Attentat d’Istanbul: une personne arrêtée, le régime désigne les Kurdes du PKK

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Le ministre de l’Intérieur turc Souleyman Soylu a annoncé lundi l’arrestation d’une personne responsable de l’attentat qui a fait au moins six morts dimanche dans l’artère commerçante d’Istiklal, à Istanbul, et accusé…

Le ministre de l’Intérieur turc Souleyman Soylu a annoncé lundi l’arrestation d’une personne responsable de l’attentat qui a fait au moins six morts dimanche dans l’artère commerçante d’Istiklal, à Istanbul, et accusé le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

“La personne qui a déposé la bombe a été arrêtée. D’après nos conclusions, l’organisation terroriste PKK est responsable” de l’attentat, a affirmé M. Soylu dans une déclaration nocturne, relayée par l’agence officielle Anadolu et les télévisions locales.

L’attentat, qui n’a pas été revendiqué, a fait six morts et 81 blessés dont la moitié ont dû être hospitalisés.

Il est survenu en pleine après-midi dans cette rue piétonne ultra-populaire le dimanche, qu’arpentent les Stambouliotes et les touristes.

M. Soylu n’a pas précisé les conditions dans lesquelles cette “personne” suspectée a été arrêtée, ni s’il s’agit d’une “femme” comme l’avaient affirmé dimanche soir le président Recep Tayyip Erdogan puis son vice-président Fuat Oktay.

Le ministre de la Justice, Bekir Bozdag, avait ensuite évoqué un “sac” déposé sur un banc: “Une femme s’est assise sur un banc pendant 40 à 45 minutes et, quelque temps après, il y a eu une explosion. Toutes les données sur cette femme sont actuellement en cours d’examen”, a-t-il poursuivi.

“Soit ce sac contenait un minuteur, soit quelqu’un l’a activé à distance”, a-t-il ajouté.

Le président Erdogan avait le premier dénoncé un “vil attentat”, juste avant de s’envoler pour l’Indonésie et le sommet du G20 à Bali: “Les premières observations laissent subodorer un attentat terroriste”, avait affirmé le chef de l’Etat, ajoutant qu’”une femme y serait impliquée”.

“Les auteurs de ce vil attentat seront démasqués. Que notre population soit sûre (qu’ils) seront punis”, a promis M. Erdogan qui avait déjà été confronté à une campagne de terreur à travers le pays en 2015-2016.

PKK et Otan

L’explosion, de forte puissance et accompagnée de hautes flammes, a été entendue de loin et a déclenché un mouvement de panique parmi les nombreux badauds.

“Les gens couraient en panique. Le bruit était énorme. Il y a eu une fumée noire. Le son était si fort, presque assourdissant”, a rapporté à l’AFP un témoin, Cemal Denizci, 57 ans, qui a vu plusieurs personnes gisant à terre.

Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par Ankara  mais aussi par ses alliés occidentaux dont les Etats-Unis et l’Union européenne, est en lutte armée contre le gouvernement turc depuis le milieu des années 80. Il a été souvent été rendu responsable par le passé d’attentats sanglants sur le sol turc.

En décembre 2016, un double attentat près du stade de foot de Besiktas, à Istanbul – 47 morts dont 39 policiers et 160 blessés – avait été revendiqué par les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), groupe radical kurde proche du PKK.

Le PKK est par ailleurs au coeur d’un bras de fer entre la Suède et la Turquie, qui bloque depuis mai l’entrée de Stockholm dans l’Otan en l’accusant de mansuétude envers le PKK.

Ankara a réclamé l’extradition de plusieurs de ses membres dans un mémorandum d’accord signé en juin avec la Suède et la Finlande, autre pays nordique désireux de rejoindre l’Alliance atlantique.

Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson s’est rendu la semaine dernière à Ankara et a promis à M. Erdogan de répondre aux “inquiétudes” de la Turquie.

Le Parlement suédois s’apprête d’ailleurs à voter pour changer la constitution afin de durcir sa législation anti-terroriste.

