Contre l’extension d’une mine en Allemagne, des militants anti-charbon campent dans les arbres

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Il ne restait plus qu’un agriculteur à Lützerath, village allemand construit sur d’immenses réserves de charbon. Il a rendu les clefs de sa ferme le mois dernier, laissant les lieux aux défenseurs du…

Il ne restait plus qu’un agriculteur à Lützerath, village allemand construit sur d’immenses réserves de charbon. Il a rendu les clefs de sa ferme le mois dernier, laissant les lieux aux défenseurs du climat, bien décidés à résister aux pelleteuses.

Dans leurs cabanes de bois et de tôle suspendues aux arbres, ces militants se disent capables de tenir plusieurs semaines si les forces de l’ordre décident de les expulser pour permettre l’extension de la mine à ciel ouvert dont la fosse béante s’étend au pied de leur campement.

Quand surviendra ce qu’ils nomment “le jour X”? Nul ne le sait, mais tous s’y préparent alors que l’Allemagne a besoin de charbon pour alimenter les centrales dont elle a dû prolonger le fonctionnement afin de compenser la raréfaction du gaz russe. Et éviter le black-out cet hiver.

Symbole de la lutte contre les énergies fossiles, Lützerath, dans l’ouest de l’Allemagne, attend samedi plusieurs milliers de manifestants anti-charbon qui exigent aussi plus d’ambition de la part des responsables internationaux réunis à la COP27 sur le climat, en Egypte.

“Nous ne savons pas quand l’évacuation doit avoir lieu”, explique Alma, une Française qui s’exprime sous son pseudonyme d’activiste.

“C’est une question de responsabilité, difficile à prendre par les autorités car l’opération, monumentale, mobilisera plusieurs milliers de policiers sur plusieurs semaines”, affirme la jeune femme d’une trentaine d’années.

Trahis

Après deux masters à l’université, Alma a décidé de se dédier à la vie militante à plein temps. Elle a fait partie des premiers à fonder le camp de Lützerath il y a deux ans, rejoints par une centaine d’activistes.

Au fil des expropriations, plusieurs dizaines d’habitants, indemnisés et relogés, ont quitté le village désormais abandonné.

Les militants se sont sentis trahis cet automne lorsque le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz, qui gouverne avec les écologistes, a annoncé un compromis avec l’énergéticien RWE, exploitant de la mine.

Contenu de l’accord: cinq villages des environs échapperont aux excavations mais Lützerath sera sacrifié comme prévu. 

Même si RWE, longtemps l’un des plus gros émetteurs de CO2 d’Europe, a aussi annoncé vouloir arrêter la production d’électricité au charbon d’ici 2030 dans le bassin minier rhénan, avançant de huit ans ses plans, les militants ne décolèrent pas.

“Si RWE exploite les tonnes de charbon sous Lützerath, l’Allemagne violera forcément l’accord de Paris à cause des émissions de carbone de la mine. Le village n’est donc pas qu’un symbole, c’est un point critique dans la lutte contre le réchauffement”, explique Alma.

De l’autre côté de la route, fermée par RWE, la mine s’ouvre au bord d’un précipice. Sur ses dunes de sable or et noir, les excavatrices creusent plus profondément.

Le charbon dans les sols voisins sera “nécessaire dès 2024” pour approvisionner les centrales, alors que les autres mines de la région ferment, assure l’exploitant.

Mais d’après l’Institut allemand de recherche économique, RWE pourrait encore puiser sur le site existant 100 millions de tonnes de lignite “tout en préservant Lützerath”, indique un rapport publié en juin 2021, avant l’invasion russe de l’Ukraine qui a entraîné une crise énergétique en Europe.

Le maintien en activité de plusieurs centrales ne remet pas en cause l’objectif du gouvernement allemand de sortir totalement du charbon en 2030.

Réseau de câbles

Pour éviter de se faire déloger par la police, les occupants de Lüzerath ont perché leurs habitations à six mètres en hauteur, dans les arbres, circulant de l’une à l’autre par un réseau de câbles. 

Ils assurent pouvoir y vivre en autonomie plusieurs semaines.

Au centre du camp, une vingtaine de militants s’efforcent de déployer un mât en tirant une corde reliée à un tronc d’arbre géant par un système de poulies.

“Les mâts sont complètement reliés aux arbres et aux habitations de façon à ce qu’il soit impossible de couper les cordes sans mettre en danger la vie de quelqu’un”, indique Alma, qui a dû, comme tous les autres, apprendre à grimper à la corde pour rejoindre les hauteurs.

“Toute la stratégie de l’occupation réside dans notre mise en danger”, prévient une militante anonyme.

lep/smk/cn 

Des militants rassemblés contre l’extension d’une mine de charbon à Lützerath, le 12 novembre 2022 dans l’ouest de l’Allemagne
• INA FASSBENDER

Un militant tient une pancarte “Moins” devant une mine de charbon à ciel ouvert, le 12 novembre 2022 à Lützerath, dans l’ouest de l’Allemagne
• INA FASSBENDER

Des militants rassemblés contre l’extension d’une mine de charbon à Lützerath, le 12 novembre 2022 dans l’ouest de l’Allemagne
• INA FASSBENDER

Des cabanes en bois perchées dans les arbres construites par des militants écologistes opposés à l’extension d’une mine de charbon à Lützerath, le 5 octobre 2022 dans l’ouest de l’Allemagne
• INA FASSBENDER

La mine de charbon à ciel ouvert à Lützerath, le 12 novembre 2022 dans l’ouest de l’Allemagne
• INA FASSBENDER

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Biden veut presser Xi sur la Corée du Nord lors du G20

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Le président américain Joe Biden est arrivé en Asie samedi et a promis d’exhorter le dirigeant chinois Xi Jinping à maîtriser la Corée du Nord au cours de leur première rencontre en tête-à-tête…

Le président américain Joe Biden est arrivé en Asie samedi et a promis d’exhorter le dirigeant chinois Xi Jinping à maîtriser la Corée du Nord au cours de leur première rencontre en tête-à-tête au sommet du G20 la semaine prochaine.

M. Biden a rencontré des dirigeants d’Asie du sud-est réunis pour leur sommet annuel à Phnom Penh, au Cambodge, avant son entretien avec son homologue chinois lundi à Bali, en Indonésie.

La rencontre entre les deux superpuissances intervient après que la Corée du Nord a procédé à une série record de tirs de missiles, semblant se préparer à conduire un essai nucléaire qui constituerait le septième de son histoire.

Lundi en marge du sommet du G20 en Indonésie, le président américain dira à M. Xi qu’il est dans l’intérêt de Pékin de “jouer un rôle constructif pour réfréner les pires tendances de la Corée du Nord”, a déclaré samedi à des journalistes Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain.

Il lui dira aussi que si le développement des missiles et de l’arsenal nucléaire de Pyongyang “continue sur cette voie, cela entraînera simplement un renforcement de la présence militaire et sécuritaire américaine dans la région”.

Rivalité régionale

M. Sullivan, qui s’exprimait à bord de l’avion Air Force One en route vers le Cambodge, a précisé que M. Biden n’allait pas faire de demande à la Chine mais plutôt donner “son point de vue” à M. Xi.

Ce point de vue est que “la Corée du Nord représente une menace non seulement pour les Etats-Unis, non seulement pour (la Corée du Sud) et le Japon, mais aussi pour la paix et la stabilité dans toute la région”.

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a ajouté sa voix aux appels à une action internationale concertée pour mettre un terme au programme de missiles de Pyongyang, lors d’un mini sommet avec la Chine, la Corée du Sud et l’Asean à Phnom Penh.

Tokyo et Séoul sont fortement préoccupés par la récente rafale de lancements dont celui d’un missile balistique intercontinental.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol aura une rencontre en tête-à-tête avec M. Kishida à Phnom Penh dimanche.

MM. Biden et Xi, les dirigeants des deux plus grandes économies du monde, se sont entretenus par téléphone à de multiples reprises depuis que le démocrate est devenu président en janvier 2021.

Mais la pandémie et l’aversion de M. Xi pour les voyages à l’étranger les ont empêchés de se rencontrer en personne.

Les deux hommes ne manquent pas de sujets à débattre, Washington et Pékin étant à couteaux tirés sur des questions allant du commerce aux droits de l’Homme dans la région chinoise du Xinjiang, en passant par le statut de Taïwan.

Avant le G20, lors de réunions avec les dirigeants de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est, M. Biden a insisté sur l’engagement des Etats-Unis à contrer l’influence de Pékin dans la région.

Ces dernières années, la Chine a montré les muscles, par le biais du commerce, de la diplomatie et de la puissance militaire, dans une région qu’elle considère comme son arrière-cour stratégique.

M. Biden a déclaré que les États-Unis souhaitaient collaborer avec l’Asean pour “se défendre contre les menaces importantes qui pèsent sur l’ordre fondé sur la règle et sur l’État de droit”.

Xi émerge, Poutine absent

MM. Biden et Xi abordent le G20 portés par de récents succès chez eux: aux Etats-Unis, les démocrates ont étonné par leurs bons résultats aux élections de mi-mandat tandis qu’en Chine, le chef de l’Etat a obtenu un troisième mandat historique à la tête du pays.

Lors du congrès du Parti communiste chinois en octobre, M. Xi a mis en garde contre un climat géopolitique difficile, sans mentionner nommément les Etats-Unis, tout en annonçant le triomphe “inévitable” de la Chine sur l’adversité.

Outre M. Biden, M. Xi rencontrera également le président français Emmanuel Macron, avant de se rendre à Bangkok plus tard dans la semaine pour le sommet du Forum de coopération Asie-Pacifique (APEC).

Le président russe Vladimir Poutine, qui fait face à une isolement diplomatique croissant depuis son invasion de l’Ukraine, sera absent du sommet du G20 et enverra à la place son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. 

M. Lavrov fera valoir le point de vue de Moscou selon lequel les Etats-Unis “déstabilisent” la région Asie-Pacifique en adoptant une approche conflictuelle, rapporte l’agence de presse russe TASS. 

Le Kremlin entretient des liens étroits avec le Vietnam et la Birmanie, dont l’armée est un important acheteur d’armes russes, tandis que d’autres gouvernements régionaux ont évité de se joindre aux efforts occidentaux visant à isoler Moscou à la suite de l’invasion de l’Ukraine.

sms-pdw/cwl/del/ia

Image du leader nord-coréen Kim Jong Un diffusée sur un écran de télévision dans une rue de Tokyo, le 3 novembre 2022 au Japon
• Richard A. Brooks

Montage photos du 11 novembre 2022 des présidents américain Joe Biden (g) et chinois Xi Jinping
• MANDEL NGAN

Le président russe Vladimir Poutine, le 10 novembre 2022 à Moscou
• Mikhail Metzel

Le président américain Joe Biden (5e g) et des dirigeants d’Asie du sud-est lors du sommet de l’Asean, le 12 novembre 2022 à Phnom Penh, au Cambodge
• SAUL LOEB

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Contre l’extension d’une mine en Allemagne, des militants anti-charbon campent dans les arbres

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Il ne restait plus qu’un agriculteur à Lützerath, village allemand construit sur d’immenses réserves de charbon. Il a rendu les clefs de sa ferme le mois dernier, laissant les lieux aux défenseurs du…

Il ne restait plus qu’un agriculteur à Lützerath, village allemand construit sur d’immenses réserves de charbon. Il a rendu les clefs de sa ferme le mois dernier, laissant les lieux aux défenseurs du climat, bien décidés à résister aux pelleteuses.

Dans leurs cabanes de bois et de tôle suspendues aux arbres, ces militants se disent capables de tenir plusieurs semaines si les forces de l’ordre décident de les expulser pour permettre l’extension de la mine à ciel ouvert dont la fosse béante s’étend au pied de leur campement.

Quand surviendra ce qu’ils nomment “le jour X”? Nul ne le sait, mais tous s’y préparent alors que l’Allemagne a besoin de charbon pour alimenter les centrales dont elle a dû prolonger le fonctionnement afin de compenser la raréfaction du gaz russe. Et éviter le black-out cet hiver.

Symbole de la lutte contre les énergies fossiles, Lützerath, dans l’ouest de l’Allemagne, attend samedi plusieurs milliers de manifestants anti-charbon qui exigent aussi plus d’ambition de la part des responsables internationaux réunis à la COP27 sur le climat, en Egypte.

“Nous ne savons pas quand l’évacuation doit avoir lieu”, explique Alma, une Française qui s’exprime sous son pseudonyme d’activiste.

“C’est une question de responsabilité, difficile à prendre par les autorités car l’opération, monumentale, mobilisera plusieurs milliers de policiers sur plusieurs semaines”, affirme la jeune femme d’une trentaine d’années.

Trahis

Après deux masters à l’université, Alma a décidé de se dédier à la vie militante à plein temps. Elle a fait partie des premiers à fonder le camp de Lützerath il y a deux ans, rejoints par une centaine d’activistes.

Au fil des expropriations, plusieurs dizaines d’habitants, indemnisés et relogés, ont quitté le village désormais abandonné.

Les militants se sont sentis trahis cet automne lorsque le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz, qui gouverne avec les écologistes, a annoncé un compromis avec l’énergéticien RWE, exploitant de la mine.

Contenu de l’accord: cinq villages des environs échapperont aux excavations mais Lützerath sera sacrifié comme prévu. 

Même si RWE, longtemps l’un des plus gros émetteurs de CO2 d’Europe, a aussi annoncé vouloir arrêter la production d’électricité au charbon d’ici 2030 dans le bassin minier rhénan, avançant de huit ans ses plans, les militants ne décolèrent pas.

“Si RWE exploite les tonnes de charbon sous Lützerath, l’Allemagne violera forcément l’accord de Paris à cause des émissions de carbone de la mine. Le village n’est donc pas qu’un symbole, c’est un point critique dans la lutte contre le réchauffement”, explique Alma.

De l’autre côté de la route, fermée par RWE, la mine s’ouvre au bord d’un précipice. Sur ses dunes de sable or et noir, les excavatrices creusent plus profondément.

Le charbon dans les sols voisins sera “nécessaire dès 2024” pour approvisionner les centrales, alors que les autres mines de la région ferment, assure l’exploitant.

Mais d’après l’Institut allemand de recherche économique, RWE pourrait encore puiser sur le site existant 100 millions de tonnes de lignite “tout en préservant Lützerath”, indique un rapport publié en juin 2021, avant l’invasion russe de l’Ukraine qui a entraîné une crise énergétique en Europe.

Le maintien en activité de plusieurs centrales ne remet pas en cause l’objectif du gouvernement allemand de sortir totalement du charbon en 2030.

Réseau de câbles

Pour éviter de se faire déloger par la police, les occupants de Lüzerath ont perché leurs habitations à six mètres en hauteur, dans les arbres, circulant de l’une à l’autre par un réseau de câbles. 

Ils assurent pouvoir y vivre en autonomie plusieurs semaines.

Au centre du camp, une vingtaine de militants s’efforcent de déployer un mât en tirant une corde reliée à un tronc d’arbre géant par un système de poulies.

“Les mâts sont complètement reliés aux arbres et aux habitations de façon à ce qu’il soit impossible de couper les cordes sans mettre en danger la vie de quelqu’un”, indique Alma, qui a dû, comme tous les autres, apprendre à grimper à la corde pour rejoindre les hauteurs.

“Toute la stratégie de l’occupation réside dans notre mise en danger”, prévient une militante anonyme.

lep/smk/cn 

Des militants rassemblés contre l’extension d’une mine de charbon à Lützerath, le 12 novembre 2022 dans l’ouest de l’Allemagne
• INA FASSBENDER

Un militant tient une pancarte “Moins” devant une mine de charbon à ciel ouvert, le 12 novembre 2022 à Lützerath, dans l’ouest de l’Allemagne
• INA FASSBENDER

Des militants rassemblés contre l’extension d’une mine de charbon à Lützerath, le 12 novembre 2022 dans l’ouest de l’Allemagne
• INA FASSBENDER

Des cabanes en bois perchées dans les arbres construites par des militants écologistes opposés à l’extension d’une mine de charbon à Lützerath, le 5 octobre 2022 dans l’ouest de l’Allemagne
• INA FASSBENDER

La mine de charbon à ciel ouvert à Lützerath, le 12 novembre 2022 dans l’ouest de l’Allemagne
• INA FASSBENDER

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Biden veut presser Xi sur la Corée du Nord lors du G20

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Le président américain Joe Biden est arrivé en Asie samedi et a promis d’exhorter le dirigeant chinois Xi Jinping à maîtriser la Corée du Nord au cours de leur première rencontre en tête-à-tête…

Le président américain Joe Biden est arrivé en Asie samedi et a promis d’exhorter le dirigeant chinois Xi Jinping à maîtriser la Corée du Nord au cours de leur première rencontre en tête-à-tête au sommet du G20 la semaine prochaine.

M. Biden a rencontré des dirigeants d’Asie du sud-est réunis pour leur sommet annuel à Phnom Penh, au Cambodge, avant son entretien avec son homologue chinois lundi à Bali, en Indonésie.

La rencontre entre les deux superpuissances intervient après que la Corée du Nord a procédé à une série record de tirs de missiles, semblant se préparer à conduire un essai nucléaire qui constituerait le septième de son histoire.

Lundi en marge du sommet du G20 en Indonésie, le président américain dira à M. Xi qu’il est dans l’intérêt de Pékin de “jouer un rôle constructif pour réfréner les pires tendances de la Corée du Nord”, a déclaré samedi à des journalistes Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain.

Il lui dira aussi que si le développement des missiles et de l’arsenal nucléaire de Pyongyang “continue sur cette voie, cela entraînera simplement un renforcement de la présence militaire et sécuritaire américaine dans la région”.

Rivalité régionale

M. Sullivan, qui s’exprimait à bord de l’avion Air Force One en route vers le Cambodge, a précisé que M. Biden n’allait pas faire de demande à la Chine mais plutôt donner “son point de vue” à M. Xi.

Ce point de vue est que “la Corée du Nord représente une menace non seulement pour les Etats-Unis, non seulement pour (la Corée du Sud) et le Japon, mais aussi pour la paix et la stabilité dans toute la région”.

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a ajouté sa voix aux appels à une action internationale concertée pour mettre un terme au programme de missiles de Pyongyang, lors d’un mini sommet avec la Chine, la Corée du Sud et l’Asean à Phnom Penh.

Tokyo et Séoul sont fortement préoccupés par la récente rafale de lancements dont celui d’un missile balistique intercontinental.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol aura une rencontre en tête-à-tête avec M. Kishida à Phnom Penh dimanche.

MM. Biden et Xi, les dirigeants des deux plus grandes économies du monde, se sont entretenus par téléphone à de multiples reprises depuis que le démocrate est devenu président en janvier 2021.

Mais la pandémie et l’aversion de M. Xi pour les voyages à l’étranger les ont empêchés de se rencontrer en personne.

Les deux hommes ne manquent pas de sujets à débattre, Washington et Pékin étant à couteaux tirés sur des questions allant du commerce aux droits de l’Homme dans la région chinoise du Xinjiang, en passant par le statut de Taïwan.

Avant le G20, lors de réunions avec les dirigeants de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est, M. Biden a insisté sur l’engagement des Etats-Unis à contrer l’influence de Pékin dans la région.

Ces dernières années, la Chine a montré les muscles, par le biais du commerce, de la diplomatie et de la puissance militaire, dans une région qu’elle considère comme son arrière-cour stratégique.

M. Biden a déclaré que les États-Unis souhaitaient collaborer avec l’Asean pour “se défendre contre les menaces importantes qui pèsent sur l’ordre fondé sur la règle et sur l’État de droit”.

Xi émerge, Poutine absent

MM. Biden et Xi abordent le G20 portés par de récents succès chez eux: aux Etats-Unis, les démocrates ont étonné par leurs bons résultats aux élections de mi-mandat tandis qu’en Chine, le chef de l’Etat a obtenu un troisième mandat historique à la tête du pays.

Lors du congrès du Parti communiste chinois en octobre, M. Xi a mis en garde contre un climat géopolitique difficile, sans mentionner nommément les Etats-Unis, tout en annonçant le triomphe “inévitable” de la Chine sur l’adversité.

Outre M. Biden, M. Xi rencontrera également le président français Emmanuel Macron, avant de se rendre à Bangkok plus tard dans la semaine pour le sommet du Forum de coopération Asie-Pacifique (APEC).

Le président russe Vladimir Poutine, qui fait face à une isolement diplomatique croissant depuis son invasion de l’Ukraine, sera absent du sommet du G20 et enverra à la place son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. 

M. Lavrov fera valoir le point de vue de Moscou selon lequel les Etats-Unis “déstabilisent” la région Asie-Pacifique en adoptant une approche conflictuelle, rapporte l’agence de presse russe TASS. 

Le Kremlin entretient des liens étroits avec le Vietnam et la Birmanie, dont l’armée est un important acheteur d’armes russes, tandis que d’autres gouvernements régionaux ont évité de se joindre aux efforts occidentaux visant à isoler Moscou à la suite de l’invasion de l’Ukraine.

sms-pdw/cwl/del/ia

Image du leader nord-coréen Kim Jong Un diffusée sur un écran de télévision dans une rue de Tokyo, le 3 novembre 2022 au Japon
• Richard A. Brooks

Montage photos du 11 novembre 2022 des présidents américain Joe Biden (g) et chinois Xi Jinping
• MANDEL NGAN

Le président russe Vladimir Poutine, le 10 novembre 2022 à Moscou
• Mikhail Metzel

Le président américain Joe Biden (5e g) et des dirigeants d’Asie du sud-est lors du sommet de l’Asean, le 12 novembre 2022 à Phnom Penh, au Cambodge
• SAUL LOEB

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Teen shot by City Constable while under arrested

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The injuries the teen sustained

Family members of a 16-year-old lad are calling on the Guyana Police Force (GPF) to investigate an incident that occurred last Wednesday in vicinity of the St George’s Cathedral in Georgetown and involved the shooting of this teen.

The teen’s father, Kenneth Mackintosh, has said the incident occurred at around 12:00h last Wednesday, while his teen son, a resident of Smyth Street in Georgetown, and his friend were walking towards the St John’s College on Waterloo Street.

According to this father, his son had once been a student of St John’s College, but was expelled in 2021 after being involved in a fight with another student.

This father has said that, on the day in question, while his son was walking with his friend, he came face-to-face with the teen with whom he had had the altercation that had led to his expulsion from St John’s College last year.

He said that teen approached his son with a pair of scissors, and both his son and the friend began to chase this aggressor.

“After he was being chased, he ran over to the Constab, and the Constab Police saw two boys – my son and his friend – chasing him (the aggressor), and they began chasing my son and his friend. While chasing them, they gave a warning shot in the air, and my son stopped, and they arrested him,” the man said.

This father is contending that even though his son was already in handcuffs and in the Constabulary vehicle, he was shot in the abdomen by a City Constable.

“They gun-butt him…and the officer point a gun and shoot him. They raised up his friend jersey, thinking it was him who was shot, but then they see the blood coming from him,” he said.

This teen’s family members are contending that after he was shot, he was taken to the hospital, and a senior rank in the City Constabulary – a relative of the officer who had shot him – came to them with an offer of compensation, which they have refused to accept.

They have expressed a conviction that this case is being covered up by the City Constabulary Department.

Contacted by media personnel over the weekend, acting Town Clerk Candace Nelson has refused to provide any details on the shooting. She repeatedly stated that it was the weekend and she would not provide any information, since she is not conducting the investigation. All calls to officials at the City Constabulary have since proven futile.

As such, family members of this injured teen are calling on the Police to conduct a thorough investigation of this matter.

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Policier tué à Bruxelles: l’hôpital “jamais informé” de la dangerosité du suspect

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L’hôpital ayant reçu l’assassin présumé d’un policier à Bruxelles jeudi quelques heures avant l’attaque a assuré n’avoir “jamais été informé” par les forces de l’ordre de la dangerosité de l’homme, qui a quitté…

L’hôpital ayant reçu l’assassin présumé d’un policier à Bruxelles jeudi quelques heures avant l’attaque a assuré n’avoir “jamais été informé” par les forces de l’ordre de la dangerosité de l’homme, qui a quitté l’établissement sans faire l’objet d’une évaluation psychiatrique.

Alors que les circonstances du drame font polémique en Belgique, les Cliniques universitaires Saint-Luc ont, dans un communiqué transmis à l’AFP samedi, tenu à “rappeler que tout patient qui se présente aux urgences est libre de les quitter à son initiative sauf s’il s’inscrivait dans le cadre d’une surveillance policière continue, ce qui n’était pas le cas dans le cadre de cette admission”.

“Aucune consigne n’a été donnée par les autorités compétentes”, ajoute l’établissement.

Le suspect, Yassine M., un Belge de 32 ans, ancien détenu radicalisé fiché par les services antiterroristes, a attaqué jeudi soir à Bruxelles deux policiers avec un couteau, blessant mortellement l’un deux. Il s’était présenté dans la matinée dans un commissariat de la capitale belge en demandant à être “pris en charge au niveau psychologique”, selon le parquet de Bruxelles, et avait, après avis d’un magistrat, été accompagné à l’hôpital Saint-Luc.

L’hôpital indique que l’homme s’est présenté jeudi au service des urgences vers 11H00, accompagné par trois policiers, “pour une prise en charge psychologique volontaire”.

Après “28 minutes”, il a été vu par une infirmière, selon l’établissement, qui précise que les policiers ont quitté le service des urgences “à ce moment-là sans avoir jamais informé les membres du personnel des urgences de la dangerosité de la personne”.

L’homme a ensuite été placé “en salle d’attente pour patienter avant sa prise en charge psychiatrique”, mais “une vingtaine de minutes plus tard”, l’infirmière venant le chercher a constaté qu’il “avait quitté la salle d’attente et ce, de son plein gré”. “L’évaluation psychiatrique n’a donc pas pu avoir lieu”, souligne l’hôpital. 

L’attaque, au cours de laquelle un autre policier a été blessé, a suscité questions et protestations jusqu’au sein de la coalition gouvernementale dirigée par le Premier ministre Alexander De Croo, et provoqué la colère des syndicats de policiers, qui appellent à une manifestation à Bruxelles le 28 novembre.

L’assaillant, blessé par des tirs de riposte d’une patrouille arrivée en renfort, a été hospitalisé.

alm/fio

Des policiers sur les lieux d’une attaque au couteau, le 11 novembre 2022 à Bruxelles
• NICOLAS MAETERLINCK

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La surpopulation carcérale, un mal français

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Des maisons d’arrêt surpeuplées à plus de 140% et une inflation qui ne faiblit pas: près de trois ans après sa condamnation par la justice européenne pour sa surpopulation carcérale, la France…

Des maisons d’arrêt surpeuplées à plus de 140% et une inflation qui ne faiblit pas: près de trois ans après sa condamnation par la justice européenne pour sa surpopulation carcérale, la France n’a toujours pas endigué ce mal endémique.

