Dans la région de Kherson, des familles séparées, de part et d’autre du Dniepr

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Pour Olena Chernyavska, la libération tant attendue de Kherson, sa ville, a été une joie teintée d’amertume: sa mère vit encore sous domination russe, dans un village…

Pour Olena Chernyavska, la libération tant attendue de Kherson, sa ville, a été une joie teintée d’amertume: sa mère vit encore sous domination russe, dans un village à quelques kilomètres de là. 

“Chaque matin, je me lève et je vérifie les infos pour voir si l’endroit où elle vit est ok”, raconte Olena, 41 ans.

Le contact entre les deux femmes est sporadique et dépend du signal téléphonique capricieux depuis que les forces russes ont détruit l’alimentation électrique de Kherson, dans leur fuite mi-novembre.

“J’ai réussi à lui parler, lui dire presque tout ce que je voulais lui dire, mais la connexion s’est interrompue”, relate Olena. 

Quelques jours après le début de l’invasion de l’Ukraine, fin février, les forces russes ont envahi de vastes étendues dans le sud du pays, traversé le fleuve Dniepr et se sont emparées de Kherson, avant d’être arrêtées par l’armée ukrainienne.

Le fleuve, qui traverse l’Ukraine, sépare désormais la région de Kherson en deux: la rive occidentale libérée et contrôlée par l’Ukraine, la rive orientale sous occupation russe.

Et des familles sont séparées, de part et d’autre du fleuve.

” Soyez patients ”

“Mon frère, ma soeur, ma nièce, et ma petite-fille” sont de l’autre côté, explique une habitante de Kherson, Natalia Olkhovykova, 51 ans.

“Nous sommes très inquiets parce que nous avons appris que tout leur village est plein” de soldats russes, poursuit-elle, avant de se reprendre: “Je ne devrais pas en dire plus, pour leur sécurité”. 

Dans la ville, les habitants font la queue pour obtenir de l’aide humanitaire, sur fond de détonations de roquettes Grad et tirs d’artillerie lourde: l’armée ukranienne continue de cibler les positions russes sur la rive orientale, où vivent aussi des proches de Tatiana Maliutyna.

“Ils attendent d’être libérés”, dit cette employée médicale de 54 ans, qui travaille à l’hôpital.  

“Ils étaient heureux et ils nous ont appelé quand ils ont entendu les bonnes nouvelles le 11 novembre”, annonçant le retrait de l’armée russe, raconte-t-elle. “Je leur ai dit: ‘Soyez patient’”. 

Pour autant, le Dniepr constitue un obstacle de taille pour la poursuite de la contre-offensive ukrainienne. Les ponts reliant les deux rives ont été détruits et un assaut frontal amphibie contre les positions russes retranchées s’avère risqué.

“Les forces ukraniennes auront probablement plus de mal à obtenir des réussites aussi spectaculaires dans la partie orientale de la région de Kherson, mais elles pourraient perturber les efforts déployés par les russes pour solidifier et tenir leurs lignes défensives”, écrivait récemment le groupe de réflexion américain, Institute for the Study of War.

Olga Marchenko, 47 ans, raconte sa frustration de ne pas savoir combien de temps encore les forces russes occuperont l’autre rive, où vit sa famille.

“Et quand ils seront libérés, nous espérons les retrouver”, soupire-t-elle.

ds/as/cls/ob

Un homme quitte sa maison pour sa résidence d’été sur une île sur le Dniepr après une attaque sur un réservoir de carburant à Kherson, le 20 novembre 2022
• BULENT KILIC

Carte de la situation en Ukraine au 21 novembre à 8h GMT
• Simon MALFATTO

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Chômage: le gouvernement frappe fort avec une baisse de la durée d’indemnisation de 25%

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Une baisse de 25% de la durée d’indemnisation pour tous les demandeurs d’emploi ouvrant des droits à partir du 1er février: le gouvernement a frappé fort lundi en présentant sa nouvelle réforme de l’assurance chômage…

Une baisse de 25% de la durée d’indemnisation pour tous les demandeurs d’emploi ouvrant des droits à partir du 1er février: le gouvernement a frappé fort lundi en présentant sa nouvelle réforme de l’assurance chômage jugée “inacceptable” par tous les syndicats. 

Un chômeur qui aurait eu droit par exemple à 12 mois d’indemnisation dans le système actuel n’aura plus droit qu’à neuf mois. Un plancher minimal de six mois sera préservé. Les premiers impacts sont donc attendus à partir du 1er août.

Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, espère “100.000 à 150.000 retours à l’emploi” supplémentaires en 2023 grâce à la réforme. “Nous allons garder un des systèmes les plus généreux d’Europe”, a-t-il assuré lors d’une conférence de presse.

