NPS blijft voorlopig een trouwe coalitiepartner
Black Immigrant Daily News
Regeringsbeleid moet binnen korte termijn veranderen Tekst en beeld Jason Pinas PARAMARIBO — “Blijven in deze coalitie betekent dat de
NewsAmericasNow.com
Black Immigrant Daily News
Regeringsbeleid moet binnen korte termijn veranderen Tekst en beeld Jason Pinas PARAMARIBO — “Blijven in deze coalitie betekent dat de
NewsAmericasNow.com
Black Immigrant Daily News
Acclamé par une impressionnante marée rouge de centaines de milliers de partisans massés sur l’Avenida Paulista de Sao Paulo, Lula a prôné la “paix et l’unité” après son élection d’une…
Acclamé par une impressionnante marée rouge de centaines de milliers de partisans massés sur l’Avenida Paulista de Sao Paulo, Lula a prôné la “paix et l’unité” après son élection d’une courte tête à la présidence du Brésil.
Il s’est toutefois dit “inquiet” du silence assourdissant de son adversaire, le président sortant Jair Bolsonaro, qui n’avait toujours pas reconnu sa défaite plus de quatre heures après le résultat.
C’est un come-back historique pour cet ancien métallo de 77 ans, qui débutera le 1er janvier son troisième mandat, 12 ans après avoir quitté le pouvoir sur une popularité record (87%).
Mais aussi après être passé 580 jours par la case prison, après des condamnations pour corruption finalement annulées pour vice de forme.
“On m’avait enterré vivant!”, a lancé l’icône inoxydable de la gauche, qui a comparé sa victoire à une “résurrection”.
Luiz Inacio Lula da Silva a obtenu 50,9% des voix au second tour, contre 49,1% pour le président d’extrême droite Jair Bolsonaro, qui ne s’était toujours pas manifesté.
“Dans n’importe quel pays au monde, le candidat défait m’aurait déjà appelé pour reconnaître sa défaite. Il ne m’a toujours pas appelé, je ne sais pas s’il va appeler et s’il va reconnaître” sa défaite, a déclaré Lula s’adressant à ses partisans.
“J’aimerais bien être juste heureux, mais je suis moitié heureux, moitié inquiet”, a-t-il insisté.
Le silence du chef de l’Etat sortant était troublant, y compris sur les réseaux sociaux, ou il est d’habitude très actif.
C’est la première fois qu’un président brésilien échoue dans sa tentative de réélection.
“À partir du 1er janvier, je vais gouverner pour les 215 millions de Brésiliens et Brésiliennes, pas seulement ceux qui ont voté pour moi”, a dit Lula.
“Personne ne veut vivre dans un pays divisé, en état de guerre perpétuelle. Ce pays a besoin de paix et d’unité. (…) Il n’y a pas deux Brésil, nous sommes un seul peuple, une seule nation”, a insisté l’icône de la gauche, en référence à la présidence clivante de Bolsonaro.
L’écart, de moins de deux points de pourcentage, est le plus serré entre deux finalistes de la présidentielle depuis le retour à la démocratie après la dictature militaire (1964-1985).
La victoire de Lula a été saluée par des feux d’artifice et des cris de joie dans de grandes villes comme Rio de Janeiro et Sao Paulo, où des centaines de milliers de personnes faisaient la fête dans la rue, ont constaté des journalistes de l’AFP.
“Lula, c’est un synonyme d’espoir, l’espoir de voir des jours meilleurs”, a déclaré Alexandra Sitta, enseignante de 48 ans, qui fêtait la victoire du candidat de gauche à Sao Paulo.
Sur l’emblématique Avenue Paulista, une foule compacte de plusieurs centaines de milliers de personnes est venue acclamer le président élu.
“La démocratie est de retour au Brésil, la liberté est de retour!”, a-t-il scandé depuis une estrade, devant une foule gigantesque en liesse.
Lula a été rapidement félicité par plusieurs dirigeants étrangers. Le président américain Joe Biden a salué son élection “libre et juste” et son homologue français Emmanuel Macron a estimé que sa victoire “ouvre une nouvelle page de l’histoire du Brésil”.
“Notre pays est trop grand pour être relégué au triste rôle de paria”, a déclaré le président élu dans son discours de victoire, assurant que le Brésil était “de retour” sur la scène internationale.
Lula a également évoqué le sujet brûlant de l’Amazonie, où la déforestation et les incendies ont fortement augmenté sous le mandat de Jair Bolsonaro.
“Le Brésil est prêt à jouer à nouveau les premiers rôles dans la lutte contre le changement climatique. Le Brésil et la planète ont besoin d’une Amazonie en vie”, a-t-il dit.
“Le cauchemar est enfin terminé. Lula doit agir fermement et rapidement sur l’environnement”, a réagi le collectif d’ONG Observatoire du Climat.
Les Bolsonariste, eux, étaient particulièrement amers.
“Je suis révoltée, le peuple brésilien ne va pas avaler une élection manipulée comme cela et remettre le pays entre les mains d’un bandit. Bolsonaro doit agir vite, sinon, on ne pourra plus rien faire”, dit Ruth da Silva Barbosa, enseignante de 50 ans, dépitée après avoir suivi le dépouillement à Brasilia.
Mais plusieurs alliés importants de Jair Bolsonaro ont reconnu sa défaite, comme l’ancien juge anticorruption Sergio Moro.
“La démocratie est ainsi. Je serai dans l’opposition en 2023”, a tweeté celui qui avait envoyé Lula en prison.
Douze gouverneurs d’Etats brésiliens ont également été élus dimanche, dont le bolsonariste Tarcisio de Freitas dans l’Etat de Sao Paulo, le plus peuplé et le plus riche du Brésil.
lg-pt-lab/mlb
Les supporters du président-élu Luiz Inacio Lula da Silva, à Sao Paulo, au Brésil, le 30 octobre 2022
• Miguel Schincariol
Le candidat de gauche Luiz Inacio Lula salue ses partisans lors d’un rassemblement de campagne à la veille de l’élection présidentielle, à Sao Paulo, au Brésil, le 1er octobre 2022
• Miguel Schincariol
Le président élu du Brésil Lula s’adresse à la foule après sa victoire à la présidentielle, à Sao Paulo, le 30 octobre 2022
• NELSON ALMEIDA
NewsAmericasNow.com
Black Immigrant Daily News
Au moins cent personnes, dont des enfants, ont été tuées samedi dans un double attentat à la voiture piégée revendiqué par les shebab sur une artère très fréquentée…
Au moins cent personnes, dont des enfants, ont été tuées samedi dans un double attentat à la voiture piégée revendiqué par les shebab sur une artère très fréquentée du centre de la capitale Mogadiscio.
Quelque 300 personnes ont également été blessées, a précisé le président Hassan Sheikh Mohamud, après s’être rendu sur le site des attentats, soulignant que “le nombre des morts et de blessés continuait à augmenter”.
Deux véhicules piégés ont explosé samedi à quelques minutes d’intervalle. Les explosions, qui ont soufflé les fenêtres des bâtiments voisins, ont submergé les hôpitaux et cliniques, dans ce pays au système sanitaire ravagé par des décennies de conflit.
A la recherche de sa belle-soeur, Mohamed Ganey décrit des couloirs encombrés de victimes laissées presque sans soins. Sa joie de l’avoir trouvée a été de courte durée. “Elle est morte de ses blessures quelques minutes après”.
L’officier de police Adan Mohamed a du mal à contrôler ses émotions. Il a été l’un des premiers à arriver sur les lieux, après l’explosion du second véhicule piégé.
“Je n’ai pas pu dormir de la nuit, à cause de l’horreur de la scène”, confie-t-il à l’AFP en se souvenant du bébé qu’il a découvert avec ses collègues au coté de sa maman morte.
“J’ai pleuré et pleuré sans arrêt après avoir vu son visage couvert du sang de sa mère. Il ne pouvait même pas pleurer tellement il était sous le choc. Il restait là, à cligner des yeux, le regard fixe”.
L’attaque a eu lieu au même carrefour qui avait déjà été frappé par le plus grave attentat jamais commis en Somalie : 512 personnes avaient été tuées le 14 octobre 2017 par l’explosion d’un camion bourré d’explosifs.
Pour Hussein Jeeri, qui a perdu un ami au même carrefour il y a cinq ans, la tragédie a encore frappé quand sa sœur a été blessée samedi. Marcher “dans les rues de Mogadiscio c’est comme marcher sur des épées tranchantes, nous redoutons tous d’être tués ou blessés un jour”.
Le double attentat a été revendiqué par les shebab qui a déclaré que leurs combattants avaient visé le ministère de l’Education.
Le groupe islamiste, lié à Al-Qaïda, combat depuis 2007 le gouvernement fédéral soutenu par la communauté internationale. Il a été chassé de Mogadiscio en 2011 mais reste solidement implanté dans de vastes zones rurales, notamment dans le sud du pays et mène régulièrement des attaques dans la capitale et les grandes villes de Somalie.
La double attaque a été notamment condamnée par l’ONU, l’UE ainsi que l’Union africaine et la mission de l’ONU en Somalie qui s’est engagée à se tenir “résolument aux côtés de tous les Somaliens contre le terrorisme”.
A Bruxelles, le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, a condamné “fermement” ce double attentat, réaffirmant la détermination des Européens à lutter contre le terrorisme et à défaire le groupe shebab”.
Le pape François a présenté dimanche ses condoléances aux victimes de l’attentat sanglant.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, “condamne fermement ces attaques haineuses et réitère la solidarité de l’ONU avec la Somalie et son engagement contre l’extrémisme violent”, a indiqué son porte-parole Stephane Dujarric.
Washington a également dénoncé une attaque “haineuse” et assuré les autorités somaliennes de leur “soutien dans le combat pour prévenir de tels attentats terroristes impitoyables”, dans un communiqué du conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.
Les shebab ont revendiqué l’attaque la semaine dernière contre un hôtel dans la ville portuaire de Kismayo qui a fait neuf morts et 47 blessés.
Ces derniers mois, les shebab ont redoublé d’activité en Somalie, pays pauvre et instable de la Corne de l’Afrique, avec notamment un spectaculaire assaut, long d’une trentaine d’heures, fin août sur un hôtel de Mogadiscio.
Après cette attaque qui avait fait au moins 21 morts et 117 blessés, le président Hassan Cheikh Mohamoud avait promis une “guerre totale” pour éliminer les shebab et appelé la population à se “tenir à l’écart” des zones contrôlées par les islamistes qui allaient être visés par de prochaines offensives.
Les forces de sécurité et des milices claniques locales ont notamment lancé des opérations militaires dans le centre du pays, qui ont permis selon les autorités de reprendre du terrain aux combattants islamistes.
Outre l’insurrection shebab, la Somalie est également menacée par une famine imminente, provoquée par la plus grave sécheresse observée depuis plus de 40 ans.
nur-ho/sba/thm/cn/chv
Un résident devant les débris d’un bâtiment détruit à Mogadiscio le 30 octobre 2022
• HASSAN ALI ELMI
NewsAmericasNow.com
Black Immigrant Daily News
Au moins 130 personnes sont mortes en Inde quand un pont piétonnier de l’époque coloniale qui enjambait une rivière s’est effondré dimanche soir dans l’Etat du Gujarat…
Au moins 130 personnes sont mortes en Inde quand un pont piétonnier de l’époque coloniale qui enjambait une rivière s’est effondré dimanche soir dans l’Etat du Gujarat (ouest), a indiqué la police locale.
Les autorités ont estimé que 500 personnes, y compris des femmes et des enfants, célébraient une fête religieuse sur le pont et aux alentours, lorsque les câbles qui le soutenaient ont cédé peu après la tombée de la nuit.
“Le bilan s’élève à présent à 130 morts”, a rapporté à l’AFP Rahul Tripathi, superintendant de la police de Morbi, ville où l’accident s’est produit, ajoutant qu’environ 15 personnes sont hospitalisées.
Le pont sur la rivière Machchhu, situé à Morbi, à environ 200 kilomètres à l’ouest d’Ahmedabad, la principale ville du Gujarat, datait de l’époque coloniale britannique et venait de rouvrir au public après des mois de travaux.
“Les gens tombaient les uns sur les autres quand le pont a rompu. Ils s’étaient amassés dessus pour des rituels à cause du festival Diwali. Il y a beaucoup de femmes et d’enfants parmi les victimes”, a raconté un témoin non identifié cité par un média local.
Le chef de la police de Morbi, P. Dekavadiya, a précisé à l’AFP que plus de 130 personnes avaient été secourues.
Le pont suspendu, long de 233 mètres, avait été construit en 1880 avec des matériaux apportés d’Angleterre, selon les médias locaux.
La chaîne NDTV a affirmé qu’il avait été rouvert au public mercredi après sept mois de travaux sans qu’un certificat de sécurité ait été émis par les autorités.
Une opération de sauvetage a été lancée, impliquant des plongeurs, des embarcations et des dizaines de soldats.
Les autorités prévoyaient d’interrompre l’approvisionnement en eau de la rivière à partir du barrage de contrôle voisin et d’utiliser des pompes pour assécher le cours d’eau afin d’accélérer les opérations de recherche.
Le Premier ministre Narendra Modi, qui se trouvait au Gujarat, dont il est originaire, a demandé “la mobilisation urgente d’équipes de secours”, et la mise à disposition d’aides pour toutes les victimes, a tweeté son cabinet.
Les accidents sur des infrastructures anciennes et mal entretenues sont fréquents en Inde, notamment sur des ponts.
En 2016 la rupture d’une passerelle au-dessus d’une rue animée dans la ville de Kolkata (est) avait causé la mort d’au moins 26 personnes.
En 2011 au moins 32 personnes avaient perdu la vie dans l’effondrement d’un pont sur lequel se trouvaient une foule de participants d’un festival dans le nord-est de l’Inde, à environ 30 kilomètres de la ville de Darjeeling.
Moins d’une semaine après, environ 30 personnes trouvaient la mort dans la rupture d’une passerelle franchissant une rivière dans l’Etat d’Aruchnal Pradesh (nord-est).
En 2006, ce sont au moins 34 personnes qui avaient été tuées par l’effondrement d’un pont vieux de 150 ans sur un train de passagers dans une gare de l’Etat du Bihar (est).
str-ja/stu/dw/lpt/fjb/mlb/jnd/cn
Des corps sur le sol de l’hôpital civil après l’effondrement d’un pont à Morbi tôt le 31 octobre 2022
• SAM PANTHAKY
Des corps sur le sol de l’hôpital civil après l’effondrement d’un pont à Morbi tôt le 31 octobre 2022
• SAM PANTHAKY
Carte d’Inde localisant le pont Morbi dans l’Etat de Gujarat (ouest)
• STAFF
NewsAmericasNow.com
Black Immigrant Daily News
Businessman intervenes, foils phone robbers in St Andrew
WATCH: ‘Public cannot have… confidence’ in JC Hutchinson – Golding
Miniature Man lands Caymanas Park feature race
Newsmaker: Tufton under pressure to resign re ‘dead babies’ scandal 2′
Tropical storm watch in effect for Jamaica — Met Service
Reports surface of garbage pile-ups at some St Catherine schools
Education minister defends MPs recommending school board members
Brazil’s polarizing Bolsonaro-Lula contest goes to voters
NEWYou can now listen to Loop News articles!
A businessman who is a licensed firearm holder, helped to foil a robbery along Mountain View Avenue at the intersection with Stanton Terrace in St Andrew on Saturday afternoon.
Reports are that the businessman saw a robbery being committed by two men at the intersection, and intervened.
The men robbed the victim of a phone and ran, and the licensed firearm holder gave chase.
Another businessman soon joined the chase, and the men were found hiding in a gully.
They were reportedly found with several cellular phones.
The Corporate Communications Unit (CCU), the police’s information arm, confirmed that the Stadium police took two alleged robbers into custody.
The police theorised that the men were on a robbery spree because of the number of phones they had in their possession.
Of the two suspects in custody, one is said to have been on the police’s radar and is known to be from Rockfort in East Kingston.
Formal charges expected to be laid against the two men after the police’s investigations are completed.
A baton, holster, one Clarks shoe with a M16 magazine was also found during search of constable’s home
A police constable has died from injuries he sustained in a motor vehicle crash in St Thomas on Saturday night.
Reports are that about 9:45 pm, the traffic crash occurred along the Morant Road in t
After three surgeries and seven years of fighting breast cancer, Donavan Chevannes is crediting God for bringing him this far in his fight against the disease that is a rarity in men.
The
Three onions and two carrot in a bag, young man not more than 12-y-o tries to earn
African Giant, Burna Boy has arrived in Dominica.
Video footage of the headline act arriving at the Douglas Charles airport is now making the rounds on social media.
The African Giant was slated
Jamaican entity Lydford Mining Company has secured its first shipment of construction-grade limestone to the United States.
Lydford Mining worked over four days with 1,000 trucks to load 36,000 met
NewsAmericasNow.com
Black Immigrant Daily News
A 77 ans, après avoir enchaîné moments de gloire et revers de fortune en passant par la case prison, Lula, icône insubmersible de la gauche latino-américaine, va…
A 77 ans, après avoir enchaîné moments de gloire et revers de fortune en passant par la case prison, Lula, icône insubmersible de la gauche latino-américaine, va retrouver le palais présidentiel de Brasilia.
“C’est le jour le plus important de ma vie”, a-t-il déclaré en votant dimanche matin, alors qu’il était depuis des mois le favori de l’élection face au président d’extrême droite sortant Jair Bolsonaro.
Le come-back de Luiz Inacio Lula da Silva, qui a été au pouvoir lors de deux mandats (2003-2010) et voit sa 6e campagne présidentielle le mener de nouveau à la fonction suprême, est une première dans l’Histoire récente du Brésil.
Mais Lula, qui a connu un destin hors norme, revient de loin.
Condamné pour corruption dans le plus grand scandale de l’Histoire du Brésil, “Lavage express”, il avait été incarcéré 580 jours, d’avril 2018 à novembre 2019.
Le chef de file du Parti des Travailleurs (PT) s’est toujours dit victime d’un complot politique qui a permis à Bolsonaro d’être élu à la présidence en 2018 alors qu’il en était le grand favori.
En mars 2021, il pouvait de nouveau rêver à une revanche éclatante. La Cour suprême annulait ou prescrivait ses condamnations, lui permettant de recouvrer ses droits politiques, sans l’innocenter pour autant.
Pour le Comité des droits de l’Homme de l’ONU, l’enquête et les poursuites engagées contre Lula avaient violé son droit à être jugé par un tribunal impartial.
Aujourd’hui, 12 ans après avoir quitté le pouvoir sur un taux stratosphérique d’opinions favorables (87%), l’inoxydable Lula veut rendre “le Brésil heureux de nouveau”.
Ce tribun charismatique à la voix rauque a parcouru l’immense pays, équipé d’un gilet pare-balle, et a livré un duel acharné à son ennemi de toujours, Bolsonaro.
Lula reste perçu comme “près du peuple” et est toujours très aimé, surtout dans les régions pauvres du Nord-Est, son fief historique.
Mais il est aussi détesté par une partie des Brésiliens pour lesquels il incarne à tout jamais la corruption. Jair Bolsonaro, qui avait beaucoup joué sur la haine du PT pour être élu en 2018, n’a cessé de le traiter de “voleur” et d’ex-prisonnier” lors de leurs débats.
Rien ne prédisposait Lula à un tel destin, ce cadet d’une fratrie de huit enfants, né le 27 octobre 1945 dans une famille d’agriculteurs pauvres du Pernambouc (nord-est).
Enfant, Lula était cireur de chaussures. Il a sept ans lorsque sa famille déménage à Sao Paulo pour échapper à la misère.
Vendeur ambulant puis ouvrier métallurgiste à 14 ans, il perd l’auriculaire gauche dans un accident du travail.
A 21 ans, il entre au syndicat des métallurgistes et conduit les grandes grèves de la fin des années 1970, en pleine dictature militaire (1964-1985).
Cofondateur du PT au début des années 1980, il se présente pour la première fois à l’élection présidentielle en 1989 et échoue de peu. Après deux nouveaux échecs, en 1994 et en 1998, la quatrième tentative sera la bonne, en octobre 2002. Il est réélu en 2006.
Premier chef de l’Etat brésilien issu de la classe ouvrière, il a mis en oeuvre d’ambitieux programmes sociaux, grâce aux années de croissance portées par le boom des matières premières.
Sous ses deux mandats, près de 30 millions de Brésiliens sont sortis de la misère.
Lula a aussi incarné un pays qui s’ouvrait sur le monde, et a conféré au Brésil une stature internationale avec, notamment, le Mondial de football (2014) et les jeux Olympiques (2016) à Rio de Janeiro.
Idéaliste mais pragmatique, Lula est passé maître dans l’art de tisser des alliances parfois contre nature.
Pour cette présidentielle, son colistier est un technocrate centriste à même de rassurer les milieux économiques: Geraldo Alckmin, son adversaire lors de précédents scrutins.
En mars 2016, sa tentative de retour aux affaires en tant que ministre de sa dauphine, Dilma Rousseff, avait été un échec cuisant, tout comme la destitution de celle-ci en août.
En octobre 2011, il a souffert d’un cancer du larynx.
En février 2017, l’ex-président a subi une épreuve intime avec la mort de son épouse Marisa Leticia Rocco.
Mais Lula a retrouvé un nouvel amour, Rosangela da Silva, surnommée “Janja”, une sociologue militante du PT, de 21 ans sa cadette, qu’il a épousée en mai. “Je suis amoureux d’elle comme si j’avais 20 ans” a-t-il dit de celle qui a pris une part active à sa campagne.
bur-pt-lg/chv
L’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (d), candidat à la présidentielle, et son colistier Geraldo Alckmin, lors d’un rassemblement à Brasilia, le 12 juillet 2022
• EVARISTO SA
L’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, le 9 novembre 2019 à Sao Bernardo do Campo
• Nelson ALMEIDA
L’ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva arrive au siège de la police fédérale pour purger une peine d’emprisonnement, le 7 avril 2018 à Curitiba
• Heuler Andrey
Elections au Brésil : Luiz Inácio Lula da Silva
• Nicolas RAMALLO
NewsAmericasNow.com
Black Immigrant Daily News
Au moins cent personnes, dont des enfants, ont été tuées samedi dans un double attentat à la voiture piégée revendiqué par les shebab sur une artère très fréquentée…
Au moins cent personnes, dont des enfants, ont été tuées samedi dans un double attentat à la voiture piégée revendiqué par les shebab sur une artère très fréquentée du centre de la capitale Mogadiscio.
Quelque 300 personnes ont également été blessées, a précisé le président Hassan Sheikh Mohamud, après s’être rendu sur le site des attentats, soulignant que “le nombre des morts et de blessés continuait à augmenter”.
Deux véhicules piégés ont explosé samedi à quelques minutes d’intervalle. Les explosions, qui ont soufflé les fenêtres des bâtiments voisins, ont submergé les hôpitaux et cliniques, dans ce pays au système sanitaire ravagé par des décennies de conflit.
A la recherche de sa belle-soeur, Mohamed Ganey décrit des couloirs encombrés de victimes laissées presque sans soins. Sa joie de l’avoir trouvée a été de courte durée. “Elle est morte de ses blessures quelques minutes après”.
L’officier de police Adan Mohamed a du mal à contrôler ses émotions. Il a été l’un des premiers à arriver sur les lieux, après l’explosion du second véhicule piégé.
“Je n’ai pas pu dormir de la nuit, à cause de l’horreur de la scène”, confie-t-il à l’AFP en se souvenant du bébé qu’il a découvert avec ses collègues au coté de sa maman morte.
“J’ai pleuré et pleuré sans arrêt après avoir vu son visage couvert du sang de sa mère. Il ne pouvait même pas pleurer tellement il était sous le choc. Il restait là, à cligner des yeux, le regard fixe”.
L’attaque a eu lieu au même carrefour qui avait déjà été frappé par le plus grave attentat jamais commis en Somalie : 512 personnes avaient été tuées le 14 octobre 2017 par l’explosion d’un camion bourré d’explosifs.
Pour Hussein Jeeri, qui a perdu un ami au même carrefour il y a cinq ans, la tragédie a encore frappé quand sa sœur a été blessée samedi. Marcher “dans les rues de Mogadiscio c’est comme marcher sur des épées tranchantes, nous redoutons tous d’être tués ou blessés un jour”.