Le PKK est également régulièrement visé par des opérations militaires turques contre ses bases dans le nord de l’Irak et de la Syrie.

Le mois dernier, de nombreuses accusations relayées par l’opposition et des observateurs turcs, mais démenties par les autorités, ont évoqué l’emploi d’armes chimiques par l’armée turque contre des combattants du PKK qui ont publié une liste de 17 noms, accompagnés de photos de personnes présentées comme des “martyrs” tués par des gaz toxiques.

ach/ybl

Turquie : images à proximité du lieu où une explosion a fait au moins six morts à Istanbul
• Kadir DEMIR

Les policiers turcs tentent de sécuriser les lieux après un attentat survenu à Istanbul (Turquie), le 13 novembre 2022
• Yasin AKGUL

Istanbul : plusieurs morts après une explosion
• Sophie RAMIS

Des personnes quittent les lieux tandis que la police tente de sécuriser la zone après une forte explosion dans le quartier d’Istiklal à Istanbul (Turquie), le 13 novembre 2022
• Yasin AKGUL

Des employés municipaux nettoient des débris causés par l’explosion survenue à Istanbul (Turquie), le 13 novembre 2022
• Yasin AKGUL

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Attentat d’Istanbul: une personne arrêtée, le régime désigne les Kurdes du PKK

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Le ministre de l’Intérieur turc Souleyman Soylu a annoncé lundi l’arrestation d’une personne responsable de l’attentat qui a fait au moins six morts dimanche dans l’artère commerçante d’Istiklal, à Istanbul, et accusé…

Le ministre de l’Intérieur turc Souleyman Soylu a annoncé lundi l’arrestation d’une personne responsable de l’attentat qui a fait au moins six morts dimanche dans l’artère commerçante d’Istiklal, à Istanbul, et accusé le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

“La personne qui a déposé la bombe a été arrêtée. D’après nos conclusions, l’organisation terroriste PKK est responsable” de l’attentat, a affirmé M. Soylu dans une déclaration nocturne, relayée par l’agence officielle Anadolu et les télévisions locales.

L’attentat, qui n’a pas été revendiqué, a fait six morts et 81 blessés dont la moitié ont dû être hospitalisés.

Il est survenu en pleine après-midi dans cette rue piétonne ultra-populaire le dimanche, qu’arpentent les Stambouliotes et les touristes.

M. Soylu n’a pas précisé les conditions dans lesquelles cette “personne” suspectée a été arrêtée, ni s’il s’agit d’une “femme” comme l’avaient affirmé dimanche soir le président Recep Tayyip Erdogan puis son vice-président Fuat Oktay.

Le ministre de la Justice, Bekir Bozdag, avait ensuite évoqué un “sac” déposé sur un banc: “Une femme s’est assise sur un banc pendant 40 à 45 minutes et, quelque temps après, il y a eu une explosion. Toutes les données sur cette femme sont actuellement en cours d’examen”, a-t-il poursuivi.

“Soit ce sac contenait un minuteur, soit quelqu’un l’a activé à distance”, a-t-il ajouté.

Le président Erdogan avait le premier dénoncé un “vil attentat”, juste avant de s’envoler pour l’Indonésie et le sommet du G20 à Bali: “Les premières observations laissent subodorer un attentat terroriste”, avait affirmé le chef de l’Etat, ajoutant qu’”une femme y serait impliquée”.

“Les auteurs de ce vil attentat seront démasqués. Que notre population soit sûre (qu’ils) seront punis”, a promis M. Erdogan qui avait déjà été confronté à une campagne de terreur à travers le pays en 2015-2016.

PKK et Otan

L’explosion, de forte puissance et accompagnée de hautes flammes, a été entendue de loin et a déclenché un mouvement de panique parmi les nombreux badauds.

