12 mois de sursis requis contre l’auteur des menaces contre Christine Kelly

Black Immigrant Daily News

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Rédaction web avec Afp
Jeudi 29 Septembre 2022 – 11h52

Christine Kelly, présidente de l’association K d’urgence, et George Pau-Langevin, ministre des Outre-mers, ont évoqué hier, à l’occasion de la Journée du droit des femmes, la situation de ces jeunes mamans élevant seules leur ou leurs enfants. – DR

En novembre 2021, un homme avait menacé de mort par email, la présentatrice Christine Kelly qui avait porté plainte. Douze mois de prison avec sursis et une amende de 1.000 euros ont été requis hier au tribunal judiciaire de Paris.

Il encourrait jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende. Finalement, douze mois de prison avec sursis et une amende de 1000 euros ont été requis hier (28 septembre) au tribunal judiciaire de Paris à l’encontre d’un homme comparaissant pour cyberharcèlement à l’encontre de la journaliste Christine Kelly.

Des menaces par email et téléphone

Absent à l’audience et non représenté, Patrick K., un ingénieur informaticien d’origine camerounaise se présentant comme «écrivain», avait écrit, en novembre 2021, un mail suivi de plusieurs messages sur la ligne privée de Christine Kelly en la menaçant de «l’échafaud médiatique». Selon la procureure, les propos de cet homme à l’encontre de la journaliste étaient «virulents, insultants, dénigrants et humiliants».

Des faits reconnus

Christine Kelly, absente à l’audience, a été «gravement traumatisée», ont indiqué ses avocats Arash Derambarsh et Besma Maghrebi. Elle vit depuis sous protection policière. Lors de ses auditions, l’homme a «reconnu les faits a minima» avec un «manque de conscience d’avoir commis un délit», a souligné la procureure.

L’enquête a révélé que celui-ci avait payé un site spécialisé pour se procurer le numéro de téléphone privé de la journaliste. «C’est un traqueur dangereux», animé par «une volonté de nuire», a estimé Besma Maghrebi. Dans son réquisitoire, la procureure a également demandé que le prévenu, s’il est condamné, fasse l’objet d’une «interdiction de contact avec sa victime pendant cinq ans» et suive un «stage de citoyenneté» pour le sensibiliser à la haine en ligne. La décision est attendue le 5 octobre.

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