Libérée, la ville ukrainienne de Kherson maintenant sous les obus des Russes

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Après que l’armée russe, tout juste rejetée de l’autre côté du fleuve, a pilonné la zone industrielle et incendié un dépôt pétrolier non loin de leur immeuble de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, Iouri Mosolov et sa…

Après que l’armée russe, tout juste rejetée de l’autre côté du fleuve, a pilonné la zone industrielle et incendié un dépôt pétrolier non loin de leur immeuble de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, Iouri Mosolov et sa femme ont décidé qu’il était temps de partir.

Ils ont chargé les sacs dans leur canot au bord du Dniepr, et ont descendu le fleuve jusqu’à leur datcha d’été, où ils espèrent échapper aux combats et aux bombardements qui frappent maintenant Kherson.

Pendant huit mois, ils ont enduré l’occupation par l’armée russe, qui s’était emparée de Kherson peu après le début de la guerre lancée par Vladimir Poutine contre l’Ukraine le 24 février.

Mais une semaine à peine après que les forces ukrainiennes ont repris Kherson aux Russes, Iouri Mosolov a senti qu’un nouveau danger pesait sur la ville.

“Nous avons survécu à l’occupation, nous survivrons aux bombardements”, a-t-il dit à l’AFP dimanche, en regardant les colonnes de fumée noire s’élevant au-dessus de la zone industrielle toute proche. 

Mais les frappes contre le dépôt pétrolier près de chez eux ont secoué le couple.

“Après les bombardements d’hier, ma femme a dit +Ne prenons pas trop de risques, partons+”, a expliqué M. Mosolov.

Nouvelle ligne de front

Pendant les huit mois d’occupation, Kherson a été en grande partie épargnée par les combats acharnés et les pilonnages d’artillerie qui ont laissé d’autres villes en ruines comme Marioupol, une autre cité portuaire du sud tombée aux mains des Russes.

Une contre-offensive planifiée avec soin par l’Ukraine, qui a brisé les lignes d’approvisionnement russes en frappant les ponts et les barges sur le fleuve, a forcé l’armée de Moscou à abandonner la ville pour se replier sur la rive orientale du Dniepr.

Les deux armées, qui se font face de part et d’autre de ce fleuve imposant, s’engagent désormais de plus en plus dans des échanges de tirs d’artillerie lourde, dont l’écho résonne régulièrement dans la ville.

“Les duels d’artillerie continuent, le combat continue”, a dit Dmytro Pletentchouk, porte-parole des militaires ukrainiens dans la zone. “Kherson est maintenant sur la ligne de front”.

Non loin de la ville, l’artillerie russe a frappé samedi un point de distribution d’aide humanitaire dans le village de Bilozerka. 

“Tout le monde a peur”

Dimanche, les lieux, où se tenait habituellement un marché de plein air, étaient pratiquement déserts, les habitants restant terrés chez eux de crainte de nouvelles frappes.

“Vous voyez, il n’y a plus personne parce que tout le monde a peur”, a dit Anna Kovalska, 38 ans, qui tient une boutique non loin de là.

Beaucoup craignent que les bombardements réguliers ne soient le signe annonciateur de combats à venir.

L’armée ukrainienne semble avoir entrepris de rapprocher ses armes lourdes de la ville pour frapper les positions russes au-delà du Dniepr.

La population endure d’ores et déjà des coupures d’électricité et d’eau courante à l’entrée de l’hiver, les forces russes ayant détruit les infrastructures de la ville avant de quitter Kherson.

“Nous n’avons pas peur d’être sans eau et sans électricité, mais nous avons peur des explosions”, dit Alyouna Yanyk, 43 ans, qui travaille dans une épicerie près de la zone industrielle de Kherson.

Mais pour beaucoup, même si les Russes lâchent toute leur puissance de feu sur la ville, il ne sera pas question de partir.

“J’ai peur. Les bombes tombent maintenant toutes les heures”, confie Serguei Goudym, l’ingénieur en chef du dépôt pétrolier, occupé à évaluer les dégâts infligés à ses installations. “Je vais rester. Je n’ai nulle part où aller”.

ds/cdw/lpt/mba/cn

Ukraine: le terminal de débarquement de pétrole de Kherson brûle au lendemain d’une frappe
• Jonathan KLEIN

Iouri Mosolov et sa femme embarquent dans leur canot sur le fleuve Dniepr pour quitter Kherson, le 20 novembre 2022
• BULENT KILIC

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Ukraine: le chef de l’AIEA dénonce des tirs “ciblés” sur la centrale nucléaire de Zaporijjia

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Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a dénoncé dimanche des tirs “délibérés et ciblés” contre la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande…

Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a dénoncé dimanche des tirs “délibérés et ciblés” contre la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, appelant à “arrêter cette folie”.

La Russie et l’Ukraine se sont à nouveau accusées mutuellement dimanche d’avoir bombardé cette centrale nucléaire située dans le Sud ukrainien et occupée militairement par l’armée russe.

Kiev a en outre démenti avoir exécuté plusieurs soldats russes qui s’y étaient rendus.

“Des explosions ont eu lieu sur le site de cette centrale nucléaire majeure, ce qui est complètement inacceptable”, a déclaré Rafael Grossi, dans un entretien à la chaîne française BFMTV. 

“Qui que ce soit, cela doit s’arrêter immédiatement”, a exhorté le chef de l’AIEA, en insistant: “Les gens qui font ça savent où ils frappent. C’est absolument délibéré, ciblé”.

Depuis plusieurs mois, Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de bombardements sur le site, proche de la ligne de front. 

“Une bonne douzaine” de frappes ont ciblé la centrale ce week-end, de samedi à dimanche, dont certaines ont été constatées par des experts de l’AIEA, a indiqué l’Agence dans un communiqué.

Son responsable a jugé la situation “gravissime”, sans en attribuer la responsabilité aux forces russes ou ukrainiennes.

“La centrale est sur la ligne de front, il y a des activités militaires très difficiles à cerner, il y a des effectifs russes et des effectifs ukrainiens en opération”, a rappelé M. Grossi.

Pour le ministère russe de la Défense, “le régime de Kiev ne cesse pas les provocations afin de créer la menace d’une catastrophe à la centrale nucléaire de Zaporijjia”.

Samedi et dimanche, les forces ukrainiennes ont tiré plus d’une vingtaine d’”obus de grand calibre” sur la centrale, affirme le communiqué du ministère.

Ceux-ci ont notamment explosé entre les blocs énergétiques numéro 4 et 5 et visé le toit d’un “bâtiment spécial” situé à proximité de ces blocs, selon la même source.

Ce “bâtiment spécial” abrite un dépôt de combustible nucléaire, a précisé un responsable du producteur russe d’électricité nucléaire Rosenergoatom, Renat Kartchaa, cité par l’agence officielle russe TASS.

Malgré ces bombardements, “le niveau de radiations dans la zone de la centrale reste conforme à la norme”, souligne le communiqué du ministère russe de la Défense.

“Chantage nucléaire”

Pour sa part, l’agence nucléaire ukrainienne a accusé la Russie d’avoir bombardé le site de la centrale.

“Ce matin du 20 novembre 2022, à la suite de nombreux bombardements russes, au moins 12 frappes ont été enregistrées sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia”, a déclaré Energoatom, accusant les Russes d’”organiser une fois de plus un chantage nucléaire et mettre le monde entier en danger”.

“Il y a en a qui considèrent qu’une centrale nucléaire est une cible militaire légitime, ce qui est incroyable”, s’est encore indigné Le directeur général de l’AIEA.

L’AIEA, qui dispose de deux inspecteurs sur place dans la centrale, est en train de procéder à une évaluation. “Il y a eu des dégâts dans des endroits assez délicats”, a estimé M. Grossi, précisant que les réacteurs n’avaient pas été touchés mais “plutôt la zone où se trouvent les combustibles frais et usés”.

“On compte pouvoir faire un état des lieux demain (lundi) matin très tôt”, a-t-il ajouté, précisant que les inspecteurs n’avaient pas pu sortir dimanche, car la situation était trop dangereuse.

Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu dimanche avec le chef de l’AIEA sur la situation de la centrale de Zaporijjia et “parlera probablement” au président ukrainien Volodymyr Zelensky, selon la présidence française.

Kherson sous les obus russes

Dans son discours quotidien, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que près de 400 attaques russes avaient eu lieu dans l’est du pays au cours de la seule journée de dimanche.

Dans le sud du pays, à Kherson, que les troupes ukrainiennes ont récemment reconquise, les habitants étaient confrontés aux bombardements russes, après huit mois d’occupation.

Après que l’armée russe, rejetée de l’autre côté du fleuve, a pilonné la zone industrielle et incendié un dépôt pétrolier non loin de leur immeuble, Iouri Mosolov et sa femme ont décidé qu’il était temps de partir. “Après les bombardements d’hier, ma femme a dit +Ne prenons pas trop de risques, partons+”, a expliqué M. Mosolov.

Entre temps, l’Ukraine a rejeté dimanche les accusations russes selon lesquelles elle aurait tué “brutalement” des soldats russes qui avaient déposé les armes, ce que Moscou a qualifié de “crime de guerre”. 

L’armée ukrainienne a indiqué avoir vérifié l’authenticité des vidéos, qui selon Moscou prouvent que Kiev a exécuté une dizaine de Russes. 

Or des extraits des vidéos montrent que les forces russes ont fait semblant de se rendre pour ouvrir le feu sur les soldats ukrainiens, dans une “fausse rédition”, a fait valoir dimanche Dmytro Lubinets, commissaire aux droits humains au Parlement ukrainien.

Il a estimé que dans ce cas les Russes ne “peuvent pas être considérés comme des prisonniers de guerre” et “riposter n’est pas un crime de guerre”. 

L’AFP n’a pas pu confirmer ces vidéos de manière indépendante. Un porte-parole de l’ONU a toutefois déclaré vendredi à l’AFP que l’organisation internationale avait “connaissance de ces vidéos” et qu’elle les “examinait”.

La Russie, qui mène une offensive en Ukraine depuis le 24 février, occupe militairement le territoire de la centrale. Le président russe Vladimir Poutine en a revendiqué l’annexion, tout comme celle de quatre régions ukrainiennes.

bur-cpy-jj/chv/nzg

Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi, à Charm el-Cheikh (Egypte) le 10 novembre 2022
• JOSEPH EID

Carte de la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine
• Sophie RAMIS

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Libérée, la ville ukrainienne de Kherson maintenant sous les obus des Russes

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Après que l’armée russe, tout juste rejetée de l’autre côté du fleuve, a pilonné la zone industrielle et incendié un dépôt pétrolier non loin de leur immeuble de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, Iouri Mosolov et sa…

Après que l’armée russe, tout juste rejetée de l’autre côté du fleuve, a pilonné la zone industrielle et incendié un dépôt pétrolier non loin de leur immeuble de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, Iouri Mosolov et sa femme ont décidé qu’il était temps de partir.

Ils ont chargé les sacs dans leur canot au bord du Dniepr, et ont descendu le fleuve jusqu’à leur datcha d’été, où ils espèrent échapper aux combats et aux bombardements qui frappent maintenant Kherson.

Pendant huit mois, ils ont enduré l’occupation par l’armée russe, qui s’était emparée de Kherson peu après le début de la guerre lancée par Vladimir Poutine contre l’Ukraine le 24 février.

Mais une semaine à peine après que les forces ukrainiennes ont repris Kherson aux Russes, Iouri Mosolov a senti qu’un nouveau danger pesait sur la ville.

“Nous avons survécu à l’occupation, nous survivrons aux bombardements”, a-t-il dit à l’AFP dimanche, en regardant les colonnes de fumée noire s’élevant au-dessus de la zone industrielle toute proche. 

Mais les frappes contre le dépôt pétrolier près de chez eux ont secoué le couple.

“Après les bombardements d’hier, ma femme a dit +Ne prenons pas trop de risques, partons+”, a expliqué M. Mosolov.

Nouvelle ligne de front

Pendant les huit mois d’occupation, Kherson a été en grande partie épargnée par les combats acharnés et les pilonnages d’artillerie qui ont laissé d’autres villes en ruines comme Marioupol, une autre cité portuaire du sud tombée aux mains des Russes.

Une contre-offensive planifiée avec soin par l’Ukraine, qui a brisé les lignes d’approvisionnement russes en frappant les ponts et les barges sur le fleuve, a forcé l’armée de Moscou à abandonner la ville pour se replier sur la rive orientale du Dniepr.

Les deux armées, qui se font face de part et d’autre de ce fleuve imposant, s’engagent désormais de plus en plus dans des échanges de tirs d’artillerie lourde, dont l’écho résonne régulièrement dans la ville.

“Les duels d’artillerie continuent, le combat continue”, a dit Dmytro Pletentchouk, porte-parole des militaires ukrainiens dans la zone. “Kherson est maintenant sur la ligne de front”.

Non loin de la ville, l’artillerie russe a frappé samedi un point de distribution d’aide humanitaire dans le village de Bilozerka. 

“Tout le monde a peur”

Dimanche, les lieux, où se tenait habituellement un marché de plein air, étaient pratiquement déserts, les habitants restant terrés chez eux de crainte de nouvelles frappes.

“Vous voyez, il n’y a plus personne parce que tout le monde a peur”, a dit Anna Kovalska, 38 ans, qui tient une boutique non loin de là.

Beaucoup craignent que les bombardements réguliers ne soient le signe annonciateur de combats à venir.

L’armée ukrainienne semble avoir entrepris de rapprocher ses armes lourdes de la ville pour frapper les positions russes au-delà du Dniepr.

La population endure d’ores et déjà des coupures d’électricité et d’eau courante à l’entrée de l’hiver, les forces russes ayant détruit les infrastructures de la ville avant de quitter Kherson.

“Nous n’avons pas peur d’être sans eau et sans électricité, mais nous avons peur des explosions”, dit Alyouna Yanyk, 43 ans, qui travaille dans une épicerie près de la zone industrielle de Kherson.

Mais pour beaucoup, même si les Russes lâchent toute leur puissance de feu sur la ville, il ne sera pas question de partir.

“J’ai peur. Les bombes tombent maintenant toutes les heures”, confie Serguei Goudym, l’ingénieur en chef du dépôt pétrolier, occupé à évaluer les dégâts infligés à ses installations. “Je vais rester. Je n’ai nulle part où aller”.

ds/cdw/lpt/mba/cn

Ukraine: le terminal de débarquement de pétrole de Kherson brûle au lendemain d’une frappe
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Iouri Mosolov et sa femme embarquent dans leur canot sur le fleuve Dniepr pour quitter Kherson, le 20 novembre 2022
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Ukraine: le chef de l’AIEA dénonce des tirs “ciblés” sur la centrale nucléaire de Zaporijjia

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Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a dénoncé dimanche des tirs “délibérés et ciblés” contre la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande…

Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a dénoncé dimanche des tirs “délibérés et ciblés” contre la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, appelant à “arrêter cette folie”.

La Russie et l’Ukraine se sont à nouveau accusées mutuellement dimanche d’avoir bombardé cette centrale nucléaire située dans le Sud ukrainien et occupée militairement par l’armée russe.

Kiev a en outre démenti avoir exécuté plusieurs soldats russes qui s’y étaient rendus.

“Des explosions ont eu lieu sur le site de cette centrale nucléaire majeure, ce qui est complètement inacceptable”, a déclaré Rafael Grossi, dans un entretien à la chaîne française BFMTV. 

“Qui que ce soit, cela doit s’arrêter immédiatement”, a exhorté le chef de l’AIEA, en insistant: “Les gens qui font ça savent où ils frappent. C’est absolument délibéré, ciblé”.

Depuis plusieurs mois, Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de bombardements sur le site, proche de la ligne de front. 

“Une bonne douzaine” de frappes ont ciblé la centrale ce week-end, de samedi à dimanche, dont certaines ont été constatées par des experts de l’AIEA, a indiqué l’Agence dans un communiqué.

Son responsable a jugé la situation “gravissime”, sans en attribuer la responsabilité aux forces russes ou ukrainiennes.

“La centrale est sur la ligne de front, il y a des activités militaires très difficiles à cerner, il y a des effectifs russes et des effectifs ukrainiens en opération”, a rappelé M. Grossi.

Pour le ministère russe de la Défense, “le régime de Kiev ne cesse pas les provocations afin de créer la menace d’une catastrophe à la centrale nucléaire de Zaporijjia”.

Samedi et dimanche, les forces ukrainiennes ont tiré plus d’une vingtaine d’”obus de grand calibre” sur la centrale, affirme le communiqué du ministère.

Ceux-ci ont notamment explosé entre les blocs énergétiques numéro 4 et 5 et visé le toit d’un “bâtiment spécial” situé à proximité de ces blocs, selon la même source.

Ce “bâtiment spécial” abrite un dépôt de combustible nucléaire, a précisé un responsable du producteur russe d’électricité nucléaire Rosenergoatom, Renat Kartchaa, cité par l’agence officielle russe TASS.

Malgré ces bombardements, “le niveau de radiations dans la zone de la centrale reste conforme à la norme”, souligne le communiqué du ministère russe de la Défense.

“Chantage nucléaire”

Pour sa part, l’agence nucléaire ukrainienne a accusé la Russie d’avoir bombardé le site de la centrale.

“Ce matin du 20 novembre 2022, à la suite de nombreux bombardements russes, au moins 12 frappes ont été enregistrées sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia”, a déclaré Energoatom, accusant les Russes d’”organiser une fois de plus un chantage nucléaire et mettre le monde entier en danger”.

“Il y a en a qui considèrent qu’une centrale nucléaire est une cible militaire légitime, ce qui est incroyable”, s’est encore indigné Le directeur général de l’AIEA.

L’AIEA, qui dispose de deux inspecteurs sur place dans la centrale, est en train de procéder à une évaluation. “Il y a eu des dégâts dans des endroits assez délicats”, a estimé M. Grossi, précisant que les réacteurs n’avaient pas été touchés mais “plutôt la zone où se trouvent les combustibles frais et usés”.

“On compte pouvoir faire un état des lieux demain (lundi) matin très tôt”, a-t-il ajouté, précisant que les inspecteurs n’avaient pas pu sortir dimanche, car la situation était trop dangereuse.

Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu dimanche avec le chef de l’AIEA sur la situation de la centrale de Zaporijjia et “parlera probablement” au président ukrainien Volodymyr Zelensky, selon la présidence française.

Kherson sous les obus russes

Dans son discours quotidien, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que près de 400 attaques russes avaient eu lieu dans l’est du pays au cours de la seule journée de dimanche.

Dans le sud du pays, à Kherson, que les troupes ukrainiennes ont récemment reconquise, les habitants étaient confrontés aux bombardements russes, après huit mois d’occupation.

Après que l’armée russe, rejetée de l’autre côté du fleuve, a pilonné la zone industrielle et incendié un dépôt pétrolier non loin de leur immeuble, Iouri Mosolov et sa femme ont décidé qu’il était temps de partir. “Après les bombardements d’hier, ma femme a dit +Ne prenons pas trop de risques, partons+”, a expliqué M. Mosolov.

Entre temps, l’Ukraine a rejeté dimanche les accusations russes selon lesquelles elle aurait tué “brutalement” des soldats russes qui avaient déposé les armes, ce que Moscou a qualifié de “crime de guerre”. 

L’armée ukrainienne a indiqué avoir vérifié l’authenticité des vidéos, qui selon Moscou prouvent que Kiev a exécuté une dizaine de Russes. 

Or des extraits des vidéos montrent que les forces russes ont fait semblant de se rendre pour ouvrir le feu sur les soldats ukrainiens, dans une “fausse rédition”, a fait valoir dimanche Dmytro Lubinets, commissaire aux droits humains au Parlement ukrainien.

Il a estimé que dans ce cas les Russes ne “peuvent pas être considérés comme des prisonniers de guerre” et “riposter n’est pas un crime de guerre”. 

L’AFP n’a pas pu confirmer ces vidéos de manière indépendante. Un porte-parole de l’ONU a toutefois déclaré vendredi à l’AFP que l’organisation internationale avait “connaissance de ces vidéos” et qu’elle les “examinait”.

La Russie, qui mène une offensive en Ukraine depuis le 24 février, occupe militairement le territoire de la centrale. Le président russe Vladimir Poutine en a revendiqué l’annexion, tout comme celle de quatre régions ukrainiennes.

bur-cpy-jj/chv/nzg

Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi, à Charm el-Cheikh (Egypte) le 10 novembre 2022
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Missing teen Jahsmine charged with assault on cops, man also arrested Loop Cayman Islands

Black Immigrant Daily News

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Loop News

25 minutes ago

The Royal Cayman Islands Police Service is reporting that Jahsmine Ebanks, who was on the missing person list, has been charged for allegedly assaulting police officers.

According to the RCIPS, officers located Jahsmine, age 14, at an address in prospect on Saturday, November 19.

