Course contre la montre pour localiser les disparus après le séisme en Indonésie

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Les autorités tentaient jeudi de localiser des dizaines de disparus avec des hélicoptères et des milliers de sauveteurs alors que chaque heure compte pour retrouver des survivants, trois jours après le séisme qui a…

Les autorités tentaient jeudi de localiser des dizaines de disparus avec des hélicoptères et des milliers de sauveteurs alors que chaque heure compte pour retrouver des survivants, trois jours après le séisme qui a fait au moins 271 morts en Indonésie.

Plusieurs victimes ont été extraites des amas de béton et de métal, sous des bâtiments effondrés autour de la ville de Cianjur à l’Ouest de l’île de Java, dont un jeune garçon de 6 ans mercredi soir, qui a survécu deux jours sans eau ni nourriture.

Une quarantaine de personnes sont toujours portées disparues, dont une petite fille que les sauveteurs tentent de retrouver.

Le sauvetage inespéré du jeune Azka, six ans, mercredi soir, a ravivé les espoirs. Mais le temps est compté puisqu’au delà de 72h après le séisme, les sauveteurs considèrent que les chances de trouver des survivants sont faibles.

“Quand nous avons réalisé qu’Azka était vivant, tout le monde a fondu en larmes, moi compris”, a expliqué le sauveteur volontaire Jeksen Kolibu à l’AFP. “C’était très émouvant, comme un miracle”.

Le garçon a été retrouvé apparemment indemne à côté du corps sans vie de sa grand-mère. Il a été sauvé grâce à un mur qui a résisté aux secousses, empêchant une autre paroi de s’effondrer sur lui, ont rapporté les médias locaux.

Plus d’un tiers des victimes de ce séisme sont des enfants, qui étaient à l’école ou à la maison quand le séisme est survenu, selon l’agence de gestion des catastrophes (BNPB).

Angoisse d’une mère

Dans le district de Cugenang, qui a connu le plus de dégâts, des sauveteurs tentent de percer des plaques de béton et de retirer des tuiles d’une ruine pour retrouver une petite fille de sept ans, Cika, sous le regard angoissé de sa mère.

“Elle jouait dehors, j’étais en train de préparer le repas dans la cuisine quand le séisme est arrivé. Très vite, en deux secondes ma maison s’est effondrée”, raconte la mère, Imas Masfahitah, 34 ans, à l’AFP.

“Mon instinct me dit qu’elle est là, parce quelle aimait jouer ici”, dit-elle en montrant la maison de la grand-mère où les sauveteurs sont à l’oeuvre.

“Quoi qu’il se passe, j’essaierai de l’accepter”.

Le dernier bilan, annoncé mercredi soir, de 271 morts, pourrait encore s’alourdir, alors que 2.000 personnes ont été blessées dans la catastrophe naturelle.

Deux villages sont encore isolés après que des routes ont été coupées. Des milliers de militaires et policiers ont été déployés pour aider les sauveteurs avec des bulldozers et des hélicoptères pour venir en aide aux victimes bloquées.

Le président indonésien Joko Widodo s’est rendu sur place jeudi pour la deuxième fois depuis le tremblement de terre d’une magnitude de 5,6 lundi.

Trente-neuf personnes sont portées disparues dans la localité de Cugenang, a-t-il indiqué. “Cet après-midi nous allons nous concentrer sur ce site”, a-t-il dit à des journalistes.

Dizaines de milliers de déplacés

Plus de 61.000 personnes ont été déplacées par le séisme. Le gouvernement apporte de l’aide alimentaire et des tentes, mais les besoins sont immenses et les hôpitaux débordés.

Les autorités ont averti en outre du risque de nouvelle catastrophe naturelle dans la région. Des orages risquent de provoquer des crues subites ou des glissements de terrain à cause des amas de débris laissés par le séisme que les secours s’efforcent de dégager. 

Située sur la “ceinture de feu” du Pacifique où les plaques tectoniques se rencontrent, l’Indonésie est régulièrement confrontée à des tremblements de terre ou des éruptions volcaniques.

Ce séisme est le plus meurtrier en Indonésie depuis 2018, quand la région de Palu (île de Célèbes) avait été frappée par un tremblement de terre et un tsunami qui avait causé la mort de plus de 4.000 personnes.

dsa-jfx-lgo/roc/pz

Des secouristes tentent de sauver un enfant sous les décombres d’une maison le 24 novembre 2022 à Cianjur en Indonésie trois jours après un séisme
• ADEK BERRY

Une femme rescapée d’un séisme marche sur des béquilles le 24 novembre 2022 à Cianjur en Indonésie
• ADEK BERRY

Les secours continuent les recherches de survivants le 24 novembre 2022 à Cinajur après le séisme en Indonésie
• Agnes ANYA

Imas Masfahitah, une Indonésienne de 34 ans, passe près des secouristes recherchant son enfant sous les décombres de sa maison le 24 novembre 2022 à Cianjur, trois jours après un séisme.
• ADEK BERRY

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Les managers de santé en congrès pour échanger sur leurs pratiques

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Par Diane Pezeron-Dubois
d.pezeron-dubois@agmedias.fr

Pour s’inscrire, rendez-vous sur info@amhg_guadeloupe.com • AMH

Aujourd’hui et demain vont se dérouler les Journées annuelles des managers hospitaliers de Guadeloupe. 200 professionnels de Guadeloupe, Martinique, des Iles du Nord et de l’Hexagone sont attendus. Un moment d’échange pour discuter des défis qui se font jour.

Quels sont les défis pour les managers de santé en
Guadeloupe ? Pendant deux jours, l’Association des managers
hospitaliers de Guadeloupe (AMHG), entourée par des centaines de
professionnels, vont tenter de répondre à cette question.
Aujourd’hui et demain,  l’espace Sheikboudou, à Baie-Mahault
va accueillir la deuxième édition « des journées annuelles des
managers hospitaliers de Guadeloupe », congrès qui vise à
définir les enjeux du management de

NewsAmericasNow.com

La Région lance les bus interurbains

Black Immigrant Daily News

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Par Anthony BASSIEN-CAPSA
a.bassien-capsa@agmedias.fr

Carte du réseau de bus interurbains de la Région Guadeloupe • RÉGION GUADELOUPE

Depuis le début de mois, le conseil régional a lancé un nouveau réseau de transport interurbain. L’objectif est d’assurer une meilleure desserte des communes de l’archipel. Quatre secteurs sont concernés le nord Grande-Terre, le Nord Basse-Terre, la Côte-sous-le-Vent et le Sud Basse-Terre. 

Vous l’avez peut-être vu cette campagne
publicitaire à la télévision ou dans la presse écrite, ou vous
l’avez peut-être écouté à la radio : la Région Guadeloupe vient de
lancer un réseau de bus interurbains, destinés à desservir les
communes de Guadeloupe dépourvues de transports collectifs (excepté
celles des communautés d’agglomération Cap Excellence et La Riviera
du Levant, déjà desservies par les bus de Karu’Lis). La
collectivité va ainsi combler l’absence de dessertes des
intercommunalités dépourvues d’organismes de transports publics
selon quatre secteurs géographiques de l’archipel que sont la
Grande-Terre, le Nord Basse-Terre, la Côte-sous-le-Vent et le Sud
Basse-Terre. Il n’est toutefois pas encore prévu de lignes pour
Marie-Galante ou Les Saintes. On peut noter que ces bus
interurbains seront amenés à remplacer ceux de la Corniche d’Or,
organisme de transports publics dont les bus desservaient le Nord
Basse-Terre de 2013 à 2019, mais aussi apporter un complément aux
bus des TUNGT (Transports urbains du nord Grande-Terre) qui
desservent le Nord Grande-Terre depuis juin 2021. 

Offrir un service de qualité

Mais le lancement du réseau de bus interurbains
par la Région subit un couac : des usagers, aussi bien en
Grande-Terre qu’en Basse-Terre les ont attendus désespérément. Les
lignes circulent principalement sur

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Qui a vu Pascal Hermann ?

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Morne-à-l’Eau

Par Annick FABRICE
a.fabrice@agmedias.fr

Ce jeune homme de 24 ans, qui résidait à Lamentin a disparu depuis un an. • DR

Depuis le 9 décembre dernier, Pascal Hermann, un jeune homme de 24 ans n’a plus donné signe de vie à sa famille. Il résidait chez son père à Lamentin. Depuis le décès de sa sœur jumelle en 2016, il était quelque peu déboussolé. Qui l’a vu ? Qui a des nouvelles de lui ? Où pourrait-il se trouver ? Sa mère qui réside à Morne-à-l’Eau lance un appel de détresse. 

Patricia Devarre, femme de grande taille, cheveux
coupés à ras,  vous accueille à son domicile avec un large
sourire. Rien ne vous laisse penser que cette femme, qui réside à
Cocoyer, à proximité du bourg vit une tragédie. Depuis bientôt un
an, cette mère courage, marchande de pistache installée face à la
gendarmerie de la commune,  est à la recherche de son fils
Pascal. Un jeune homme de 24 ans, mince et qui mesure 2 mètres. Il
a disparu. Il s’est volatilisé. Plus personne n’a de ses nouvelles,
ni ses 5 frères et sœurs, ni sa mère, ni son père chez qui il
résidait depuis un an, à Lamentin. Au moment de sa disparition, il
était vêtu d’un t-shirt blanc,  d’un short et était chaussé de
sandales. « Depuis la mort accidentelle de sa soeur jumelle en
2016, Pascal avait changé

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A Taïwan, les candidats aux élections brandissent des légumes pour attirer la chance

Black Immigrant Daily News

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Pas de bébé dans les bras, mais des légumes: a Taïwan, les politiciens désireux de conquérir de nouveaux électeurs posent avec de gros radis blancs ou des bottes d’ail frais…

Pas de bébé dans les bras, mais des légumes: a Taïwan, les politiciens désireux de conquérir de nouveaux électeurs posent avec de gros radis blancs ou des bottes d’ail frais dans l’espoir que cela leur porte chance.

L’origine de cette coutume repose sur l’intérêt des Taïwanais pour les homonymes – des mots ayant la même prononciation mais plusieurs significations.

La culture politique de l’île démocratique de 23 millions d’habitants est empreinte de symboles porte-bonheur et de superstition. Les candidats n’hésitent pas à se tourner vers un maître feng-shui pour connaître le meilleur emplacement pour leur QG de campagne ou le jour idoine pour son inauguration. 

L’ail (suan) est particulièrement prisé, sa prononciation signifiant “choisi”. Mais le radis blanc (tsai-tao) est le grand gagnant car  se prononçant comme “bonne chance”, et l’ananas (ong-lai) comme “la prospérité arrive”. 

Ke Chiong-shu, une commerçante de 60 ans, vend des légumes sur un marché de Taipei où se sont rendus de nombreux candidats aux élections locales de samedi. 

L’AFP a ainsi vu l’ancien ministre de la Santé Chen Shih-chung, candidat à la mairie de Taipei, l’un des postes les plus importants à pourvoir lors de ce scrutin, prendre des radis et de l’aïl frais à cette commerçante. 

“J’espère que vous serez élu”, lui a-t-elle lancé, au moment où le prétendant à la mairie de la capitale, brandissait fièrement ses légumes à la foule. 

“J’en donne à tous les candidats, quelle que soit leur couleur politique”, explique Mme Ke.

Après avoir tourné la page de décennies de loi martiale en 1987, Taïwan est devenue l’une des démocraties les plus dynamiques et progressistes d’Asie. De quoi inquiéter la Chine voisine, qui considère l’île comme faisant partie de son territoire et qui a juré d’en reprendre le contrôle, par la force si nécessaire.

L’île donne presque l’impression de vivre au rythme des campagnes électorales. 

Les élections présidentielle et législatives ont lieu tous les 4 ans. Entre les deux se tiennent des scrutins locaux pour élire notamment les maires des grandes villes et des chefs de village. 

Les habitants sont aussi régulièrement appelés à se prononcer par référendum sur des questions constitutionnelles. 

Les élections de samedi, par exemple, comprennent un référendum sur l’abaissement de l’âge du droit de vote de 20 à 18 ans.  

Un message à la Chine

“Ce qui caractérise les élections locales à Taïwan c’est à quel point les choses sont personnalisées”, a souligné auprès de l’AFP le politologue Lev Nachman. 

Salutations, échange de poignées de main ou même simple inclinaison de la tête peuvent aussi grandement contribuer à recueillir le soutien d’un candidat. 

“Les électeurs plus âgés aiment voir leurs politiciens sur les marchés et tôt le matin dans les rues”, selon ce spécialiste de la politique électorale taïwanaise.

Depuis l’arrivée de la présidente Tsai Ing-wen au pouvoir, Pékin a coupé les communications officielles avec l’île, intensifié ses exercices militaires, durci les pressions économiques et arraché à Taïwan sept de ses alliés diplomatiques.

Le Parti démocratique progressiste (PDP), auquel appartient la présidente réélue en 2020, considère Taïwan comme une nation souveraine de facto.

L’opposition est dominée par le parti du Kuomintang plus favorable à un rapprochement avec la Chine.

Les tensions entre Taipei et Pékin ont atteint leur niveau le plus élevé en août, après la visite de Nancy Pelosi – figure politique américaine – à laquelle Pékin a rétorqué par de gigantesques manoeuvres militaires.

Mais la menace d’un conflit ne semble pas au centre des préoccupations du prochain scrutin. 

“Même si nous venons de vivre ces manoeuvres militaires intenses en août, les candidats locaux n’en parlent pas vraiment”, souligne M. Nachman. “Au lieu de cela, il s’agit beaucoup plus d’attaquer les adversaires en fonction (…) de leur caractère”, a-t-il ajouté. 

Néanmoins, Lin Pei-ying, 36 ans, une candidate du PDP, se dit convaincue que l’engagement de son parti à maintenir le mode de vie démocratique de Taïwan influencera toujours les décisions des électeurs.  

“Nous envoyons un message à la Chine”, a-t-elle déclaré à l’AFP. “Taïwan est Taïwan, la Chine est la Chine”. 

sc/jta/cha/juf/chv/nzg

Chen Shih-chung (C), candidat à la mairie de Taipei pour le Parti démocratique progressiste (PDP) au pouvoir, tient des oignons verts tout en posant avec un partisan lors de sa campagne à Taipei, le 8 novembre 2022
• Sam Yeh

Un homme tient un panier de “légumes porte-bonheur” qui lui a été offert par le candidat indépendant à la mairie de Taipei, Huang Shan-shan, lors d’une campagne électorale au marché Huannan de Taipei, le 23 novembre 2022
• Sam YEH

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Espagne: du théâtre pour sensibiliser les jeunes aux violences sexistes

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La dispute commence bêtement avant que le jeune homme ne finisse par jeter par terre le téléphone de sa petite amie, faisant frémir le public dans un lycée espagnol où les élèves sont sensibilisés aux…

La dispute commence bêtement avant que le jeune homme ne finisse par jeter par terre le téléphone de sa petite amie, faisant frémir le public dans un lycée espagnol où les élèves sont sensibilisés aux violences sexistes grâce à du théâtre interactif.

Des mots, puis des cris, des insultes et soudain “Edu”, furieux, sort de ses gonds et se montre violent envers “Ali”. La scène est jouée dans une salle de classe du lycée El Olivo à Parla, dans la banlieue de Madrid, par deux acteurs intervenant dans le cadre du projet “Teatro Que Cura” (Le théâtre qui soigne).

En Espagne – pays pionnier en Europe depuis l’adoption en 2004 d’une loi introduisant la différence de genre comme circonstance aggravante des violences -, l’éducation est perçue comme centrale dans la lutte contre les violences faites aux femmes, dont le 25 novembre est la journée internationale.

Dans la salle, Edu se lance d’abord dans un monologue sur ses chances de conclure dès le premier soir avec Ali, qui fait pouffer les adolescents… Mais les rires se font de plus en plus rares à mesure que la relation amoureuse s’installe et se dégrade.

“L’idée est que l’élève vive ce conflit et le résolve différemment”, sans passer “toujours par la violence” comme les acteurs, explique Susana Martin Cuezva, la thérapeute à la tête de ce projet. 

“Réaliste”

“Si on voit (une scène du genre) dans la rue, on se dit juste que c’est un couple qui se dispute et voilà”, dit Patricia Garcia, une élève de quinze ans. Mais “si tu es sensibilisée” à ces questions, “tu comprends que si on commence à te parler mal, à t’insulter, tu dois partir avant que les choses n’empirent”.

Durant le spectacle, les adolescents sont invités à dire s’ils auraient géré les choses autrement, à réécrire la scène ou même à s’adresser directement à Edu ou Ali.

“J’ai perdu la tête, tu me connais, je ne suis pas comme ça”, tente Edu en rejouant la scène face à une élève.

“Mouais. D’abord, lâche-moi les baskets, essaye pas de m’intimider”, lui dit-elle, calmement. Avant de s’en aller, sous les applaudissement des autres élèves, alors qu’Edu recommence à hausser le ton. 

“Les bousculades, les insultes, c’est malheureusement ce qui est le plus réaliste” dans le spectacle “et ça arrive beaucoup plus qu’on ne le croit”, affirme Mario Carmona, seize ans. Les disputes, “c’est normal au sein d’un couple mais c’est bien que quelqu’un nous dise +Attention, là ça dépasse les bornes+”.

Prévention et détection

Monté en 2017, le projet “Teatro Que Cura” a déjà immergé plus de 9.000 lycéens, principalement dans la région de Madrid, dans ce type de scénario interactif afin de les sensibiliser aux violences sexistes qui sont en forte augmentation chez les moins de 18 ans. 

Selon les derniers chiffres officiels publiés en mai, c’est dans cette tranche d’âge qu’elles ont progressé le plus dans le pays avec 661 jeunes femmes victimes en 2021 contre 514 en 2020. Une hausse de près de 30%.

Les cours d’éducation affective et sexuelle “réduisent le risque de recourir à la violence sexiste chez les garçons et de la subir chez les filles”, concluait un rapport du gouvernement espagnol en 2021.

“Si on te l’enseigne à l’école, tu deviens conscient de tout ça très tôt”, reconnaît Maryam Calderon, seize ans.

Pour Silvia Serrano Martin, la psychologue scolaire du lycée El Olivo, ce type de spectacle est très efficace. Grâce au théâtre, les élèves “le vivent de manière directe”. “C’est un outil qui sert pour la prévention mais aussi pour détecter parfois certains cas”, ajoute-t-elle.

Les élèves concernés par ces situations de violences en viennent parfois à se confier.

“Une fois, un garçon est allé parler avec l’acteur et a expliqué qu’il s’identifiait à Edu, qu’il commençait à être violent avec sa copine. Il pleurait et nous a dit qu’il avait besoin d’aide et qu’il ne voulait pas reproduire ce qu’il avait vu chez lui”, raconte Susana Martin Cuezva en expliquant que son cas avait été signalé aux services compétents.

A l’issue du spectacle, Patricia Garcia explique avoir retenu qu’il fallait se respecter soi-même et savoir fixer des limites. 

“Si une relation commence à prendre une tournure agressive, il faut s’en aller. Pour ta santé physique et mentale”, conclut-elle.

hmw/mig/mg/mm/nzg 

Des adolescents lèvent la main au lycée El Olivo à Parla, au sud de Madrid, le 11 novembre 2022
• OSCAR DEL POZO

Deux adolescents se touchent la main au lycée El Olivo à Parla, au sud de Madrid, le 11 novembre 2022
• OSCAR DEL POZO

Silvia Serrano Martin, la psychologue scolaire du lycée El Olivo, s’exprime lors d’une interview au lycée El Olivo à Parla, au sud de Madrid, le 11 novembre 2022
• OSCAR DEL POZO

Des adolescents assistent à une pièce de théâtre au lycée El Olivo à Parla, au sud de Madrid, le 11 novembre 2022
• OSCAR DEL POZO

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Espagne: du théâtre pour sensibiliser les jeunes aux violences sexistes

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La dispute commence bêtement avant que le jeune homme ne finisse par jeter par terre le téléphone de sa petite amie, faisant frémir le public dans un lycée espagnol où les élèves sont sensibilisés aux…

La dispute commence bêtement avant que le jeune homme ne finisse par jeter par terre le téléphone de sa petite amie, faisant frémir le public dans un lycée espagnol où les élèves sont sensibilisés aux violences sexistes grâce à du théâtre interactif.

Des mots, puis des cris, des insultes et soudain “Edu”, furieux, sort de ses gonds et se montre violent envers “Ali”. La scène est jouée dans une salle de classe du lycée El Olivo à Parla, dans la banlieue de Madrid, par deux acteurs intervenant dans le cadre du projet “Teatro Que Cura” (Le théâtre qui soigne).

En Espagne – pays pionnier en Europe depuis l’adoption en 2004 d’une loi introduisant la différence de genre comme circonstance aggravante des violences -, l’éducation est perçue comme centrale dans la lutte contre les violences faites aux femmes, dont le 25 novembre est la journée internationale.

Dans la salle, Edu se lance d’abord dans un monologue sur ses chances de conclure dès le premier soir avec Ali, qui fait pouffer les adolescents… Mais les rires se font de plus en plus rares à mesure que la relation amoureuse s’installe et se dégrade.

“L’idée est que l’élève vive ce conflit et le résolve différemment”, sans passer “toujours par la violence” comme les acteurs, explique Susana Martin Cuezva, la thérapeute à la tête de ce projet. 

“Réaliste”

“Si on voit (une scène du genre) dans la rue, on se dit juste que c’est un couple qui se dispute et voilà”, dit Patricia Garcia, une élève de quinze ans. Mais “si tu es sensibilisée” à ces questions, “tu comprends que si on commence à te parler mal, à t’insulter, tu dois partir avant que les choses n’empirent”.

Durant le spectacle, les adolescents sont invités à dire s’ils auraient géré les choses autrement, à réécrire la scène ou même à s’adresser directement à Edu ou Ali.

“J’ai perdu la tête, tu me connais, je ne suis pas comme ça”, tente Edu en rejouant la scène face à une élève.

“Mouais. D’abord, lâche-moi les baskets, essaye pas de m’intimider”, lui dit-elle, calmement. Avant de s’en aller, sous les applaudissement des autres élèves, alors qu’Edu recommence à hausser le ton. 

“Les bousculades, les insultes, c’est malheureusement ce qui est le plus réaliste” dans le spectacle “et ça arrive beaucoup plus qu’on ne le croit”, affirme Mario Carmona, seize ans. Les disputes, “c’est normal au sein d’un couple mais c’est bien que quelqu’un nous dise +Attention, là ça dépasse les bornes+”.

Prévention et détection

Monté en 2017, le projet “Teatro Que Cura” a déjà immergé plus de 9.000 lycéens, principalement dans la région de Madrid, dans ce type de scénario interactif afin de les sensibiliser aux violences sexistes qui sont en forte augmentation chez les moins de 18 ans. 

Selon les derniers chiffres officiels publiés en mai, c’est dans cette tranche d’âge qu’elles ont progressé le plus dans le pays avec 661 jeunes femmes victimes en 2021 contre 514 en 2020. Une hausse de près de 30%.

Les cours d’éducation affective et sexuelle “réduisent le risque de recourir à la violence sexiste chez les garçons et de la subir chez les filles”, concluait un rapport du gouvernement espagnol en 2021.

“Si on te l’enseigne à l’école, tu deviens conscient de tout ça très tôt”, reconnaît Maryam Calderon, seize ans.

Pour Silvia Serrano Martin, la psychologue scolaire du lycée El Olivo, ce type de spectacle est très efficace. Grâce au théâtre, les élèves “le vivent de manière directe”. “C’est un outil qui sert pour la prévention mais aussi pour détecter parfois certains cas”, ajoute-t-elle.

Les élèves concernés par ces situations de violences en viennent parfois à se confier.

“Une fois, un garçon est allé parler avec l’acteur et a expliqué qu’il s’identifiait à Edu, qu’il commençait à être violent avec sa copine. Il pleurait et nous a dit qu’il avait besoin d’aide et qu’il ne voulait pas reproduire ce qu’il avait vu chez lui”, raconte Susana Martin Cuezva en expliquant que son cas avait été signalé aux services compétents.

A l’issue du spectacle, Patricia Garcia explique avoir retenu qu’il fallait se respecter soi-même et savoir fixer des limites. 

“Si une relation commence à prendre une tournure agressive, il faut s’en aller. Pour ta santé physique et mentale”, conclut-elle.

hmw/mig/mg/mm/nzg 

Des adolescents lèvent la main au lycée El Olivo à Parla, au sud de Madrid, le 11 novembre 2022
• OSCAR DEL POZO

Deux adolescents se touchent la main au lycée El Olivo à Parla, au sud de Madrid, le 11 novembre 2022
• OSCAR DEL POZO

Silvia Serrano Martin, la psychologue scolaire du lycée El Olivo, s’exprime lors d’une interview au lycée El Olivo à Parla, au sud de Madrid, le 11 novembre 2022
• OSCAR DEL POZO

Des adolescents assistent à une pièce de théâtre au lycée El Olivo à Parla, au sud de Madrid, le 11 novembre 2022
• OSCAR DEL POZO

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Course contre la montre pour localiser les disparus après le séisme en Indonésie

Black Immigrant Daily News

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Les autorités tentaient jeudi de localiser des dizaines de disparus avec des hélicoptères et des milliers de sauveteurs alors que chaque heure compte pour retrouver des survivants, trois jours après le séisme qui a…

Les autorités tentaient jeudi de localiser des dizaines de disparus avec des hélicoptères et des milliers de sauveteurs alors que chaque heure compte pour retrouver des survivants, trois jours après le séisme qui a fait au moins 271 morts en Indonésie.

Plusieurs victimes ont été extraites des amas de béton et de métal, sous des bâtiments effondrés autour de la ville de Cianjur à l’Ouest de l’île de Java, dont un jeune garçon de 6 ans mercredi soir, qui a survécu deux jours sans eau ni nourriture.

Une quarantaine de personnes sont toujours portées disparues, dont une petite fille que les sauveteurs tentent de retrouver.

Le sauvetage inespéré du jeune Azka, six ans, mercredi soir, a ravivé les espoirs. Mais le temps est compté puisqu’au delà de 72h après le séisme, les sauveteurs considèrent que les chances de trouver des survivants sont faibles.

“Quand nous avons réalisé qu’Azka était vivant, tout le monde a fondu en larmes, moi compris”, a expliqué le sauveteur volontaire Jeksen Kolibu à l’AFP. “C’était très émouvant, comme un miracle”.

Le garçon a été retrouvé apparemment indemne à côté du corps sans vie de sa grand-mère. Il a été sauvé grâce à un mur qui a résisté aux secousses, empêchant une autre paroi de s’effondrer sur lui, ont rapporté les médias locaux.

Plus d’un tiers des victimes de ce séisme sont des enfants, qui étaient à l’école ou à la maison quand le séisme est survenu, selon l’agence de gestion des catastrophes (BNPB).

Angoisse d’une mère

Dans le district de Cugenang, qui a connu le plus de dégâts, des sauveteurs tentent de percer des plaques de béton et de retirer des tuiles d’une ruine pour retrouver une petite fille de sept ans, Cika, sous le regard angoissé de sa mère.

“Elle jouait dehors, j’étais en train de préparer le repas dans la cuisine quand le séisme est arrivé. Très vite, en deux secondes ma maison s’est effondrée”, raconte la mère, Imas Masfahitah, 34 ans, à l’AFP.

“Mon instinct me dit qu’elle est là, parce quelle aimait jouer ici”, dit-elle en montrant la maison de la grand-mère où les sauveteurs sont à l’oeuvre.

“Quoi qu’il se passe, j’essaierai de l’accepter”.

Le dernier bilan, annoncé mercredi soir, de 271 morts, pourrait encore s’alourdir, alors que 2.000 personnes ont été blessées dans la catastrophe naturelle.

Deux villages sont encore isolés après que des routes ont été coupées. Des milliers de militaires et policiers ont été déployés pour aider les sauveteurs avec des bulldozers et des hélicoptères pour venir en aide aux victimes bloquées.

Le président indonésien Joko Widodo s’est rendu sur place jeudi pour la deuxième fois depuis le tremblement de terre d’une magnitude de 5,6 lundi.

Trente-neuf personnes sont portées disparues dans la localité de Cugenang, a-t-il indiqué. “Cet après-midi nous allons nous concentrer sur ce site”, a-t-il dit à des journalistes.

Dizaines de milliers de déplacés

Plus de 61.000 personnes ont été déplacées par le séisme. Le gouvernement apporte de l’aide alimentaire et des tentes, mais les besoins sont immenses et les hôpitaux débordés.

Les autorités ont averti en outre du risque de nouvelle catastrophe naturelle dans la région. Des orages risquent de provoquer des crues subites ou des glissements de terrain à cause des amas de débris laissés par le séisme que les secours s’efforcent de dégager. 

Située sur la “ceinture de feu” du Pacifique où les plaques tectoniques se rencontrent, l’Indonésie est régulièrement confrontée à des tremblements de terre ou des éruptions volcaniques.

