Kemay sort son quatrième single “La folie”

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Guadeloupe FranceAntilles

Ce jeune trentenaire qui vient de Petit-Canal est tombé très jeune dans la musique. Avec « La folie », il sort son quatrième single chez Universal music Africa.

«Mon père était très porté sur la musique haïtienne et j’ai commencé à kiffer la musique avec lui, à reprendre les titres et chanter dessus. » Sans compter que chez lui, à la moindre réunion de famille, les tambours étaient sortis ! « On écoutait beaucoup de musique caribéenne comme Haïtian Troubadour, de la musique américaine, pas mal d’artistes du hip hop, beaucoup d’artistes de chez nous et Kassav bien sûr ! Ma mère était plus branchée musique française. » Après le lycée à Morne-à-l’Eau puis Pointe-à-Pitre, il se destine à être ingénieur en mécanique. Mais sa passion, il la cultive depuis la première fois qu’il a chanté en public. C’était au collège à Petit-Canal, il avait 13 ans et s’il est incapable de se souvenir du titre aujourd’hui, l’envie lui est restée chevillée au corps. « La musique ne m’a jamais lâché en fait ! » Il ne cesse d’en faire, de composer, de chanter, mais il va au bout de son diplôme qu’il décroche à Lyon. Toujours à composer dans son coin, il écrit Petit Haïtien. « J’ai eu la sensation que je tenais quelque chose de bien ! » Cette chanson, il l’avait écrite après le séisme du 12 janvier 2010 et pour lui qui se souvient du tremblement de terre de décembre 2004 en Guadeloupe, il se dit : « Ça aurait pu être nous ! ». Cette chanson est devenue son premier clip, financé avec son argent de poche ! Par la suite, il sort son street album « Mizik kon Sciens », puis en 2017 sa mixtape « le Turfu dans le vocer » et un single qui va le faire repérer « Sikan ».

Il signe avec Universal music Africa

Kemay n’est alors que Mike Dahomay et il cherche encore son style. Il est dans l’urbain, la dance hall, le hip hop… « Aujourd’hui, je ne dis pas que j’ai un style particulier, je fais de la musique ! J’ai des influences kompa, zouk, dance hall, afro mais je fais d’abord de la musique ! »

On retrouve d’ailleurs toutes ces sonorités qui l’ont accompagné depuis son enfance dans ses compositions. « La folie » arrive dans carrière après trois précédents singles qui ont contribué à lui ouvrir les portes de la notoriété. Le premier titre remonte à décembre 2019 ; il rencontre Jo Boy son manager. Ils sortent « Je suis piqué », « Aya », « Boum bam bam » et enfin « La folie ». Pour ce dernier, il travaille avec Wilson Da Silva qui a collaboré avec Fanny J. Ensemble ils ont composé la musique pour arriver à un subtil mélange entre la caribéanité de Kemay et la patte afro de Da Silva. Et, cerise sur le gâteau, il signe avec Universal music Africa pour la distribution. Ce titre raconte l’histoire de deux personnes qui s’aiment en secret alors qu’elles travaillent ensemble. « En public, tu fais attention, explicite l’artiste. En privé, c’est la folie ! »

L’artiste est rentré en Guadeloupe depuis le mois de décembre. « En région parisienne, dans le contexte covid, je me sentais moins inspiré. J’ai voulu prendre un nouveau souffle, c’est pour ça que j’ai décidé de revenir au pays. » Maintenant qu’il est à nouveau chez lui, qu’il retrouve son univers, ses potes, « ça ne peut qu’être bénéfique pour ma musique ! » En attendant de pouvoir le découvrir ou le revoir sur une scène.

Photos : Lowes Visuals

NewsAmericasNow.com

Advertisements
0 replies

Leave a Reply

Want to join the discussion?
Feel free to contribute!

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *