Keny Piperol (Cap’tain Alternance): « La Route du Rhum, ça change un homme »

Black Immigrant Daily News

The content originally appeared on: Guadeloupe FranceAntilles

Toujours en course, le guadeloupéen Keni Piperol, 36e après une escale à La Corogne, fait preuve d’introspection et se fixe comme objectif « d’arriver avant la fermeture de la ligne ». 

Alors qu’il est toujours en mer, le skipper guadeloupéen, qui a connu des problèmes au départ de la course, a toujours la Guadeloupe en ligne de mire. 

Il se fixe comme objectif “d’arriver avant la fermeture de la ligne”. Depuis son bateau, il se livre sur cette aventure qui “change un homme”. 

« Je prends plaisir à être en mer. Là, c’est une autre course qui a commencé en partant de la Corogne. Je vais essayer d’arriver avant la fermeture de la ligne, ça va être un peu serré. Les routages me font arriver le 4 ou le 5 décembre (la fermeture de ligne est le 4, NDRL), soit 10 à 12 jours de mer encore. Mais on ne lâche rien ! J’essaie de prendre le temps de bien faire les choses au niveau des manœuvres, du rangement à bord, de bien m’alimenter. Là, je viens d’empanner, donc ça fait un peu d’activité et de l’expérience. Puisqu’il n’y a pas de concurrents autour, les journées sont assez tranquilles. Je surveille pas mal aussi le bateau, je fais des tours pour voir si rien ne bouge depuis les réparations. J’ai hâte d’arriver ! », assure-t-il.

 

« Une expérience que je ne m’attendais pas à vivre »

En attendant, il « écoute de la musique, écris un peu sur (sa) tablette, réfléchis sur tous les sujets ». « Des élèves m’ont envoyé un carnet avec plein de dessins que j’ai continué à feuilleter. Je profite de ces petits moments-là, du fait de faire marcher le bateau, de voir des couchers et des levers de soleil magnifique. Je n’ai pas encore croisé de mammifères, hormis des dauphins.

C’est clairement une expérience que je ne m’attendais pas à vivre. C’est la Route du Rhum du mental ! En partant de Saint-Malo, je n’aurais jamais pensé faire une course comme celle-ci. Une transatlantique comme ça, ça change un homme. Mais l’aventure est belle et à l’arrivée, j’aurais peut-être plus la même vision des choses. Jusqu’à maintenant, je n’avais jamais été confronté à des problèmes similaires et encore moins pendant une transat. C’est la première fois et j’espère que ce sera la dernière. Le fait d’être déconnecté de la terre, de tout le monde, ça permet de se recentrer sur soi-même, de faire le bilan aussi. Je suis à peine à la moitié de la transatlantique et je ne me projette pas trop sur la suite. Mais l’idée, c’est de boucler la boucle et arriver à la maison par la mer, ce que je n’ai jamais fait. »

 

NewsAmericasNow.com

Advertisements
0 replies

Leave a Reply

Want to join the discussion?
Feel free to contribute!

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *