Voile: décès du Canadien Mike Birch, premier vainqueur de la Route du Rhum

Black Immigrant Daily News

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Le skipper canadien Mike Birch, à bord de son voilier “Olympus”, prend le départ de la “Route du Rhum”, le 5 novembre 1978 à Saint-Malo

Le skipper canadien Mike Birch, vainqueur de la première édition de la Route du Rhum, est décédé mercredi à son domicile de Brec’h (Morbihan) à l’âge de 90 ans…

Le skipper canadien Mike Birch, vainqueur de la première édition de la Route du Rhum, est décédé mercredi à son domicile de Brec’h (Morbihan) à l’âge de 90 ans, a-t-on appris auprès de sa famille.

“Il était diminué depuis plusieurs mois. Il est mort tout doucement cette nuit dans son sommeil”, a déclaré à l’AFP France Birch, épouse du marin depuis 40 ans.

“C’était un homme extraordinaire. Il était extrêmement discret et simple. Il a conservé cette simplicité jusqu’au bout”, a dit à l’AFP sa nièce, l’avocate Aline Simard.

Mike Birch est entré dans l’histoire de la voile à l’âge de 47 ans en gagnant la première Route du Rhum en 1978, course transatlantique en solitaire ralliant tous les quatre ans Saint-Malo (Ille et Vilaine)

à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe).

À bord d’un petit multicoque jaune de 12 m (Olympus), le Canadien avait coiffé sur le fil le puissant monocoque du Français Michel Malinovsky pour l’emporter avec 98 secondes d’avance seulement, après plus de 23 jours de course.

mas-fd/fbx

Le skipper canadien Mike Birch à bord de son multicoque Olympus, le 4 novembre 1978 à Saint-Malo, la veille du départ de la Route du Rhum
• JEAN-PIERRE PREVEL

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PAHO Official Warns Of Polio Risk In The Americas – St. Lucia Times News

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A senior Pan American Health Organization (PAHO) official has warned about the polio risk in the rest of the Americas after a recent vaccine-derived poliovirus case in the United States.

Regarding whether the rest of the Americas should be worried, PAHO’s Immunisation Chief, Dr. Daniel Salas, responded in the affirmative.

“The risk of polio reintroduction is real,” Salas declared in the transcript of an interview on PAHO’s official website to mark World Polio Day on Monday.

“We are concerned because millions of children are unvaccinated,” the PAHO official explained.

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He disclosed that millions more are under-vaccinated, creating an opportunity for the virus.

According to Salas, the ‘pocket’ of unvaccinated children has been growing in the past few years, especially during the COVID-19 pandemic, when polio vaccination coverage decreased even further.

“We now have a regional coverage of polio of 79% when we should have 95% or more to avoid outbreaks,” Salas observed.

He explained that as a result, many more children are susceptible to polio infection.

At the same time, Salas noted that surveillance systems have declined in quality, jeopardising the timely detection of cases.

He observed that polio causes irreversible, permanent muscular paralysis.

Nevertheless, Salas noted that a complete vaccination schedule could prevent the disease.

The Americas region was declared polio-free in 1994, eliminating wild poliovirus transmission.

But recently, an unvaccinated 20-year-old man in the United States presented with vaccine-derived poliovirus (VDPV).

PAHO describes VDPV as a strain related to the weakened poliovirus in the oral polio vaccine.

According to the organisation, on rare occasions, when replicating in the gastrointestinal tract, the strain may spread in communities that do not have full vaccination coverage against polio.

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Ministro Ursell Arends suplicando interesadonan pa charla Informativo Directie Ouderenzaken “Necesidad di Cuido”

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Awenochi na Centro di Bario Brazil 

ORANJESTAD (AAN): Awe Diaranson 26 di october lo tuma luga e di tres charla informativo di Directie Ouderenzaken, Centraal Bureau Statistiek Aruba (CBS) y Ministerio di Adulto Mayor unda lo elabora riba e necesidad di cuido na Aruba. Esaki lo tuma luga awor na Centro di bario Brazil y lo cuminsa 10:00 AM di mainta.  

    Como panelista lo tey presente Señora Desiree Helder di CBS, Liesbeth Arendsz di Wit Gele Kruis Aruba y Maritza Ordoñez di DVG pa duna un splicacion amplio riba e tema di cuido.  

    Sigur un mainta unda cu un bes mas lo comparti hopi informacion riba varios tema cu ta toca adulto mayor. Vergrijzing, esta embehecimento di poblacion, ta trece demanda pa servicionan specifico y cambionan den structura di cuido. Pa es motibo, ta ofrece un oportunidad pa haya mas informacion y haci pregunta na e panel di profesional. Hunto ta traha riba solucionnan cu e vision pa un miho calidad di bida pa nos adultonan mayor. 

   Durante e charla lo tin oportunidad pa esnan presente haci pregunta, comparti nan preocupacionnan y conta di nan experiencia como adulto mayor. Si no a logra di atende e charlanan, por wak e videonan cu ta actualmente disponibel riba e pagina di Facebook di Directie Ouderenzaken y tambe por encontra e lista di actividadnan di diferente gruponan di bario y fundacionnan pa luna di october.  

   Directie Ouderenzaken ta gradici e panelistanan y tambe moderador Edward Erasmus di awor caba pa nan presencia y informacion.   

   Minister di Asuntonan di Adulto Mayor, Sr. Ursell Arends  ta haci un yamada na 60+ y tambe na famianan pa atende y participa na e actividad diaranson awor na Centro di Bario Brazil.

 


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‘Een perceel of woning van de staat voor elk lid’

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door Valerie Fris PARAMARIBO — Hoewel de Vereniging van Minderdraagkrachtige Studenten in Suriname (VMSS) na zes jaar een nieuwe voorzitter

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En Islande, on saigne bien les chevaux

Black Immigrant Daily News

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En cette matinée d’automne, dans une vaste prairie verdoyante du sud de l’Islande, une quinzaine de juments gravides patientent avant d’être saignées pour…

En cette matinée d’automne, dans une vaste prairie verdoyante du sud de l’Islande, une quinzaine de juments gravides patientent avant d’être saignées pour la dernière fois de l’année.

Près de Selfoss, une “ferme à sang” assure la collecte sur les chevaux d’une hormone sanguine utilisée par l’industrie vétérinaire.

Une pratique qui fait bondir les défenseurs des animaux.

Depuis la diffusion de vidéos de mauvais traitements il y a un an sur YouTube, le secteur est dans le collimateur — et l’anonymat de mise quand il s’agit de parler à la presse.

“Il n’y a aucun moyen de faire comprendre complètement au public ce type d’élevage”, explique à l’AFP le patron des lieux, fataliste. “Le public en général est trop sensible”.

La collecte du sang –plusieurs litres par animal– vise à extraire la gonadotrophine chorionique équine (eCG ou PMSG), une hormone naturellement produite par les juments gestantes. 

Conditionnée puis commercialisée par l’industrie vétérinaire, elle permet d’améliorer la fertilité chez les autres animaux d’élevage (vaches, brebis, truies…) à travers le monde.

Les poulains, eux, sont pour la plupart envoyés à l’abattoir.

Images choc

Avec l’Argentine et l’Uruguay, l’Islande est l’un des rares pays au monde, et le seul en Europe, où cette pratique controversée a cours. Des élevages sont aussi signalés en Russie, en Mongolie et en Chine.

Les images diffusées l’an dernier de chevaux affaiblis et d’employés brutalisant des juments ont provoqué une onde de choc à l’étranger mais aussi sur l’île. 

Frappés, parfois mordus par des chiens, certains équidés se débattent jusqu’à épuisement.

Dans la ferme des environs de Selfoss, regroupées en file indienne dans une structure en bois spécialement aménagée, les juments patientent calmement. 

Chacune leur tour, elles entrent dans des box. Des planches sont disposées autour de leurs pattes pour empêcher tout mouvement, puis un licol placé sur leur tête pour surélever celle-ci.

“Les chevaux (…) peuvent être stressés, s’agiter. Donc, toutes ces retenues sont essentiellement pour les protéger et éviter qu’ils ne se blessent dans le box”, explique un vétérinaire polonais de 29 ans, également sous couvert d’anonymat.

Une anesthésie locale est d’abord pratiquée avant d’introduire une large canule dans la veine jugulaire. Des gestes que seul un vétérinaire diplômé est habilité à réaliser.

“Ça nous permet aussi de bien voir la veine car il faut savoir exactement où elle se trouve (…) pour injecter précisément”, ajoute-t-il.

En quelques minutes, jusqu’à cinq litres de sang sont collectés par jument dans cette opération qui se répètera chaque semaine pendant huit semaines.

Activité lucrative

L’activité, qui dure de fin juillet à début octobre, est lucrative: l’exploitant islandais de Selfoss, par ailleurs avocat, en tire environ 9 à 10 millions de couronnes (entre 63.500 et 70.700 euros) par an.

“Dans de nombreux cas, les juments présentent des signes d’inconfort de court terme lors du prélèvement sanguin”, précise Sigrídur Björnsdóttir, spécialiste équine à l’Autorité alimentaire et vétérinaire islandaise (MAST).

Mais “cela n’est pas considéré comme une altération grave à moins que les symptômes ne soient sévères, prolongés ou que la jument montre des signes de stress chronique”.

En 2021, l’Islande comptait 119 fermes à sang et près de 5.400 juments gravides élevées dans le seul but d’être saignées, un chiffre qui a plus que triplé en dix ans.

L’hormone eCG/PMSG est transformée sous forme de poudre par la société islandaise Isteka.

Plus grand producteur d’Europe, la biotech traite environ 170 tonnes de sang par an. Sans doute moins cette année: après la publication des vidéos, certains exploitants ont quitté la profession.

“Les agriculteurs ont été durement touchés et choqués”, déplore depuis ses bureaux à Reykjavik le directeur général d’Isteka, Arnthor Gudlaugsson.

S’il reconnaît des cas qui posent problème, M. Gudlaugsson estime que la vidéo, tournée en caméra cachée, était conçue “pour donner une description trop négative (…) du processus”.

Les images ont en tout cas entraîné l’ouverture d’une enquête par la police et permis d’identifier les fermes impliquées.

Toutes les exploitations ont été inspectées cet été sans qu’aucune ne soit contrainte de fermer. 

Le scandale a aussi déclenché un débat en Islande où la plupart des gens ont découvert l’existence de cette activité pourtant pratiquée localement depuis 1979.

“Cela nous fait réfléchir sur notre position en termes d’éthique”, explique à l’AFP Rosa Lif Darradottir, vice-présidente de la toute nouvelle association pour le bien-être animal d’Islande.

“Fabriquer un médicament (pour) les animaux de production juste pour améliorer leur fertilité au-delà de leur capacité naturelle… La cause n’est pas noble”, dit-elle.

La quantité de sang prélevée est aussi pointée du doigt. 

“C’est purement et simplement du mauvais traitement des animaux et nous avons un mot pour ça: la cruauté animale”, dit à l’AFP la député d’opposition Inga Sæland, à l’origine d’une proposition d’interdiction retoquée à plusieurs reprises.

Une nouvelle règlementation plus stricte est entrée en vigueur début août. Valable trois ans, elle doit permettre aux autorités de décider de l’avenir des “fermes à sang”.

str/map/phy/mlb

Collecte de sang sur une jument gravide dans une “ferme à sang”, le 30 septembre 2022 près de Selfoss, dans le sud de l’Islande
• Jeremie RICHARD

Collecte de sang sur des juments gestantes dans une “ferme à sang”, le 30 septembre 2022 près de Selfoss, dans le sud de l’Islande
• Jeremie RICHARD

Un box dans lequel des juments gravides sont installées pour collecter leur sang, le 30 septembre 2022 dans une “ferme à sang” près de Selfoss, dans le sud de l’Islande
• Jeremie RICHARD

Des techniciennes analysent des échantillons de sang dans un laboratoire de la société Isteka, plus grand producteur d’Europe de l’hormone eCG/PMSG, le 12 octobre 2022 à Reykjavik, en Islande
• Jeremie RICHARD

Des techniciennes analysent des échantillons de sang dans un laboratoire de la société Isteka, plus grand producteur d’Europe de l’hormone eCG/PMSG, le 12 octobre 2022 à Reykjavik, en Islande
• Jeremie RICHARD

Arnthor Gudlaugsson, directeur général de la société Isteka qui traite environ 170 tonnes de sang par an, le 12 octobre 2022 à Reykjavik, en Islande
• Jeremie RICHARD

Des juments gestantes dans le champ d’une “ferme à sang”, le 30 septembre 2022 près de Selfoss, dans le sud de l’Islande
• Jeremie RICHARD

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Voile: décès du Canadien Mike Birch, premier vainqueur de la Route du Rhum

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Le skipper canadien Mike Birch, à bord de son voilier “Olympus”, prend le départ de la “Route du Rhum”, le 5 novembre 1978 à Saint-Malo

Le skipper canadien Mike Birch, vainqueur de la première édition de la Route du Rhum, est décédé mercredi à son domicile de Brec’h (Morbihan) à l’âge de 90 ans…

Le skipper canadien Mike Birch, vainqueur de la première édition de la Route du Rhum, est décédé mercredi à son domicile de Brec’h (Morbihan) à l’âge de 90 ans, a-t-on appris auprès de sa famille.

“Il était diminué depuis plusieurs mois. Il est mort tout doucement cette nuit dans son sommeil”, a déclaré à l’AFP France Birch, épouse du marin depuis 40 ans.

“C’était un homme extraordinaire. Il était extrêmement discret et simple. Il a conservé cette simplicité jusqu’au bout”, a dit à l’AFP sa nièce, l’avocate Aline Simard.

Mike Birch est entré dans l’histoire de la voile à l’âge de 47 ans en gagnant la première Route du Rhum en 1978, course transatlantique en solitaire ralliant tous les quatre ans Saint-Malo (Ille et Vilaine)

à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe).

À bord d’un petit multicoque jaune de 12 m (Olympus), le Canadien avait coiffé sur le fil le puissant monocoque du Français Michel Malinovsky pour l’emporter avec 98 secondes d’avance seulement, après plus de 23 jours de course.

mas-fd/fbx

Le skipper canadien Mike Birch à bord de son multicoque Olympus, le 4 novembre 1978 à Saint-Malo, la veille du départ de la Route du Rhum
• JEAN-PIERRE PREVEL

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Les engagements climat “très loin” de répondre à l’objectif de 1,5°C, alerte l’ONU

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Les derniers engagements climatiques internationaux en date sont “très loin” de répondre à l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, a alerté mercredi…

Les derniers engagements climatiques internationaux en date sont “très loin” de répondre à l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, a alerté mercredi l’agence de l’ONU pour le climat.

“Nous sommes très loin du niveau et de la rapidité de réduction d’émissions nécessaires pour nous mettre sur la voie d’un monde à 1,5°C”, a averti Simon Stiell, patron de l’ONU Climat, à l’occasion de la publication d’une synthèse des derniers engagements des pays signataires de l’accord de Paris et à moins de deux semaines de l’ouverture de la conférence mondial climatique COP27.

Au contraire, la somme des engagements des 193 parties à l’accord, “pourrait mettre le monde sur la voie d’un réchauffement de 2,5°C d’ici la fin du siècle,” souligne l’agence onusienne.

L’accord de Paris de 2015 fixe l’objectif de contenir le réchauffement de la planète “nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels”, quand l’humanité a commencé à exploiter à grande échelle les énergies fossiles responsables des émissions de gaz à effet de serre, et si possible à 1,5°C.

Lors de la dernière COP26 en 2021 à Glasgow, les signataires de l’accord s’étaient engagés à réviser annuellement – au lieu de tous les cinq ans – leurs engagements en matière de lutte contre les émissions, appelés “contribution déterminée au niveau national” (NDC).

Mais seuls 24 pays avaient soumis des NDC nouvelles ou révisées à la date limite du 23 septembre, à temps pour être prises en compte lors de la COP27 qui se tiendra du 6 au 18 novembre à Charm el-Cheikh en Egypte. Un chiffre “décevant”, relève M. Stiell dans un communiqué accompagnant la publication des nouvelles données.

“Pour maintenir cet objectif (de 1,5°C) en vie les gouvernement doivent renforcer leurs plans maintenant et les mettre en oeuvre dans les huit prochaines années”, insiste le responsable onusien.

Selon les experts de l’ONU, les émissions mondiales doivent baisser de 45% d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 2010, pour tenir cet objectif.

Mais selon la dernière synthèse des NDC, les engagements actuels mèneraient au contraire à une augmentation de 10,6% des émissions sur cette période.

so/ha/abx

Cartes montrant l’impact d’un réchauffement planétaire de 1,5 et 3°C en termes de nombre de jours avec une température maximale supérieure à 35°C, de jours de gel et de la concentration de la glace en mer
• Julia Han JANICKI

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En Islande, on saigne bien les chevaux

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En cette matinée d’automne, dans une vaste prairie verdoyante du sud de l’Islande, une quinzaine de juments gravides patientent avant d’être saignées pour…

En cette matinée d’automne, dans une vaste prairie verdoyante du sud de l’Islande, une quinzaine de juments gravides patientent avant d’être saignées pour la dernière fois de l’année.

Près de Selfoss, une “ferme à sang” assure la collecte sur les chevaux d’une hormone sanguine utilisée par l’industrie vétérinaire.

Une pratique qui fait bondir les défenseurs des animaux.

Depuis la diffusion de vidéos de mauvais traitements il y a un an sur YouTube, le secteur est dans le collimateur — et l’anonymat de mise quand il s’agit de parler à la presse.

“Il n’y a aucun moyen de faire comprendre complètement au public ce type d’élevage”, explique à l’AFP le patron des lieux, fataliste. “Le public en général est trop sensible”.

La collecte du sang –plusieurs litres par animal– vise à extraire la gonadotrophine chorionique équine (eCG ou PMSG), une hormone naturellement produite par les juments gestantes. 

Conditionnée puis commercialisée par l’industrie vétérinaire, elle permet d’améliorer la fertilité chez les autres animaux d’élevage (vaches, brebis, truies…) à travers le monde.

Les poulains, eux, sont pour la plupart envoyés à l’abattoir.

Images choc

Avec l’Argentine et l’Uruguay, l’Islande est l’un des rares pays au monde, et le seul en Europe, où cette pratique controversée a cours. Des élevages sont aussi signalés en Russie, en Mongolie et en Chine.

Les images diffusées l’an dernier de chevaux affaiblis et d’employés brutalisant des juments ont provoqué une onde de choc à l’étranger mais aussi sur l’île. 

Frappés, parfois mordus par des chiens, certains équidés se débattent jusqu’à épuisement.

Dans la ferme des environs de Selfoss, regroupées en file indienne dans une structure en bois spécialement aménagée, les juments patientent calmement. 

Chacune leur tour, elles entrent dans des box. Des planches sont disposées autour de leurs pattes pour empêcher tout mouvement, puis un licol placé sur leur tête pour surélever celle-ci.

“Les chevaux (…) peuvent être stressés, s’agiter. Donc, toutes ces retenues sont essentiellement pour les protéger et éviter qu’ils ne se blessent dans le box”, explique un vétérinaire polonais de 29 ans, également sous couvert d’anonymat.

Une anesthésie locale est d’abord pratiquée avant d’introduire une large canule dans la veine jugulaire. Des gestes que seul un vétérinaire diplômé est habilité à réaliser.

“Ça nous permet aussi de bien voir la veine car il faut savoir exactement où elle se trouve (…) pour injecter précisément”, ajoute-t-il.

En quelques minutes, jusqu’à cinq litres de sang sont collectés par jument dans cette opération qui se répètera chaque semaine pendant huit semaines.

Activité lucrative

L’activité, qui dure de fin juillet à début octobre, est lucrative: l’exploitant islandais de Selfoss, par ailleurs avocat, en tire environ 9 à 10 millions de couronnes (entre 63.500 et 70.700 euros) par an.

“Dans de nombreux cas, les juments présentent des signes d’inconfort de court terme lors du prélèvement sanguin”, précise Sigrídur Björnsdóttir, spécialiste équine à l’Autorité alimentaire et vétérinaire islandaise (MAST).

Mais “cela n’est pas considéré comme une altération grave à moins que les symptômes ne soient sévères, prolongés ou que la jument montre des signes de stress chronique”.

En 2021, l’Islande comptait 119 fermes à sang et près de 5.400 juments gravides élevées dans le seul but d’être saignées, un chiffre qui a plus que triplé en dix ans.

L’hormone eCG/PMSG est transformée sous forme de poudre par la société islandaise Isteka.

Plus grand producteur d’Europe, la biotech traite environ 170 tonnes de sang par an. Sans doute moins cette année: après la publication des vidéos, certains exploitants ont quitté la profession.

“Les agriculteurs ont été durement touchés et choqués”, déplore depuis ses bureaux à Reykjavik le directeur général d’Isteka, Arnthor Gudlaugsson.

S’il reconnaît des cas qui posent problème, M. Gudlaugsson estime que la vidéo, tournée en caméra cachée, était conçue “pour donner une description trop négative (…) du processus”.

Les images ont en tout cas entraîné l’ouverture d’une enquête par la police et permis d’identifier les fermes impliquées.

Toutes les exploitations ont été inspectées cet été sans qu’aucune ne soit contrainte de fermer. 

Le scandale a aussi déclenché un débat en Islande où la plupart des gens ont découvert l’existence de cette activité pourtant pratiquée localement depuis 1979.

“Cela nous fait réfléchir sur notre position en termes d’éthique”, explique à l’AFP Rosa Lif Darradottir, vice-présidente de la toute nouvelle association pour le bien-être animal d’Islande.

“Fabriquer un médicament (pour) les animaux de production juste pour améliorer leur fertilité au-delà de leur capacité naturelle… La cause n’est pas noble”, dit-elle.

La quantité de sang prélevée est aussi pointée du doigt. 

“C’est purement et simplement du mauvais traitement des animaux et nous avons un mot pour ça: la cruauté animale”, dit à l’AFP la député d’opposition Inga Sæland, à l’origine d’une proposition d’interdiction retoquée à plusieurs reprises.

Une nouvelle règlementation plus stricte est entrée en vigueur début août. Valable trois ans, elle doit permettre aux autorités de décider de l’avenir des “fermes à sang”.

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Collecte de sang sur une jument gravide dans une “ferme à sang”, le 30 septembre 2022 près de Selfoss, dans le sud de l’Islande
• Jeremie RICHARD

Collecte de sang sur des juments gestantes dans une “ferme à sang”, le 30 septembre 2022 près de Selfoss, dans le sud de l’Islande
• Jeremie RICHARD

Un box dans lequel des juments gravides sont installées pour collecter leur sang, le 30 septembre 2022 dans une “ferme à sang” près de Selfoss, dans le sud de l’Islande
• Jeremie RICHARD