Mais les syndicats sont furieux. “Tout le monde voit ses droits baisser”, “c’est un scandale”, a dénoncé Michel Beaugas (FO) après une ultime réunion au ministère du Travail.  

Aujourd’hui, la durée d’indemnisation est appliquée selon le principe un jour travaillé, un jour indemnisé, avec un maximum de 24 mois pour les moins de 53 ans, 30 mois pour les 53-54 ans et 36 mois pour les 55 ans ou plus.

Les seniors “vont payer le plus cher”, passant d’un maximum de 36 mois à 27, a réagi Denis Gravouil (CGT), craignant qu’ils ne basculent vers le RSA. C’est “une trappe à précarisation”, a renchéri Eric Courpotin (CFTC).

Le leitmotiv de l’exécutif est que l’assurance chômage soit “plus stricte quand trop d’emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé”. 

Rouge ou vert

Des “compléments de droits” des demandeurs d’emploi sont ainsi prévus en cas de mauvaise conjoncture.

Lorsque les demandeurs d’emploi arriveront en fin de droits, si l’état du marché du travail est “rouge” – un taux de chômage au-dessus de 9% ou en progression de 0,8 point sur un trimestre, alors leur durée d’indemnisation reviendra au niveau d’aujourd’hui. 

Le taux de chômage est actuellement de 7,3% et le ministre s’attend à ce qu’il soit “assez identique” en février.

Mais si, pendant trois trimestres de suite, le taux de chômage revient sous les 9%, la situation repassera au “vert” et la durée sera de nouveau réduite de 25%.

L’exécutif justifie sa réforme par les difficultés de recrutement des entreprises, et en fait une première pierre de sa stratégie pour atteindre le plein emploi en 2027, soit un taux d’environ 5%.

Côté patronal, Hubert Mongon (Medef) a salué une réforme qui permet “d’aller dans le bon sens” vers le retour à l’emploi. Pour Éric Chevée (CPME), les dispositions annoncées “complètent utilement” les dispositifs d’assurance chômage.

Après des réticences initiales, Michel Picon (U2P, artisans et commerçant) s’est dit “somme toute favorable” à la réforme car “plus on reste au chômage, moins on a de chance de retourner à l’emploi”.

Pour la CFDT, cette modulation “n’est pas une solution pour atteindre le plein emploi”. “Ce sont les bas salaires, les horaires décalés, les contrats courts, l’accès difficile au transport et au logement qui sont à l’origine des difficultés de recrutement”, a-t-elle estimé dans un communiqué.

Lors de l’entrée en vigueur de la précédente réforme en 2021, le gouvernement “s’était engagé à ne pas toucher au capital de droits”, a-t-elle rappelé. L’indemnisation avait été réduite pour certains demandeurs mais en contrepartie la durée allongée.

“Les mesures prises sous un discours de pseudo rationalité incitative au retour à l’emploi cachent en fait une volonté forcenée (…) de faire des économies”, a jugé la CFE-CGC. L’Unédic les a évaluées à 4 milliards d’euros par an.

Le gouvernement prendra ensuite un décret. Cela a été rendu possible par le projet de loi “marché du travail”, adopté jeudi par le Parlement, qui donne la main à l’exécutif pour décider des règles jusque fin 2023 à la place des partenaires sociaux.

Mais le ministre a déjà assuré que cette modulation serait présente dans la “lettre de cadrage” qui sera transmise aux partenaires sociaux courant 2023 afin de négocier de nouvelles règles pour le 1er janvier 2024.

Le gouvernement souhaite aussi que patronat et syndicats, qui gèrent l’Unédic, planchent début 2023 sur une nouvelle gouvernance du régime. 

chl-far/cel/tes

Le ministre du Travail Olivier Dussopt, lors d’une conéfrence de presse à Paris, le 21 novembre 2022
• Bertrand GUAY

Hubert Mongon, président de la commission des relations du travail et de la politique de l’emploi du Medef, répond aux questions des journalistes à la sortie d’une réunion dirigée par le ministre français du travail pour dévoiler aux syndicats français les décisions du gouvernement français sur sa nouvelle réforme de l’assurance chômage, au ministère du travail à Paris, le 21 novembre 2022
• Bertrand GUAY

Évolution du taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) en France depuis le 1er trimestre 2010, jusqu’au T3 2022
• Vincent LEFAI

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Tuerie dans le Colorado: des “héros” célébrés mais des questions en suspens

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L’auteur de la fusillade dans une boîte gay de Colorado Springs, dans l’ouest des Etats-Unis, qui a fait cinq morts dans la nuit de samedi à dimanche, a été arrêté par deux “héros”, selon les autorités, qui n’ont…

L’auteur de la fusillade dans une boîte gay de Colorado Springs, dans l’ouest des Etats-Unis, qui a fait cinq morts dans la nuit de samedi à dimanche, a été arrêté par deux “héros”, selon les autorités, qui n’ont pas donné davantage de détails sur ses motivations.

Après être entré dans le Club Q et avoir commencé à tirer sur la foule à l’aide d’un fusil d’assaut, Anderson Lee Aldrich, 22 ans, a été maîtrisé par deux clients.

Les autorités ont confirmé lors d’une conférence de presse lundi soir l’identité de ces deux sauveurs, qualifiés de “héros”: Richard Fierro et Thomas James.

“Je n’ai jamais rencontré quelqu’un ayant fait preuve d’autant de héroïsme et qui reste si humble”, a raconté le maire de Colorado Springs, John Suthers, à propos de M. Fierro.

Cet ancien militaire, âgé de 45 ans, a raconté au New York Times avoir attrapé le tireur par l’arrière alors qu’il se dirigeait vers la terrasse, où des clients s’étaient réfugiés. Une fois le tireur au sol, Richard Fierro lui a sauté dessus. “J’ai pris son pistolet dans sa main et commencé à le frapper à la tête, encore et encore.”

“Je ne sais pas exactement ce que j’ai fait, je suis juste passé en mode combat”, a-t-il confié. “Je savais juste que je devais tuer ce type avant qu’il ne nous tue.”

Cinq personnes sont mortes dans la fusillade et pas moins de 17 ont été blessées par balles, a précisé la police, qui dénombre un autre blessé et des “victimes sans blessures visibles”.

Fleurs et bougies

Le tireur, arrêté à l’arrivée sur place de la police, est encore hospitalisé, ont précisé les autorités lundi soir. Il devrait comparaître devant un juge par vidéo dans les quelques jours suivant sa sortie de l’hôpital, selon le procureur du comté d’El Paso, où se trouve Colorado Springs.

Il est d’ores et déjà détenu sans possibilité de libération sous caution, a précisé le procureur Michael Allen, qui a aussi indiqué que l’enquête se poursuivait et allait “probablement durer quelque temps”.

Anderson Lee Aldrich n’a pas encore été inculpé, mais pourrait être poursuivi notamment pour meurtres et crimes motivés par la haine. Il encourt une peine de prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.

Le “crime motivé par la haine” désigne aux Etats-Unis un acte dirigé contre une personne visée en raison d’éléments de son identité comme la race, la religion, la nationalité, l’orientation sexuelle ou un handicap. Considéré comme une infraction fédérale aux circonstances aggravantes, il entraîne des condamnations plus dures.

Lundi soir, des centaines de personnes se sont rassemblées dans un parc de Colorado Springs a constaté un journaliste de l’AFP, pour une veillée en hommage aux victimes illuminée par des bougies.

Des intervenants ont salué la résilience de la communauté LGBT+ de cette ville aux portes du massif des Rocheuses, et ont insisté qu’elle ne se laisserait pas intimider par la violence.

C’est peu avant minuit, juste après un spectacle de drag-queens qui venait marquer la Journée du souvenir transgenre, dédiée aux victimes de violences transphobes et célébrée internationalement le 20 novembre, que l’horreur est entrée au Club Q.

“J’ai levé les yeux et vu l’ombre d’une personne de haute taille qui tenait un fusil”, a raconté à l’AFP le barman, Michael Anderson. “Rafale après rafale. C’était absolument terrifiant.”

Après une poignée de minutes d’une violence inouïe, l’intervention de MM. Fierro et James met fin au carnage.

Incompréhension

Restent désormais les questions: un individu du même nom et environ du même âge avait menacé l’année dernière sa mère avec une bombe artisanale et plusieurs armes, a rapporté le bureau du shérif du comté d’El Paso.

S’agit-il du tireur? Les forces de l’ordre auraient-elles pu éviter le massacre? Lundi soir, elles ont invoqué le besoin de discrétion lié à l’enquête pour écarter les interrogations des journalistes.

Cette attaque survient six ans après la pire tuerie qu’ait connue la communauté LGBT+ aux Etats-Unis lorsqu’un Américain d’origine afghane avait tué 49 personnes dans une boîte gay d’Orlando en Floride. 

“Lorsque les politiques et les experts continuent à faire circuler des clichés, des insultes et de la désinformation à propos de la communauté trans et LGBT+, voilà le résultat”, a fustigé dimanche Brianna Titone, première législatrice transgenre élue au parlement du Colorado.

Cette énième tuerie illustre par ailleurs la problématique de la circulation des armes à feu en très grand nombre dans le pays: 601 fusillades de masse ont été recensées aux Etats-Unis depuis début 2022, selon l’organisation Gun Violence Archive.

bur-vgr/rle/ob

Un mémorial de fortune près de Club Q, à Colorado Springs (Etats-Unis), le 21 novembre 2022
• Cecilia SANCHEZ

Carte localisant Colorado Springs dans l’Etat américain du Colorado, où une fusillade mortelle a eu lieu dans une discothèque LGBTQ
• STAFF

Aux Etats-Unis, au moins cinq morts dans une boîte de nuit gay
• Jason CONNOLLY

Un drapeau LGBTQ devant le club Q le 20 novembre à Colorado Springs où une fusillade a fait cinq morts
• Jason Connolly

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Jamaica eyes US help to stop ‘foreign dons’ directing murders locally Loop Cayman Islands

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Jamaica is eyeing “foreign dons” who continue to orchestrate murders in the Caribbean island despite being overseas, as one of the measures to curb crime locally.

Speaking at the Jamaica Labour Party’s 79th Annual Conference at the National Arena on Sunday, Prime Minister Andrew Holness, in calling on the Opposition to support an extension of the recently declared state of emergency, said the Jamaica Labour Party (JLP) Administration is not solely relying on emergency powers to control murders.

The Government, he said, is also looking to close “several loopholes” in the country’s systems.

“We have been engaging with our US counterparts in discussions on further measures that could be taken to stem the flow of illegal guns into Jamaica. The discussions are focused on greater security measures at our ports… including securing more scanners,” said Holness, who added that the need to require greater identification for people sending packages to Jamaica from the US has also been discussed.

“We will also be opening discussions with our US friends to have special operations to target Jamaican dons overseas who are using their resources and influence to solicit and direct murders here in Jamaica,” the prime minister said.

He insisted that, for too long, “foreign dons” have been able to get away with this and that is Administration is going to ensure that they can no longer stay in another country and “direct crime” in Jamaica.

He said:

Personally, I think that it is a shame that someone who got the opportunity to migrate would use the opportunity to seek to make their community a living hell for the people they have left behind instead of sending back computers and assisting with school fees, they are sending guns and bullets to encourage you to kill your brothers and sisters. They mean us no good. They must be arrested and locked away for good.

The United States Ambassador to Jamaica Nick Perry was among the guests at the National Arena on Sunday, as the prime minister vowed to put a stop to it.

Turning his attention closer to home, he said criminals overseas are not the only ones “remotely programming crimes and murders locally”.

“In our local prisons, criminals are conducting extortion operations and directing murders right out of our prisons,” Holness said.

He said he has instructed that a high-security prison with a “communication dead spot”, which has been on the books for some time, be built as a project of strategic national interest.

“This means that, we will have a prison with a communication dead spot where we can put our high-risk criminals. We can put them in facilities where they cannot influence crime and murders outside of the facilities,” he said while admitting that technology can only guarantee security to a point.

In the video, Prime Minister Andrew Holness outlines some of the legislation to help curb crime in the country at the JLP’s 79th Annual Conference at the National Arena in Kingston on November 20, 2022.

Among the measures to address crime, the prime minister said there are plans for a new Corrections Bill that will speak to “stiffer custodial penalties” for people charged with securing criminals and preventing them from having access to the outside world but are facilitating the criminals in the prison.

He also pointed to the new Firearms Act and legislation that is to come, such as a new Bail Act and the Enhanced Security Measures Bill, which the Government intends to have before Parliament in the next fiscal year.

Pointing out that his Administration has never accepted as normal the murder rate of over a thousand people each year in a free and democratic society, Holness outlined the crime plan during the conference on Sunday.

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Journée d’action de magistrats, avocats et greffiers contre “une justice au rabais”

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Rassemblements dans plusieurs villes et grèves des audiences : magistrats, avocats et greffiers sont appelés à se mobiliser mardi contre une “justice au rabais”, un an après une retentissante tribune qui avait étalé au…

Rassemblements dans plusieurs villes et grèves des audiences : magistrats, avocats et greffiers sont appelés à se mobiliser mardi contre une “justice au rabais”, un an après une retentissante tribune qui avait étalé au grand jour leur “souffrance” au travail. 

“La réalité du terrain, ce sont toujours des audiences surchargées (…), des délais au-delà du raisonnable, des jugements non expliqués”, écrivent 19 syndicats et organisations de magistrats, d’avocats ou de conseillers d’insertion dans un communiqué commun, appelant à “renvoyer toutes les audiences” mardi.

Des rassemblements doivent également avoir lieu dans la journée, notamment à Paris devant le tribunal judiciaire à 12H00, pour dire le ras-le-bol d’une profession qui reste, selon les syndicats de magistrats, confrontée à une “charge de travail titanesque”.

