Les élus ont rencontré  les ministres et le président

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Le président de la République a reçu à dîner, hier soir, une cinquantaine d’élus de Martinique, Guadeloupe, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Guyane, Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte et La Réunion.

Sur la liste des invités du chef de l’État, les députés et les sénateurs, les présidents des exécutifs (Régions, Départements, Territoires), les députés européens et les présidents des associations des maires. Côté État, le président a invité la Première ministre, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, son ministre délégué ainsi que les préfets des territoires concernés. Il s’agit pour Emmanuel Macron de reprendre le dialogue après une période plus distendue dans le contexte du Covid et après l’élection présidentielle. 

Le président honorait également un engagement pris en janvier 2021 (lors d’un échange en visio sur le Covid) de revoir les élus, et secondairement seulement, de répondre à l’Appel de Fort-de-France, puisque ce sont Gérald Darmanin et Jean-François Carenco qui étaient en charge de recevoir auparavant les seuls signataires de l’Appel. (lire ci-dessous).

Les sujets du quotidien

Ainsi qu’ils l’avaient demandé, ces sept signataires ont été reçus ensuite à part par Emmanuel Macron qui aura le souhait d’entendre les présidents d’exécutifs mais qui aura aussi le souhait de ne pas faire attendre ses invités pour ce dîner de travail… 

L’enjeu était pour le président Macron d’avoir un temps d’échange avec les élus sur des sujets « importants » aux yeux des citoyens : sécurité, emploi, vie chère, infrastructures. Il s’inscrit dans la continuité des rendez-vous de juin 2018 (il avait alors reçu une centaine d’élus ultramarins à dîner avant la présentation du livre bleu outre-mer) qui avaient abouti à la signature des premiers contrats de convergence et de transformation en juillet 2019. 

L’objectif est de parvenir, avec les élus, à renforcer l’efficacité de l’action publique outre-mer tant du côté de l’État que des collectivités concernées. Le chef de l’État souhaite partir des attentes des habitants des outre-mer et de leur apporter des réponses le plus adéquates possibles, organisationnelles, réglementaires, législatives, dans la continuité de son action engagée au profit des outre-mer depuis son premier quinquennat. Et sur l’institutionnel et l’autonomie des territoires, le président l’a déjà dit pendant la campagne électorale : « Pas de tabou ». Si la question statutaire doit émerger, cela passera par la consultation des populations.

La feuille de route

Les maîtres-mots d’Emmanuel Macron devraient être « différenciation et responsabilité ». La différenciation doit permettre de répondre aux différents enjeux qui importent aux citoyens en tenant compte des contraintes que peuvent connaître leurs collectivités. La différenciation s’inscrirait dans une forme d’égalité des droits avec l’idée de renforcer l’action publique au profit des citoyens. Car pour le chef de l’État, la priorité est sur les sujets du quotidien.

Les présidents des collectivités ont fait savoir la veille de ce rendez-vous qu’ils attendaient une « parole forte » du président, relative à leur Appel.

De l’autre côté, on parlait d’écoute, même si, bien sûr, le président avait la volonté d’être clair et d’apporter des conclusions opérationnelles à cet échange direct. 

Dans le contexte post-Covid et de guerre en Ukraine avec la crise énergétique et l’inflation, l’Élysée souhaite que les outre-mer continuent d’avancer dans leurs stratégies de transition énergétique, écologiques et d’autonomie alimentaire. La deuxième génération des contrats de convergence et de transformation qui seront bouclés dans un an devra accompagner ce mouvement.

NewsAmericasNow.com

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