The teen was taken into safe custody and reportedly assaulted officers as they attempted to return her to her home in Bodden Town.

As a result, she was arrested for assaulting police and related offences. She was subsequently granted bail.

A 20-year-old George Town man, who was at the location in Prospect was arrested on suspicion of harbouring a young person. He was further arrested for resisting arrest, in addition to outstanding warrants.

He remains in custody as investigations continue by RCIPS Protective Services.

Jahsmine was reported missing on Monday, 7 November.

The RCIPS thanks the public for their assistance in locating Jahsmine.

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Shopkeeper killed in St Ann; contractor only hours later Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

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Loop News

6 minutes ago

NEWYou can now listen to Loop News articles!

A shopkeeper was shot and killed by unknown assailant(s) in his community of Steer Town in St Ann on Friday.

The deceased is 44-year-old Leroy Hepburn, a shopkeeper of Quarry in Steer Town.

Police reports are that Hepburn was at his shop that he operated at his home in his community at about 1:40 pm, when residents heard loud explosions and alerted the police.

On their arrival, Hepburn was found lying behind the shop counter with what appeared to be a bullet wound to the upper body.

He was subsequently pronounced dead at hospital.

A motive for the killing has not yet been ascertained.

Hours later, another person was killed in St Ann.

Ira Alexander, otherwise called ‘Roy’, a contractor of Bethany district, Alexandria, was chopped to death in the Adna Grass community near Discovery Bay in the parish.

Reports are that about 6pm on Friday, Alexander was at a cook shop in the area, when an argument developed between him and the now suspect. A machete was brought into play, and was used to inflict several wounds to Alexander’s body.

The police were summoned and he was transported to the hospital, where death was confirmed.

The suspect has been taken into police custody and is to be questioned by investigators.

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Priest tells San Fernando council members: Focus on people, not party or self

Black Immigrant Daily News

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San Fernando City Week honorees with San Fernando mayor Junia Regrello at the San Fernando City Hall Auditorium on Friday. – YVONNE WEBB

AS San Fernando celebrated its 34th anniversary as a city with a religious service on Friday, Anglican priest Fr Edwin Primus impressed upon elected members of the San Fernando City Corporation (SFCC), that their priority and focus should be on the people.

“It is not about party or self. It is about service to humanity. You are elected to serve the people. Not only those who voted for you, but all of the people of San Fernando.

“The city belongs to all of us and you must treat all as stewards of God.”

At the St Paul’s Anglican Church, Harris Promenade on the evening of November 18 – the day San Fernando was officially made a city in 1988, Primus reminded them, “God has favoured you to make San Fernando the kind of city he wants it to be.”

He said in the midst of the turmoil of crime, violence, unemployment, neglect and abuse, people were looking to the elected members for hope.

He sang the refrain from one of calypsonian Black Stalin’s classic songs, “We can make it if we try,” to illustrate the point of collective responsibility to nurture and build the city, “transforming it into a new San Fernando, into a place of love and goodwill.”

As the city goes through a transformation, Primus urged the decision makers not to forget their past.

“Give thanks to those who laid the foundation, so we can celebrate 34 years as a city at this time.”

Councillors offered prayers for the nation, for the economy to prosper, for the leaders not to be distracted or divided by partisan politics, but be committed to co-operatively seeking the common good, and for favour on the city and protection of citizens.

Culture impresario Dawad Phillip presented to San Fernando Mayor Junia Regrello, the manuscript of a book Regrello commissioned him to write on the history of San Fernando carnival.

Phillip said he very proudly and unexpectedly discovered during his research, the important role St Paul’s Anglican played in the development and transformation of carnival, not only in San Fernando, but in Trinidad and Tobago.

The manuscript, which was blessed by Primus, will be launched for Carnival 2023.

Pointing out it was the first time in three years they were able to host a physical celebration to commemorate city day, Regrello told the congregation, in spite of the pandemic they have done a lot with limited resources, which is cause for celebration.

“We celebrate the brand new Skinner Park which is to be opened in a few weeks, we celebrate the transformation of the waterfront, we celebrate the commissioning of Dawad Phiillip to write a book about the history of carnival, and the commissioning of Prof Brinsley Samaroo to write the history of San Fernando from 1950 to present.

After the church service, celebrations shifted to the city hall auditorium where long and distinguished service awards were presented to SFCC workers – CEO Indarjit Singh, Michael Elliot, Jacinta Baksh, Gerard Ramarack and Imtiaz Hosein.

St Benedict’s College, La Romaine, which lifted the coveted Secondary Schools Football League (SSFL) title in October, was also the recipient in the sphere of education. Proud principal Haymatee Jaleel collected on the school’s behalf.

It was a sort of St Benedict’s reunion as two of its past students, one of TT’s most prolific calypso writers Gregory “GB” Ballantyne received an award for culture, while legendary football coach Jan Steadman also received an award for sports.

Old Tech Steel Orchestra’s Sean Ramsey, who has dedicated his life to working with youths, also received an award for culture.

Advocate for human rights and the elimination of violence against women Ursula de Castro received an award for community service.

Dalvi Paladee, known for his philanthropic service, and who grew Pennywise from a stall in the Chaguanas Market to one of the largest retail operations in the Caribbean, was awarded in the sphere of business.

Paladee, who lost his only sister to crime and whose businessplace in La Romaine was the scene of a robbery which claimed the lives of two security guards, injury to others and death of four suspects, responded on behalf of the honorees.

He told the audience their focus should be on giving unconditional love to TT.

“The most important thing after God and your parents, is your motherland. Today we see it literally bleeding.”

He posed a question to the audience. “If your mother is bleeding, would you go about your business?

“No. We need to spend time and give her that extra love.”

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Venezuelans worried about non-issuance of stickers for registration cards

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Carlos Martinez shows he and his wife’s registration cards.
– Grevic Alvarado

With just over a month to go before the extension of work permits for Venezuelans expires, hundreds of them have still not received the official sticker on their registration cards.

In Legal Notice 53, published in the Gazette on March 1, the Ministry of National Security extended the validity of the registration cards until December 31.

The notice was signed by National Security Minister Fitzgerald Hinds on February 9. It applied to the 13,500 Venezuelans who re-registered in March 2021.

In June, 2109, initially 15,523 Venezuelans registered, but some have left TT or did not re-register.

This is the fourth extension of work permits for registered Venezuelans.

The first extension was approved in August 2020 until the end of that year, owing to the covid19 pandemic. The cabinet then approved a second six-month extension and a new registration. In September 2021, the Venezuelans were granted a third extension, validated with a sticker on their cards, which expired on December 31.

Venezuelans were told to wait for a call from Immigration Division officers to go to the Immigration office on Henry Street, Port of Spain.

However, hundreds are concerned because they still have not been called. But there are some who were called but were told, when they arrived, that their stickers are not yet ready.

Andreina Briceño Brown, director of the NGO La Casita, said in the last month she has received more than 100 calls from Venezuelans requesting information about the stickers.

She said most of them are worried because they are being pressured by their employers to establish they are legally allowed to work in TT, at least until December 31, although the extension was announced by the government.

“People want to know what will happen to these stickers. We are opting to give them a copy of the decree (order) so they can show it to their bosses or to the police,” she said.

Brown said she was even told of instances where police officers were unaware of the extension and are only guided by the expiration date of the card, which is 2020.

So far the number of stickers issued by the Immigration Division is unknown.

Carlos Martínez told Newsday he and his wife María Delgado have complied with all the procedures from the first day of registration in June 2019. They received their previous extensions, but have had problems with the latter.

“I received my new sticker in May, but my wife did not. They called her three days after me and the Immigration officials only said her sticker was not ready yet and they would call her again. Six months have passed and we are still waiting for the call. I don’t understand why her sticker isn’t ready if it only has a general date, it’s not personalised,” said Martínez.

The Immigration officers tell other people if they were not called they cannot go to the office to request their stickers.

Brown called on the authorities to expedite the delivery of the updated stickers.

“They can make a special-delivery day or even request help from community organisations to expedite this process. It is so important for the legality of Venezuelans here,” she said.

Newsday tried to get responses from Chief Immigration Officer Charmaine Ghandi-Andrews, National Security Minister Fitzgerald Hinds and Foreign Affairs Minister Dr Amery Browne, but messages went unanswered.

NewsAmericasNow.com

Martinez urges Port of Spain city corporation administration to address flooding

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Trinidad and Tobago Newsday

News

A drain at the back of the Central Market, Port of Spain on Sunday. – JEFF K MAYERS

PORT OF SPAIN mayor Joel Martinez is calling on the city corporation to urgently address flooding in the Abattoir Road area.

Commuters travelling into and out of the capital last week were greatly inconvenienced by floods which led to major traffic.

Newsday visited Abattoir Road on Sunday and observed a blocked drain towards the back of the Port of Spain Market where water was standing still instead of draining away due to debris.

The channel ran from Abattoir Road on the east side of the market, under the market, and exited on Abattoir Road on the west side of the market, draining into the St Ann’s River.

There were some signs that work had begun on cleaning the drains, and a cleaner at the market said a crane had begun cleaning the drains that led under the carpark, which had been flooded on Friday.

Vendors said there were less customers on Friday as many did not want to brave the floodwaters, and one vendor said his vehicle was soaked through trying to get into the market.

Martinez said on Sunday that he had spoken to the corporation CEO on Friday.

“She said the city engineer reported that the pump belonging to the Ministry of Works ran out of fuel, and according to him, the pumps were refueled and the water was subsiding.

“When I got there I couldn’t tell if it wasn’t subsiding or not, but there was a substantial amount of water still, too much to be comfortable, and they couldn’t ascertain, and these were his words, they couldn’t ascertain whether the drain was clogged, and they needed the water to subside to determine whether the drain was clogged or not.”

Martinez said he could not believe this was the position being taken.

“I said to the CEO, so if the water never subsides, they will never check the drain? You are engineers, you understand the city, you are responsible to ensure flooding is not taking place, and if it happens you cannot ascertain that it’s this or that.

“The Works Ministry’s engineers have already determined that it is the clogged drain and that the pumps were working, it was only one time that it ran out of fuel as it was on for a number of days.

“I had a conversation with the Works Minister and I am more inclined to believe that the drain is clogged and our city corporation is responsible and need to get to it immediately.”

Both the corporation CEO and the city engineer declined to comment on the matter.

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PM calls on PNM’s Women’s League to support local government reform

Black Immigrant Daily News

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Prime Minister Dr Keith Rowley delivers the feature address at the PNM’s National Womens League’s 48th annual conference at Achievors Banquet Hall, San Fernando on Sunday. – Marvin Hamilton

Referring to the PNM National Women’s League as the party’s backbone, the Prime Minister called for its support of local government reform.

He said it ensures that when the country goes to the polls to hold local government elections, people can see change for the better.

Dr Rowley was speaking at the league’s annual general meeting and conference on Sunday at Achievors Banquet Hall, Duncan Village in San Fernando.

He said local government reform is not just about having local elections and electing the same set of “half-dead councillors” who operate in the same old system every three years.

“The fundamental change that is going to take place is the implementation of property tax where every local government body will collect tax from the residences, use it and get the additional monies from the central government.”

“You will have control of a revenue stream. That is local government reform. As you take that on, the central government will pass greater responsibilities to local government.”

He told the gathering the Government had passed very complicated legislation to bring about the reform.

He charged that many municipal corporations pay millions of dollars to contractors “from ohie-ohoe” to collect the garbage.

Yet, some garbage is not being collected because there is no connection between the people and the garbage collectors.

Rowley accused PNM’s political opponents of not wanting any part of the reform because they did “absolutely nothing” when they were in office and do not support anything that brings about beneficial change.

“But we are in competition with them. We are in service of the people across the country who will benefit from these changes. They didn’t want us to solve the Petrotrin problem,” Rowley said.

“They want us to kick the can down the road. But we knew that it was not beneficial to the people of TT to let Petrotrin bankrupt the country.”

Rowley said the Opposition had invited people to use white rum and sunlight for the coronavirus at the height of the pandemic. Had people taken heed, many people would have died.

He added, “When we decided to restructure Petrotrin, many people saw that as a political opportunity.”

The Government, he said, saw it as taking a difficult decision to improve the national position.

“We had to pay US $850 million in August 2018. After, we borrowed $13 billion for the pandemic. Where was that money going to come from? If we did not do it, that would have brought the economic collapse and downgrade.”

He said Petrotrin’s restructuring to create Heritage Petroleum allowed Heritage to pay the US $850 million without recourse.

Health was the number one priority, and preserving the economy was the second.

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