Des techniciennes analysent des échantillons de sang dans un laboratoire de la société Isteka, plus grand producteur d’Europe de l’hormone eCG/PMSG, le 12 octobre 2022 à Reykjavik, en Islande
• Jeremie RICHARD

Des techniciennes analysent des échantillons de sang dans un laboratoire de la société Isteka, plus grand producteur d’Europe de l’hormone eCG/PMSG, le 12 octobre 2022 à Reykjavik, en Islande
• Jeremie RICHARD

Arnthor Gudlaugsson, directeur général de la société Isteka qui traite environ 170 tonnes de sang par an, le 12 octobre 2022 à Reykjavik, en Islande
• Jeremie RICHARD

Des juments gestantes dans le champ d’une “ferme à sang”, le 30 septembre 2022 près de Selfoss, dans le sud de l’Islande
• Jeremie RICHARD

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InKnowvation Series Returns With Flow Business – St. Lucia Times News

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The spotlight will once again shine on Caribbean start-ups and entrepreneurs as leading telecoms provider Flow Business hosts the third edition in its series of free InKnowvation virtual conferences, live-streamed from The Bahamas on October 28.

The theme of the event is ‘Work Smarter, Not Harder: Getting It Done in The Digital Age’ and the company is again offering regional entrepreneurs the chance to win US$15,000 in cash and prizes as part of a business pitch competition to a live audience.

“Now is the time for small businesses to be transformational and our connected landscape has the potential to transform our region in to a more agile, allied, and secure destination that is easily accessible and always protected. At the micro level, this points to increased levels of employment and mobility, while at the macro level, an improvement in the standard of living for all,” said Nicolas Collette, Vice President, B2B, C&W Communications.

Presenters for the event on October 28 include social media specialist Dontell Antonio, creative business coach Michelle Brown-Davis, and celebrated television personality and content creator Ianthia Smith.

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“Flow Business is here as a partner of choice to help Caribbean entrepreneurs seize today’s chances and prepare for tomorrow’s opportunities. The second series of InKnowvation was simply phenomenal, with more than 4,000 people registering for the events, so we eagerly look forward to our sustained collaboration with regional start-ups and entrepreneurs,” added Collette.

As part of the series, small business owners were invited to submit a two-minute video to win the opportunity to pitch their ideas to a live virtual audience at the InKnovation series finale.

Nima Anvar of GuestChat, the Grenada-based online start-up that aims to increase direct bookings on hotel websites using its specially designed booking bot and live chats, was the overall winner of the pitch competition.

He received a prize package that included US$5,000, production of a television advertisement plus free TV airtime, free connectivity for a year and a suite of ‘Smart Solutions’ from Flow Business – digital tools that make it easy for small business owners to take their offering online, with their own website, online store, digital marketing support, plus productivity and security tools.

Runner-up was Jovan Miller of PolyCloud Interactive (Jamaica) who received US$3,000 plus free business Internet and Smart Solutions, while Nikolai Gillezeau of Sphare Marketplace (Trinidad) copped third place receiving US$1,000 plus free connectivity and Smart Solutions.

Finalists included Lauren Peters of Nuance Solar (Trinidad), Demetria Turnquest of Miracle Health (Bahamas), and George Wauchope of Emailchaser.io (Cayman Islands).

“We received over three hundred entries for the last pitch challenge which is a clear indication that Caribbean entrepreneurs remain eager to promote and grow their start-ups despite a challenging climate. We are proud to operate the strongest, fastest, and most reliable networks in the Caribbean and we want you to know that we will be by your side today, tomorrow and for as long as it takes to realise success,” added Collette.

To register for the free virtual session, please visit flowbusiness.co/events.

SOURCE: C&W Communications

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Iran: des fidèles se rassemblent sur la tombe de Mahsa Amini malgré les menaces

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Des fidèles, bravant des mesures de sécurité renforcées, se sont rassemblés mercredi dans le cimetière du Kurdistan iranien où est enterrée la jeune Mahsa Amini, pour lui rendre hommage à la fin de…

Des fidèles, bravant des mesures de sécurité renforcées, se sont rassemblés mercredi dans le cimetière du Kurdistan iranien où est enterrée la jeune Mahsa Amini, pour lui rendre hommage à la fin de la période de deuil de 40 jours.

“Femme, vie, liberté”, “Mort au dictateur”, criaient des dizaines d’hommes et de femmes réunis dans le cimetière Aichi de Saghez, la ville d’origine de Mahsa Amini dans la province du Kurdistan, dans l’ouest de l’Iran, selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.

Cette Kurde iranienne de 22 ans était décédée le 16 septembre, trois jours après son arrestation à Téhéran, où elle était en visite avec son jeune frère, par la police des moeurs qui lui reprochait d’avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique, imposant notamment le port du voile pour les femmes.

Sa mort a déclenché un mouvement de contestation sans précédent depuis trois ans, qui se poursuit à travers l’Iran. Jeunes femmes et écolières sont souvent en première ligne, beaucoup tête nue, brûlant leur voile et faisant face aux forces de sécurité.

Mercredi, 40ème jour suivant la mort de Mahsa Amini, marque la fin de la période de deuil traditionnelle en Iran.

Selon des militants des droits humains, les forces de sécurité ont mis en garde les parents de la jeune femme contre l’organisation de toute cérémonie de commémoration, notamment sur sa tombe, allant jusqu’à menacer “la vie de leur fils”.

Des images mises en ligne par l’ONG Hengaw ont montré une présence massive dès mardi soir des forces de sécurité à Saghez, dont les entrées auraient été bloquées.

Malgré cela, des dizaines d’habitants entraient dans la ville mercredi, à pied à travers champs et le long des routes, en voiture et à moto, selon des images mises en ligne par Hengaw, un groupe de défense des droits des Kurdes d’Iran, basé en Norvège.

“Cimetière des fascistes”

“Kurdistan, Kurdistan, le cimetière des fascistes”, scandait l’un des groupes, sur une autre vidéo partagée sur Twitter par des militants. L’AFP n’a pas pu vérifier dans l’immédiat l’authenticité de ces images.

Dans plusieurs villes du Kurdistan, “Sanandaj, Saghez, Divandarreh, Marivan et Kamyaran, des grèves sont largement suivies”, a annoncé Hengaw sur Twitter.

Selon ce groupe, deux figures du foot iranien, le légendaire buteur Ali Daei et le gardien Hamed Lak, se sont rendus à Saghez, “souhaitant être présents au 40ème jour du deuil”.

Les deux hommes sont descendus au Kurd Hotel, selon Hengaw, mais “ont été transférés dans la chambre d’hôtes du gouvernement (…) sous la garde des forces de sécurité”.

Ali Daei avait déjà été inquiété pour des déclarations faites en ligne de soutien au mouvement, et s’était vu brièvement confisquer son passeport.

Des images non vérifiées mises en ligne par l’ONG Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, montraient des gens se rassemblant aux abords du Kurd Hotel “durant une manifestation nocturne”.

Le quotidien Hammihan a ensuite cité le gouverneur du Kurdistan Esmail Zarei Koosha assurant que Ali Daei et d’autres célébrités se trouvaient à Téhéran et que “tout était calme à Saghez”.

La répression par les forces de sécurité des protestations qui ont suivi la mort de Mahsa Amini à travers l’Iran a fait au moins 141 morts, dont des enfants, selon un nouveau bilan révélé mardi par l’IHR.

Par ailleurs, la ville de Zahedan, dans la province du Sistan-Baloutchistan (sud-est), l’une des plus pauvres d’Iran, a été touchée par plusieurs jours de violences déclenchées le 30 septembre lors de manifestations contre le viol d’une jeune fille imputé à un policier, qui ont fait au moins 93 morts selon la même ONG.

23 enfants ont été tués dans la répression, selon Amnesty International, 29 selon l’IHR.

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