Le double attentat a été revendiqué par les shebab qui a déclaré que leurs combattants avaient visé le ministère de l’Education.
Le groupe islamiste, lié à Al-Qaïda, combat depuis 2007 le gouvernement fédéral soutenu par la communauté internationale. Il a été chassé de Mogadiscio en 2011 mais reste solidement implanté dans de vastes zones rurales, notamment dans le sud du pays et mène régulièrement des attaques dans la capitale et les grandes villes de Somalie.
La double attaque a été notamment condamnée par l’ONU, l’UE ainsi que l’Union africaine et la mission de l’ONU en Somalie qui s’est engagée à se tenir “résolument aux côtés de tous les Somaliens contre le terrorisme”.
A Bruxelles, le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, a condamné “fermement” ce double attentat, réaffirmant la détermination des Européens à lutter contre le terrorisme et à défaire le groupe shebab”.
Le pape François a présenté dimanche ses condoléances aux victimes de l’attentat sanglant.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, “condamne fermement ces attaques haineuses et réitère la solidarité de l’ONU avec la Somalie et son engagement contre l’extrémisme violent”, a indiqué son porte-parole Stephane Dujarric.
Washington a également dénoncé une attaque “haineuse” et assuré les autorités somaliennes de leur “soutien dans le combat pour prévenir de tels attentats terroristes impitoyables”, dans un communiqué du conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan.
Les shebab ont revendiqué l’attaque la semaine dernière contre un hôtel dans la ville portuaire de Kismayo qui a fait neuf morts et 47 blessés.
Ces derniers mois, les shebab ont redoublé d’activité en Somalie, pays pauvre et instable de la Corne de l’Afrique, avec notamment un spectaculaire assaut, long d’une trentaine d’heures, fin août sur un hôtel de Mogadiscio.
Après cette attaque qui avait fait au moins 21 morts et 117 blessés, le président Hassan Cheikh Mohamoud avait promis une “guerre totale” pour éliminer les shebab et appelé la population à se “tenir à l’écart” des zones contrôlées par les islamistes qui allaient être visés par de prochaines offensives.
Les forces de sécurité et des milices claniques locales ont notamment lancé des opérations militaires dans le centre du pays, qui ont permis selon les autorités de reprendre du terrain aux combattants islamistes.
Outre l’insurrection shebab, la Somalie est également menacée par une famine imminente, provoquée par la plus grave sécheresse observée depuis plus de 40 ans.
nur-ho/sba/thm/cn/chv
Un résident devant les débris d’un bâtiment détruit à Mogadiscio le 30 octobre 2022
• HASSAN ALI ELMI
NewsAmericasNow.com
Black Immigrant Daily News
Au moins 130 personnes sont mortes en Inde quand un pont piétonnier de l’époque coloniale qui enjambait une rivière s’est effondré dimanche soir dans l’Etat du Gujarat…
Au moins 130 personnes sont mortes en Inde quand un pont piétonnier de l’époque coloniale qui enjambait une rivière s’est effondré dimanche soir dans l’Etat du Gujarat (ouest), a indiqué la police locale.
Les autorités ont estimé que 500 personnes, y compris des femmes et des enfants, célébraient une fête religieuse sur le pont et aux alentours, lorsque les câbles qui le soutenaient ont cédé peu après la tombée de la nuit.
“Le bilan s’élève à présent à 130 morts”, a rapporté à l’AFP Rahul Tripathi, superintendant de la police de Morbi, ville où l’accident s’est produit, ajoutant qu’environ 15 personnes sont hospitalisées.
Le pont sur la rivière Machchhu, situé à Morbi, à environ 200 kilomètres à l’ouest d’Ahmedabad, la principale ville du Gujarat, datait de l’époque coloniale britannique et venait de rouvrir au public après des mois de travaux.
“Les gens tombaient les uns sur les autres quand le pont a rompu. Ils s’étaient amassés dessus pour des rituels à cause du festival Diwali. Il y a beaucoup de femmes et d’enfants parmi les victimes”, a raconté un témoin non identifié cité par un média local.