“Les gens couraient en panique. Le bruit était énorme. Il y a eu une fumée noire. Le son était si fort, presque assourdissant”, a rapporté à l’AFP un témoin, Cemal Denizci, 57 ans, qui a vu plusieurs personnes gisant à terre.

Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par Ankara  mais aussi par ses alliés occidentaux dont les Etats-Unis et l’Union européenne, est en lutte armée contre le gouvernement turc depuis le milieu des années 80. Il a été souvent été rendu responsable par le passé d’attentats sanglants sur le sol turc.

En décembre 2016, un double attentat près du stade de foot de Besiktas, à Istanbul – 47 morts dont 39 policiers et 160 blessés – avait été revendiqué par les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK), groupe radical kurde proche du PKK.

Le PKK est par ailleurs au coeur d’un bras de fer entre la Suède et la Turquie, qui bloque depuis mai l’entrée de Stockholm dans l’Otan en l’accusant de mansuétude envers le PKK.

Ankara a réclamé l’extradition de plusieurs de ses membres dans un mémorandum d’accord signé en juin avec la Suède et la Finlande, autre pays nordique désireux de rejoindre l’Alliance atlantique.

Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson s’est rendu la semaine dernière à Ankara et a promis à M. Erdogan de répondre aux “inquiétudes” de la Turquie.

Le Parlement suédois s’apprête d’ailleurs à voter pour changer la constitution afin de durcir sa législation anti-terroriste.

Le PKK est également régulièrement visé par des opérations militaires turques contre ses bases dans le nord de l’Irak et de la Syrie.

Le mois dernier, de nombreuses accusations relayées par l’opposition et des observateurs turcs, mais démenties par les autorités, ont évoqué l’emploi d’armes chimiques par l’armée turque contre des combattants du PKK qui ont publié une liste de 17 noms, accompagnés de photos de personnes présentées comme des “martyrs” tués par des gaz toxiques.

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Turquie : images à proximité du lieu où une explosion a fait au moins six morts à Istanbul
• Kadir DEMIR

Les policiers turcs tentent de sécuriser les lieux après un attentat survenu à Istanbul (Turquie), le 13 novembre 2022
• Yasin AKGUL

Istanbul : plusieurs morts après une explosion
• Sophie RAMIS

Des personnes quittent les lieux tandis que la police tente de sécuriser la zone après une forte explosion dans le quartier d’Istiklal à Istanbul (Turquie), le 13 novembre 2022
• Yasin AKGUL

Des employés municipaux nettoient des débris causés par l’explosion survenue à Istanbul (Turquie), le 13 novembre 2022
• Yasin AKGUL

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A mi-parcours de la COP27, ambition et finance toujours au coeur des débats

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Après une semaine de négociations à la COP27, les divisions entre pays riches responsables du réchauffement et pays pauvres qui réclament de l’aide pour faire face restent flagrantes, malgré un constat quasi…

Après une semaine de négociations à la COP27, les divisions entre pays riches responsables du réchauffement et pays pauvres qui réclament de l’aide pour faire face restent flagrantes, malgré un constat quasi unanime de l’urgence de réduire les émissions.

Lors de la précédente conférence de l’ONU sur le climat à Glasgow il y a un an, quelque 200 pays s’étaient engagés à “maintenir en vie” l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris. C’est-à-dire limiter le réchauffement d’ici l’an 2100 à +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, en rehaussant leurs engagements de réduction de gaz à effet de serre pour la COP27 de Charm el-Cheikh.

Mais moins d’une trentaine de pays l’ont fait, mettant la planète sur la voie au mieux d’un réchauffement de +2,4°C. Et cette première semaine de la COP27 n’a pas vu beaucoup d’annonces, à l’exception de celle du Mexique. 

“Chacun semble attendre maintenant des autres, en se regardant en chiens de faïence, estimant avoir fait sa part”, a commenté Pierre Canet, de l’ONG WWF.

Selon plusieurs observateurs, la Chine et l’Arabie saoudite ont même fait savoir leur réticence, déjà exprimée dans le passé, à voir mentionnée dans la déclaration finale la référence à l’objectif de +1,5°C, insistant sur le principal objectif de l’accord de Paris de “nettement en dessous” de +2°C.

“Encore plus loin”

“La plupart des pays ici n’a pas l’intention de revenir en arrière”, a insisté l’émissaire spécial américain pour le climat John Kerry, tandis que la présidence égyptienne de la COP27 appelait à aller “encore et encore et encore plus loin”.

Comme les décisions sont prises par consensus, un seul pays peut empêcher toute adoption. L’an dernier, une revendication surprise de dernière minute de la Chine et de l’Inde avait encore prolongé la conférence qui avait déjà largement débordé.

Sous cette pression, les délégués avaient affaibli la référence, toutefois historique, aux énergies fossiles, appelant à “intensifier les efforts vers la réduction du charbon sans systèmes de capture” de CO2.

La façon dont les fossiles seront évoqués sera regardée de près, alors que certains souhaitent un renforcement de cette formulation, pour inclure le gaz et le pétrole, ou évoquer une date de sortie, note une source européenne.

Dans la déclaration finale, il faut “un certain nombre de choses qui disent aux gens +on vous a entendus, il y a une urgence, c’est tout le monde sur le pont et on va utiliser tous les leviers pour décarboner la planète+”, résume Alden Meyer, analyste au think tank E3G.

Du Pakistan noyé sous les inondations historiques il y a quelques mois aux petites îles du Pacifique menacées par la montée de l’océan, les pays en développement réclament de leur côté plus d’argent aux pays riches qui n’ont pas respecté leur promesse de porter à 100 milliards de dollars par an leur aide destinée à la réduction des émissions et l’adaptation aux impacts. 

Ils revendiquent également désormais la mise en place d’un mécanisme spécifique pour faire face aux “pertes et dommages” déjà subis, se heurtant à la réticence des pays riches.

“Pas les mains vides”

“Je ne connais pas beaucoup de gens qui voudraient approuver quelque chose qui n’est même pas totalement défini”, a commenté John Kerry, soulignant que les Etats-Unis n’accepteraient pas une quelconque “structure légale” liée à des “compensations”, mais qu’ils étaient prêts à des discussions sur des “arrangements financiers” qui pourraient se poursuivre jusqu’à 2024.

Créer un mécanisme dédié, “est-ce que c’est la bonne solution ? On pense que ce n’est pas le cas”, indique de son côté une source européenne à l’AFP, préférant l’utilisation d’organismes existants comme le Fonds Vert pour le climat.

“Nous n’abandonnons pas le combat, il faut pousser et pousser plus fort”, a déclaré Henry Kokofu, négociateur du Ghana, s’exprimant au nom du Climate Vulnerable Forum qui rassemble près de 60 pays.

“Le plus gros problème est le manque de volonté politique, la réticence à voir l’urgence climatique”, a commenté de son côté la ministre de l’Environnement des Maldives Aminath Shauna, refusant tout “compromis”.

“Je ne veux pas partir de cette COP les mains vides”, a-t-elle ajouté.

Les ministres entreront en jeu à partir de mardi pour tenter de régler les contentieux politiques en vue de l’adoption d’un texte final espéré vendredi, dernier jour prévu de la conférence.

Après les discours la semaine dernière d’une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président américain Joe Biden qui a appelé vendredi “tous les pays” à faire plus, la deuxième semaine sera marquée par la venue du président brésilien élu Luiz Inacio Lula da Silva.

abd-so/uh/sg/ybl

COP27: La “vie même de la planète” est en jeu, met en garde Biden

Les inégalités du réchauffement climatique
• Julia Han JANICKI

Les scénarios du réchauffement climatique
• Simon MALFATTO

Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres prononce un discours lors de la COP27 à Charm el-Cheikh en Egypte, le 7 novembre 2022
• JOSEPH EID

L’envoyé spécial américain pour le climat John Kerry, le Premier ministre britannique Rishi Sunak, le président français Emmanuel Macron, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président sud-africain Cyril Ramaphosa et le chancelier allemand Olaf Scholz (de droite à gauche) se réunissent lors de la COP27 à Charm el-Cheikh (Egypte) le 7 novembre 2022
• Ludovic MARIN

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A mi-parcours de la COP27, ambition et finance toujours au coeur des débats

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Après une semaine de négociations à la COP27, les divisions entre pays riches responsables du réchauffement et pays pauvres qui réclament de l’aide pour faire face restent flagrantes, malgré un constat quasi…

Après une semaine de négociations à la COP27, les divisions entre pays riches responsables du réchauffement et pays pauvres qui réclament de l’aide pour faire face restent flagrantes, malgré un constat quasi unanime de l’urgence de réduire les émissions.

Lors de la précédente conférence de l’ONU sur le climat à Glasgow il y a un an, quelque 200 pays s’étaient engagés à “maintenir en vie” l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris. C’est-à-dire limiter le réchauffement d’ici l’an 2100 à +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, en rehaussant leurs engagements de réduction de gaz à effet de serre pour la COP27 de Charm el-Cheikh.

Mais moins d’une trentaine de pays l’ont fait, mettant la planète sur la voie au mieux d’un réchauffement de +2,4°C. Et cette première semaine de la COP27 n’a pas vu beaucoup d’annonces, à l’exception de celle du Mexique. 

“Chacun semble attendre maintenant des autres, en se regardant en chiens de faïence, estimant avoir fait sa part”, a commenté Pierre Canet, de l’ONG WWF.

Selon plusieurs observateurs, la Chine et l’Arabie saoudite ont même fait savoir leur réticence, déjà exprimée dans le passé, à voir mentionnée dans la déclaration finale la référence à l’objectif de +1,5°C, insistant sur le principal objectif de l’accord de Paris de “nettement en dessous” de +2°C.

“Encore plus loin”

“La plupart des pays ici n’a pas l’intention de revenir en arrière”, a insisté l’émissaire spécial américain pour le climat John Kerry, tandis que la présidence égyptienne de la COP27 appelait à aller “encore et encore et encore plus loin”.

Comme les décisions sont prises par consensus, un seul pays peut empêcher toute adoption. L’an dernier, une revendication surprise de dernière minute de la Chine et de l’Inde avait encore prolongé la conférence qui avait déjà largement débordé.

Sous cette pression, les délégués avaient affaibli la référence, toutefois historique, aux énergies fossiles, appelant à “intensifier les efforts vers la réduction du charbon sans systèmes de capture” de CO2.

La façon dont les fossiles seront évoqués sera regardée de près, alors que certains souhaitent un renforcement de cette formulation, pour inclure le gaz et le pétrole, ou évoquer une date de sortie, note une source européenne.

Dans la déclaration finale, il faut “un certain nombre de choses qui disent aux gens +on vous a entendus, il y a une urgence, c’est tout le monde sur le pont et on va utiliser tous les leviers pour décarboner la planète+”, résume Alden Meyer, analyste au think tank E3G.

Du Pakistan noyé sous les inondations historiques il y a quelques mois aux petites îles du Pacifique menacées par la montée de l’océan, les pays en développement réclament de leur côté plus d’argent aux pays riches qui n’ont pas respecté leur promesse de porter à 100 milliards de dollars par an leur aide destinée à la réduction des émissions et l’adaptation aux impacts. 

Ils revendiquent également désormais la mise en place d’un mécanisme spécifique pour faire face aux “pertes et dommages” déjà subis, se heurtant à la réticence des pays riches.

“Pas les mains vides”

“Je ne connais pas beaucoup de gens qui voudraient approuver quelque chose qui n’est même pas totalement défini”, a commenté John Kerry, soulignant que les Etats-Unis n’accepteraient pas une quelconque “structure légale” liée à des “compensations”, mais qu’ils étaient prêts à des discussions sur des “arrangements financiers” qui pourraient se poursuivre jusqu’à 2024.

Créer un mécanisme dédié, “est-ce que c’est la bonne solution ? On pense que ce n’est pas le cas”, indique de son côté une source européenne à l’AFP, préférant l’utilisation d’organismes existants comme le Fonds Vert pour le climat.

“Nous n’abandonnons pas le combat, il faut pousser et pousser plus fort”, a déclaré Henry Kokofu, négociateur du Ghana, s’exprimant au nom du Climate Vulnerable Forum qui rassemble près de 60 pays.

“Le plus gros problème est le manque de volonté politique, la réticence à voir l’urgence climatique”, a commenté de son côté la ministre de l’Environnement des Maldives Aminath Shauna, refusant tout “compromis”.

“Je ne veux pas partir de cette COP les mains vides”, a-t-elle ajouté.

Les ministres entreront en jeu à partir de mardi pour tenter de régler les contentieux politiques en vue de l’adoption d’un texte final espéré vendredi, dernier jour prévu de la conférence.

Après les discours la semaine dernière d’une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement, dont le président américain Joe Biden qui a appelé vendredi “tous les pays” à faire plus, la deuxième semaine sera marquée par la venue du président brésilien élu Luiz Inacio Lula da Silva.

abd-so/uh/sg/ybl

COP27: La “vie même de la planète” est en jeu, met en garde Biden

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‘Miss Chin’ returns home safely in St James – police Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

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The police have advised that 46-year-old Xingxiang Zhong, otherwise called ‘Miss Chin’, of Montego West Village, Montego Bay in St James, who went missing on Thursday, November 10, has returned home.

She is reported to be in good health.

As is customary, the police provided no detail on the circumstances behind the woman’s return.

Reports from the Mount Salem police were that about 3pm on Thursday, Zhong was last seen boarding a taxi on Green Pond Avenue in the parish.

She could not be located for some time after that, leading to a missing person report being lodged with the police.

NewsAmericasNow.com

Bewoners Brokopondo willen tegemoetkoming vòòr kerst ontvangen

Black Immigrant Daily News

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Tekst en beeld Samuel Wens BROKOPONDO — “De regering moet ervan overtuigd zijn dat de Avobakaweg weer gebarricadeerd zal worden

NewsAmericasNow.com

VIDEO: Female hotel worker dies from bus crash in St James Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

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A female hotel worker died from injuries she sustained in a motor vehicle collision that involved two Toyota Coaster buses along the Flanker main road in St James on Sunday morning.

Another person was injured during the crash and rushed to hospital.

Preliminary reports are that shortly after 9am, two Coaster buses were travelling in the opposite direction along the Flanker main road when they collided.

Two persons were injured in the crash, and were taken to hospital, where the female was pronounced dead.

She became the third hotel worker to die from motor vehicle crashes in just over 24 hours.

Two male hospitality workers died from a motor vehicle crash on the Rio Bueno bypass road in Trelawny on Saturday morning.

They are Reece Anderson and Mikel Thompson.

Reports are that a Toyota Coaster bus was transporting staff to a popular hotel in the parish of Trelawny, when it collided with a truck on the Rio Bueno bypass. The truck had been parked on the left soft shoulder of the roadway.

This followed another recent fatal collision that involved a Coaster bus transporting hotel workers, which crashed in Braco, Trelawny. One hotel worker from that crash.

NewsAmericasNow.com

Female hotel worker who died from crash identified Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

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Loop News

5 hrs ago

A screengrab from a video of the crash scene.

NEWYou can now listen to Loop News articles!

The female hotel worker who died from injuries that were sustained in a vehicular crash on the Flanker main road in St James on Sunday morning, has been identified.

The deceased is 57-year-old Andrea Barnett-Ferguson, a housekeeper of Farm Heights, St James.