Ce séisme est le plus meurtrier en Indonésie depuis 2018, quand la région de Palu (île de Célèbes) avait été frappée par un tremblement de terre et un tsunami qui avait causé la mort de plus de 4.000 personnes.

dsa-jfx-lgo/roc/pz

Des secouristes tentent de sauver un enfant sous les décombres d’une maison le 24 novembre 2022 à Cianjur en Indonésie trois jours après un séisme
• ADEK BERRY

Une femme rescapée d’un séisme marche sur des béquilles le 24 novembre 2022 à Cianjur en Indonésie
• ADEK BERRY

Les secours continuent les recherches de survivants le 24 novembre 2022 à Cinajur après le séisme en Indonésie
• Agnes ANYA

Imas Masfahitah, une Indonésienne de 34 ans, passe près des secouristes recherchant son enfant sous les décombres de sa maison le 24 novembre 2022 à Cianjur, trois jours après un séisme.
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Man arrested after being spotted holding a shotgun on social media Loop Cayman Islands

Black Immigrant Daily News

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Loop News

5 hrs ago

The Royal Cayman Islands Police Service (RCIPS) confirmed today that a 38-year-old man of George Town was formally charged on November 16 with Possession of an Unlicensed Firearm following his appearance in a social media video where he was seen holding a shotgun.

RCIPS said that investigations determined that the man is not a licensed firearms holder and that the shotgun belonged to a licensed firearm holder who is known to him.

The man appeared in court yesterday, November 22, and was bailed pending a further appearance on December 13.

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Commonwealth Youth Parliamentarians meet the media

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The content originally appeared on: Trinidad and Tobago Newsday

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Members of the Commonwealth Youth Parliament delegation at the media conference with San Juan/Barataria MP Saddam Hosein. – Nicholas Maraj

As part of their simulation, members of the 11th Commonwealth Youth Parliament (CYP) fielded questions at a media conference on Wednesday.

Since Monday, delegates from 56 Commonwealth countries and territories have been debating the Remote Work Bill 2022 at the Red House in Port of Spain, for the fictional territory of Kairi and Chaconia.

Unlike real-world governance, the prime minister and opposition leader sat side-by-side and fielded questions.

Asked whether they would like to see leaders of government and opposition working together on issues of national importance in their home countries, the delegates had a lot to say.

The Jamaican delegate, and prime minister of Kairi and Chaconia, Deshawn Cooke, said: “Most definitely. It’s all about collaboration. You have to put your selfish desires aside when you enter certain offices.

“When you are PM, it not just about being PM, the opposition also serves a purpose, so that the needs of the citizens are put first and at the heart of all policies put forward.”

Fellow Jamaican, and opposition leader, Jiniel Gordon said, “I too would like to see the prime minister and opposition leader of a country sitting together. It shows that the government and opposition are able to put service above self and to show that we are here for the common good – for the people.”

Fom left to right, Sri Lankan Pathum Ranasinghe Arachchige, Jamaicans Deshawn Cooke and Jiniel Gordon, and Australian Christian Martinazzo. – Nicholas Maraj

Another member of the media asked, “We hear a lot of idealism and optimism. I know the parliamentarians now were youth at one point and had fire. What guarantee is there that you will not become just like them, driving your Mercedes Benz, fattening your pockets, not worrying, serving your self-interest?”

Representative from the Turks and Caicos Darron Hiliare said, “That’s a lovely question. We need to act with passion and a sense of conviction. Sometimes conviction comes from proximity to the right kinds of issues affecting a community. I think when leaders assimilate into these roles that give them a different lifestyle than they’re accustomed to, or grew up having, it takes them away from the communities and people they are meant to be serving.

“I think if they could find ways to stay engrained in grassroot programs with people in their communities, finding out their stories and keeping close to the issues that affect people, I think it keeps them grounded and connected to the things that actually matter.”

Asked what presented their biggest challenge during CYP participation, Australian and opposition whip Christian Martinazo said his was public speaking.

Sri Lankan Pathum Ranasinghe Arachchige, who acted as leader of the House, said English was not his first language so he thought he made a few mistakes.

Arachchige said, “I think my colleagues always helped me to defeat those challenges, so I think it’s a good opportunity. I want to invite all international youth colleagues to attend these kind of forums. It will be a good opportunity for them.”

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