Le chef de la police de Morbi, P. Dekavadiya, a précisé à l’AFP que plus de 130 personnes avaient été secourues.
Le pont suspendu, long de 233 mètres, avait été construit en 1880 avec des matériaux apportés d’Angleterre, selon les médias locaux.
La chaîne NDTV a affirmé qu’il avait été rouvert au public mercredi après sept mois de travaux sans qu’un certificat de sécurité ait été émis par les autorités.
Une opération de sauvetage a été lancée, impliquant des plongeurs, des embarcations et des dizaines de soldats.
Les autorités prévoyaient d’interrompre l’approvisionnement en eau de la rivière à partir du barrage de contrôle voisin et d’utiliser des pompes pour assécher le cours d’eau afin d’accélérer les opérations de recherche.
Le Premier ministre Narendra Modi, qui se trouvait au Gujarat, dont il est originaire, a demandé “la mobilisation urgente d’équipes de secours”, et la mise à disposition d’aides pour toutes les victimes, a tweeté son cabinet.
Les accidents sur des infrastructures anciennes et mal entretenues sont fréquents en Inde, notamment sur des ponts.
En 2016 la rupture d’une passerelle au-dessus d’une rue animée dans la ville de Kolkata (est) avait causé la mort d’au moins 26 personnes.
En 2011 au moins 32 personnes avaient perdu la vie dans l’effondrement d’un pont sur lequel se trouvaient une foule de participants d’un festival dans le nord-est de l’Inde, à environ 30 kilomètres de la ville de Darjeeling.
Moins d’une semaine après, environ 30 personnes trouvaient la mort dans la rupture d’une passerelle franchissant une rivière dans l’Etat d’Aruchnal Pradesh (nord-est).
En 2006, ce sont au moins 34 personnes qui avaient été tuées par l’effondrement d’un pont vieux de 150 ans sur un train de passagers dans une gare de l’Etat du Bihar (est).
str-ja/stu/dw/lpt/fjb/mlb/jnd/cn
Des corps sur le sol de l’hôpital civil après l’effondrement d’un pont à Morbi tôt le 31 octobre 2022
• SAM PANTHAKY
Des corps sur le sol de l’hôpital civil après l’effondrement d’un pont à Morbi tôt le 31 octobre 2022
• SAM PANTHAKY
Carte d’Inde localisant le pont Morbi dans l’Etat de Gujarat (ouest)
• STAFF
NewsAmericasNow.com
Black Immigrant Daily News
door Samuel Wens BROKOPONDO — De politieke partij Abop heeft Diana Pokie, gewezen minister van Grondbeleid en Bosbeheer, verzocht om
NewsAmericasNow.com
Black Immigrant Daily News
Leading trainer Jason DaCosta’s MINIATURE MAN, last year’s 2000 Guineas winner, reported off a two-month break to land Sunday’s Caymanas Park feature, the Announcers’ Trophy at six and a half furlongs, with seven-pound female claiming rider Abigail Able.
Able, who had opened the weekend of racing astride DaCosta’s IANZHA LINKS on Saturday, rode a perfect race for her third win of the season.
Nudging her mount to make his bid at the half-mile market after breaking widest in the 14-horse field of overnight-allowance runners, MINIATURE MAN turned for home in chase of stablemate SUPER DUPER with champion jockey Anthony Thomas.
SUPER DUPER’s strides started shortening midway the stretch run, giving way to MINIATURE MAN, who pounced with Able to win in 1:19.1 at odds of 9-2.
UNRULY BOSS closed strongly against the rail to overhaul a weakening SUPER DUPER.
Leading rider Dane Dawkins notched a two-timer on the 10-race programme.
Dawkins, whose lead was reduced to one winner by champion jockey Anthony Thomas entering Sunday’s meet, booted home STEP IN FAITH and ONE DON in the first and fourth races, respectively.
Alford Brown saddled two winners, ALEXA’S LODGE in the seventh at six and a half furlongs, and YELLOWSTONE, who made all under a bustling ride from Tevin Foster, repelling DaCosta’s United States-bred LUKSOL with Robert Halledeen at five and a half furlongs.
Raving continues at the weekend with Saturday-Sunday meets.
NewsAmericasNow.com