Reports from the Coral Gardens police are that about 8:55 am, Ferguson was travelling in a Toyota Coaster bus when the driver reportedly lost control of the vehicle, which then went over the median and into the path of oncoming traffic, where it collided with another Toyota Coaster bus that was travelling in the opposite direction.

Barnett-Ferguson and the drivers of the motor buses were all taken to the hospital, where Barnett-Ferguson was pronounced dead.

The driver of the bus that Bennett-Ferguson was travelling in is said to be in serious condition, while the other driver’s condition is stable.

There are no reports of any other passengers in the buses.

The investigation continues.

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Reggae Girlz lose 2-1 to Paraguay in second international friendly Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

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Jamaica suffered a 2-1 defeat against Paraguay in the second and final international friendly women’s football match at the National Stadium in Kingston on Sunday night.

The defeat came three days after Alysson Swaby slammed in a goal in injury time to hand Jamaica a 1-0 victory in the first game at Catherine Hall Stadium in Montego Bay.

This time around, Jamaica were two goals down at the half-time interval before captain Khadija Shaw pulled back one.

Fabiola Sandoval (16th minute) and Ramona Martinez (34th minute) scored for the visitors while Shaw replied for Jamaica in the 64th minute.

The Jamaicans used the games as preparation for the FIFA Women’s World Cup next summer.

Jamaica will face France and Brazil in the group stage at the World Cup, having secured back-to-back qualification. They will also face a playoff winner still to be determined.

The ninth FIFA Women’s World Cup will be the first to feature 32 nations. It will take place from July 20 to August 20, 2023, in nine host cities across Australia and New Zealand.

Paraguay are preparing for the Play-Off Tournament after finishing fourth in the 2022 Copa America Femenina. The Play-Off Tournament, which will take place between February 18 and 23, 2023 in the New Zealand cities of Auckland and Hamilton, will decide the final three qualifiers for the FIFA Women’s World Cup.

Paraguay have never appeared at the Women’s World Cup.

NewsAmericasNow.com

Mother Of Beenie Man’s Son Moses Davis Jr. Dead At 59

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One of Beenie Man’s baby mothers has sadly passed away.

On Sunday, Moses Davis Jr. shared that his mother, Janet Dunphy, had recently passed away in an emotional post on Instagram.

“Never would I ever imagine making this post until years from now, but life doesn’t always go the way you want. Mommy, my heartbeat, my soul, my queen, my everything. You left us on October 23 2022 and ever since then my life has gone into shambles and I’ve gone into the darkness,” the young man wrote.

He also shared a slideshow of him and his mother in better times, including a holiday photo and others with her enjoying the beach and being affectionate to him.

Moses Jr., who suffers from Sickle cell trait, also shared his last conversation with his mother.

“I will never forget you or anything that you’ve done for me. You’ve set a foundation for your children and we will take care of it making sure nothing goes in vain. The last thing you said to me was to make sure I take care of myself and although you’re not here physically I know you’re up above watching me every step of the way,” he said.

Moses Davis Jr. posing with Koffee and his mother in 2020

Moses Davis Jr. continued, “There’s so much more words that I can say, but me good and okay. Wish me did realize the signs but me sorry say me run outta time. Until we meet again. Love you mom.”

Moses Jr. did not share any detail about the cause of death of Dunphy, who was 59 years old.

In the meantime, Beenie Man has not reacted to the death of Dunphy publicly as yet. Still, he and Dunphy appeared to have a good relationship as the artist shared his appreciation for her and the other mothers of his children back in May on Mother’s Day.

“Blessings Pon Blessings to my Superheroes who not only carry but love and care for my children unconditionally. Your efforts are well respected and never go unnoticed. To all Women that bear the duties of Motherhood, love and light to you. Happy Mother’s Day,” Beenie Man had written on Instagram with accompanying photos of the women and their children.

Beenie Man, who is currently touring overseas, has not publicly reacted to the death of one of his baby mothers. However, the dancehall icon and his son have a closed relationship since he was a child straight into adulthood.

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