Les Clubistes en tête d’un trio infernal

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FOOTBALL. RéGIONAL 1. GROUPE B. 5E JOURNéE

Le RC Saint-Joseph de Sébastien Crétinoir (à droite) a eu raison de la Samaritaine de Patrick Percin. • MM.

Avec un match de moins, tout comme l’Assaut, le Club Colonial est aux premières loges. Le Club Franciscain complète le trio. Derrière ces trois équipes, même s’il reste des matches à rattraper, les écarts commencent à s’accroître.

à Louis-Achille, vendredi soir, le New Club et le
Club Colonial ont emballé très vite le match. Vermignon repousse la
frappe d’Arnerin, Attelly à l’affût marque le premier but (0-1,
6e). Les Clubistes réagissent vite. De Percin trouve Ursulet qui
sert en retrait, à Goron, lequel égalise (1-1, 7e).

Les qualités de vitesse et de changement de
direction permettent à Bourguignon, sur une faute, d’obtenir un
pénalty. Marny l’exécute et marque (2-1, 64e). Le Club Colonial se
met à l’abri grâce à Loetitia, mis sur orbite par Mathurin, il
envoie le ballon dans les filets (3-1, 90e+4). Invaincu, le onze
doyen reste leader, à la meilleure différence de buts, et avec un
match de moins. 

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Chine: un troisième sacre historique pour Xi Jinping

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Le président chinois Xi Jinping a été reconduit dimanche à la tête du Parti communiste, s’entourant de fidèles alliés pour devenir le dirigeant le plus…

Le président chinois Xi Jinping a été reconduit dimanche à la tête du Parti communiste, s’entourant de fidèles alliés pour devenir le dirigeant le plus puissant de la Chine moderne.

“La Chine ne peut pas se développer sans le monde et le monde a aussi besoin de la Chine”, a clamé devant la presse le dirigeant, également reconduit aux commandes de l’armée chinoise.

En une décennie à la tête du pays, Xi Jinping a renforcé la stature de la deuxième économie mondiale et modernisé considérablement l’armée pour rivaliser avec les Etats-Unis. 

“Nous avons créé deux miracles: un développement économique rapide et une stabilité sociale à long terme”, s’est-il félicité, après avoir obtenu un troisième mandat de cinq ans, par un Comité central largement remanié duParti communistechinois (PCC).

Les dirigeants russe et nord-coréen, Vladimir Poutine et Kim Jong Un, lui ont envoyé leurs “chaleureuses félicitations”. Le premier s’est dit “ravi” de poursuivre un “dialogue constructif et travail commun étroit”, le second souhaitant “un plus bel avenir” aux relations bilatérales entre Pékin et Pyongyang.

Le président cubain Miguel Díaz-Canel a lui exprimé son intention de renforcer les liens d’amitié avec la Chine “afin de contribuer (…) à l’irréversibilité et la vitalité du socialisme au niveau mondial”.

Au Palais du peuple à Pékin, le dirigeant de 69 ans au sourire impassible est arrivé à la tribune surmontée de la faucille et du marteau, suivi de six autres hommes nommés au sommet du pouvoir chinois, tous des proches et alliés.

Plusieurs médias étrangers, comme le Wall Street Journal ou la BBC, n’ont pas été conviés à cette présentation à la presse.

Remerciant “l’ensemble du Parti pour (sa) confiance”, Xi Jinping a promis de “travailler dur dans l’accomplissement” de ses “tâches”. 

Malgré une concentration presque totale des pouvoirs, le dirigeant fait face à des vents adverses: une économie en fort ralentissement en raison de sa politique “zéro Covid”, une rivalité exacerbée avec les Etats-Unis et des critiques internationales sur les droits humains.

Encore moins de femmes

Le 20e congrès du PCC s’est refermé samedi après une semaine de délibérations à huis clos, avec le renouvellement de 65% des membres du Comité central, sorte de parlement interne au parti.

Au cours de leur première réunion dimanche matin, les 205 membres de ce parlement – dont 11 femmes seulement – ont désigné les 24 représentants du Bureau politique, l’instance de décision du PCC.

Celui-ci, pour la première fois en 25 ans, ne compte aucune femme.

“Les femmes continuent d’être fortement sous-représentées au sommet de la politique chinoise”, note la lettre d’information spécialisée Neican China. Leur proportion a même reculé de 5,4 à 4,9% au sein du Comité central.

Ce dernier a aussi désigné dimanche le nouveau Comité permanent du parti, organe qui détient la réalité du pouvoir en Chine.

Dirigé par son secrétaire général, Xi Jinping, le Comité est désormais exclusivement composé de ses proches alliés.

A priori, Li Qiang, chef du parti à Shanghai, devrait être le prochain Premier ministre, en dépit d’une gestion chaotique du confinement au printemps. Il succèderait alors à Li Keqiang qui prendra sa retraite.

Les nouveaux membres du Comité permanent “sont tous des hommes de Xi, cela montre qu’il veut gouverner au-delà d’un troisième mandat”, donc après 2027, souligne Alfred Wu Muluan, expert en politique chinoise à l’Université nationale de Singapour.

“Catastrophique”

Une rupture par rapport au passé, quand les factions du PCC nouaient des compromis pour répartir les postes, ce dont Xi Jinping est un illustre exemple: il est arrivé comme candidat de consensus en 2012.

Mais M. Xi avait ensuite surpris tout le monde en éliminant ses rivaux pour concentrer peu à peu tous les pouvoirs à la tête du parti et de la Chine, tout en menant une répression sévère contre toute dissidence.

En décrochant à nouveau le poste de secrétaire général du parti, Xi Jinping s’assure un troisième mandat présidentiel en mars prochain.

Pour se maintenir au pouvoir, il a fait amender en 2018 la Constitution qui limitait ce poste à deux mandats et à une durée totale de 10 ans.

“La reconduction de Xi Jinping est le fruit d’une extrême concentration de son pouvoir personnel”, souligne à l’AFP un politologue chinois, sous couvert d’anonymat compte tenu de la sensibilité du sujet.

Et il ne fait “aucun doute” que M. Xi cherche désormais à se maintenir au pouvoir à vie.

Cette décision est “catastrophique pour la Chine” et nuit au Parti communiste, estime cet intellectuel, car elle annonce selon lui “le déclin et la stagnation” de la deuxième économie mondiale.

Henry Gao, professeur de droit à l’université de gestion de Singapour, prédit quant à lui que Xi sera “plus conservateur” en politique intérieure mais “plus radical” à l’international lors de son prochain mandat: il “tentera de se confronter à l’Occident”.

L’incident Hu Jintao

En clôture de son congrès, le PCC a réaffirmé samedi le “rôle central” de Xi Jinping.

Seul incident marquant durant une cérémonie très chorégraphiée, l’ancien président Hu Jintao a été escorté vers la sortie, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Visiblement contre son gré, l’homme de 79 ans, qui a présidé la Chine de 2003 à 2013, a été incité par des employés à se lever de son siège, situé à côté de Xi Jinping.

Cette scène très inhabituelle n’a pas été expliquée par les autorités, qui n’ont donné aucune suite aux sollicitations de l’AFP. 

L’agence Chine nouvelle a affirmé en anglais que Hu Jintao “ne se sentait pas bien”. Il va “beaucoup mieux” désormais, a-t-elle écrit sur Twitter, bloqué en Chine. Aucun média dans le pays n’a cependant repris cette information.

sbr-lxc-ka/chv/pa/cls

L’ex-président chinois Hu Jintao (c), entre le chef de l’Etat actuel Xi Jinping (d) et le Premier ministre Li Keqiang (g), est emmené vers la sortie lors de la cérémonie de clôture du congrès du Parti communiste, à Pékin le 22 octobre 2022
• Noel CELIS

Les passants regardent une émission en direct du président chinois Xi Jinping, sur un écran dans un centre commercial de Qingzhou, dans la province orientale du Shandong, le 23 octobre 2022
• STR

Chronologie des dirigeants de la Chine depuis 1949
• John SAEKI

Organigramme du Parti communiste chinois après son 20e congrès en octobre 2022
• Gal ROMA

Chine: un troisième sacre historique pour Xi Jinping
• Leo RAMIREZ

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Après l’effroi, des centaines de personnes attendues aux funérailles de Lola

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Des centaines de personnes –proches, élus ou anonymes– sont attendues lundi après-midi à Lillers (Pas-de-Calais) pour les obsèques de Lola, 12 ans, dont le meurtre sauvage a bouleversé le pays, une cérémonie que ses…

Des centaines de personnes –proches, élus ou anonymes– sont attendues lundi après-midi à Lillers (Pas-de-Calais) pour les obsèques de Lola, 12 ans, dont le meurtre sauvage a bouleversé le pays, une cérémonie que ses parents veulent “digne”, loin des “agitations politiques”.

Pour “un dernier hommage” à la fillette, la famille a donné rendez-vous dès 13H45 à la collégiale Saint-Omer de Lillers, commune de 10.000 habitants dont est originaire sa mère.

Les parents souhaitent “pouvoir honorer la mémoire” de Lola “dans la sérénité” et “le respect et la dignité”, ont-ils réaffirmé dimanche soir, pour la troisième fois depuis jeudi.

La messe, célébrée à 14H30 par l’évêque d’Arras Mgr Olivier Leborgne, sera ouverte au public, mais l’inhumation au cimetière “se fera dans la plus stricte intimité”, ont-ils ajouté.

“Je veux que les parents de Lola retrouvent la possibilité de vivre”, a dit dimanche, sur France 3, Mgr Leborgne. “J’espère que les gens seront très sobres, très discrets, très respectueux.”

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et plusieurs élus sont attendus, dont la députée RN du Pas-de-Calais Caroline Parmentier.

La capacité de l’église étant limitée à 500 personnes, une “sonorisation” sera installée à l’extérieur et la place entièrement vidée de ses voitures pour pouvoir accueillir “quelques milliers de personnes”, a indiqué à l’AFP une source proche des forces de sécurité.

“Merci à tous”

Les circonstances tragiques de la mort de l’enfant, violentée, asphyxiée et retrouvée le 14 octobre dans une malle dans la cour de son immeuble, ont suscité une vive émotion dans le pays. 

Des grilles de sa résidence aux boîtes mails des communes où vivaient ses proches, des milliers d’anonymes ont adressé leurs condoléances. “Merci à tous pour votre soutien”, a écrit la maman de Lola, dans un message Facebook partagé plus de 20.000 fois.

Munies de roses blanches et les yeux souvent humides, des dizaines de personnes ont défilé vendredi soir à Fouquereuil (Pas-de-Calais), ville d’origine du père, pour déposer des dessins, des poèmes ou quelques mots dans des registres disposés par la mairie.

Dimanche, des riverains allumaient des bougies et déposaient des fleurs devant l’immeuble de Lola à Paris, sur un muret déjà couvert de centaines de bouquets et messages. “Je ne peux pas aller aux funérailles” alors “je viens ici exprimer ma solidarité”, a confié à l’AFP Sandra, une riveraine.

“Qu’est-ce qui nous touche tous? C’est l’atrocité de ce crime”, s’est ému vendredi le président Emmanuel Macron, affirmant que la famille de la fillette avait “besoin du respect et de l’affection de la nation”.

“Très choqué”

Le profil de la suspecte, Dahbia B., Algérienne sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a suscité de vives critiques à droite et à l’extrême-droite, le gouvernement fustigeant “l’indécence” de cette “récupération politique”.

Chez les Républicains, Eric Ciotti a tancé un “laxisme migratoire criminel”, avant que son concurrent à la présidence du parti, Bruno Retailleau, annonce le dépôt prochain d’une proposition de loi pour engager “la responsabilité de l’Etat” lorsqu’il “manque à ses obligations”.

Eric Zemmour a brandi un concept de “francocide”, avant de participer jeudi à un rassemblement avec notamment Marion Maréchal.

Le RN a lui observé une minute de silence à l’Assemblée nationale. “Nous avons été très dignes”, a estimé dimanche soir TF1 la cheffe de file des députés RN, Marine Le Pen, ajoutant qu’elle était cependant en droit de demander “des réponses” au gouvernement.

Dans plusieurs villes, des groupuscules identitaires ont aussi organisé des rassemblements.

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, sur CNEWS-Europe 1-Les Echos dimanche, s’est dit “très choqué” par ces manifestations, notamment celle où “les lieutenants” d’Eric Zemmour “se press(aient) au premier rang”.

La famille avait appelé dès jeudi à ce que les différentes cérémonies se déroulent “loin des agitations politiques et médiatiques”.

Ils avaient redemandé le lendemain que “cesse instamment” toute utilisation “du nom et de l’image de leur enfant à des fins politiques”.

eva-cs-sba/zap/mlb

Les supporters de Lille affichent une banderole “Justice pour Lola” pendant le match de football de L1 entre le LOSC de Lille et l’AS Monaco au Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq, dans le nord de la France, le 23 octobre 2022
• DENIS CHARLET

Marine Le Pen (C), et les députés du RN observent une minute de silence pour Lola, à Paris, le 20 octobre 2022
• Alain JOCARD

Des manifestants tiennent des portraits sur lesquels on peut lire “Lola aurait pu être notre petite sœur” lors d’un rassemblement organisé par l’organisation d’extrême droite “Institut pour la Justice” à Paris, le 20 octobre 2022
• Emmanuel DUNAND

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Echange de tirs de semonce entre les deux Corées sur la frontière maritime

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Les deux Corées ont échangé des coups de semonce lundi matin, s’accusant mutuellement d’avoir enfreint la frontière maritime contestée avec un de leurs navires, nouvel épisode dans…

Les deux Corées ont échangé des coups de semonce lundi matin, s’accusant mutuellement d’avoir enfreint la frontière maritime contestée avec un de leurs navires, nouvel épisode dans un contexte tendu depuis quelques semaines.

Dans un premier temps, un bateau marchand nord-coréen a enfreint ladite Ligne de limite du Nord, près de l’île de Baengnyeong, à 3h42 locales du matin, puis se serait replié vers le nord après les coups de semonce de la marine sud-coréenne, a déclaré l’état-major interarmées.

“Les provocations continues du Nord et ses revendications irréfléchies sapent la paix et la stabilité de la péninsule coréenne et de la communauté internationale”, a déclaré la même source dans un communiqué, en exhortant Pyongyang à les “cesser immédiatement”. 

De son côté, l’armée de Pyongyang a affirmé qu’un navire militaire sud-coréen a violé quelques minutes plus tard la frontière de facto de 2,5 à 5 kilomètres et l’armée nord-coréenne (APC) a répliqué en tirant dix coups de semonce à son attention depuis sa côte ouest. 

“Les unités de défense du littoral ouest de l’APC ont pris une première contre-mesure destinée à repousser de manière puissante le navire de guerre ennemi en tirant 10 obus de lance-roquettes multiples en direction des eaux territoriales, où un mouvement naval ennemi a été détecté, à 5h15”, a déclaré un porte-parole de l’état-major de l’APC dans un communiqué. 

“Nous avons une nouvelle fois adressé un sévère avertissement aux ennemis à l’origine de provocations maritimes qui viennent s’ajouter aux tirs d’artillerie et à la diffusion de messages transfrontaliers par haut-parleurs”, a déclaré un porte-parole de l’état-major de l’armée nord-coréenne.

Point chaud

La “zone tampon” maritime a été établie lors d’un accord de 2018 destiné à prévenir les tensions entre les deux Corées.

Mais elles se sont intensifiées ces dernières semaines, Pyongyang ayant procédé à plusieurs lancements de missiles et des tirs de barrage d’artillerie dans les eaux de ses côtes est et ouest, ciblant cette frontière, jugés provocants par la Corée du Sud et le Japon. 

La Corée du Nord également récemment multiplié les essais d’armes décrits comme des simulations de frappes “nucléaires tactiques” contre des cibles en Corée du Sud. 

Séoul et Washington s’attendent à ce que Pyongyang, qui s’estime menacé par les manoeuvres militaires américaines, sud-coréennes et japonaises dans la région, reprenne prochainement ses essais nucléaires ce qui serait le septième.

Les tensions ne cessent de d’intensifier dans la péninsule coréenne depuis le début de l’année. 

La Corée du Sud a récemment procédé à des exercices à tir réel et les Etats-Unis, leur principal allié, ont déployé un porte-avion nucléaire dans la région afin de procéder à des manoeuvres trilatérales à grande échelle impliquant également Tokyo. 

Le mois dernier, la Corée du Nord a par ailleurs déclaré que son statut de puissance nucléaire était “irréversible”, fermant définitivement la porte à toute négociation de désarmement, et a fait savoir qu’elle s’autorisait des frappes préventives en cas de menace.

“L’incursion du navire marchand et les tirs d’artillerie du Nord démontrent l’absence de consensus concernant la Ligne de limite du Nord”, a déclaré à l’AFP Cheong Seong-chang, chercheur à l’Institut Sejong.

“Le Nord pourrait plus tard tenter de la rendre caduque avec en toile la confiance qu’il aura, sur un plan militaire, en son arsenal nucléaire tactique”, selon lui.

L’échange de tirs de semonce de lundi intervient le jour où la secrétaire d’Etat américaine adjointe, Wendy Sherman, se rend au Japon pour des discussions tripartites avec Tokyo et Séoul, tous deux alliés de Washington, en signe d’unité après la série de tirs de la Corée du Nord.

Pyongyang affirme ainsi répondre à des “provocations” de Séoul et a décrit ces essais d’armes comme étant des simulations de “frappes nucléaires tactiques” contre des cibles en Corée du Sud.

mlm/md/juf/ybl

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Echange de tirs de semonce entre les deux Corées sur la frontière maritime

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Les deux Corées ont échangé des coups de semonce lundi matin, s’accusant mutuellement d’avoir enfreint la frontière maritime contestée avec un de leurs navires, nouvel épisode dans…

Les deux Corées ont échangé des coups de semonce lundi matin, s’accusant mutuellement d’avoir enfreint la frontière maritime contestée avec un de leurs navires, nouvel épisode dans un contexte tendu depuis quelques semaines.

Dans un premier temps, un bateau marchand nord-coréen a enfreint ladite Ligne de limite du Nord, près de l’île de Baengnyeong, à 3h42 locales du matin, puis se serait replié vers le nord après les coups de semonce de la marine sud-coréenne, a déclaré l’état-major interarmées.

“Les provocations continues du Nord et ses revendications irréfléchies sapent la paix et la stabilité de la péninsule coréenne et de la communauté internationale”, a déclaré la même source dans un communiqué, en exhortant Pyongyang à les “cesser immédiatement”. 

De son côté, l’armée de Pyongyang a affirmé qu’un navire militaire sud-coréen a violé quelques minutes plus tard la frontière de facto de 2,5 à 5 kilomètres et l’armée nord-coréenne (APC) a répliqué en tirant dix coups de semonce à son attention depuis sa côte ouest. 

“Les unités de défense du littoral ouest de l’APC ont pris une première contre-mesure destinée à repousser de manière puissante le navire de guerre ennemi en tirant 10 obus de lance-roquettes multiples en direction des eaux territoriales, où un mouvement naval ennemi a été détecté, à 5h15”, a déclaré un porte-parole de l’état-major de l’APC dans un communiqué. 

“Nous avons une nouvelle fois adressé un sévère avertissement aux ennemis à l’origine de provocations maritimes qui viennent s’ajouter aux tirs d’artillerie et à la diffusion de messages transfrontaliers par haut-parleurs”, a déclaré un porte-parole de l’état-major de l’armée nord-coréenne.

Point chaud

La “zone tampon” maritime a été établie lors d’un accord de 2018 destiné à prévenir les tensions entre les deux Corées.

Mais elles se sont intensifiées ces dernières semaines, Pyongyang ayant procédé à plusieurs lancements de missiles et des tirs de barrage d’artillerie dans les eaux de ses côtes est et ouest, ciblant cette frontière, jugés provocants par la Corée du Sud et le Japon. 

La Corée du Nord également récemment multiplié les essais d’armes décrits comme des simulations de frappes “nucléaires tactiques” contre des cibles en Corée du Sud. 

Séoul et Washington s’attendent à ce que Pyongyang, qui s’estime menacé par les manoeuvres militaires américaines, sud-coréennes et japonaises dans la région, reprenne prochainement ses essais nucléaires ce qui serait le septième.

Les tensions ne cessent de d’intensifier dans la péninsule coréenne depuis le début de l’année. 

La Corée du Sud a récemment procédé à des exercices à tir réel et les Etats-Unis, leur principal allié, ont déployé un porte-avion nucléaire dans la région afin de procéder à des manoeuvres trilatérales à grande échelle impliquant également Tokyo. 

Le mois dernier, la Corée du Nord a par ailleurs déclaré que son statut de puissance nucléaire était “irréversible”, fermant définitivement la porte à toute négociation de désarmement, et a fait savoir qu’elle s’autorisait des frappes préventives en cas de menace.

“L’incursion du navire marchand et les tirs d’artillerie du Nord démontrent l’absence de consensus concernant la Ligne de limite du Nord”, a déclaré à l’AFP Cheong Seong-chang, chercheur à l’Institut Sejong.

“Le Nord pourrait plus tard tenter de la rendre caduque avec en toile la confiance qu’il aura, sur un plan militaire, en son arsenal nucléaire tactique”, selon lui.

L’échange de tirs de semonce de lundi intervient le jour où la secrétaire d’Etat américaine adjointe, Wendy Sherman, se rend au Japon pour des discussions tripartites avec Tokyo et Séoul, tous deux alliés de Washington, en signe d’unité après la série de tirs de la Corée du Nord.

Pyongyang affirme ainsi répondre à des “provocations” de Séoul et a décrit ces essais d’armes comme étant des simulations de “frappes nucléaires tactiques” contre des cibles en Corée du Sud.

mlm/md/juf/ybl

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Newsmaker… Week: Outrage as two cops are slain in less than a week Loop Jamaica

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This week’s featured development as Newsmaker of the Week just ended are the murders of two members of the Jamaica Constabulary Force (JCF) locally within less than a week.

Jamaica’s spiralling murder wave continues to grip the island, leaving families drowning in grief as gunmen continue their onslaught, including now claiming the lives of two policemen in quick succession.

The lawmen have been identified as 22-year-old Constable Brian Martin, who was shot dead by gunmen on Saturday, October 15; and 43-year-old Corporal Oliver Mullings, who was slain by hoodlums on Thursday, October 20.

The latest crime statistics have revealed the murder of some 1,247 Jamaicans across the country up to Tuesday, October 18, an 8.2 per cent increase when compared to the 1,152 persons who were killed over the corresponding period last year.

Major crimes are up by 4.3 per cent between January 1 and October 18. A total of 4,059 incidents were reported this year, compared to 3,892 last year.

With those staggering statistics and the intensity of the bloodshed over the week just ended, some citizens are growing desperate for an effective crime-fighting strategy from those in charge of the country’s affairs.

So far, the JCF has put forward Operation Relentless II as its latest crime-fighting initiative, while the Government has crafted a new Firearms Act and a new Bail Act, the latter being at the Bill stage, to dent the brazen collective attack on thstate by criminals.

Amid it all, the hoodlums turned their weapons on members of the JCF in less than a week, leaving a constable and a corporal dead, and the constabulary in mourning.

In the latest attack on Thursday night, Corporal Mullings, who was assigned to the Kingston Western Police Division, was killed by gunmen in Trench Town, St Andrew.

Reports from the police are that at about 10:45 pm, the corporal was among a team of officers who responded to a call from residents in the area after gunmen were spotted there.

The law enforcers ended up being attacked by the gunmen.

Mullings was reportedly injured during a shootout with the criminals.

He was taken to hospital, where he was pronounced dead.

Another man, reported to have been one of the gunmen, was also killed in the incident, and an illegal firearm was seized.

Days before the corporal’s death, 22-year-old Constable Brian Martin of the St Andrew Central Police Division died after being shot at a wake in the Maxfield Avenue area, also in St Andrew.

Constable Brian Martin

Four other persons, including a 10-year-old, were shot and injured in the attack that took place at around 10pm.

It was reported that Martin was among a group of persons at a wake in the community, when armed men approached the group and opened gunfire.

Law enforcers were summoned and Constable Martin and four other persons were taken to hospital, where the cop died while being treated, and the other injured persons were admitted in stable conditions.

The police have since indicated that it is unlikely that Martin was the target of the attack at the wake. Rather, it was possibly a case of him being in the wrong place at the wrong time, as the shooting likely arose from gang conflict in the area.

Elder relatives of the constable reflected on his focus as a youth that led him to join the constabulary.

“This yah world yah want God intervention, because we the innocent a feel it,” wailed a female relative of the cop last Sunday.

“Crime out a hand now… Jamaica want prayer warriors,” she added.

Martin’s aunt, Natalie Hamilton, said he was determined to escape poverty and provide for his family.

She explained that she felt good that Martin was joining the constabulary because “at least we a seh somebody auhhold up dem head.

“Maybe a dis now fi we come out a poverty. We never have no problem when him a go inna the force, because we know say him ambitious from long time, and him is a person where him ago get weh him want,” Hamilton reflected.

Martin was from Ricketts Avenue in St Andrew.

The Police High Command has since condemned the killings of both policemen, and has also expressed condolences to the families, colleagues and friends of both men.

“The JCF is committed to conducting a thorough investigation and to apprehend the persons responsible for his death,” the high command said in a release on Friday.

Minister of National Security, Dr Horace Chang, joined Deputy Commissioner of Police (DCP) in charge of the crime and security portfolio, Fitz Bailey, and other senior police officers on a visit to Martin’s mother on Thursday.

Minister of National Security, Dr Horace Chang (centre), speaks with journalists at the Denham Town Police Station in Western Kingston following the shooting death of Corporal Oliver Mullings on October 20. Chang is flanked by Deputy Commissioner of Police Fitz Bailey (left) and Assistant Chaplain, Jamaica Constabulary Force (JCF), Kevin A White. (Photo: JIS)

The force chaplain and the divisional community safety team were also on hand to provide support to the family in their time of difficulty, as well as similar support being given to the love ones and colleagues of Corporal Mullings.

Human rights group, Jamaicans for Justice (JFJ), joined the JCF in condemning the murders of the two policemen, and urged citizens to provide the police with any information that could lead to the arrests of the perpetrators.

Likewise, Jamaicans on social media condemned the killings of the two police officers and called on thesState to enforce tougher measures to address what they largely describe as the spiralling crime rate locally.

Some users, too, reflected on the character traits of each lawman.

One such Facebook user, Taveres JZ, said Corporal Mullings served the JCF with great integrity.

“If you know this man, you know how serious he takes his job. He wanted to make Jamaica a safer place. He served with integrity. This man is always smiling and very humble, and a true believer in God. Jamaica has lost a hero,” the Facebook user posted.

Another user, Karen Archer, wrote: “This is unacceptable! Lawful abiding citizens doing their jobs, people making a living trying to survive, and they are gunned down in cold blood!

“Something needs to give!! Get these guns and murderers off the street period!!. Still puzzles me though why is it so hard to do!!!” she indicated.

Questioned Sylvia Bando: “Is a trend this now begin?

“They should hunt them down and treat them accordingly. Condolences to family and friends,” she wrote.

Shane Jones said both lawmen should be commended for their service to the JCF.

“One cop last night (Thursday) and another last week, we need to honour them and I hope the JCF catch the hooligans. Jamaica gone to the dogs. Death penalty time now,” he declared.

And amid the condolences and condemnations of the two law enforcers’ killings, there were calls for Police Commissioner, Major General Antony Anderson, to step aside over his stewardship, as well as criticisms of the handling of the National Security portfolio by Chang.

“Listen, what is the (police) commissioner doing? Nice talk not cutting it anymore because see the gunmen nuh ‘fraid a police dem. Tough strategies needed now to fight man. RIP squaddies,” commented Marvalee Goodison.

Wrote Rory Charm Elliot: “Chang needs to pack up and go because him make no sense, and him can take Massa Commissioner with him to, cause him bringing no solution.”

But Jason Hughes rubbished the calls, by advising that, “No police commissioner and minister can stamp out wanton crime and criminality, because police can’t be everywhere.

“People like you make senseless calls, but not telling the police where the criminals are,” he suggested.

Tasha Butler shared: “I’m waiting on the island-wide protests for the killing of Mullo (Oliver Mullings) and the young squaddie.

“Thank you both for the service you gave to Jamaica. RIP,” she stated.

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VIDEO: Wanted man fatally shot by cops during altercation in St Bess Loop Jamaica

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A man who the police said was wanted for the July 12, 2022 murder of Tyrone Morgan, otherwise called ‘Cookus’, was fatally shot during a confrontation with the police in Nain, St Elizabeth on Sunday, October 23.

The deceased has been identified as 25-year-old Tuwaine Morrison, otherwise called ‘Wasp’, of Steven Run district, Nain in the parish.

Reports from the Junction police are that about 3pm, law enforcers responded to a call for assistance with a domestic dispute in the community, where it was alleged that Morrison assaulted relatives of his with an illegal firearm, and made threats to kill them.

During the process of taking him into custody, he resisted the law enforcers and reportedly attempted to disarm one of the lawmen.

In a video of the incident that is carried below, he was captured saying that the cops would have to kills him to take him in, this despite desperate and repeated urgings from persons on the scene for him to cooperate with the law enforcers.

The police said during the melee, the officers on the ground discharged their weapons and Morrison was hit.

He was taken to hospital, where he was pronounced dead.

Both officers who were on the scene are said to be receiving treatment for multiple injuries which they sustained during the altercation, including a broken wrist and several bite wounds that were inflicted by the now deceased man.

The Independent Commission of Investigations (INDECOM) and the Inspectorate and Professional Standards Oversight Bureau (IPROB) are investigating the incident.

The police said Morrison was also previously charged by the St Elizabeth police in connection with three robberies across the division.

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Rishi Sunak peut-être Premier ministre britannique dès lundi soir

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L’ancien ministre des Finances britannique Rishi Sunak apparaît en position de force pour devenir, peut-être dès lundi, le nouveau Premier ministre britannique à la place de Liz Truss…

L’ancien ministre des Finances britannique Rishi Sunak apparaît en position de force pour devenir, peut-être dès lundi, le nouveau Premier ministre britannique à la place de Liz Truss, après l’abandon spectaculaire de Boris Johnson.

M. Johnson, dont la candidature divisait profondément son parti conservateur, a affirmé dimanche soir dans un communiqué qu’il avait les 100 soutiens nécessaires pour se présenter, mais qu’il y avait renoncé, en raison des divisions dans la formation de droite.

“Ces derniers jours, je suis arrivé à la triste conclusion que ce ne serait simplement pas la bonne chose à faire. Vous ne pouvez pas gouverner efficacement si vous n’avez pas un parti uni au parlement” a ajouté l’ancien chef de gouvernement, qui avait quitté Downing Street début septembre, après un trop plein de scandales.

Il était rentré samedi de vacances dans les Caraïbes, pour s’assurer des 100 soutiens de députés nécessaires pour se présenter. Il a affirmé qu’il en avait obtenu 102. 

Ce retrait ouvre la voie à la nomination à Downing Street de Rishi Sunak, 42 ans, candidat malheureux cet été contre Liz Truss, Première ministre éphémère qui a démissionné après seulement 44 jours au pouvoir. 

Au cours d’un intense week-end de tractations, M. Sunak a annoncé dimanche sa candidature. “Je veux redresser notre économie, unir notre parti et agir pour notre pays”, a-t-il déclaré sur Twitter, promettant “intégrité, professionnalisme et responsabilité”.

Mordaunt s’accroche

Il est pour l’instant le seul candidat ayant les 100 soutiens nécessaires. L’autre candidate, la ministre des Relations avec le Parlement Penny Mordaunt, en est loin. Il lui reste lundi matin pour y arriver, une tâche qui semble difficile. Elle a fait savoir dimanche soir qu’elle restait dans la course, se présentant comme celle qui pouvait unir le parti.

Si elle obtient les soutiens nécessaires et se maintient malgré l’avance de son rival, les adhérents devront les départager par un vote en ligne d’ici à vendredi.

Sinon, Rishi Sunak pourrait être nommé Premier ministre dès lundi soir, le cinquième depuis le référendum du Brexit de 2016, qui a ouvert une page de turbulences économiques et politiques au Royaume-Uni. Ce petit-fils d’immigrés indiens serait alors le premier non blanc à ce poste dans le pays.

“Nous serons toujours reconnaissants” à Boris Johnson, a-t-il déclaré dimanche soir sur Twitter, rappelant que son ancien patron, avec lequel il était à couteaux tirés depuis des mois, avait été l’homme du Brexit, celui de la mise en place à grande échelle d’une campagne de vaccination contre le Covid, et avait dirigé le pays durant “certains de ses défis les plus difficiles”. Il a aussi mentionné son soutien à l’Ukraine depuis l’invasion de la Russie.

Johnson prend date

Toujours sûr de lui, M. Johnson, 58 ans, s’est lui dit convaincu qu’il aurait eu, s’il avait choisi d’être candidat,  “une bonne chance (…) de retourner à Downing Street”, dont il avait démissionné en juillet, poussé dehors par des dizaines de démissions dans son gouvernement, dont celle de M. Sunak.

Il s’est dit aussi “bien placé” pour mener son camp lors des prochaines législatives prévues dans deux ans.

Même s’ils ne le soutiennent pas, de nombreux députés conservateurs ont pris soin de professer leur affection pour Boris Johnson, éternel optimiste qui reste populaire auprès de la base du parti.

Mais pour beaucoup, y compris dans son camp, il est trop controversé pour revenir au pouvoir. D’autant qu’il fait toujours l’objet d’une enquête parlementaire, qui doit démarrer prochainement, pour établir s’il a menti au parlement sur le “partygate”, ces fêtes illégales à Downing Street durant le confinement anti-Covid.

Rishi Sunak, gardien de l’orthodoxie budgétaire et bourreau de travail, leur apparaît comme un meilleur choix alors que le pays traverse une grave crise économique et sociale, encore aggravée par les errements calamiteux de Liz Truss qui ont déstabilisé les marchés et fait chuter la livre.

M. Sunak avait régulièrement dénoncé cet été le plan économique de Liz Truss.

bd/gmo/ybl

Photomontage avec Boris Johnson (d) et Rishi Sunak
• Alberto Pezzali

La ministre britannique des Relations avec le Parlement Penny Mordaunt, candidate au poste de Première ministre, à son départ des studios de la BBC, à Londres, le 23 octobre 2022
• ISABEL INFANTES

Liz Truss après l’annonce de sa démission de son poste de Première ministre britannique, à Londres le 20 octobre 2022
• Daniel LEAL

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En Russie, une avocate au coeur de la machine répressive

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La témoin pose son texte sur le pupitre, face à la juge du tribunal moscovite, et commence à lire à voix haute: “Cet homme est un menteur, il est enclin aux machinations, il…

La témoin pose son texte sur le pupitre, face à la juge du tribunal moscovite, et commence à lire à voix haute: “Cet homme est un menteur, il est enclin aux machinations, il est membre d’une secte politique antirusse.”

L’homme est là, à l’audience, détenu dans la cage de verre réservée aux accusés. Il écoute cette femme qui dit qu’il doit croupir en prison car il est contre l’offensive russe en Ukraine. 

Son avocate, Maria Eismont, écoute d’un air incrédule. Au bout de cinq minutes, elle se lève et interrompt la déposition.

L’AFP a suivi pendant deux semaines Maria Eismont, 47 ans, spécialiste de la défense des opposants. Alors qu’une nouvelle vague de répression s’abat en Russie, elle parle de ses motivations et raconte le système de l’intérieur.

“Ce témoignage ne répond pas à la question. On écoute une leçon très étrange, une espèce de rumination, un texte qui parle de gens n’ayant rien à voir avec l’affaire”, dénonce l’avocate, de sa voix aiguë et légèrement enrouée.

“Camarade avocate, ce texte dit que l’accusé, qui se présente comme une petite brebis innocente, a participé à des actions antirusses”, rétorque la témoin, encouragée à poursuivre par la juge.

La déposition aux allures de réquisitoire continue dans le tribunal moscovite. La voix de la témoin, de plus en plus forte, se mêle au cliquetis du clavier du greffier.

L’accusé, Dmitri Ivanov, 23 ans, animait une chaîne d’opposition sur la messagerie Telegram dédiée aux étudiants de l’Université d’Etat de Moscou. Il a été arrêté en avril et inculpé pour “diffusion de fausses informations” sur l’armée. Il risque 10 ans de prison.

La témoin, Lioudmila Grigorieva, 62 ans, est chercheuse en physique et chimie dans cette même université, la plus prestigieuse du pays. 

“Vous avez été à Marioupol ou à Boutcha?”, lui demande Maria Eismont, évoquant deux villes ukrainiennes où l’armée russe est accusée d’exactions.

“Non, mais j’ai de la famille à Donetsk”, capitale des séparatistes prorusses dans l’Est ukrainien, répond-elle. “Je sais ce qui se passe grâce à eux et au ministère russe de la Défense.”

Maria Eismont sort de l’audience dépitée. Elle regrette que le récit de l’armée russe serve de “vérité a priori” pendant le procès, sans aucune vérification des faits.

 “Même si tout le monde s’en fout”

Quelques jours plus tôt, Maria Eismont était à la Boutyrka, une prison de Moscou. Elle venait y voir l’un de ses clients les plus connus, l’opposant Ilia Iachine, arrêté en juin pour avoir dénoncé l’attaque en Ukraine.

“Toute notre vie est changée, il y a une guerre horrible, on pleure, on est démoralisés, on voit cette tragédie chaque jour. Mais du point de vue du fonctionnement de ce système, il n’y a pas de changement”, raconte Maria Eismont dans un excellent français qu’elle a appris à l’époque soviétique.

“Cela fait déjà longtemps”, dit-elle, qu’il est “impossible” de prouver son innocence en Russie. Soudain, l’avocate s’interrompt. “Regardez qui voilà.” Derrière elle, les parents d’Ilia Iachine viennent rendre visite à leur fils en prison.

Le pouvoir tente d’isoler au maximum les opposants emprisonnés et limite toujours plus l’accès du public aux procès. A coups de requêtes officielles, Maria Eismont bataille pour maintenir un semblant de transparence, tout en soutenant les familles.

“Elle est comme une thérapeute”, dit Valéri Iachine, 62 ans, le papa de l’opposant. “Elle a apaisé nos émotions, autant que possible.” Son fils encourt 10 ans de prison.

Avocate depuis 2018 après une carrière dans le journalisme, Maria Eismont a déjà défendu de nombreux critiques du président russe Vladimir Poutine, notamment l’ONG Mémorial, pilier de la défense des droits humains et co-lauréate du prix Nobel de la Paix. 

Mi-octobre, on la retrouve en train de siroter un verre de vin dans un restaurant, près de son appartement dans le centre de Moscou. Depuis le début du conflit, l’avocate, qui a trois enfants, dit avoir accueilli chez elle plus de 70 réfugiés ukrainiens en transit.

Elle ne songe pas à quitter le pays, contrairement aux milliers de Russes qui fuient la répression et la mobilisation militaire. “J’ai des gens à aider ici.”

Maria Eismont remporte très rarement ses procès. Mais elle s’en fiche. “Je ne joue pas au casino.”

Elle raconte l’histoire d’un homme qui, pendant des années, avait entretenu la piste d’un vieil aérodrome dans un village du Grand Nord. Jusqu’au jour où, en 2010, un avion de ligne en perdition a pu y atterrir en urgence. Sans cet homme, la piste n’aurait pas été utilisable et les passagers seraient sûrement morts.

“Il faut toujours être prêt. Il faut continuer à exiger le respect des droits et de la loi. Même si tout le monde s’en fout”, dit Maria Eismont. Elle en est sûre, cela servira “le jour où la justice reviendra en Russie”.

rco/bur/mba/jnd

Maria Eismont, 47 ans, une avocate spécialisée dans la défense des activitistes politiques russes, le 28 septembre 2022 à Moscou
• Natalia KOLESNIKOVA

Maria Eismont, 47 ans, une avocate spécialisée dans la défense des activistes politiques russes, le 28 septembre 2022 à Moscou
• Natalia KOLESNIKOVA

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Budget: Elisabeth Borne face aux motions de censure Nupes et RN

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La première ministre Elisabeth Borne fait face lundi après-midi à l’Assemblée aux motions de censure de la Nupes et du RN sur le budget 2023, qui promettent des débats électriques dans l’hémicycle bien…

La première ministre Elisabeth Borne fait face lundi après-midi à l’Assemblée aux motions de censure de la Nupes et du RN sur le budget 2023, qui promettent des débats électriques dans l’hémicycle bien qu’elles n’aient presque aucune chance d’être adoptées.

Discutées à partir de 16H, ces motions répondent à l’arme constitutionnelle du 49.3 dégainée mercredi par la cheffe du gouvernement pour faire passer sans vote la partie recettes du projet de loi de finances, premier volet du budget de l’Etat.

Au nom des 151 élus de la coalition de gauche, la présidente du groupe écologiste Cyrielle Chatelain présentera la motion de censure Nupes pour dénoncer le “mépris” du gouvernement à l’égard du Parlement et critiquer un budget “irresponsable sur le plan climatique”.

“Et cette motion de censure, c’est d’abord pour avoir un vote. Sinon, il n’y aurait pas de vote sur le budget, qui est censé dégager les priorités du pays”, souligne-t-elle auprès de l’AFP.

Puis viendra le tour de Marine Le Pen pour le RN. La motion des 89 députés d’extrême droite, cosignée par le non-inscrit Nicolas Dupont-Aignan, reproche au gouvernement un “déni de démocratie”, car il a “effacé d’un trait de plume une cinquantaine d’amendements, pourtant votés” à l’Assemblée nationale, avant le coup d’arrêt du 49.3.

La discussion commune doit durer quelques deux heures et demie, sans compter la réponse d’Elisabeth Borne. Puis les députés voteront dans les salons voisins de l’hémicycle. Seuls les votes pour les motions sont pris en compte.

Elles n’ont a priori aucune chance de recueillir la majorité absolue de 289 voix, nécessaire pour faire tomber le gouvernement. 

Car ni la Nupes ni le RN n’entendent soutenir la motion rivale. Et la droite a déjà prévenu qu’elle ne les voterait pas pour ne “pas rajouter du désordre au désordre”.

“Si un jour on doit voter une motion de censure, c’est celle que nous aurons choisi de déposer. Et on ne s’interdit pas de le faire”, a commenté dimanche sur Radio J Olivier Marleix, le chef de file des députés LR.

Sous la Ve République, une seule motion de censure a été adoptée, en 1962, faisant tomber le gouvernement de Georges Pompidou.

En l’absence de majorité absolue pour les macronistes à l’Assemblée, ce 49.3 est probablement le premier d’une longue série durant cet automne budgétaire. Elisabeth Borne en a d’ailleurs déjà déclenché un deuxième dès jeudi sur le budget de la Sécurité sociale, avec une autre motion Nupes à la clé, qui pourrait être examinée lundi soir ou mardi.

“Blocage”

Le camp présidentiel s’efforce de banaliser le recours à cet article 49 alinéa 3 de la Constitution qui pourrait être dégainé une dizaine de fois pour faire passer le budget de l’Etat et celui de la Sécu d’ici Noël.

“Ce que proposent ceux qui déposent des motions de censure c’est d’ajouter de la crise à la crise en faisant en sorte que la France n’ait pas de budget et en renversant le gouvernement”, a souligné dimanche sur France Inter le ministre des Comptes publics Gabriel Attal.

Les deux premiers sont “ceux qui comptent, les autres seront techniques. Il faut bien l’expliquer aux citoyens”, estime le MoDem Erwan Balanant, pour dédramatiser.

Et avec des motions de censure, “ça va être très intéressant de voir quelle est la différence entre la Nupes et le RN: (…)  On voit qu’il y a quand même beaucoup de votes qu’ils réalisent ensemble. Et je crains qu’ils ne se retrouvent toujours dans la critique, toujours dans le blocage face au gouvernement”, attaque le député Renaissance Mathieu Lefèvre.

Un rejet des motions de censure permettrait l’adoption de la première partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2023 et le passage à l’examen de la seconde, consacrée aux dépenses, à partir de jeudi.

Dans la version du budget soumise au 49.3, l’exécutif avait tout loisir de retenir les amendements de son choix. Il en a conservé une centaine, mais ni du RN ni de LFI et pas les plus sensibles.

C’est le gouvernement qui “manque de sens du compromis et n’a pas compris le résultat des élections législatives”, a jugé dimanche soir Marine Le Pen sur TF1. Selon elle, “le gouvernement utilise le 49.3 comme un outil de contournement de la volonté des Français”.

Au nom de la stabilité fiscale, le gouvernement a repoussé une proposition du MoDem, dans la majorité, pour augmenter la taxation des “superdividendes” des grandes entreprises. Combattue par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, la mesure avait obtenu le soutien de la gauche, du RN, mais aussi d’une vingtaine d’élus Renaissance.

Dans ce budget 2023, le gouvernement revendique un équilibre entre la maitrise des finances publiques et la “protection” des Français, grâce à un “bouclier tarifaire” de 45 milliards d’euros pour limiter à 15% la hausse des tarifs réglementés de l’électricité et du gaz.

adc-cds/cs/mlb

Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, à son arrivée à l’Hôtel Matignon, à Paris, le 13 octobre 2022
• Bertrand GUAY

Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, à Paris, le 20 octobre 2022
• Alain JOCARD

Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal à l’Assemblée nationale, à Paris, le 20 octobre 2022
• Alain JOCARD

La Première ministre Elisabeth Borne (g) et le ministre de l’Economie Bruno Le Maire à l’Assemblée nationale, à Paris, le 19 octobre 2022
• Emmanuel DUNAND

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