recompte”.

“Certains détenus peuvent s’en sortir”

Sur l’inox immaculé du plan de travail, Jeffrey Sandiford, 31 ans, coupe minutieusement en tranches une patate douce cuite. Il est l’un des seuls à revenir à son métier d’origine, appris à l’armée: “Je ne voulais pas perdre l’habitude du travail”.

Il apprécie que Sandrine Sollier “ne (le) voit pas comme un détenu mais comme un membre de l’équipe”: ce restaurant, “ça va prouver que certains détenus peuvent s’en sortir”.

Le projet vise aussi à changer le regard sur la détention, “souvent assez caricatural, prison 4 étoiles pour les uns et honte de la République pour les autres”, déplore Mme Charbonnier, qui souhaite réconcilier “le dedans et le dehors”.

Les Beaux mets seront ouverts du lundi au vendredi, le midi seulement. Inscription obligatoire 72 heures avant sur le site internet du restaurant, le temps pour l’administration pénitentiaire de vérifier l’identité et le casier judiciaire de chaque client. 

A son arrivée, chacun devra passer par un portique de sécurité et laisser dans un casier son téléphone portable, ses clés, ses espèces, le temps d’un repas sans alcool, dégusté sous l’oeil discret d’un surveillant de prison…

“Des conditions contraignantes, oui, mais pour une expérience unique”, reconnaît Armand Hurault.

Côté personnel, le bilan est déjà très positif: Kamel*, 21 ans, passe d’une table à l’autre avec aisance. “J’en ai fait des jobs dans ma vie, mais j’ai jamais vraiment apprécié, là y’a, comment dire, un plaisir”, décrit timidement le jeune homme.

Très à l’aise dans son rôle de serveur, il l’assure pourtant: “c’est pas cet uniforme qui me fait oublier qu’à 17h00 je vais rentrer en cellule”. Mais les Beaux mets lui donnent de l’espoir pour l’avenir: “Sortir pour refaire des conneries, non, pour envisager d’être serveur, oui…”

jp/ol/cbn

* prénom d’emprunt

Le potager du restaurant “Les beaux mets”, dans la prison des Baumettes à Marseille le 2 novembre 2022
• Christophe SIMON

Le restaurant “Les beaux mets”, dans la prison des Baumettes à Marseille le 2 novembre 2022
• Christophe SIMON

Un prisonnier fait le service dans le restaurant “Les beaux mets”, dans la prison des Baumettes à Marseille le 2 novembre 2022
• Christophe SIMON

Aux “Beaux mets” à Marseille, un restaurant bistronomique en prison
• Fabien NOVIAL

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‘Mi done wid gun song,’ vows Demarco Loop Jamaica

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Acknowledging that some elements of music promote murders and the use of guns, dancehall singjay Demarco has vowed to stop using his songs to promote such violent acts.

In fact, the artiste is imploring his colleague entertainers in the music industry to also stop promoting violence in music.

“I wish every dancehall artist, including myself, will stop singing killing and gun songs. Amen,” posted Demarco on his official Instagram page on Sunday.

However, the ‘Love My Life’ singjay is contending that “music alone is not the cause of crime”, and urged the leaders of the country to “look into yourselves”.

The views of the dancehall veteran come on the heels of last month’s ban by the Broadcasting Commission of Jamaica (BCJ) on the playing of songs glorifying scamming, Molly and guns.

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There have long been contentious debates on whether music, particularly dancehall, is a major contributing factor to crime and violence locally.

Jamaica has recorded 1,294 murders since the start of the year, a continuation of the level of bloodshed over decades, despite law enforcers utilising various tactics in their attempts to tackle the issue.

Recognising his lyrics may have had some impact on the situation, Demarco, whose real name is Collin Demar Edwards, implored his colleagues in the industry: “Let’s stop promoting killing each other and promote making money together.”

His views have generated mixed perspectives from some local entertainers and his followers on Instagram.

Reggae singer Gramps Morgan was among those supporting Demarco’s call.

“Been screaming this for years now. Thank you bredda for speaking,” Gramps Morgan wrote, to which Demarco responded: “@grampsmorgan mi boss, thank you for always singing positive music.”

Dancehall recording artiste I-Octane, posted a simple “Realtalk”, in response to his colleague’s stance.

In a reply to the deejay, Demarco said: “@realioctane long time this a bother mi, mi bredda, an[d] mi finally get the courage fi speak out about it.

“We as artists can sing ’bout nuff more topics than killing our own and getting paid for it,” he added.

Grammy Award-winning dancehall artiste, Sean Paul, also gave his support to his colleague’s call, commenting: “Same way so G. We are what we pre.”

Demarco replied: “@duttypaul Mi done wid gun song, mi boss.”

But iMage, a music producer-turned-artiste, told Demarco, frankly: “Mi nah stop sing badman tune.”

Responding to that remark, Demarco said he hoped that he would change such thoughts one day.

“It won’t hit home until you’re affected by the same gunman chunes you’re singing and I pray that doesn’t happen. Bless mi g,” he commented.

One of the entertainer’s followers, @kingjones_876, pointed to Demarco’s past songs featuring gun lyrics.

He said: “Marco, you make the tuffest gun song dem, a just self-expression. Dem nah tell M Night Shyamalan fi stop make obeah movie.”

While agreeing that he has utilised gun lyrics in his music, the ‘Puppytail’ singer admitted that such songs may have corrupted the minds of ghetto youths.

“@kingjones_876 mi mek the tuffest gun songs. I agree, but where dem guh?” Demarco asked.

In responding to his own question, he said: “Inna the young ghetto yutes brain fi corrupt dem mind when mi should a sing songs fi stimulate dem brain fi make money and tek care of them family.”

To his call for leaders of Jamaica to look into themselves, as “music alone is not the cause of crime”, the entertainer gained the support of outspoken Reggae crooner, Tanya Stephens, who said those sentiments were simply, “Facts”.

Another entertainer, Cheetahh, also agreed with Demarco.

“Music alone could never be the cause of anything, but music contribute to everything. Healing, inspiration, motivation, dedication, glorification; everything…

“Music brings light and darkness! We artist accepts when someone tells us a song that he did motivated them to change or think good or it uplifts them from a dark place. But fail to accept that a song can also influence bad? Make that make sense!” wrote Cheetahh.

Demarco showed his support for the perspectives by posting several emojis.

Demarco has been in the entertainment industry since 2003 and is known for songs such as ‘Fallen Soldiers’, ‘Lazy Body’, and ‘Bad Gal Anthem’.

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Oasis Water raises $30,000 for breast cancer patients

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The content originally appeared on: Trinidad and Tobago Newsday

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Breast cancer awareness ribbon. Stock photo source: Webmd

Oasis Water, owned by SM Jaleel and Company Ltd, raised $30,000 for Vitas House Hospice cancer patients through a Breast Cancer Awareness Month campaign in October.

Vitas House Hospice, a subsidiary of the TT Cancer Society, aims to provide cancer patients with the best quality of life during the final stages of their illness. The special care and support is funded only by donations and sponsorships.

Through the breast cancer awareness campaign, funds were raised by people buying pink-labelled Oasis water products.

A media release said the Oasis Waterinitiative was one that people look forward to, as they contribute in their own way to a worthy cause.

The brand also extended its reach to shoppers at supermarkets by giving them tokens in recognition of Breast Cancer Awareness Month.

The Mobile Unit of the Cancer Society also visited SM Jaleel, where willing staff were screened.

Vitas House Hospice and Oasis Water thanked the public for their support and said even though Breast Cancer Awareness Month has ended, people can still continue to support the institution and its patients.

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