Il y a tout juste un an, la tribune signée par 3.000 d’entre eux et publiée dans le Monde avait créé un électrochoc et alerté sur les conditions de travail d’une institution rongée par une “grave perte de sens”. Ecrit après le suicide d’une jeune collègue, le texte a aujourd’hui été paraphé par près de 8.000 magistrats, auditeurs de justice et greffiers.

Lancées par le gouvernement, les consultations des Etats généraux de la justice ont conforté ce diagnostic en concluant à “l’état de délabrement avancé” de l’institution, auquel le ministère a tenté de répondre en décrochant, pour 2023, une troisième hausse consécutive de 8% de son budget annuel.

“Avec ce budget de presque 10 milliards d’euros, le ministère de la Justice poursuit son changement de dimension avec des moyens à la hauteur de ses missions”, avait estimé fin septembre le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, qui doit bientôt dévoiler un nouveau plan d’action.

L’exécutif s’est par ailleurs engagé à recruter 8.500 magistrats et personnels de justice supplémentaires d’ici à la fin du second quinquennat Macron et a annoncé une hausse de salaire de 1.000 euros mensuels en moyenne pour les juges judiciaires.

La tribune des 3.000 a “permis d’enclencher de nombreuses actions”, assure-t-on à la Chancellerie.

“Epuisement professionnel”

Le compte n’y est toutefois pas, selon les organisations professionnelles. 

“Si des recrutements de magistrats et de fonctionnaires de greffe sont prévus pour 2023, ils sont largement insuffisants et aucun plan d’action clair n’a été défini comme l’exigerait pourtant l’urgence de la situation”, écrivent-elles dans leur communiqué commun.

D’après le Conseil de l’Europe, la France continue d’allouer moins de crédits à la justice que ses partenaires européens à PIB comparable: elle y consacrait 72,50 euros par habitant en 2020, contre 82,20 euros en Italie, 88 en Espagne ou 140,70 en Allemagne.

Selon les syndicats, les professionnels de la justice restent “en proie à une perte de sens” tandis que les justiciables sont “réduits à l’état de +dossiers+ et de +stocks+”.

“Il y a un épuisement professionnel de magistrats qui travaillent le soir et le weekend, à qui on dit qu’ils doivent mieux s’organiser, moins motiver leurs décisions, moins faire durer les audiences”, estime Cécile Mamelin, de l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire).

En décembre 2021, magistrats et greffiers étaient déjà descendus dans la rue pour dire la “désespérance” de ceux qui rendent la justice au quotidien, un sentiment relayé au sommet de la hiérarchie judiciaire dont plusieurs représentants s’étaient alors mobilisés.

Plus récemment, mi-octobre, le décès d’une magistrate de 44 ans, Marie Truchet, en pleine audience de comparution immédiate à Nanterre a provoqué une nouvelle onde de choc. Une minute de silence a été observée dans plusieurs juridictions et l’USM a pointé les conditions de travail “particulièrement difficiles” à Nanterre. 

Jeudi, ce tribunal a reçu la visite, rarissime, et le soutien des deux plus hauts magistrats français, le premier président de la Cour de Cassation Christophe Soulard et le procureur général près la Cour de Cassation François Molins. “Le constat de la souffrance du monde judiciaire n’est plus tabou”, a assuré à l’AFP M. Molins. “On en parle à tous les échelons judiciaires. Mais au-delà de ce constat, est-ce qu’il y a des choses qui avancent ?”

bur-jt/cal/mlb

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Assemblée: vote solennel sur des moyens pour la sécurité, l’exécutif lorgne à droite

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L’Assemblée nationale doit approuver mardi un projet de loi de programmation et d’orientation du ministère de l’Intérieur: 15 milliards d’euros sur cinq ans, et des mesures qui séduisent…

L’Assemblée nationale doit approuver mardi un projet de loi de programmation et d’orientation du ministère de l’Intérieur: 15 milliards d’euros sur cinq ans, et des mesures qui séduisent à droite mais divisent à gauche.

Déjà conforté par un large feu vert au Sénat à majorité de droite (307 voix pour, dont les socialistes, 27 contre), le ministre Gérald Darmanin espère une adoption nette lors du vote solennel en fin d’après-midi, après les traditionnelles questions au gouvernement. 

Il avait eu beau jeu d’appeler à l’”esprit de concorde”, au début de cette première lecture la semaine dernière. Le député LFI Ugo Bernalicis lui avait répondu d’emblée par une motion de rejet, dénonçant la vision d’une police “entre Terminator et Robocop”. 

Communistes et écologistes ont également combattu le texte dans des échanges parfois tendus avec le ministre. 

Les trois groupes se dirigent vers un vote contre. Pas tant à cause des crédits supplémentaires – dont une moitié doit aller à la modernisation numérique – qu’en raison de dispositions qui les accompagnent. 

Dans leur viseur, l’extension du nombre de délits qui pourront être assujettis à une amende forfaitaire délictuelle, infligée par un agent en dehors d’un procès, par exemple pour entrave à la circulation routière. 

Le gouvernement invoque une simplification de la réponse pénale, la gauche l’accuse d’ouvrir la voie à une offensive déguisée contre des manifestants ou des militants pour le climat, voire de se préparer à la contestation de la réforme des retraites.

Cela fait “pencher le texte vers un dangereux slogan: le problème de la police serait la justice”, accuse Elsa Faucillon (PCF).

Voix socialistes en suspens

Les socialistes partent d’une position moins hostile au texte que le reste de l’alliance de gauche Nupes. “Il y a un peu de discorde chez l’ennemi”, a ironisé Gérald Darmanin. 

Les députés PS ont notamment salué “beaucoup de choses intéressantes” dans le projet de loi, mais déploré comme leurs camarades de gauche le manque de mesures pour recréer du lien entre police et population. 

Ils ont notamment obtenu en séance le principe de la création d’un “collège de déontologie” auprès du ministre. 

“S’ils respectent leurs élus locaux, ils voteront pour” le texte, estime un député Renaissance. Des abstentions sont aussi possibles au sein du groupe PS, qui doit décider de sa position mardi matin. 

L’équation semble plus simple à droite et à l’extrême droite. “On n’a jamais dans notre histoire voté contre des moyens supplémentaires pour les forces de l’ordre”, rappelle le patron des députés LR Olivier Marleix. 

Jugeant néanmoins le projet gouvernemental “insuffisant”, les élus de droite ont obtenu le quasi-doublement, à 3.000, des places en centres de rétention administrative pour les étrangers en situation irrégulière.

La cheffe du groupe RN Marine Le Pen voit elle dans ce texte de loi une “petite victoire idéologique”, même si sa portée est jugée limitée. 

Après ce vote, députés et sénateurs tenteront de s’accorder sur une version commune du projet de loi en commission mixte.

Création de postes et modernisation

Avec la hausse des crédits, il est prévu 8.500 postes supplémentaires de policiers et gendarmes sur le quinquennat. Ainsi, 11 nouvelles unités de forces mobiles “spécialisées dans l’intervention rapide” seront créées. Et, pour assurer la sécurité dans les zones rurales, 200 brigades de gendarmerie. 

Pour lutter contre la cybercriminalité, en constante augmentation, le texte permettra les saisies d’actifs numériques comme les cryptomonnaies.

Le projet de loi ouvre la possibilité pour certaines infractions de déposer plainte en visioconférence, et durcit la répression des outrages sexistes et sexuels.

Il présente en outre une feuille de route du ministère (sur le numérique, la formation, la place de Frontex dans le contrôle aux frontières nationale, etc…). 

Ses quelque 450 alinéas sont sans valeur législative, mais ont cristallisé les tensions, notamment parce qu’il ouvre la voie à la réforme de la police judiciaire, très critiquée par les oppositions. 

sac/reb/sde/mlb

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Les opérations de secours se poursuivent après le séisme en Indonésie qui a fait 162 morts

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Les secouristes s’efforçaient toujours mardi de retrouver des survivants sous les décombres des bâtiments effondrés après le séisme survenu lundi sur l’île indonésienne de Java qui a fait au moins…

Les secouristes s’efforçaient toujours mardi de retrouver des survivants sous les décombres des bâtiments effondrés après le séisme survenu lundi sur l’île indonésienne de Java qui a fait au moins 162 morts et plusieurs centaines de blessés.

L’épicentre du tremblement de terre de magnitude 5,6 était situé près de la ville de Cianjur, en Java occidental, la province la plus peuplée d’Indonésie, où la plupart des victimes ont trouvé la mort lors de l’effondrement de bâtiments et de glissements de terrain.

Parmi les victimes figurent notamment des étudiants d’un pensionnat islamique ou encore des personnes mortes à leur domicile, tuées dans la chute du toit ou des murs de leur logement.

“La pièce s’est effondrée et mes jambes ont été ensevelies sous les décombres. Tout est arrivé si vite”, a relaté à l’AFP Aprizal Mulyadi, 14 ans, extirpé et mis en sécurité par l’un de ses amis, Zulfikar, qui a par la suite perdu la vie.

A mesure que des sacs mortuaires surgissaient des bâtiments en ruine, l’attention se portait vers les disparus et les personnes piégées sous les débris dans cette région rurale et montagneuse où les maisons sont faites tout à la fois de bois et de béton.

L’agence indonésienne en charge de la gestion des catastrophes (BNPB) a rapporté qu’au moins 25 personnes se trouvaient encore sous les décombres alors que la ville plongeait dans l’obscurité.

Tandis que les opérations de secours se poursuivaient pour les retrouver, les survivants campaient à l’extérieur, dans le noir quasi-complet, cernés par les ruines, des morceaux de verre brisé et de larges pans de béton.

Opérations de secours retardées

Davantage d’engins lourds tels que des bulldozers ont été déployés mardi à Cianjur pour épauler les secours, et les sauveteurs tentaient de dégager les routes entravées à la suite de glissements de terrain, a rapporté Joshua Banjarnahor, porte-parole de l’agence de recherches et de sauvetage de la ville de Bandung en Java occidental.

Des coupures de courant et des routes accidentées ont retardé les opérations de secours jusque dans la nuit.

Selon le BNPB, plus de 2.000 maisons ont subi des dégâts. Quelque 13.000 personnes ont été acheminées vers des centres d’évacuation, a fait savoir le gouverneur de Java occidental Ridwan Kamil.

Des médecins soignaient des patients à l’extérieur ainsi que dans des unités de soin improvisées après le séisme, qui a été ressenti jusque dans la capitale, Jakarta.

Des proches attendaient des autorités qu’elles permettent la sortie des corps entreposés dans les morgues afin d’inhumer leurs proches en accord avec leur foi islamique, tandis que d’autres continuaient de rechercher les disparus au milieu du chaos.

L’Indonésie est régulièrement confrontée à des tremblements de terre ou des éruptions volcaniques, du fait de sa position sur la “ceinture de feu” du Pacifique où les plaques tectoniques se rencontrent.

dsa-jfx/jnd/ob

Un villageois regarde des maisons endommagées par le séisme de magnitude 5,6 qui a fait au moins 162 morts, des centaines de blessés et des disparus à Cianjur, le 22 novembre 2022
• ADITYA AJI

Un père porte sa fille blessée après un tremblement de terre de magnitude 5,6 qui a fait au moins 162 morts, des centaines de blessés et des disparus à Cianjur, le 22 novembre 2022
• ADITYA AJI

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Journée d’action de magistrats, avocats et greffiers contre “une justice au rabais”

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Rassemblements dans plusieurs villes et grèves des audiences : magistrats, avocats et greffiers sont appelés à se mobiliser mardi contre une “justice au rabais”, un an après une retentissante tribune qui avait étalé au…

Rassemblements dans plusieurs villes et grèves des audiences : magistrats, avocats et greffiers sont appelés à se mobiliser mardi contre une “justice au rabais”, un an après une retentissante tribune qui avait étalé au grand jour leur “souffrance” au travail. 

“La réalité du terrain, ce sont toujours des audiences surchargées (…), des délais au-delà du raisonnable, des jugements non expliqués”, écrivent 19 syndicats et organisations de magistrats, d’avocats ou de conseillers d’insertion dans un communiqué commun, appelant à “renvoyer toutes les audiences” mardi.

Des rassemblements doivent également avoir lieu dans la journée, notamment à Paris devant le tribunal judiciaire à 12H00, pour dire le ras-le-bol d’une profession qui reste, selon les syndicats de magistrats, confrontée à une “charge de travail titanesque”.

Il y a tout juste un an, la tribune signée par 3.000 d’entre eux et publiée dans le Monde avait créé un électrochoc et alerté sur les conditions de travail d’une institution rongée par une “grave perte de sens”. Ecrit après le suicide d’une jeune collègue, le texte a aujourd’hui été paraphé par près de 8.000 magistrats, auditeurs de justice et greffiers.

Lancées par le gouvernement, les consultations des Etats généraux de la justice ont conforté ce diagnostic en concluant à “l’état de délabrement avancé” de l’institution, auquel le ministère a tenté de répondre en décrochant, pour 2023, une troisième hausse consécutive de 8% de son budget annuel.

“Avec ce budget de presque 10 milliards d’euros, le ministère de la Justice poursuit son changement de dimension avec des moyens à la hauteur de ses missions”, avait estimé fin septembre le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, qui doit bientôt dévoiler un nouveau plan d’action.

L’exécutif s’est par ailleurs engagé à recruter 8.500 magistrats et personnels de justice supplémentaires d’ici à la fin du second quinquennat Macron et a annoncé une hausse de salaire de 1.000 euros mensuels en moyenne pour les juges judiciaires.

La tribune des 3.000 a “permis d’enclencher de nombreuses actions”, assure-t-on à la Chancellerie.

“Epuisement professionnel”

Le compte n’y est toutefois pas, selon les organisations professionnelles. 

“Si des recrutements de magistrats et de fonctionnaires de greffe sont prévus pour 2023, ils sont largement insuffisants et aucun plan d’action clair n’a été défini comme l’exigerait pourtant l’urgence de la situation”, écrivent-elles dans leur communiqué commun.

D’après le Conseil de l’Europe, la France continue d’allouer moins de crédits à la justice que ses partenaires européens à PIB comparable: elle y consacrait 72,50 euros par habitant en 2020, contre 82,20 euros en Italie, 88 en Espagne ou 140,70 en Allemagne.

Selon les syndicats, les professionnels de la justice restent “en proie à une perte de sens” tandis que les justiciables sont “réduits à l’état de +dossiers+ et de +stocks+”.

“Il y a un épuisement professionnel de magistrats qui travaillent le soir et le weekend, à qui on dit qu’ils doivent mieux s’organiser, moins motiver leurs décisions, moins faire durer les audiences”, estime Cécile Mamelin, de l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire).

En décembre 2021, magistrats et greffiers étaient déjà descendus dans la rue pour dire la “désespérance” de ceux qui rendent la justice au quotidien, un sentiment relayé au sommet de la hiérarchie judiciaire dont plusieurs représentants s’étaient alors mobilisés.

Plus récemment, mi-octobre, le décès d’une magistrate de 44 ans, Marie Truchet, en pleine audience de comparution immédiate à Nanterre a provoqué une nouvelle onde de choc. Une minute de silence a été observée dans plusieurs juridictions et l’USM a pointé les conditions de travail “particulièrement difficiles” à Nanterre. 

Jeudi, ce tribunal a reçu la visite, rarissime, et le soutien des deux plus hauts magistrats français, le premier président de la Cour de Cassation Christophe Soulard et le procureur général près la Cour de Cassation François Molins. “Le constat de la souffrance du monde judiciaire n’est plus tabou”, a assuré à l’AFP M. Molins. “On en parle à tous les échelons judiciaires. Mais au-delà de ce constat, est-ce qu’il y a des choses qui avancent ?”

bur-jt/cal/mlb

NewsAmericasNow.com

NiCE Project to run Nov 28 to Dec 16 Loop Cayman Islands

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Cayman Compass

The Ministry of Planning, Agriculture, Housing and Infrastructure (PAHI) has announced that the National Community Enhancement Project (NiCE) will take place from November 28 to December 16.

The NiCE winter project will provide a stipend to unemployed Caymanians and spouses of Caymanians, ages 18 and over who volunteer in a number of areas including the beautification and maintenance of roadside, parks, cemeteries and beaches.

Minister of PAHI Hon. Jay Ebanks stated that he was pleased that the Government, through the Ministry, would be offering the opportunity for Caymanians to volunteer for up to three weeks. “Given the economic challenges some of our people are experiencing, and the additional financial strains of the holiday season, it is good we can provide this opportunity for them at this time,” he said.

He further commented: “The NiCE project since its inception has ensured that Caymanians and residents benefit from a clean and healthy environment. The Ministry will continue to partner with the public and private sector in delivering the programme to provide solutions and improve the well-being of our people in keeping with Government’s broad outcomes”.

A single registration event was to be held at the Lions Community Centre, 905 Crewe Road in George Town on Monday, 21 November, 9:00am to 12:00pm. Applicants are required to show proof of immigration status at registration. This includes photo identification and voter card, birth certificate, passport, Caymanian status certificate or stamp in valid passport for Caymanians, and photo identification and Residency with Employment Rights Certificate as the spouse of a Caymanian or stamp in a valid passport for persons married to Caymanians.

Application forms for the NiCE project will be available at all district libraries, Members of Parliament Offices, Needs Assessment Unit, Workforce Opportunities and Residency Cayman and the public reception desk at the Government Administration Building.

NewsAmericasNow.com

WATCH: Video outline of fatal shooting of man by soldier in Southside Loop Jamaica

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Jamaica News Loop News
Loop News

1 hrs ago

The scene after the fatal shooting in Southside, Central Kingston on Monday afternoon.

NEWYou can now listen to Loop News articles!

A video has emerged with some outline of the physical circumstances under which a man, so far known only as ‘Skillibeng’ (not the artiste, was fatally shot by a Jamaica Defence Force (JDF) soldier in Southside, Central Kingston on Monday afternoon.

Unconfirmed reports had suggested that the man had attempted to move a security barrier, and subsequently got into an altercation with a soldier.

It was further suggested that the man was shot during the altercation.

Watch the snippet of the video below showing the moments before the man was shot.

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