Selon les dernières données officielles, les prisons françaises comptaient 72.350 détenus pour quelque 60.000 places au 1er octobre, soit 3.177 de plus en un an et 13.655 de plus qu’en juin 2020, quand la crise sanitaire avait entraîné une chute drastique du nombre de prisonniers.

Au rythme de progression actuel, le record absolu de 72.575 personnes incarcérées atteint en mars 2020 à la veille de la mise sous cloche du pays, devrait être prochainement dépassé.

Une évolution à rebours de celle des voisins européens de la France, qui ont vu en dix ans reculer leur taux d’incarcération, notamment en Allemagne (-12,9%) et aux Pays-Bas (-17,4%).

“Il y a une exception répressive française”, juge Matthieu Quinquis, président de l’Observatoire international des prisons (OIP), et cette “augmentation folle de la répression ne correspond pas à une hausse de la délinquance”. 

En France, “la prison reste la reine des peines”, note aussi Dominique Simonnot, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), qui s’insurge contre une “passion française d’enfermer”.

Dans un discours à Agen en 2018, Emmanuel Macron avait lui-même regretté que l’emprisonnement reste “la solution qui contente symboliquement le plus de monde, ce qui évite de s’interroger sur le sens que cela recouvre”.

Organisations syndicales et associations déplorent toutefois depuis l’absence de “volonté politique” pour endiguer ce surpeuplement chronique, que la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) avait qualifié de “structurel” en condamnant la France en janvier 2020.

“Incantation permanente”

Dans son “plan d’action” contre la surpopulation carcérale adressé à l’Europe, le gouvernement français met en avant la construction de 15.000 nouvelles places de prison d’ici 2027 et assure que le recours accru aux mesures alternatives à la détention “produira tous ses effets dans les prochains mois”. 

“Soixante pages pour dire que tout va bien. C’est une incantation permanente”, raille Matthieu Quinquis.

Le gouvernement détaille que 2.081 places ont été livrées depuis 2017, que 360 doivent l’être d’ici la fin de l’année, puis 1.958 en 2023, 390 en 2024 et 740 en 2025. Soit un total de 5.500 places.

La nouvelle échelle des peines entrée en vigueur en mars 2020, qui vise à limiter les courtes peines, grandes pourvoyeuses d’emprisonnement, est un “rendez-vous manqué”, constate poliment une ancienne directrice de prison.

En trois ans, le quantum des peines prononcées a “augmenté de 11%” et le recours à la détention provisoire – avant jugement – reste “extrêmement important”, note le président de l’OIP. 

Une récente étude de l’Administration pénitentiaire mettait en évidence qu’entre 2015 et 2019, l’augmentation du nombre de détenus était surtout liée à la hausse des mises en détention provisoire (+17,4% en cinq ans) et la croissance de la durée moyenne d’incarcération des prévenus.

Le ministère de la Justice invite à “tempérer” l’impact de la détention provisoire. “C’est en réalité la durée de l’emprisonnement des condamnés qui influence le plus la tendance à la hausse”, affirme-t-il.

Si des peines d’emprisonnement ferme d’un mois, pourtant proscrites, restent prononcées (159 déjà en 2022) et celles de moins de six mois ont diminué de 6%, celles de plus de six mois ont connu une hausse importante.

“Temps d’appropriation”

Il en “résulte un accroissement sensible du nombre des années d’emprisonnement prononcées”, de l’ordre de “2% en 2022 par rapport à 2021”, constate-t-on Place Vendôme.

Les dernières réformes “nécessitent encore un temps d’appropriation”, plaide la Chancellerie.

“On a perdu sur les deux tableaux”, regrette Alice Maintigneux, présidente de l’Association nationale des juges de l’application des peines (Anjap).

“Les effets attendus en termes de développement des peines de travail d’intérêt général (TIG) n’ont pas abouti et les aménagements de peine +ab initio+ (dès l’audience) censés mordre sur la prison ont mordu sur les autres alternatives”.

Les juges sont par ailleurs tiraillés entre l’injonction de “vider les prisons” et la création de nouvelles infractions ou l’aggravation de leur répression, souligne la magistrate.

“Si l’objectif politique est de limiter la surpopulation carcérale, il faut nous donner les outils juridiques pour le faire”, abonde Samra Lambert, du Syndicat de la magistrature (SM, gauche).

Avec d’autres, le syndicat milite de longue date pour un mécanisme national et contraignant de régulation qui limiterait les taux d’occupation de chaque prison à 100%.

Plusieurs dispositifs ont été expérimentés, notamment à Grenoble où le seuil d’alerte avait été fixé à 130%. Mais sans valeur contraignante, ils ont “été voués à l’échec”, affirme-t-on au Syndicat national des directeurs pénitentiaires (SNDP-CFDT). 

Alors que le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti doit dévoiler fin novembre sa “feuille de route” après les Etats généraux de la justice, il y a “une opportunité à saisir”, espère Alice Maintigneux.

asl/pa/pta

Un gardien dans un couloir de la prison de Gradignan, près de Bordeaux, le 3 octobre 2022 dans le sud-ouest de la France
• Thibaud MORITZ

Au rythme de progression actuel, le record absolu de 72.575 personnes incarcérées atteint en mars 2020 à la veille de la mise sous cloche du pays, devrait être prochainement dépassé
• Lionel BONAVENTURE

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La surpopulation carcérale, un mal français

Black Immigrant Daily News

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Des maisons d’arrêt surpeuplées à plus de 140% et une inflation qui ne faiblit pas: près de trois ans après sa condamnation par la justice européenne pour sa surpopulation carcérale, la France…

Des maisons d’arrêt surpeuplées à plus de 140% et une inflation qui ne faiblit pas: près de trois ans après sa condamnation par la justice européenne pour sa surpopulation carcérale, la France n’a toujours pas endigué ce mal endémique.

Selon les dernières données officielles, les prisons françaises comptaient 72.350 détenus pour quelque 60.000 places au 1er octobre, soit 3.177 de plus en un an et 13.655 de plus qu’en juin 2020, quand la crise sanitaire avait entraîné une chute drastique du nombre de prisonniers.

Au rythme de progression actuel, le record absolu de 72.575 personnes incarcérées atteint en mars 2020 à la veille de la mise sous cloche du pays, devrait être prochainement dépassé.

Une évolution à rebours de celle des voisins européens de la France, qui ont vu en dix ans reculer leur taux d’incarcération, notamment en Allemagne (-12,9%) et aux Pays-Bas (-17,4%).

“Il y a une exception répressive française”, juge Matthieu Quinquis, président de l’Observatoire international des prisons (OIP), et cette “augmentation folle de la répression ne correspond pas à une hausse de la délinquance”. 

En France, “la prison reste la reine des peines”, note aussi Dominique Simonnot, la contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), qui s’insurge contre une “passion française d’enfermer”.

Dans un discours à Agen en 2018, Emmanuel Macron avait lui-même regretté que l’emprisonnement reste “la solution qui contente symboliquement le plus de monde, ce qui évite de s’interroger sur le sens que cela recouvre”.

Organisations syndicales et associations déplorent toutefois depuis l’absence de “volonté politique” pour endiguer ce surpeuplement chronique, que la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) avait qualifié de “structurel” en condamnant la France en janvier 2020.

“Incantation permanente”

Dans son “plan d’action” contre la surpopulation carcérale adressé à l’Europe, le gouvernement français met en avant la construction de 15.000 nouvelles places de prison d’ici 2027 et assure que le recours accru aux mesures alternatives à la détention “produira tous ses effets dans les prochains mois”. 

“Soixante pages pour dire que tout va bien. C’est une incantation permanente”, raille Matthieu Quinquis.

Le gouvernement détaille que 2.081 places ont été livrées depuis 2017, que 360 doivent l’être d’ici la fin de l’année, puis 1.958 en 2023, 390 en 2024 et 740 en 2025. Soit un total de 5.500 places.

La nouvelle échelle des peines entrée en vigueur en mars 2020, qui vise à limiter les courtes peines, grandes pourvoyeuses d’emprisonnement, est un “rendez-vous manqué”, constate poliment une ancienne directrice de prison.

En trois ans, le quantum des peines prononcées a “augmenté de 11%” et le recours à la détention provisoire – avant jugement – reste “extrêmement important”, note le président de l’OIP. 

Une récente étude de l’Administration pénitentiaire mettait en évidence qu’entre 2015 et 2019, l’augmentation du nombre de détenus était surtout liée à la hausse des mises en détention provisoire (+17,4% en cinq ans) et la croissance de la durée moyenne d’incarcération des prévenus.

Le ministère de la Justice invite à “tempérer” l’impact de la détention provisoire. “C’est en réalité la durée de l’emprisonnement des condamnés qui influence le plus la tendance à la hausse”, affirme-t-il.

Si des peines d’emprisonnement ferme d’un mois, pourtant proscrites, restent prononcées (159 déjà en 2022) et celles de moins de six mois ont diminué de 6%, celles de plus de six mois ont connu une hausse importante.

“Temps d’appropriation”

Il en “résulte un accroissement sensible du nombre des années d’emprisonnement prononcées”, de l’ordre de “2% en 2022 par rapport à 2021”, constate-t-on Place Vendôme.

Les dernières réformes “nécessitent encore un temps d’appropriation”, plaide la Chancellerie.

“On a perdu sur les deux tableaux”, regrette Alice Maintigneux, présidente de l’Association nationale des juges de l’application des peines (Anjap).

“Les effets attendus en termes de développement des peines de travail d’intérêt général (TIG) n’ont pas abouti et les aménagements de peine +ab initio+ (dès l’audience) censés mordre sur la prison ont mordu sur les autres alternatives”.

Les juges sont par ailleurs tiraillés entre l’injonction de “vider les prisons” et la création de nouvelles infractions ou l’aggravation de leur répression, souligne la magistrate.

“Si l’objectif politique est de limiter la surpopulation carcérale, il faut nous donner les outils juridiques pour le faire”, abonde Samra Lambert, du Syndicat de la magistrature (SM, gauche).

Avec d’autres, le syndicat milite de longue date pour un mécanisme national et contraignant de régulation qui limiterait les taux d’occupation de chaque prison à 100%.

Plusieurs dispositifs ont été expérimentés, notamment à Grenoble où le seuil d’alerte avait été fixé à 130%. Mais sans valeur contraignante, ils ont “été voués à l’échec”, affirme-t-on au Syndicat national des directeurs pénitentiaires (SNDP-CFDT). 

Alors que le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti doit dévoiler fin novembre sa “feuille de route” après les Etats généraux de la justice, il y a “une opportunité à saisir”, espère Alice Maintigneux.

asl/pa/pta

Un gardien dans un couloir de la prison de Gradignan, près de Bordeaux, le 3 octobre 2022 dans le sud-ouest de la France
• Thibaud MORITZ

Au rythme de progression actuel, le record absolu de 72.575 personnes incarcérées atteint en mars 2020 à la veille de la mise sous cloche du pays, devrait être prochainement dépassé
• Lionel BONAVENTURE

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World Cup 2022: Injured Son leads South Korea’s squad for Qatar Loop Jamaica

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SEOUL, South Korea (AP) — In a surprise to no one, Tottenham forward Son Heung-min is headlining South Korea’s squad for the third straight World Cup as coach Paulo Bento places his hopes on his superstar striker who is recovering from a fractured eye socket.

Bento also selected Napoli defender Kim Min-jae and Mallorca attacking midfielder Lee Kang-in but left out speedy Ulsan Hyundai winger Um Won-sang when he named his 26-player roster Saturday for the tournament in Qatar.

Son, who has scored 35 goals in 104 internationals, hasn’t played since Nov. 2 when he sustained a fracture around his left eye following a collision with Marseille’s Chancel Mbemba while playing for Tottenham in the UEFA Champions League.

While recovering from surgery, Son said this week that he expects to play in Qatar with a protective mask, reassuring fans on Instagram that he wouldn’t “miss this for the world.”

But there are concerns whether he would be able to display something close to his top form following the injury-related layoff, after Bento spent years carefully building his offense around Son’s speed, two-footed shooting reflexes and dead-ball accuracy.

At a media conference in Seoul, Bento said it remains unclear when Son would be able to resume training with the national team, saying his condition was being analyzed day-by-day.

Separate from the 26 players officially on his roster, Bento is also taking Suwon Samsung forward Oh Hyeon-gyu as an emergency reserve who could step in if Son or other injured players aren’t fit enough to play.

“The most important (thing) is he recovers as well as possible, feels comfortable,” Bento said of Son.

Son won the Premier League’s Golden Boot last season after sharing the scoring lead in English football’s top flight, strengthening his case as the country’s greatest player ever.

Before Son’s injury, some analysts had considered Bento’s squad as the strongest team South Korea has ever assembled, at least on paper, with Son being supported by several players in their 20s and 30s getting regular minutes in European football.

Still, even if Son is healthy, South Korea is seen as an outsider to get out of Group H, which contains Uruguay, Portugal and Ghana.

Son isn’t the only injured player on Bento’s roster. Kim Jin-su, who has been Bento’s first choice at left fullback, is dealing with a hamstring injury. Kim’s fitness is crucial as Bento relies heavily on his fullbacks to provide width to the attack, although the space they leave behind has created defensive problems South Korea has struggled to fix.

Qatar marks South Korea’s 11th appearance at the World Cup and its 10th straight. The country has reached the knockout rounds only twice — making the semifinals at home in 2002, and the last 16 in the 2010 tournament in South Africa.

South Korea breezed through Asian qualifying but has looked underwhelming in recent friendlies, including Friday’s laborious 1-0 win over Iceland at home. That match came at the cost of defender Park Ji-su, who sustained an ankle injury that left him out of the World Cup squad.

With Son recovering from an injury, the pressure is on other attackers such as Wolverhampton winger Hwang Hee-chan and Jeonbuk Hyundai forward Cho Gue-sung to step up.

Despite the team’s defensive problems, Bento at least has a solid center back pairing in veteran Kim Young-gwon and Napoli star Kim Min-jae, who brings a rare combination of size, speed and strength to the team.

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South Korea

Goalkeepers: Kim Seung-gyu (Al Shabab), Jo Hyeon-woo (Ulsan Hyundai), Song Bum-keun (Jeonbuk Hyundai Motors).

Defenders: Kim Min-jae (Napoli), Kim Young-gwon (Ulsan Hyundai), Kwon Kyung-won (Gamba Osaka), Cho Yu-min (Daejeon HanaCitizen), Kim Moon-hwan (Jeonbuk Hyundai Motors) ,Yoon Jong-gyu (FC Seoul), Kim Tae-hwan (Ulsan Hyundai), Kim Jin-su (Jeonbuk Hyundai Motors) ,Hong Chul (Daegu FC)

Midfielders: Jung Woo-young (Al Sadd), Son Jun-ho (Shandong Taishan), Paik Seung-ho (Jeonbuk Hyundai Motors), Hwang In-beom (Olympiacos), Lee Jae-sung (1.FSV Mainz), Kwon Chang-hoon (Gimcheon Sangmu), Jeong Woo-yeong (SC Freiburg), Lee Kang-in (Mallorca), Son Heung-min (Tottenham), Hwang Hee-chan (Wolverhamton), Na Sang-ho (FC Seoul), Song Min-kyu (Jeonbuk Hyundai Motors).

Forwards: Hwang Ui-jo (Olympiacos), Cho Gue-sung (Jeonbuk Hyundai Motors),

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Another curfew imposed in East Kingston as crime surge create concerns Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

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A curfew has been imposed in sections of the Kingston Eastern Division.

The curfew commenced at 8:00 p.m., Friday, November 11, and will continue until 8:00 p.m. on Sunday, November 13.

The boundaries of the curfew are as follows: South along Windward Road from West Avenue to Upper Elleston Road;

East along an imaginary line from O’Hare Road onto West Avenue to Windward Road;

West along Upper Elletson Road from Windward Road to Cumberland Avenue; North along Cumberland Avenue from Upper Elletson Road to O’ Hare Road.

Persons are reminded that during the hours of the curfew, all persons within the boundaries of the curfew are required to remain within their premises unless otherwise authorized in writing by the ground commander.

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