La Caribbean Cetacean Society…

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La Caribbean Cetacean Society (CCS) a révélé le 9 septembre dernier les résultats de son étude de deux ans sur les cétacés dans les Petites Antilles. Il faut retenir que nos eaux sont très riches, mais menacées. Grâce au travail de coopération mené par cette association, ce sont 437 recensements de 21 espèces (dauphin tacheté pantropical, globicéphale tropical, dauphin de Fraser, cachalot, baleine à bosse, orque, baleine à bec…) qui ont été enregistrés en deux ans, dont 202 avec des juvéniles.

Un projet local

« Ti Whale An Nou » (Nos Petites Baleines à nous) est le plus grand programme d’études des cétacés ayant été réalisé dans l’ensemble des Antilles. C’est avant tout un projet local, mené et réalisé par des Antillais motivés et soucieux de préserver leurs îles et les cétacés. Le but est ainsi de continuer le travail commencé avec les locaux. C’est pour cela que l’association forme des Martiniquais aux méthodes scientifiques. Ils vont apprendre les techniques de suivi des cétacés pour être prêts l’année prochaine, dans le but d’embarquer avec l’équipage de l’organisation. Les apprentis, qui se rendront dans le Nord-Caraïbe en bateau, vont être en situation de recherche scientifique sur une étude des baleines à bec, co-financée par le Muséum d’histoire naturelle. 

Dans la peau d’un scientifique 

Sur deux jours, les amateurs vont être dans la peau d’un véritable scientifique, ce week-end et en début de semaine prochaine, pour apprendre les différentes méthodes scientifiques. Ces privilégiés (8 personnes à bord du navire) vont observer pendant 2h chacun les animaux, gérer l’acoustique et la détection des espèces, faire de la photo identification. Mais aussi noter les variables environnementales, de trafic maritime, les informations biologiques sur les espèces rencontrées. Les données collectées vont permettre de contribuer à la science.

« Ça va demander beaucoup de travail et de recherche, annonce Jeffrey Bernus, co-fondateur et président de Caribbean Cetacean Society. On va échantillonner la baie de Fort-de-France et la réserve du Prêcheur dans le but de trouver des baleines à bec et d’autres espèces. La baleine à bec est une espèce très rare et difficile à observer car elle reste 3h sous l’eau et apparaît succinctement pendant 1 minute en surface. On va essayer de travailler sur l’acoustique. Si on note une seule observation, on sera déjà très content. »

Découvrez les conclusions de l’étude dans une prochaine édition. 

NewsAmericasNow.com

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